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ET ALORS, LES BELGES, C'EST VRAI QUE VOUS ALLEZ FINIR COMME LA
YOUGOSLAVIE ?


Michel Collon : Pourquoi j'approuve le canular de la TV belge

Hier soir, la RTBF a présenté «en direct» la scission de la Belgique
après la déclaration unilatérale de sécession du Parlement flamand.
Manifs au palais, le Roi en fuite, Wallonie rattachée à la France,
bouleversements dans la vie quotidienne avec les nouvelles
«frontières»... Tout en direct. Sauf que c'était une fiction. Du
bluff. Comme la célèbre émission radio La guerre des mondes d'Orson
Welles.
Avalanche de coups de fil alarmés et grosse émotion en Belgique. Chefs
politiques scandalisés. La RTBF avait-elle le droit de piéger le
public par une «politique-fiction» ?
Personnellement, je trouve ça plutôt positif, même si je comprends
l'émotion. Pourquoi ?

1. En tant qu'analyste des médiamensonges, je me réjouis de cette
démonstration très réussie : oui, il est possible de faire avaler à un
public très large quelque chose qui n'existe pas. Il suffit de
quelques journalistes, quelques interviews de prétendus «experts»,
deux ou trois images manipulées comme «preuves». Et j'aimerais qu'un
véritable observatoire des médias fasse l'inventaire des bobards qui
nous ont été servis sur les conflits des vingt dernières années :
Timisoara, Panama, Nicaragua, Irak, Yougoslavie, Afghanistan, Liban,
Venezuela et bien d'autres. Chiche, la RTBF ?
2. Cette émotion peut être salutaire. Jusqu'à présent, le débat sur
l'avenir de la Belgique a été confiné à des politiciens très
intéressés : six gouvernements (enfin, je crois) dans un pays de dix
millions d'habitants ! Il est temps que les simples gens interviennent
: veulent-ils ces querelles artificielles ou veulent-ils au contraire
qu'on s'attaque à leurs problèmes réels : emploi, niveau de vie,
avenir des jeunes ?
3. Bien sûr, les séparatistes flamands prétendent que la scission
permettrait justement de mieux s'occuper de ces problèmes. Supercherie
! Leur vrai but ? Détruire la Sécurité sociale pour précariser les
jeunes et offrir au patronat une main d'oeuvre corvéable à merci. Etre
plus «compétitifs» dans la jungle de la mondialisation. En Italie, et
ailleurs, on importe des esclaves polonais. Chez nous, on les
fabriquera « made in Vlaanderen ».
4. Le séparatisme aura pour conséquence, en Flandre mais aussi en
Wallonie, des politiques encore plus antisociales. L'argent économisé
servira pour de nouveaux cadeaux aux multinationales. Comme VW qui a
reçu des milliards pour gonfler ses bénéfices et nous laisser la casse.
5. VW, parlons-en. Avec ce bazar institutionnel, les travailleurs en
lutte ont eu affaire à... trois ou quatre gouvernements différents
selon la région d'où ils proviennent. Pratique !
6. Mes amis français me demandent souvent : «Et alors, les Belges,
c'est vrai que vous allez finir comme la Yougoslavie ?» Je leur
réponds que la grande majorité des gens est totalement contre cette
excitation artificielle et ces divisions. L'émission de la RTBF ne l'a
pas assez montré; elle aurait dû donner la parole à de simples Flamands.
7. Résumons. La Flandre a profité des transferts financiers entre
régions pendant cent ans où elle était moins développée. A présent que
la crise économique et les délocalisations frappent davantage le Sud,
elle veut mettre fin à ces transferts. Mais soyons plus précis : ce
sont les partis traditionnels flamands qui intoxiquent l'opinion par
des discours racistes sur «les fainéants du Sud». D'abord, ils font
tout simplement jeu des fascistes du Vlaams Belang en copiant son
discours sous une forme «respectable». Mais surtout, ensuite, ils
déclencheront la chasse aux «fainéants du Nord», qui ne voudront pas
devenir des esclaves salariés. Et on sera tous perdants.

