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Bail prolongé pour l’OTAN au Kosovo

1) May 1, 1999-2012: 13 years since NATO air strike on bus in Kosovo
2) Georges Berghezan: Bail prolongé pour l’OTAN au Kosovo


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http://www.b92.net/eng/news/society-article.php?yyyy=2012&mm=05&dd=01&nav_id=80052

B92 - May 1, 2012

13 years since NATO air strike on bus in Kosovo

GRAČANICA: On this day 13 years ago, NATO's war planes attacked a Niš Express bus traveling on a road near the village of Lužane, close to the town of Podujevo in Kosovo. 
A file photo of a NATO attack (Tanjug)Some 40 people, many of whom women and children, died in the attack. 
Zorica and Dragiša Petrović, Serbs from the enclave of Gračanica in Kosovo, lost two children in the bombing - daughter Maja and son Nikola. Dragiša's mother was also among the victims. 
Zorica Petrović still struggles to cope with the loss of her children - she was taken ill after the tragedy and is still receiving therapy on a daily basis. 
The three members of the Petrović family were laid to rest on May 7, 1999 - Nikola's 17th birthday. 
The Petrovićs spoke to reporters on this day to say that they did not expect to receive any assistance from any quarter, "aware that they are not the only ones to have lost their loved ones during the NATO bombing". 
The reason they publicly addressed the tragedy, the family said, was their desire "for someone to have them in their thoughts on this day, and ease their pain and suffering". 
NATO launched its war against Serbia on March 24, 1999, and continued with aerial attacks for the next 78 days.


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Bail prolongé pour l’OTAN au Kosovo

Georges Berghezan

16 mai 2012


Nulle force de l’OTAN, parmi toutes celles déployées sur la surface du globe, n’a connu la longévité de celle du Kosovo. Depuis bientôt treize ans, la KFOR, pour « Force du Kosovo », occupe ce coin des Balkans, une région certes moins agitée que l’Afghanistan, mais où sa simple présence témoigne de la persistance des tensions laissées les guerres d’ex-Yougoslavie, tensions que les interventions occidentales n’ont fait qu’aiguiser.



[PHOTO] De g. à dr., Hashim Thaçi, alors chef politique de l’UCK, Bernard Kouchner, 1er administrateur de l’ONU au Kosovo, Michael Jackson, 1er commandant de la KFOR, Agim Ceku, chef militaire de l’UCK, et Wesley Clark, commandant suprême de l’OTAN
 
 
Bien entendu, l’OTAN répète sur tous les tons que la présence de la KFOR n’est justifiée que par le souci de « maintenir un environnement sûr et sécurisé »[1], par la nécessité de s’interposer entre ces sauvages tribus balkaniques toujours prêtes à s’entredéchirer. Cependant, un peu de recul permet de se rendre compte que les choses sont un peu plus complexes et que le déploiement de la KFOR n’est pas aussi désintéressé qu’elle ne le prétend.
 
 
Bombarder et occuper
 
Il faut tout d’abord se remémorer que le déploiement de troupes sous commandement OTAN dans la province serbe du Kosovo a été précédé d’une longue campagne de bombardements par cette même alliance atlantique. Pendant 78 jours, du 24 mars au 11 juin 1999, la République fédérale de Yougoslavie (RFY), qui unissait alors la Serbie et le Monténégro, a été pilonnée par les bombardiers et missiles de l’OTAN, faisant 2 500 morts dans la population civile. Les responsables occidentaux, dont le duo Bill Clinton/Tony Blair, ont justifié leur action en affirmant qu’un génocide à l’encontre de la population albanaise du Kosovo était en cours et qu’il était de leur responsabilité de l’arrêter. Si des milices serbes s’y sont effectivement livrées à des exactions, ce fut pour l’essentiel après le début des bombardements et dans des proportions infiniment moindres que ce qui avait été alors annoncé[2]. En outre, l’argumentaire occidental présentait l’Armée de libération du Kosovo (UCK), qui multipliait depuis 1996 les attaques contre civils et policiers serbes, comme d’héroïques « combattants de la liberté », alors qu’elle était alimentée par les plus solides trafics, en particulier celui de l’héroïne et, comme on l’apprendra une dizaine d’année plus tard, par celui des organes de prisonniers serbes et de prostituées d’Europe de l’Est[3].
 
Comme ceux des Etats-Unis contre l’Irak quatre ans plus tard, les bombardements de l’OTAN sur la RFY ne disposaient d’aucun mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui en faisait, de l’avis de la plupart des juristes, une grossière violation du droit international. Cependant, c’est une résolution du Conseil de sécurité qui y mit fin. Si Slobodan Milošević, alors Président de la RFY, accepta de retirer ses forces armées du Kosovo et de laisser y pénétrer les troupes de l’OTAN, devenues KFOR, ce fut bien sûr pour éviter que son pays ne soit totalement ravagé sous les bombes, mais aussi parce que le Conseil de sécurité adopta sa « résolution 1244 ». Celle-ci autorisait bien le déploiement d’une force sous commandement OTAN, mais remettait la gestion civile de la province à une mission de l’ONU et, surtout, réaffirmait l’appartenance du Kosovo à la RFY, autrement dit à la Serbie dont il est la province méridionale et le berceau historique.
En arrivant au Kosovo, les troupes de l’OTAN furent précédées de quelques heures par leurs collègues russes qui s’emparèrent de l’aéroport de Priština, le seul digne de ce nom dans la province. Alors que les soldats britanniques entamaient le siège de l’aéroport, la crise se dénoua finalement sans confrontation armée, en grande partie parce que le général britannique Michael Jackson, chef de la KFOR, désobéit au général étatsunien Wesley Clark, commandant suprême de l’OTAN, qui exigeait qu’il attaque les troupes russes. A cet excité, très proche de Bill Clinton, Jackson répliqua vertement : « Je ne vais pas déclencher la Troisième guerre mondiale pour vous ».
 
 
 
Nettoyage des minorités
 
Le déploiement initial de la KFOR, s’il fut pléthorique, 50 000 hommes pour un territoire grand comme un tiers de la Belgique, fut surtout chaotique. En quelques mois, environ 300 000 non-Albanais quittèrent le Kosovo, chassés par la campagne de nettoyage ethnique orchestrée par l’UCK, sous l’œil complaisant des troupes de l’OTAN. Intoxiqués par une propagande manichéenne, les soldats occidentaux étaient enclins à croire sur parole les miliciens de l’UCK expliquant que les Serbes étaient des « criminels de guerre » et les Roms des « collabos » et que tout Albanais ayant travaillé dans les services publics était un « traître » et que, donc, leur exécution ou leur expulsion était pleinement justifiée.
 
Cependant, toutes les troupes de la KFOR n’eurent pas un comportement aussi irresponsable. Les Français, en charge du nord du Kosovo, adjacent au reste de la Serbie, empêchèrent l’UCK d’y débarquer et d’y expulser la population majoritairement serbe qui a pu s’y maintenir jusqu’à aujourd’hui. Particulièrement significatif est le cas de la région de Prizren, la deuxième ville du Kosovo, où les troupes allemandes, arrivées les premières, laissèrent l’UCK donner libre cours à sa rage d’une région » ethniquement pure ». Alors que les soldats allemands défilaient bras dessus bras dessous avec les miliciens de l’UCK dans les rues de la ville, ces derniers firent subir de multiples violences, non seulement aux Serbes, mais aussi aux nombreuses minorités musulmanes, Roms, Slaves, Turcs, habitant Prizren et ses alentours. Heureusement, après quelques semaines, la ville et d’autres localités sont passées sous le contrôle de troupes turques de la KFOR qui – en bonnes héritières de l’empire ottoman où une certaine tolérance ethnique était de mise – mirent au pas l’UCK et empêchèrent la poursuite de ces exactions, à l’encontre des minorités musulmanes du moins.
 
Pas très loin de Prizren, les troupes néerlandaises déployées dans la petite ville d’Orahovac, en proie apparemment à un « syndrome de Srebrenica », ont enfermé derrière des barbelés la population serbe et rom réfugiée dans le haut de la ville, empêché les évacuations, y compris médicales, et kidnappé tous les notables serbes, accusés par l’UCK de crimes de guerre. Le summum a été atteint quand les Hollandais ont pris fait et cause pour l’UCK qui refusait l’application d’un accord conclu après la crise de l’aéroport de Priština, prévoyant qu’Orahovac passe sous la juridiction des troupes russes. A la fin 1999, on assista donc à une étrange collaboration entre une milice officiellement dissoute et une armée d’un pays de l’OTAN pour édifier des barrages routiers afin d’empêcher le déploiement de troupes russes, et donc l’exécution d’un accord conclu entre Moscou et l’OTAN ! Dégoûtés, les Russes finirent par se replier sur l’aéroport, dont ils partageaient le contrôle avec les Britanniques, puis quittèrent définitivement le Kosovo en 2003.
 
 
Apartheid européen
 
Néanmoins, après le chaos initial, la KFOR parvint, dans le courant de 2000, à pacifier quelque peu la région. Si les violences directes contre les minorités ont alors décru, on assista à la mise en place d’une forme de système d’apartheid, encouragé tacitement par la Mission de l’ONU et la KFOR. Parmi les Serbes qui n’avaient pas été expulsés, soit une petite moitié de la population de l’année précédente, une partie, ceux vivant au sud de la rivière Ibar, a dû se résoudre à vivre dans des enclaves rurales isolées ou dans de minuscules ghettos urbains, sans liberté de mouvement ni possibilité d’emploi. Les autres, au nord de l’Ibar, ont pu continuer une vie presque normale, avec la possibilité de se rendre sans encombre dans le reste de la Serbie. La ville de Mitrovica fut divisée en deux, l’Ibar marquant la frontière entre deux mondes.
 
Les autres minorités n’ont guère connu un sort plus enviable. Au moins la moitié de leurs membres ont fui, que ce soit parmi les Slaves musulmans (Bosniaques, Gorani…), les Turcs, les Ashkalis et les Egyptiens (deux groupes roms de langue albanaise) ou la petite communauté croate, chassés à la fois par la violence des partisans de la pureté ethnique, par les menaces[4]et discriminations quotidiennes, et par les difficultés économiques. Les plus durement touchés par le nettoyage ethnique ont certainement été les Roms, pratiquement tous chassés des zones majoritairement albanaphones. Mais de graves violences ont également été commises contre des Albanais kosovars, d’abord ceux soupçonnés d’avoir « collaboré » avec les Serbes, puis les opposants politiques aux partis issus de l’UCK, en particulier le Parti démocratique du Kosovo (PDK) dirigé par Hashim Thaçi, actuellement Premier ministre. Ainsi, ont été exécutés un grand nombre de partisans d’Ibrahim Rugova, dirigeant incontesté de la communauté albano-kosovare jusqu’à ce que les Etats-Unis intronisent Thaçi juste avant les bombardements.
 

[PHOTO]  Déplacés roms installés dans l’enceinte d’une école de Kosovo Polje en 1999 (© Berghezan)
 
Une nouvelle flambée de violences a eu lieu en mars 2004, quand les enclaves serbes du sud de l’Ibar ont systématiquement été prises d’assaut par des foules furieuses menées par des anciens de l’UCK. Des milliers de maisons serbes, roms et ashkalies ont été incendiées, ainsi que des dizaines d’églises et monastères orthodoxes, s’ajoutant à plus d’une centaine d’édifices religieux détruits depuis 1999, dont certains bâtis au Moyen-Age. Officiellement, les pogroms ont coûté la vie à 19 personnes, 11 Albanais et 8 Serbes, bien que diverses sources indiquent que le bilan réel pourrait être nettement plus élevé[5]. Au début totalement dépassée par les événements, se contentant d’ouvrir ses bases à des foules apeurées, la KFOR a fini par reprendre la situation en main et, au bout de trois jours, est parvenue à mater les émeutiers.
 
C’est également à ce moment que, aux yeux des Serbes des enclaves du sud comme du nord, la KFOR est devenue leur seule protection possible, alors que la police de l’ONU avait battu en retraite et que la police kosovare avait souvent épaulé les émeutiers. Si ces derniers n’ont pas hésité à affronter des unités de la KFOR, ils ont reculé face au contingent étatsunien, dont le pays est considéré comme l’allié-clé pour sa contribution à l’émergence d’un Etat kosovar.
 

[PHOTO] Maison serbe incendiée lors des pogroms de mars 2004 à Lipljan (© Berghezan)

 
Indépendance supervisée
 
Car il apparut clairement que – en dépit de la résolution 1244, la dernière sur le Kosovo adoptée par le Conseil de sécurité, et donc encore contraignante – l’objectif des puissances occidentales était de forcer l’indépendance de la province serbe. Les pogroms de 2004, restés largement impunis, furent interprétés comme un « appel » de la population albanaise à l’indépendance, appel susceptible de se muer, s’il n’était pas entendu, en « menace » pour le personnel des nombreuses organisations internationales déployé sur place. Un processus de négociation, tronqué dès le départ, démarra donc pour déterminer, sous la houlette de médiateurs européens et étatsuniens, le « statut final » du Kosovo. Il aboutit à l’adoption, par l’Union européenne (UE), les Etats-Unis et le gouvernement de Priština, d’un plan dit « Ahtisaari », du nom du diplomate finlandais ayant chapeauté la négociation, recommandant l’indépendance « supervisée » du Kosovo. Précisions que, si Ahtisaari a été mandaté par le Secrétaire général de l’ONU, son plan n’a jamais été adopté par le Conseil de sécurité.
 
Le 17 février 2008, le Kosovo proclamait donc unilatéralement son indépendance, une indépendance immédiatement reconnue par la plupart des pays occidentaux et leurs plus proches alliés, mais dénoncée, non seulement par la Serbie, mais aussi par la Russie et la Chine, ainsi que par tous les grands Etats du Sud, du Brésil à l’Indonésie, en passant par l’Egypte et l’Afrique du Sud. Quelques membres de l’UE, en particulier ceux en proie à des poussées autonomistes sur leur propre territoire (Espagne, Roumanie, Slovaquie, Chypre, mais aussi la Grèce), ont refusé d’avaliser le coup de force. A ce jour, malgré les pressions des Etats-Unis et les pots-de-vin d’un milliardaire kosovar ayant acheté les reconnaissances de multiples micro-Etats, une majorité de pays du monde ne reconnaît pas l’indépendance du territoire, dont l’accession à l’ONU et dans les grands forums internationaux demeure de toute façon bloquée sans aval du Conseil de sécurité.
 
Malgré son rôle « historique », l’OTAN ne peut pas reconnaître d’Etat kosovar indépendant, quatre de ses membres refusant de la faire, et la KFOR continue à prétendre qu’elle est neutre sur la question du statut, en particulier quand elle s’adresse aux Serbes. Cependant, c’est la KFOR qui a pris en charge la formation des membres des Forces de sécurité du Kosovo, définies par le plan Ahtisaari comme les forces armées d’un Etat souverain, donnant ainsi un sérieux coup de canif à la neutralité affichée.
 
