Informazione

Lunedi 6 ottobre 2003 moriva a Roma Antonio Jerkov.

Nato nel 1922 presso Benkovac, tra la Krajina e Dalmatinska Zagora,
Jerkov frequenta le scuole superiori a Valjevo in Serbia. All'inizio
degli anni Quaranta, durante la guerra di Liberazione, Jerkov e' a
Zagabria. Impegnato nel movimento giovanile cattolico, egli guarda
con stupore ed angoscia a quello che sta succedendo nello Stato
Indipendente Croato degli ustascia, guidato dal nazista Ante Pavelic
con l'appoggio di tutto il clero. Sono anni di traumi e scissioni per
ogni coscienza: lo stesso Alojzije Stepinac, arcivescovo di Zagabria
collaborazionista di Pavelic, viene colto da Jerkov mentre piange la
morte del fratello partigiano. La disapprovazione di Stepinac per la
lotta partigiana non fa esitare Jerkov, che entra a far parte del
Movimento Popolare di Liberazione (NOP), per il quale svolge compiti
della massima importanza, e pericolosi.
E' il periodo della storica assemblea del Comitato Antifascista di
Liberazione Popolare della Jugoslavia (AVNOJ: Jajce, Bosnia, fine
novembre 1943), che promuove la lotta per la liberta'
dall'occupazione straniera e la creazione di una Federazione di tutti
i popoli dell'area. Jerkov e' ormai uno jugoslavista convinto, e tale
rimarra' fino alla morte.
A noi diceva: dobbiamo sempre parlare di "Jugoslavia", e lo
"jugoslavo" e' la nostra lingua. Atteggiamento valido a maggior
ragione adesso, quando si vuole cancellare il nome della Jugoslavia
dalle coscienze e dalla Storia, dopo averlo proditoriamente
cancellato dalle mappe geografiche.

Trasferitosi a Roma si laurea, nel primo dopoguerra, in Storia e
Filosofia. Diventa giornalista, analista della politica vaticana,
addetto culturale all'Ambasciata. Fonda un Centro di informazione
politica, e prosegue fino agli anni Novanta in un lavoro di
documentazione ed analisi minuziosa, sui mille risvolti della vita
politica jugoslava, che lo portera' a creare e dirigere il bimestrale
"Balcanica", unica fonte di informazione di orientamento jugoslavista
in un panorama politico-diplomatico devastato dalla guerra e dai
voltafaccia. E' l'ennesima occasione, per Jerkov, di dimostrare il
suo amore per la sua terra, i popoli e le nazionalita' che la abitano.

Negli ultimi anni continuava a viaggiare, nonostante la salute
precaria: si recava alle terme di Rogaska Slatina in Slovenia, si
fermava a Trieste, ed in ogni occasione curava i contatti con i
rappresentanti delle comunita' serba, croata, slovena, e con tutti
gli amici della Jugoslavia.
Su "Balcanica" si impegno' in particolare a promuovere la conoscenza
della Macedonia di Gligorov, che del suo grande paese ormai
frammentato manteneva la struttura multinazionale, fondata sui valori
di Unita' e Fratellanza. La vittoria elettorale delle destre
nazionaliste muto' tragicamente lo scenario anche in Macedonia, con
esiti tuttora imprevedibili. I valori ai quali Antonio Jerkov ha
dedicato tutta la propria vita restano oggi piu' giusti e
indispensabili che mai.

I compagni del Coordinamento Romano
2003-2007


3 OCTOBRE 2007

Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères


Un Conseil européen des relations étrangères (European Council on Foreign Relations - ECFR), équivalent du CFR états-unien, sera lancé en grande pompe le 9 novembre 2007, à l’occasion du 18e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

Selon nos informations, les réunions préparatoires ont été organisées par George Soros à New York. L’ECFR a immédiatement engagé vingt employés et ouvert des bureaux dans sept capitales Berlin, Londres, Madrid, Paris, Rome, Sofia et Varsovie, mais pas Bruxelles. Il est principalement financé par la Fondation George Soros, par le Fundación para las Relaciones Internacionales y el Diálogo Exterior (liée à El Pais), et par la Communitas Foundation (c’est-à-dire la banque bulgare BRIB).