Source : http://www.michelcollon.info/mailinglist.php

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Newsletter vom 05.12.2006 - Ethno-Netzwerk

EUPEN (Eigener Bericht) - Zehn Jahre nach der vorläufigen Einstellung
ihrer verdeckten Einflussarbeit in Ostbelgien binden
Vorfeldorganisationen der Berliner Regierungspolitik das Gebiet erneut
in ihr Netzwerk ein. Wie die Föderalistische Union Europäischer
Volksgruppen (FUEV), eine mit dem Bundesinnenministerium verkoppelte
Ethno-Organisation, mitteilt, will sie die ostbelgische
"Deutschsprachige Gemeinschaft" (DG) in ihren Beirat aufnehmen.
Bereits seit dem vergangenen Jahr intensiviert die FUEV ihre
Kooperation mit der DG. Bei dieser handelt es sich um eine staatliche
Gebietskörperschaft, die Hoheitsrechte unter anderem in den Bereichen
Kultur und Bildung ausübt. Sie verwaltet das von 70.000
deutschsprachigen Belgiern bewohnte Gebiet um Eupen und Sankt Vith,
das von 1871 bis 1919 sowie von 1940 bis 1945 zum Deutschen Reich
gehörte. Die Einbindung der DG in das deutsche Ethno-Netzwerk erfolgt
im Rahmen der Europäisierung völkisch geprägter deutscher
Minderheitenpolitik...

http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/56652

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Lettre d'information du 05/12/2006 - Réseau ethnique

EUPEN (Compte-rendu de la rédaction) -- Dix ans après l'arrêt
provisoire des activités clandestines de prise d'influence dans l'est
de la Belgique, des organisations de façade du gouvernement allemand
intègrent de nouveau ce territoire dans leur réseau. Comme l'a déclaré
l'"Union fédéraliste des peuples européens" (FUEV), une organisation
ethnique qui entretient des liens avec le ministère de l'intérieur
allemand, elle veut intégrer la "communauté germanophone" (Deutsche
Gemeinschaft, DG) de l'est de la Belgique dans son conseil
consultatif. Depuis déjà l'année dernière, la FUEV intensifie sa
coopération avec la DG. Il s'agit d'une entité fédérée qui est
compétente dans les domaines de la culture et de l'enseignement. Elle
administre les cantons d'Eupen et de Saint-Vith, habités par 70.000
Belges germanophones, qui appartenaient à l'Empire allemand de 1871 à
1919 et de 1940 à 1945. L'intégration de la DG dans le réseau ethnique
allemand se fait dans le cadre de l'européanisation de la politique de
minorités allemandes, aux forts accents ethniques...

http://www.german-foreign-policy.com/fr/fulltext/55934

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http://www.repubblica.it/2006/12/sezioni/esteri/video-belga/video-belga/video-belga.html

La rete televisiva in lingua francese, ha interrotto i programmi
per dare la notizia. Ma era una fiction. Centralini intasati e polemiche

Falso annuncio tv, subbuglio in Belgio
"Fiandre indipendenti, il re è scappato"

BRUXELLES - "Le Fiandre hanno proclamato l'indipendenza!", "Il re ha
lasciato il paese!", "Il Belgio non esiste più!". La rete della tv
pubblica belga RTBF, in lingua francese, ha interrotto ieri sera i
programmi per dare una notizia che ha lasciato di stucco i
telespettatori. Un annuncio che ricorda quello di Orson Welles che
gettò nel panico l'America annunciano l'arrivo dei marziani. E in quel
caso come in questo, si tratta di uno scherzo. Solo dopo 30 minuti di
trasmissione è comparsa la scritta "Questa è una fiction", su
richiesta del ministro dell'Audiovisivo della comunità francofona
Fadila Laanan.