Après la proclamation d’indépendance, la mission de l’ONU a été rapidement dégradée, ne subsistant pratiquement plus que dans le nord du Kosovo. Elle a été remplacée par la mission « Etat de droit », ou EULEX, dépendant de l’UE. Comme cinq de ses membres ne le font pas, l’UE ne peut reconnaître officiellement la République de Kosovo. Cependant, plusieurs activités d’EULEX contribuent directement à établir ou à renforcer les compétences d’un Etat indépendant, en particulier lorsqu’elle s’est employée, depuis l’été 2011, à déployer des douaniers de Priština et à installer deux « postes-frontière » entre le nord du Kosovo et le reste de la Serbie. Cela a donné lieu à l’érection de barricades et à de multiples incidents, la population serbe du nord étant furieuse de se voir ainsi coupée de la « mère Serbie ». La KFOR a été plusieurs fois impliquée dans des affrontements, soit lorsqu’elle tentait de démanteler les barricades, soit quand elle escortait des véhicules d’EULEX transportant des douaniers ou des policiers kosovars.
 

[PHOTO] Les Etats-Unis, promoteurs n° 1 d’un Kosovo indépendant
 
 
Bondsteel, mirador des Balkans
 
Ces incidents, puis la tenue d’élections dans les zones serbes en mai 2012, ont entraîné un renforcement des effectifs de la KFOR qui, après avoir été réduits à un peu plus de 5 000 hommes, sont remontés à plus de 6 000 militaires, principalement déployés dans le nord. Au cours des années, le contingent allemand s’est imposé comme le principal contributeur de la KFOR, supplantant les Etats-Unis, ayant besoin de troupes fraîches sur d’autres théâtres encore plus problématiques. Ceux-ci ont cependant gardé leur immense base de Camp Bondsteel, véritable mirador au cœur des Balkans. Quant aux troupes belges, elles ont quitté le Kosovo en mars 2010.
 
Paradoxalement, malgré les violents affrontements de ces derniers mois dans le nord du Kosovo, malgré l’opposition massive des Serbes à une adhésion de leur pays à l’OTAN[6], ces renforcements ont été salués, tant par Belgrade que par les Serbes du Kosovo. Pour ces derniers, la KFOR est devenue la première condition à leur survie au Kosovo, la police de Priština étant considérée, non seulement comme incompétente, mais surtout comme fondamentalement hostile. Les pogroms de 2004 n’ont fait que renforcer ce sentiment. Puisqu’ il est impossible d’être protégés par Belgrade, en vertu de la Résolution 1244, seule la KFOR apparaît comme apte à le faire, même si elle fait insuffisamment et même si les bombardiers de l’OTAN sont à l’origine de leur ghettoïsation.
 
Aucune « stratégie de sortie » n’est évoquée pour la KFOR. Si la sécurité des minorités dans les enclaves au sud de l’Ibar s’est progressivement améliorée – bien que les agressions reprennent à chaque regain de tension dans le nord et que des lieux de culte serbes orthodoxes continuent à être profanés –, la situation au nord de l’Ibar demeure extrêmement instable. Les Serbes y refusent à la fois l’autorité de Priština et celle d’EULEX, tandis que Thaçi et ses ministres agitent régulièrement l’option d’une solution musclée, qui entraînerait vraisemblablement un nouveau nettoyage ethnique, voire une intervention de l’armée serbe.
 
Pourtant, un processus de « dialogue » entre Priština et Belgrade a débuté en mars 2011 à Bruxelles, aboutissant à quelques accords : remise de copies de registres officiels par Belgrade, représentation de Priština dans les forums régionaux, et gestion commune des points de passage entre le Kosovo et la Serbie centrale. Ce dernier accord prévoit la présence de douaniers du gouvernement de Priština aux postes du nord du Kosovo, où ne serait visible aucun symbole étatique. Bien qu’il doive encore être appliqué, l’accord a fortement mécontenté les Serbes locaux, inquiets que se mette en place une frontière entre eux et le reste de la Serbie. Couplé au refus du gouvernement serbe d’organiser des élections locales au Kosovo, comme partout ailleurs dans le pays, les autorités de Belgrade sont confrontées à une fronde grandissante des Serbes du Kosovo, qui craignent d’être « lâchés » et, que pour adhérer à l’UE, la Serbie finisse par reconnaître d’une manière ou d’une autre l’indépendance du Kosovo.
 
En attendant que les relations entre Belgrade et Priština se normalisent, et que cela se fasse en tenant compte des intérêts de toutes les parties, y compris les Serbes du nord du Kosovo, il ne fait guère de doute qu’une force de l’OTAN continuera à veiller sur ce territoire, qui a l’avantage d’être situé à proximité d’autres régions instables (Bosnie-Herzégovine, Macédoine, ou maintenant la Grèce) et d’importants axes routiers, ferroviaires et pétroliers.

 
Source : Investig'Action
 
Notes :

[1] Voir, par exemple, le site de la KFOR, http://www.nato.int/kfor/.
[2] Lire à ce sujet L’opinion, ça se travaille (Les médias, l’OTAN & la guerre du Kosovo), de Serge Halimi et Dominique Vidal, éd. Agone, 2000, ainsi que Monopoly, L’OTAN à la conquête du monde, de Michel Collon, éd. EPO, 2000.
[3] Affaire révélée par Carla Del Ponte, in La Traque, les criminels de guerre et moi, traduction française publiée en 2009 par les éditions Héloïse d’Ormesson, et confirmée par le rapport du sénateur Dick Marty, Inhuman treatment of people and illicit trafficking in human organs in Kosovo, Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, 12/10/10, disponible surhttp://www.assembly.coe.int/CommitteeDocs/2010/ajdoc462010prov.pdf.
[4] Ainsi, à l’heure de boucler ce texte, la presse serbe fait état de tracts signés par une certaine « Armée populaire albanaise », menaçant de mort les Serbes de trois villages proches de la petite ville de Klina. Expulsée en 1999, cette centaine de familles est récemment revenue au Kosovo. La KFOR a refusé de commenter l’incident, arguant qu’elle « prend au sérieux toute menace à la sécurité ». Voir http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2012&amp ;mm=05&dd=15&nav_id=80259.
[5] Durant la 2ème journée d’émeute, la Mission de l’ONU annonçait déjà « au moins 31 morts ».
[6] De multiples sondages d’opinion ont montré que, en cas de référendum, les Serbes rejetteraient l’adhésion à l’OTAN dans une proportion d’environ 7 à 1. Par contre, l’adhésion à l’UE est soutenue par une majorité de la population.
 
 
 
 





L’arte della guerra

 

Dopo la strage degli innocenti

 

di Manlio Dinucci - da Il Manifesto , 15 maggio 2012

 
Una delle capacità dell’Arte della guerra del XXI secolo è quella di cancellare dalla memoria la guerra stessa, dopo che è stata effettuata, occultando le sue conseguenze. I responsabili di aggressioni, invasioni e stragi possono così indossare la veste dei buoni samaritani, che tendono la mano caritatevole soprattutto ai bambini e ai giovani, prime vittime della guerra.
L’Italia – dopo aver messo a disposizione della Nato sette basi aeree per le 10mila missioni di attacco alla Libia, e avervi partecipato sganciando un migliaio di bombe e missili – ha varato un «progetto a favore dei minori colpiti da traumi psicologici derivanti dal recente conflitto». Il progetto, del costo di 1,5 milioni di euro, prevede l’invio di una task force di esperti che opererà a Bengasi, Tripoli e Misurata, collaborando con le «autorità libiche». Le stesse che perfino il Consiglio di sicurezza dell’Onu chiama in causa per «le continue detenzioni illegali, torture ed esecuzioni extragiudiziarie».
In Afghanistan, dove ogni anno muoiono migliaia di bambini per gli effetti diretti e indiretti della guerra, gli aerei italiani non lanciano solo bombe e missili, ma viveri, indumenti, quaderni e  penne per i bambini, così da «integrare l’azione operativa con l’attività di supporto umanitario». Un centinaio di fortunati bambini ha ricevuto, in una base militare italiana, un pacco dono, frutto di «una raccolta spontanea durante le celebrazioni delle Sante Messe». «Con l’occasione», alcuni sono stati perfino visitati da un ufficiale medico pediatra. E quando la piccola Fatima ha avuto un braccio maciullato da un ingranaggio, c’è stata la «corsa generosa e disperata» verso l’ospedale, effettuata con un Lince, il blindato usato dagli italiani nella guerra in Afghanistan.
In Iraq, l’Italia è impegnata in un «progetto comune contro la tratta di esseri umani», di cui sono vittime soprattutto ragazze e ragazzi, costretti alla prostituzione e al lavoro forzato nelle monarchie del Golfo. Nascondendo il fatto che tale fenomeno è uno degli effetti della guerra, cui ha partecipato anche l’Italia. Le vittime dirette sono state, nel 2003-11, almeno un milione e mezzo, di cui circa il 40% bambini, documenta il Tribunale di Kuala Lumpur sui crimini di guerra. Molti altri bambini sono morti per le armi a uranio impovertito,  che hanno contaminato il terreno e le acque. A Fallujah, le malfomazioni cardiache dei neonati risultano 13 volte superiori alla media europea, e quelle del sistema nervoso superiori di 33 volte.
A mietere un maggior numero di vittime è il collasso della società irachena, provocato dalla guerra. Circa 5 milioni di bambini sono orfani e circa 500mila vivono abbandonati nelle strade,  3,5 milioni sono in povertà assoluta, 1,5 milioni di età inferiore ai cinque anni sono denutriti e in media ne muoiono 100 al giorno. Sono queste le prime vittime della tratta di esseri umani: bambine di 11-12 anni sono vendute per 30mila dollari ai trafficanti. A provocare questo immenso dramma contribuisce l’Italia, partecipando alle guerre camuffate da missioni internazionali di pace. Anche se il presidente Napolitano, rivolgendosi ai militari in missione, assicura: «Voi oggi, e altri prima di voi, avete dato un grandissimo contributo a un rinnovato prestigio e alla credibilità dell’Italia».





18 Maggio: “Fascist Legacy” in Sala Errera a Mirano

MAGGIO 12, 2012

“So che a casa vostra siete dei buoni padri di famiglia, ma qui voi non sarete mai abbastanza ladri, assassini e stupratori” Benito Mussolini ai soldati della Seconda Armata in Dalmazia, 1943.

Fascist Legacy (“L’eredità del fascismo”) è un documentario in due parti sui crimini di guerra commessi dagli italiani durante la Seconda Guerra Mondiale, realizzato e mandato in onda nei giorni 1 ed 8 novembre 1989 dalla BBC.
La prima parte tratta dei crimini di guerra commessi durante l’invasione italiana dell’Etiopia e nel Regno di Jugoslavia. Enfasi vi viene posta sull’impiego dell’iprite, o gas mostarda, da parte del Generale Pietro Badoglio, sui bombardamenti di ospedali della Croce Rossa e sulle rappresaglie dopo un attentato contro l’allora Governatore italiano dell’Etiopia. La sezione che esamina l’occupazione della Jugoslavia cita gli oltre 200 campi di prigionia italiani sparsi nei Balcani, in cui morirono 250.000 internati (600.000 secondo il governo jugoslavo), e si sofferma sulle testimonianze relative al campo di concentramento di Arbe (Rab in lingua serbo-croata) e sulle atrocità commesse nel villaggio croato di Podhum, presso Fiume.
La seconda parte tratta del periodo successivo alla capitolazione italiana nel 1943 e si rivolge principalmente all’ipocrisia mostrata tanto dagli USA quanto soprattutto dai britannici in questa fase. L’Etiopia, la Jugoslavia e la Grecia richiesero l’estradizione di 1.200 criminali di guerra italiani (i più attivamente ricercati furono Pietro Badoglio, Mario Roatta e Rodolfo Graziani), sugli atti dei quali fu fornita una completa documentazione. Entrambi i governi alleati videro però in Badoglio anche una garanzia per un dopoguerra non comunista in Italia, e fecero del loro meglio per ritardare tali richieste fino al 1947 quando i Trattati di Parigi restituirono la piena sovranità al paese: gli stati sovrani in genere non estradano i propri cittadini. L’unico ufficiale italiano mai perseguito e condannato a morte da un tribunale britannico fu un antifascista, Nicola Bellomo, responsabile della morte di prigionieri di guerra britannici. La voce narrante originale è di Michael Palumbo, storico americano autore del libro “L’olocausto rimosso”, edito -in Italia- da Rizzoli. Vengono inoltre intervistati gli storici italiani Angelo Del Boca, Giorgio Rochat, Claudio Pavone e il britannico David Ellwood.
I diritti dell’opera, tradotta in lingua italiana dal regista Massimo Sani, furono acquistati dalla RAI nel 1991, ma il documentario non venne mai mandato in onda. L’emittente La7, invece, trasmise degli ampi stralci di Fascist Legacy nel 2004 all’interno del programma Altra Storia.

In compenso la Rai il 7 febbraio 2005 (in occasione della Giornata del Ricordo), trasmise lo sceneggiato “Il Cuore nel Pozzo” che in sostanza è un impianto di memoria artificiale stile “Total Recall”: durante la seconda guerra mondiale, un’Italiana residente in Slovenia e il suo bambino, frutto della violenza subita da un partigiano sloveno, son minacciati dalla furia slava del partigiano, che vorrebbe trucidare lei e il bimbo. Sarà un prete italiano, don Bruno, a metterli in salvo. Il pozzo è ovviamente la foiba dove finirà don Bruno.
Non venne trasmesso “Fascist Legacy” perché in quel documento si racconta che gli Italiani che invasero l’ex Jugoslavia fecero un carnaio: distrussero e incendiarono interi villaggi, giustiziarono, violentarono e torturarono, gestirono campi di concentramento, dove si andava a morire anche per il semplice fatto di NON essere italiani.

Una giornata per la Memoria, una per il Ricordo. Cosa succede quando la memoria storica più imbarazzante viene annullata? Che si creano ricordi falsi per riempire il vuoto. Il documentario “Fascist Legacy” sarebbe una buona cura ma la Rai non lo manda in onda. Da 23 anni.

Numerose sezioni dell’Anpi e altrettante organizzazioni antifasciste l’hanno proiettato in questi anni in tutta Italia e adesso lo proietta l’Anpi di Mirano nella Sala Conferenze di Villa Errera [Via Bastia Fuori n.° 58] il giorno 18 maggio alle ore 20.30. Ingresso libero.

 

fonte: http://anpimirano.it/2012/18-maggio-fascist-legacy-in-sala-errera-a-mirano/




4 MAJ 1980 - 2012

1) Prvi komemorativni skup JUGOSLOVENA Beograd 4.5.2012
Meeting commemorativo per Tito nel 32.mo anniversario della morte, il 4/5 a Belgrado - si vedano anche le fotografie alla pagina Facebook:
http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150880986468834.471074.36436743833&type=3
2) SKBiH o godišnjica smrti druga Tita
La Lega dei Comunisti della Bosnia-Erzegovina sull'anniversario della morte di Tito
3) TITOVI DANI U FAŽANI
Commemorazione nell'anniversario della morte di Tito a Fasana, Istria


VIDEO:

"Umro Je Drug Tito"

4.maj 1980 največa sahrana u istoriji ćovećanstva

Sahrana Josipa Broza TITA


Sirena za Druga Tita


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kuca cveca 04-05-2012

VIDEO: http://www.youtube.com/user/enco1978 ("Trtak Enco radjanje Jugoslavije ...")