Les adhésions se font par cooptation pour une durée de 5 ans. Les 50 premiers membres sont :
Urban Ahlin - Martti Ahtisaari - Giuliano Amato - Hannes Androsch - Marek Belka - Svetoslav Bojilov - Emma Bonino - Robert Cooper - Marta Dassu - Gijs de Vries - Jean-Luc Dehaene - Gianfranco Dell’Alba - Andrew Duff - Sarmite Elerte - Brian Eno - Joschka Fischer - Timothy Garton Ash - Bronislaw Geremek - Diego Hidalgo - Mary Kaldor - Gerald Knaus - Caio Koch-Weser - Rem Koolhaas - Ivan Krastev - Mart Laar - Mark Leonard - Adam Lury - Alain Minc - Christine Ockrent - Leoluca Orlando - Cem Özdemir - Simon Panek - Teresa Patricio Gouveia - Chris Patten - Diana Pinto - Andrew Puddephatt - Sigrid Rausing - Albert Rohan - Pierre Schori - Narcís Serra - Elif Shafak - Aleksander Smolar - George Soros - Dominique Strauss-Kahn - Helle Thorning Schmidt - Michiel Van Hulten - Mabel Van Oranje - Antonio Vitorino - Stephen Wall - Andre Wilkens.

Trois co-président sont été désignés : Martti Ahtisaari, Joschka Fischer, et Mabel van Oranje (représentant George Soros).

Au menu des travaux immédiats : l’indépendance du Kosovo et l’intégration des Balkans —Turquie incluse— dans l’Union. À moyen terme, le Conseil devra pallier au rejet du projet de Traité constitutionnel par les peuples français et néerlandais en favorisant, d’une manière ou d’une autre, la fusion des fonctions de Haut Représentant et de Commissaire chargé des relations extérieures. Enfin, à long terme, le Conseil favorisera l’intégration complète des politiques étrangères des États membres dans l’Union « afin qu’elle ne parle que d’une seule voix ».

La création de l’ECFR reprend le projet de l’ambassadeur George Kennan en 1947, mais va au-delà encore pour assurer la perennité du système américaniste. Au moment où les États-Unis montrent des signes de faiblesse, il s’agit de créer une Europe unie qui fasse le pendant des États-Unis et constitue avec eux un vaste ensemble transatlantique.



http://www.voltairenet.org/article149903.html

Contrôle des médias & Colonialisme


Quand les États-unis se justifient à travers les médias irakiens

par Ossama Lotfy


À l’occasion de la déclassification, pour le moins inattendue, d’un rapport du département de la Défense des États-unis, le Réseau Voltaire revient sur la manière dont Washington contrôle et corrompt aujourd’hui les médias irakiens. Un plan de guerre médiatique, lui aussi préparé de longue date, qui prive l’Irak de toute démocratie authentique.

3 OCTOBRE 2007


Une supercherie peut en cacher une autre. Peu de temps aura suffi pour réaliser l’incroyable mystification que constituaient « les armes de destruction (distractions ?) massives », dont nul n’a jamais trouvé trace, avant comme après l’invasion de l’Irak. Que ce soit la commission de contrôle, d’inspection et de vérification de l’ONU, dirigée par Hans Blix, ou bien l’administration Bush, embarrassée et silencieuse, à l’image d’un Colin Powell qui avouait à demi-mot plus récemment qu’elles n’avaient jamais existé [1].
Cependant, l’intoxication médiatique dont a été victime – et complice - la presse dominante [
2], manipulée afin de conditionner l’opinion publique à la possibilité d’une guerre dès 2003, a longtemps occulté la façon dont des médias irakiens et du Moyen-Orient étaient depuis le début du conflit contrôlés par les États-unis.

Il aura fallu attendre la fin de l’année 2005, et les premières révélations de scandale par la presse mainstream états-unienne pour réaliser que la justification de l’occupation de la Coalition et de ses desseins colonialistes d’un Irak soi-disant démocratisé – par de récentes élections législatives -, se faisaient « par tous les moyens nécessaires ». Y compris par la corruption d’un des baromètres de la liberté d’expression d’un pays prétendument démocratique : la presse. C’est ce que le Los Angeles Times et le New York Times ont rapporté quelques mois après la presse arabe, entre fin novembre 2005 et janvier 2006 [3]. Ils ont donné de nombreux exemples de situations où, des journalistes irakiens, travaillant dans « des journaux indépendants » et dont les articles vantaient les mérites de l’armée d’occupation – et donc fustigeant de facto la rébellion, étaient en fait soudoyés. De sorte que ces espaces rédactionnels étaient achetés et rédigés directement depuis l’ « Operation information Task force » par des militaires états-uniens travaillant aux « opérations d’informations », alors même que ces journaux présentaient ces sujets comme des récits et comptes rendus indépendants de leurs journalistes. Ce mode de propagande fait de good stories —caractéristique de la presse anglo-saxonne—, de reportages, de comptes-rendus partiels et partials d’opérations militaires aux sources non-identifiables, était connu des rédacteurs en chef de ces médias. Lorsque des explications leur ont été demandées, certains d’entre eux ont répondu que la « provenance inconnue » et le contenu pro-US de ces articles ne les dérangaient pas, qu’ils les publiaient en connaissance de cause.

