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OSLOBODJENJE

Réouverture de l’enquête sur la mort du Président macédonien Trajkovski ?

TRADUIT PAR SELMA KULJUH
Publié dans la presse : 7 février 2007
Mise en ligne : lundi 12 février 2007

Le 26 février 2004, l’avion du Président macédonien Boris Trajkovski s’écrasait en Bosnie-Herzégovine, près de Mostar. L’enquête a d’abord conclu à un accident mais de nouvelles preuves pourraient tout remettre en question. Pourquoi certains rapports manquent-ils au dossier ? Pourquoi les secours ont-ils tant tardé ?

Par D. Joksic et A. Prlenda

Le ministère de l’Intérieur macédonien a adressé une demande officielle au parquet de la République de Macédoine pour demander la réouverture de l’enquête sur l’accident d’avion où avait péri près de Mostar, en février 2004, le chef d’Etat macédonien, Boris Trajkovski. Ce crash avait été à l’époque considéré comme un accident. Le ministère de l’Intérieur exige que l’enquête soit rouverte. Le Parquet, quant à lui, demande de nouvelles preuves.

« Le Parquet considère que la chute de l’avion présidentiel est un accident. Cependant, si la police fournit de nouvelles preuves, l’enquête sera rouverte. La décision de clôturer l’enquête avait été prise en 2004, après l’examen des preuves fournies nos services et par le parquet de BiH », a affirmé Kole Sterjov, le substitut du procureur général.

« Si nous recevons une réponse positive du Parquet, la Commission du ministère de l’Intérieur qui va examiner le cas devra avoir accès à tous les documents. Lors de l’enquête précédente, les preuves dont disposait la Bosnie-Herzégovine n’ont été envoyées qu’au parquet macédonien. Entre-temps, la Commission du ministère de l’Intérieur a demandé des informations supplémentaires, les rapports et les documents de toutes les institutions qui ont enquêté sur ce cas. On a demandé un rapport à l’Institut de médecine légale qui a réalisé l’autopsie des corps. L’entreprise Makpetrol était censée donner des explications sur la qualité du pétrole qui se trouvait dans le réservoir de l’avion. »

Les deux institutions ont déjà remis leurs rapports à la police mais on en ignore encore le contenu. L’aéroport de Skopje doit également fournir des informations sur ce vol. Le ministère de l’Intérieur attend toujours les rapports du Parquet ainsi qu’une autorisation du gouvernement bosniaque pour continuer l’enquête sur place. Le SFOR, qui était en charge de tous les vols au dessus de Mostar au moment de l’accident, devra remettre toute sa documentation. Les controverses soulevées au sujet de la mort de Boris Trajkovski ont incité Andreas Gros, un député suisse, à prendre l’initiative d’ouvrir une nouvelle enquête au sein du Conseil de l’Europe.

Les preuves matérielles se trouvent à Skopje

Salko Begic, inspecteur de la Direction fédérale de l’aviation civile et chef de la Commission internationale qui était chargée de mener l’enquête sur l’accident, estime qu’il n’y a pas de preuve suffisante pour ouvrir une nouvelle enquête.

« Aucune des raisons citées jusqu’à présent pour ouvrir une nouvelle enquête n’est fondée. Je crois que les familles des victimes ont droit de savoir la vérité, mais je les invite à chercher cette vérité dans notre rapport » a-t-il précisé.

L’avion aurait perdu de l’altitude

Begic estime que la Commission dont il était le chef a terminé son travail. Le Parquet et la Cour de la justice de BiH ont validé le travail de la Commission constituée de 40 spécialistes de Bosnie-Herzégovine, de Macédoine, de Croatie, de Serbie, des Etats-Unis et de la SFOR. Les conclusions de ce rapport ont l’appui de la Commission, du parquet et de la Cour de la justice de BiH. Tout cela a été accepté sans réserve par le parquet et la Cour de la justice de Macédoine ainsi que par le gouvernement macédonien. Tout ce que nous savons, ils le savent eux aussi », affirme l’inspecteur.

Il souligne également que les allégations des médias macédoniens ne sont que des spéculations. Il rappelle que les vraies causes de l’accident sont explicitées par des preuves matérielles comme la boite noir, les enregistrements audio et vidéo et la documentation qui se trouve en Macédoine. Les normes et les procédures de l’Organisation internationale de l’aviation civile ont été respectées lors de l’enquête.

« Nous avons obtenu une preuve incontestable : la cause de l’accident est une erreur commise par l’équipage lors de l’atterrissage sur la piste de l’aéroport de Mostar » souligne l’inspecteur. Et c’est une erreur qui est malheureusement assez répandue aujourd’hui. En raison d’une mauvaise visibilité, l’équipage a commencé trop tôt à réduire l’altitude de l’avion. Ils ont ainsi perdu de l’altitude. D’après les enregistrements, ils ne semblaient même pas en être conscients. A 3 miles aériens de Matica brdo, l’endroit de l’accident, l’avion était à une altitude deux fois plus basse que la norme autorisée. D’après nos calculs, ils volaient juste au-dessus des arbres ».

Accepter les faits

A l’époque, la SFOR n’avait pas immédiatement permis l’accès au lieu de l’accident, sous prétexte que le terrain était miné. Begic a également rappelé que cette région était une zone de batailles pendant la guerre.

« En tant que témoin et homme qui connaît cette région montagneuse, je propose qu’on accepte le fait que les conditions météorologiques étaient très mauvaises. Nos forces de police, les services spéciaux, les escouades de la protection civile et l’armée ont essayé de découvrir le lieu précis de l’accident et d’y arriver aussitôt que possible. Mais c’était simplement impossible à cause du temps » constate Salko Begic. 



DUE PRESIDENTI NAZIONALISTI ?

MEGLIO DUE PRESIDENTI INTERNAZIONALISTI !

http://www.cnj.it/index.htm#presidenti



A proposito di onorificenze agli "infoibati"...


... uno dei "premiati" è Vincenzo Serrentino, con queste motivazioni:

 

Ultimo prefetto di Zara italiana, recatosi a Trieste per continuare ad espletare la sua attività istituzionale di Capo della provincia, venne ivi arrestato il 5 maggio 1945 dai partigiani titini. Fu poi deportato ed imprigionato in varie carceri della Croazia. Fu condannato a morte per fucilazione a Sebenico (Dalmazia) il 15 maggio 1947.

 

troviamo il seguente testo in proposito.

 

Il Tribunale Straordinario della Dalmazia


Venne istituito con ordinanza n. 34 dell'11 ottobre 1941 dal Governatore Giuseppe Bastianini

Era composto da tre militari:

Generale  MAGALDI Gherardo (presidente)

Ten.Col.  SORRENTINO Vincenzo

Ten.Col.  CARUSO Pietro.

Il sottotenente Centonze Francesco era il pubblico ministero.

Questo tribunale doveva essere mobile, ovvero di spostarsi nei vari luoghi dove occorreva processare dei sospetti ribelli, in modo da svolgere i procedimenti giudiziari ed emettere le sentenze in tempi brevissimi.
Un precedente lo si può trovare nel corso della campagna di riconquista della Cirenaica una decina di anni prima. Lo stesso gen. Graziani ricordava come "la Giustizia scende dal cielo", quando atterrava l'aereo che trasportava il tribunale volante pronto a giudicare sommariamente i cittadini libici colpevoli di non accettare l'occupazione italiana.

Venne accusato dalla Commissione di Stato jugoslava di avere emesso numerose condanne a morte e all'ergastolo, senza prove oggettive a carico degli imputati.

Conferme a queste accuse erano arrivate anche da parte italiana; il Procuratore militare in Dalmazia, ten. generale della Giustizia Militare Umberto Maranghini, in una sua relazione (acquisita dalla Commissione d'inchiesta per i presunti criminali di guerra), definisce questo tribunale come arbitrario sia nella legittimità formale sia nel funzionamento e sostiene che la difesa dell'imputato vi era facoltativa: ”Esso girava per la Dalmazia, e dove si fermava le poche ore strettamente indispensabili per un frettoloso giudizio, pronunciava sentenze di morte; e queste erano senz'altro eseguite. Il suo presidente pare fremes se d'impazienza per aver gente da giudicare ("Prefetto, non avete da mandarmene altri?" aveva telefonato un giorno, sedendo a Spalato, a quel Prefetto, che mi riferì il truce aneddoto) né sembra ne avesse mai abbastanza (a Cattaro, a un Colonnello, che credo comandasse quel presidio, fece una partaccia, perché gl'imputati erano soltanto sei e, mi diceva questo colonnello, ancora stupefatto, il presidente gli aveva gridato che lui, per meno di dieci uomini non si muoveva; e non vorrei essere inesatto specificando che, come pur mi sembra, non alludesse a dieci imputati, ma a dieci fucilazioni)”.

Questo tribunale non venne mai abolito, ma di fatto sostituito nelle sue attività dal Tribunale Speciale della Dalmazia.

I suoi membri compaiono come deferiti negli elenchi della Commissione d'inchiesta per i presunti criminali di guerra istituita presso il Ministero della Guerra italiano, ovvero avrebbero dovuto essere sottoposti a giudizio da parte della Magistratura militare italiana.

Questo processo per crimini di guerra non ebbe mai inizio.


Documenti:
- VJESNIK, Notiziario del Fronte Popolare Croato, Zagabria, 13 marzo 1946.
- Stralcio della relazione della Commissione Croata per l'accertamento dei crimini dell'occupatore e dei suoi satelliti.
- Stralcio della relazione sull'attività svolta dal Procuratore Militare (italiano) in Dalmazia.

 

Pietro Caruso dopo questa esperienza fu nominato questore di Roma agli inizi del ‘44, dopo essere stato questore a Verona. In precedenza era stato comandante della Milizia Portuaria di Trieste ed aveva diretto il rastrellamento dell’oro per conto dell’allora Prefetto Tamburini, che era stato tanto soddisfatto del suo lavoro da segnalarlo, quando divenne Capo della Polizia della RSI dopo l’8 settembre, quale persona degna di fiducia a Mussolini. Caruso fu perciò incaricato di procedere, a Roma al rastrellamento dell’oro bloccato con d.l. 3/9/41, operazione che condusse tra settembre e dicembre 1943. Nelle operazioni di polizia egli approfittò spesso dei servizi della famigerata “banda Koch”, squadra che, stando a quanto sostenuto da lui stesso, sarebbe dipesa direttamente dal Ministero dell’Interno più che non dalla Questura e diretta dall’ex ufficiale dei granatieri Pietro Koch che fu fucilato come criminale di guerra dopo essere stato processato dall’Alta Corte di Giustizia a Roma. Anche Caruso fu condannato a morte (in Italia).

 

Un tanto per la conoscenza storica, alla quale tanto tiene il nostro Presidente.
Saluti resistenti

 

Claudia Cernigoi




German-foreign-policy.com : KOSMET

1) Paketlösung (26.09.2006)

2) Sieger im Kalten Krieg (23.01.2007)

3) Selbstbestimmung (13.02.2007)


UND AUCH:

4) Serbien wehrt sich
Referendum am Wochenende über eine neue Verfassung wird die Zugehörigkeit des Kosovo zum Gesamtstaat bekräftigen. Von Jürgen Elsässer  (November 2006.)

5) IMI-Standpunkt 2006/070:
EU muss zu Kosovo-Abschiebungen Stellung beziehen 



=== 1 ===


Paketlösung 

26.09.2006


BERLIN/MOSKAU/TBILISI/CHISINAU/BELGRAD (Eigener Bericht) - Deutsche Politikberater warnen vor der zum Jahresende angekündigten Abspaltung des Kosovo von Belgrad. Die EU und die USA seien "schlicht auf dem Weg zur Öffnung der Büchse der Pandora", urteilt Dr. Anneli Ute Gabanyi von der Berliner Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP). Wie Dr. Gabanyi behauptet, sei die Loslösung des Kosovo "der erste Fall einer Spaltung eines einheitlichen Staates" und könne daher Präzedenzfunktion für andere Sezessionsbewegungen gewinnen. Dies bezieht sich vor allem auf Transnistrien, eine Teilrepublik Moldawiens, die seit Jahren faktisch von Chisinau unabhängig ist und sich Russland anschließen möchte. Andere Abspaltungskandidaten sind die georgischen Teilrepubliken Abchasien und Südossetien, letzteres ebenfalls mit Anschlusswunsch an Russland. Moskau hat verlauten lassen, man behalte es sich vor, der Sezession des Kosovo im UN-Sicherheitsrat nur dann zuzustimmen, wenn zugleich die genannten drei Teilrepubliken ebenfalls die Eigenstaatlichkeit erhielten. Zudem werden in der russischen Hauptstadt Kriegsdrohungen gegen Georgien laut.

