Informazione

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Articles by R.K. Kent, Berkeley

Raymond Knezevic Kent, naturalizzato americano di origine serba, e' oggi
ordinario di Storia alla Berkeley University. Ha lavorato in passato per
i servizi segreti occidentali in operazioni di "intelligence" ai danni
della Jugoslavia socialista. Oggi guarda affranto alla devastazione del
suo paese d'origine, per la quale mette sotto accusa la politica estera
statunitense.

BLOWBACK AND BODY BAGS:
Making Sense of "Balkan Policy" under George W. Bush
(received 26/9/2001)

WHO ARE WE? THE ENEMY WITHIN
(received 27/9/2001)

Letter to the Chinese Ambassador, U.N. Mission
3-3-2001

CARLA IN HAGUE'S WONDERLAND
(received 16/2/2001)

BELTWAY'S MORAL GIANTS
AND LESSONS FROM CLIO, THE MUSE OF HISTORY
(received 8/2/2001)

> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1318

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TERRORISTES : QUAND LES U$A et BIN LADEN aident ensemble � cr�er 3LA
GRANDE ALBANIE"...



BALKANS: ALBANIANS PREPARE TERRORIST ATTACK AS LINK WITH BIN LADEN IS
EXPOSED




Envoy� : Samedi 22 septembre 2001, 11 h 38.

Visitez notre site : HTTP://WWW.STOPNATO.ORG.UK

BALKANS : Les Albanais ont l?intention de pr�parer des attaques
terroristes alors que l?on sait tout de leurs liens avec Bin Laden


Timothy BANCROFT-HINCHEY

PRAVDA.Ru
LISBON PORTUGAL

http://english.pravda.ru/main/2001/09/22/15933.html

Ces groupes terroristes proviennent de la r�gion de
Presevo-Bujanovac-Medveja en Serbie m�ridionale, une zone pacifi�e par
l?arm�e yougoslave
apr�s que l?Otan a permis aux extr�mistes albanais de contr�ler la
r�gion et d?y �tablir leur propre r�gime de terreur. Les forces de la
police serbe sont
au courant de ce que deux groupes de terroristes albanais, les " Black
Eagles " et le groupe " Cobra ", s?entra�nent en vue de lancer une
offensive sur
Belgrade dans un futur tr�s proche.

L?alerte a �t� donn�e par Nobojsa Covic, le coordinateur yougoslave pour
la r�gion, qui a d�clar� p�remptoirement : " Des groupes terroristes en
provenance du sud sont sur le point d?attaquer Belgrade. " Covic
d?ajouter que " ces groupes ne peuvent accepter les efforts des
autorit�s
d�mocratiques que Belgrade a consentis dans tout le pays et, plus
sp�cialement, en Serbie m�ridionale, afin que le pays retrouve une
existence
normale. " Par ailleurs, il d�clarait �galement que ces groupes " ont un
lien direct avec les �v�nements qui se sont produits aux Etats-Unis ".

Bosko Buha, le chef de la police de Belgrade, a ent�rin� ces rapports
mais a d�clar� qu?� ce jour, aucun nom n?avait �t� confirm�, si ce n?est
celui
d?un homme d?affaires d?origine albanaise qui finance le groupe. Du fait
m�me que le pr�sident Bush y va de d�clarations du type " Soit vous �tes
avec nous, soit avec les terroristes " et " Ne faites pas de distinction
entre les terroristes et ceux qui les abritent ", il serait peut-�tre
pertinent de
jeter un oeil dans les coulisses du projet d�sign� sous l?appellation de
" Grande Albanie ".

Les dirigeants de l?UCK (Arm�e de Lib�ration du Kosovo) et de la NLA
(Arm�e Nationale de Lib�ration de la Mac�doone) ont �galement b�n�fici�
du soutien des Etats-Unis, un pays qui a arm�, �quip� et entra�n� des
terroristes albanais pour qu?ils op�rent contre la r�publique f�d�rale
de
Yougoslavie. Les chefs des op�rations de l?UCK ont �t� emmen�s � Capitol
Hill o�, entre de savants d�jeuners et soupers, on leur a servi des
cours
de strat�gie, alors que, pendant 78 jours, la population civile de la
Yougoslavie �tait la proie d?une vague de bombardements qui allaient
d�truire
�glises, �coles, orphelinats, sanatoriums, monast�res, habitations
priv�es, h�pitaux et stations de t�l�vision. Ces attaques allaient
r�pandre le long
des routes, dans les foss�s ou les parcs publics et terrains de jeux les
entrailles de milliers d?hommes, de femmes et d?enfants, que l?OTAN
allait
d�signer sous le vocable de " d�g�ts collat�raux ".

Tout ceci a eu lieu en d�pit du fait que les Etats-Unis �taient au
courant des liens de Bin Laden avec les fanatiques musulmans des Balkans
et que
des cellules de l?organisation terroriste de Bin Laden, l?al-Qaeda (la
base) �taient impliqu�es dans le financement et l?entra�nement des
Albanais.
L?implication am�ricaine dans le projet d?une Grande Albanie n?a rien
d?une supposition, c?est un fait bien r�el. Maintenant que la communaut�
internationale commence � d�couvrir qui sont ces Albanais, les
Etats-Unis essaient de prendre leurs distances vis-�-vis du monstre
qu?ils eux ont
eux-m�mes engendr�.

La cr�ation de ce monstre n?avait rien d?une erreur. La Commission de la
Chambre am�ricaine des Repr�sentants sur le Terrorisme et la Guerre non
conventionnelle (Comit� de Recherche r�publicain de la Chambre, 1er
septembre 1992) s?est vu soumettre le rapport Yossef Bodansky intitul�
L?Iran : un tremplin vers l?Europe ?, qui affirmait : " T�h�ran et ses
alli�s se servent de la violence en Bosnie-Herz�govine comme d?un
tremplin pour
une guerre sainte en Europe. " Alors que, sept ans apr�s la pr�sentation
de ce rapport, certains citoyens am�ricains allaient uriner sur les
portes des
�glises orthodoxes serbes et que, dans leur pays m�me, des civils serbes
se faisaient d�sint�grer par des bombes � fragmentation, les fanatiques
musulmans continuaient � recevoir l?aide et les encouragements de Bin
Laden d?une part et des Etats-Unis de l?autre. Quoi qu?il en soit, la
seule
chose � laquelle on a assist� durant cet intervalle de sept ann�es entre
ce fameux rapport et la campagne contre le Kosovo a �t� l?accroissement
du
soutien institutionnel aux extr�mistes musulmans dans les Balkans.

Que les Etats-Unis et Bin Laden aient collabor� au soutien de la Grande
Albanie en constituant des groupes de terroristes albanais, cela ne fait
aucun
doute. Que la chose ait �t� faite consciemment ou pas, c?est une autre
question. Tout ce qu?il convient de d�couvrir, maintenant, ce sont des
preuves
que l?affaire a �t� men�e volontairement. Se pourrait-il qu?il y ait
plus dans les attentats contre le WTC et le Pentagone qu?on ne l?ait
imagin� jusqu?�
ce jour ?



Traduit de l' anglais

par notre ami Jean-Marie FLEMAL

avec tous mes remerciements.



Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES

sites : http://homeusers.brutele.be/r.romain/Sommario.html

---

The Boston Globe

A new drug route is traced to the old Balkans anarchy

By Brian Whitmore, Globe Correspondent, 6/3/2001 LZEN,

Czech Republic - When Czech police busted Lubomir
Fiala at the German border with two kilos of heroin
stuffed into juice cartons, they suspected the
52-year-old carpenter of being a small hired hand in a
large drug-smuggling operation. They suspected right.
Fiala turned out to be a courier for two Kosovo
Albanian brothers, Nisret and Armend Uka, who paid
Fiala $800 to deliver the drugs to their accomplices
in Germany.
The Uka brothers' smuggling ring, the details of which
came out in their trial here in March, reflected an
increasingly common trend in Europe, in which Kosovo
Albanians have come to dominate the heroin trade.
Similar operations have been found in cities across
the continent; each, officials say, is a link in a
sprawling network that stretches from Turkey to
Scandinavia.
Kosovar drug traffickers, once bit players, have
prospered from the war and the chaos of the Balkans,
which culminated in NATO's bombing campaign against
Yugoslavia in 1999. Moreover, police say, the Kosovo
Liberation Army, NATO's ally in that war, helped to
fund its separatist uprising with proceeds from the
heroin trade. ''Kosovo Albanian drug smugglers have
become a major phenomenon,'' said Jiri Komorous, head
of the Czech Republic's national narcotics police, who
added that his heroin division ''spends about 80
percent of its time'' on Kosovar drug gangs.
Bordering Germany and Austria, the Czech Republic is a
principal gateway to Western Europe's lucrative
narcotics markets, and is on the front lines of the
continent's war on drug trafficking. Last month, Czech
police seized 1.5 kilograms of pure heroin and 83
kilograms of chemicals that could have turned the pure
drug into 110 kilos of street product. All of it was
tied to a gang headed by Kosovo Albanians. Police in
Solothurn, Switzerland, arrested a gang of Kosovo
Albanians they accused of smuggling ''tens of
kilograms'' of heroin into the country from Hungary
and the Czech Republic. Interpol estimates that Kosovo
Albanians may control 40 percent of the European
heroin trade. In Germany, Austria, Switzerland, and
the Czech Republic, they may have as much as 70
percent of the market, according to the estimates.
Kosovars became Europe's heroin kingpins by dominating
the ''Balkan route,'' a series of roundabout highways
that run from Turkey through Bulgaria, the former
Yugoslavia, Hungary, Slovakia, the Czech Republic,
Germany, and then, it is said, into Austria. Four to
six tons of heroin move along this route annually,
generating about $400 billion in revenues.
At the top of the drug-smuggling hierarchy, according
to Interpol, is a group of gangsters known as ''The
Fifteen Families,'' who are based in northern Albania,
near the Yugoslav border. Opium from Afghanistan and
Pakistan is exported to Turkey, where it is refined
into heroin, and then moved by Turkish gangs to the
Balkans. There, lieutenants of the Fifteen Families,
operating from anarchic border towns around
ill-defined Balkan borders, take over and administer
the drugs' movement across the continent.
In cities across Europe, smaller Kosovo Albanian gangs
oversee storage, sale and distribution. To avoid risk,
they hire local couriers, called donkeys or horses, to
move the drugs across borders. ''Heroin networks are
usually made up of groups of fewer than 100 members,
consisting of extended families residing along the
Balkan route from Eastern Turkey to Western Europe,''
Ralf Mutschke, assistant director of Interpol's
Criminal Intelligence Directorate, said in December,
in testimony to the US House of Representatives. The
large numbers of Albanian immigrants and refugees in
Europe provide fertile ground for drug gangs to
recruit members. ''For those emigrants ... the
temptation to engage in criminal activity is very
high, as most of them are young Albanian males, in
their 20s and 30s, who are unskilled workers and have
difficulties finding a job,'' Mutschke said.
Some Albanians say the drug gangs have tainted their
nation's reputation, and have led to widespread
prejudice against them. ''As an honest Albanian this
hurts me,'' said Saimir Bajo, a 29-year-old film
director who has lived in Prague for five years. ''It
gives us a bad image with the Europeans. We are normal
like any other nation, not better, not worse.''
But Kosovar involvement in the drug trade, he said,
fuels anti-Albanian
discrimination, creating ''invisible walls which we
cannot escape.'' In
1997, Albania descended into chaos when the collapse
of a pyramid
savings scheme brought down the government and led to
rioting and
looting.
>>From January to March 1997, according to Interpol,
outlaw groups seized hundreds of thousands of assault
rifles, machine guns, and rocket launchers from
military armories.
The organized crime groups mobilized to support the
national cause during the war in Kosovo, and that gave
them so much political cover that they were able to
operate with near impunity. ''Albanian organized crime
groups are hybrid organizations, often involved both
in criminal activity of an organized nature, and in
political activities, mainly relating to Kosovo,''
Mutschke said. He added that half of the estimated
$400 million that came into Kosovo from 1996 and 1999
is believed to be illegal drug money. Vera Brazdova,
chief prosecutor in the Uka brothers' case, said
telephone taps revealed the two ''discussing the
collection of money for Kosovo.''
Likewise, Petr Liska, the narcotics detective who
investigated the case, said he was ''100 percent
certain'' the two were sending money to the Kosovo
Liberation Army, although he added that the allegation
was difficult to prove.
The Uka brothers had been operating out of the western
Czech city of Plzen for years. But when Fiala
cooperated with prosecutors in exchange for a lighter
sentence, police were able to shut them down. In
March, all three were convicted of heroin smuggling.
The Ukas deny the charges and are appealing the
verdict.
In February 1999, months before the Ukas were
arrested, police in Prague scored one of their biggest
heroin busts to date, arresting Princ Dobroshi, a
high-level Albanian drug lord. In Dobrosi's apartment
investigators found evidence that he had placed orders
for light-infantry weapons and rocket systems.
Police said Dobroshi, who was extradited to Norway
where he had escaped from prison, planned to purchase
the weapons for the KLA. Despite such victories, Czech
police say they feel outgunned by the drug smugglers.
''We are only catching little pieces,'' Liska said.
''They are a step ahead of us.''

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Subject: addestrati in Scozia i guerriglieri di bin Laden
From: Alessandro Marescotti <a.marescotti@...>
Reply-To: pck-armamenti@...
To: pck-pcknews@...


Chi ha addestrato i guerriglieri di Bin Laden?

Se una bordata di "missili intelligenti" dovessero dirigersi - obbedendo
a criteri puramente logico-matematici - verso i primi campi di
addestramento dei guerriglieri di bin Laden quei missili dovrebbero
colpire due campi scozzesi, rispettivamente nei pressi di Criffel, nel
Dumfries e nella remota penisola di Applecross nella Scozia occidentale.
La fonte di queste informazioni � "Il Giornale" del 17/9/01 nel quale la
corrispondente Erica Orsini da Londra annota: "Soldati impeccabili, con
un debole per i western di John Wayne. Cos� erano i mujaheddin,
l'"esercito" segreto di Osama Bin Laden, che fu addestrato ad uccidere
nei campi militari britannici, tra le colline ricoperte d'erica della
selvaggia Scozia. A rivelarlo ieri, in un'intervista pubblicata sul
quotidiano 'Sunday Mail' � stato proprio uno degli "insegnanti" dei
guerriglieri afghani che negli anni Ottanta combatterono i russi
supportati dagli americani e dagli inglesi. Ken Connor, eroe dei corpi
speciali inglesi fu incaricato di organizzare i vari campi di
addestramento e per farlo senza il coinvolgimento dell'esercito
nazionale dovette perfino rassegnare le dimissioni da quest'ultimo".