Bien loin de n’être que quelques cas isolés, ces informations ont révélé l’existence d’une corruption institutionnalisée par un ensemble d’entreprises de relations publiques à la solde du département de la Défense, la plus efficace et influente d’entre elles étant le Lincoln Group [4]. Un système de propagande estimé à 300 millions de dollars qui s’est étendu dans tous le Moyen Orient, où il n’est pas rare que les rédacteurs en chef de certaines rédactions reçoivent certains coups de fil de ces « entreprises de relations publiques ».
Ce que l’ancien secrétaire de la défense Donald Rumsfeld aux paraphrases énigmatiques, avec la rhétorique ironique qui a toujours été la sienne, appelait : « des méthodes non traditionnelles permettant de fournir des informations exactes au peuple irakien ». [
5]
Ce que l’on ne savait cependant pas, c’est que comme pour la propagande des « armes de destructions massives », ce plan de contrôle des médias irakiens et de conditionnement de leur population à un régime d’occupation, était déjà préparé avant l’invasion de l’Irak par le département de la Défense. Trois mois avant, plus exactement.


« Rapid Reaction Media Team », le rôle des médias dans l’Irak libéré

Ce système de propagande, synthétisé dans Rapid Reaction Media Team, un document récemment révélé par la National Security Archive [6], avait été préparé quelques mois avant l’invasion de l’Irak. Rédigé par le Bureau des opérations spéciales et des conflits de basses intensités, ainsi que par le Bureau des plans spéciaux pour les affaires du Proche-Orient et de l’Asie du Sud (Plans spéciaux), dépendants tous deux du département de la Défense [7], ce rapport avait pour objectif, d’une part, de persuader la population irakienne de la stabilité du pays et du bien fondé de l’occupation, d’autre part, de maintenir une vision acceptable du conflit aux États-unis.
Dans la même logique que les opérations psychologiques menées par les PSYOPS [
8]le document prévoyait à l’avance comment les médias irakiens devaient être réorganisés, « dans le cas où les hostilités seraient nécessaires pour libérer l’Irak ». (sic)


White Paper « Rapid Reaction Media Team » Concept

2.0 Concept Overview (extrait) :
« Après la cessation des hostilités, le fait de mettre immédiatement en place des équipes de médias irakien entraînés par des professionnelles états-uniens, pour présenter un nouvel Irak (par les Irakiens et pour les Irakiens) avec des espoirs de prospérité et de démocratie futur, aura un impact psychologique et politique sur le peuple irakien. »

Aussi était-il dors et déjà prévu qu’une campagne d’information d’ensemble de la « Rapid Reaction Media Team » devait se préparer, « durant la phase précédant les hostilités en Irak ». Pour ensuite servir de « pont entre les médias contrôlés par le régime de Saddam Hussein et à long terme, les réseaux de “médias libres d’Irak“ dans l’ère suivant Saddam ». Ceux-là devant servir d’exemple « d’émancipation », « de modèle dans le Moyen Orient où tant de médias arabes détestés agissent comme des armes de destructions massives » [9].
Presse écrite, radios, chaînes de télévisions ; des médias à créer – l’ « Iraqi free media » - aux premières estimations de leurs coûts, jusqu’aux nombres d’heures que ceux-ci doivent émettre, ainsi que les émissions préprogrammées... Avec minutie, le département de la défense avait préparé ce que devait être la presse « libre et indépendante » de la « démocratie » irakienne.

Conformément à ce qui était prévu, l’Iraqi Media Network (IMN), regroupant une chaîne de télévision, deux radios et le quotidien Al-Sabah, a été créé exactement 9 jours avant l’invasion du pays. Un groupe de presse reprenant presque mot pour mot les objectifs énoncés dans le rapport [10], et dont les liens de financements et de contrôle directs par le département de la Défense états-unien se sont précisés au fur et à mesure des mois [11].
Parallèlement à cela, dès les premiers jours de l’invasion, Al Jazeera a été à plusieurs reprises la cible des forces de la coalition. Plusieurs de ses journalistes ont été tués, jusqu’à ce qu’elles décident de détruire les bureaux de la chaîne qatarie à Bagdad. Ce, pendant que la « presse indépendante » irakienne, majoritairement corrompue comme nous l’avons vu, se développait de façon exponentielle.