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Prvi komemorativni skup JUGOSLOVENA Beograd 4.5.2012

Di SFR Jugoslavija - SFR Yugoslavia (album) · Scattate a Beograd


DANA 04. 05. 2012. U BEOGRADU, U BIOSKOPSKOJ SALI MUZEJA 25. MAJ, U PRISUSTVU NEKOLIKO STOTINA UCESNIKA, ODRZANA JE KOMEMORACIJA POVODOM 32. GODINE OD SMRTI MARSALA JUGOSLAVIJE JOSIPA BROZA TITA. DOGADJAJ JE UJEDNO BIO I SKUP O JUGOSLAVIJI POSVECEN BORBI ZA OBNOVU SFRJ NA BAZI DOBROVOLJNOSTI, BORBI ZA KOMUNIZAM I RADNICKO SAMOUPRAVLJANJE, BORBI ZA NESVRSTAVANJE I MIROLJUBIVU AKTIVNU KOEGZISTENCIJU, BORBI ZA OCUVANJE TEKOVINA ANTIFASIZMA, NARODNOOSLOBODILACKE BORBE I LIKA I DELA NASEG PREDSEDNIKA TITA.
SA POSEBNIM ZADFOVOLJSVOM NAGLASAVAMO DA SU NA SKUPU UCESTVOVALI PREDSTAVNICI POLITICKIH ORGANIZACIJA IZ SOCIJALISTICKIH REPUBLIKA SFRJ. 
IZ SRBIJE KAO DOMACINI UCESTVOVALI SU PREDSTAVNICI JUGOSLOVENSKOG CENTRA TITO, UDRUZENJE KOMUNISTA JUGOSLAVIJE U SRBIJI, SUBNORA I SEKCIJE PRVE PROLETERSKE BRIGADE. IZ HRVATSKE SU UCESTVOVALI PREDSTAVNICI DRUSTVA JOSIP BROZ TITO RIJEKA, DRUSTVA TITO VARAZDIN I SOCIJALISTICKE RADNICKE PARTIJE. IZ BOSNE I HERCEGOVINE SU UCESTVOVALI PREDSTAVNICI DRUSTVA ANTIFASISTA TUZLE. IZ SLOVENIJE SU UCESTVOVALI PREDSTAVNICI AVNOJA SLOVENIJA. IZ MAKEDONIJE SU UCESTVOVALI PREDSTAVNICE ORGANIZACIJE TITOVI LEVI SILI I DRUSTVA JOSIP BROZ TITO KOCANI.
NA SKUPU SU PROCITANA I PISMA PODRSKE KOMUNISTICKE PARTIJE BOSNE I HERCEGOVINE I CENTRA TITO SKOPLJE.
NASKUPU JE IZNETA IDEJA DA KOMEMORACJA MARSALU TITU PRERASTE U TRADICIONALAN SKUP KOJI CE SE ODRZAVATI SVAKE GODINE. ISTO TAKO UCESNICI SKUPA SU IZRAZILI UVERENJE DA SE JUGOSLOVENSKE, LEVICARSKE I KOMUNISTICKE SNAGE SA PROSTORA SFRJ MORAJU UJEDINITI KAKO BI STO SPREMNIJE, ODLUCNIJE, OZBILJNIJE I JACE IZNELI ZAJEDNICKU BORBU ZA OBNAVLJANJE JEDENSTVENE JUGOSLOVENSKE DRZAVE. 
SPECIJALNI GOST NA SKUPU BIO JE GENERAL PUKOVNIK JNA U PENZIJI DRUG STEVAN MIRKOVIC.
JUGOSLOVENSKI CENTAR TITI I UDRUZENJE KOMUNISTA JUGOSLAVIJE U SRBIJI IZRAZAVAJU ZAHVALNOST PREDSTAVNICIMA I CLANOVIMA SVIM ORGANIZACIJA KOJI SU UZELI UCESCE NA SKUPU. 

DO POBEDE!!! 
SMRT FASIZMU!!! SLOBODA NARODU!!!



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Godišnjica smrti druga Tita

Friday, 04 May 2012 07:03

Danas, 4. maja, navršava se 32 godine od smrti druga Josipa Broza TITA! Delegacija Saveza komunista Bosne i Hercegovine, na čelu sa VD Predsjednikom Mirkom Racom odaće počast polaganjem vijenca u Kući cvijeća u Beogradu.

Kao ličnost, revolucionar i državnik, mnogo je osporavan od savremenih politikanata i kvaziistoričara koji svoju karijeru grade izmišljajući razne neistine iz Titovog života, a sve u cilju omalovažavanja uspjeha revolucije KPJ i NOR-a, te socijalističkog procesa. Prisvajaju ga lažni ljevičari koji licemjerno na Titovom liku grade svoju popularnost u narodu, istovremeno održavajući kapitalistički sistem protiv koga se Tito borio i čine sve da narod potčine pod NATO! Takvi političari službeno zagovaraju antifašizam a služe najvećim okupatorima današnjice! Na žalost, osporavaju ga i mnogi kvazi komunisti koji svojim frustracijama pomažu antikomunističkoj kampanji, negirajući djela KPJ i Tita. 

Ali naši narodi, radnici, nezaposleni, zemljoradnici, omladina... sve više uviđaju u kakav ambis su nas doveli kapitalistički i lažni ljevičarski političari; da su od dostojanstvenog naroda i države SFRJ, stvorili robove i banana države!

Savez komunista Bosne i Hercegovine je partija kontinuiteta radničkog pokreta Bosne i Hercegovine i Jugoslavije, te KPJ/SKJ, partija koja se ne odriče svog Generalnog sekretara Josipa Broza TITA sa svim vrlinama i manama! Pozivamo sve istinske lijeve snage i narod da se zajednički, s drugovima komunistima na Balkanu i u svijetu, borimo protiv kapitalizma i imperijalizma!


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http://www.glasistre.hr/istra/vijest/352479

TITOVI DANI U FAŽANI

Matošević: Nećemo dozvoliti da blate Titovo doba

Objavljeno: 05.05.2012 | 19:35
Zadnja izmjena: 06.05.2012 | 08:01

"Šaljemo poruku svim ultranacionalističkim, desničarskim i proustaškim pojedincima i grupicama da nećemo dozvoliti da blate Titovo doba", rekao je, praćen pljeskom mnošva okupljenih, predsjednik županijske Zajednice društava Josip Broz Tito Martin Matošević na narodnom zboru upriličenom u subotu, zadnjeg dana dvodnevne manifestacije Titovi dani u Fažani koji se ove godine obilježavaju u znaku 120. obljetnice rođenja Josipa Broza Tita.

- Idu toliko daleko da Tita žele proglasiti ratnim zločincem. U svojim nastojanjima služe se svim prljavim metodama. Najnovija je TV serija "Tajne službe Jugoslavije". U svojoj namjeri neće uspjeti jer većina naših građana nije zaboravila kako se živjelo pod Titovim vodstvom, naveo je Matošević.

Istaknuo je Glas Istre kao pozitivan primjer prikazivanja života i djela Josipa Broza Tita. U vrijeme Tita nije bilo nezaposlenih, liječenje i školovanje bilo je besplatno, a ljudi su bili zadovoljni i optimistični, dodao je.

- Raduje nas što je hrvatski Sabor donio odluku da više neće biti pokrovitelj komemoracije bleiburškim žrtvama već da će 18. studenog proglasiti danom svih hrvatskih stradalnika i da će u Sloveniji podignuti spomenik nevinim žrtvama, naveo je.

Njegov su govor aplauzom i usklicima "Živio Tito" ispratili brojni članovi istarskih društava Josip Broz Tito, koji su stigli iz podružnica cijele Istre. Pored bivše političke škole u Fažani okupile su se stotine štovatelja Titovog lika i djela s crvenim maramama oko vrata, bedževima i značkama s Titovim likom, kao i transparentima na kojima je pisalo "Tvornice radnicima", "Zemlja seljacima", "Tito legenda - socijalizam ne umire" te "Što je više kleveta i laži, Tito nam je sve miliji i draži".

Prigodnim su se govorima okupljenima obratili i predsjednik Društva Josip Broz Tito Fažane Engels Devescovi, predsjednik odbora za sport i kulturu Općine Fažana Mitar Gavočanov te član predsjedništva županijske SABA-e Miljenko Benčić.

Govori o Titovim postignućima ispreplitali su se s kulturno-umjetničkim programom koji su otvorili Mauricio Vinković i Drago Draguzet svirajući roženice, svoju je pjesmu recitirao Titov gardist Božo Caković, s recitacijom bivšeg boksača Marijana Beneša nastupila je Matilda Halambek, a zapažen je bio i nastup trija Paljarica.

Manifestacija je započela u petak poslijepodne izložbom s temom Tita i njegovog života, a nastavila se danas sportskim susretima uoči narodnog zbora. Titove dane u Fažani organiziraju županijska Zajednica društava J. B. Tito, Općina Fažana, fažanski TZ, te društva J. B. Tito Fažane i Pule pod pokroviteljstvom Općine Fažana i Istarske županije. 

(P. LUKEŽ, snimio D. ŠTIFANIĆ)






LETTERA AL PRESIDENTE NAPOLITANO (ZDRUŽENJE BORCEV ZA VREDNOTE NOB – CERKNICA)

 

Lettera al Presidente della Repubblica Italiana Giorgio Napolitano di Miro Mlinar, Presidente dell’Associazione dei combattenti per i valori della lotta di liberazione nazionale di Cerknica (Slovenia). Sulle manipolazioni della fotografia in questione si veda anche il nostro dossier: http://www.diecifebbraio.info/dossier-foto-fucilati-di-dane-slovenia-31-luglio-1942/ 

 

Scarica QUI li pdf della lettera: http://www.diecifebbraio.info/wp-content/uploads/2012/04/Quirinale.12-ric.pdf


Pregiatissimo Signore 
Giorgio Napolitano 
Presidente della Repubblica italiana 
Palazzo del Quirinale 
Piazza del Quirinale, Roma

Pregiatissimo Signore,
siamo rimasti molto colpiti nell’apprendere che una fotografia che ci ricorda le dolorosissime esperienze che il nostro popolo ha sofferto sotto l’occupazione dell’esercito italiano per ben ventinove mesi, è ampiamente utilizzata nello Stato di cui Ella è presidente per aizzare all’odio verso il nostro popolo. Abbiamo appreso che l’uso di questa fotografia è partito dalla sua pubblicazione sul sito del Ministero dell’interno della Repubblica italiana e che, nonostante le rimostranze fatte l’anno scorso dalle Autorità slovene all’Ambasciatore Alessandro Pietromarchi, quest’anno la fotografia ha avuto una diffusione molto maggiore fino ad essere impiegata in una popolarissima trasmissione del servizio pubblico televisivo il 13 febbraio u.s. 
Ancora nel 2007, quando ha ancora parlato di “furia sanguinaria”, Ella ha ribadito “un solenne impegno di ristabilimento della verità”. E nel 2011, quando ha ricordato di aver detto al nostro presidente che bisogna “non restare ostaggi degli eventi laceranti del passato”, Ella ha ribadito che “ciascun paese ha il dovere di ricordare la propria Storia, di non cancellare le tracce delle sofferenze subite dal proprio popolo”. E poi quest’anno Ella ha affermato che “impegnarsi a coltivare la memoria e a ristabilire la verità storica è stato giusto e importante”. E in tutti questi anni Ella ha parlato della “congiura del silenzio”. Ma lo Stato italiano non si è limitato alla “congiura del silenzio”, bensì ha inventato, sostenuto e diffuso un “negazionismo” per quanto riguarda l’attività criminosa delle Forze armate e dell’Amministrazione civile italiane nei confronti del popolo sloveno, tanto nella provincia di Lubiana quanto nella Venezia Giulia, da condizionare una talmente crassa ignoranza che dirigenti scolastici e studenti universitari esibiscono la fotografia dei nostri concittadini trucidati dalla soldatesca italiana come prova delle violenze subite da civili italiani da parte dei partigiani sloveni. Comportamento ignominioso inimmaginabile in qualsiasi ambiente civile.
Eppure la legge del Giorno del Ricordo parla in generale “della più complessa vicenda del confine orientale” della quale fanno parte, per colpa dello Stato italiano, le nostre inenarrabili tragedie.
Dopo l’aggressione, senza la dichiarazione di guerra, italo-germanica del 6 aprile 1941siamo stati annessi al Regno d’Italia con il regio decreto legge 3 maggio 1941, n. 291, che istituiva la provincia di Lubiana. La nostra area faceva parte del distretto di Logatec (Longatico di 564,78 km2 e con 24.710 abitanti) ed è stata affidata alla Guardia di Frontiera dell’XI° Corpo d’Armata al cui comandante fu affidato l’internamento della popolazione civile. Un documento del 25 maggio 1942 ha previsto la deportazione della popolazione civile “della zona sud Koceviano e del solco di Lož-Stari trg” per un totale di 10-12 mila persone “quasi esclusivamente donne, bambini e vecchi”. Ma il 31 maggio 1942 con i reparti della Guardia alla Frontiera della zona è stato istituito l’XI° raggruppamento tattico agli ordini del colonnello Alberto Seraglia cui è stato in seguito unito l’VIII° battaglione CC.NN. “M”. Già il 29 e 30 giugno furono arrestate per la deportazione 255 persone.
La situazione si è aggravata a partire dal 16 luglio 1942 nel corso dell’offensiva del XI Corpo d’Armata che è durata fino al 4 novembre e dovrebbe essere conosciuta al popolo italiano come parte “della più complessa vicenda del confine orientale”. Quanto è successo nella nostra zona è descritto nelle relazioni di Umberto Rosin, commissario civile del distretto di Logatec (Longatico). Per quanto è successo nella parte orientale della nostra zona, rastrellata dalla divisione “Granatieri di Sardegna” comandata dal generale di divisione Taddeo Orlando, si ha una narrazione struggente nel diario di Pietro Brignoli cappellano militare del 2° reggimento granatieri, comandato allora dal colonnello Umberto Perna, pubblicato nel 1973 con il titolo “Santa messa per i miei fucilati”. Importantissime sono le considerazioni pubblicate alle pagine 124-127.
Come dettaglio che illustra i fatti del tempo e della ristrettissima zona in cui fu scattata la fotografia in questione indichiamo i delitti commessi in soli quattro giorni:
a) 29 luglio 1942 a Dane passate per le armi 8 persone: tre donne, cinque maschi; 
b) 29 luglio 1942 a Grajševka passato per le armi 1 maschio; 
c) 29 luglio 1942 a Jermendol passati per le armi 9 maschi; 
d) 29 luglio 1942 a Podcerkev passati per le armi 5 maschi; 
e) 30 luglio 1942 a Podgora passati per le armi 2 maschi; 
f) 30 luglio 1942 a Babno polje passati per le armi 40 maschi; 
g) 30 luglio 1942 a Lož passati per le armi 7 maschi; 
h) 31 luglio 1942 a Križna gora passati per le armi 5 maschi; 
i) 1° agosto 1942 ad Ulaka passati per le armi 27 maschi;