In buona sostanza se negli anni Ottanta il Cremlino avesse adottato gli
stessi criteri di ritorsione annunciati ora da Bush per colpire gli
"stati canaglia" che hanno protetto e addestrato gli uomini di Bin
Laden, la Gran Bretagna sarebbe stata la prima vittima di una ritorsione
militare sovietica.

Ma vediamo cos'altro ha rivelato Ken Connor al Sunday Mail: "Gran parte
dell'infinita ricchezza dei Bin Laden - afferma - � stata costituita da
finanziamenti della Cia stanziati per la costituzione di un governo
"amico" afghano che combattesse la guerra per conto degli Stati Uniti".

Quindi l'altro "stato canaglia" da colpire, sempre se il Cremlino avesse
adottato gli stessi criteri di ritorsione militare annunciati da Bush,
sarebbe stato quello che oggi vuole infliggere la punizione esemplare a
Bin Laden: gli Stati Uniti.

"Oggi il presidente Bush - osserva Ken Connor - forse si star� chiedendo
quanto � costato veramente all'America l'addestramento dei futuri
soldati di Bin Laden".

I guerriglieri di Bin Laden vennero addestrati molto bene. "Alcuni di
loro furono addestrati anche alla guida di elicotteri e all'attacco dei
campi d'aviazione".

================================================
GLI ARABI ALLA PROVA DELLA "GIUSTIZIA INFINITA"

FULVIO GRIMALDI PER L'ERNESTO


Beirut

L'aria che tira da queste parti � assai meno tempestosa di
quella che ha soffiato sugli occidentali sotto forma di
delirio bellico. Beirut � l'osservatorio ideale sul Medio
Oriente, anche perch� qui tutte le tendenze politiche della
regione sono rappresentate da altrettanti giornali e
partiti, dal Baath ai comunisti, dagli integralisti sauditi
agli hezbollah, da Fatah alla destra israeliana (che ha il
suo equivalente nella Falange libanese), dai marxisti
palestinesi ai nasseriani e ai reazionari filoamericani o
filofrancesi. Ed � in questo arcipelago, che, in un paese
di non si sa quanti abitanti (ultimo censimento nel 1933,
dopodich� lo si � accuratamente evitato per non
scombussolare i delicatissimi equilibri etnici e tribali),
riassume la complessit� del mondo mediorientale, dove si
registrano con precisione omogeneit� e divergenze nelle
reazioni agli attentati e al successivo scatenarsi della
"crociata" statunitense.
Gi�, la "crociata". Uno spettacolare autogol di Bush lo
Scarso che qui, rievocando aggressioni e massacri storici
profondamente incastrati nella memoria collettiva, hanno
provocato notevole indignazione, minando alla base
quell'adesione all'"Alleanza" antiterrorista che, del
resto, per molti governi dell'area � stata un esercizio di
puro principio, perlopi� corredato dal corollario che per
terrorismo qui s'intende e si conosce su tutti il
terrorismo israeliano.

La compostezza, quasi freddezza con le quali il mondo arabo
ha risposto al nevrotico allarmismo occidentale, hanno il
segno di due consapevolezze. Freddezza mantenuta anche
quando Powell intimava ai sostenitori degli hezbollah Siria
e Libano di liberarsi dei "terroristi" pena l'inclusione
nella lista nera degli stati sterminandi, o quando
l'ambasciatore USA a Beirut � arrivato a pretendere la
consegna dei dirigenti hezbollah Fadlallah e Nasrallah e
dei loro vice, o ancora quando la CIA ha finalmente
estratto dal cilindro l'Iraq quale obiettivo vero del
senile impazzimento militaresco di un paese che sente sul
collo il fiato dell'inizio della crisi finale.
La prima consapevolezza, scaturita dall'aver vissuto sulla
propria pelle ogni genere di nefandezza terroristica
occidentale, dalla conquista colonialista alle guerre di
liberazione, dalle aggressioni israeliane alla guerra
civile in Libano innescata dagli ascari libanesi di USA,
Vaticano e Israele, dalle stragi sioniste in Palestina e
fuori fino a Sabra e Shatila e ai massacri di palestinesi
oggi, definite "violenze nei territori".
La seconda � il risultato di una capacit� di analisi di
politici e osservatori arabi che sfugge del tutto alla
maggioranza degli "esperti" o dei media occidentali, vuoi
per malafede, vuoi per stereotipi politico-culturali di
antica e sempre rinnovata potenza che ottundono qualsiasi
serenit� di giudizio. Vale per gli arabi quello che vale
per gli slavi, per cui a ogni Saddam (un tempo erano i
Nasser, i Gheddafi, i Ben Bella) corrisponde un Milosevic,
o un qualsiasi altro difensore della sovranit� e
dell'identit� nazionali contro il neocolonialismo
imperialista guidato dagli anglosassoni.

E' un'analisi che, senza paraocchi occidentocentrici, per i
quali la civilt� sta solo da una parte, spoglia tutta la
baraonda del vittimismo USA ed europeo della sua retorica e
delle strumentalizzazioni che tenta di operare, per andare
al nocciolo del cui prodest. E anche su questa analisi si �
creata un'unit� araba, appena increspata dall'allineamento
dei sauditi (tra gli arabi gli unici autentici alimentatori
dei terrorismi islamici) e dalle bizzarrie di un Gheddafi
ansioso di rassicurare l'Occidente e ormai lontano,
immerso come � nell'Africa, dalle questioni arabe e
palestinesi. A prescindere da chi abbia fatto fare gli
attentati - e sul nome di Osama bin Laden si levano ovunque
alti sghignazzi, insieme alla sottolineatura delle sue
attuali operazioni al servizio degli USA con mercenari
afghani e wahabiti in Kosovo, Macedonia, Cecenia, Asia
centrale, Algeria, Indonesia, Filippine - l'uso che ne �
poi stato fatto dagli USA, illustra, secondo gli arabi, una
strategia imperialista di grande respiro.

I dirigenti libanesi

Con la bufera recessiva determinata dalla demenzialit� del
mercato cosiddetto neoliberista, dove tutti sbranano tutti,
toccava ricorrere allo strumento statale capitalista per
eccellenza: il complesso militar-industriale, impersonato
in modo strabordante dal vicepresidente Cheney e sostenuto
dal consenso dell'integralismo cristiano-fascistoide
dilagante negli USA. La locomotiva del riarmo, in vista
della "guerra di lunga durata" preconizzata da Bush,
dovrebbe ridare fiato alla ripresa in USA e nei paesi
alleati, mentre l'azione verso l'Afghanistan consentirebbe
agli USA di riempire un vuoto strategico che il Pentagono
denuncia da tempo: quello tra Turchia e Corea del Sud, dove
gli statunitensi vantano solo la base insulare di Diego
Garcia. La guerra del Golfo, si ricorda, doveva consentire
alle forze statunitensi di installarsi nella penisola
arabica, quella contro la Jugoslavia ad insediarsi
permanentemente nei Balcani. Mancava una presenza sul
fianco sud per la spinta verso l'Asia centrale, la Russia e
la Cina (dove pure, nella provincia a maggioranza musulmana
del Xinyang, sono attivi gli ascari CIA di bin Laden), a
cavallo di tutti i maggiori oleodotti. Tanto pi� che i
Taleban, diventati figlioli riottosi, avevano negato agli
USA la costruzione dell'unico oleodotto che gli avrebbe
portato il petrolio caucasico verso l'Oceano Indiano.
Un'opinione questa, espressa da Talal Salman, direttore
(tre attentati in vent'anni fattigli dalle destre) del pi�
grande giornale di sinistra del mondo arabo, As Safir, e a
cui, col suo solito modo scanzonato e beffardo, il pi�
anticonformista dei politici libanesi, Walid Jumblatt,
leader dei drusi e del Partito Socialista Progressista,
aggiunge un'altra dimensione. Accontanato con disinvoltura
lo sbigottimento dei commentatori arabi per la sua
affermazione che gli attentati alle Torri Gemelle e al
Pentagono sarebbero stati opera di americani e israeliani,
Jumblatt punta il dito sulla fascistizzazione rilanciata a
ritmo accelerato dall'orrore di New York e Washington. "Lo
shock, lo sgomento, la revulsione per quelle stragi, mai
espressi in passato per le ecatombi di iracheni,
palestinesi, guatemaltechi, serbi, angolani e tanti altri
che non appartengono alla "civilt� occidentale", saranno
utilizzati dagli USA per una stretta repressiva ed
antidemocratica in tutto il mondo. E qui gli europei, che
sugli obiettivi militari degli USA, destinati a ricomporre
le forti contraddizioni soprattutto economiche tra
Washington ed UE, hanno forti riserve, vanno invece a
nozze. In Europa, come negli Stati Uniti, recessione e
aumento delle spese militari comporteranno sacrifici e
rinunce pesantissimi per i ceti pi� deboli, per i
lavoratori, e ulteriori devastazioni ecologiche per la
riduzione delle spese sociali ed ambientali. Ne nasceranno
tensioni e conflitti sociali difficili da controllare. Ecco
perch� la militarizzazione della societ�, i controlli, i
divieti, leggi e operazioni repressive del dissenso saranno
indispensabili anche ai governi europei, ormai quasi tutti
di destra, mascherata o vera".

La madre di tutti i terrorismi

Il fatto che da queste parti sono cinquant'anni che si
subisce il pi� feroce terrorismo di stato della storia,
quello degli israeliani contro gli arabi - e l'occasione �
buona perch� � appena caduto l'anniversario di Sabra e
Shatila, "la madre di tutti i terrorismi", quando, nel
1982, Sharon fece massacrare dai falangisti e
dall'esercito mercenario di Lahad 3000 inermi profughi nei
campi - e che si parli di "crociata" e che un difensore del
suo paese come Milosevic sia in prigione mentre un
macellaio come Sharon � il pi� caro degli alleati, rende
gli arabi indifferenti, non alle vittime, ma alla grancassa
vittimistica dei dirigenti occidentali.

Il presidente della repubblica

Mi ha detto il capo dello Stato, Generale Emile Lahoud, che
"fin quando saranno definiti terroristi ragazzini con i
sassi e gente che si immola contro gli occupanti del suo
paese, e non quelli che assaltano i colonizzati e assediati
con carri armati e F-16, nessuno potr� prendere sul serio
la campagna antiterrorismo. Includano anche i terroristi
israeliani, ("quelli islamici in Kosovo, Cecenia e
Macedonia", aggiunge Jumblatt) e coloro che bombardano ogni
giorno l'Iraq, poi si vedr�". E cos� anche l'adesione
all'alleanza antiterrorista dei governi-clienti degli USA,
dal Kuwait agli Emirati, dai sauditi ai giordani, si �
sempre portata dietro la richiesta di intervenire su
Israele. Un'Israele che, secondo molti commentatori arabi,
verr� si frenata dagli USA nella persecuzione dei
palestinesi, ma in compenso potr� vedere gli americani
farla finita una volta per tutte con l'Iraq, tuttora,
insieme all'Intifada, il catalizzatore di una rabbia araba
che rischia di scuotere i gi� fragili regimi feudali. Il
pur moderato presidente Lahoud si spinge fino a ribattere
alla pretesa USA di neutralizzazione degli hezbollah da
parte di Libano e Siria, con una vera sparata in favore
del "Partito di Dio". "Assurdo chiamarli terroristi. Sono
patrioti libanesi che hanno difeso la dignit� e la libert�
del loro paese. Ci hanno riempito di orgoglio per avere
liberato la nostra terra dall'occupazione israeliana. Sono
amati da tutti. Inutile aggiungere che Lahoud, l'ex-capo di
stato maggiore che ha saputo riunire un esercito frantumato
da mille lealismi a capiclan e capi politici vari, ha
contribuito a unificare anche buona parte delle tante
anime, confessionali, etniche, politiche, del mosaico
nazionale, superando ostracismi e promuovendo la
convivenza.

Hezbollah

Gli hezbollah, stimati e applauditi per il forte ruolo
sociale che svolgono, in assenza di uno Stato che campa di
speculazioni edilizie e finanziarie, anche grazie ai fondi
di Teheran, nonch� per la prima vittoria militare ottenuta
da un esercito arabo sugli israeliani, sono amici di tutti,
esclusa ovviamente la destra fascista cristiana, tuttora,
come ai tempi di Sabra e Shatila, quinta colonna israeliana
in Libano. Ne ho incontrato il fondatore nel 1982 e
vicesegretario generale, Sheikh Naim Kassem, numero due
dopo Hasran Nasrallah. Le misure di sicurezza da superare
nel quartier generale, nel poverissimo quartiere degli
sciti alla periferia sud di Beirut, non sono inferiori a
quelle imposte oggi a chi va a incontrare Bush. Armati
tutt'intorno, blocchi di cemento e sbarre agli ingressi,
esame minuzioso degli ospiti e dei loro oggetti, fino alle
penne, anch'esse prese, passate ai raggi x, e restituite.
Ci si augura che ci sia anche un bunker a prova di missile
all'uranio, vista la serie di assassini mirati realizzati
dagli israeliani e i recenti avvertimenti USA, rimbeccati
dalla fatwa del leader spirituale, Fadlallah, che vieta a
tutti i fedeli di aderire all'"alleanza antiterrorismo"
voluta dagli USA.

D) Come giudica la situazione?
R) L'infinita tragedia palestinese e il sostegno
incondizionato ed acritico di Europa e USA a Israele hanno
posto la regione in uno stato di costante
destabilizzazione. E' una responsabilit� gravissima nei
confronti degli arabi e di tutta l'umanit�, che ora si
tenta di coprire con vuoti slogan sui diritti umani, sulla
democrazia, sui paesi "civili". E' opportuno che siate
venuti in questi giorni (si riferisce alla delegazione
italiana, guidata da Stefano Chiarini, con esponenti di RC,
DS, PDCI, FIOM e Verdi, venuta a commemorare Sabra e
Shatila e a promuovere con le famiglie dei sopravvissuti
l'incriminazione di Ariel Sharon), � un'ottima risposta
allo strabismo euro-americano, per cui il terrorismo c'�
solo quando si colpiscono i cristiani e i bianchi. Se il
mondo avesse riservato la stessa attenzione e commozione
alla carneficina di Sabra e Shatila che alle Torri Gemelle,
oggi la situazione sarebbe ben diversa. Purtroppo gli
arroganti non vedono il nostro martirio, ai diritti umani
preferiscono la difesa dei loro interessi.

D) Pensa che la campagna antiterrorismo miri soprattutto a
criminalizzare e dunque eliminare i palestinesi?
R) La causa palestinese non verr� liquidata. Nessuno di noi
resistenti si fa impressionare dalla potenza USA. E noi
hezbollah abbiamo battuto il quinto esercito del mondo. Per
secoli i crociati hanno cercato di schiacciarci, ma sono
stati sconfitti. Questo vale anche per i nuovi crociati,
vale per tutte le occupazioni. Alla fine viene sempre la
liberazione e l'Intifada � la magnifica espressione del
rifiuto di tutto quanto di miserabile � stato offerto ai
palestinesi in 50 anni. La volont� dei popoli, come si
vede, viene misurata non sulla potenza, ma sulla
determinazione. E noi pensiamo di avere ogni diritto di
concorrere alla lotta di liberazione dei palestinesi.