Per rendere la notizia più convincente, la tv ha orchestrato una messa
in scena con dirette da tram bloccati ai nuovi "confini" e reazioni di
esponenti politici che plaudono o denunciano la proclamazione
unilaterale dell'indipendenza da parte del parlamento fiammingo. Il
programma, nelle intenzioni degli autori, doveva "porre sulla piazza
pubblica un dibattito che appassiona tutti i belgi". Ma ha invece
scatenato polemiche in un un Paese dilaniato da annose diatribe fra i
fiamminghi delle Fiandre e i francofoni della Vallonia.

(14 dicembre 2006)

AGGIORNAMENTO URGENTE INIZIATIVE:

1) RINVIATO SEMINARIO OPERA NOMADI

2) MILANO 14/12: SERATA SULLA
PARTECIPAZIONE DI ROM E SINTI ALLA RESISTENZA IN EUROPA.
Presentazione del Centro "Carlo Cuomo"


=== 1 ===

Opera Nomadi

Ente Morale (D. P. R. 26/03/70 n. 347)

Presidenza Nazionale
operanomadinazionale@...
Via di Porta Labicana 59-00185 Roma
tel. 06/44704749
fax 06/49388168

Oggetto: rinvio seminario nazionale Opera Nomadi


A causa della proclamazione dello sciopero di venerdì 15 dicembre il
IX° Seminario Nazionale "I Rom, i Sinti e le metropoli", che si doveva
tenere a Roma il 15 e 16 dicembre è stato rinviato a data da destinarsi.
Ce ne scusiamo con tutti gli invitati.
L'occasione è gradita per porgere distinti saluti


Il Presidente
Dott. Massimo Converso

Roma 13 dicembre 2006

---

VEDI ANCHE: http://romanolil.blog.tiscali.it/fx3031592/

IL NOSTRO ANNUNCIO DEL SEMINARIO ERA STATO PUBBLICATO QUI:
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5206


=== 2 ===

COMUNICAZIONE URGENTE

INVITO AD UNA SERATA DEDICATA A CARLO CUOMO
PER LA PRESENTAZIONE DEL CENTRO A LUI INTITOLATO,
DI DOCUMENTAZIONE SUL PORRAJMOS/SAMUDARIPEN
E SULLA PARTECIPAZIONE DI ROM E SINTI ALLA RESISTENZA IN EUROPA.
>>
>> GIOVEDì 14 DICEMBRE ORE 20.30
>> SALONE ARCI BELLEZZA
>> VIA BELLEZZA 16/a
>>
IL CENTRO SARà APERTO NELLA SEDE OPERATIVA DELL'ASSOCIAZIONE,
PRESSO LA PROVINCIA DI MILANO, VIA PANCRAZI 10,
E SARà OPERATIVO NEL 2007.

IL MATERIALE E' ATTUALMENTE COSTITUITO DAI DOCUMENTI, IN GRAN PARTE
INEDITI, EMERSI DALLA RICERCA AVVIATA, QUASI UN ANNO FA, DALLA NOSTRA
ASSOCIAZIONE, E TUTTORA IN CORSO.
AD ESSO CONTIAMO DI AGGIUNGERE SCRITTI E DOCUMENTI DI CARLO
RIGUARDANTI ROM E SINTI.
>>
>> CON PREGHIERA DI DIFFUSIONE E PARTECIPAZIONE
>>
>> per info sull'iniziativa, tel 02.48409114, 3338628466, 3403175095 -
>> cipes.lomb @...
>> meg.rossi @...
>> il
>> vicepresidente Ernesto Rossi
>>
>> ASSOCIAZIONE "AVEN AMENTZA" UNIONE ROM E SINTI
>> sede legale: Via Triboniano 212 20156 Milano (Italia). Tel.
>> +39.(02).48409114
>> sede operativa: Provincia di Milano, via P. Pancrazi 10 20145 Milano.
>> Tel. +39.(02).7740.4489 fax 7740.4490
>> Costituita il 18 luglio 2004, registrata a Milano il 22 novembre
2004 , n°
>> 104485 serie 3. Codice fiscale 97389270154