Tra questi 104 (sui 271 passati per le armi nei mesi di luglio ed agosto dai reparti al comando del colonnello Seraglia) si trovano alla lettera h) i cinque fucilati della fotografia in questione, costretti prima della fucilazione a scavare la propria tomba. Che così i soldati italiani usavano fare soffrire la popolazione civile slovena lo provano cinque fotografie scattate probabilmente il 25 luglio 1942 con l’ intervento di un reparto di camicie nere a Zavrh a nord di Lož.
Lo Stato italiano si è impegnato con l’articolo 29 dell’armistizio lungo del 29 settembre 1943 all’immediato arresto e consegna alle Forze delle Nazioni Unite delle persone indicate come criminali di guerra. Questo impegno è stato confermato con l’articolo 45 del trattato di pace con l’Italia del 10 febbraio 1947, ma non ci risulta che la Repubblica italiana abbia onorato questo impegno. Il comandante della divisione “Granatieri di Sardegna” Taddeo Orlando (nominato il 26 marzo 1943 cavaliere dell’Ordine militare di Savoia per l’attività svolta in Slovenia dal maggio 1941 al settembre 1942) era comandante generale dei Carabinieri quando Mario Roatta, generale già comandante della 2a Armata (Comando superiore FF. AA. Slovenia-Dalmazia) dal 18 marzo 1942 al 4 febbraio 1943, era in arresto per altre imputazioni. Il 4 marzo 1945 Roatta poté fuggire grazie alla connivenza di Orlando. Della sorte del colonnello Umberto Perna e del colonnello Alberto Seraglia non si sa nulla, del comandante dell’VIII° battaglione CC.NN. “M” non conosciamo nemmeno il nome. Il mancato rispetto degli impegni presi per la punizione dei criminali di guerra certamente non fa onore all’Italia, come non fa onore il mancato rispetto degli articoli 185--189 del Codice penale militare di guerra. E dopo questo disonore si è arrivati anche all’indecente appropriazione dei nostri caduti. 
Noi siamo convinti che Ella come galantuomo provvederà a far cessare l’abuso della fotografia in questione che disonora la Repubblica italiana sia dal punto di vista di falso storico sia dal punto di vista di uno scriteriato vittimismo nazionalista. Inoltre noi ci aspettiamo di vederLa impegnata a far conoscere al popolo italiano quella parte “della più complessa vicenda del confine orientale” che riguarda la popolazione slovena della Provincia di Lubiana e della Venezia Giulia. Ci permettiamo pure di consigliarLe di impegnarsi affinché il Giorno del Ricordo venga spostato al 10 giugno in ricordo della nefasta aggressione alla Francia, data del vero inizio delle disgrazie del popolo italiano. Siamo infatti certi che con tale cambiamento crescerà la credibilità dello Stato italiano. Inoltre auspichiamo che ci vengano forniti i dati completi sull’attività dei reparti operanti nella nostra zona insieme con i dati sugli ufficiali di tali reparti. Non per intentare dei tardivi procedimenti penali, ma semplicemente per poter procedere ad una descrizione completa “della più complessa vicenda del confine orientale” in cui fummo, nostro malgrado, tragicamente coinvolti.
Il nostro movimento di liberazione ha considerato i soldati italiani e il popolo italiano delle vittime del fascismo. I soldati presi prigionieri furono rispediti ai loro reparti dopo un tentativo di convincerli di passare dalla parte giusta. Il problema dei “militari prigionieri restituiti dai ribelli” preoccupava i comandi italiani quantomeno dal 29 gennaio 1942. Nel marzo del 1942 il Partito comunista della Slovenia ha diffuso un volantino in cui si diceva “che all’Italia associata con la Germania toccherà una terribile sconfitta sul mare, sulla terra ed in cielo dalle forze unite di Russia, Inghilterra e d’America e di tutti i popoli del mondo che amano la libertà”. Il 28 maggio 1942 un commissario politico ha scritto al comandante di un presidio italiano: “Noi, che ci spetta la responsabilità di questa guerra, siamo coscienti che lo scopo della nostra lotta non è lo sterminio del popolo italiano, bensì la liberazione del popolo sloveno dal tallone dello straniero, ma anche la liberazione dell’Italia e di tutto il mondo dal giogo fascista di mancanza di diritti, di terrore, di miseria e di guerra, per la fratellanza e la pace tra i popoli”. Pochissimi militari italiani hanno fatto la scelta giusta e soltanto nell’aprile del 1943 fu possibile costituire il primo modestissimo reparto partigiano italiano. Dopo l’8 settembre 1943 fu chiesto a tutti i reparti italiani di unirsi all’esercito sloveno per combattere contro le forze armate germaniche. Anche allora i militari italiani non hanno aderito, ma ciò non ostante sono stati aiutati dal nostro esercito a rimpatriare. Il 73° reggimento fanteria, partito con altri reparti da Metlika, ha attraversato la nostra zona il 13 settembre 1943 ed è arrivato illeso alle porte di Trieste.
Complessivamente il popolo sloveno, trattenendo (tra Provincia di Lubiana e Venezia Giulia) quasi 90.000 soldati italiani, ha contribuito in misura ragguardevole alla caduta del fascismo, permettendo all’Italia di diventare cobelligerante, e, successivamente, ostruendo le vie per il rifornimento dell’esercito germanico, alla liberazione dell’Italia. 
Infine ci permettiamo di svolgere alcune considerazioni che riteniamo veramente indispensabili per capire il passato.
Fin dai tempi biblici si sa che “Chi semina vento, raccoglie tempesta”. Come laureato in legge Ella senz’altro conosce l’antica massima giuridica “Quod est causa causae est causa causati”. Ma fondamentale è la quarta parte delle considerazioni di don Pietro Brignoli: “Di tanti e così gravi mali (e son ben lungi dall’averli enumerati tutti) è madre la guerra. Spunti quindi il giorno in cui tutti gli eletti combattano da eroi contro di essa.
Ora, lasciare il popolo italiano ad ignorare la causa della causa ed incolpare del causato il popolo sloveno, equivale all’aizzare contro un popolo che ha combattuto per i valori fondanti della futura Unione europea, ed allo stesso tempo costituisce un esecrabile sostegno alle elucubrazioni ed alle macchinazioni degli eredi spirituali del fascismo.
 
Con ossequio
Cerknica, 29 febbraio 2012
Miro Mlinar 
presidente dell’associazione dei combattenti per i valori della lotta di liberazione nazionale di Cerknica

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ZDRUŽENJE BORCEV ZA VREDNOTE NOB - CERKNICA 
ASSOCIAZIONE DEI COMBATTENTI PER I VALORI DELLA LLN - CERKNICA

Lettera al pregiatissimo signore Giorgio Napolitano 
PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA ITALIANA

INDICE DEGLI ALLEGATI

1. Fotografia della fucilazione di cinque abitanti di Dane su Križna gore il 31 luglio 1943 (dal libro »Zbornik fotografij iz narodnoosvobodilnega boja slovenskega naroda 1941-1945«, II, 1., p. 365, Ljubljana 1959, già pubblicata nel libro »Mučeniška pot k svobodi«, p. 31, Ljubljana 1946).
2. Due fotografie dello scavo delle tombe da parte dei fucilandi il 25 luglio 1942 presso Zavrh (dal libro »Zbornik fotografij...« citato, p. 371; la prima fotografia è stata già pubblicata nel libro »Mučeniške pot ...«, p. 30). 
3. Tre fotografie dello scavo delle tombe da parte dei fucilandi il 25 luglio 1942 presso Zavrh (dal libro »Zbornik fotografij...« citato, p. 372).
4. Relazione del commissario civile di Logatec Umberto Rosin del 20 luglio 1942 e relazione dello stesso del 30 luglio 1942 (dal libro di Tone Ferenc »Si ammazza troppo poco«, p. 153, documenti n. 21 e n. 22, Ljubljana 1999). 
5. Relazione del 30 luglio 1942 (dal libro »Si ammazza...«, p. 154, documento n. 22). 
6. Relazione del 30 luglio 1942 (dal libro »Si ammazza...«, p. 155, documento n. 22). 
7. Relazione del 30 luglio 1942 (dal libro »Si ammazza...«, p. 156, documento n. 22). 
8. Relazione del 30 luglio 1942 (dal libro »Si ammazza...«, p. 157, documento n. 22). 
9. Relazione del commissario civile di Logatec Umberto Rosin del 30 luglio 1942 e Relazione dello stesso del 31 agosto 1942 (dal libro si Tone Ferenc »Si ammazza...« , p. 159, documento n. 23 e p. 160, documento n. 26, Ljubljana 1999).
10. Relazione del 31 agosto 1942 (dal libro »Si ammazza...«, p. 161 e 162, documento n. 26, Ljubljana 1999). 
11. Considerazioni del cappellano militare del 2° reggimento »Granatieri di Sardegna« Pietro Brignoli (dal libro »Santa messa per i miei fucilati«, pp. 124-127, Milano 1973).
12. Trascrizione del documento del comandante dell'XI° Corpo d'Armata generale Mario Robotti del 25 maggio 1942 sullo »Sgombero delle popolazioni« (dal sito »http://www.criminidiguerra.it/ARBISS1.shtml«). 
13. Nomi originali e nomi italianizzati dei comuni della Provincia di Lubiana (da Provincia di Lubiana in Wikipedia); si vede che si è trattatato di una proposta di »pulizia etnica« nel campo della toponomastica perchè per alcuni comuni non è stata ancora operata la scelta tra le due forme proposte.
14. Quadro di battaglia della Guardia alla Frontiera del V° e dell'XI° Corpo d'Armata al 30 novembre 1942 (dal libro di Massimo Ascoli »La guardia alla frontiera«, p. 355 e 356, Roma 2003) con parziale applicazione della »pulizia etnica« toponomastica.

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ZDRUŽENJE BORCEV ZA VREDNOTE NOB - CERKNICA 
ASSOCIAZIONE DEI COMBATTENTI PER I VALORI DELLA LLN - CERKNICA

Lettera al pregiatissimo signore Giorgio Napolitano PRESIDENTE
DELLA REPUBBLICA ITALIANA

AGGIUNTA
Annessionismo

Si ha notizia di un promemoria (da verificare) con cui l'ambasciatore del Regno di Sardegna conte Cotti di Brusasco nel 1817 avrebbe segnalato all' imperatore russo Aleksandr I il desiderio del suo sovrano Vittorio Emanuele I di estendere i propri dominii fino alle »Alpi della Carniola«.
Nel 1845 è stato pubblicato a Torino il libro »Le Alpi che cingono l' Italia considerate militarmente« che con l'allegata carta geografica costituisce la base »scientifica« per la teoria del »confine naturale« lungo la linea di displuvio. Ma tale linea è stata tracciata senza tener conto della natura carsica del territorio e dei corsi sotterranei delle acque.
Intorno al 1880 la casa editrice Francesco Vallardi di Milano ha pubblicato la carta geografica »Le Alpi Giulie colle loro Dipendenze italiane del Friuli Orientale ed Istria« con il »Diversorio dell'acqua e confine naturale« che passa per Ljubljanski vrh (819 m) a soli 22 km da Lubiana. Qualche edizione di questa carta riporta due linee arretrate, probabilmente in relazione alla constatazione che in questa zona i corsi d'acqua si inabbissano.
Nel 1918 la brigata Avellino ha marciato verso il presunto »confine naturale« ma quando il presidente del Consiglio nazionale di Logatec ha fatto presente al comandante che si trova ben oltre la linea spartiacque il comandante ha risposto che vede che l'acqua si inabissa, ma non vede dove corre sotto terra. Così l'esercito italiano ha occupato per la prima volta la zona di Logatec, rimanendovi fino all'attuazione del Trattato di Rapallo.
Poi sono arrivati il 6 aprile e il 3 maggio 1941 con tutte le conseguenze prevedibili e previste.
Allegati: 
a) Le Alpi Giulie colle loro dipendenze italiane del Friuli orientale ed Istria (il »confine naturale« nella zona Logatec (Loitsch inf.) - Lož (Laas)), b) Carta corografica (1:200.000) della zona in questione (a colori).





Quattro eroi per la liberta’ italiana


Aurelio Montingelli
25.04.2012

Poletaev, Musolishvili, Bujanov, Avdeev. Quattro eroi sovietici caduti per la liberta’ italiana. Quattro Medaglie d’oro al Valor militare.

Da Mosca la Voce della Russia!

AUDIO: http://m.ruvr.ru/data/2012/04/25/1265095073/4_eroi_per%2520la%2520liberta_italiana.mp3


        Bisogna essere grati all’Avvenire di aver introdotto il tema del 25 aprile con un articolo che gia’ nel titolo prende le distanze da quell’atteggiamento di sufficienza e di indifferenza verso la Russia, oggi prevalente sia a destra che a sinistra.     

Nel suo “Sangue russo per l’Italia libera” Castellanni ha voluto dare un taglio e un colore piu’ letterario che documentario alla storia di Fedor  Poletaev.un soldato sovietico che fuggito da un campo nazista  in Italia si era unito ad un reparto partigiano che operava nella zona di Cantalupo Ligure per cadere da eroe nel febbraio del 1945.

Pochi mesi piu’ tardi egli fu insignito della Medaglia d’oro al valor militare.

Su Poletaev, di cui all’inizio non si conosceva il nome esatto, sono stati scritti dei libri e girati dei film. E’ il partigiano sovietico su cui si e’ posata una certa attenzione dei media e forse della letteratura se e’ vero che Fenoglio si sia ispirato alla sua storia per tratteggiare la figura di Volodka, il soldato russo che compare in “Il partigiano Jonny”.

E’ forse per questo che Castellani scrive che Poletaev” e’ l’unico partigiano straniero medaglia d’oro al valore militare in Italia”.

I partigiani russi decorati in Italia con la Medaglia d’oro al valor militare sono invece quattro: Fedor Poletaev, Kristofor Musolishvili, Nikolai Bujanov, Danil Avdeev. Un numero altissimo se pensiamo che in duecento anni di storia la Medaglia d’oro al valor Militare e’ stata conferita a poco piu’ di duemila persone.

Quattro soldati che rappresentano al meglio quei cinquemila cittadini  sovietici   che in terra straniera non ebbero dubbi su chi fosse il nemico da battere.

Le loro storie sono molto simili come leggiamo nelle motivazioni del conferimento dell’ ultima onorificenza concessa nel 1994

Danil Avdeev

Ufficiale della cavalleria sovietica, si sottraeva alla deportazione nazista e attraverso la Svizzera, guidando un gruppo di connazionali, dopo dura e arditissima marcia, giungeva nelle prealpi Carniche in Friuli. Qui, riuniva in un reparto unico tutti i cittadini sovietici sfuggiti alla prigionia nazista e si metteva agli ordini del comando Garibaldi del Friuli, operando con coraggio e sagacia contro il comune nemico.

Nel novembre del 1944, durante la violenta offensiva nazista lungo le valli dell’alto Tagliamento e dell’Arzino, Danil Avdeev, con alcuni partigiani, nel tentativo di far saltare la strada da dove irrompeva il nemico, venne sopraffatto da ingenti forze naziste e dopo strenua ed eroica difesa che permetteva lo sganciamento dei partigiani italiani, cadde in un sublime atto di eroismo donando la sua giovane vita alla causa della liberazione d’Italia.

Pierlungo di Vito d’Asio in Friuli, 15 novembre 1944.

Kristofor Musolishvili invece era entrato in contatto con i partigiani italiani dopo una fuga di massa da un campo di concentramento nazista con un carico di armi e munizioni. Una storia incredibile che lui faceva raccontare agli altri per innata modestia. Era nato in una povera famiglia di contadini, in un villaggio sperduto fra i monti della Georgia.

Nell’ultimo combattimento della sua vita, prima di darsi la morte per non cadere nelle mani del nemico, nelle campagne del novarese riusci’ ad abbattere  piu’ di 70 soldati nazisti e repubblichini. Era il dicembre del 1944.

La medaglia d’oro gli fu conferita dal presidente Sagarat nel 1970. Una piccola delegazione, fra cui un giornalista di Radio Mosca, si reco’ in Georgia per consegnare l’onorificenza alla vecchia madre.