D) Gli USA vi annoverano tra i gruppi terroristi da
obliterare.
R) Abbiamo fatto un comunicato in cui abbiamo espresso
tutto il nostro dolore per le vittime. Nessuno ha mai
offerto condoglianze per le migliaia che sono rimasti
sottole bombe israeliane in Libano. Gli USA, per�, non
hanno il diritto di utilizzare quegli attentati come
pretesto per assalire chi gli pare. Non si possono
attribuire responsabilit� a caso o a convenienza. Non siamo
pi� nell'epoca in cui ci si faceva guidare da spiriti
tribali. Non si possono colpire paesi perch� qualche loro
cittadino ha commesso qualcosa. Di questo bisogna
convincere i governi asserviti agli USA, o dagli USA
intimiditi. Per i popoli � pi� facile: ogni aggressione USA
provoca un aumento dell'odio, anche per i loro alleati.
Tutti capiscono che questi tamburi di guerra rullano contro
innocenti.

D) Gli USA accusano i cosiddetti integralisti islamici.
Eppure in Kosovo, Cecenia, Algeria, Macedonia e in molte
altre aree, i terroristi islamici lavorano a fianco degli
USA, da loro addestrati, finanziati col narcotraffico
governato dalla CIA, armati ed indirizzati. Pensi all'UCK,
ai banditi ceceni anti-russi allenati da Bin Laden, come
Shamil Basajev. Con che faccia?
R) Non ho gli elementi per classificare gruppi o partiti di
varia natura. Preferisco fare un discorso globale e
valutare le varie azioni e ripercussioni. E' vero, gli USA
sponsorizzano il terrorismo in tutto il mondo, coprono il
genocidio attuato da Israele, hanno creato i Contras del
Nicaragua, golpe ovunque, dittature, hanno le mani in pasta
nell'Afghanistan anche oggi. Pu� darsi che, a causa di
certe contraddizioni, di certi conflitti d'interesse
(magari sulla droga, magari mafiosi. Ndr), si verifichino
dei cambiamenti, dei rovesciamenti politici. Noi, comunque,
condanniamo ogni terrorismo, di Stato o di gruppi. C'�
differenza tra terrorismo e resistenza, tra interessi
colonialisti e liberazione. Oggi la direzione in cui si
sono imbarcati gli occidentali favoriranno il dilagare del
terrorismo in tutto il mondo e chiss� se saranno ancora in
grado di gestirlo ai propri fini. Con il pretesto del
terrorismo si legalizza l'uccisione di milioni di persone.
Pensi solo all'Iraq. Il terrorismo non appartiene all'Islam
vero. Identificarlo con l'Islam e con gli arabi significa
voler aumentare la paura e l'odio della gente
e costringere tutti ad allinearsi agli USA.

D) Come reagire al dilagare delle guerre?
R) Noi stiamo preparando risposte a varie opzioni. Vedremo
cosa succede e poi decideremo. In ogni caso tutte queste
interferenze nella sovranit� degli Stati si risolver� in un
incubo per gli USA, resteranno del tutto isolati e odiati.

D) Si � verificato un allargamento della frattura tra
Occidente e mondo arabo-islamico, parallelo alla rottura
totale tra Israele e Palestina. A quali condizioni tornare
al dialogo?
R) Ogni dialogo deve esser tra due parti che devono essere
alla pari. Solo cos� si arriva a una conclusione. Ma il
dialogo tra Israele e Palestina e tra gli USA e gli arabi
non � mai stato un dialogo, a dispetto del termine. E'
sempre stato pressione, ricatto, dominazione. Noi siamo
disponibili, ma non a essere dominati. Contro la
dominazione siamo disposti a sacrificare tutto, vita
compresa. I tempi degli schiavi e dei padroni sono finiti,
anche se loro vorrebbero farli tornare. Noi abbiamo
resistito e vinto e oggi collaboriamo con la prima
generazione di palestinesi nata dopo la strage di Sabra e
Shatila e ci impegniamo a livello sociale e parlamentare
(agli hezbollah � andato il 10% dei parlamentari libanesi,
oltre a centinaia di amministratori locali). Per questo ci
chiamano terroristi. Voi vedete di quanto sostegno godiamo
in tutti gli ambienti libanesi.

D) Le vostre priorit� oggi.
R) Promuovere democrazia e benessere in Libano, resistere
all'aggressione, rappresentare il popolo nelle istituzioni,
opporsi agli errori del governo, potenziare i servizi ai
bisognosi, opporsi a tutte le potenze arroganti.

D) Un'ultima domanda. Voi oggi collaborate con i
palestinesi nei campi. Come intendete lavorare per la
liberazione della Palestina?
R) In tutti i modi. Il come � un dettaglio. Non occorre
entrare nei dettagli. Intanto ci battiamo perch� in Libano
ai palestinesi, degradati a non-cittadini, vengano
riconosciuti i diritti civili.

Il nodo palestinese resta la base ed il vertice delle
tensioni che sconvolgono il pianeta. Senza soluzione della
questione palestinese e senza la liquidazione della trincea
irachena, gli USA sanno che la regione, lungi dall'essere
normalizzata, come si sperava con le sceneggiate di Oslo e
con la tentata uccisione sul nascere dell'Intifada, sar�
fonte di sempre pi� forti destabilizzazioni e i risultati
che ci si era aspettati dalla guerra del Golfo potranno
essere del tutto vanificati.

Di questo parlo con un padre nobile della Resistenza
palestinese, Shafiq el Hout, segretario generale dell'OLP
in Libano, che nel 1992 si dimise in protesta contro le
disponibilit� negoziali di Arafat, ma non venne mai
sostituito e, dunque, riveste tuttora questa carica. La sua
autorit� si esercita sulla regione da Beirut ai confini
nord del paese, dominio delle sinistre palestinesi, ma �
contrastata nei campi di Sidone e Tiro, dove resiste
l'egemonia arafattiana. La forza delle sinistre di FPLP,
FDLP, Saika, PC, e della neonata Fatah-Intifada, maggiore
in Libano che non in Palestina, si fonda da un lato sulla
maturazione politica delle fasce vissute in ambiente
metropolitano, dall'altro sulla delusione provocata ai
400.000 profughi del Libano dall'accantonamento da parte di
Arafat della questione "ritorno" durante i negoziati di
Oslo. Questione tornata prepotentemente alla ribalta grazie
all'Intifada e ai recenti collegamenti tra le due comunit�,
in esilio e in patria, ressi possibili dalla telematica (e
i profughi invocano computer) e che stanno sviluppando un
forte senso unitario dopo decenni di oblio.

L'OLP

Shafiq el Hout esordisce dicendo con una certa
soddisfazione di avere 16 anni pi� dello Stato israeliano.
"Avevo un passaporto palestinese di prima del 1948, ne
ricordo il numero: 202083. Mi venne confiscato dagli
israeliani quando arrivarono qui nel 1982. Vi ringrazio di
essere qui a sostenere i diritti di un popolo povero, non
come quello di Manhattan, a cui tutti pensano e a cui anche
noi abbiamo espresso profonde condoglianze. Noi palestinesi
non abbiamo mai invaso nessuno, mai mosso guerra a nessuno,
fino a quando non ci siamo accorti che la nostra terra era
stata data ad altri. L'aggressivit� israeliana e
statunitense � determinata anche dal riemergere, grazie
all'Intifada, della questione del ritorno a casa di 4
milioni di palestinesi. Dicono che non c'� posto, per�
invitano tutti gli ebrei del mondo a immigrare. Il fatto �
che con il nostro ritorno, anche solo parziale, finirebbe
il dominio razzista e cambierebbero tutti gli equilibri. In
Palestina come in Medio Oriente. Avevamo offerto varie
soluzioni. Nel 1974 lo stato unico, laico israelo-
palestinese. Fu respinto. Poi, ai termini della risoluzione
ONU 181, due stati in Palestina, uno ebraico e uno
palestinese, per noi un enorme sacrificio visto che ci
avevano lasciato appena il 22% della Palestina storica.
Niente da fare. Ora gli USA usano il terrorismo per
staccare i paesi arabi da noi, dall'Iraq e dalla Siria,
lasciandoci magari alcuni bantustan (il famoso 40% del 22%
attuale). Israele con Sharon, ha una strategia di
spopolamento attraverso le stragi, il blocco economico, la
blindatura dei villaggi, l'impossibilit� di vivere.
Svuotare i territori occupati col terrore, come ai tempi in
cui Begin, Shamir e Sharon facevano saltare i villaggi con
dentro gli abitanti. Disperderci nel mondo. Un popolo senza
terra per una terra senza popolo, come diceva Herzl.
L'attualizzazione della questione "ritorno" ha reso tutto
questo molto pi� difficile. Per cui l'accelerazione di
oggi, che per� preoccupa gli USA per le ripercussioni che
potrebbe avere nei paesi arabi vassalli. Ecco una bella
contraddizione tra imperialismi alleati, o tra imperialismo
e colonialismo. Con Sharon che d� del bin Laden ad Arafat e
Bush che lo riceve con tutti gli onori alla Casa Bianca.

D) Ancora molti, anche a sinistra, credono che la via per
evitare la catastrofe generale, e forse finale, avvicinata
dagli attentati in Usa, sia la ripresa delle trattative, il
ritorno ad Oslo:
R) L'intifada non la pu� fermare neanche Arafat. Del resto
la presa in giro degli incontri e delle trattative � ormai
manifesta. Se non sono riusciti a tirare fuori
assolutamente niente per noi in 8 anni, figuriamoci col
clima di adesso e con Sharon. E' stato ingenuo fin
dal'inizio Arafat, ad accettare questi negoziati. Negoziati
che hanno prodotto quanto si vede oggi nei territori
occupati.. Noialtri avevamo voluto dare una chance ad
Arafat. Dovrebbe ormai aver capito quanta fiducia meritino
USA e Israele. E pensare che Arafat viene chiamato
terroriusta, quando a pochi metri da qua, sotto i miei
occhi, Sharon ha massacrato 3000 persone. Se ci rapportiamo
alla popolazione USA di 250 milioni, noi abbiamo avuto
45.000 morti. Io sono un apolide da mezzo secolo. Ora lo
sono anche mio figlio e mio nipote. Fino a quando un popolo
pu� sopportare questo?

D) Una via d'uscita dalla morsa tra la soluzione finale di
Sharon e la colonizzazione perpetua di Bush? E gli
interessi USA nei paesi del petrolio, messi a rischio
dall'assolutismo israeliano?
R) Finch� verranno adoperati due pesi e due misure sui
diritti umani e sul terrorismo ci saranno guerra e
terrorismo, non solo in Palestina, ma per tutto il mondo.
Non ci illudiamo sui paesi arabi cui gli USA, con la
campagna antiterrorismo, forniscono strumenti ed alibi per
la repressione interna. Fino a dieci anni fa, prima della
guerra del Golfo, poteva esserci un certo equilibrio tra
interessi USA e interessi indipendenti dei regimi arabi.
Oggi non pi�. A parole i regimi chiedono che si agisca per
i diritti palestinesi, ma ipocritamente, per paura dei loro
popoli. Prima di cedere alle masse, tenteranno ogni forma
di repressione. Non vedo nessun governo del petrolio che
non sia amico e vassallo degli USA. Farebbero guerra a noi
piuttosto che urtare gli USA. Gli arabi non vogliono bere
il petrolio, lo vogliono vendere, e vendere a chi ha i
soldi.

D) Ma pare che Bush e Powell abbiano ripetutamente tentato
di frenare Sharon.
R) Comunque prevalgono in questa classe dirigente senza
saggezza e senza cultura gli automatismi irrazionali. Il
cowboy � caduto dal cavallo e ora deve risalire e
riconquistare un'immagine forte. I termini sparati per
aprire la strada alle traiettorie dei missili erano
"terrorismo" e "guerra". Parole astratte, che si possono
riempire di qualsiasi cosa, come gli assalti ai paesi di
cui si afferma apoditticamente che avrebbero ospitato, o
appoggiato terroristi: Afghanistan, Iraq, Siria, il Libano
degli hezbollah. Hanno dato del terrorista anche a me. Io
rispondo: datemi i fucili, i missili, le bombe atomiche, i
carri armati che hanno gli israeliani e io non user� pi�
n� sassi, ne giubbotti imbottiti di tritolo. Cos� sar� il
soldato della civilt� occidentale e non pi� un terrorista".

Lasciamo la sede dell'OLP, sepolta sotto le superfetazioni
mattonare in cui formicolano i dannati della terra di
Shatila, tra rigagnoli fognari e ragnatela pencolanti di
fili elettrici, tra muri butterati di colpi della strage e
della successiva "guerra dei campi". Raggiungiamo il corteo
palestinese nella ricorrenza del peggiore atto terroristico
dalla seconda guerra mondiale: 3000 persone uccise a vista,
sventrate, scuoiate, affettate, appese per le viscere.
Sventolano centinaia di bandiere delle varie
organizzazioni, pi� frequenti di tutte quelle gialle col
fucile degli hezbollah. Si finisce sulla fossa comune dei
3000, fino a ieri, quando il sindaco hezbollah della
periferia sud l'ha fatta ripulire, una discarica. Piantiamo
alberi di ulivo e di limone. Ci guardano con occhi fermi e
facce segnate le superstiti di Sabra e Shatila. Le madri e
mogli di terroristi.

(Questo articolo e' di prossima uscita su "L'Ernesto":
http://www.lernesto.it )

---

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======================================NATO Buildup in the Balkans: a Deadly Game
[posted 26 September 2001]
======================================
In a London 'Times' article, entitled 'U.S. to
Build Buffer Zone in the
Balkans,' U.S. Ambassador to England William
Farish expresses great concern
for the stability of the Balkans.

Take this with a generous dose of salt.

Ambassador Farish says the Balkans needs a NATO
troop build-up to make it "a
potential buffer against terror threats from the
east."

The problem is, the Balkans is itself rife with
terrorism.

There are presently tens of thousands of NATO
troops in the Balkans. Are they
working to stamp out this widespread terrorism?

If this were the case it would be a nice little
picture: NATO (directed by
Washington) fights terror in the Balkans, in
Afghanistan, everywhere. Nice; just not true.

According to the 'Times,' one of the places where
NATO would increase its
troop strength is Macedonia, a country which has
been attacked by the world's
worst terrorists, the Kosovo Liberation Army or
KLA.

