Informazione

Sabato 30 aprile ore 21 e martedì 3 maggio ore 12 a TeleAmbiente
(canale 68 nell'Italia centrale) e reti associate il Gruppo Atei
Materialisti Dialettici e il Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia
realizzano una trasmissione per il Convegno sul 60° della
Resistenza dal titolo "PARTIGIANI!" che si terrà nei giorni 7 e 8
maggio p.v. alla Casa delle Culture in Trastevere a partire dalle ore
9. Questa trasmissione vuole anche evidenziare come la giornata
internazionale del 1° MAGGIO sia stata una riconquista della
Resistenza che ha riscattato questo anniversario dal totale
oscuramento imposto dal fascismo. Pertecipano Giuseppe Catapano del
CNJ e Miriam Pellegrini Ferri, Presidente G.A.MA.DI.

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P A R T I G I A N I !

Una iniziativa internazionale ed internazionalista
nel 60.esimo anniversario della Liberazione dal nazifascismo

Roma, 7-8 maggio 2005, Casa delle culture (Via S. Crisogono)

https://www.cnj.it/PARTIGIANI/index.htm

Per contatti: PARTIGIANI! Segreteria organizzativa
c/o RCA, Via di Casal Bruciato 27, I-00159 Roma
partigiani7maggio @ tiscali.it
tel. +39-06-4393512, FAX +39-06-43589503

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IL PROGRAMMA AGGIORNATO:
https://www.cnj.it/PARTIGIANI/programma.htm

LE ADESIONI AGGIORNATE:
https://www.cnj.it/PARTIGIANI/ades_link.htm

IL TESTO DI CONVOCAZIONE DELLA INIZIATIVA:
https://www.cnj.it/PARTIGIANI/manifesto.htm

PER SOSTENERE L'INIZIATIVA:
sottoscrivi subito sul Conto Bancoposta
n. 47595665 intestato ad A. Krstic, Milano
(ABI 07601, CAB 01600)
causale: INIZIATIVA PARTIGIANI

8 MAI EN ESTONIE (UE): LA FETE POUR LES SS NAZIS

Da: Bruno Drweski
Data: Mer 27 Apr 2005 03:04:34 Europe/Rome


------ Message transféré
De : "Chaulou"
Date : Wed, 27 Apr 2005 02:51:22 +0200
Objet : Tr : Tr : 8 MAI EN ESTONIE: LA FETE POUR LES SS NAZIS !

SIEG HEIL !

Le 8 mai, un mémorial aux SS va être inauguré à Tallinn
( capîtale de l'Estonie, pays membre de l'Union Européenne)


TALLINN, 26 avril - de notre correspondant Nikolaï Adachkevitch. (RIA
Novosti)

 Le 8 mai prochain, dans la capitale de l'Estonie - Tallinn - un
mémorial serait inauguré à ceux qui "avaient péri, en combattant pour
la liberté de l'Estonie", et plus précisément à ceux qui, en 1944, au
sein de la 20-ème division Waffen SS contre formations et unités de
l'Armée rouge.

RIA-Novosti en a été informée, entre autres, auprès de certain Kuno
Raude, membre du Conseil d'administration de l'"Union des combattants
pour la libération de l'Estonie" qui regroupe les vétérans et les
anciens combattants de la guerre qui s'étaient battus du côté de
l'Allemagne fasciste, y compris au sein de la 20-ème division
estonienne Waffen SS.

Selon Kuno Raude, le mémorial en question représente trois mâts de
pavillon, trois croix, 16 plaques portant les noms des unités qui
s'étaient battus contre l'Armée rouge en 1944 et une carte en fonte de
l'Estonie avec l'indication des dates et des lieux des batailles
livrées.

Le coût total du monument se monte à quelque 900 000 couronnes
(environs 60 000 euros).

La construction du monument avait été appuyée par la mairie de la ville
de Tallinn et les anciens combattants étrangers des troupes SS.

A signaler qu'à une cinquantaine de mètres à peine de ce nouveau
monument se trouve le mémorial aux soldats et officiers soviétiques,
tombés sur les champs de bataille pour la libération de Tallinn en 1944.

Les 8 et 9 mai, le monde entier célèbre le 60-ème anniversaire de la
Victoire sur le fascisme dans la Seconde Guerre mondiale.