Peccato che la corrispondenza di Nikolai Kulikov non si sia conservata nei nostri archivi, ma ricordo come descrisse la madre dell’eroe. Una donna alta, il volto scavato sormontato da una crocchia di capelli bianchi, l’eterno vestito nero. Solo in quel momento comprese che il figlio non sarebbe piu’ tornato.

 Nikolai  Bujanov, meno fortunato dovette tentare la fuga per ben quattro volte. Ma nel giugno del 1944 riusci’ a raggiungere la compagnia “Chiatti” che operava sui monti di Castelnuovo dei Sabbioni. In Ucraina la sua famiglia era stata sterminata dall’invasore e in ogni scontro con i tedeschi si sentiva che aveva un conto aperto con loro.

Dopo un mese il suo nome era diventato una leggenda e come un eroe leggendario cadde con la mitragliatrice in pugno riuscendo a porre in salvo i suoi compagni d’arme.

Poletaev,

Musolishvili,

Bujanov,

Avdeev.

Quattro eroi sovietici caduti per la liberta’ italiana.

Quattro Medaglie d’oro al Valor militare.





Da: Comitato antifascista e per la memoria storica - Parma <comitatoantifasc_pr @ alice.it>

Oggetto: inaugurazione giovedì 10/5 a Parma Palazzo Giordani mostra sui crimini fascisti in Jugoslavia 1941-1945 

Data: 08 maggio 2012 20.47.12 GMT+02.00


Da giovedì 10 maggio a venerdì 25 maggio si terrà a Parma, a Palazzo Giordani sede della Provincia (viale Martiri della Libertà, 15), la mostra storico-documentaria, di immagini e testi, "Testa per dente" [http://www.diecifebbraio.info/testa-per-dente/] sui crimini dell'Italia fascista in Jugoslavia 1941-1945, organizzata dal Comitato antifascista e per la memoria storica e dalla Provincia di Parma, Assessorato alla scuola e cultura. 
L'inaugurazione, con gli interventi dell'assessore G. Romanini, del presidente onorario del Comitato R. Spocci, e del curatore della mostra P. Consolaro, sarà giovedì 10 maggio alle 17.30 a Palazzo Giordani.






Le tradizioni nazifasciste della stampa italiana

1937: Guernica, menzogne italiane
2012: I fascisti e il Corsera 

(fonte: Il Manifesto - www.ilmanifesto.it )


=== 1937 ===


Fonte: il manifesto | Autore: Angelo D'Orsi
27 aprile 2012

Guernica, menzogne italiane

Allineata e coperta per volontà del Duce, la stampa italiana costruì menzogne per nascondere la verità sulla distruzione della città basca. Con l’avallo di autorevoli penne ancora oggi celebrate 

Il 29 aprile 1937 il Corriere della Sera dà notizia della distruzione di Guernica, l’antica storica capitale di Euskadi, avvenuta tre giorni prima, il 26 aprile, un lunedì pomeriggio. Il primo articolo del Corriere ha un titolo emblematico, che coglie perfettamente nel segno, ma rovesciando le cose: Come si falsa la Storia. La distruzione di Guernica e le menzogne della democrazia internazionale. Di qui si può capire perché quell’evento possa esser considerato l’esempio e quasi il modello del ribaltamento della verità, a cui tante volte abbiamo poi assistito nel corso del XX e dei primi decenni del XXI specie in relazione ad eventi militari. Non è solo il Corriere a prestarsi all’operazione di costruire menzogne per nascondere le menzogne. È tutta la stampa italiana, allineata e coperta alla volontà del duce, in quell’anno terribile che fu il 1937, quando il fascismo, reduce da una guerra – l’Etiopia, con la «conquista dell’Impero» tornato «sui colli fatali di Roma» – si è immediatamente impegnato in un’altra guerra, quella contro los rojos spagnoli, guerra di cui Mussolini come Hitler capiscono subito l’importanza ideologica, prima che strategica. Con il sostegno decisivo della Chiesa cattolica spagnola, sia, un po’ più defilate, delle gerarchie vaticane, i sedicenti volontari italiani (che raggiunsero la cifra di 120.000) inviati dal regime fascista e la potente rinata, aeronautica militare del Terzo Reich, trasformano una sedizione militare, già sul punto di fallire, in un’aggressione internazionale a uno Stato europeo, usando il terrore di massa. E la menzogna per giustificarlo o occultarlo. 
Ma esisteva una stampa indipendente internazionale, e grandi reporter (a cominciare da George Steer, l’australiano, mitico corrispondente del Times e del New York Times) che si recarono sui luoghi e inviarono vere corrispondenze di guerra, in grado di inchiodare nazisti, fascisti e franchisti alle loro colpe. 
Il caso di Guernica è emblematico. Le menzogne del comando di Franco – balbettante fra diverse versioni, ma tutte coincidenti nell’attribuire la responsabilità ai rossi – si rivelano presto insostenibili davanti alle circostanziate denunce dei giornali britannici francesi e americani. Quelli italiani persistettero nel loro repertorio di sciocchezze e menzogne, tanto più desolante, se si pensa che ne furono protagoniste grandi firme, che, nel dopoguerra si riciclarono tranquillamente nella stampa “democratica” e ancora oggi sono considerate stelle del giornalismo italiano, come Luigi Barzini che, sul Popolo d’Italia (il quotidiano di Mussolini), scrisse articoli vergognosi quanto superficiali. 
La campagna su Guernica assunse un tono prevalentemente antibritannico, anticipazione della assordante propaganda contro «il popolo dei cinque pasti», che già avviata dopo le sanzioni all’Italia per l’aggressione all’Etiopia nel 1935, diverrà ossessiva durante la guerra mondiale. Non potendo negare la distruzione della città santa dei Baschi, si insiste sulla menzogna: sono stati i repubblicani in fuga, e si disegna la trama classica del complotto internazionale, su cui a partire dall’attacco all’Etiopia, e alle successive sanzioni contro l’Italia, la pubblicistica fascista si è scatenata, in un crescendo che toccherà i suoi picchi massimi nella Seconda guerra mondiale. Scrive il Popolo d’Italia che i francesi del Fronte Popolare, «prendendo a pretesto la distruzione di Guernica per attribuirla all’aviazione nazionale, piuttosto che alle torce incendiarie dei repubblicani fuggiaschi», hanno collaborato a «intorbidire l’atmosfera internazionale»: accanto a loro, «i demagoghi ispirati dalla bibbia anglicana con i seguaci di Carlo Marx e i fratelli massoni». Nell’idea della cospirazione internazionale, invece degli ebrei sono i protestanti, gli anglicani, che complottano con i marxisti, e, naturalmente, con i massoni. 
L’altro elemento che entra nel modello Guernica, ci riporta sotto gli occhi un altro luogo comune delle guerre coloniali, dalla Libia del 1911 all’Afghanistan, all’Iraq, alla Libia 2011. Gli invasori sono i «liberatori». Tale Riccardo Andreotti firma sulla Gazzetta del Popolo un articolo che fissa un vero canone interpretativo: «Guernica è apparsa alle truppe liberatrici quasi completamente rasa al suolo dalla furia devastatrice dei rossi che, prima di abbandonarla, l’hanno data alle fiamme». 
Un altro inviato speciale, Renzo Segàla (altro “grande nome” del giornalismo nazionale), sul Corriere della Sera presenta un quadro che sembra riprodurre i suoi stessi servizi da Addis Abeba occupata dalle truppe italiane all’incirca un anno prima: gli invasori sono salutati dalle popolazioni locali come liberatori, vengono ben accolti nelle città (e in special modo a Guernica, si precisa con straordinaria spudoratezza): in confronto a quanto fatto dai rossi a Guernica, Pompei può ancora sembrare una città abitabile. 
Su La Stampa attraverso uno dei suoi inviati di punta, Sandro Sandri (destinato morte prematura, in quello stesso anno ’37, dopo aver avuto il tempo di pubblicare un libro encomiastico verso il generale Graziani, il massacratore degli africani), fa capire, fin dal titolo, che non la verità dei fatti, ma la fedeltà politica stanno a cuore al giornale: Guernica ridotta in cenere dai dinamitardi comunisti. Il racconto vuol essere una dolente epopea capace di commuovere e insieme indignare. Mentre lungo la strada una folla commossa ed entusiasta di contadini accorsi dai villaggi vicini faceva ala al passaggio delle truppe, benedicendo ed acclamando, uno spettacolo terribile si presentò ai nostri occhi, non appena fummo nell’abitato (… ) un silenzio desolante regnava nelle vie di Guernica, su cui la barbarie rossa ha compiuto un crimine che supera di gran lunga l’incendio di Eibar. Quella di Guernica bombardata dai nacionales o loro alleati non è che una «stupida panzana». Ancora Il Popolo d’Italia ritorna sull’argomento, con parole che vorrebbero chiudere la bocca ai malevoli che parlano di bombardamento. A leggerle oggi v’è di che rimanere quasi sedotti da tanta disinvoltura: Ho compiuto oggi un doloroso pellegrinaggio fra le rovine ancora fumanti di Guernica (…) e ho potuto constatare che le case erano distrutte da incendi e che gli incendi dimostravano origine identiche. Ciò mi ha portato a credere che erano stati appiccati dall’interno. Non ho visto il minimo segno di bombe lanciate dall’alto, né ho osservato segni di esplosioni di bombe di aerei nelle vicinanze dei fabbricati. 
Siamo alla ipostatizzazione della menzogna, alla costruzione di un paradigma: se esso rimarrà vigente in Spagna, per i successivi quattro decenni, in Italia comincerà a essere incrinato solo dopo il fascismo, pur rimanendo in qualche modo in circolazione il germe del dubbio, capace se non di rovesciare la verità, quanto meno di farla apparire traballante. Insomma, il modello di una storia assurdamente “paritetica”: «Furono i tedeschi, ma agirono di testa propria, e non si esclude che gli stessi repubblicani abbiano collaborato in qualche modo…». 
Su questa strada si arriverà alle posizioni di revisionismo storiografico anche assai greve, negli ultimi decenni. Revisionismo che investirà anche, e soprattutto, il quadro di Picasso, la più efficace e drammatica testimonianza e insieme denuncia del massacro della ciudad sagrada del popolo basco. Ancora oggi capita di leggere su siti, giornali e libri che quel quadro era in realtà stato già dipinto e che il furbo pittore lo riciclò, per venderlo alla Repubblica. 
Anche per combattere tante menzogne, e mezze verità, in occasione del 75° del bombardeo si è tenuto a Guernica (Gernika nella grafia basca), un importante simposio internazionale organizzato dal Museo della Pace, e dall’annesso ricchissimo Centro di Documentazione (www.museodelapaz.org/es/docu-historia.php): è stato fatto il punto sulle conoscenze, interrogandosi sulle ragioni, gli attori, i risultati. Guernica ne è stata confermata come un esperimento che anticipa la guerra totale, con il suo terrore e le sue menzogne. È emerso, in questo primo convegno dedicato al martirio della città basca, un quadro esauriente delle ripercussioni del bombardamento, con una specie di catalogo delle menzogne, nel quale quelle italiane hanno risaltato. Al punto che un convegnista britannico ha chiesto come questo potesse spiegarsi, e ha avanzato un’ipotesi, a cui non ho saputo replicare: gli italiani popolo di guitti e mentitori, da Barzini a Berlusconi?


=== 2012 ===


Fonte: il Manifesto | Autore: Alessandro Robecchi
4 maggio 2012

I fascisti e il Corsera

Un infortunio giornalistico può sempre capitare. Ma l'errore in cui è incorso Pierluigi Battista, illustre commentatore e vicedirettore del Corriere della Sera, è un caso di scuola, una specie di esempio luminoso di cosa accade quando si scrive per tesi precostituite. I fatti separati dalle opinioni, si diceva un tempo, e mai come in questo caso lo slogan è azzeccato: i fatti qui, visibili, controllabili, stampati su foto e filmati. E le opinioni, invece, già belle e confezionate. Dunque ecco.

Il primo maggio sul Corriere Battista firma un denso editoriale dal titolo: «Cgil, perché è vietato ricordare Ramelli?». Nel resoconto di Battista si fronteggiano due realtà: una è il presidio antifascista della Cgil che si propone di «ostacolare la celebrazione in cui si ricorda l'uccisione di Sergio Ramelli», giovane di destra assassinato nel '75. Una cosa proprio brutta, su cui Battista non risparmia toni apocalittici: «lugubre decennio», «teste e coscienze penosamente aggrappate al passato», «fragorosa e rituale protesta». Insomma, i cattivi del solito antifascismo.

Dall'altro lato, invece, gli amici e i camerati di Ramelli, che onorano il loro amico con «un elementare esercizio di pietà». Lo scenario che si presenta ai lettori del primo quotidiano italiano per mezzo di una delle sue penne più illustri è dunque questo: antichi e rancorosi facinorosi ostacolano la sacrosanta pietà. Abbastanza per suscitare qualche curiosità e per scoprire alcune cose che qui si elencano come semplici dati di fatto.

1. La sacrosanta pietà degli amici di Ramelli consisteva in una riunione in una sala della Provincia di Milano gentilmente concessa dal presidente Podestà (Pdl) e pietosamente intitolata "Milano burning". Presenti le sigle più minacciose della destra fascista e nazista cittadina, con personaggi già noti alla questura e alle autorità in un tripudio di simboli, slogan e paccottiglia fascista.

2. Il presidio antifascista davanti alla Camera del Lavoro, sita a pochi metri, è stato indetto dalla stessa Camera del Lavoro (ha aderito l'Associazione ex deportati) per un motivo molto semplice: in analoghe occasioni certi raduni "pietosi" erano sfociati in raid e provocazioni. Il presidio consisteva in una discreta presenza, canti, discorsi. Età media (purtroppo) alta. Chi voglia vedere le fotografie di queste «teste e coscienze aggrappate al passato» può andare a quest'indirizzo, bit.ly/JgkD0S, e vedrà di che razza di facinorosi si tratta.

3. «L'elementare esercizio di pietà» così ben descritto da Battista è sfociato in una manifestazione, questa sì assai lugubre. In fila per cinque con i labari e le croci celtiche, le svastiche tatuate, il grido «Camerata Ramelli, presente!», gli «A noi!», e tutto il repertorio. Il video, veramente agghiacciante, è qui: bit.ly/JNEFU9 . Ognuno può rendersi conto dell'affronto che queste immagini rappresentano per Milano, città medaglia d'oro della Resistenza, che è poi la città del Corriere della Sera, lo stesso che tante belle e preziose pagine confeziona ogni anno in occasione del giorno della Memoria.

In sostanza: un semplicissimo gioco di ribaltamento: la "cattiva" Cgil ancorata al passato e i pietosi giovani di destra che commemorano il loro caduto. Questo sanno i lettori del Corriere. Cioè l'esatto opposto di quel che è successo realmente. Sarebbe bastato leggere le cronache pubblicate dallo stesso Corriere il giorno prima. Sarebbe bastato cercare un po' in rete, magari dare un'occhiata al corteo nazifascista. Ma l'opinione preconfezionata ne avrebbe forse risentito, e allora perché farlo?