Perché la solidarietà non cessi
(le adozioni a distanza alla Zastava di Kragujevac)

PER UN DESIDERIO DI PACE
SABATO 16 DICEMBRE 2006
ore 16.00
Sala "Montes", via Trieste 17, Staranzano (GO)

Sarà presente
Gilberto Vlaic, vicepresidente dell'Associazione Non bombe ma solo
Caramelle - ONLUS

L'associazione Zastava si occupa di portare aiuti nelle zone della
Serbia bombardate dalla Nato nel 1999 e principalmente a Kragujevac
dove c'era l'omonima fabbrica di automobili. Verranno proiettati
filmati che mostrano i danni provocati dalla guerra e i progetti
umanitari realizzati per aiutare quelle popolazioni. Seguirà un
dibattito.
La cittadinanza è invitata a partecipare.

L'incontro è organizzato dall'ANPI di Staranzano con la
collaborazione di:
SPI-CGIL, AUSER. Con il patrocinio del Comune di Staranzano

L' Associazione " Z A S T A V A " di Brescia era nata, quasi
spontaneamente, subito dopo i bombardamenti Nato che avevano
distrutto i reparti essenziali della più grande fabbrica di
autoveicoli dei Balcani: la "ZASTAVA", appunto, situata a
Kragujevac, a sud di Belgrado. Su iniziativa di delegati delle RSU e
sindacalisti FIOM-CGIL era sorto un primo coordinamento presso la
Camera del Lavoro di Brescia. Lo stesso era avvenuto in tante città
e realtà aziendali di tutta Italia. Moltissimi lavoratori,
pensionati, semplici cittadini si erano resi conto della portata del
disastro economico e sociale che stava avvenendo in quella città:
36.000 operai e tecnici, che con l' indotto arrivavano a 60.000,
passavano, in un attimo, da una condizione di lavoratori con una
vita normale, ad una condizione di disoccupati estremamente poveri!
Ed allora tanti piccoli uomini, animati da una concezione
solidaristica della vita che non conosce confini, univano i loro
sforzi e davano avvio ad un progetto per affrontare l' emergenza:
innanzitutto è stato necessario dare un po' di sollievo dalle
preoccupazioni economiche a chi era più disagiato fra i tanti
disagiati, sostenere chi aveva una famiglia numerosa, chi aveva
bimbi piccoli ( le famiglie numerose sono ancora tante a
Kragujevac ) e, soprattutto, dare un segnale di solidarietà
concreta, e sappiamo bene quanto valga dal lato psicologico il non
sentirsi soli.
Molti anche gli enti pubblici, i sindacati di categoria e le
rappresentanze sindacali di tante aziende grandi e piccole , qualche
direzione aziendale, che hanno contribuito alla realizzazione del
progetto di adozione a distanza di bambini figli di lavoratori della
fabbrica distrutta che sono stati selezionati mediante l' opera del
sindacato autonomo Zastava: in pochissimi giorni 250 bambini e
bambine hanno avuto dei genitori adottanti a Brescia, ben 1.500 in
tutta Italia! L' impegno è consistito nel versare 50.000 lire al
mese (oggi 26 Euro ). L' importo può sembrare esiguo, se rapportato
al valore dei soldi in Italia; ma bisogna considerare che in
Jugoslavia il contributo che i lavoratori in mobilità ricevono(
quando lo ricevono ) non arriva alle 28.000 lire mentre quelli più
fortunati che ancora risultano occupati nella Zastava percepiscono
dalle 70 alle 80 mila lire mensili. Le somme raccolte sono state
portate, in varie spedizioni, da volontari dell' Associazione a
Kragujevac e consegnate direttamente ai bambini e ai loro familiari
in occasione di incontri pubblici. Non una lira di quanto raccolto è
stato utilizzato per spese di gestione o di viaggio: questi oneri,