Pour mémoire, l'Estonie a été le premier pays balte "vide de juifs", où
l'extermination fut la plus rapide... (en annexe: un document sur le
judéocide en Estonie et l'un des emblèmes de la SS estonienne)


Europe de l'Est: La communauté juive d'Estonie hostile à l'inauguration
d'un monument aux SS estoniens
(Novosti/ Infoweb-J)

info transmise par Robert - lue 467 fois  

La communauté juive d'Estonie condamne la prochaine inauguration d'un
monument aux Estoniens qui ont combattu dans les rangs des SS pendant
la Seconde guerre mondiale. Ces actions sont incompatibles avec les
valeurs européennes, elles sont surtout inadmissibles après l'adhésion
de l'Estonie à l'Union Européenne (UE) , selon la présidente de la
Communauté juive d'Estonie Cilja Laud.
Cependant la Communauté juive ne fera pas de déclaration officielle.
"Il est bien que le Premier ministre estonien se soit montré hostile à
l'érection du monument, mais il est peu probable que cela change
quelque chose", a-t-elle noté.

Un monument aux SS estoniens sera inauguré le 20 août à un cimetière de
région de Lihula, à côté d'un monument aux soldats soviétiques.
Selon le journal "Eesti Paevaleht", l'initiative d'ériger le monument
appartient à Tiit Madisson, chef de l'administration régionale.
Réagissant aux vives critiques émises récemment par le Premier ministre
estonien Juhan Parts, M.Madisson a déclaré que le bas-relief
représentant un soldat en uniforme allemand ne porterait pas de symbole
des SS et que l'inscription gravée sur le monument serait modifiée:
"Aux Estoniens qui ont combattu contre le bolchevisme et pour
l'indépendance de l'Estonie en 1940-1945".
Selon le projet initial, le bas-relief devait représenter un soldat des
SS et porter l'inscription "Aux soldats estoniens morts pour la Patrie
et la liberté de l'Europe pendant la Seconde guerre mondiale de
1940-1945".
Le Premier ministre estonien a qualifié de provocation l'intention des
autorités de Lihula d'ériger un monument aux Estoniens qui avaient
combattu au sein de la 20e division des SS. Il a estimé que le texte de
l'inscription était intolérable parce qu'il déformait l'histoire de
l'Estonie, des souffrances des peuples estonien et européens".
"Les autorités de Lihula doivent comprendre qu'elles devront en
répondre devant l'État, le peuple et la Constitution".
Ce même monument a été installé au centre de Parnu en 2002 avant d'être
démonté quelques jours plus tard après un scandale.

Nikolaï Adachkevitch.


Europe de l'Est: Le grand rabbin de Russie, Berl Lazar, réagit à
l'érection d'un monument à la gloire des nazis en Estonie
(Col.fr & Novosti/ Infoweb-J)

L'érection, en Estonie, d'un monument dédié au Standartenführer SS
Alfons Rebane (Wilhelm Robert), risque de provoquer une montée du
néonazisme et de l'antisémitisme dans ce pays, estime le grand rabbin
de Russie, Berl Lazar. Sans compter que cela risque de créer des
problèmes avec l'Union européenne...

Le grand rabbin a tenu à rappeler que cette manifestation n'était pas
la première du genre en Estonie et que l'opinion mondiale devait s'en
émouvoir. L'édification de ce monument est due à une initiative privée,
mais un député de la Diète estonienne était présent lors de son
inauguration et l'absence de réaction des autorités estoniennes est
particulièrement dangereuse.

Selon Berl Lazar, "la jeune génération d'Estoniens, voyant qu'on érige
des monuments aux nazis sans que cela dérange ses dirigeants, peut en
conclure que l'exemple des criminels fascistes est digne d'être imité".
En outre, cela peut conduire à une radicalisation des esprits en
Estonie. Les dirigeants de ce pays sont susceptibles, en ce cas, de
perdre le contrôle de la situation, entraînant un risque de
déstabilisation pour les pays voisins. "Dans la mesure où les autorités
estoniennes se taisent, affirment le grand rabbin, la communauté
internationale pourrait en déduire que la justification du nazisme
s'inscrit dans la ligne politique officielle de Tallinn".

"Si les autorités estoniennes ne prennent aucune mesure à l'encontre de
ceux qui ont érigé le monument au criminel nazi - a poursuivi Berl
Lazar, nous saisirons l'Union européenne", puisque l'Estonie est
désormais membre de cette organisation. C'est à elle qu'il appartient
de prendre des mesures envers Tallinn.