Russische Interessen

Nach den Vorstellungen Berlins, Brüssels und Washingtons soll das Kosovo noch in diesem Jahr von Serbien abgespalten werden. Damit käme die maßgeblich von Berlin forcierte Politik zum Abschluss, mit Krieg und Besatzungsmaßnahmen systematisch die Sezession der südserbischen Provinz durchzusetzen.[1] In der jüngsten Vergangenheit zeichnen sich jedoch Schwierigkeiten ab. Erst in der vergangenen Woche hat der scheidende Leiter des russischen Verbindungsbüros in Pristina, Sergej Basnikin, auf das Veto-Recht Russlands im UN-Sicherheitsrat hingewiesen: Man werde "aufmerksam prüfen", ob der künftige Status des Kosovo "im Einklang mit dem Völkerrecht sowie mit den Interessen der Russischen Föderation steht."[2] Zudem verweist der Kreml seit geraumer Zeit auf die Parallelen zwischen den Sezessionsbestrebungen des Kosovo, Transnistriens, Abchasiens und Südossetiens und verlangt Gleichbehandlung der vier Provinzen. Am gestrigen Montag hat der Leiter der Kaukasus-Abteilung des staatlichen Instituts für die Länder der GUS, Michail Alexandrow, schließlich verlauten lassen, Moskau könne "eine Paketlösung vorschlagen": "Entweder sollen neben dem Kosovo auch Abchasien, Südossetien und Transnistrien unabhängig werden - oder niemand."[3]

Humanitäre Katastrophe

Sollte Russland seine Ankündigung wahrmachen und eine Gleichbehandlung des Kosovo, Transnistriens, Abchasiens und Südossetiens verlangen, dann bekämen die Sezessionsbewegungen aller genannten Provinzen Auftrieb. In Transnistrien hat die Provinzregierung bereits am 17. September ein Referendum durchgeführt, bei dem sich mehr als 90 Prozent der Bevölkerung für die Eigenstaatlichkeit des Gebietes und für seinen Anschluss an Russland ausgesprochen haben. Der gesamten Region wird größere geostrategische Bedeutung zugeschrieben. "Insoweit könnte eine Zielsetzung Moskaus darin bestehen, dort (...) eine Enklave zu haben" [4] - eventuell nach dem Vorbild Kaliningrads, erklärt SWP-Expertin Gabanyi. Um Ansätze hierzu vereiteln zu können, hat Berlin vor fast einem Jahr deutsche Polizisten im Rahmen der EU-Mission EUBAM (EU Border Assistance Mission) an die transnistrisch-ukrainische Grenze geschickt. Sie tragen dazu bei, den transnistrischen Außenhandel zu kontrollieren; dies wird von der dortigen Regierung als "Blockade" und "humanitäre Katastrophe" verurteilt.[5]

"Schlimmer wäre nur ein Krieg"

Kontrollmaßnahmen hat Berlin auch für Georgien angekündigt, wo die schärfsten Spannungen drohen. Die "eingefrorenen ethnisch-territorialen Konflikte" im Kaukasus seien einer der Schwerpunkte der deutschen EU-Ratspräsidentschaft, teilten Regierungsberater bereits im Mai mit.[6] Tbilisi strebt einen möglichst raschen NATO-Beitritt an und will sich auf dem nächsten Gipfel des westlichen Militärbündnisses Ende November darum bewerben. Das Verhältnis zwischen der georgischen Regierung und dem Kreml gilt als zerrüttet. Russland hat mit einem Verbot der Einfuhr georgischen Weins die Wirtschaft des südlichen Nachbarlandes stark geschwächt. "Die russisch-georgischen Beziehungen sind extrem angespannt", urteilt Michail Alexandrow, der Leiter der Kaukasus-Abteilung des staatlichen Instituts für die Länder der GUS: "Schlimmer geht es nicht, genauer: Schlimmer wäre nur ein Krieg". Alexandrow zufolge ist "eine starke zentralisierte Macht in Georgien für Russland viel schädlicher als eine Zergliederung dieses Landes in mehrere Mini-Republiken".[7]

Langfristig

Bei der "Zergliederung" Georgiens stünden Abchasien und Südossetien in der ersten Reihe. Abchasien strebt die Eigenstaatlichkeit an und ist stark an Russland orientiert. Deutschland engagiert sich dort seit den 1990er Jahren. Der UN-Truppe UNOMIG, die den Konflikt zwischen Georgien und seiner Teilrepublik Abchasien entschärfen soll, gehören seit 1994 Bundeswehrsoldaten an. Der deutsche Diplomat Dieter Boden, UNOMIG-Leiter von 1999 bis 2002, ist Urheber einer Vermittlungsvorschlags ("Boden-Papier"), der über mehrere Jahre hin als Verhandlungsgrundlage für die Rettung der staatlichen Einheit Georgiens im Spiel war.[8] Die zweite sezessionistische Teilrepublik, Südossetien, strebt nicht nur die Eigenstaatlichkeit, sondern unmittelbar den Anschluss an die südrussische Teilregion Nordossetien an. Tbilisi bereitet sich seit geraumer Zeit auf militärische Auseinandersetzungen vor; als mögliches Ziel gilt der Einmarsch zentralstaatlicher Truppen in den beiden Sezessionsgebieten. In Südossetien kommt es seit mehr als einem Jahr regelmäßig zu Gefechten zwischen Sezessionisten und Regierungstruppen. Im Grenzgebiet zu Abchasien besetzten Einheiten aus Tbilisi Ende Juli eine strategisch wichtige Schlucht. Sie gilt als mögliche Aufmarschbasis für einen Einmarsch in der Teilrepublik.

Große Probleme

Vor größeren Unruhen im Falle einer vierfachen Sezession in Südosteuropa und im Kaukasus warnt die Mitarbeiterin der SWP-Forschungsgruppe EU-Außenbeziehungen, Dr. Anneli Ute Gabanyi. "Es kann sein, dass Europa und der Westen allgemein unangenehme Überraschungen - nicht nur im Kosovo - erleben werden", vermutet die SWP-Expertin. Sie ist überzeugt, dass "große Probleme" bevorstehen, "wenn diese Politik im Kosovo fortgesetzt wird."[9] Tatsächlich forcieren gerade deutsche Politiker bis heute die Sezession der südserbischen Provinz an maßgeblicher Stelle, etwa der im Kosovo stationierte deutsche UNMIK-Leiter Joachim Rücker.[10] Nicht nur deutsches UN-Verwaltungspersonal, auch deutsche Militärs werden beschuldigt, die ethnische Segregation im Kosovo maßgeblich befördert und damit die mutmaßlich bevorstehende Sezession begünstigt zu haben.[11] Wird sie durchgesetzt, dann stehen womöglich bewaffnete Eskalationen in mehreren Gebieten Südosteuropas und vor allem im Kaukasus bevor.


[2] Russland weist auf sein Veto-Recht in der Kosovo-Frage hin; DW-Radio Serbisch 21.09.2006
[3] "Gudok": Für russisch-georgische Beziehungen schlimmer wäre nur ein Krieg; RIA Novosti 25.09.2006
[4] "Verhandlungen über Lösung des Transnistrien-Konfliktes werden schwieriger"; DW-Radio Rumänisch 19.09.2006
[5] EU hilft an der Grenze zu Transnistrien; Deutsche Welle 17.09.2006
[6] s. dazu Unsicheres Terrain
[7] "Gudok": Für russisch-georgische Beziehungen schlimmer wäre nur ein Krieg; RIA Novosti 25.09.2006
[8] s. dazu Unsicheres Terrain
[9] "Verhandlungen über Lösung des Transnistrien-Konfliktes werden schwieriger"; DW-Radio Rumänisch 19.09.2006
[10] zu Rücker lesen Sie auch Neuer Vasall, Imperiale Vollendung und Die Herren des Rechts



=== 2 ===


Sieger im Kalten Krieg 

23.01.2007


BELGRAD/ATHEN/MADRID/BERLIN (Eigener Bericht) - Griechenland bemüht sich um ein Defensivbündnis gegen die deutsche Südosteuropa-Politik. Anlass ist die bevorstehende Abtrennung des Kosovo, die maßgeblich von Berlin betrieben wird. Wie es in Athen heißt, wolle man mit den neuen EU-Mitgliedern Bulgarien und Rumänien eng kooperieren, um Maßnahmen gegen die weitere Zerstörung souveräner Staaten in der Region zu treffen. Griechenland und Rumänien sind von Separatisten bedroht, die sich auf Leitnormen der deutschen Außenpolitik berufen und von deren Vorfeldorganisationen gestützt werden. Wenige Tage vor einem Treffen der sogenannten Kosovo-Kontaktgruppe (26. Januar), auf dem Berlin nach langjähriger Vorarbeit die endgültige Abtrennung der südserbischen Provinz beschließen will, kündigt sich heftiger Streit an. Als sicher gilt, dass die EU in Zukunft die Kontrolle über das Protektorat übernehmen wird. Russland stellt sein Veto gegen die Sezession in Aussicht, worauf mehrere westliche Staaten mit der einseitigen Anerkennung eines selbsternannten Kosovo-Staates drohen. Der russische Präsident warnt vor einer zunehmenden "Verachtung grundlegender Prinzipien des Völkerrechts" und vor einem daraus resultierenden neuen Wettrüsten der Großmächte.

Defensivbündnis

Wie es in Athen heißt, denkt die griechische Regierung darüber nach, in Südosteuropa ein informelles Bündnis unter dem Titel "Bogen der Stabilität" ins Leben zu rufen.[1] Einbezogen werden sollen die neuen EU-Mitglieder Bulgarien und Rumänien. Ziel ist es, eine weitere Destabilisierung der Region mittels völkischer Politikkonzepte zu verhindern und der Schwächung und Zerschlagung weiterer Staaten durch Separatisten einen Riegel vorzuschieben. Damit widersetzt sich Griechenland Leitnormen der Berliner Außenpolitik, die seit je Sezessionsbewegungen in den Ländern Südosteuropas unterstützt und zu diesem Zweck zahlreiche Vorfeldorganisationen unterhält.[2] Die Zerschlagung Jugoslawiens, eingeleitet Ende 1991 durch die deutsche Anerkennung der Sezession zweier Teilrepubliken, gilt als Modellfall für die Zerstörung bestehender Nationalstaaten durch völkische Separatisten. Die bevorstehende Abtrennung des Kosovo gibt weiteren Sezessionsbewegungen Auftrieb. Sowohl Athen als auch Bukarest sehen ihr Territorium durch Anhänger von Blutstheorien bedroht, die ihre Abstammung den territorialen Verhältnissen überordnen. Sie fordern den Anschluss ihrer Wohngebiete an ein fiktives "Großalbanien" (Teile Griechenlands) und an ein fiktives "Großungarn" (Teile Rumäniens), weil dort ihre ethnischen Blutsverwandten leben.