che pure ci sono stati, sono stati fino ad oggi sostenuti dai
volontari dell' Associazione e ancor di più, dalla Camera del Lavoro
di Brescia che si è sobbarcato l' impegno delle spese più
consistenti (trasporti, alloggio, ecc.).
Nel gennaio 2002 l' originaria associazione si è costituita in ONLUS
ed agisce in maniera completamente autonoma dal punto di vista
gestionale ed economico mentre continua ad usufruire del patrocinio
della CGIL di Brescia per quanto riguarda il lato logistico ( uso
sale per riunioni, stampa volantini, ecc. ) La formula adottata
dell' adozione diretta a distanza è già ben conosciuta e apprezzata
sia per la semplicità di utilizzo sia, soprattutto, per le garanzie
che offre. Infatti, ogni adottante riceve, all' atto dell' adesione,
una scheda contenente la foto, il recapito e i dati essenziali del
bambino adottato. E' poi libero, se lo vuole, di stabilire un
rapporto personale con il bambino e la sua famiglia, di scrivere,
telefonare, inviare pacchi, ecc. In base al progetto originario,
l'operazione avrebbe dovuto terminare alla fine del I° anno. Ma le
condizioni economiche e sociali che abbiamo constatato nel corso
dell' ultimo viaggio, ci hanno indotto a chiedere a tutti gli
attuali adottanti di proseguire lo sforzo, rinnovando l' adesione
all' adozione . Questo appello lo rivolgiamo anche a tutti quelli
che volessero contribuire sia con una adozione completa o con somme
inferiori. Siamo inoltre alla ricerca di altre forme di intervento
che andando oltre l' emergenza, riescano a dare un respiro più ampio
e duraturo ai nostri interventi: ci riferiamo a programmi di corsi
di riqualificazione per lavoratori in mobilità finanziati dalla
Comunità Europea oppure forme di finanziamento di piccole attività
commerciali e produttive che possano servire a rimettere
gradualmente in moto una economia che adesso è costretta all'
immobilismo. La situazione infatti resta ben lontana dal ritorno ad
una condizione di vita normale: la fabbrica sta per essere smembrata
in sei parti e privatizzata; solo un reparto tornerà, forse, alla
originaria produzione di autovetture, occupando 10 -11000 addetti.
Gli altri? Dovranno adattarsi a condurre fino alla fine dei loro
giorni, una vita di stenti e di precarietà, in occasioni serie di
occupazione.
La nostra attenzione è rivolta anche alle condizione di salute di
queste famiglie: tutti siamo a conoscenza delle bombe all' uranio
impoverito e delle fabbriche chimiche colpite, che insieme hanno
scaricato sul terreno e nelle acque sostanze che producono per certo
gravissime malattie all' apparato immunitario umano. Questo, in una
realtà in cui l' assistenza sanitaria statale è ormai un ricordo del
passato e le stesse attrezzature diagnostiche e terapeutiche sono
obsolete o inservibili, ci costringe a ricercare possibilità di cura
anche in Italia oltre a intervenire sul posto, come alcuni gruppi
hanno già fatto, installando apparecchiature sanitarie che sono
riusciti a reperire nel nostro paese.

http://www.tesseramento.it/immigrazione/pagine52298/newsattach630_Il%
20Manifesto%2012.pdf

Il Manifesto 12-12

La storia Ferid Sulejmanovic, espulso nel 2000. Ma la Corte europea
gli aveva dato ragione

Morte assurda di un rom legale

Era uno degli zingari del campo Casilino, Roma, spediti a Sarajevo. A
torto. Ha provato a rientrare da clandestino. E' morto soffocato in
un tir