The KLA, based in the neighboring Serbian
province of Kosovo, works under
various names. In Macedonia it calls itself the
NLA. In Kosovo it uses the
cover of the United Nations-sponsored Kosovo
Protection Corps, or KPC. A UN
document, prepared for Secretary General Kofi
Annan, accuses the KPC of
'murder, torture and extortion.' Aside from
driving 350,000 Serbs, 'Gypsies,'
Jews, Turks and Slavic Muslims from Kosovo and
making life hell for those who remained:

"The KPC has been running protection rackets
across Kosovo - in Pristina,
Suva Reka, Dragash, Istok and Prizren - demanding
'contributions' from
shopkeepers, businessmen and contractors. In Suva
Reka, KPC members are
alleged to have forced petrol stations to accept
coupons rather than money for fuel.

"In Vucitrn, the KPC reportedly demanded
protection money from members of an
ethnic minority, the Ashkali, originally from
India. One family member had
previously been kidnapped and the family had been
bombed.

"The KPC has a nice line in death threats, says
the UN. Two members
threatened to kill K-For interpreters after being
arrested by Nato troops in
Kosovo. Following the arrests, 20 KPC men mobbed
the police station and
demanded their release. They were freed the next
day.

"The KPC may be running prostitution rackets,
says the UN." [And so on, and on...]

(From the 'London Observer,' 12 March 2000. To
read more, see 'How will you
plead at your trial, Mr. Annan,' at
http://emperors-clothes.com/news/howwill.htm

The KLA (or KPC or NLA) appears to be just the
kind of terrorist outfit that
has finally driven Washington to stand up and
take action against Evil. Right?

Wrong.

"AMERICAN intelligence agents have admitted they
helped to train the Kosovo
Liberation Army before Nato's bombing of
Yugoslavia. The disclosure angered
some European diplomats, who said this had
undermined moves for a political
solution to the conflict between Serbs and
Albanians. Central Intelligence
Agency officers were cease-fire monitors in
Kosovo in 1998 and 1999,
developing ties with the KLA and giving American
military training manuals
and field advice on fighting the Yugoslav army
and Serbian police." ('Sunday
Times,' 12 March 2000, for which see 'The Cat Is
Out of the Bag' at
http://emperors-clothes.com/news/ciaaided.htm )

Did the U.S./NATO stop sponsoring the KLA when
NATO occupied Kosovo in the
summer of 1999? No, admits the BBC. As recently
as the winter of 2001:

"Western special forces were still training the
guerrillas, as a result of
decisions taken before the change of government
in Yugoslavia " (From BBC, 29
January, 2001, See 'Diplomats Admit NATO Backs
KLA Invasion of Inner Serbia'
at http://emperors-clothes.com/docs/admi.htm .)

The NATO command has worked closely with the KLA
in the day to day running of
Kosovo. It is no exaggeration to say that without
NATO, the KLA could not
have terrorized the non-Albanian population of
Kosovo. (1)

= = = = = = = = = = = = = = = = = = = What's Wrong With Those
Darn Macedonian Hard-Liners?
= = = = = = = = = = = = = = = = = = =
If NATO were sincere about fighting terror, one
would expect terrorists in
the Balkans to oppose a NATO buildup. One would
expect the local
anti-terrorists to support it. Isn't that
correct?

Yet according to the 'Times:'

"Nato planners are hoping many of the troops
involved can stay on until a
follow-up mission is agreed with the Macedonian
government. [But] Hardline
members of the government in Skopje want Nato out
of the country." ('Times,' posted below)

Why do those Macedonian government "hard-liners"
oppose NATO? Because NATO
has been trying to force them to surrender to the
NLA (that is, KLA)
terrorists. More horrifying, NATO operatives have
served as the terrorists'
military advisers - that is, as their officer corps:

"A delicate task was posed for the American peace
keepers from Kosovo in
neighboring Macedonia. On the one hand 400
Albanian Guerillas with their
weapons and ammunition had to be transported out
of Aracinovo, which is
situated six kilometers north of the capital,
Skopje. The 113th UCK [Kosovo
Liberation Army's Albanian initials] brigade had
entrenched itself there for
two weeks to defend itself against violent
attacks. The second part of the
task was more explosive. Among the retreating
rebels there were also 17 "
instructors" - former US officers, who tutored
the rebel in military matters.
But this isn't all: Macedonian security circles
maintain that 70 per cent of
the equipment that was carried away by the
Guerillas were US made - among
them also the most modern type of third
generation night-viewers. "
('Hamburger Abendblatt,' 28 June 2001, See
'GERMAN PAPER CHARGES: U.S. IS
'ADVISING' ALBANIAN TERRORISTS' at
http://emperors-clothes.com/docs/advise.htm )

Nothing like a delicate task.

In a recent trip to Macedonia, Canadian combat
veteran and military writer
Scott Taylor met with the NLA terrorist leaders.
These people boasted about
the support they get from the USA and they
proudly displayed their
state-of-the-art U.S. weapons: (1a)

"In the well-built guerrilla bunkers overlooking
the besieged city of Tetovo,
there is ample evidence of U.S. military
hardware. Everything from sidearms
and sniper rifles to menacing-looking grenade
launchers is emblazoned Made in the USA.

"An abundant stock of sophisticated night-vision
goggles provide the
guerrillas with a tremendous tactical advantage
over the Macedonian security
forces. By nightfall, the Macedonians are
compelled to hole up in their
bunkers while the guerrillas roam with impunity
throughout the Tetovo streets.

"Snake Arifaj, a 22-year-old guerrilla platoon
commander, proudly displayed
his unit's impressive arsenal and said, 'Thanks
to Uncle Sam, the Macedonians
are no match for us.'"

Among the terrorists attacking Macedonia are the
same so-called 'Afghan
Arabs' whom the U.S. sponsored, starting in the
1980s, and whom virtually
every Russian believes the U.S. has backed in
Chechnya. These are the forces
associated with Osama bin Laden. (2)

The plain truth is: the U.S. Establishment's
policy in the Balkans has been
to create terrorist-gangster regimes and weaken
the forces sympathetic to Russia.

The Balkans is a key area to control for any
Power wishing to attack Russia.
That is not a speculative remark; it is an
historical fact. According to the
'Times' article, Washington's troop buildup is
aimed at "turning the Balkans
into a prominent theatre of operations and
training." We are supposed to
believe this is being done to create "a potential
buffer against terror threats from the east."

"Prominent theater of operations" sounds like a
staging zone for military
action to this writer. Why the urgent need to
create a "prominent theater of
operations" at this time? Because of the danger
of "terrorism from the east"
reports the 'Times.' And from where in the East
might said terror come? Why,
maybe it could come from - Turkey, reports the
'Times.'

So let's get this straight. NATO, led by the
U.S., is backing a huge buildup
in the Balkans to protect against a possible
danger from Turkey, the main
U.S./ NATO ally in the Balkans. Meanwhile NATO,
led by Washington, has
created a huge terrorist apparatus in the
Balkans. And why? Why has NATO
supported the ethnic cleansing of Kosovo and a
terrorist attack on Macedonia?

Why, obviously, so that the Balkans can be a
bulwark against terrorists. Got
it, class? Study hard. There may be a quiz.

So let's get this straight. NATO, led by the
U.S., is backing a huge buildup
in the Balkans to protect against a possible
danger from Turkey, the main
U.S./ NATO ally in the Balkans. Meanwhile NATO,
led by Washington, has
created a huge terrorist apparatus in the
Balkans. And why? Why has NATO
supported the ethnic cleansing of Kosovo and a
terrorist attack on Macedonia?

Why, obviously, so that the Balkans can be a
bulwark against terrorists. Got
it, class? Study hard; there may be a quiz.

Let us depart from this absolute and complete
doubletalk and consider what is
actually happening.

The transformation of the Balkans into a
"prominent theater" must be
considered in the context of NATO's threatening
behavior in the Baltic
region, including NATO troop maneuvers in
Lithuania and Washington's
publicly-made threat (3) to instigate
Contra-style terror against the former
Soviet Republic of Belarus. It must be considered
in the context of the
massive deployment of US and British forces
moving towards strategic Afghanistan.

The Balkans, the Baltic region and Central Asia -
the three strategic points
if one wishes to attack Russia. One gets the
distinct impression that
Washington is slipping a noose around Russia's
neck.(4) And all the stuff
about fighting terrorism, all Washington's
newfound hatred of Islamism
(Washington's creation), all the Hollywood photo
ops with Bush declaring
"We'll get him dead or alive" and all the
heartfelt reassurances that "the
Islamic faith is not the enemy" and the mutual
recriminations between Muslims
and Jews - all this is a public spectacle meant
to divert the masses from the
real event, which is a massive military buildup
whose only possible strategic goal can be: Russia.

And why, you may ask, do the masses in the NATO
countries need to be diverted
from the truth? Because the masses are not Nazis.
The masses are not in favor
of dying for Imperial expansion, and the masses
are most definitely not in
favor of risking nuclear war.

= = = = = = = = = = = = = = = = = = Deadly Fascination
= = = = = = = = = = = = = = = = = =
Amidst the doubletalk about "promoting stability"
and "buffers against
terror,' the London 'Times' offers readers a
glimpse into U.S. Ambassador to
England Farish's inner man:

"A son of one of the five great oil families of
Houston, Texas, Farish is
fascinated by the 'black gold' that lies in large
quantities in the countries
around the Caspian Sea. He sees America's
relationship with Russia and its
leader, Vladimir Putin, as vital to its future
influence in the area."
(http://www.sunday-times.co.uk/news/pages/sti/
2001/09/23/stifgneur02003.html)

Oil is only part of the fascinating treasure in
the former Soviet Union. For
instance, Siberia is a treasure house of gold,
natural gas, virgin forests
and more. Moreover, this vast wealth is only part
of the reason Washington
wants to dominate the former Soviet Union. The
rest of the reason is this:
only the former Soviet Republics have the
military might to resist U.S.
domination. Washington wants to crush this
potential power before the former
Soviet Republics have time to re-group and
possibly re-establish some
semblance of a bi-polar world.

Washington is dead serious, and this is a very
serious game

To read the The 'Times' article, go to
http://www.sunday-times.co.uk/news/pages/sti/
2001/09/23/stifgneur02003.html

-- Jared Israel

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= = = = = = = = = = = Further Reading
= = = = = = = = =
(1) The KLA terrorists marched into Kosovo
alongside NATO occupiers.
Emperor's Clothes has published eyewitness
accounts of their collaboration.
(Feel free to re-post these and all other
articles written for Emperor's
Clothes in any non-commercial venue. For
commercial use, contact us. When
posting, please credit Emperor's Clothes. Thank
you.)


See for example: 'Driven from Kosovo,' the
account by the leader of the
Jewish community of how he and thousands of other
residents were driven from
Pristina, capital of Kosovo. Can be read at
http://emperors-clothes.com/interviews/ceda.htm

Also see "What NATO Occupation Would Mean For
Macedonians' - eyewitness
accounts of the NATO/KLA takeover of the Kosovo
town of Orahovac. Can be read
at
http://www.emperors-clothes.com/misc/savethe-a.htm


(1a) "Terrorist Thug Boasts: "Thanks to Uncle
Sam, Macedonians are no match
for us!" Can be read at
http://emperors-clothes.com/analysis/taylor.htm

(2) ''CHECHEN SEPARATISTS ARE FIGHTING IN
MACEDONIA' Can be read at
http://emperors-clothes.com/cos/chechen.htm

(3) 'Tough Measures Needed in Belarus!' Can be
read at http://emperors-clothes.com/news/tough.htm

(4) 'Why Washington Wants Afghanistan' at
http://emperors-clothes.com/analysis/afghan.htm

5) U.S.-backing for the terrorists attacking
Macedonia is thorughly
documented from mainstream media sources. Some of
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SE LO DICE LUI!...

Il nazionalista-separatista Ibrahim Rugova accusa
i nazionalisti-separatisti dell'UCK di legami con
il terrorismo islamista:


KLA IS HIDING INTERNATIONAL TERRORIST BASES -
KOSOVO ALBANIAN LEADER
ROME, Sept 26 (Tanjug) - Democratic League of Kosovo leader
Ibrahim Rugova has said that the KLA (so-called Kosovo
liberation army) is hiding international terrorist bases at the
territory under its control, and that KLA members are ready to
organize terrorist attacks to support Osama bin Laden, the
Saudi-born dissident suspected of the Sept 11 terrorist attacks at
New York and Washington.
Rugova, leader of the moderate Kosovo Albanian wing, has
reiterated his warning to the world about the KLA's terrorist
nature, the Itar-TASS news agency said, quoting a special
statement it received from Rugova's information service in Italy.
"One must not forget that bin Laden's organization got established
on the territory of Albania and Kosovo as early as in 1994," and
that "in 1996 bin Laden ordered his detachments to get prepared
for actions in Kosovo and Albania," Rugova said.
According to Rugova, one of bin Laden's associates, Mohammed
Zawhiri, personally supervised the training of ethnic Albanian
extremists.
"KLA is not just a rebel organization capable of devastating the
territory of Kosovo and Macedonia," but "on the international
level it is ready to act, using the same means as in Kosovo, and to
render assistance to terrorist groups," the statement said.

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DOPO L'ABBATTIMENTO DEI MONUMENTI DEDICATI AI PARTIGIANI
ED IL CAMBIAMENTO DELLA TOPONOMASTICA, LA CROAZIA PROSEGUE
NELLA CRIMINALIZZAZIONE DEI COMBATTENTI ANTIFASCISTI

La Croatie pourrait accuser les anciens partisans de crimes de guerre

ZAGREB, 25 septembre 2001 -- (dpa)

Le gouvernement croate envisage de faire compara�tre en justice, pour
crimes de guerre, des partisans qui, durant la Seconde Guerre mondiale,
ont combattu sous les ordres du dirigeant yougoslave Josip Broz Tito,
rapportait l'agence nationale de presse HINA, ce mardi.
L'agence citait un fonctionnaire du gouvernement - qui a insist� pour
garder l'anonymat - selon qui, jusqu'� pr�sent, seuls les crimes des
Oustachis, les forces de l'Etat nazi fantoche durant la guerre, � ont
�t� punis �.
Dans la Yougoslavie de Tito, les crimes des partisans ont �t� consid�r�s
comme � des crimes se justifiant au nom de l'id�ologie (communiste) �, a
ajout� l'agence de presse.
Le fonctionnaire du gouvernement a �galement d�clar� que cela visait les
crimes commis par les partisans de Tito contre des civils et des
prisonniers de guerre, en mai 1945.

(C)2001. dpa Deutsche Presse-Agentur

Traduit de l'anglais
par Jean-Marie FLEMAL
avec tous mes remerciements.

Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES
sites : http://homeusers.brutele.be/r.romain/Sommario.html

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11 ZANIMLJIVOSTI NUMEROLOGIJE / THE 11TH HOUR

1) The date of the attack. 9/11. 9+1+1
2)September the 11th is the 254th day of the year 2+5+4.
3) After September 11th there are 111 days left to
the end of the year.
4) The twin towers, side by side, looked like the
number 11
5) The first plane to hit the towers was flight
number 11.
6) New York City = 11 letters.
7) Afghanistan = 11 letters.
8) The Pentagon = 11 letters.
9) Ramzi Yousef = 11 letters. (Convicted of the 1993
attack on the > towers.)
10) Flight 11 had 92 people on board. 9+2.
11) Flight 77 had 65 people on board. 6+5.

(Questa sconcertante serie di speculazioni sul numero "11",
assolutamente inutile ma certo non piu' inutile di tante idiozie
che si sentono in tv, essendoci pervenuta da un nostro affezionato
lettore ci e' sembrata azzeccata per confezionare la nostra
Ciliegina numero... 111)

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LA CRISI ESIZIALE DEL CAPITALISMO STATUNITENSE

STELLE E STRISCIE: CONFEZIONATE IN CINA LE BANDIERE
E' confezionata in Cina gran parte dei milioni di bandiere a stelle e
striscie che i patriottici americani stanno issando su balconi e
finestre. Lavorano infatti non-stop le fabbriche di Shangai e di altre
citta' cinesi per soddisfare tutti gli ordinativi, in continua crescita
dall'undici settembre scorso. Ne stanno confezionando 500mila alla
Shangai Mei Li Hua Flags Co. e 600mila alla Jin Teng Flag Co., nella
vicina provincia dello Zhejiang.

(tratto da "Liberazione" del 21/9/2001)

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ESTRATTI DA "NIN" E "LIBERAZIONE"

---

La rivista "NIN" del 20/9/2001 dedica al ruolo di Bin Laden nei
Balcani la copertina e un lunghissimo articolo, facendo riferimento
a "fidatissime" fonti statunitensi, che pero' vengono citate di rado.
Di seguito riportiamo la traduzione di un piccolo frammento
dell'articolo, che getta luce sul comunicato ufficiale del Ministero
degli Esteri della Bosnia ed Erzegovina, pubblicato d'urgenza il
giorno precedente "dopo ricerche approfonditissime", come hanno
riferito le agenzie di tutto il mondo lo stesso giorno (19 settembre).
In questo caso l'autore cita anche la fonte: e' la rivista di Sarajevo
"Dani", numero 121, datata 24 settembre 1998.

---

Da "NIN" (Belgrado), n� 2647, 20 settembre 2001:
http:/www.nin.co.yu/

(...) In seguito all'arresto di Mehreiz Adouni all'aeroporto di
Istambul, in possesso di passaporto bosniaco, la rivista "Dani"
preciso' che anche il suo amico Osama Bin Laden era in possesso
di passaporto bosniaco e che cio' aveva seminato il panico nelle
fila del governo bosniaco: "Il quale con misure urgentissime e nella
discrezione assoluta cerca di eliminare ogni traccia che potrebbe
condurre alle persone che a Vienna hanno consegnato il passaporto
bosniaco ad Osama Bin Laden nel 1993, al culmine della guerra [in
Bosnia]. All' epoca, il ministro degli affari esteri [di Izetbegovic]
era Husein Civalj ed � lui il coordinatore in capo dei suddetti
provvedimenti".
Adouni era in Bosnia tra maggio 1993 e 1995, fece richiesta della
cittadinanza bosniaca il 18 dicembre 1997 ottenendola cinque giorni
dopo insieme al passaporto bosniaco".

---

Le tracce di Bin Laden in Albania, Kosovo e Bosnia.
Tra terrorismo ed imprese economiche.

TUTTI GLI AFFARI DELLA JIHAD NEI BALCANI

Nella lunga vicenda della guerre della ex-Jugoslavia,
dove l'identita' etnica e religiosa e' servita da facile
bandiera per organizzare in realta' traffici criminali e
spartizioni economiche internazionali, anche i gruppi
fondamentalisti legati a Osama Bin Laden hanno avuto il
loro spazio. Due le piste principali sulle quali si puo'
cercare di seguire le tracce di questa inquietante presenza.
Da un lato, nell'epilogo attuale e parziale del conflitto
nei Balcani, c'e' la parte avuta dall'Albania nel sostegno
ai movimenti guerriglieri in Kosovo e Macedonia. Proprio in
questi giorni si parla del ruolo che potrebbero avere avuto
negli attacchi di New York elementi legati a Bin Laden, oltre
ad alcuni allievi delle scuole islamiche controllate dagli
integralisti, nel Paese delle Aquile; gia' nel 1998 erano
stati arrestati a Tirana ed estradati negli USA una quindicina
di uomini dello sceicco integralista. E dopo il primo attentato
del 1993 alle Torri Gemelle di New York, proprio in Albania
furono fermati alcuni sospetti sempre legati a Bin Laden. In
Albania opera anche la "Islamic Arab Bank", e una serie di
imprese dell'edilizia legate personalmente allo sceicco ed
alla sua famiglia. Da quando, nel 1995, Sali Berisha fece
entrare l'Albania nella Conferenza Islamica, la presenza
degli ambienti dell'Islam radicale nell'area ha continuato
a rafforzarsi. Da Tirana la filiera albanese del fondamentalismo
ha poi offerto apertamente il proprio appoggio all'UCK. Inoltre
una parte dei dirigenti dell'UCK avrebbe partecipato alla guerra
in Bosnia al fianco delle milizie musulmane. Del resto, oltre
alla presenza di istruttori tedeschi, inglesi e americani, e di
un migliaio di mercenari, provenienti dall'Albania, dalla Croazia,
dall'Arabia Saudita, dallo Yemen, dall'Afghanistan, particolarmente
forte sarebbe stata nell'UCK la componente dei mercenari reduci
delle brigate musulmane che hanno combattuto in Bosnia-Erzegovina.
Senza contare la presenza di alcuni "guardiani della Rivoluzione"
iraniani. Intrecciata alle rivelazioni sulle fonti malavitose,
in particolare legate al traffico dell'eroina, di parte
dei finanziamenti arrivati alla guerriglia kosovara, queste
notizie sulla presenza di gruppi vicini a Bin Laden avevano
fatto parlare su Limes il ricercatore Kiro Nokolovski del rischio
che con la guerra in Kosovo l'Europa potesse "avere insieme
l'Afghanistan dei talebani e il triangolo d'oro della droga
alle porte di casa".
L'altro capitolo del percorso di Bin Laden in queste regioni
riguarda evidentemente la Bosnia. Secondo quanto rivelato da
tempo dal settimanale di Sarajevo "Dani", questo personaggio
ha potuto utilizzare, al pari di altri leader delle milizie
volontarie fondamentaliste, per diversi anni un passaporto
bosniaco che gli era stato rilasciato a Vienna nel 1993
dalla rappresentanza diplomatica del governo di Izetbegovic.
In Bosnia, prima con il sostegno aperto ai gruppi armati e poi
con il vero businness della ricostruzione e della "islamizzazione"
del paese con la costruzione di innumerevoli moschee e centri
culturali musulmani, gli ambienti vicini a Bin Laden hanno
conosciuto una presenza costante.
Ancora oggi a Sarajevo, Bihac o nel settore musulmano di Mostar
e' palpabile la presenza degli interessi economici e politici
di questo settore dell'Islam politico radicale.

Guido Caldiron
(tratto da "Liberazione" del 24/9/2001, pag. 6-7)

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Bush: "Colpiremo i colpevoli e chi d� loro sostegno e appoggio"
Powell: "Puniremo anche i paesi complici"
da La Repubblica 15 settembre pag. 4

"[...] La resistenza afgana [anche talebana ndr] � stata sostenuta
dai servizi di intelligence degli Stati Uniti e dell' Arabia Saudita con
quasi $6 miliardi di valore in armi.[...] "
In Afghan Taliban Camps Were Built by NATO - The New York Times
August 24, 1998

"[...] L?amministrazione Bush non si � lasciata intimidire. La
settimana scorsa ha versato altri 43 milioni di dollari in assistenza
all?Afghanistan, arrivando cos� ad un aiuto complessivo per quest?anno
di 124 milioni [di dollari] e ponendo cos� gli Stati uniti come primo
paese donatore umanitario.
Da 'The Washington Post,' 25 maggio 2001

Segue articolo tratto da 'Times of India' in:
http://emperors-clothes.com/docs/pak.htm dagli accenni anti-pakistani (�
un giornale indiano...) ma il commento � frutto di una collaborazione
eccellente, ignorata dalla CIA. L'articolo � datato all'indomani della
distruzione delle statue dei Buddha. La traduzione � semiautomatica per
cui pazientate...

Gian.


*** La CIA ha collaborato con il Pakistan per creare i Taliban ***

LONDRA: L'agenzia centrale di intelligence (CIA) ha lavorato in
tandem con il Pakistan per creare "il mostro" che � oggi il potere
Taliban nell'Afghanistan, � quanto afferma uno dei pi� importanti
esperti statunitensi sull'asia del sud.
"Li ho avvertiti che stavamo creando un mostro" Selig Harrison del
"Woodrow Wilson International Centre for Scholars" ne parla alla
conferenza sul "terrorismo e sicurezza regionale: Gestione delle sfide
in Asia" Harrison dice: "La CIA ha fatto un errore storico nel
consigliare ai gruppi islamici di tutto il mondo di venire
nell'Afghanistan".
Gli Stati Uniti hanno fornito 3 miliardi di dollari per lo sviluppo
dei questi gruppi islamici ed hanno accettato che fosse il Pakistan ad
allocarli, afferma ancora. Harrison, che ha parlato prima che l'assalto
di Taliban sulle statue di Buddha fosse lanciato, ha detto al gathering
degli esperti di sicurezza che aveva avuto riunioni con le guide della
CIA nel momento in cui le forze islamiche stavano rinforzando
nell'Afghanistan. "mi hanno detto che tanto pi� erano fanatici e tanto
pi� ferocemente avrebbero combattuto contro i Soviet". "lo li ho
avvertiti che stavamo creando un mostro" Harrison, che ha scritto cinque
libri sugli affari asiatici e sui rapporti degli Stati Uniti con l'Asia,
ha avuto un vasto contatto con la CIA e i leader politici in Asia del
Sud. Harrison era un membro d'onore della "Carnegie Endowment for
International Peace" fra 1974 e 1996. Harrison che ora � membro del "The
Century Foundation" ha ricordato anche una conversazione che ha avuto
con il vecchio Gen Zia-ul Haq del Pakistan.
"Gen Zia mi ha parlato dell'espansione della sfera di influenza del
Pakistan per gestire l'Afghanistan, l'Uzbekistan e Tajikstan ed ancora
l'Iran e la Turchia". Un disegno che continua.
Gen. Mohammed Aziz che � stato coinvolto in quanto il programma di
Zia ora � stato elevato ad una posizione chiave dall'esecutivo
principale, Gen. Pervez Musharraf.

Le vecchie associazioni fra le agenzie di intelligence continuano,
"La CIA ha ancora collegamenti vicini con il ISI (Inter-Services
intelligence del Pakistan)". Sono questi soldi e queste armi che hanno
aiutato l'accumulazione dei Taliban, "i Taliban non sono reclutati dai
madrassas (scuole teologiche musulmane) ma sono invece sul libro paga
del ISI (servizi interni di intelligence, l'ala di intelligence del
governo pakistano)"
I Taliban ora " stanno prendendo la via del terrorismo."
Harrison ha parlato anche delle richieste della risoluzione numero
1333 del Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite per un embargo
delle armi ai Taliban. "ma � una risoluzione senza forza perch� non
fornisce le sanzioni per mancanza di conformit�" e inoltre "Gli Stati
Uniti non stanno sostenendo i Russi che desiderino dare pi� forza alla
risoluzione." Ora � il Pakistan che "ha in mano la chiave del futuro
dell' Afghanistan".
"La creazione del Taliban era centrale nella visione di
pan-Islamismo del Pakistan, la CIA fece l'errore storico di consigliare
ai gruppi islamici da tutto il mondo di venire in Afghanistan". La
creazione del Taliban "era stata attivamente consigliata dall'ISI e
dalla CIA".
"Il Pakistan ha solo sviluppato una quinta colonna afgana al potere
pakistano" (C) 'Times of India', 2001 Reprinted for Fair Use Only

http://emperors-clothes.com/docs/pak.htm


======================================
Perch� Washington vuole l'Afghanistan

di Jared Israel, Rick Rozoff & Nico Varkevisser [18 Settembre 2001]

da "Emperors-clothes" (ampi stralci)
Traduzione di Luca, Vicenza. Versione originale:

> http://emperors-clothes.com/analysis/afghan.htm

======================================
"Il mio Paese comprende realmente che questa � la Terza Guerra
Mondiale? E se questo attacco � la Pearl Harbor della Terza Guerra
Mondiale, significa che abbiamo davanti una lunga, lunga guerra".
(Thomas Friedman, 'New York Times,' 13 settembre 2001)

Gli uomini chiave del governo Usa e dei media hanno usato il
bombardamento del World Trade Center e del Pentagono per creare uno
stato internazionale di paura. Questo ha portato i pi� vicini alleati
di Washington (in particolare Germania e Gran Bretagna, ma non
l'Italia) ad accordare carta bianca per quanto riguarda la loro
partecipazione alle rappresaglie Usa.

Ed � servito ad oscurare la domanda pi� importante: Washington
nasconde altre intenzioni, una strategia che va oltre lo sganciare
bombe? E se esiste, cos'�, e che conseguenze ha per il mondo?

***

Alcuni titoli di prima pagina dei principali giornali statunitensi:


"Terza Guerra Mondiale" ('New York Times,' 13/9)

"Diamo una chance alla guerra" ('Philadelphia Inquirer,' 13/9)

"E' il momento di usare l'opzione nucleare" ('Washington Times,'
14/9).



Inizialmente, una serie di stati � stato minacciato in quanto
"sostenitori del terrorismo", che non sono "con noi", perci� sono
"contro di noi": Cuba, Iran, Iraq, Libia, Corea del Nord, Sudan e
Siria.

Pur diversi per molti aspetti, essi hanno in comune tre cose: hanno
affrontato decenni di ostilit� degli Stati Uniti, i loro governi sono
laici e non hanno connessioni con Osama bin Laden.

In "Diamo una chance alla guerra" ('Philadelphia Inquirer') David
Perlmutter ha avvertito che, se questi paesi non ubbidiranno agli
ordini di Washington, essi dovranno: "Prepararsi alla distruzione
sistematica di tutte le centrali energetiche, tutte le raffinerie,
tutti gli oleodotti, tutte le installazioni militari, tutti gli uffici
governativi in tutta la nazione... il collasso totale della loro
economia per una generazione."