Seit 1990 immer wieder

Der Versuch, gemeinsam mit Bukarest und Sofia gegen die Neuordnung Südosteuropas nach völkischen Kriterien anzutreten, bringt Athen nicht zum ersten Mal mit der deutschen Außenpolitik in Konflikt. Die Botschaft Griechenlands in Bonn hatte bereits 1996 in einer öffentlichen Stellungnahme vor den blutigen Folgen einer weiteren Zerlegung Südosteuropas gewarnt. Die Neuordnung der Region dürfe "nicht soweit gehen, daß es zu furchtbaren Kriegen und damit zu Hunderttausenden von Menschenopfern" kommt, hieß es in einer Stellungnahme drei Jahre vor dem Überfall auf Jugoslawien und der damit beginnenden gewaltsamen Abspaltung des Kosovo.[3] Die Intervention des griechischen Botschaftssprechers richtete sich gegen den damaligen Gründungsdirektor des "Europäischen Zentrums für Minderheitenfragen" (EZM), einer Vorfeldorganisation der deutschen Außenpolitik. Die deutsche Einflussarbeit in Südosteuropa ziele auf eine "Revidierung der seit über 70 beziehungsweise 80 Jahren bestehenden Staatsgrenzen".[4]

"Keine Lösung"

Widerstand gegen die deutschen Versuche leisten neben Griechenland und Rumänien auch die Slowakei, Zypern und Spanien. Während die Slowakei wie Rumänien Sezessionsbestrebungen einer ungarischsprachigen Minderheit fürchtet, will Zypern alle Schritte vermeiden, die die Eigenstaatlichkeit des nördlichen Inselteils stärken könnten. Spanien schließlich sieht sich ebenfalls von separatistischen Kräften bedroht ("Baskenland", "Catalunya") und besteht darauf, dass die Abspaltung von Landesteilen nur mit Zustimmung der jeweiligen Zentralregierung geschehen darf.[5] Diese Position hat der Madrider Staatssekretär für die Beziehungen zur EU jetzt ausdrücklich bestätigt. Es sei "keine Lösung für den Balkan", "einem Gebiet eines souveränen Landes" von außen das "Recht auf Selbstbestimmung" zu erteilen, heißt es in einem ausführlichen Hintergrundtext in der größten spanischen Tageszeitung El País, die den regierenden Sozialdemokraten nahesteht.[6] "Wir dürfen die Irrtümer der Vergangenheit nicht wiederholen", verlautet aus Kreisen der konservativen Opposition über die bevorstehende Fortführung der Aufspaltung Südosteuropas.[7]

Drohender Konflikt

Zwar gilt der Widerstand innerhalb der EU in Berlin als überwindbar; wie es heißt, kann etwa Athen nicht unberücksichtigt lassen, dass die Bundesrepublik der wichtigste Außenhandelspartner Griechenlands ist. Dennoch machen Warnungen vor einer Spaltung in der Südosteuropa-Politik die Runde. Hintergrund sind Ankündigungen aus Washington, denen zufolge die USA bei einem russischen Veto im UN-Sicherheitsrat die einseitige Anerkennung eines kosovarischen Staates in Betracht ziehen. Auch EU-Mitglieder könnten veranlasst sein, sich dieser Position anzuschließen, und damit in einen eskalierenden Konflikt mit Sezessionsgegnern wie Spanien und Griechenland geraten, warnte bereits im Dezember der FDP-Außenpolitiker Rainer Stinner.[8] Eine Lähmung der Südosteuropa-Politik gilt als hinderlich, zumal die Übernahme des kosovarischen Protektorats durch die EU kurz bevorsteht. Wie aus Kreisen um den Kosovo-Beauftragten der UNO verlautet, wird die EU in Zukunft die Kontrolle über die Sezessionsregierung erhalten, Gesetze annullieren können und wichtige Wirtschaftsposten besetzen. Auch die Besatzungstruppen sollen im Land verbleiben.

Verallgemeinerbar

Bei ihrem Versuch, den russischen Präsidenten zu einem Einschwenken auf die deutsche Sezessionspolitik zu bewegen, scheiterte Bundeskanzlerin Merkel am vergangenen Sonntag. Putin besteht auf einer Lösung des Konflikts, die verallgemeinerbaren Grundsätzen folgt und weltweit tragfähig sein soll. Damit deutet Moskau Konsequenzen an: Sollte der Westen Serbien, dem traditionellen Verbündeten Russlands in Südosteuropa, einen Teil seines Territoriums entreißen, behält sich Russland ähnliche Maßnahmen in Georgien und Moldawien vor und würde die dortigen Sezessionsbewegungen ermutigen. Georgien und Moldawien sind prowestlich orientierte Staaten.

Wettrüsten

In Worten, die in der deutschen Presse als "emotional" bezeichnet und nicht näher wiedergegeben werden, ordnete der russische Präsident die Abspaltung des Kosovo in aktuelle Tendenzen ein. Wie Putin urteilt, besteht "das Problem der heutigen internationalen Beziehungen darin (...), dass wir es immer mehr mit Verachtung grundlegender Prinzipien des Völkerrechts zu tun haben".[9] Dieser Rechtsnihilismus ist Putin zufolge "sehr gefährlich": Er nehme der internationalen Machtpolitik den Rest ihrer normativen Ummäntelung, führe "dazu, dass sich kleinere Staaten unsicher fühlen", und "stiftet auch zum Wettrüsten großer Staaten an". "Diejenigen, die sich als Sieger im Kalten Krieg fühlen", wollten jetzt "nach eigenem Motto die Welt aufteilen", erklärte der russische Präsident. Es könne nicht im allgemeinen Interesse sein, "dass die internationale Stabilität unterminiert wird".




[1] Greece pursues Balkan 'arc of stability'; Washington Times 15.01.2007
[3] Andreas Papadatos (Griechische Botschaft Bonn): Albanische Minderheiten; Frankfurter Allgemeine Zeitung 30.08.2006, zitiert nach: Walter von Goldendach/Hans-Rüdiger Minow: Von Krieg zu Krieg. Die deutsche Außenpolitik und die ethnische Parzellierung Europas, München 1999
[5] s. dazu Abmontiert
[6] Kosovo, el limbo de Europa; El País 22.01.2007
[7] Un diputado del PP y observador de la OSCE destaca la 'transparencia' de los comicios serbios; Terra Espana 22.01.2007
[8] Ein Plan B für das Kosovo; Frankfurter Allgemeine Zeitung 18.12.2006
[9] Gespräch der Bundeskanzlerin mit dem Präsidenten der Russischen Föderation am Sonntag, dem 21. Januar 2007, in Sotschi; Mitschrift Pressekonferenz


=== 3 ===


Selbstbestimmung 

13.02.2007


BELGRAD/PRISTINA/TIRANA/BERLIN (Eigener Bericht) - Serbien soll seine Südprovinz Kosovo aufgeben und sich der fördernden Kontrolle der ehemaligen Kriegsgegner unterstellen. So lautet das Angebot, das die deutsche Ratspräsidentschaft der Belgrader Regierung am gestrigen Montag unterbreitet hat. Als Lohn für den Verzicht auf den Kosovo werden Gespräche über ein "Assoziierungsabkommen" mit der EU offeriert. Die territoriale Selbstamputation, die Berlin namens der EU erwartet, würde die Verfassung Serbiens brechen und einen folgenschweren Präzedenzfall schaffen: die erzwungene Sezession von Staatsteilen unter Berufung auf das "Selbstbestimmungsrecht" gewalttätiger Minderheiten. Entsprechende Theorien verbreiten Vorfeldorganisationen der Berliner Außenpolitik seit Jahren und zielen auf die Zerstückelung der deutschen Nachbarnationen. Die Offerte der Berliner Ratspräsidentschaft erfolgt nach Demonstrationen gewalttätiger kosovarischer Sezessionisten, die am vergangenen Wochenende zwei Menschenleben forderten. Angestiftet werden die Unruhen von einer terroristischen Organisation, die den Verzicht auf humanitäre Standards im Kosovo fordert und eine Außenstelle in Deutschland unterhält. Ihr Anführer gehörte während der Vorbereitung auf den Jugoslawien-Krieg 1999 zu den Verhandlungspartnern des ehemaligen deutschen Außenministers Klaus Kinkel und kooperierte dabei mit der von Deutschland unterstützten Untergrundarmee UCK. Deren Anführer regieren heute in Pristina. Die aktuellen Gewalttaten sind eine Folge des damals von Berlin forcierten Machtwechsels, der mutmaßlichen Kriegsverbrechern und Kriminellen entscheidenden Einfluss im Kosovo gesichert hat.

Wie es nach einem Treffen der EU-Außenminister heißt, das am gestrigen Montag unter deutschem Vorsitz stattfand, bieten die ehemaligen Kriegsaggressoren Belgrad eine Wiederaufnahme der Verhandlungen über ein sogenanntes Assoziierungsabkommen an. Voraussetzung ist, dass die serbische Regierung sämtliche Forderungen des UN-Tribunals in Den Haag erfüllt und ehemalige hochrangige Offiziere ihrer Streitkräfte an die Sieger ausliefert. Zudem soll Serbien dem Sezessionsplan des im Namen der UNO auftretenden ehemaligen finnischen Staatspräsidenten, Martti Ahtisaari, Folge leisten und unter Bruch seiner eigenen Verfassung auf seine Südprovinz Kosovo verzichten. Um den Eindruck einer völligen Kapitulation Belgrads zu vermeiden, wird die beabsichtigte Sezession des Kosovo als "Teilunabhängigkeit" ausgegeben, obwohl die Kosovo-Staatsgründung mit fast sämtlichen Insignien einer souveränen Macht einhergehen soll. Das "Assoziierungsabkommen", über das danach mit Belgrad weiter verhandelt werden kann, bindet Serbien unumkehrbar an die Europäische Union und entfernt es weiter von seinem bisherigen Verbündeten Russland, der nach wie vor seine Zustimmung zur Sezession des Kosovo verweigert.[1]

Anlass

Die Offerte der EU-Außenminister war bereits im Vorfeld der Gespräche bekannt geworden und stachelte kosovarische Terroristen auf, die gegen kosmetische Einschränkungen der beabsichtigten "Selbstbestimmung" Sturm laufen. Sie wollen ihren neuen EU-Staat ohne Brüsseler Kontrollen etablieren und dabei weitere Grenzübergriffe offenhalten - gegen die südosteuropäischen Anrainer unter anderem in Griechenland. Zeitgerecht angesetzte Demonstrationen, die am Vorabend des EU-Außenministertreffens Eindruck machen sollten, forderten am vergangenen Wochenende zwei Menschenleben. Angestiftet wurden die Proteste von einer Organisation mit dem Namen "Vetëvendosje" (Selbstbestimmung), die seit mehreren Jahren für eine Vereinigung des Kosovo mit Albanien und für den Anschluss von Teilen Mazedoniens, Montenegros und Griechenlands kämpft. Als Modell für die aktuellen Unruhen gelten die kosovarischen Aufstände vom März 2004, bei denen mindestens 18 Menschen ums Leben kamen und mehrere Kirchen und Klöster der serbischen Orthodoxie verwüstet wurden - mit Erfolg: Über die damaligen Aufstandsplanungen waren zwar Kritikern zufolge deutsche Geheimdienst- und Militärkreise bereits im Vorhinein informiert; die Unruhen wurden jedoch von den Besatzungstruppen nicht verhindert und lieferten der Berliner Außenpolitik den Anlass, auf eine baldige Sezession der südserbischen Provinz zu drängen.[2]

Herumgereicht

Die Organisation Vetëvendosje, die von Experten als terroristisch eingestuft wird, verlangt den sofortigen Abbruch der Sezessionsverhandlungen und die unmittelbare Gründung eines Staates Kosovo. "Schlagt die Serben" und "Freiheit, keine Standards" lauten ihre zentralen Parolen, berichtet ein langjähriger Beobachter [3]; mit "Standards" ist auch der von der UNO verlangte Schutz von Minderheiten vor mörderischen Pogromen gemeint. Vetëvendosje bewegt sich im Umfeld von Veteranen der Vereinigung "Balli Kombëtar", einer früheren Terrororganisation des großalbanischen Nationalismus, die zu Beginn der 1940er Jahre mit NS-Deutschland kollaborierte. Vetëvendosje-Chef Albin Kurti verfügt über Kontakte nach Deutschland; er nutzte sie, um seine einflussreiche Position in der kosovarischen Sezessionsbewegung zu sichern. Als Repräsentant der Untergrundarmee UCK wurde er während der Vorbereitung des Jugoslawien-Krieges "in der ganzen westlichen Welt als 'charismatischer Studentenführer' herumgereicht", berichtet ein damaliger deutscher Regierungsberater.[4] Zu Kurtis Kontaktpersonen gehörte auch der frühere Außenminister Klaus Kinkel.