Cinzia Gubbini

Sembra quasi l'ultimo atto di una tragedia. Solo che è tutto vero.
Niente palcoscenico, niente applausi finali. Per Ferid Sulejmanovic,
il protagonista di questa storia, un'uscita di scena tra i gas
tossici sprigionati dall'alluminio ferroso.
Ferid, 33 anni, rom bosniaco, era stato cacciato sei anni fa
dell'Italia, nel corso di un'espulsione di massa che la Corte di
Strasburgo ha dichiarato illegale. Il suo cadavere è stato trovato
sabato mattina nel cassone di un camion sbarcato al porto di Ancona.
Il tir, che trasportava lui e un altro uomo non ancora identificato
era partito dal porto di Zara, in Croazia. I due viaggiatori
«abusivi» sono stati uccisi dalle esalazioni sprigionate dai lingotti
di alluminio, che erano destinati a un'azienda del nord, e dietro cui
si erano nascosti. L'inchiesta aperta alla Procura sulla loro morte
dovrà anche accertare se quelle sostanze sono consentite. Quando al
porto è arrivata l'agenzia regionale non ci ha visto chiaro:
nonostante il telone fosse ormai stato alzato da tempo, e la banchina
fosse ventilata, ha rilevato un'alta concentrazione di ammoniaca,
anidride solforosa e arsina. Ma anche di altre sostanze, al momento
ignote, e forse illegali. I due uomini non avevano documenti addosso:
nelle tasche dei loro indumenti sono stati trovati soltanto un
pacchetto di sigarette e soldi bosniaci. Ma la sorella di Ferid è
andata ieri alla polizia di frontiera per riconoscerlo: sapeva che
stava per arrivare, che aveva intenzione di infilarsi in un camion
per raggiungere l'Italia, da dove era stato cacciato. Considerato
illegale, al pari dei gas che lo hanno ucciso.
Solo che l'espulsione di Ferid è particolare. Illegale, anche quella:
a dirlo è stata nel 2002 la Corte europea dei diritti dell'uomo. Era
l'alba del 3 marzo del 2000 quando polizia e carabinieri arrivarono
senza preavviso nei campi rom di Roma Tor de' Cenci e Casilino 700.
Furono prelevate 67 persone, tra di loro bambini, donne incinte,
anziani e malati. In dodici ore furono portati all'aeroporto e
rispediti a Sarajevo, nonostante la maggior parte di loro fosse
fuggita dalla guerra, e i bambini fossero nati in Italia e nulla
sapevano di quel paese. Manifestazioni, interrogazioni parlamentari,
appelli, non servirono a nulla. Ma chi protestava aveva ragione. La
comunità di Sant'Egidio, che seguiva le famiglie di Casilino 700,
assistita dall'avvocato romano Nicolò Paoletti, fece ricorso alla
Corte europea per i diritti umani, raccogliendo la procura delle
persone che riuscirono a rintracciare: quasi tutti avevano trovato
riparo nel quartiere di Ilizda, un sobborgo di Sarajevo dove vivono
molti rom. Il fotografo Stefano Montesi ricorda il viaggio per
intercettare le famiglie espulse: «Vivevano in case diroccate,
intorno c'erano cartelli con scritto "attenti alle mine"». Furono
messe insieme 16 procure. La Corte fece sapere che il ricorso era
ammissibile. Solo allora, era il 2002, il governo si decise a trovare
un accordo, pur di evitare una condanna che avrebbe stigmatizzato
l'Italia per la violazione di diversi articoli della Convenzione
europea: quello che vieta «trattamenti disumani e degradanti», quello
che vieta discriminazioni, e quello che assicura il diritto a un
ricorso effettivo. E fece tornare i ricorrenti, riconoscendo loro
anche un risarcimento economico.
Ferid Sulejmanovic venne a sapere della «vittoria» solo dopo la
sentenza, chiese all'avvocato se potevano rientrare: «Ho studiato a
fondo il caso - spiega Paoletti - ma tutti i termini di legge erano
ormai scaduti per un ricorso. Certo, una buona amministrazione, preso
atto della posizione della Corte, avrebbe dovuto riesaminare tutte le
espulsioni. Ma così non è stato». Allora Ferid è salito su un camion
diretto in Italia. Con lui c'era un altro uomo: al campo rom Casilino
900 dicono che probabilmente si tratta di Tissan Severovic, un altro
rom espulso qualche anno fa. Ma il suo corpo ieri non era ancora
stato identificato. Anche se - nonostante la questura di Ancona non
abbia diffuso dettagli - poco dopo il ritrovamento dei cadaveri le
agenzie di stampa hanno informato che «entrambi erano stati espulsi
dall'Italia» e che uno dei due aveva precedenti penali. Le notizie
corrono, spesso a metà.