Viste quelle immagini, poi, si è cercato sul Corriere qualche cenno di errata corrige, qualche velata scusa, qualche ritrattazione, un pietoso (questo sì) «mi sono sbagliato». Invece niente. E dunque, vien da pensare, non un banale errore giornalistico, ma qualcosa di più. Irresistibile, per esempio, l'incipit del pezzo di Pierluigi Battista, che così recita: «Sinceramente non si capisce perché la Cgil, che pure avrebbe molti impegni da onorare in questo terribile periodo di crisi del lavoro debba prodigarsi per organizzare un presidio antifascista...». «Sinceramente», mi raccomando. Insomma: nazisti, vittime degli anni bui, sprangate, labari e croci celtiche non c'entrano niente, e quel che si voleva era mettere un po' al suo posto la Cgil. Tutto qui. Tutto semplice e lineare. La vergogna di cinquecento neonazisti che marciano inquadrati militarmente per Milano scimmiottando le coreografie berlinesi degli anni Trenta non conta. Ma che importa: leggendo soltanto l'accorato commento di Battista - lontano anni luce da fatti comodamente controllabili - i lettori del Corriere non lo sapranno.





INTERVISTA A NERINO GOBBO “GINO”



È recentemente scomparso Nerino Gobbo “Gino”, comandante del II settore della città di Trieste al momento della Liberazione. Nel corso di alcune interviste ci ha raccontato la sua storia, che riassumiamo qui.

- Gino, si sono dette tante cose su Nerino Gobbo, “spietato commissario del popolo”, “infoibatore”, ed altro. Ma chi è veramente Gino?

- Io sono nato a Rovereto, nel 1920 e la mia famiglia si stabilì a Trieste quando ero ancora molto piccolo. Avevo avuto dei problemi di salute e ci consigliarono di trasferirci in una città di mare, così venimmo a Trieste. Abitavamo nella corte di Fedrigovez, una zona di casette mono e bifamiliari nel rione di San Giovanni.

- Sì, conosciamo il posto, ci viviamo anche noi!

- Davvero? Ecco, questa è proprio una bella coincidenza. Ma andiamo avanti. Mio padre faceva il sarto, lavorava presso la ditta Beltrame, un grande negozio di sartoria ed abbigliamento, ed era considerato un ottimo sarto, tagliatore per abiti da donna. Sapete come perse il lavoro? Mio padre frequentava l’osteria detta del “Caligareto”, quella in via Giulia, all’ingresso della corte. Una sera, qualcuno disse che il governo aveva vietato di dire Messa in sloveno, e lui commentò che se la gente non ha più nemmeno il diritto di pregare nella propria lingua, allora vuol dire che siamo proprio messi male. Il giorno dopo, il padrone del negozio lo mandò a chiamare e gli disse che gli spiaceva, ma non poteva più farlo lavorare perché si era espresso contro il governo. Così da quel momento dovemmo tirare la cinghia, solo perché mio padre aveva detto quelle parole, che evidentemente qualche spione che frequentava l’osteria doveva avere riferito a “chi di dovere”.

Quindi ho dovuto iniziare a lavorare da giovanissimo per aiutare la famiglia, ma sono riuscito a non rinunciare all’alpinismo e alla speleologia, che erano le mie passioni nel tempo libero.

- Dicono che Gino era stato istruttore della GIL [1].

- Anche questo è un modo per cercare di screditare una persona. Io sono stato chiamato alla leva ed ho prestato servizio militare presso la Scuola Militare di Alpinismo ad Aosta, nel Battaglione Duca degli Abruzzi, dove ho fatto l’istruttore. La scuola istruiva gli alpini sulle tecniche di arrampicamento, sia su roccia che su ghiaccio, e sulla tecnica dello sci, teneva anche corsi di addestramento alpinistico agli ufficiali che uscivano dall’accademia militare prima che fossero assegnati alle singole unità.

Noi che eravamo stati già prima istruttori alla scuola del CAI [2] di Trieste fummo per questo mandati alla scuola militare, che inviava i propri istruttori ai corsi di alpinismo del CAI presso altre regioni ad organizzazioni che ci richiedevano. Noi istruttori della scuola militare non avevamo nulla a che fare con la GIL: faccio questa precisazione perché si è ripetutamente cercato di far credere che gli istruttori della Scuola Militare di Alpinismo erano comandati dalla GIL, cosa del tutto falsa. Una dimostrazione della distanza che c’era tra noi e la GIL s’è vista al corso tenuto al Passo Sella in Val Gardena. Lì sentimmo la notizia della caduta di Mussolini: allora i capi della GIL, visto il clima di giubilo esploso tra i corsisti, se ne sono andati lasciando i ragazzi allo sbando. E siamo stati invece noi istruttori che ci siamo impegnati per fare tornare i corsisti alle loro case. È vero che sulle tessere del CAI c’era la stampigliatura della GIL, ma questo non significa che noi ne facessimo parte.

Devo aggiungere che quasi tutti noi cercavamo di seguire la situazione di Trieste e cosa accadeva in Slovenia. Ascoltavamo radio Londra e simpatizzavamo per i partigiani; inoltre alcuni di noi erano stati in licenza a Trieste tra luglio ed agosto 1943.

Io ritornai a Trieste con altri compagni nel 1944 inun momento molto critico. C’erano stati da poco le fucilazioni di Opicina, le impiccagioni di via Ghega, molti attivisti politici dell’OF e dell’UO [3] erano stati arrestati o uccisi [4]. Per questo il nostro arrivo fu accolto molto bene. Io trovai subito il collegamento col movimento di liberazione attraverso compagni che conoscevo da sempre: nella fabbrica dove avevo lavorato prima di andare militare esisteva già una cellula comunista, anche se io non ne avevo fatto parte. Nel rione di San Giovanni i miei compagni d’infanzia e di giovinezza erano tutti attivi chi nell’OF chi nell’UO. Ad esempio Maria Birsa era attivista dell’OF all’ospedale maggiore dove lavorava come infermiera; Giuseppe Birsa, due volte naufrago della Marina da guerra, demobilitato per ragioni di salute, era attivo nell’OF sul territorio e nell’UO alla Fabbrica Macchine, Marcello Grill lavorava in un magazzino alimentare che riforniva l’esercito tedesco ed aveva la possibilità di sottrarre viveri che venivano mandati ai compagni.

Il periodo era dei più pericolosi. Prima del mio arrivo erano caduti nelle mani di Collotti [5] parecchi attivisti importanti.

Valutato il mio lavoro venni incluso relativamente presto nel comitato Circondariale dell’UO. Tirava già aria di insurrezione per cui dalle azioni di raccolta viveri e vestiario per le formazioni partigiane, dalla propaganda per l’afflusso nelle file dei combattenti, dalle azioni di volantinaggio che imbestialivano tedeschi e fascisti, iniziò anche l’azione per la raccolta delle armi. Gli avvenimenti scorrevano veloci.

Ad un certo punto il compagno Tofful mi mandò a dire che mi avrebbero incontrato due compagni per parlarmi. Erano i compagni Franovic e Dolesi del comitato circondariale dell’UO-DE, che vollero sapere tutto di me e mi fecero un interrogatorio a tiro incrociato di terzo grado. Ma ho avuto l’impressione che sapessero già tutto di me. Io spiegai loro che volevo andare in montagna, ma loro mi dissero che per il momento dovevo rimanere in città e lavorare per l’Unità Operaia, parlarono di perdite di quadri e necessità di sostituirli.

I miei contatti mi procurarono dei documenti della Todt [6] e fui in grado di muovermi liberamente in città. A casa mia vennero un paio di volte i carabinieri a domandare di me, ma i miei dissero che mi avevano dato per disperso dall’8 settembre.

Fui così inserito nella Unità operaia del secondo rione (la città era stata divisa in otto zone d’intervento, dette “rioni”); poi quando venne a Trieste la commissione militare a preparare la formazione del Comando città del IX Corpus, la città venne suddivisa in quattro settori territoriali e vennero formati i Comandi di Settore del Comando Città. Del Comando del II settore era stato nominato comandante Martin Praček, vecchio attivista dell’OF.

Ho partecipato a questo processo fin dall’inizio: fui prima nominato commissario politico del II settore, poi all’inizio del ‘45 ne divenni il comandante. Come tale ho partecipato all’insurrezione armata ed i risultati non sono mancati, come pure i riconoscimenti.

- Parliamo un po’ dell’attività a Trieste.

- Certo. Verso la fine del 1944 i nazifascisti avevano riempito la città di manifesti di propaganda antipartigiana, soprattutto anticomunista, manifesti che rappresentavano i comunisti come mostri sanguinari.

A quel punto decidemmo una, chiamiamola così, controffensiva di affissioni. Ci riunimmo nel Boschetto di Trieste una sera, approfittando di un preallarme come facevamo spesso, perché in quei momenti tanta gente andava a cercare rifugio dai bombardamenti e non si dava nell’occhio se ci si trovava assieme. Eravamo una trentina di persone, quasi tutti molto giovani. Dopo alcune discussioni sull’agire o non agire, decidemmo di fare un’affissione a tappeto di manifestini con l’effigie di Tito. Fu in quell’occasione che notai per la prima volta Carla, una bella ragazza scura di occhi e di capelli: era una kurirka, una staffetta di San Giovanni: prese la parola, non ricordo se parlò in italiano o in sloveno, ma con tanta enfasi che convinse anche i più dubbiosi ad intervenire con questa azione.

Così preparammo i manifesti: erano in formato A3 ed A4; li portò a San Giovanni, in una javka [7] presso un carbonaio di via San Cilino di nome Poropat (che teneva presso di sé anche armi per il movimento di liberazione), don Giulio, un prete che collaborava con noi. Con lui non parlavamo più che tanto di politica o di religione, stava con noi e questo bastava: anche con l’altro sacerdote che faceva parte del movimento, don Canciani [8], eravamo rimasti d’accordo di non entrare in polemiche o discussioni, noi non intendevamo proibire la religione o impedire la libertà di culto, ci bastava che fossero riconosciuti come valori fondamentali l’antifascismo e la democrazia socialista. E questi preti erano d’accordo con noi.

Non so il cognome di don Giulio, so che abitava nella zona di via Piccardi; qualcuno andò a cercarlo poco prima dell’insurrezione ma sentì da dietro la porta di casa sua che stava litigando con qualcuno e se ne andò senza farsi sentire.

A proposito di preti, voglio dire che uno dei posti dove dormivamo durante la clandestinità era proprio un alloggio di preti presso la parrocchia di San Giovanni, anch’io ho passato diverse notti lì. Finché un giorno il vescovo Santin non diede ordine a don Canciani di sbatterci fuori, allora ce ne andammo perché il posto non era più sicuro.

Ma parlavamo dei manifesti di Tito. I compagni si organizzarono in coppiette, che facendo finta di fermarsi apomiciare per le strade, attaccarono i manifesti in tutta via Giulia e via Carducci, anche piuttosto vicino alle sedi dei nazisti (in piazza Oberdan c’era il comando della SS).

Per i volantini avevamo diversi sistemi di diffusione: uno era quello della bora… nelle giornate di vento si posava una pila di volantini in punti strategici (uno dei migliori era sotto i portici di Chiozza), e quando arrivava una raffica i volantini volavano davvero, dappertutto. Un altro sistema l’aveva pensato Giulio, uno dei nostri compagni più in gamba: figuratevi che una volta ha disarmato, da solo, un tedesco nella zona del cimitero. Gli era andato alle spalle, gli aveva ficcato un dito nella schiena ed intimato di consegnarli l’arma. Il nazista si spaventò e gli diede la pistola, senza rendersi conto del bluff. Bene, questo Giulio aveva un sistema di diffondere i volantini ed anche i nostri giornali, nelle case: andava fino all’ultimo piano, e da lì, scendendo infilava i fogli nelle cassette delle lettere o sotto le porte. Così prima che uno si accorgesse di cosa accadeva il militante era già fuori dallo stabile.

Questo metodo piacque ai compagni e fu adottato per la diffusione della stampa.

- Poi c’erano anche attività più pericolose.

- Sì. Vorrei parlarvi di Ruggero Haas e di sua moglie Albina, che abitavano in una casa sul monte Valerio, presso la quale avevano costruito un bunker dove conservavano il materiale per la lotta. Haas era un buon compagno, onesto e coraggioso, però purtroppo non riusciva ad entrare nello spirito della vita clandestina. Si vestiva in tuta da lavoro, cosa che non andava molto bene, all’epoca era meglio indossare abiti buoni, perché un operaio che girava di giorno era sospetto. Inoltre era sempre sul chi vive e si aggirava guardingo, al punto che dava nell’occhio il modo in cui si muoveva. Questo comportamento gli aveva meritato il soprannome, affettuosamente ironico, di Konspiracijo.

Un altro bunker era stato sistemato in una casa vicina alla loro, dove abitava la famiglia Pierazzi. In quest’altro bunker c’era anche la macchina per la stampa.

Quando la banda Collotti arrestò i coniugi Haas e trovò il bunker, anche noi ci trovammo in una brutta situazione, perché dovevamo fare in modo di portare via tutto il materiale, senza farci scoprire.

Dalla casa dei Pierazzi si riusciva a vedere Collotti ed i suoi che cercavano il bunker nel terreno dei Haas. Ci organizzammo in modo da prelevare il materiale dall’altro bunker e di notte (mi ricordo che era una notte molto buia, senza luna) andammo a prendere la roba per portarla, attraverso il bosco, in un posto sicuro. Per coprire il rumore che facevamo nel nostro andirivieni, qualcuno si mise a segare della legna, cosa che alla fine avrebbe potuto essere ancora più pericolosa per noi, perché magari i poliziotti si sarebbero insospettiti a sentire il rumore e avrebbero potuto venire a controllare come mai c’era chi segava legna a notte fonda nel buio [9]. Il compagno era talmente agitato che lo si capiva dal rumore che faceva la sua sega: man mano che gli aumentava l’ansia, accelerava il ritmo e faceva sempre più rumore. In ogni caso riuscimmo a concludere l’operazione, quella notte portammo via tutto il materiale dal bunker dei Pierazzi e lo consegnammo a Milan, un compagno di Longera, che lo depositò nel bunker del loro villaggio.

- Dopo alcuni mesi di prigionia e torture i coniugi Haas furono fucilati, il 28/4/45. Ed anche il bunker di Longera fu scoperto, nel corso di un’azione che costò la vita a quattro compagni. La banda Collotti operò una repressione feroce e terribile a Trieste.

- Sì, ed infatti nella primavera del ’45 si era pensato di organizzare un attentato contro la sede di via Cologna dell’Ispettorato Speciale di PS: l’idea era di passare attraverso le condotte fognarie partendo dalla zona della Rotonda del Boschetto, a due chilometri circa da via Cologna, e di piazzare dell’esplosivo sotto la sede dell’Ispettorato. Ma poi questa idea fu accantonata, sia perché le piogge primaverili avevano ingrossato i torrenti e di conseguenza reso impraticabili le condotte, ma soprattutto perché avevamo valutato che erano troppi i compagni imprigionati nella caserma e l’esplosione avrebbe ucciso anche loro.

- Poi Gino ha organizzato anche l’attentato di via D’Azeglio…

- Sì, era il 27 marzo 1945. Nel garage Principe, in via D’Azeglio, c’erano mezzi di rifornimento per l’offensiva che la X Mas stava preparando contro il IX Korpus (le forze allora erano in equilibrio perciò si sarebbe trattato di una grande offensiva, e noi dovevamo fare il possibile per sabotare i nazifascisti). All’inizio avevamo pensato di asportare il carburante, ma considerate le difficoltà del trasporto si decise di distruggerlo. Io ho personalmente diretto quell’azione alla quale hanno partecipato altre sei persone: Silvio Pirjevec, Enzo Donini, Sergio Cebroni, Livio Stocchi, Remigio Visini ed un compagno alla sua prima esperienza di lotta, Giorgio De Rosa.