I paesi che collaborarono alla creazione del regime talebano,
addestrando e finanziando le forze di Osama bin Laden, e che non
hanno mai smesso di versare fondi ai Talebani - cio� il Pakistan, i
fedeli alleati degli Usa Arabia Saudita ed Emirati Arabi Uniti, e gli
Stati Uniti stessi - non sono stati messi nella lista dei "nemici". Al
contrario, sono tutti alleati nella Nuova Guerra Mondiale contro il
terrorismo.

E solo ieri, tanto per alzare il tiro, il Segretario alla Difesa
Donald Rumsfeld ha detto: "Gli Stati Uniti si impegneranno in uno
sforzo multilaterale per colpire le organizzazioni terroristiche nei
60 paesi che le sostengono. Non abbiamo altra scelta".

La minaccia di bombardare un terzo delle nazioni del mondo ha
spaventato molta gente. E questa, secondo noi, ne era l'intenzione.
Per due motivi.

Primo, se Washington limiter� i suoi attacchi, aggredendo
principalmente l'Afghanistan, il mondo tirer� un sospiro di sollievo.

E noi pensiamo che Washington attaccher� fortemente l'Afghanistan -
per primo. Altre violazioni di sovranit�, oltre all'uso forzato del
Pakistan come base per gli attacchi, seguiranno a sostegno
dell'iniziativa principale. Potrebbe svilupparsi ad esempio altro
terrorismo di stato, come un aumento dei bombardamenti non provocati
sull'Iraq (come diversivo).

Ma al centro dell'attenzione nell'immediato, noi pensiamo ci sar�
l'Afghanistan.

Secondo, questa tattica del terrore serve a distrarre dalla strategia
principale di Washington, molto pi� pericolosa della minaccia di
bombardare numerosi paesi.

Washington vuole impossessarsi dell'Afghanistan al fine di accelerare
il completamento della frammentazione delle repubbliche ex sovietiche,
cos� come ha distrutto la ex Jugoslavia.

E questo � il pi� grave dei rischi che corre l'umanit�.



COSA VUOLE WASHINGTON DAL MISERO AFGHANISTAN?

Per rispondere a questa domanda bisogna prendere la carta geografica
dell'Europa e dell'Asia. Considerate l'enorme estensione dell'ex
Unione Sovietica, in particolare della Russia.

La Russia non � solo molto estesa, possiede ricchezze incalcolabili
(la maggior parte non ancora sfruttate), ma � l'unica potenza nucleare
mondiale oltre agli Usa.

A dispetto di ci� che crede l'opinione pubblica, la potenza militare
russa non � stata distrutta; anzi, � decisamente pi� forte, in
relazione agli Usa, che durante il primo periodo della Guerra Fredda.

Se gli Stati Uniti riusciranno a frantumare la Russia e le altre
repubbliche ex sovietiche in entit� deboli e controllate dalla Nato,
Washington avr� le mani libere per sfruttare le immense ricchezze di
quelle terre dove e come vorr�, senza temere reazioni.

E a dispetto delle chiacchiere che parlano di una collaborazione tra
Russia e Stati Uniti, e nonostante i gravi danni provocati in Russia
dal Fondo Monetario Internazionale, queste rimangono le intenzioni
della politica Usa. (3)

L'Afghanistan ha una posizione strategica, non solo perch� confina
con Iran, India, e persino (con una piccola striscia) con la Cina, ma,
molto pi� importante, condivide confini e religione con le repubbliche
centro asiatiche dell'ex Unione Sovietica: Uzbekistan, Turkmenistan e
Tajikistan. Le prime due confinano a loro volta con il Kazakhstan, che
confina direttamente con la Russia.

L'Asia centrale � strategica non solo per i vasti giacimenti
petroliferi, ma soprattutto per la sua posizione. Se Washington
dovesse arrivare a controllare queste repubbliche, a quel punto
avrebbe basi militari nelle aree seguenti: il Baltico, i Balcani, la
Turchia, e le repubbliche in questione.

E questo sarebbe un cappio attorno al collo della Russia.

Si aggiunga che Washington gi� controlla le repubbliche
dell'Azerbaijan e della Georgia, al sud, ed � facile capire come gli
Usa sarebbero nella posizione ideale per lanciare istigazioni alla
"ribellione" in tutta la Russia.

La Nato, la cui attuale dottrina permette di intervenire nei paesi
confinanti con gli stati membri, potrebbe poi iniziare "guerre a
bassa intensit�" che prevedano l'uso di armi nucleari tattiche (come
ufficialmente dichiarato nella dottrina ufficiale), in "risposta" alle
innumerevoli "violazioni dei diritti umani".

E c'� qualcosa di ironico nel fatto che Washington pretenda di
ritornare in Afghanistan per combattere il terrorismo islamico, dal
momento che per distruggere i sovietici gli Usa stessi crearono i
quadri del terrorismo islamico negli anni '80.

Non si tratt�, come molti credono, di una sorta di aiuto ai ribelli
che contrastavano l'espansionismo sovietico. Al contrario,
l'intervento sovietico in Afghanistan fu concepito come un'azione
difensiva per mantenere, e non alterare, l'equilibrio globale delle
forze.

Accadde infatti che gli Stati Uniti misero in atto azioni segrete al
fine di "incoraggiare" l'intervento dei russi, allo scopo di
trasformare la societ� tribale rurale afgana in una forza militare che
contribuisse a dissanguare l'Unione Sovietica.

Tutto questo � stato ammesso dallo stesso Zbigniew Brzezinski, a capo
della Sicurezza Nazionale statunitense a quel tempo.

Prendiamo in considerazione i seguenti brani tratti da articoli
giornalistici.

Il primo, dal 'N.Y. Times':

"La resistenza afgana fu sostenuta dai servizi di intelligence degli
Stati Uniti ed Arabia Saudita attraverso la fornitura di circa 6
miliardi di dollari di armamenti. E la zona bombardata la settimana
scorsa [l'articolo fu pubblicato dopo l'attacco missilistico
dell'agosto 1998], un complesso di sei accampamenti attorno a Khost,
dove l'esule saudita Osama bin Laden ha finanziato una sorta di
"universit� del terrorismo", � ben conosciuta alla Cia (secondo le
parole di un ufficiale esperto dei servizi di intelligence).

... alcuni degli stessi combattenti che lottarono contro i sovietici
con l'aiuto della Cia, stanno ora combattendo sotto la bandiera di Mr.
bin Laden..." ('NY Times,' 24 agosto 1998, pagine A1 & A7 ).

E questo articolo dal londinese 'Independent':

"La guerra civile afgana � in corso, e l'America � presente fin
dall'inizio - o prima dell'inizio, se dobbiamo credere alle parole di
Brzezinski [Zbigniew, ex Consigliere per la Sicurezza Nazionale ed ora
stratega di politica internazionale].

'Non abbiamo spinto i russi ad intervenire', ha affermato in una
intervista del 1998, 'ma abbiamo consapevolmente aumentato le
probabilit� che lo facessero. Questa operazione segreta fu un'idea
eccellente. Port� i russi nella trappola afgana. Vorreste che lo
negassi?'[afferm� Brzezinski].

Gli effetti a lungo termine dell'intervento americano secondo la
prospettiva da guerra fredda di Brzezinski, misero, 10 anni dopo,
l'Unione Sovietica in ginocchio. Ma ci furono anche altri effetti.

Per sostenere la guerra, la Cia, d'accordo con l'Arabia Saudita e
l'intelligence militare pakistana ISI (Direttorio Integrato
d'Intelligence), vers� milioni e milioni di dollari ai Mujahedeen. Fu
il pi� sicuro dei modi di condurre una guerra: gli Usa (e l'Arabia
Saudita) fornirono i fondi, e gli Stati Uniti anche un limitato
addestramento. Fornirono inoltre i missili antiaerei Stinger, che in
definitiva furono quelli che cambiarono il corso della guerra.

L'ISI pakistano fece dell'altro: addestramento, equipaggiamento,
indottrinamento e consulenza. E fecero il loro lavoro con
ostentazione: il leader militare di allora, il generale Zia ul Haq,
egli stesso di tendenza fondamentalista, si gett� nell'impresa con
passione." ('The Independent' (Londra) 17 settembre 2001. Sintesi.)

Per arrivare a tempi a noi vicini, va notato che gli Stati Uniti
hanno aiutato i Talebani anche recentemente, a dispetto delle
dichiarazioni di condanna per la violazione dei diritti umani:

"L'amministrazione Bush non si � lasciata intimidire. La settimana
scorsa ha versato altri 43 milioni di dollari in assistenza
all'Afghanistan, arrivando cos� ad un aiuto complessivo per quest'anno
di 124 milioni [di dollari] e ponendo cos� gli Stati uniti come primo
paese donatore umanitario.('The Washington Post,' 25 maggio 2001)

Perch� gli Usa e i loro alleati hanno continuato - fino ad oggi - a
finanziare i Talebani? E perch�, ci� nonostante, adesso attaccano la
loro mostruosa creatura?

E' nostra convinzione, cos� com'� quella di molti osservatori della
regione, che Washington ordin� all'Arabia Saudita e al Pakistan di
finanziare i Talebani affinch� essi facessero un lavoro: consolidare
il controllo sull'Afghanistan e da qui destabilizzare le repubbliche
ex sovietiche dell'Asia centrale sui loro confini.

Ma i Telebani hanno fallito. Non hanno smembrato l'alleanza dei paesi
controllati dalla Russia. Invece di sovvertire l'Asia centrale, hanno
iniziato a distruggere le statue di Buddha e a terrorizzare coloro che
non seguivano l'interpretazione super repressiva dell'Islam che ha il
regime.

Contemporaneamente, la Russia si � mossa nella direzione 'sbagliata',
dal punto di vista di Washington. La pedina completamente
controllabile Yeltsin � stato sostituito con il presidente Putin, che
in parte resiste ai voleri degli Usa - per esempio contrastando il
piano della Cia per impossessarsi della Cecenia attraverso l'uso di
terroristi islamici legati all'Afghanistan. E ancora, Cina e Russia
hanno siglato un patto di difesa reciproca. E a dispetto delle enormi
pressioni Usa/Europa, Putin ha rifiutato di isolare il presidente
bielorusso Lukashenko che, come l'incarcerato ma non spezzato
presidente jugoslavo Milosevic, sostiene la necessit� di opporsi alla
Nato.(3a)

E' questa sfavorevole sequenza di avvenimenti che ha convinto
Washington ad affidarsi alla sua tattica preferita: spingersi,
nell'azione politica, fin sull'orlo della guerra.

Un primo segno di questa tendenza � comparso due settimane fa, appena
prima delle elezioni presidenziali nella repubblica ex sovietica della
Bielorussia. La Bielorussia � situata nella regione baltica, vicino
alla Lituania ed alla Polonia. Washington e l'Unione Europea
detestano Lukashenko perch� ha rifiutato di sottomettere il suo
piccolo paese ai voleri del Fondo Monetario Internazionale, e di
smantellare tutte le garanzie sociali dell'era sovietica. Inoltre
prese posizione in difesa della Jugoslavia. E desidera persino
l'unione di Bielorussia, Ucraina e Russia. Questo desiderio di
rimettere assieme ex repubbliche sovietiche, lo mette nel mirino della
politica di Washington, che mira invece a frantumare ulteriormente
questi paesi.


Per mesi, Washington e gli europei si sono occupati delle elezioni
bielorusse. Washington ha ammesso di aver costituito circa 300
'Organizzazioni non governative'. Ci� in un paese di circa 10 milione
di anime. Inoltre, appena prima delle elezioni, l'ambasciatore degli
Stati Uniti Michael Kozak ha scritto ad un giornale britannico:

"'Obiettivo e metodologia degli Stati Uniti sono gli stessi in
Bielorussia come in Nicaragua', dove gli Stati Uniti hanno sostenuto i
Contras contro il governo di sinistra dei Sandinisti in una guerra che
ha provocato almeno 30.000 vittime." ("The Times", 3 Settembre 2001.)
(4)


Come ricorderete, i Contras furono uno strumento terrorista che
Washington finanzi� negli anni '80 per distruggere il governo
nazionalista di sinistra Sandinista in Nicaragua.

I Contras erano specializzati negli attacchi ai villaggi contadini,
dei quali massacravano gli abitanti; e questo quando non trafficavano
con la droga. Tutto ci� emerse durante lo scandalo "Iran-Contras".


Ora Washington sta cinicamente usando la strage del World Trade Center
per dirigere le strutture della Nato, invocando l'articolo 5 del
Trattato, secondo il quale tutti i membri dell'Alleanza devono
rispondere ad un attacco rivolto ad uno di essi.

Questo allo scopo di: a) mettere insieme una "forza per la pace" per
l'Afghanistan; b) lanciare attacchi aerei e, possibilmente, terrestri;
c) eliminare l'ostinata ed incompetente leadership dei Talebani; d)
assumere il controllo diretto nella creazione di una occupazione
militare della Nato.


Alcuni sostengono che la Nato sarebbe folle se tentasse di pacificare
l'Afghanistan. Sostengono che gli inglesi fallirono nell'800 ed i
Russi negli anni '80. Ma Washington non ha bisogno n� intende
pacificare l' Afghanistan.

Ha bisogno d'una presenza militare sufficiente per organizzare e
dirigere le forze indigene al fine di penetrare le repubbliche
dell'Asia centrale ed istigare conflitti. Piuttosto che provare a
sconfiggere i Talebani, Washington gli far� un'offerta che non
potranno rifiutare: lavorare per gli Stati Uniti; saranno argomenti
convincenti l'abbondanza di soldi e di armi, e le mani libere per
dirigere il traffico di droga, cos� come hanno consentito all'Uck di
fare una fortuna con la droga nei Balcani. (5)

Oppure potranno scegliere di opporsi agli Stati Uniti, e morire.


In questo modo, Washington spera di bissare ci� che ha fatto in
Kosovo, dove la Nato ha preso i gangsters trafficanti di droga e i
secessionisti anti-serbi, e ne ha fatto l'organizzazione terrorista
"Esercito per la liberazione del Kosovo", Uck.

In questo caso invece la materia prima sono i Talebani. Riorganizzati
e posti sotto stretto controllo, rinasceranno come "Combattenti della
Libert�", e saranno diretti contro le repubbliche dell'Asia centrale.

Poich� le repubbliche asiatiche combatterebbero gli intrusi, la Nato
potrebbe offrire loro assistenza militare, penetrando cos� nella
regione da entrambi i lati, per mezzo d'un conflitto istigato dalla
stessa Washington. Questa tattica simultaneamente di attacco e di
difesa dell'Asia centrale - � stata impiegata con grande effetto
contro la Macedonia. L'obiettivo � produrre nazioni dominate dalla
Nato.

Non pi� Uzbekistan, Turkmenistan e Tajikistan. (6) Poi il Kazakhstan
ed infine la Russia.