Berl Lazar estime également que cet événement devrait émouvoir
l'Allemagne qui a fait la triste expérience des conséquences de tels
agissements. Enfin, ce monument concerne aussi Israël, dont une partie
de la politique est axée sur la lutte contre toutes les manifestations
de nazisme et d'antisémitisme.

Malheureusement, note Berl Lazar, les fonctionnaires estoniens qui se
disent déterminés à lutter contre l'antisémitisme ne comprennent
toujours pas que l'érection de monuments aux nazis peut avoir des
conséquences tragiques pour les Estoniens eux-mêmes. Et faute de
l'avoir compris, les autorités se taisent. Cependant, le grand rabbin
espère que Tallinn prendra des mesures pour empêcher que de telles
actes se répètent. Tous les Estoniens ainsi que la communauté mondiale
devront alors être informés des démarches entreprises.


Hommages estoniens à un vétéran de la SS

MOSCOU, 20 mai - de notre commentateur Arseni Oganessian. Au cours du
prochain forum Russie-UE, Moscou soulèvera la question de la position
politique des pays baltes à l'égard de la Russie. Ainsi que l'a déclaré
à l'agence RIA-Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères
Vladimir Tchijov, ce problème figurera dans les entretiens tant avec
ces pays qu'avec les dirigeants des organisations (UE et OTAN)
auxquelles ces pays viennent d'adhérer.

Il y va ici non seulement des malentendus en matière de visas, mais
aussi d'un outrage à la mémoire de l'humanité.

A la veille du 60-e anniversaire du débarquement des troupes alliées en
Normandie, qui sera largement célébré en Europe et aux Etats-Unis,
l'Estonie, nouveau membre de l'Union européenne, méprise de facto la
décision du Tribunal de Nuremberg, qui a reconnu la Waffen SS comme une
organisation criminelle coupable de crimes contre l'humanité.

Ces jours derniers, non loin du village de Viitna, un deuxième monument
a été érigé en mémoire d'Alfons Rebane, Estonien qui fit une carrière
éblouissante dans les rangs de la Waffen SS et qui se vit attribuer la
plus haute distinction de l'Allemagne nazie, la Croix de Chevalier aux
Feuilles de Chêne. Même un représentant du pouvoir législatif du pays,
le député du parti "Union de la patrie" Trevimi Velliste, a assisté à
la cérémonie d'inauguration qui a rassemblé une foule énorme. Le
parlementaire a qualifié le SS-Standartenführer (colonel) de "héros
national".

Il est difficile de comprendre comment certains hommes politiques des
pays baltes, qui apprécient tellement les mérites des vétérans de la
SS, représentent l'intégration de leurs pays dans l'espace européen
unique qui rejettent et poursuivent les idées nazies sous toutes leurs
formes. C'est justement l'horreur de la catastrophe humaine en Europe
après les guerres mondiales qui servit d'incitation majeure à
l'incarnation de l'idée d'une maison européenne commune. Sans croix
symboliques et autres emblèmes nazies.

------ Fin du message transféré


http://www.ushmm.org/wlc/article.php?lang=fr&ModuleId=196

Encyclopedie multimedia de la Shoah

ESTONIE  
 
L'Estonie est le plus petit et le plus septentrional des Etats baltes.
Entre la fin de la Première Guerre mondiale et 1940, l'Estonie fut une
république indépendante. En 1939, la communauté juive d'Estonie
comptait environ 4 500 personnes...

...Pendant l'occupation allemande, l'Estonie fut intégrée dans le
Commissariat Ostland, une zone administrative civile qui comprenait les
Etats baltes et la Biélorussie occidentale. Très tôt, les Allemands
imposèrent aux Juifs estoniens des mesures très dures, dont la
confiscation de leurs biens et l'obligation pour eux de porter l'étoile
jaune, les identifiant comme étant des Juifs. Ces mesures n'étaient que
temporaires, car les nazis préparaient le massacre de tous les Juifs
estoniens. Des unités des SS et de la police allemande, aidées
d'auxiliaires estoniens, massacrèrent les Juifs à la fin de l'année
1941. Aucun ghetto ne fut créé en Estonie pendant l'occupation
allemande. Le pays fut le premier à être déclaré "Judenrein"...