Vorstöße

Kurtis Deutschland-Kontakte konnten im Dunstkreis der langjährigen Unterstützung gedeihen, die das deutsche Geheimdienstmilieu der UCK zukommen ließ. Entsprechende "Vorstöße in den albanischen Raum" begannen bereits Ende der 1980er Jahre. Nach Auskunft des Geheimdienstexperten Erich Schmidt-Eenboom leitete der damalige deutsche Außenminister Hans-Dietrich Genscher diese Kontaktsuche an.[5] Ziel war es, den Zusammenbruch der Warschauer Pakt-Staaten zu nutzen und rasch an den Grenzen des damaligen Jugoslawien Fuß zu fassen. Neben Waffenlieferungen erhielt Tirana ab 1991 auch Spionagegerät - zu einem Zeitpunkt, als der albanische Geheimdienst mit dem Aufbau der frisch gegründeten UCK begann. Teile der deutschen Lieferungen fand man später im Kosovo. Presseberichten zufolge ging der Bundesnachrichtendienst 1996 zur direkten Ausrüstung der UCK über, die damals mit Bombenanschlägen auf fünf serbische Flüchtlingslager ihre erste große Offensive startete. Die Geheimdienstverbindungen dauern offenbar bis heute an. Wie die Belgrader Presse vor einem Jahr meldete, hatten damals der BND sowie der deutsche Inlandsgeheimdienst mit der Ausbildung von Spionage- und Staatsschutzorganisationen im Kosovo begonnen.[6]

Das gesamte Spektrum

Auf den Geheimdienstkontakten der Vorkriegs- und der Kriegszeit beruhen auch die engen politischen Verbindungen nach Berlin, die die herrschenden Clans in Pristina bis heute unterhalten. Ehemalige UCK-Zöglinge der deutschen Außenpolitik stellen zwei der vier bisherigen "Ministerpräsidenten" des Kosovo. Agim Ceku, im Jahr 1999 als UCK-"Generalstabschef" für den Bodenkrieg im Rahmen des NATO-Überfalls zuständig, leitet seit dem vergangenen Jahr die Regierungsgeschäfte in dem Protektorat. Er wird schwerer Kriegsverbrechen beschuldigt und ist zweimal auf Intervention des Westens ohne Gerichtsbeschluss aus Untersuchungshaft freigekommen. Ramush Haradinaj, Cekus Vorvorgänger im Amt, überführte nach Kriegsende die UCK-Strukturen in das paramilitärische "Kosovo-Schutzkorps". Über Haradinaj urteilte der BND vor zwei Jahren auf der Basis seiner intimen Kenntnisse der südserbischen Provinz: "Die im Raum Decani auf Familienclan basierende Struktur um Ramush Haradinaj befasst sich mit dem gesamten Spektrum krimineller, politischer und militärischer Aktivitäten, die die Sicherheitsverhältnisse im gesamten Kosovo erheblich beeinflussen. Die Gruppe zählt ca. 100 Mitglieder und betätigt sich im Drogen- und Waffenschmuggel und im illegalen Handel mit zollpflichtigen Waren. Außerdem kontrolliert sie kommunale Regierungsorgane."[7]

Verachtet

Die Aussicht, dass auf Drängen Berlins derartigen Herrschaftsstrukturen ein eigener Staat überantwortet werden soll, veranlasste den ehemaligen Kosovo-Ombudsmann der Vereinten Nationen, Marek Antoni Nowicki, zu scharfer Kritik. "Die Gesellschaft wird von einem engmaschigen Netz großer albanischer Familien dominiert, die die Region auf klanhafte Weise regieren", berichtete Nowicki im vergangenen Jahr: "In diesem Teil der Welt ist Zusammenarbeit mit Polizei und Justiz nie geschät

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http://www.regionalmagazin.com/pages/aktualni-broj-regionala/lijevo.php

REGIONAL - Istarski Magazin

broj 17

Piše: Vladimir Kapuralin

JE LI  ANTIFAŠIZAM GRADSKE I ŽUPANIJSKE VLASTI ISKREN?


U srijedu 3. siječnja ove godine navršilo se 60 godina od kada su radnici Pule izašli pred tadašnji elektromlin "Sansa" na Vodnjanskoj cesti odlučni da spriječe odvoženje strojeva u pulsku luku, odakle bi ovi bili prevezeni u Italiju. U namjeri su uspjeli, tog dana strojevi nisu odvezeni, ali tom je prilikom u sukobu s policijom troje radnika poginulo i to Mario Lussi i Antonio Salgari na poprištu sukoba, a Lino Mariani u bolnici od zadobivenih rana. Osim trojice poginulih ranjeno je još osam radnika među kojima i jedna žena.

Bio je to početak 1947., a u Puli je prema tadašnjim izvorima bilo već preko 4.500 nezaposlenih. Stanje se dodatno pogoršalo, kad je na mirovnoj konferenciji odlučeno, da će Pula pripasti Jugoslaviji. Uz znanje i dozvolu anglo-američke vojne uprave, počelo je odvlačenje strojeva i uređaja, te ostalog materijala i njihova otprema brodovima u Italiju. Time je kršen i međunarodni pravni akt poznat kao Devinski sporazum, postignut u talijanskom gradu Duinu između generala Morgana i generala Blaže Jovanovića. Englezi su se oslanjali na članak sporazuma koji je omogućavao premještanje strojeva unutar iste zone, a delegacija Pule ih je argumentirano ispravljala, da sporazum dozvoljava premještanje strojeva, samo u slučaju kad nisu više potrebni u gradu gdje se nalaze Protiv odnošenja strojeva protestirala je i Vojna Uprava Jugoslavenske Armije preko zajedničke ekonomske komisije. A upravo 3. januara na sam dan sukoba ispred mlina "Sansa" delegacija sastavljena od 20 Hrvata i Talijana, radnika i namještenika iz Pule, primljena je u Opatiji od komandanta Vojne Uprave J. A. generalmajora Vjenceslava Holjevca, kojemu su predali predstavku i izrazili ogorčenje radnika i građana Pule, zbog odvoženja strojeva i materijala u Italiju. Odlučnost radnika i građana, da svojim životima štite strojeve, može iz današnjeg kuta gledanja, s ovih prostora izgledati apsurdna i emotivna, ali u to vrijeme i za ondašnje prilike bila je to vrlo logična i racionalna odluka.

Ti ljudi su bili svjesni činjenice, da samo rad na tim strojevima može omogućit egzistenciju njima i njihovim obiteljima i ako sutra tih strojeva ne bude, nema druge alternative. Nema ni caritasa, ni zavoda, a kruh se još u ono vrijeme nije bacao, pa ni pronalazio u kantama za smeće. Sprječavajući odnošenje strojeva i materijala, radnici nisu narušili princip pravičnosti, znajući da su oni stvarni vlasnici tih strojeva, a nominalni vlasnici su do strojeva došli po osnovi izrabljivanja tuđeg rada. Sprovod poginulih radnika još jednom je potvrdio visoku svijest i zrelost antifašističke Pule. Pokopani su 5. januara na Mornaričkom groblju. Procjena je da u pogrebnoj povorci bilo preko 10.000 Puljana, odnosno da se tamo našlo sve što antifašistički misli. Iako na ulicama nije bilo niti jednog policajca koji su se povukli u kasarnu, već samo poneki vojnik, pogreb je protekao mirno i dostojanstveno, položeno je i 50 vijenaca. Vrlo je vjerojatno, da je to bilo možda najveće okupljanje radnika i građana Pule od sprovoda Prvomajskih žrtava, ubijenih kod Zlatnih vrata 1920. godine.
U čast ovom događaju elektromlin je ispravno nazvan 3. Januar. Na mjestu pogibije podignut je spomenik poginulim radnicima, a tri ulice u Puli imenovane su po trojici palih radnika - Linu Marianiju, Mariu Lussiju i Antoniu Salgariju.

Nakon secesije 1990. i povratka na vlast u Hrvatskoj kontrarevolucije, učinjene su ozbiljne nepravde prema tim događajima i akterima. Tako je elektromlinu 3. Januar promijenjeno ime. Oskrnavljen je spomenik poginulim radnicima, razbijena ploča s njihovim imenima i zvijezda petokraka, od pripadnika institucija sistema, a premješteno je i ime Lina Mariania s dotadašnje ulice na jednu sporednu. Ploča s imenima poginulih radnika obnovljena je nedugo nakon toga, ali ne i zvijezda petokraka, to je učinjeno tek lani u organizaciji Sindikata Istre i Kvarnera. Indikativno je, da se to sve događalo u Puli koja formalno još nikad nije bila u raljama HDZ-a.
Pri tome nije teško prepoznati da je današnji položaj radnika vrlo sličan onome iz opisanog vremena. I danas, odnosno 90-ih, je netko oduzeo strojeve i sve ostalo što su radni ljudi svojim radom stvarali desetljećima, dakle nešto što im je pripadalo. Razlika je u tome što ovaj puta to nije činila okupaciona Vojna uprava uz pomoć oružja i policije sastavljene od današnjim rječnikom rečeno reformiranih fašista. Već je to učinila nova vladajuća elita uz pomoć nacionalista i reformiranih ustaša. A umjesto da bi te vrijednosti bile odvezene brodovima, dovedeni su ovamo novi vlasnici, kojima je to predano, čime si je oligarhija omogućila korito za sebe i svoje potomke. Posebno je uočljiva razlika u nivou svijesti, radničke i ljudske solidarnosti.. Danas nema ni traga radničkoj solidarnosti, pa izolirani radnički protesti bivaju ugušeni poput razjedinjenih indijanskih plemena. Najsvježiji primjer su prošlogodišnji događaji u TDZ-u, kad se na Prvomajski apel za podršku odazvalo par stotina ljudi, a na porciju fažola u Maksimir je otišlo 30.000 ljudi

I ove je godine održana tradicionalna komemoracija uz polaganje vijenaca kod spomenika palim radnicima u organizaciji SAB-a i SIK-a, uz prisustvo rodbine poginulih, preživjelih učesnika događaja i pripadnika ljevice. Nije bilo predstavnika gradske ni županjske vlasti, što je za svaku osudu i ne služi im na čast, a imali su izuzetnu priliku da svoj ponekad vrlo glasni deklarativni antifašizam potvrde na primjer organiziranjem javne tribine na tu temu.




Svakog utorka, od 14,00 do 14,30 sati, na Radio Città Aperta, i valu FM 88.9 za regiju Lazio, emisija:
                        
JUGOSLAVENSKI GLAS

Emisija je u direktnom prijenosu. Moze se pratiti  i preko  Interneta: 
                  

Kratke intervencije na telefon +39-06-4393512.
Pisite nam na jugocoord@..., ili fax  +39-06-4828957.
Trazimo zainteresirane za usvajanje djece na daljinu, t.j. djacke stipendije za djecu prognanika. Odazovite se.


Ogni martedì dalle ore 14,00 alle 14,30:
                            
VOCE JUGOSLAVA

su Radio Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio. Si può seguire, come del resto anche le altre trasmissioni della Radio,  via Internet:
                   

La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della necessità) ed in diretta. Brevi interventi telefonico allo 06-4393512.
Sostenete questa voce libera e indipendente acquistando video cassette, libri, bollettini a nostra disposizione. 
Cerchiamo anche interessati ad adozioni a distanza (borse di studio).
Scriveteci all'indirizzo email: jugocoord@..., tel/fax 06-4828957.  Contattateci.

 


Program    13.II.2007  


Datumi - da se ne zaboravi

Vijesti "od Triglava do  Vardara



Programma    13.II.2007              
                     
Date da non dimenticare                                 
Notizie "dal monte Triglav al fiume Vardar"     

 

Foibe e fobie... Ne parliamo con Claudia Cernigoi



(english / francais)

Le peuple serbe reste rebelle à la normalisation impérialiste

Le sentiment anti-occidental dominant parmi les masses populaires

Les dernières élections serbes ont montré un réseau de polarisation.
D'un côté il y a les forces anti-occidentales menées par le Parti
Radical (SRS) qui reste de loin le parti le plus fort. Puis il y a
toujours le Parti Socialiste (SPS) qui pourrait un fois de plus
dépasser le seuil de 5 %. Ensemble ils représentent les classes
populaires. De l'autre côté il y a le bloc gouvernemental pro-
occidental soi-disant "Démocratique" qui a mené la contre-révolution
contre le gouvernement Milosevic dans l'intérêt de l'impérialisme. Le
résultat principal de l'élection a été qu'à l'intérieur du bloc
occidental le Parti Démocratique (DS) totalement pro-occidental a
gagné au détriment du nationaliste bourgeois Kostunica.