Questa strategia non pu� essere venduta al popolo americano.

Ripetiamo: non pu� essere venduta.


E' per queste ragioni che l'amministrazione Bush sta usando il tragico
incubo della strage di New York, che sua volta � accaduto con modalit�
tali da suggerire la complicit� di poteri governativi americani
occulti, per creare un'isteria internazionale sufficiente a trascinare
la Nato nell'occupazione dell'Afghanistan e ad intensificare l'attacco
all'ex Unione Sovietica.(7)

Prima che qualcuno dica con un sospiro "Ringrazio Dio, perch� ce la
siamo cavata con poco", si consideri che, a parte la violazione della
sovranit� nazionale ed i molti altri aspetti negativi dei piani di
Washington, l'attacco all'Afghanistan porta la Nato sulla soglia di
casa della Russia in Asia centrale. Ci� rappresenta un'escalation
strategica del conflitto, che ci avvicina di molto - anche se nessuno
pu� dire di quanto, n� la velocit� con cui avverr� - ad un conflitto
nucleare.


Washington vuole evitarlo? Washington, ed i potentati capitalisti che
la controllano, pensano che la Russia si lascer� distruggere. Ma
sappiamo che, come dicono i Greci, "l'orgoglio � seguito dall'
autodistruzione."


I Russi sono molto strani. Provano ad evitare la lotta. Ma come scopr�
il sig. Hitler , quando sono messi con le spalle al muro, combattono
con la forza dei leoni. E possiedono decine di migliaia di armi
nucleari.

E cos� Washington sta giocando con la possibilit� di una guerra che
ripeterebbe l'orrore dell'11 settembre al World Trade Center, o
persino il massacro su larga scala come i bombardamenti terroristici
sulla Jugoslavia.

E tutto ci� sembra essere solo l'anticamera dell'inferno. (8)


- Emperor's Clothes




***


Fonti ulteriori:


1) Come colui che ha la coscienza sporca, il governo Usa e I suoi
alleati della Nato denunciano continuamente il terrorismo, nel mentre
essi stessi lo usano lo usano nelle controversie internazionali. Si
veda ad esempio:


'WASHINGTON: PARENT OF THE TALIBAN AND COLOMBIAN 'DEATH SQUADS' at
http://emperors-clothes.com/articles/jared/mis.htm


'WHAT NATO OCCUPATION WOULD MEAN FOR MACEDONIANS'

First-hand report of the state of terror instituted when NATO took
over Kosovo. Can be read at

http://www.emperors-clothes.com/misc/savethe-a.htm

''Five Years On & the Lies Continue.' Discussion of the use by the
U.S.-sponsored Islamist regime in Sarajevo of systematic terror
against Serbian villagers in Bosnia.

Can be read at http://emperors-clothes.com/articles/jared/texts.htm

'Meet Mr. Massacre' - Concerning U.S. Balkans envoy William Walker's
death squad activities in Latin American. Can be read at
http://www.emperors-clothes.com/analysis/meetmr.htm

2) 'Criminal Negligence or Treason'.

Can be read at http://emperors-clothes.com/articles/jared/treason.htm

3) 'Why is NATO Decimating the Balkans and Trying to Force Milosevic
to Surrender?' by Jared Israel and Nico Varkevisser.

Can be read at http://emperors-clothes.com/analysis/whyisn.htm

3A) 'What The Hague Tribunal [sic!] Wouldn't Let Milosevic Say' This
is the statement which Milosevic tried to give. To prevent it 'Judge'
May cut off his mike. It can be read at
http://www.icdsm.org/more/aug30.htm

4) 'Tough Measures Justified in Belarus'

by Jared Israel at http://emperors-clothes.com/news/tough.htm

5) 'WASHINGTON: PARENT OF THE TALIBAN AND COLOMBIAN DEATH SQUADS' by

Jared Israel. Can be read at
http://emperors-clothes.com/articles/jared/mis.htm#a

6) 'SORRY VIRGINIA BUT THEY ARE NATO TROOPS, NOT 'REBELS' Can be read
at

http://emperors-clothes.com/mac/times.htm

8) 'Yugoslav Auto Workers Appealed to NATO's Humanity...' Can be read
at

http://www.emperors-clothes.com/misc/car.htm

9) Rick Rozoff analizza la risposta di Washington alla tragedia di
martedi' 11, nella conferenza stampa di Bush.

Into the Abyss' at
http://emperors-clothes.com/articles/rozoff/abyss.htm

10) Mentre Washington indica Osama bin Laden come "sospetto N.1" per
l'orrore di ieri, la verit� non viene detta al popolo americano:
'Washington cre� Osama bin Laden' di Jared Israel

can be read at http://emperors-clothes.com/articles/jared/sudan.html#w

11) Se si guarda con attenzione, si trover� nei media occidentali la
prova del coinvolgimento di bin Laden - dalla parte degli Usa - in
Kosovo, Bosnia ed ora in Macedonia.

Can be read at http://emperors-clothes.com/articles/jared/mis.htm

12) Bin Laden was propelled into power as part of the U.S. drive to
create an Islamist terrorist movement to crush the former Soviet
Union. See, the truly amazing account from the 'Washington Post,'
'Washington's Backing of Afghan Terrorists: Deliberate Policy.'

at http://emperors-clothes.com/docs/anatomy.htm

13) Head of Russian Navy says official scenario couldn't have
happened. See 'Russian Navy Chief Says Official 9-11 Story Impossible'
at

http://emperors-clothes.com/news/navy.htm

14) Emperor's Clothes has interviewed Rudi Dekkers from the Huffman
Aviation facility, at which two of the hijack suspects were students a
year ago.

Though Mr. Dekkers' told the interviewer he had received many calls,
the media has not published his comments. The interview was taped and
the text on Emperor's Clothes is a verbatim transcript, including the
grammatical errors common in daily speech. See "Interview With Huffman
Aviation Casts Doubt on Official Story" at
http://emperors-clothes.com/interviews/dekkers.htm


---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
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Un'altra traduzione, inviataci da A. Lattanzio, e' disponibile in
formato RTF alla URL:
> http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/1305

---

> http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/
19-Settembre-2001/art64.htm

"Il Manifesto", 19 Settembre 2001

La serpe in seno

Chi � Osama bin Laden/1. Un guerriero contro l'Unione sovietica
allevato dalla Cia
Ritratto in due puntate dell'uomo che George W. Bush vuole
prendere "vivo o morto". Come la biografia del terrorista
internazionale � intrecciata alla storia della politica
estera americana durante e dopo la guerra fredda
MICHEL CHOSSUDOVSKY


Poche ore dopo gli attacchi terroristici al World Trade Centre
e al Pentagono, l'amministrazione Bush ha concluso, senza
fornire prove, che "Osama bin Laden e la sua organizzazione
al-Qaeda sono i principali sospettati". Il direttore della Cia
George Tenet ha affermato che bin Laden ha la capacit� di
pianificare "attacchi multipli con poco o nessun allarme". Il
segretario di stato Colin Powell ha definito gli attacchi
"un atto di guerra" e il presidente Bush ha confermato in un discorso
alla nazione trasmesso in tv che non avrebbe "fatto distinzione
tra i terroristi che hanno commesso quegli atti e coloro che li
ospitano". L'ex direttore della Cia Woolsey ha puntato il dito
contro "la protezione da parte degli stati", dando per scontata la
complicit� di uno o pi� governi stranieri. Secondo le parole
dell'ex consigliere per la sicurezza nazionale Eagleburger,
"penso che dimostreremo che quando veniamo attaccati in questo
modo, la nostra forza e la nostra punizione sono terribili".
Frattanto, parafrasando le dichiarazioni ufficiali, il mantra
dei media occidentali ha approvato il lancio di "azioni punitive"
dirette contro target civili in Medio Oriente. William Saffire
ha scritto sul New York Times: "dopo aver ragionevolmente
identificato le basi e i campi dei nostri aggressori,
dobbiamo polverizzarli - minimizzando ma accettando il rischio
di danni collaterali - e agire in modo scoperto o occulto
per destabilizzare gli stati che ospitano il terrore".
Questo testo delinea la storia di Osama bin Laden e i
collegamenti esistenti tra la "Jihad" islamica e la formulazione
della politica estera Usa durante e dopo la guerra fredda.

Sotto l'egida della Cia

Principale sospettato negli attacchi terroristici di New York
e Washington, bollato dall'Fbi come "terrorista internazionale" per
il suo ruolo nei bombardamenti delle ambasciate statunitensi in
Africa, Saudi nato Osama bin Laden � stato reclutato
durante la guerra in Afghanistan "ironicamente sotto l'egida
della Cia, per combattere gli invasori sovietici" (1).
Nel 1979 � stata lanciata "la pi� grande operazione segreta
nella storia della Cia" in risposta all'invasione sovietica
dell'Afghanistan a sostegno del governo filo-comunista di
Babrak Kamal (2): "Con l'incoraggiamento attivo della Cia e della
pakistana Isi (Inter Services Intelligence), che volevano
trasformare la jihad afghana in una guerra globale mossa da tutti gli
stati musulmani contro l'Unione Sovietica, tra il 1982 e il
1992 si sono uniti alla lotta dell'Afghanistan circa 35.000 musulmani
integralisti di 40 paesi islamici. Altre decine di migliaia
di loro sono venuti a studiare nei madrasah del Pakistan. Alla fine, pi�
di 100.000 musulmani integralisti stranieri sono stati direttamente
influenzati dalla jihad afghana" (3).
La jihad islamica � stata sostenuta dagli Stati uniti e
dall'Arabia Saudita con una parte significativa del finanziamento
generato dal traffico del Golden Crescent: "Nel marzo 1985,
il presidente Reagan ha firmato la direttiva 166 della Decisione
sulla Sicurezza Nazionale,... [che] autorizza[va] un aumento di aiuti
militari segreti ai mujahideen, e chiariva che la guerra
segreta afghana aveva un nuovo obiettivo: sconfiggere le
truppe sovietiche in Afghanistan attraverso azioni occulte e
incoraggiare il ritiro sovietico. La nuova assistenza segreta
da parte degli Usa cominci� con un aumento drammatico delle
forniture di armi - una crescita stabile fino a 65.000
tonnellate all'anno nel 1987, ... cos� come un flusso interminabile di
specialisti della Cia e del Pentagono che si recarono nella
sede segreta dell'Isi sulla strada principale presso Rawalpindi, in
Pakistan. L� gli specialisti della Cia incontravano i funzionari
dell'intelligence pakistana per aiutarli a progettare operazioni
per i ribelli afghani". (4)
Usando l'intelligence militare pakistana (Isi), la Cia ha giocato
un ruolo chiave nell'addestramento dei mujahideen. A sua
volta, l'addestramento alla guerriglia sponsorizzato dalla Cia
� stato integrato con gli insegnamenti dell'Islam: "I temi
predominanti erano che l'Islam era una ideologia socio-politica
completa, che le truppe sovietiche atee stavano violando il
santo Islam, e che il popolo islamico dell'Afghanistan doveva
riaffermare la propria indipendenza rovesciando il sinistroide
regime sostenuto da Mosca" (5).

Per conto dello Zio Sam

L'Isi pakistano � stato usato come intermediario. Il sostegno
segreto della Cia alla jihad avveniva indirettamente attraverso
l'Isi. La Cia cio� non faceva arrivare il suo supporto direttamente
ai mujahideen. In altre parole, affinch� quelle operazioni
segrete avessero successo, Washington stava ben attenta a non
rivelare l'obiettivo ultimo della "jihad", che consisteva nel
distruggere l'Urss. "Noi non abbiamo addestrato gli arabi" ha
detto Milton Beardman, della Cia. Tuttavia, secondo Abdel
Monam Saidali, dell'Al-aram Center for Strategic Studies del
Cairo, bin Laden e gli "arabi afghani" avevano ricevuto "tipi di
addestramento molto sofisticati, cosa che era stata loro
consentita dalla Cia" (6). Beardman ha confermato, a questo
proposito, che Osama bin Laden non era a conoscenza del
ruolo che stava giocando per conto di Washington. Secondo le
parole di bin Laden (citate da Beardman): "N� io n� i miei
fratelli abbiamo visto qualcosa che dimostrasse l'aiuto americano" (7).
Motivati dal nazionalismo e dal fervore religioso, i guerrieri
islamici erano inconsapevoli di combattere l'esercito sovietico per
conto dello Zio Sam. Vi furono contatti ai livelli pi� alti
della gerarchia dell'intelligence, ma i leader dei ribelli islamici sul
campo non neebbero con Washington o con la Cia.
Con l'appoggio della Cia e l'afflusso di massicci quantitativi
di aiuti militari Usa, l'Isi si era trasformata in una "struttura
parallela con un enorme potere su tutti gli aspetti del governo" (8).
L'Isi aveva uno staff composto da ufficiali dell'esercito e
dell'intelligence, burocrati, agenti sotto copertura e
informatori ed era stimata in 150.000 persone (9).
Nel frattempo, le operazioni della Cia avevano anche
rafforzato il regime militare pakistano guidato dal generale Zia
Ul Haq:
"Le relazioni tra la Cia e l'Isi erano andate rinsaldandosi
dopo l'estromissione da parte del [generale] Zia di Bhutto e
l'avvento del regime militare... Durante quasi tutta la guerra
in Afghanistan, il Pakistan � stato pi� aggressivamente
anti-sovietico persino degli stessi Stati uniti. Nel 1980, poco
dopo che l'esercito sovietico aveva invaso l'Afghanistan, Zia
sped� il capo dell'Isi a destabilizzare gli stati sovietici
dell'Asia centrale. La Cia ader� a questo piano solo nell'ottobre
1984...
la Cia era pi� cauta dei pakistani. Sia il Pakistan che gli
Usa adottarono la linea dell'inganno all'Afghanistan. La loro
posizione pubblica era la negoziazione di un accordo mentre,
in privato, decidevano che il miglior modo di procedere era
l'escalation militare" (10).