Dopo avere bloccato tutte le strade attorno al garage abbiamo fermato il proprietario, che faceva anche da guardiano, l’abbiamo obbligato a farci entrare e poi consegnato a due compagni che avevano l’ordine di portarlo nella ritirata con sé, di tenerlo prigioniero per motivi di sicurezza; di ucciderlo se le cose si fossero messe male. Invece al momento della fuga non se la sentirono di ucciderlo e lo lasciarono libero. Così riuscì a dare l’allarme che causò la cattura dei quattro compagni e la loro impiccagione.

Io e Silvio entrammo nel garage, dovevamo far saltare in aria i fusti di benzina, ne abbiamo aperto uno e quando la benzina ha iniziato a scorrere, abbiamo lanciato delle bombe e in quel momento è successa una cosa che non dimenticherò mai: la benzina ha cominciato a prendere fuoco in modo talmente rapido che si è sentito un rumore come una sirena, un ululato che andava all’infinito. S’era anche formato un calore enorme, ed a quel punto dovevamo uscire più in fretta possibile, ma quando abbiamo cercato di uscire dalla porticina laterale ci siamo resi conto che la pressione dell’aria era tale che non solo aveva rotto i vetri delle finestre, ma addirittura premeva tanto contro la porta che questa non si poteva più aprire dall’interno. Allora mi sono seduto a terra rivolto verso la porta, più sopra c’era il catenaccio; ho puntato le gambe sulla parte fissa della porta e ho tirato col catenaccio fintanto che non si è aperta una fessura; Silvio ha inserito il mitra in questa fessura e ha fatto forza, riuscendo ad aprire di quel tanto che ci ha permesso di sgusciare fuori, appena in tempo.

Intanto (saranno passati in tutto non più di dieci secondi) i compagni che erano fuori, avendo sentito le bombe e visto le fiamme e non avendoci visti uscire, devono aver creduto che eravamo rimasti vittime dell’esplosione; così si sono ritirati disordinatamente invece di attenersi a quanto era stato previsto nel piano. Stocchi, Cebroni e Visini andarono a cercare Donini a casa, ma questa era sorvegliata perché il padre, primario dell’ospedale psichiatrico, era notoriamente antifascista: Donini riuscì a fuggire, ma gli altri furono arrestati da una pattuglia delle SS italiane. De Rosa invece fu arrestato da una pattuglia della Guardia Civica presso la Rotonda del Boschetto. Dopo la cattura furono ferocemente torturati e la mattina dopo impiccati proprio al muro del garage: questi quattro giovani sono i martiri di via D’Azeglio.

Silvio ed io ci siamo salvati perché abbiamo seguito le regole stabilite: siamo usciti dal garage, ci siamo mischiati alla gente che era accorsa e abbiamo preso sottobraccio una ragazza con la quale ci siamo allontanati e che ci disse: “Se fossero tutti come voi non ci sarebbero più i tedeschi a Trieste”.

- Gino, parliamo ora dei preparativi per l’insurrezione a Trieste.



PRVI MAJ / Primo Maggio 2012

1) ZAJEDNIČKA PRVOMAJSKA IZJAVA OMLADINSKIH KOMUNISTIČKIH ORGANIZACIJA S PROSTORA BIVŠIH SOCIJALISTIČKIH ZEMALJA
Dichiarazione unitaria per il Primo Maggio delle organizzazioni giovanili comuniste dei paesi ex socialisti
2) MAJSKA PORUKA SRP-a / SRP PROSLAVIO 1. MAJ
Il Primo Maggio del Partito Socialista dei Lavoratori della Croazia
3) AUGUST CESAREC: ZA VJEČAN PRVI MAJ


ALTRI LINK:

Federazione Sindacale Mondiale: Dichiarazione del 1° Maggio 2012
Immagini del 1° Maggio da tutto il mondo

1. MAJ 2012 - GOVORI PRVI SEKRETAR SKOJ-a, ALEKSANDAR BANJANAC
prvomajski radnički skup u beogradu 2012. obraćanje druga aleksandra banjanca, prvog sekretara skoj-a. protestna šetnja nove komunističke partije jugoslavije (nkpj) i saveza komunističke omladine jugoslavije (skoj).

MLADI KOMUNISTI BIVŠIH SOCIJALISTIČKIH ZEMALJA - PRES KONFERENCIJA
Conferenza stampa delle organizzazioni giovanili comuniste dei paesi ex-socialisti a Kiev
VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=frNIZ5BpwyY&feature=g-all-u


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ZAJEDNIČKA PRVOMAJSKA IZJAVA OMLADINSKIH KOMUNISTIČKIH ORGANIZACIJA S PROSTORA BIVŠIH SOCIJALISTIČKIH ZEMALJA

pubblicata da Mladi Socijalisti il giorno giovedì 3 maggio 2012 alle ore 22.05

1. MAJ – DAN BORBE I AKCIJE


Obeležavanje 1.maja Međunarodnog dana solidarnosti radničke klase je centralna borbena manifestacija proletarijata i marksističko-lenjinističkih organizacija širom sveta.
Reč je o događaju važnom za ceo međunarodni komunistički pokret, koji na svojoj borbenoj važnosti još više dobija na značaju kada govorimo o marksističko-lenjinističkom pokretu na prostoru bivših socijalističkih zemalja u Evropi. Nakon dolaska komunista i naroda na vlast u zemljama Istočne Evrope 1.maj je proslavljan kao dan nadmoći socijalizma nad kapitalističkim varvarstvom i imperijalizmom. Svečanim defileima, otvaranjem novih fabrika, mostova, železničkih pruga, slavljena je moć radničke klase. Istovremeno, 1. maj kao neradan dan se obeležavao na izletištima uz druženje i zabavu. U međuvremenu, usled privremenog sloma socijalizma u Evropi došlo je do rušenja radničkih država, čime je svečarski karakter obeležavanja 1.maja izgubio svaki smisao. Radni ljudi u bivšim socijalistički zemljama nemaju više razloga da tog dana bilo šta da slavi. Sve povlastice i prava koja su imali u socijalizmu zamenjene su kapitalističkim okovima u procesu tranzicije.
Stoga je izuzetno značajno da marksističko-lenjinističke organizacije sa prostora bivših socijalisitičkih zemalja borbeno učestvuju a tamo gde je to moguće i povedu prvomajske radničke demonstacije. Taj dan mora da se obeležava kao borbeni praznik, dan akcije, dan solidarnosti i našeg najbližeg jedinstva u kome radnička klasa slavi samo svoj ponos i prkos a sa druge strane od buržoazije demonstrativno zahteva svoja prava.
Svaki dan u godini je dan naše borbe, a 1. maja smo dužni da glasnije nego bilo kog drugog dana u godini poručimo da se ne mirimo s kapitalističkim varvarstvom, da nas dvadesetogodišnje iskustvo života u kapitalzmu obavezuje da jasno istaknemno sva nezamenjiva pozitivna dostignuća socijalizma koje kapitalizam nikada neće moći dostići ne zaboravljajući pritom sva oportunistička i revizionistička skretanja na čijoj negaciji, između ostalog, moramo nanovo graditi našu borbu u interseu potreba savremenog čoveka. Marksisti-lenjinisti 1.maja moraju da budu na ulici kao vodeći odred radničke klase. Naročito aktivni treba da budu među proleterima sada kada je kapitalizam u samrtnom ropcu nakon vlastite krize koju je stvorio svojim protivurečnostima. Samo ujedinjena, dobro organizovana i borbena radnička klasa bivših socijalističkih zemalja, radeći zajedno sa proleterima ostatka sveta, može se izboriti za bolju budućnost i kvalitetniji život kako bismo svi neki budući 1. maj dočekali nanovo u socijalizmu a ne u krizi.
Živeo praznik rada i borba proletarijata!

MLADI KOMUNISTI BIVŠIH SOCIJALISTIČKIH ZEMALJA - PRES KONFERENCIJA
Conferenza stampa delle organizzazioni giovanili comuniste dei paesi ex-socialisti a Kiev
VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=frNIZ5BpwyY&feature=g-all-u


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MAJSKA PORUKA SRP-a RADNIM LJUDIMA I GRAĐANIMA HRVATSKE

Možemo samo  zamisliti, kojim osjećajem zadovoljstva bi bilo ispunjeno preko 350.000 naših nezaposlenih sugrađana i još toliko onih koji su bili prisiljeni  otići u svijet, kada bi im u Hrvatskoj  bilo ponuđeno bilo kakvo radno mjesto. Zadovoljstvom  bi bili ispunjene i na stotine tisuća zaposlenih radnika  koji rade u lošim uvjetima i sa malim primanjima, ako bi se radni uvjeti poboljšali, a primanja povećala.
Ali mi radnici  ne smijemo se zadovoljiti samo s radnim mjestom, boljim uvjetima rada i većom plaćom kada bi nam poslodavci i sve to dali, nego tek pravom na učešću u upravljanju  po osnovi svoga rada, jer tek je to garancija da utječemo na sudbinu poduzeća u kojima radimo, pa time i sudbinu svojih radnih mjesta, svoju vlastitu sudbinu, ali i sudbinu cijelog društva.
Ne smijemo nasjedati ni na političke floskule kako imamo svoju državu koja po sebi o nama brine i osigurava pravednost, jer nas iskustvo uči  da domaći tajkuni imaju isto lice kao i strani i kako oni udruženo nastupaju u podčinjavanju radnika. Nacionalna država može biti i te kako dobar okvir za eksploataciju većine nacije od strane vladajuće manjine. Zato nacionalizam  bilo koje vrste mora biti stran radnicima. Presudno je tko ima vlast u državi, dali  vlasnička klasa koja porobljava rad ili radnička koja oslobađa rad, a kroz to ne samo sebe već i ostale slojeve društva.
Shvatimo konačno da nam ni slobodu ni blagostanje neće podariti gazde tzv. privatni ulagači , stranačke birokracije, ni država po sebi, ma koji predznak ona imala, a još manje multinacionalne korporacije i EU, ako ne povjerujemo u vlastitu sposobnost pred sposobnošću izdvojenih struktura i ako sudbinu ne preuzmemo u vlastite ruke. Naša snaga je u činjenici da samo naš živi rad stvara novu vrijednost i da je svako vlasništvo, odnosno kapital, mrtav dok se ne pojave ruke radnika, kao i u tome da činimo većinu društva, što znači da smo mi njegova temeljna snaga. Mi dakle imamo pravo i mogućnost da određujemo vlastitu sudbinu i sudbinu cijeloga društva , a ne kasta na vlasti i kapitalisti. Tu poziciju možemo ostvariti ako se izborimo za suodlučivanje u poduzećima, lokalnoj samoupravi  i stavimo pod svoju kontrolu moć države. Samo taj put vodi u istinsku slobodu i demokraciju, ekonomsku i ljudsku efikasnost, jer najamne radnike pretvara u slobodne proizvođače i građane, a rad određuje kao temeljni kriterij položaja čovjeka u društvu, onemogućujući svaki monopol pojedinca, socijalnih grupa i klasa, odnosno emancipaciju svih slojeva društva u slobodne građane jednakih mogućnosti.
Naprijed navedeno znači  da se mi radnici, pored sindikalnog organiziranja i povremenog izraza nezadovoljstva o uvjetima rada,  moramo i politički organizirati  u svoju radničku stranku kao što je sada kapital organiziran u svoje stranke (sve parlamentarne stranke) i pobijediti na izborima, kao što dosada, zbog naše neorganiziranosti, pobjeđuje kapital. Tek sindikalno i politički organiziran radnički pokret staje na svoje obje noge. U Hrvatskoj nema te snage koja bi mogla na jedan jedini sat  zaustaviti snagu  osviještene i organizirane radničke klase.
Učinimo taj golemi radnički, duboko ljudski i epohalni napor i uspostavimo svijet slobodnog rada i istinske samoupravne demokracije, nasuprot sadašnjoj ponižavajućoj  i eksploatatorskoj vladavini kapitala, a prepustimo našem malograđaninu da i dalje sanja o ograničenoj parlamentarnoj demokraciji kao jedinoj mogućoj i dovršenoj.
 
Zagreb 01.05.2012. godine                                                               
Predsjednik SRP-a
Ivan Plješa

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posted by srp on svibanj - 3 - 2012

SRP PROSLAVIO 1. MAJ

Socijalistička radnička partija je svojim članstvom u Puli, Umagu, Rijeci, Splitu, Zagrebu, Đurmancu, Požegi i Slavonskom Brodu i širom Hrvatske, dala doprinos masovnosti sindikalnih prosvjeda i nametnula se  svojim vizualnim identitetom te vrlo jasnim porukama u letku “Što nam se dogodilo i što da se radi”. Pozdravljamo poruke  čelnika sindikalnih središnjica na Trgu J. Bana Jelačića i podržavamo poziv za 12.05.2012. godine na prosvjedni skup protiv kapitalizma. Prošle Vlade su dobile crveni karton od građana na izborima u prosincu prošle godine, nadamo se zauvijek, a ova je dobila vrlo ozbiljnu opomenu žutim kartonom, ne samo  sindikata nego i radnika Kamenskog, Dalmacijavina, Jadrankamena, Bilo kalnika, DIOKI-a, sindikata nezaposlenih i brojnih drugih.
Rezultati ankete  u emisiji HRT-1 “OTVORENO” Mislava Togonala da 83% građana žali za socijalizmom su potvrda opravdanosti simboličnog žutog kartona i nužnost sustavnih promjena sveukupnih društvenih kapitalističkih odnosa u Hrvatskoj, Europi i svijetu u korist socijalističkih.
Iskoristimo to raspoloženje građana Hrvatske, slobodnije iskažimo svoje programske stavove o socijalizmu, izađimo u javnost, obratimo se radnicima, studentima, nezaposlenima i poljoprivrednicima, te ugroženim umirovljenicima u pozovimo ih u jedinstveni front  za promjene sadašnjeg društva u pravednije socijalističko. Zato pozdravljamo jasne poruke sindikalnih lidera središnjica, poruke akcije M31, Radničke borbe, akcije zelenih demokratske stranke žena, i sindikata nezaposlenih.
Zastava SRP-a se jučer ponosno vijorila na Trgu J. B. Jelačića i Jarunu, transparenti jasnih poruka u Puli, bedževi  i majice SRP-a su zračili na ovom proljetnom majskom suncu na ulazu u park Maksimir, na Jarunu i Puli, a da nije bilo neprimjerenih izljeva negodovanja prisutnih građana i prolaznika. To nam daje novu snagu, polet i obvezu da budemo aktivniji i vodeće jezgro svenarodnog pokreta za promjene.