Les profiteurs du néo-capitalisme et du néo-colonialisme - et ceux
qui espèrent en devenir - ne veulent pas continuer le jeu double de
Kostunica entre les lignes. Ils veulent une pleine soumission à
l'Ouest afin de devenir une partie normalisée de l'Europe
impérialiste comme le reste de l'Europe de l'Est.

Le point de cristallisation de l'opposition populaire est la question
nationale du Kosovo et des territoires peuplés de Serbes dans les
autres anciennes républiques de la Yougoslavie. Mais derrière cette
insistance sur le droit à l'autodétermination se cache une opposition
contre le pillage néo-colonialiste et le capitalisme sauvage. Bien
que non clairement articulée, la souveraineté nationale est connectée
avec le désir vague d'un modèle de développement différent de celui
imposé par le capitalisme impérialiste.

Déclaration complète en anglais :
www.antiimperialista.org/index.php?
option=com_content&task=view&id=5063&Itemid=55


Serbian people remains defiant to imperialist normalisation

Anti-Western sentiment dominant among popular masses

The last Serbian elections showed a net polarisation. On one side
there are the anti-Western forces led by the Radical Party (SRS)
which remains by far the strongest party. Then there is still the
Socialist Party (SPS) which could once again surpass the 5%
threshold. Together they represent the popular classes. On the other
had there is the pro-Western governmental so-called "Democratic" bloc
which led the counter-revolution against the Milosevic government in
the interest of imperialism. The main result of the election was that
within the Western bloc the completely pro-Western Democratic Party
(DS) gained to the detriment of the bourgeois nationalist Kostunica.

The profiteers of neo-capitalism and neo-colonialism - and those who
hope to become it - do not want to continue Kostunica's double game
between the lines. They want a full submission to the West in order
to become a normalised part of imperialist Europe like the rest of
Eastern Europe.

The point of crystallisation of the popular opposition is the
national question of Kosovo and the Serbian-populated territories in
the other former republics of Yugoslavia. But behind this insistence
on the right to self-determination is hidden an opposition against
neo-colonialist plunder and savage capitalism. While not clearly
articulated, national sovereignty is connected with the vague wish of
a development model different to the one imposed by imperialist
capitalism.

Full statement:
www.antiimperialista.org/index.php?
option=com_content&task=view&id=5063&Itemid=55

http://www.repubblica.it/2007/02/sezioni/cronaca/foibe-memoria/foibe-
memoria/foibe-memoria.html

Il capo dello Stato alle celebrazioni del "Giorno del ricordo"
"Assumerci la responsabilità di aver negato la verità per ideologia"

Foibe, Napolitano consegna le medaglie d'oro
"Riconoscimento troppo a lungo mancato"

Il presidente ha ricordato "le vittime di una furia che assunse i
contorni di una pulizia etnica"
Plauso bipartisan al discorso. Fini: "Belle parole". Commenti
favorevoli da Udc e dal vicepremier Rutelli

ROMA - "Un riconoscimento troppo a lungo mancato, un dramma negato
per ideologia". Lo ha detto il presidente della Repubblica, Giorgio
Napolitano alla cerimonia dedicata alle vittime delle foibe. Il capo
dello Stato ha consegnato oggi una medaglia d'oro ed un diploma ai
parenti di trenta italiani uccisi nell'ambito della persecuzione
etnica scatenata dalle milizie titine tra Trieste e Fiume alla fine
della seconda guerra mondiale.
"Non dobbiamo tacere, - ha detto Napolitano - assumendoci la
responsabilità di aver negato o teso ad ignorare la verità per
pregiudiziali ideologiche e cecità politica" il dramma del popolo
giuliano-dalmata. E' stata una tragedia, ha spiegato, "rimossa per
calcoli dilomatici e convenienze internazionali"
"Oggi che in Italia abbiamo posto fine ad un non giustificabile
silenzio, e che siamo impegnati in Europa a riconoscere nella
Slovenia un'amichevole partner e nella Croazia un nuovo candidato
all'ingresso nell'Unione, dobbiamo tuttavia ripetere con forza che
dovunque, in seno al popolo italiano come nei rapporti tra i popoli,
parte della riconciliazione, che fermamente vogliano, è la verità. E'
quello del 'Giorno del Ricordo' è precisamente un solenne impegno di
ristabilimento della verità", ha aggiunto il capo dello Stato.
Napolitano ha voluto richiamarsi esplicitamente al suo predecessore,
Carlo Azeglio Ciampi, dicendo che ne raccoglie l'esempio circa "il
dovere che le istituzioni della Repubblica sentono come proprio, a
tutti i livelli, di un riconoscimento troppo a lungo mancato" delle
tragedie di un intero popolo di istriani, fiumani e dalmati, che al
confine orientale dell' Italia, dopo l'8 settembre '43, furono
vittime di un moto di odio e di furia sanguinaria che assunse i
sinistri contorni di una pulizia etnica". Una tragedia la cui memoria
"ha rischiato di essere cancellata" e che invece, ha aggiunto il capo
dello Stato, deve essere trasmessa ai giovani nello spirito della
legge del 2004 che ha istituito il Giorno del Ricordo.
Plauso bipartisan. Il discorso di Napolitano ha suscitato un plauso
bipartisan. Commenti positivi sono stati espressi da Gianfranco Fini,
leader di An: "E' stato molto bello quello che ha detto il Capo dello
stato richiamando anche le parole del suo predecessore. E' possibile
ora avere una memoria condivisa, onorare il sacrificio di tanti
connazionali che sono stati costretti all'esilio o trucidati perchè
italiani. Ricordare è doveroso per tutti, soprattutto ora che
finalmente gli italiani conoscono una pagina della storia che è stata
per tanti anni negata a strappata".
Concorda con le parole del presidente anche il vicepremier Francesco
Rutelli per il quale è importante che "l'Italia tributi un
riconoscimento giusto e saggio ai famigliari delle vittime delle
foibe e all'intero popolo giuliano-dalmata. E' un bene che ciò
avvenga con il largo consenso dell'intero schieramento politico e
parlamentare, anche se questo riconoscimento è avvenuto
tardivamente". Favorevole all'intervento del Capo dello Stato anche
Lorenzo Cesa, segretario dell'Udc: "Sulle foibe il Capo dello Stato
ha il coraggio e l'onestà intellettuale di dire le cose come stanno.
Paroleche gli fanno onore e rendono giustizia alla verità e ai
martiri di uno dei periodi più bui della storia contemporanea. Parole
che son un monito sui danni gravissimi che un uso distorto
dell'ideologia può provocare anche oggi".

(10 febbraio 2007)

---

http://www.ansa.it/balcani/croazia/croazia.shtml

FOIBE: PRESIDENTE CROAZIA, DURO ATTACCO A NAPOLITANO (2)

(ANSA) - ZAGABRIA, 12 FEB - Mesic si e' riferito alla frase che
Napolitano ha pronunciato sabato scorso al Quirinale quando,
consegnando diplomi e medaglie agli eredi delle vittime delle foibe,
ha collegato quelle vicende con il ''moto di odio e di furia
sanguinaria'' e con il ''disegno annessionistico slavo che prevalse
innanzitutto nel Trattato di pace del 1947 e che assunse i sinistri
contorni di una pulizia etnica''. Il comunicato di Mesic fa
riferimento alle ''recenti dichiarazioni giunte dal vertice dello
Stato della vicina Italia''. Il presidente croato si dice
''dispiaciuto e sorpreso dal contenuto e dal tono'' di tali
dichiarazioni ''che - aggiunge - si riferiscono ad alcuni aspetti del
passato prossimo, ma toccano anche i rapporti attuali tra Italia e
Croazia''. ''Queste dichiarazioni, nelle quali e' impossibile non
intravedere elementi di aperto razzismo, revisionismo storico e
revanscismo politico, si inseriscono difficilmente nella dichiarata
volonta' di migliorare i nostri rapporti bilaterali'', prosegue il
comunicato di Mesic pervenuto oggi all'Ansa. ''E' motivo di
costernazione ed e' potenzialmente estremamente pericoloso mettere in
questione il Trattato di Pace che l'Italia ha firmato nel 1947''.
''Il presidente croato - prosegue il comunicato, formulato in terza
persona - si e' di recente e a piu' riprese pronunciato molto
chiaramente per la condanna di ogni crimine commesso da parte dei
vincitori durante e dopo la Seconda guerra mondiale, ma anche per
l'analisi dell'intero contesto storico dicendosi contrario a ogni
tentativo di offuscare fatti, come pure al tentativo di trasformare
gli sconfitti della storia in vincitori''. ''Per la Croazia e'
assolutamente inaccettabile qualsiasi tentativo di mettere in
discussione gli Accordi di Osimo, stipulati tra Jugoslavia e Italia,
che la Croazia ha ereditato come uno dei Paesi successori della
Federazione jugoslava'', si sottolinea piu' avanti nella nota, che si
conclude cosi': ''Il presidente Mesic crede fermamente nella
necessita' di rafforzare ulteriormente i rapporti amichevoli italo-
croati, non solo nell'interesse dei due paesi ma anche in quello
dell'Europa che si unisce. Nel contempo ritiene di dover alzare una
voce di protesta contro ogni tentativo che, in nome di qualsiasi
motivo o espediente, possa mettere in dubbio le basi sulle quali e'
edificata l'Europa unita, tra le quali l'antifascismo ha un posto di
primo piano''. (ANSA). COR*LR
12/02/2007 17:58

FOIBE: CROAZIA; D'ALEMA CONVOCA AMBASCIATORE CROATO

(ANSA) - ROMA, 12 FEB - Il vice premier e ministro degli Esteri
Massimo D'Alema ha convocato per domani alla Farnesina l'ambasciatore
croato dopo le parole di oggi del presidente croato Stipe Mesic sul
discorso del capo dello Stato Giorgio Napolitano sulle foibe. E'
quanto si apprende da fonti diplomatiche.(ANSA). KWF
12/02/2007 19:36

THE UNITED STATES OF... ALBANIA


La bandiera della "Kosova" "indipendente"? A stelle e strisce!

http://www.huliq.com/9736/kosovas-new-flag

Horizons et débats
No 5, 8 février 2007

page 5-6

Les Serbes seront-ils les esclaves de l’OTAN? 
La Serbie après les élections 

par Jürgen Elsässer, Berlin 

Réfléchir sur la Yougoslavie: le massacre aux bords de la Morava – en notre nom 
L’attaque de l’OTAN contre la population civile, le 30 mai 1999 en plein jour 

par Hans Wallow* 


et aussi:

Livre : Gerechtigkeit. Eine Kritik des Homo oeconomicus par Norbert Blum
« Il est temps que la France sorte de l’OTAN » entretien avec Nicolas Dupont-Aignan
« Il faut tirer au clair l’affaire des vols secrets de la CIA » entretien avec Dick Marty
Muratz Kurnaz, une victime de l’État par Nicolas Richier
Divertissements violents par Rudi et Renate Hansel
Mediacratie par André Sprenger

dans Horizons et débats, 8 février 2007


=> À TELECHARGER ICI (en format PDF): http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/HD_05_2007.pdf <=




SOURCE: http://www.solidnet.org

From: New Worker Online, Thursday, February 08, 2007
http://www.newworker.org
mailto:party @...
==================================================

New Worker Lead & Editorial - 9/2/2007

***********************
Editorials - 9/2/2007 & 2/2/2007

The same old rope for Kosovo

KOSOVO returned to the international arena last week with the
publication of the draft proposals of Martti Ahtisaari, the UN
Special Envoy for Kosovo, for a region which is still technically
part of Serbia, even though it has been occupied by Nato troops since
1999. But there was nothing new in the Ahtisaari plan, which
envisages an autonomous Kosovan administration that could join
international organisations with its own national anthem and flag and
a proper constitution but not full independence.

While this is presented as a sop to Serbian claims to the province
and the remaining Serb minority in Kosovo, the real reason is that
Franco-German imperialism is quite happy with the existing
arrangements which have reduced Kosovo and Bosnia to European Union
protectorates.

The break-up of the old Yugoslav federation was planned by Franco-
German imperialism and put into action with the support of Anglo-
American imperialism and it was all done in the name of a bogus self-
determination that upheld the rights of all the recognised
communities in Yugoslavia with the exception of the Serbs.