Il triangolo del Golden Crescent

La storia del traffico di droga nell'Asia centrale � intimamente
collegata alle operazioni coperte della Cia. Prima della guerra
in Afghanistan, la produzione di oppio in Afghanistan e Pakistan
era diretta a piccoli mercati regionali. Non vi era produzione
locale di eroina (11). A questo proposito, lo studio di Alfred
McCoy conferma che entro due anni dal furioso attacco
dell'operazione della Cia in Afghanistan, "la zona di confine
Pakistan-Afghanistan divenne il principale produttore di eroina al
mondo, fornendo il 60% della domanda Usa. In Pakistan, la
popolazione tossicodipendente pass� da quasi zero nel 1979...
a 1.200.000 persone nel 1985 - una crescita molto pi� rapida
che in qualunque altro paese"(12): "Ancora una volta, la Cia
controllava questo traffico di eroina. Mentre conquistavano
territori all'interno dell'Afghanistan, i guerriglieri mujahideen
ordinavano ai contadini di piantare oppio come tassa rivoluzionaria.
Al di l� del confine, in Pakistan, i leader afghani e i
gruppi locali sotto la protezione dell'Intelligence pakistana
gestivano centinaia di laboratori di eroina. Durante questo
decennio di narcotraffico alla luce del giorno, l'americana
Dea (Drug Enforcement Agency) a Islamabad evit� di pretendere
grosse confische o arresti... I funzionari Usa avevano rifiutato di
indagare su accuse di traffico di eroina da parte dei suoi
alleati afghani "perch� la politica sui narcotici Usa in Afghanistan
� subordinata alla guerra contro l'influenza sovietica
nell'area". Nel 1995 l'ex direttore dell'operazione afghana
della Cia, Charles Cogan, ha ammesso che la Cia aveva
effettivamente sacrificato la guerra alla droga per combattere
la guerra fredda. "La nostra missione principale era arrecare il
maggior danno possibile ai sovietici. Non avevamo le risorse o
il tempo per dedicarci a un'indagine sul narcotraffico"... "Non
penso che dobbiamo scusarci per questo. Ogni situazione ha la
sua ricaduta... S�, c'� stata una ricaduta in termini di droga.
Ma l'obiettivo principale � stato realizzato. I sovietici
hanno lasciato l'Afghanistan"" (13).

NOTE

1. Hugh Davies, International: "'Informers' point the finger at
bin Laden; Washington on alert for suicide bombers", The Daily
Telegraph, London, 24 agosto 1998.
2. Cfr. Fred Halliday, "The Un-great game: the Country that
lost the Cold War, Afghanistan", New Republic, 25 marzo 1996.
3. Ahmed Rashid, "The Taliban: Exporting Extremism", Foreign
Affairs, November-December 1999.
4. Steve Coll, Washington Post, 19 luglio 1992.
5. Dilip Hiro, "Fallout from the Afghan Jihad", Inter Press
Services, 21 novembre 1995.
6. Weekend Sunday (NPR); Eric Weiner, Ted Clark; 16 agosto 1998.
7. Ibid.
8. Dipankar Banerjee; "Possible Connection of ISI With Drug
Industry", India Abroad, 2 dicembre 1994.
9. Ibid.
10. Cfr. Diego Cordovez e Selig Harrison, Out of Afghanistan:
The Inside Story of the Soviet Withdrawal, Oxford University
Press, New York, 1995, e la recensione di Cordovez and Harrison
in International Press Services, 22 agosto 1995.
11. Alfred McCoy, "Drug fallout: the Cia's Forty Year Complicity
in the Narcotics Trade". The Progressive; 1 agosto 1997.
12. Ibid.
13. Ibid.

1-continua.

Traduzione di Marina Impallomeni
Copyright Michel Chossudovsky, Montreal,
September 2001


> http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/
20-Settembre-2001/art60.htm

"Il Manifesto", 20 Settembre 2001

L'utile mostro "wanted"

Chi � Osama bin Laden / 2. Una chiave per le operazioni militari
e d'intelligence americane nei Balcani e nell'ex-Urss
Dopo l'89. Il fondamentalismo islamico diventa utile agli
interessi strategici di Washington |nell'ex Unione sovietica
MICHEL CHOSSUDOVSKY


Finita la guerra fredda, la regione dell'Asia centrale � strategica
non solo per le sue grandi riserve petrolifere. Essa produce
anche tre quarti dell'oppio mondiale, che rappresentano introiti
di molti miliardi di dollari per i cartelli d'affari, le istituzioni
finanziarie, le agenzie di spionaggio e il crimine organizzato.
Il ricavato annuale del traffico del Golden Crescent (tra 100 e
200 miliardi di dollari) costituisce circa un terzo del mercato
annuale mondiale dei narcotici, che le Nazioni unite stimano
dell'ordine di 500 miliardi di dollari (1).
Con la disintegrazione dell'Unione sovietica, nella produzione
dell'oppio si � verificata una nuova ondata. Potenti cartelli
d'affari nell'ex Unione sovietica alleati con il crimine
organizzato sono in competizione per il controllo strategico sulle rotte
dell'eroina.
L'estesa rete di intelligence militare dell'Isi non � stata
smantellata dopo la guerra fredda. La Cia ha continuato a sostenere
la jihad islamica fuori del Pakistan. Nuove iniziative segrete
sono state avviate in Asia centrale, nel Caucaso e nei Balcani.
L'apparato militare e di intelligence del Pakistan essenzialmente
"� servito come catalizzatore per la disintegrazione
dell'Unione sovietica e l'emergere di sei nuove repubbliche
islamiche in Asia centrale" (2).
Nel frattempo, i missionari islamici della setta Wahhabi
dell'Arabia saudita si erano stabiliti nelle repubbliche islamiche e
all'interno della federazione russa invadendo le istituzioni
dello Stato secolare. Nonostante la sua ideologia anti-americana, il
fondamentalismo islamico serviva largamente gli interessi strategici
di Washington nell'ex-Unione sovietica.
Successivamente al ritiro delle truppe sovietiche nel 1989, la
guerra civile in Afghanistan � continuata inesorabile. I Taleban
erano sostenuti dai Deobandi pakistani e dal loro partito politico,
lo Jamiat-ul-Ulema-e-Islam (Jui). Nel 1993, lo Jui � entrato
nella coalizione di governo della prima ministra Benazzir Bhutto.
Furono istituiti legami fra Jui, esercito e Isi. Nel 1995, con la
caduta del governo Hezb-I-Islami Hektmatyar a Kabul, i Taleban
hanno non solo installato un governo islamico oltranzista,
ma hanno anche "consegnato il controllo dei campi di addestramento
in Afghanistan a fazioni Jui..." (3). E lo Jui, con il
sostegno dei movimenti sauditi Wahhabi, ha giocato un ruolo chiave
nel reclutare volontari che combattessero nei Balcani e
nell'ex Unione sovietica.
Il Jane Defense Weekly conferma a questo proposito che "la met�
degli uomini e dell'equipaggiamento dei Taleban
proviene dal Pakistan mediante l'Isi" (4). In effetti, sembrerebbe
che dopo la ritirata dei sovietici entrambe le fazioni della
guerra civile afghana abbiano continuato a ricevere sostegno
occulto attraverso l'Isi pakistano. (5).
In altre parole, sostenuto dall'intelligence militare pakistana
(Isi) che a sua volta � controllata dalla Cia, lo stato islamico
Talebano � stato largamente funzionale agli interessi geopolitici
americani. Il traffico del Golden Crescent � stato anch'esso
usato per finanziare ed equipaggiare l'Esercito musulmano bosniaco
(a partire dai primi anni '90) e l'esercito di liberazione
del Kosovo (Kla). Esistono prove che, negli ultimi mesi, i
mercenari mujahideen stanno combattendo nei ranghi dei terroristi
Kla-Nla in Macedonia.
Questo spiega perch� Washington ha chiuso gli occhi sul regno
del terrore imposto dai Taleban, inclusi i plateali attacchi ai
diritti delle donne, la chiusura delle scuole per le bambine,
i licenziamenti femminili dagli impieghi pubblici e l'imposizione
delle "leggi punitive della Sharia" (6).

La guerra in Cecenia

Per quanto riguarda la Cecenia, i principali leader ribelli
Shamil Basayev e Al Khattab sono stati addestrati e indottrinati in
campi sponsorizzati dalla Cia in Afghanistan e Pakistan. Secondo
Yossef Bodansky, direttore della Task Force del
Congresso americano sul terrorismo e la guerra non convenzionale,
la guerra in Cecenia era stata pianificata durante un
summit segreto di Hizb Allah International tenuto nel 1996
a Mogadiscio, in Somalia (7). Al summit hanno partecipato Osama
bin Laden e funzionari di alto livello dell'intelligence iraniana
e pakistana. Sotto questo aspetto, il coinvolgimento dell'Isi
pakistano in Cecenia "va molto oltre la fornitura ai ceceni di
armi e expertise: l'Isi e i suoi rappresentanti fondamentalisti
islamici sono coloro che in effetti comandano in questa guerra" (8).

La principale rotta degli oleodotti della Russia transita
attraverso la Cecenia e il Dagestan. Nonostante la sbrigativa
condanna da parte di Washington del terrore islamico, i
beneficiari indiretti della guerra in Cecenia sono i conglomerati
petroliferi anglo-americani, che competono per il controllo
sulle risorse petrolifere e i corridoi degli oleodotti provenienti
dal bacino del Mar Caspio.
I due principali eserciti ribelli ceceni, guidati rispettivamente
dal comandante Shamil Basayev e Emir Khattab e stimati in
35.000 uomini, sono stati sostenuti dall'Isi, che ha anche
giocato un ruolo chiave nell'organizzare e addestrare l'esercito
ribelle ceceno: "[Nel 1994] l'Isi pakistano ha fatto in modo
che Basayev e i suoi fidati luogotenenti ricevessero un intensivo
indottrinamento islamico e l'addestramento alla guerriglia
nella provincia Khost dell'Afghanistan presso il campo di Amir
Muawia, creato all'inizio degli anni '80 dalla Cia e dall'Isi
e gestito dal famoso signore della guerra afghano Gulbuddin
Hekmatyar. Nel luglio 1994, dopo aver completato la preparazione
ad Amir Muawia, Basayev � stato trasferito al campo
Markaz-i-Dawar in Pakistan per essere addestrato in tecniche
avanzate di guerriglia. In Pakistan, Basayev ha incontrato i pi�
alti ufficiali militari e di intelligence pakistani: il ministro
della difesa generale Aftab Shahban Mirani, il ministro dell'interno
generale Naserullah Babar, e il capo del settore dell'Isi incaricato
di sostenere le cause islamiche, generale Javed Ashraf
(ora tutti in pensione). I rapporti ad alto livello si sono
dimostrati molto utili per Basayev" (9).
Dopo il suo lavoro di addestramento e indottrinamento, Basayev
� stato assegnato a guidare l'assalto contro le truppe
federali russe nella prima guerra cecena nel 1995. La
sua organizzazione aveva anche sviluppato forti collegamenti con
gruppi criminali a Mosca, nonch� legami con il crimine
organizzato albanese e l'esercito di liberazione del Kosovo. Nel
1997-98, secondo il servizio di sicurezza federale russo (Fsb)
"i signori della guerra ceceni hanno cominciato ad acquistare
beni immobili in Kosovo... attraverso svariate ditte immobiliari
come copertura in Jugoslavia" (10).
L'organizzazione di Basayev � stata anche coinvolta in una quantit�
di attivit� illegali tra cui narcotici, intercettazioni illegali e
sabotaggio degli oleodotti russi, rapimenti, prostituzione,
commercio di dollari falsi e contrabbando di materiali nucleari (vedi
"Mafia linked to Albania's collapsed pyramids" (11)). Accanto
all'esteso riciclaggio di soldi della droga, gli introiti di
varie attivit� illecite sono stati destinati al reclutamento
di mercenari e all'acquisto di armi.
Durante il suo addestramento in Afghanistan, Shamil Basayev �
entrato in contatto con "Al Khattab", il comandante
mujahideen veterano, nato in Arabia Saudita, che aveva combattuto
come volontario in Afghanistan. Solo pochi mesi dopo il
ritorno di Basayev a Grozny, Khattab � stato invitato (all'inizio
del 1995) a creare una base militare in Cecenia per
l'addestramento dei combattenti mujahideen. Secondo la Bbc,
l'incarico di Khattab in Cecenia era stato "organizzato
attraverso l'[International] Islamic Relief Organisation,
un'organizzazione religiosa militante con base in Arabia Saudita
finanziata da moschee e ricchi individui che hanno spedito fondi in
Cecenia" (12).

Fra la Cia e l'Fbi

Dall'epoca della guerra fredda, Washington ha appoggiato
consapevolmente Osama bin Laden, inserendolo allo stesso
tempo nella lista dei "most wanted" dell'Fbi come principale
terrorista al mondo.
Mentre i mujahideen sono occupati a combattere la guerra
dell'America nei Balcani e nell'ex Unione Sovietica, l'Fbi -
operando come una forza di polizia con base negli Usa - sta
combattendo una guerra interna contro il terrorismo, agendo
per alcuni aspetti indipendentemente dalla Cia che ha, dalla
guerra in Afghanistan in poi, sostenuto il terrorismo
internazionale attraverso le sue operazioni segrete.
Per una crudele ironia, mentre la jihad islamica - definita
dall'amministrazione Bush come una "minaccia all'America" -
viene criticata per gli attacchi terroristici sul World Trade
Centre e il Pentagono, queste stesse organizzazioni islamiche
costituiscono uno strumento chiave delle operazioni americane
militari-di intelligence nei Balcani e nella ex Unione Sovietica.
Dopo gli attacchi terroristici a New York e Washington, la verit�
deve prevalere per impedire che l'amministrazione Bush, e i
suoi partner della Nato, si imbarchino in una avventura militare
che minaccia il futuro dell'umanit�.


NOTE

1. Douglas Keh, "Drug Money in a changing World", Technical document
no. 4, 1998, Vienna UNDCP, p. 4.
2. International Press Services, 22-8-1995.
3. Ahmed Rashid, The Taliban: Exporting Extremism, Foreign Affairs,
November-December, 1999, p. 22.
4. Citato in Christian Science Monitor, 3-9-1998
5. Tim McGirk, "Kabul learns to live with its bearded conquerors", The
Independent, Londra, 6-11-1996.
6. Vedi K. Subrahmanyam, "Pakistan is Pursuing Asian Goals", India
Abroad, 3-11-1995.
7. Levon Sevunts, "Who's calling the shots? Chechen conflict finds
Islamic roots in Afghanistan and Pakistan", 23 The
Gazette, Montreal, 26-10- 1999.
8. Ibid
9. Ibid.
10. Vedi Vitaly Romanov e Viktor Yadukha, Chechen Front Moves To Kosovo
Segodnia, Mosca, 23-2-2000.
11. The European, 13-2-1997. Vedi anche Itar-Tass, 4/5-1-2000.
12. BBC, 29-9-1999

2/ fine. La prima puntata � stata
pubblicata ieri
Traduzione di Marina Impallomeni
Copyright Michel Chossudovsky,
Montreal, September 2001

---

L'AUTORE

Michel Chossudovsky insegna economia all'Universit� di Ottawa
ed � collaboratore di Le Monde Diplomatique. Ha scritto, fra
l'altro, "La Mondialisation del pauvret�" (Ecosociet�, Montreal,
1998). Ha dedicato un ampio studio alle dinamiche
economiche sottostanti alla frantumazione, e poi alle guerre,
della ex Jugoslavia.

---

Questa lista e' curata da componenti del
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