Quelques jours après, le 10 avril 2003, date de la première diffusion de la chaîne de télévision de l’IMN, le directeur Ahmad al-Rikaby [12], pouvait ainsi annoncer à ses téléspectateurs, depuis une tente de l’armée états-unienne, la « Bienvenue dans un nouvel Irak ». Quelques semaines plus tard, Paul Bremer, à la tête de l’Autorité provisoire de la coalition, déclarait que l’IMN devait prendre provisoirement la place du ministère de l’Information, tout puissant sous le régime de Saddam Hussein. Lieu où, quelques semaines après l’avoir bombardé, l’IMN s’est symboliquement installé.


Documents joints



 

"Rapid Reaction Media Team", le document déclassifié par le Département de la défense, datant de janvier 2003.

(PDF - 335.1 ko: http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/White_Paper_-Rapid_Reaction_media_team_Concept.pdf )
 





Mes remerciements à la National Security Archive pour ses fonds d’archives régulièrement mis à jour.



[1] « Colin Powell regrette ses accusations contre l’Irak », Réseau Voltaire, 12 septembre 2005.

[2] Voir aussi, « Judith Miller, journaliste d’intoxication massive », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 5 mars 2004.

[3] "U.S. Military Stages Media Offensive in Iraq", Marc Mazzetti et Borzou Daragahi. Article paru dans le Los Angeles Times, 29 novembre 2005. Ainsi que le New York Times à partir de janvier 2006.

[4] Ndlr : le Lincoln Group a été crée suite à l’invasion de l’Irak en 2003, pour prendre son appellation et sa constitution définitive en 2004.

[5] "Guerre Médiatique", Donald Rumsfeld. Tribune parue dans La Libre Belgique, mars 2006. Propos exacts : « En Irak, par exemple, l’armée américaine, en étroite collaboration avec le gouvernement irakien, a recherché des méthodes non traditionnelles permettant de fournir des informations exactes au peuple irakien. Mais cette démarche a été qualifiée "d’achat d’informations".L’explosion du nombre d’articles de presse critiques qui en résulte provoque un arrêt général de toute activité et de toute initiative. Cela mène à un « effet de gel »parmi ceux qui servent dans le domaine des affaires publiques militaires, qui en concluent qu’aucune innovation n’est tolérée. »

[6] Rapid Reaction Media Team, document consultable sur : http://www.gwu.edu/ nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB219/index.htm

[7] « Le dispositif Cheney », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2004.

[8] Les Plans du Pentagone pour contrôler l’information, Ossama Lotfy

[9] Se référer aux deux premières parties du Rapid Reaction Media Team.

[10] L’IMN se définit comme étant : « un corps intérim ayant pour objectif de construire de nouvelles infrastructures, d’entraîner des journalistes et poser les fondations d’une politique de media public. »

[11] Information parue dans le Washington Post du 16/10/2003

[12] Ahmad al-Rikaby quitta ses fonctions en août 2003. Estimant que l’IMN ne pouvait concurencer Al-Jazeera ou les autres sources d’informations alternatives. (Source : dépêches de l’Associated Press du 6/08/2003)




GIOVEDI' 4 OTTOBRE ORE 18.30

C/O COMUNITA' DEGLI ITALIANI DI CAPODISTRIA - KOPER

Edoardo Kanzian, animatore del Volontariato Culturale, promuove con 
le associazoioni no-profit "IL PANE E LE ROSE", "CIRCOLO ISTRIA", in 
collaborazione con la rivista "IL CALENDARIO DEL POPOLO" di Milano, 
diretto dal prof. Franco Della Peruta, e il patrocinio dell' ISTITUTO 
GRAMSCI DEL FRIULI VENEZIA GIULIA, un incontro sul tema: 

"ANTONIO GRAMSCI (1891-1937) INTELLETTUALE DEL DOMANI" 
(a settanta anni dalla morte)

INTERVENGONO:

prof. Fulvio SALIMBENI (docente di storia- Università di Udine)

dott. Livio DORIGO (presidente del Circolo Istria)

prof. Fulvio SENARDI (DOCENTE, CRITICO LETTERARIO)

Nell'occasione viene proiettato un DVD RAI di Giorgio BARATTA con 
Dario FO.

Le "Lettere dal carcere", premio Viareggio nel 1947, i "Quaderni dal 
carcere", 3000 pagine in 33 quaderni scritti dal 1929 al 1935, sono 
la testimonianza di questo pensatore, considerato dalla critica il 
più influente intellettuale italiano del '900.
Il nome di Antonio Gramsci figura nell'elenco dei 250 autori più 
citati nella letteratura internazionale.
La sua opera, come tutti i classici autentici, è un'espressione della 
sua epoca, ma al tempo stesso resiste alla contingenza e resta aperta 
al dialogo con le generazioni future.

Edoardo Kanzian