Nationalist parties in Slovenia, Croatia, Macedonia and Bosnia were
all encouraged to leave the federation while substantial Serb
minorities were denied the right to secede or unite with Serbia. This
inevitably led to the bloody conflicts in Bosnia and Kosovo, and the
imperialist war against the rump Yugoslav state in 1999 that did not
solve the national questions in the former socialist state or bring
peace, prosperity and stability to the Balkans.

The current plan includes international and UN guarantees for the
remaining Serbs in Kosovo, some 10 per cent of the population but
these are just empty words. The Palestinian Arabs were told the same
thing in 1948 when the UN partitioned Palestine and look what
happened to them.

Franco-German imperialism is, of course, not the slightest bit
concerned about the rights of small nations except when it suits
them. The imperialists claim to have given the Kosovan Albanians
freedom but the only ones to have benefited from the end of direct
Serbian rule are those who were lucky enough to claim asylum in
Britain and the rest of the European Union when the conflict began.
Kosovo is one of the poorest regions in Europe and half the two
million odd people of the province are unemployed.

The economy is kept afloat through international and imperialist
"aid" and the remittances of Kosovan workers abroad, which alone
accounts for over 13 per cent of the province's GDP. The Euro is the
official currency of Kosovo and there's certainly a role for the
province in the EU, but only as a source of cheap labour. Franco-
German imperialism is certainly not prepared to treat the local
nationalist leaders as equals and in any case they've still got there
eye on the bigger prize, which is Serbia itself.

The Ahtisaari plan may easily come to nothing as Russia has
threatened to veto it at the UN Security Council if it is not backed
by the Kosovan Serbs and the Serbian government - and the Serb
leaders have all expressed their opposition to the draft which gives
them nothing more than the little they've already got.

The only solution to the problems of former Yugoslavia is a
comprehensive and just settlement that covers all the former
republics of the Yugoslav federation including Serbia and Montenegro.
All foreign troops must be withdrawn from the Balkans to allow all
the states in the region to resolve their problems without
interference and all the refugees must be given the right to return
to their homes including the tens of thousands of Serbs driven out of
Croatia, Bosnia and Kosovo.

New Communist Party of Britain
Http://www.newworker.org

Write to:
P.O.Box 73
London SW11 2PQ

Telephone 0207 223 4050 or 0207 223 4052

*End*


SOURCE: http://www.solidnet.org/

(Ovak tekst na srpskohrvatskom:
Implikacije i teške posljedice kako simbolične tako i praktične incijative koja je institucionalizirala takozvani «Dan sjećanja» su svima pred očima. Manje su poznati materijalni interesi koji konkretno motiviraju tu operaciju...

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L'articolo che segue è stato scritto quasi un anno fa. Doveva essere pubblicato su di una rivista che invece, dopo aver richiesto "per ragioni di spazio" che fossero fornite versioni sempre più ridotte, non lo ha mai pubblicato. 
Certo, alcune cose sono cambiate da allora - il governo Berlusconi, ad esempio, non c'è più - ma la sostanza dei problemi rimane la stessa. Anzi, a dire la verità, alcuni problemi appaiono più evidenti e più gravi ancora. 

Mi riferisco innanzitutto al lavaggio del cervello sui "crimini slavocomunisti", che quest'anno è cominciato con almeno una settimana di anticipo sulla data "canonica" (10 Febbraio). Ogni anno, la propaganda nazionalista italiana alza la voce ed il "tiro". Stavolta, tutti i media di Stato hanno messo in palinsesto una programmazione speciale, per dare più spazio possibile alle voci del revanscismo, e solo a quelle.
La RAI-TV da giorni manda in onda un breve spot nel quale compare una grande scritta: FOIBE. Seguono immagini d'epoca, tra cui quella di un gruppo di antifascisti che sventolano una bandiera della Jugoslavia socialista, ed un'altra grande scritta: PULIZIA ETNICA. Tecniche di guerra psicologica, insomma, come nemmeno durante la Guerra Fredda; come se la "soglia di Gorizia" fosse ancora lì, come se fossimo tuttora con i mitra puntati.

Mi riferisco anche, però, all'atteggiamento della "sinistra" italiana, che - come cercavo di spiegare già nell'articolo "Terre irredente"- è pienamente, coscientemente partecipe di queste operazioni, che non sono solo operazioni di revisionismo storico, bensì anche manovre geopolitiche molto precise e pericolose.
La mattina del 10/2/07 alla Stazione Centrale di Bologna viene installata una lapide, che pare reciti: "Nel corso del 1947 da questa stazione passarono i convogli che portavano in Italia esuli istriani, fiumani e dalmati costretti ad abbandonare i loro luoghi dalla violenza del regime nazional-comunista jugoslavo" (fonte: Ova adresa el. pošte je zaštićena od spambotova. Omogućite JavaScript da biste je videli.). Non è un caso che proprio una città come Bologna, la sua Stazione Centrale, diventi il teatro, il "centro" di questi accostamenti aberranti: l'accostamento tra il terrorismo fascista (la bomba del 2 Agosto 1980) ed un presunto "terrore comunista"; l'accostamento tra "comunismo jugoslavo" e "nazionalismo", aberrante poichè la Jugoslavia fu anti-nazionalista, ovvero internazionalista, intrinsecamente (direbbero i matematici: "per costruzione"); e l'accostamento, di fatto, tra comunismo e nazismo, in virtù della evocazione di "convogli" di gente apparentemente "deportata"... 

AM



Le implicazioni e le pesanti conseguenze, simboliche e pratiche, della iniziativa di legge che ha istituito il cosiddetto "Giorno del Ricordo" sono sotto agli occhi di tutti. Meno noti sono gli interessi materiali che motivano concretamente queste operazioni...

TERRE IRREDENTE

di A. Martocchia
(responsabile politico del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia)


La propaganda italiana sulle "foibe" e l'"esodo", sempre affiorante nel corso della Guerra Fredda e poi pesantemente scatenata a livello di massa dalla metà degli anni Novanta, è basata su molte menzogne e sull’uso di lenti di ingrandimento ad hoc che fanno apparire come abnormi fatti sostanzialmente assimilabili a quelli accaduti ovunque durante la Seconda Guerra Mondiale. 

Questa propaganda ha due scopi: da una parte, è la vendetta morale di chi ha perso la guerra ma vorrebbe vincerla adesso dal punto di vista del giudizio storico; contemporaneamente, c’è un interesse geo-strategico molto concreto ad agitare queste questioni per esercitare pressioni ai danni dei nuovi piccoli Stati balcanici, sorti dallo squartamento della Jugoslavia. Essi non possono infatti efficacemente difendersi né dalle campagne propagandistiche né tantomeno dalle mire neocoloniali dei paesi limitrofi. 

Il contenzioso sul confine orientale dell'Italia, pur presentandosi a prima vista nella forma oscena del revisionismo storico, è insomma ben altro che non un semplice dibattito storiografico. Lo scopo che ci prefiggiamo con questo scritto è quello di fare luce anche sugli aspetti concreti, materiali della complessa querelle


Ritorneremo?

8 novembre 1992. Gianfranco Fini viene ritratto al fianco di Roberto Menia, all'epoca segretario della federazione MSI-DN di Trieste, mentre, in barca al largo dell'Istria, lanciano in mare bottigliette tricolori recanti il seguente testo: 

<< Istria, Fiume, Dalmazia: Italia!... Un ingiusto confine separa l'Italia dall'Istria, da Fiume, dalla Dalmazia, terre romane, venete, italiche. La Yugoslavia [con la Y, sic] muore dilaniata dalla guerra: gli ingiusti e vergognosi trattati di pace del 1947 e di Osimo del 1975 oggi non valgono più... E' anche il nostro giuramento: "Istria, Fiume, Dalmazia: ritorneremo!" >>.(1)

Roberto Menia, oggi parlamentare della Repubblica, già all'epoca doveva la sua notorietà in particolare a certe spedizioni in Carso, insieme ad altri suoi camerati per demolire a colpi di piccozza le targhe bilingui dedicate alla liberazione dal nazifascismo, ed agli insulti razzisti rivolti a suoi noti concittadini di lingua slovena, per i quali si era beccato qualche denuncia penale. Egli si vanta tuttora del fatto che ogni anno, a ottobre, usa festeggiare l'anniversario della Marcia su Roma. Tra le "frasi celebri" di Roberto Menia, cresciuto in quegli ambienti triestini tra i cui slogan spicca "Bilinguismo mai!", ricordiamo ad esempio: "L'Istria diventi pure un'euroregione. Purché torni all'Italia", ed anche: "Abolire il Trattato di Osimo, restituire a Trieste la Zona B, annullare il Trattato di pace in base al quale abbiamo perso l'Istria, Fiume e Zara, e finalmente chiedere la restituzione della Dalmazia".(2)

Saltiamo al 30 marzo 2004, giorno in cui il Parlamento della Repubblica Italiana proclama la data del 10 febbraio "Giorno del ricordo". Per l'occasione, i deputati delle destre, e primi tra tutti i governativi di Forza Italia (sic) ed Alleanza Nazionale (sic), inclusi i suddetti Fini e Menia, festeggiano la votazione della legge tra brindisi e lacrime di gioia.
Che cosa hanno da festeggiare o da commuoversi, quei deputati? Il 10 febbraio è l'anniversario del trattato di pace di Parigi (1947) con cui si pose formalmente termine alle ostilità della Seconda Guerra Mondiale tra Italia e Jugoslavia. Secondo il testo ufficiale, «la Repubblica riconosce il 10 febbraio quale "Giorno del ricordo" al fine di conservare e rinnovare la memoria della tragedia degli italiani e di tutte le vittime delle foibe». Di fatto dunque il 10 febbraio è stato assunto come data simbolica dell'inizio del cosiddetto "esodo degli italiani da Istria e Dalmazia". Come nelle tesi tradizionalmente sostenute dalla pubblicistica di estrema destra, inoltre, per questo "esodo" viene addotta come causa la presunta persecuzione, o "pulizia etnica", attuata in quelle terre dagli slavi contro gli italiani "in quanto tali". Tale persecuzione sarebbe esemplificata da orrendi crimini di guerra quali, appunto, le "foibe". 


Crimini di guerra sul "confine orientale" ed "esodo degli italiani"

Le foibe sono fenditure profonde provocate dall'erosione millenaria delle acque nelle rocce calcaree. Esse sono sempre state usate dagli abitanti delle zone carsiche per far sparire ciò di cui intendevano disfarsi: oggetti, carcasse di animali, ma anche vittime di tragedie private o delle violenze della storia. La storiografia di destra ha offerto versioni contraddittorie, ma sempre truculente, su presunte uccisioni di massa di "molte migliaia di italiani", gettati (vivi? morti?) in fondo alle "foibe" da parte dei "comunisti slavi" nel corso della Guerra di Liberazione. Tuttavia, del contenuto di queste presunte fosse comuni in termini di cadaveri poco si riesce a capire, nella ridda delle versioni propagandistiche. È noto inoltre che le foibe, il cui utilizzo viene correntemente attribuito solo ai partigiani di Tito, furono utilizzate per le frettolose sepolture delle vittime degli scontri armati da tutti quelli che combatterono in quei luoghi. 

Durante la Guerra Fredda, sui media italiani la campagna sulle “foibe” emergeva occasionalmente, legandosi alle operazioni di propaganda psicologica dei servizi segreti - nella zona giuliana strutturati e cresciuti attorno alla Decima Mas, poi trasformatasi in Gladio: chi ricorda il "nasco" di Aurisina/Nabrezina, in Carso? La campagna sulle "foibe" era stata però iniziata dalla stampa nazista dell’Adriatisches Küstenland (Cernigoi 2002, 2005). Essa ha ripreso particolare enfasi dopo il 1991 come forma di pressione su Slovenia e Croazia, e si avvale oggi del contributo in senso revisionista di storici “democratici”, fino a lambire i libri di testo delle scuole dell’obbligo.(3)

Per compiere l'operazione istituzionale denominata "Giorno del Ricordo", le autorità italiane si sono avvalse di consulenze storiche parziali, faziose, o di nessuna consulenza storica. Non è stato tenuto in alcun conto il lavoro degli studiosi non revanscisti: in particolare, è stato censurato il lavoro realizzato dalla Commissione mista italo-slovena.(4) Nel corso di dieci anni di studi e ricerche, questa commissione aveva elaborato un rapporto finale che, pur nei limiti che ciascuno può rilevare a seconda della propria personale prospettiva politico-ideologica, rappresenta comunque un punto d'incontro di diversi punti di vista su quelle vicende. 