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Opera Nomadi

Ente Morale (D. P. R. 26/03/70 n. 347)

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IX° Seminario Nazionale Opera Nomadi

15 e 16 dicembre 2006


"I Rom/Sinti e le Metropoli"


Programma :


15 dicembre


§ Gruppi di lavoro (ore 09:30-19:30)

§ II° Concorso Musicisti di Strada Rom/Sinti (ore 21.30-24:00)

(presso Sala Teatro Municipio 3 Comune di Roma, via dei Sabelli 119)



16 dicembre


§ Conclusioni (ore 09:30-13:00)

(presso Sala Teatro Municipio 3 Comune di Roma, via dei Sabelli 119)

Interviene: Sottosegretario all'Interno On.le Marcella Lucidi


Organizzazione dei 5 Gruppi di lavoro


§ GRUPPO DI LAVORO N. I "HABITAT": "La cultura dell'Abitare"

presso Sede UIL
via Cavour 108 (Quartiere Esquilino- pressi Stazione Termini)

Conduttore di gruppo: Massimo Converso (Presidente Nazionale Opera
Nomadi)


§ GRUPPO DI LAVORO N. 2 "SCUOLA"

presso Ministero Pubblica Istruzione,
via Ippolito Nievo 35 (Quartiere Trastevere) Sala Conferenze "Kirner"
I° piano

Conduttori di Gruppo: Dr. Matteo Tallo (Dirigente MPI) , Prof.ssa
Renata Paolucci (Responsabile Settore SCUOLA Opera Nomadi Nazionale)
Prof. Marco Nieli ( Pres. O.N. Napoli), Ins. Anna Biondani (O.N.
Sicilia), Prof.ssa Antonia Dattilo (CSA - MPI Bologna),


§ GRUPPO DI LAVORO N. 3 "LAVORO"

presso Assessorato al Lavoro del Comune di Roma
Lungotevere de' Cenci 5, II° piano "Sala Blu" (Quartiere Ebraico)

Conduttore di Gruppo: Aleramo Virgili (Responsabile Sportello Lavoro
Rom/Sinti Comune di Roma)


§ GRUPPO Dl LAVORO N. 4 "DIRITTI/MEDIATORI"

presso Comune di Roma - Gruppo Consiliare P.R.C.
via delle Vergini, 18

Conduttori di Gruppo: Rag. Giorgio Bezzecchi (Mediatore Rom COMUNE di
MILANO),
Prof.ssa Bianca Mori La Penna (Responsabili Settore DIRITTI Opera
Nomadi Nazionale)


§ GRUPPO DI LAVORO N. 5 "SANITA'"

Presso Caritas Diocesana -Sala Riunioni-
via Marsala, 103 (Stazione Termini)

Conduttore di Gruppo: Dr. Salvatore Geraci (Responsabile Nazionale
Area Sanità - CARITAS)


Per qualsiasi informazione ed iscrizione ai diversi gruppi rivolgersi
alla

Segreteria Tecnica Nazionale
Tel. 06/44704749
Fax. 06/49388168
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