...En septembre 1944, l'Union Soviétique annexa de nouveau l'Estonie et
en fit l'une de ses républiques. Les Juifs qui avaient fui l'Estonie
pour gagner une sécurité relative en Union Soviétique rentrèrent chez
eux après la guerre. Il ne restait pratiquement aucun survivant dans le
pays.

GESÙ IN CAMICIA NERA


Da Il Tempo - 26/4/2005 :
«Noi, sacerdoti fedeli del Signore e cittadini del duce»
IL SAGGIO «GESÙ IN CAMICIA NERA, GESÙ PARTIGIANO» DI ULDERICO MUNZI
di FABIO DI CHIO

PRETI e fascisti, religiosi del Signore e cittadini del duce. C’è stato
chi
la Guerra l’ha vissuta senza conflitti interiori: aderendo al potere
fascista, senza perdere se stesso, rimanendo nei panni talari, portando
un
altare di legno tra le nevi della Russia per curare le anime dei soldati
partiti per il grande freddo. Impartendo l’estrema unzione anche ai
soldati
di Mosca feriti a morte. Facendo il prete. Sono storie di vita e di
spirito
raccolte nel libro di Ulderico Munzi «Gesù in camicia nera, Gesù
partigiano - preti di guerra 1943-45», raccontate dagli stessi
protagonisti-superstiti disposti a viaggiare con Munzi nella tortuosa
storia
della seconda guerra mondiale. Come ha potuto il fascismo creare
entusiasmo
tra i sacerdoti? Lo racconta Ada Paoletti, ausiliaria nella Repubblica
sociale italiana, amica del cappellano don Leandro Sangiorgio, morto
ammazzato dai partigiani, prima preso a bastonate, con un occhio fuori
dalle
orbite per le botte, poi fucilato coi altri venti militari. «Il
fascismo -
scrive la Paoletti - ha combattuto il materialismo positivistico, ha
riportato quel rispetto per la religione che con il positivismo era
scomparso. Prima del 1922 il materialismo ateo aveva a tal punto fatto
breccia nelle coscienze che succedeva che si fermasse un treno o un
autobus
per vedere se c’erano un prete o una suora dentro». «Erano 900 i preti
nel
libro paga della Repubblica sociale italiana - scrive Munzi - su tremila
mobilitari nel conflitto». Il prete Guido Palagi aveva dedicato al
fascismo
qualche strofa entusiasta: «Frusta! bel simbolo / spiatorio/ corri a
percuotere / Montecitorio... /O virtù provvida / del manganello! / Bene
è
distruggere / questo bordello!». «I più sfrenati - continua Munzi -
gettarono le fondamenta di una chiesa nazionale scismatica. Il 14
dicembre
1944 il progetto fu esposto da don Tullio Calcagno a Mussolini sorpreso
e
riluttante: il movimento prese il nome di Crociata italica. il
distintivo
portava la scritta "Gesù Cristo re d’Italia, vince, regna, impera". Vi
aderirono centinaia di sacerdoti». Don Calcagno non vide realizzato il
suo
sogno. Perché non lo realizzò la Storia, e perché i partigiani lo
ammazzarono: la sera del 27 aprile 1945 fu condotto a Milano e
rinchiuso nei
sotterranei del palazzo di giustizia. Il 29 mattina un tribunale del
popolo
lo condannò a morte. La guerra è un’ingiustizia che non si dimentica e
non
si perdona. Dice don Gino Marchesini, 89 anni, della provincia di
Pistoia:
«Il cittadino mi spinse a fare una scelta fascista, il sacerdote a
prestare
la mia opera di assistenza spirituale a uomini che avevano fatto la mia
stessa scelta. Se la patria della resistenza e la patria della
Repubblica
sociale italiana meritavano che si combattesse e si uccidesse in loro
nome?
Certo - dice - quando una persona agisce così, la strada che sceglie è
senz’
altro corretta. Ero contrario ai badogliani che avevano provocato l’8
settembre e l’armistizio. Non eravamo noi ad aver mancato alla parola
data,
al giuramento di fedeltà al re. Noi avevamo giurato fedeltà alla patria
e
chi aveva mancato il giuramento era il Savoia: era lui lo spergiuro.
Perdonare le atrocità commesse dai partigiani? Ah, questo no! No
davvero! la
Resistenza è stata una cosa vergognosa perché ha provocato divisione,
eccidi, tante barbarie e tanta ferocia... Non doveva accadere».