Niente da fare. Il Presidente Ciampi quest'anno, nell'ambito delle celebrazioni del Giorno del Ricordo, ha attribuito una medaglia d'oro a Norma Cossetto, uccisa da antifascisti in Istria. La motivazione recita: «Giovane studentessa istriana, catturata e imprigionata dai partigiani slavi, veniva lungamente seviziata e violentata dai suoi carcerieri e poi barbaramente gettata in un foiba. Luminosa testimonianza di coraggio e di amor patrio». Nel suo recente libro "Dossier Foibe" Giacomo Scotti ha documentato come Norma Cossetto, figlia del podestà di Visinada, fosse la responsabile locale della Gioventù Universitaria Fascista (GUF). Norma Cossetto figura insieme ad altri fascisti e collaborazionisti nell'elenco dei 26 nominativi cui è stata attribuita l'onoreficenza per la Giornata del Ricordo 2006. Questa "luminosa testimonianza di amor patrio" rivendicò sempre il suo fascismo, tanto da inneggiare a Mussolini davanti a chi la catturò ed uccise. Dal verbale del capo dei Vigili del Fuoco di Pola non emerge nessuno dei particolari efferati che sono generalmente riferiti riguardo alla sua uccisione: Scotti elenca le contraddizioni; Ciampi invece, evidentemente, non se ne cura proprio.  

Neanche l'allora presidente Scalfaro si curò di verificare che cosa effettivamente era o non era stato trovato in fondo alla "foiba di Basovizza" quando, una decina di anni fa, firmò il decreto con cui questa veniva proclamata monumento di interesse nazionale. È stato mostrato (Cernigoi 2005) che non esiste alcun elemento concreto che possa far ritenere che in fondo alla foiba si trovino o siano stati trovati cumuli di cadaveri di italiani sterminati; al contrario, la foiba, svuotata nel primissimo dopoguerra da carcasse di animali e cadaveri di soldati morti in combattimento, fu destinata a discarica comunale (sic) dal sindaco democristiano di Trieste dell'epoca, Gianni Bartoli - il quale era, per inciso, anche il compilatore del primo elenco di "infoibati".

A proposito di elenchi: non ce n'è uno che sia affidabile. Un trucco spesso usato è quello di definire "infoibati" tutte le persone scomparse, ma non si disdegnano le falsificazioni grossolane. All'inizio di marzo 2006 è stato reso noto un elenco di 1048 nominativi di persone deportate dalla provincia di Gorizia ad opera del IX Korpus nel maggio 1945. L'ANSA e molti quotidiani italiani ne hanno subito approfittato: "Quei 1048 nomi riemersi dalle foibe", titolava la velina di Paolo Rumiz su Repubblica del 10/3/2006. Eppure, tra i nomi contenuti nell'elenco ci sono 110 persone che sono ritornate vive e vegete; la stragrande maggioranza dei nominativi riguarda militari, nazifascisti o collaborazionisti - persino domobrani, cioè sloveni filo-fascisti - internati in Slovenia ed in parte, evidentemente, giustiziati, in parte morti per malattie. Manca l'ubicazione dei cadaveri. Secondo lo storico sloveno Boris Gombac, "gli architetti della tensione sul confine hanno usato questi elenchi a fini propagandistici".(5) 

Non è questa la sede per una disamina completa del lavaggio del cervello compiuto ogni anno a latere della "Giornata del Ricordo". Ci limitiamo qui a richiamare alcuni aspetti della disinformazione corrente, rinviando per l'approfondimento agli ottimi studi e materiali prodotti negli ultimi anni, frutto essenzialmente - in un contesto ufficiale ed accademico purtroppo tutto piegato alle opportunità politiche - del lavoro volontario di pochi intellettuali indignati.(6)

Facciamo di nuovo qualche passo indietro. Dopo la fase "tardo-risorgimentale" - la Prima Guerra Mondiale, la italianizzazione forzata e l'irredentismo (si pensi all'"impresa di Fiume" di Gabriele D'Annunzio) - sotto il Fascismo l'occupazione coloniale di vasti territori, da Lubiana a Pristina (1941-1943), era stata particolarmente violenta. Vi erano campi di concentramento italiani in territorio slavo, ad esempio a Rab/Arbe, ma anche campi per prigionieri jugoslavi in territorio attualmente italiano, come a Gonars in Friuli.(7) Il tasso di mortalità in questi luoghi era molto alto. I crimini di guerra commessi dall'esercito d'occupazione italiano - villaggi bruciati, fucilazioni di massa, eccetera - sono regolarmente omessi dalle narrazioni ufficiali e "pubbliche". Essi non fanno, in effetti, parte della memoria collettiva degli italiani; ed i responsabili di quei crimini furono protetti e si riciclarono nell'Italia del dopoguerra.(8)

Dopo l’8 settembre 1943, Trieste ed il suo entroterra divennero parte della regione del Terzo Reich denominata Adriatisches Küstenland. In questa regione i collaborazionisti di ogni “etnia” - fascisti italiani di Salò ma anche domobrani, ustascia e cetnici - si resero responsabili di crimini difficilmente riassumibili in questa sede... La risposta dei partigiani fu quella necessaria e giusta, e ben raramente sconfinò nelle vendette personali. Di fatto, queste ultime, regolarmente sottoposte a giudizio dai tribunali jugoslavi nel dopoguerra, causarono assai meno lutti (parliamo di cifre con uno o due zeri di meno) nella regione giuliana di quanto nello stesso periodo non successe, ad esempio, in Piemonte o in Emilia-Romagna - tanto per citare un dato: furono circa 20.000 i collaborazionisti passati per le armi solo a Milano e provincia. 

In un contesto italiano quale quello attuale, segnato da un revisionismo dilagante di segno nazionalista e revanscista, cadono nel vuoto le proposte, reiterate sia da parte slovena che da parte croata, di incontri ed atti simbolici per una definitiva riconciliazione delle tre parti: a Ciampi, o al suo successore, si chiede di rendere omaggio alle vittime slave dei campi di concentramento di Gonars o Rab/Arbe, o magari andare anche sui luoghi dove le truppe di occupazione italiane bruciarono villaggi e commisero eccidi di massa. Le controparti slovena e croata, dal canto loro, renderebbero omaggio alle "vittime delle foibe". Ciampi però non si degna nemmeno di replicare a Drnovsek e Mesic su queste ipotesi: d'altronde, anche lui fu soldatino dell'esercito di occupazione italiano nei Balcani, all'epoca - in Kosovo, per la precisione.

Veniamo al cosiddetto "esodo da Istria e Dalmazia". Le ragioni di esso furono molteplici, ma non si può proprio dire, come fa certa storiografia neofascista/postcomunista, che esso fu dovuto ad una ostilità di carattere nazionale. Da una parte, il moto migratorio dalle campagne alle città in quell’epoca era generalizzato, e comportò ad esempio anche la emigrazione di triestini ed istriani verso città industriali più grandi, ed anche verso l’estero. Dall'altra, interagirono fattori di carattere politico-ideologico. Tra chi abbandonava la Jugoslavia c'erano: persone semplici, soggette alla propaganda anticomunista violentissima veicolata soprattutto dal clero; anticomunisti convinti; persone accusate o timorose di essere sotto inchiesta per collaborazionismo; ed anche veri e propri criminali fascisti. Non a caso in quel periodo Trieste pullulava - letteralmente - di esuli sloveni, croati e serbi legati ai movimenti fascisti e nazisti delle loro terre, che avevano anch’essi perso la guerra. Non solo: tra gli esuli di lingua italiana vanno annoverati i tanti "regnicoli", vale a dire quegli italiani della penisola trapiantati in Istria e Dalmazia solo da pochissimi anni, essenzialmente nel periodo tra le due guerre mondiali. Sparsi tra questi, anche fanatici irredentisti italiani, dei quali possiamo facilmente immaginare la posizione politica rispetto alla nascita di una Jugoslavia plurinazionale e socialista. Insomma, ad andarsene erano sia italiani che slavi, povera gente in cerca di fortuna e ricchi possidenti in fuga, persone che non nutrivano fiducia nella costruzione del socialismo o anche persone nient'affatto politicizzate, insieme a fascisti e - dal luglio 1948 in poi - anche comunisti filosovietici: dopo la Risoluzione del Cominform se ne andarono infatti tanti lavoratori, rappresentanti della classe operaia delle città e dei porti costieri, come ad esempio i portuali di Pola. Va detto poi che, in seguito al trattato di pace di Parigi, agli abitanti di Fiume, Istria e Dalmazia fu accordata la facoltà di scegliere in tutta onestà se accettavano la nuova sovranità jugoslava, o se preferivano andar via: per questo chi sceglieva di andarsene veniva tecnicamente definito optante, e non esule

L'afflusso di decine e decine di migliaia di persone a Trieste è durato molti anni, concentrandosi soprattutto tra il 1947 ed il 1954. In un certo senso esso non è mai smesso, per ragioni economiche come anche, oggigiorno, per gli effetti della distruzione della Jugoslavia. Tale afflusso ha pesantemente aggravato la crisi di una città che sin dalla fine della Prima Guerra Mondiale fatica a ritrovare un proprio ruolo ed una propria identità. Da grande porto della Mitteleuropa qual era, Trieste diventa infatti, nel 1918, un centro periferico e tutto sommato marginale del giovane Regno d'Italia; "importante" solo simbolicamente e come base di lancio delle "epiche imprese" degli irredentisti. Dopo la Seconda Guerra Mondiale, che l'ha vista teatro di gravissimi eventi bellici, essendo collocata in una posizione geopolitica assai scomoda, Trieste sembra soffrire di una crisi esiziale. La popolazione, già scissa per ideali, culture e condizioni economiche differenti ed instabili, assiste con comprensibile diffidenza e risentimento all'afflusso di tanta gente da Istria e Dalmazia; gente per la quale bisognerà trovare alloggio e lavoro. In molti, in effetti, proseguiranno il loro viaggio ben oltre Trieste, fino alle Americhe ed in Australia talvolta, o almeno verso tante diverse regioni d'Italia. In tutto si parla di solito di circa 350mila persone.(9)

Degli italiani rimasti in Jugoslavia, invece, o di quelli che addirittura ci si sono intenzionalmente trasferiti per convinzioni ideologiche, per decenni si è preferito non parlare. D'altronde, un aspetto piuttosto evidente, a tutt'oggi, nella problematica relativa agli istrodalmati, è quello della polarizzazione tra "esuli" e "rimasti". La comunità italofona, oggi stimata in circa 30mila persone, è in una posizione effettivamente difficile, con l'aria che tira dal 1989 in poi. Qualcuno di loro si ricicla e prova a spacciarsi per super-italiano, mettendosi in vario modo al servizio degli interessi di "oltrefrontiera"; qualcun altro prova, con fatica, a costruire relazioni di buona vicinanza con tutti, salvaguardando e valorizzando da una parte la propria radice culturale italiana, ma usando questa specificità soprattutto per il bene della sua terra - vale a dire, anche per la democratizzazione della Croazia e della Slovenia e per la integrazione in un contesto europeo nel quale, si presume, tutte le frontiere sarebbero destinate a cadere. È d'altronde innegabile che proprio queste fasce di popolazione, abitanti "a cavallo" dei confini e di etnia "altra", abbiano sofferto particolarmente per la situazione venutasi a determinare con le secessioni jugoslave, ovvero con la creazione di ulteriori frontiere in un'area nella quale nessuna frontiera può avere alcuna legittimità culturale o sociale.(10)


Destra-sinistra-destra-sinistra

In occasione del Giorno del Ricordo 2006, in pieno centro a Trieste si è svolto un corteo, animato da cori inneggianti al duce e saluti romani. Oltre un centinaio di persone, appartenenti al Gruppo Unione Difesa (GUD), hanno infatti voluto celebrare a modo loro, rivendicando la restituzione di tutti i territori della Venezia Giulia passati sotto la sovranità jugoslava dopo la guerra. In piazza Goldoni i manifestanti hanno acceso alcuni fumogeni per protestare sotto il consolato croato. Dopo un breve comizio tenuto dai due candidati della lista «Prima gli italiani» (sic), il corteo è tornato al punto di partenza. Tra le ragioni fondative del GUD c'è pure la volontà di contrastare la legge (38/2001) di tutela della minoranza slovena. 
Si dirà: i neofascisti ci sono sempre stati. La novità gravissima dal punto di vista politico, però, è il ruolo svolto dalla sinistra in queste vicende almeno a partire dalla metà degli anni Novanta.