( segnalato da F. Rossi sulla lista [vocedelgamadi] del Gruppo Atei
Materialisti Dialettici (GAMADI):
SITO INTERNET http://www.gamadi.it
POSTA ELETTRONICA gamadilavoce @ aliceposta.it )

Campi Nomadi o Campi Profughi?

Nelle periferie di tante città italiane ormai siamo abituati da anni a
vedere i cosiddetti “Campi Nomadi”, ma moltissimi abitanti di questi
campi sono nati in Jugoslavia, hanno vissuto nelle case, hanno
studiato, lavorato nell’Jugoslavia Socialista ai tempi di Tito e sono
stati costretti a fuggire dalle loro case e dalle loro terre.

A Firenze i primi gruppi di rom Jugoslavi che si sono fermati risalgono
alla fine degli anni ’80, e questi provenivano dalla regione del
Kosovo-Metohija ed erano di etnia rom, dopo poco sono iniziati ad
arrivare piccoli nuclei di rom macedoni e questi rom Jugoslavi hanno
iniziato un difficile inserimento nella città di Firenze, durante gli
anni ’90 gli arrivi si sono moltiplicati, migliaia e migliaia di
persone, di famiglie, sono scappate per la guerra e per la paura di
dover essere richiamati alle armi.

Agli inizi degli anni ’90 a Firenze c’erano due campi autorizzati, ma
nel corso del 1993-1994 gli arrivi sono aumentati e centinaia di
persone si sono accampate in due aree non autorizzate vicino al fiume
Arno, non lontano dal campo “Poderaccio” , bambini, donne, uomini,
anziani, malati, Bosniaci, Kosovari, Croati, Macedoni, tutti di
religione musulmana, hanno iniziato a mandare i figli a scuola, com’è
noto, in Italia la scuola è un diritto ed un obbligo per i genitori
fare frequentare le scuole ai bambini, tutte queste persone vivevano in
baracche di legno, vecchie roulotte, non c’era né luce, né acqua, né
gabinetti. Un vero e proprio inferno!
Il problema più urgente era rappresentato dai documenti, in tanti
aspettavano la regolarizzazione, ma da mesi avevano solo una minuscola
strisciolina di carta, mentre l’agognato permesso di soggiorno non
arrivava. Alla fine si è sbloccata la situazione ed è stata applicata
la legge 390 del settembre del 1992 e in tanti hanno avuto un regolare
permesso di soggiorno, questa legge è stata finanziata dal 1992 fino al
1998 con circa 400 miliardi di vecchie lire ed è una legge specifica
per gli “sfollati di guerra delle Repubbliche dell’Ex-Jugoslavia” e
nella legge si trova scritto che non deve essere fatta distinzione né
di carattere etnico, né religioso.

Sono state pochissime le città che hanno potuto accedere a questi
fondi, e pare che circa le metà di questi soldi sono rimasti non
utilizzati, nessuno sa dove sono finiti!! A Firenze invece una parte
dei soldi per i profughi sono arrivati, (alcuni miliardi), infatti dopo
un censimento del CIR (Consiglio Italiano Rifugiati) del luglio 1994 è
stato messo in luce che i campi “nomadi” erano pieni di profughi, così
decine di famiglie hanno trovato una collocazione sul territorio
toscano, hanno lasciato il campo ed hanno potuto trovare delle case.
Purtroppo in tante altre città (Roma, Napoli, Torino, Milano, Genova,
Palermo, ecc. i soldi per sistemare i “profughi” non sono mai arrivati!
Però va messo in evidenza che anche a Firenze non tutti hanno trovato
una sistemazione, e addirittura ancora oggi ci sono persone che sono
state riconosciute profughe nella lontana estate 1994 e dopo 11 anni
vivono ancora in baracche o piccole roulotte al campo Masini vicino al
fiume Arno.
Negli anni 1997-1998 arrivarono diversi uomini da soli, questo era
abbastanza strano per gli usi dei rom, che tendono a mettere al centro
la famiglia e affrontano anche viaggi difficili con la famiglia al
completo, solo dopo qualche anno è stato messo a fuoco che un’etnia
diversa era mescolata con i rom e stavano arrivando a Firenze i
cosiddetti Askalija del Kosovo che parlano la lingua albanese. Poi nel
marzo del 1999 la tragica decisione del governo Italiano di appoggiare
il terribile attacco contro la Serbia e il Kosovo, 78 giorni di
bombardamenti. L’Italia, come tutti ricordano, aveva un governo, allora
di centro-sinistra, trascriviamo un messaggio del Premier “Massimo
D’Alema” dove si “vanta” dell’impegno militare italiano:

"Vorrei ricordare che quanto a impegno nelle operazioni militari noi
siamo stati, nei 78 giorni del conflitto, il terzo Paese, dopo gli USA
e la Francia, e prima della Gran Bretagna. In quanto ai tedeschi, hanno
fatto molta politica ma il loro sforzo militare non è paragonabile al
nostro: parlo non solo delle basi che ovviamente abbiamo messo a
disposizione, ma anche dei nostri 52 aerei, delle nostre navi. L'Italia
si trovava veramente in prima linea."

A Firenze la comunità del Kosovo-Metohija era disperata, arrabbiata con
la politica italiana che attaccava le loro case e le case delle persone
a loro care. Poi a giugno i bombardamenti sono cessati, ma è cominciato
un altro periodo terribile per tutte le minoranze che vivevano in
Kosovo, sono iniziate le pulizie etniche contro i serbi, contro i rom,
contro le persone di origine turca, contro gli askalija, contro i
goranzi (serbi musulmani), ecc. Così migliaia di persone nell’estate
del 1999 sono state costrette a lasciare le case, nel frattempo i
riflettori delle televisioni si sono spenti, solo chi è stato a stretto
contatto con persone che hanno subito le persecuzioni ha potuto sapere
quello che realmente stava accadendo! Il 16 di agosto una nave intera è
affondata nel mare Adriatico, solo un ragazzo si è salvato, 115 persone
sono perite, erano tutti rom del Kosovo e molti di loro erano diretti a
Firenze, dove da anni vivevano nelle case o nei campi autorizzati i
loro parenti. Due sorelle e un fratello che da anni vivono a Firenze
hanno perso 13 familiari in questa tragedia, hanno perso la madre,
fratelli, cognate, nipoti.

Nella città di Siena sono arrivati nell’estate del 1999 centinaia e
centinaia di Goranzi.
A Firenze i campi si sono riempiti all’inverosimile, per fortuna i
primi di agosto vicino a Firenze è stata aperta una struttura gestita
dalla Croce Rossa per accogliere i profughi che stavano arrivando ed ha
ospitato un centinaio di persone e poi una parte di queste sono state
accolte dalla Regione Emilia-Romagna.
A Firenze e in Toscana tanti hanno avuto le case, ma in tanti
continuano a vivere in questi campi, i pregiudizi contro di loro sono
numerosi, diverse famiglie hanno avuto accesso all’edilizia popolare e
vivono nelle case in vari quartieri della città o in altri comuni
toscani, ma il problema abitativo nella città di Firenze e nei dintorni
è gravissimo, gli affitti sono da capogiro e c’è anche molta gelosia da
parte dei nativi quando vedono le case assegnate a persone di altri
paesi. Pensare che in Kosovo tutte queste persone avevano case, lavoro,
erano rispettati come ogni altra minoranza, ancora oggi spesso si
parla a Firenze di “nomadi”, ma sono stati costretti al “nomadismo”,
hanno dovuto lasciare l’Jugoslavia, il Kosovo, dove adesso c’è una
grande base americana, come ci ha informato M. Collon nel bel film “I
Dannati del Kosovo”, e non dimentichiamo che in Kosovo ci sono i più
grandi giacimenti di lignite d’Europa e nella miniera di Treca ci sono
giacimenti di oro, argento e cadmio. Dal 1999 società USA stanno
tentando di privatizzare queste miniere.
La situazione è sempre molto difficile in Kosovo, è di oggi la notizia
dell’attentato al premier Rugova, nel marzo del 2004 un vero e proprio
“pogrom” si è scatenato contro i serbi e le altre minoranze che in
mezzo a mille difficoltà e mille rischi continuano a rimanere in Kosovo.


Paola Cecchi
(referente CNJ per la Toscana. Articolo apparso sul numero di maggio
2005 de LA VOCE del G.A.MA.DI. - www.gamadi.it)