Era il 21 agosto 1996 quando, con un articolo sull'Unità, l'allora segretario del PDS di Trieste, Stelio Spadaro, sollevò a livello nazionale il "problema" delle foibe, auspicando una «severa autocritica» della sinistra, da lui ritenuta «colpevole di aver rimosso la tragedia delle foibe e i crimini di Tito». L'anno successivo, le dichiarazioni di Luciano Violante - allora presidente della Camera - sui "ragazzi di Salò"  destarono ulteriori, più note polemiche. 

Il 18 marzo 1998 si svolse al Teatro Verdi di Trieste un incontro di Luciano Violante e Gianfranco Fini con gli studenti sulla storia della Venezia Giulia. In quella occasione Violante disse: "Ci sono state delle responsabilità gravi del movimento comunista e responsabilità gravi del movimento fascista: non si tratta di contrapporre una memoria all'altra, ma di capire e poi di misurarsi con l'altro sulla base della propria memoria". Anche per Fini era necessario "definire una memoria storica condivisa". Un netto dissenso sui contenuti del confronto fu espresso da 75 storici italiani, tra cui Angelo Del Boca, che in un documento denunciarono «l'infondatezza storica dell'argomentazione e l'inconsistenza delle richieste avanzate» da Violante e da Fini: «iniziative come quella di Trieste sono incompatibili con la verità storica e con i valori fondamentali della Costituzione».(11)

Il momento più grave di questo ri-orientamento delle "sinistre" nel senso del revisionismo storico e del revanscismo nazionale si è avuto proprio attorno alla istituzione del "Giorno del Ricordo". Piero Fassino, segretario dei DS, ha rilasciato ignobili dichiarazioni in una conferenza stampa pubblica a Trieste poche settimane prima della votazione del provvedimento, il 5 febbraio 2004. Egli ha affermato testualmente che l'aggressione fascista alla Jugoslavia non giustificava né "la perdita dei territori" né l'"esodo degli istriani". Si è trattato della prima proclamazione palesemente irredentista da parte di un leader della sinistra italiana. Nella lettera inviata alla federazione degli esuli, distribuita nel corso della conferenza stampa, si legge: "Il PCI sbagliò perché non avvertì le tragiche conseguenze dell'espansionismo slavo, che nel vivo della lotta antifascista si era manifestato in comportamenti e linguaggi propri delle contese territoriali e nazionalistiche presenti da decenni in quelle terre". Il PCI avrebbe sbagliato a vedere la vicenda del confine orientale come una lotta tra fascismo ed antifascismo; essa andrebbe letta piuttosto come "una delle manifestazioni di quel nazionalismo pericoloso che ha prodotto tante sofferenze in questa parte dell'Europa e che torna a risorgere ogni tanto come s'è visto nel decennio scorso nei Balcani". Un riferimento alla recente guerra fratricida ed imperialista in Jugoslavia, alla quale però - si badi bene - Fassino ha partecipato attivamente, come esponente del governo D'Alema nel 1999.

Dopo avere dato questo spettacolo senza precedenti a Trieste, gli esponenti del nazionalismo italiano di marca diessina ed ex-antifascista hanno coronato l'opera con il voto in Parlamento. 

Gli anni passano veloci. Insieme al "Giorno del Ricordo", anche vie e piazze della penisola vengono dedicate ai "martiri delle foibe"; vengono poi prodotti e trasmessi dalla televisione di Stato telefilm e spot di ispirazione slavofoba ed antipartigiana. La fiction "Il Cuore nel Pozzo", commissionata dal Ministro delle telecomunicazioni Gasparri,(12) rappresenta i partigiani slavi come efferati stupratori che danno fuoco agli asili d'infanzia; il suo attore protagonista, un cabarettista "di sinistra", ritiene che "la fiction ha fatto sapere a 12 milioni di italiani che cosa sono state le foibe". Nel corso della cerimonia per il "Giorno del Ricordo" tenutasi nel 2006 a Roma, in Campidoglio, è il sindaco Veltroni - che nel frattempo pare essere diventato "foibologo" per vocazione, visti gli interventi profusi sul tema persino su riviste femminili come Vanity Fair - a teorizzare che si deve "riconoscere il sopruso e la violenza di cui furono vittime non solo fascisti, ma anche antifascisti, semplici civili privi di una particolare convinzione politica. Italiani colpevoli solo di essere tali"

Anche sul versante della "sinistra alternativa" le cose non sono proprio limpide. 
Nel settembre 2003, il prosindaco di Venezia Bettin, notoriamente vicino agli ambienti dell'ex Autonomia padovana ("Centri sociali del nordest"), ed il sindaco di Venezia Paolo Costa, con l'assenso, controfirmato, dell'assessore all'ambiente Paolo Cacciari (PRC), decretano il cambio di nome del Piazzale Tommaseo a Marghera, intitolato oggi ai "martiri delle Foibe". Parte del PRC locale, giustamente dissenziente, indice una manifestazione di protesta, ovviamente pacifica, contro il cambiamento revisionistico della toponomastica. Vi partecipano anche i Comunisti Italiani, I Verdi Colomba (Boato), i Cobas Scuola e la Rete Antirazzista. È il 28 settembre. I "Centri sociali del nordest" arrivano, prima minacciano e poi aggrediscono sia la rappresentanza di Rifondazione, sia un gruppo di AN, intervenuto ovviamente per motivi opposti, costituendo di fatto un servizio d'ordine di picchiatori alla cerimonia revisionistica. In cinque finiscono in ospedale. Una provocazione mirata, dunque, a rendere ingestibile la protesta di piazza, a difendere con la violenza la scelta di ribattezzare Piazzale Tommaseo, ad intimorire quei settori del PRC che caldeggiano coerentemente una rivalutazione dell'antifascismo e della memoria storica della Resistenza. 

L'azione degli squadristi dei centri sociali "Pedro" e "Rivolta" viene poi rivendicata dal loro capo, Luca Casarini: ''Noi personalmente approviamo la nuova intitolazione della piazza, perchè ci sembra importante non solo tornare in maniera critica su una delle pagine più tragiche della storia del '900 nel nostro paese, ma anche per togliere alla destra fascista qualsiasi alibi e vittimismo legato a questa vicenda... Risulta evidente che dentro Rifondazione si annidano alcuni personaggi nostalgici che hanno organizzato per il giorno della commemorazione una presenza in piazza per contestarla... Noi siamo contro lo stalinismo e il fascismo''.(12)

In seguito a questo episodio, la maggioranza della Federazione PRC di Venezia promuove un incontro pubblico sul tema delle "foibe", al quale interviene lo stesso Bertinotti, rilasciando dichiarazioni inequivocabili. Bertinotti afferma che in passato la Resistenza sarebbe stata "angelizzata", e presunti gravi crimini sarebbero stati nascosti. È il 13 dicembre 2003. Nei mesi successivi, l'input bertinottiano sortisce il suo perverso effetto: da una parte viene aperto sulle pagine di Liberazione uno scivoloso dibattito sulla "nonviolenza", assurta a nuovo valore ri-fondativo della Rifondazione; dall'altro, la maggioranza del PRC in tante realtà locali si presta ad operazioni di segno revisionista, quali le ulteriori re-intitolazioni di vie e piazze - ad esempio a Cesena.(13) L'operazione prosegue fin dentro il VI Congresso del Partito, quello della nuova Bad Godesberg.(14) L'attacco finale di Bertinotti contro la "angelizzazione della Resistenza" viene portato a termine proprio a Venezia, dove era stato avviato.(15)


Dalle divisioni tra comunisti alla distruzione della Jugoslavia

Tra le tante amarezze di questi anni, dobbiamo dunque constatare come l'apice di questo revisionismo sia stato toccato proprio al tornante del 60.esimo anniversario della Liberazione. È stato raramente ricordato, per questo anniversario, che Trieste fu liberata dal IX Korpus jugoslavo, e che la popolazione slava era e resta una grande percentuale degli abitanti, soprattutto nei quartieri popolari, nelle periferie operaie e nei sobborghi carsici, che sono tuttora di lingua slovena. Nell'autunno del 2004, per i 50 anni di "Trieste italiana" sono state organizzate svariate iniziative, sulle quali le voci critiche da sinistra sono state poche e flebili. Eppure, nell'occasione Trieste ha dovuto subire cerimonie iper-militarizzate, nelle quali la componente slovena della città era assente. Nota bene: nel marzo 2006, il decreto attuativo della Legge di tutela 38/2001 per la minoranza slovena è stato bloccato dal governo italiano.

Quella giocata da tale schieramento nazionalista bipartisan è una partita ambiziosa. Essa passa attraverso la demolizione della memoria della Resistenza, anzi attraverso la sua demonizzazione, per poter giungere alla cosiddetta "memoria condivisa": una lettura della storia nazionale che si vuole super partes, consistente nella archiviazione della dicotomia fascismo-antifascismo e nella equiparazione e scambio di ruolo tra vittime e carnefici. Lo scopo di tutto questo è la ri-costruzione di una coscienza nazionale, ricostruzione che passa attraverso la negazione di storia e valori dell'Italia democratica, dalla Resistenza ai rapporti con i paesi e popoli confinanti.

Diciamocelo francamente: alla demonizzazione del movimento di Liberazione partigiano sul “fronte orientale”, effettuata dalle destre e dai moderati con finalità di propaganda anticomunista e nazionalista per decenni, la sinistra italiana non ha mai ribattuto con la necessaria controinformazione neanche in passato. Viceversa, nel tempo si sono rafforzate concezioni assurde; e si è preferito rimuovere la memoria della Resistenza in quelle terre, che fu una lotta squisitamente internazionalista, e mai di “pulizia etnica". I partigiani inquadrati nelle formazioni jugoslave erano in effetti di tutte le nazionalità - anche in Istria ed a Trieste - e le loro vittime (quelle della guerra e quelle di eventuali vendette personali) idem, poichè la guerra era tra fascisti ed antifascisti, non fra italiani e slavi. Le “pulizie etniche” nella storia le hanno fatte, e continuano a farle, solo i nazifascisti ed i loro epigoni.

In Italia la sinistra porta delle responsabilità anche per non aver parlato abbastanza né del carattere colonialista ed imperialista del fascismo né dei crimini commessi da camicie nere ed ufficiali dell’esercito italiano all’estero, innanzitutto nei Balcani. Oggi essa preferisce evocare i “lager di Tito”: ecco allora che destra fascista e post-fascista e sinistra ex-comunista in queste campagne slavofobe si vanno alternando e sostenendo a vicenda, in un ping-pong alla ricerca di legittimazione e spazio in un sistema politico-istituzionale votato a nuove imprese coloniali, e ad un nuovo ruolo di media potenza regionale. La riscrittura della storia sul nostro “confine orientale” è strategica per la riconquista economica dei Balcani.

Gli eventuali appassionati di una ipotetica disciplina, che denomineremo dietro(ideo)logia, andranno magari alla ricerca delle radici "ideali" (meglio: ideologiche, nel senso della falsa coscienza) che possano spiegare la persistente distanza tra la sinistra italiana ed il mondo jugoslavo. Una distanza fatta di ignoranza, diffidenza, non-comprensione. 

Per analizzare tali pregresse attitudini, questi appassionati dietroideologi possono sbizarrirsi a ricostruire all'indietro, fino alla rottura tra Jugoslavia e Cominform, nel 1948, o magari anche prima. La tensione tra comunisti di diverso orientamento - non sempre coincidente con l'appartenenza nazionalitaria! - a partire dal 1948 fu effettivamente forte; essa durò, nella sua forma più acuta, fin verso il 1953, quando nel PCI si ritenne di poter trarre ulteriore legittimazione nazionale, istituzionale e sociale posizionandosi sulla questione di "Trieste italiana" (Galeazzi 2005). A partire dal 1948 furono in gran parte rescissi i naturali legami tra comunisti italiani e comunisti jugoslavi - compresi

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