S. Šafran


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ZA VJEČAN PRVI MAJ (AUGUST CESAREC)


O svi vi prošli Prvi majevi,
sve vi opće smotre armija bratskih boraca
širom čitave zvjezdane kugle!
O sve vi povorke prosvjedne i duge,
svi vi zborovi na trgovima gradskim,
u dvoranama zagušljivim,
u zelenilu šuma proljetnih,
svi vi stjegovi i karanfili crveni,
svi vi cjelovi bratimstva čovječjeg!
O svi vi Majevi Prvi posljednjih tužnih godina,
svi vi užasni, svi mučeni morom međunarodne
mržnje,
razbijeni lavinom ognja,
gušeni plinom plinova i laži otrovnih,
svi vi stjegovi crveni u prašinu tavana bačeni,
u pokolju bratoubilačkom oskinavljeni,
svi vi Majevi Prvi,
svi vi tek sanja ste bili, a danas ste na ivici zbilje!
Danas,
u kolopletu krvavom, kad zemlja je tek suza u
svemiru zgrušana,
tek kaplja zgrušana mučeničke krvi,
danas smo na ivici doba da sanje ostvarimo svoje,
o armija boraca bratskih!
Sudišta naraštaja budućih i savjesti vlastite naše
gledaju na nas,
o braćo moja širom čitave kugle!
Neka u sve nas duhne proljetnog sunca
sunca sa istoka dah.
Dah konačne borbe za majsko izmirenje vječno,
za vječan Prvi maj,
za miris majskih ruža u dušama čovječjim vječan,
O neka se bije bitka posljednja
za vječan Prvi maj, za bratimstvo čovječje  vječno!
Nek se bije bitka posljednja!
Za spasenje i pročišćenje sviju nas na kugli ovoj
zvjezdanoj!
Tijelo je majčice zemlje posramljeno haljom
krvavom ratova bezumnih.
Tijelo je majčice zemlje paluba razdrte galije,
zalutale na Atlantiku krvi, nasukane na Himalaji
leševa.
I svi se mi rvemo na njoj — bezumlju požarnom
u hiljadu ciljeva hoteći zaploviti.
 
O veliki, crveni Dane, dane Prvoga maja 1919. ljeta!
Neka dah tvoj topli, svemoćni
osnaži smjele veslače i krmilare iskusne,
razbruja braću moju za juriš borbe posljednje
te s grebena se Smrti u jedinstvu cilja maknemo
do luke spokoja i spasa!
Podignimo zastave naše crvene
i zataknimo ih na jarbol, na zrenik Maja Prvog
vječnoga
u dušama da našim boja zaleprša njihova —
u znamen spasenja sviju nas,
što u procjepima tamnog zla smo rođeni
i za vječnim podnem čovječje sreće vapimo!
U stjegove crvene zavijmo tijelo zemlje majčice
po njima da ko po sagovima majskih ruža mirisnih,
svi mi, još uvijek razjedinjeni, pocijepani,
u ophodu praznika velikog pjevajući prođemo,
ujedinjeni, zagrljeni, sa suncem ljubavi,
sa vječnim podnem izmirenja i opraštanja,
sa himnom Prvog maja vječnoga u duši smirenoj!
O braćo moja, o armije crvenih boraca širom
čitave kugle,
sa grebena se smrtnog maknimo u borbu posljednju
za vječan Prvi maj, za vječan Prvi maj!
Za bratimstvo čovječje vječno!


Posted by Novi Plamen on May 1, 2012)



(italiano / english)


NATO terrorism in Kosovo and Syria

1) In Kosovo c’è sempre più NATO (Antonio Mazzeo)
2) Syrian opposition activists ask Kosovo for advice (AP 26/5/2012)
3) Syrian opposition studies terror tactics in Kosovo (RT 4/5/2012)


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mercoledì 25 aprile 2012

In Kosovo c’è sempre più NATO

Dopo tredici anni di amministrazione militare del Kosovo e la spesa di ingenti risorse finanziarie, la NATO riconosce di non essere più in grado, con le forze attuali, di evitare la degenerazione del conflitto tra la maggioranza albanese e la minoranza serba. Così, alla vigilia delle prossime elezioni politiche in Serbia, il comando generale dell’Alleanza atlantica annuncia che dal primo maggio verrà rafforzato il dispositivo di uomini e mezzi che presidiano strade e villaggi del Kosovo (KFOR – Kosovo FORce). Secondo Bruxelles, saranno quasi 700 gli uomini dei corpi di pronto intervento di Germania e Austria che raggiungeranno la mini-repubblica balcanica dichiaratasi indipendente dalla Serbia nel 2008.

“Nel valutare la situazione odierna, la NATO e l’Unione Europea si sono rese conto che le forze KFOR sul campo potrebbero non essere sufficienti per rispondere in modo appropriato a eventuali incidenti e scontri in Kosovo, legati alle elezioni in Serbia”, ha ammesso il portavoce del Comando centrale militare tedesco, Hauke Bunks.

Il dispositivo KFOR prevede dal 1° marzo 2011 due Multinational Battle Groups, di cui uno a conduzione italiana.Attualmente, la missione vede schierati 31 paesi con 5.500 uomini. La Germania è il paese impegnato con il maggior numero di militari, 1.300, più altri 550 che giungeranno nei Balcani tra meno di una settimana. Seguono poi l’Italia con meno di 1.000 uomini e gli Stati Uniti con 800. Alla forza d’intervento NATO si aggiungono poi i 3.200 uomini della missione EULEX dell’Unione europea (European Union Rule of Law Mission in Kosovo), con il compito di “monitorare e guidare le nascenti istituzioni del Kosovo nei campi della Polizia, della Giustizia e della Dogana”. La missione europea ha preso il via il 4 febbraio 2008 (tredici giorni prima, cioè, della dichiarazione unilaterale d’indipendenza) ed opera, sostanzialmente, sotto il comando e la direzione della NATO. Inizialmente a capo di EULEX venne chiamato il generale francese Yves de Kermabon, dal 2004 al 2005 Comandante dell’operazione KFOR. L’odierno responsabile EULEX è il connazionale gen. Xavier Bout de Marnhac, capo KFOR nel biennio 2007-2008.

Nel caso di un inasprimento del conflitto tra le comunità albanesi e serbe, l’Alleanza Atlantica potrebbe chiamare all’Italia un maggiore impegno in Kosovo per i prossimi 5-6 mesi. Le forze armate italiane sono di base a Pec-Peja, nella parte occidentale della repubblica. Personale dell’Aeronautica militare della cosiddetta Task Force “Air”opera invece nell’aeroporto AMIKo di Djakovica in supporto e assistenza ai velivoli dei partner NATO. Nello scalo di Djakovica è presente anche il Gruppo elicotteri dell’Aviazione dell’Esercito denominato Task Force “Ercole”.

Gli altri centri operativi delle forze KFOR sorgono a Lipljan, Novo Selo, Prizren e Urosevac. Sotto il comando e la direzione dell’US Army Corps of Engineers, sono stati completati di recente i lavori di costruzione della più grande e moderna installazione militare NATO in tutta l’area balcanica: si tratta di “Camp Bondsteel”, nella regione meridionale del Kosovo, quasi alla frontiera con la Macedonia. La struttura si estende in un’area di 955 acri (poco meno 4.900.000 metri quadri) ed è in grado di ospitare sino a 5.000 uomini tra militari, civili e contractors. Nuova sede del comando generale di KFOR, “Camp Bondsteel” è una vera e propria cittadella autosufficiente: ospita numerosi magazzini e depositi di armi e munizioni, caserme e aree residenziali per i familiari dei militari, scuole, centri sportivi e commerciali e un grande ed attrezzato ospedale militare.

La nuova base kosovara avrà il compito di proiettare le forze terrestri e aeree USA e NATO in un’area compresa tra l’Adriatico e il Caucaso. Come evidenziato da alcuni analisti, la sua localizzazione consente di porre sotto controllo due corridoi terrestri ed energetici di importanza strategica per l’Occidente: quello progettato dalle imprese tedesche (e lautamente finanziato dall’Agenzia europea per la ricostruzione) che congiunge, via Belgrado, il porto rumeno di Costanza ad Amburgo, e quello “statunitense” (con fondi USAID) sulla rotta Bulgaria-Macedonia-Albania.

Le azioni di guerra alleate in Kosovo si svilupparono nel corso della primavera 1999. Secondo il Comando supremo dell’Alleanza, in 78 giorni furono lanciate più di 38.000 sortite aeree; 900 i velivoli NATO impegnati, 600 dei quali di pertinenza delle forze armate USA. Buona parte degli strikespartirono da basi aeree italiane (Aviano, Gioia del Colle e Sigonella in primis) e da unità navali dislocate nell’Adriatico. A dirigere le operazioni, il Combined Allied Operations Center installato ad hoc all’interno dell’aeroporto “Dal Molin” di Vicenza, oggi al centro dei lavori di trasformazione nella base-comando della 173^ brigata aviotrasportata dell’esercito USA e delle forze terrestri di USAFRICOM destinate al continente africano.
Alla guerra parteciparono per la prima volta i cacciabombardieri stealth B-2, fatti decollare dalla base aerea di Whiteman (Missouri) e riforniti in volo da aerei cisterna USA e NATO provenienti da basi italiane. Battesimo di fuoco anche per i giganteschi aerei cargo C-17Globemasters , che trasportarono in Albania e Macedonia gli oltre 5.000 militari e gli elicotteri d’assalto poi utilizzati per l’invasione e l’occupazione del Kosovo. Ad oggi è ancora ignoto il numero dei civili che furono uccisi durante le operazioni aeree alleate in Serbia e Kosovo. Secondo l’organizzazione non governativa statunitense Human Rights Watch le vittime dei caccia NATO sarebbero state tra 489 e 528. Anonimi “effetti collaterali” di un conflitto-pantano insensato, la cui risoluzione manu militari appare sempre più lontana.


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Syrian opposition activists ask Kosovo for advice

Published April 26, 2012
Associated Press


PRISTINA, Kosovo –  A Syrian dissident said Thursday his country's opposition is turning to Kosovo's former rebels-turned-politicians for advice on how to topple Bashar Assad's regime in Damascus.
Ammar Abdulhamid, an exiled anti-Assad activist, said that seeing a new country "emerging out of the nightmare and emerging as a state" could be inspiring for Syrian dissidents.
Assad's government has cracked down on a 13-month-old popular uprising in Syria, leading to an estimated 9,000-plus deaths.
"We are here to learn," Abdulhamid said during an interview with The Associated Press in Pristina. "Kosovo has gone through an experience that I think will be very useful to us in terms of how the different armed groups that formed the KLA (Kosovo Liberation Army) organized themselves."
Abdulhamid is one of three Syrian opposition activists visiting Kosovo, where they met former Kosovo rebels who fought a separatist war against Serbia in 1998-99. Serbia still rejects Kosovo's 2008 declaration of independence.
No details were given about the meetings with former rebels whose identities were not disclosed.
Syria's opposition has been criticized for failing to put up a more united front.
"We really need to get our act together as opposition coalitions," Abdulhamid said.
The dissident, who has been living in exile in the United States since 2005, compared the apparent lack of unity among Syria's opposition to Kosovo's own political divisions in the late 1990s between pacifist leader Ibrahim Rugova and armed rebels.
"Somehow they've managed to make it work so that gives us a hope that we can also rise above the differences and make transition to democracy in Syria something viable," Abdulhamid said.
The ethnic Albanian Kosovo Liberation Army launched an uprising against the regime of President Slobodan Milosevic in 1997. Serbia's response provoked international condemnation and led to NATO's 78-day bombing in 1999 that ended the crackdown on separatist ethnic Albanians and brought Kosovo under U.N. administration. About 10,000 people died in the Kosovo conflict.
Russia supports Serbia in rejecting Kosovo's declaration of independence, which many countries, including the U.S. and most EU countries, support.


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http://rt.com/news/syrian-opposition-studies-terror-tactics-in-kosovo-585/

RT - May 4, 2012

Syrian opposition studies terror tactics in Kosovo


A delegation of Syrian rebels has made a deal with Pristina authorities to exchange experience on partisan warfare. The Syrian opposition is sending militants to Kosovo for adopting tactics and being trained to oust President Bashar Assad’s regime.
On April 26, a delegation of Syrian opposition members made a stop in Pristina on their way from the US to hold talks on how to make use of the experience of the Kosovo Liberation Army (KLA) in Syria, reports the Associated Press.
So far, a poorly-organized Syrian opposition has proven unable to self-organize and form a steady front against the forces of President Assad. 
Terror tactics used by militants allow them to kill military and governmental officials, but do not help to hold positions against a regular army.
“We come here to learn. Kosovo has walked this path and has an experience that would be very useful for us,” says the head of the Syrian delegation Ammar Abdulhamid, a Syrian-born human rights activist and dissident. “In particular, we’d like to know how scattered armed groups were finally organized into the KLA.”
Syrian opposition leaders have promised to immediately recognize Kosovo once they seize power in the country.
“We’re in vital need of joint actions as a coalition opposition,” stressed Ammar Abdulhamid, a long-time opponent of the Syria’s President Bashar Assad. In 2005, he left Syria to settle in the US.
The training camp on the Albanian-Kosovo border that has welcomed Syrian attendees was originally organized by the US to help the KLA train its fighters. 
The Kosovo Liberation Army (KLA) was considered a terrorist organization by the US, the UK and France for years until, in 1998, it was taken off the list of terrorists with no explanation given. The KLA used to have up to 10 per cent of underage fighters in its ranks. 
There were numerous reports of the KLA having contacts with Al-Qaeda, getting arms from that terrorist organization, getting its militants trained in Al-Qaeda camps in Pakistan and even having members of Al-Qaeda in its ranks fighting against Serbs.
In 1998-1999 Kosovo separatists started an armed conflict with Belgrade to split the Kosovo region from Serbia. The war in the region was marked with mass atrocities and executions of the civilian population. Most of the Serbs that used to live in Kosovo became refugees.
In 2008, 10 years after the beginning of armed conflict with Serbia, Kosovo unilaterally proclaimed independence from Belgrade. Kosovo’s independence has been recognized by leading Western countries, most members of NATO and countries associated with the bloc.
The same horrors that were witnessed during the war in Kosovo are now apparently being prepared for the multi-confessional Syrian population by Islamist Syrian Liberation Army trained in Muslim Kosovo in the middle of Europe.
The Syrian Liberation Army group that actually formed the delegation to Kosovo has been fighting with the Syrian government for over a year now. This stand-off has claimed well over 9,000 lives, about half of them Syrian servicemen, law enforcers and officials. 
Lately, the militants have been squeezed out of the Syrian cities and their positions along the Syrian-Turkish border. Being unable to turn the tide independently, the Syrian Liberation Army has been addressing to its foreign sponsors to start a military intervention into Syria to topple President Bashar Assad.



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ROM GENTI LIBERE 
Serata d'incontro e musica con Santino Spinelli

mercoledì 9 maggio 2012
ore 20.00
c/o Circolo Agorà 
via Giovanni Bovio 48, Pisa

ROM GENTI LIBERE
Serata d'incontro e musica con Santino Spinelli
Docente di Lingua e Culura Romanì presso l'Università degli Studi di Trieste, Musicologo/musicista, Fondatore e presidente dell'associazione culturale Thèm Romanò

Ore 20.00 Cena Sociale: spaghetti cacio e pepe, rollata di tacchino su letto di purea di carote (per vegetariani, solo su ordinazione, omelette alle erbe aromatiche), crumble di frutta di stagione in crema pasticcera, vino, pane e coperto.

Ore 21.30 Incontro con le parole e la musica Santino Spinelli

Costo della cena sociale 20 euro - Ingresso all'incontro musicale 5 euro
Per la cena prenotazione obbligatoria entro le ore 18 di martedì 8 maggio - tel. 050500442

Iniziativa promossa da Thèm Romanò associazione autonoma di Rom e Sinti in collaborazione con circolo agorà Pisa


Biografia (fonte wikipedia)

CLICCA E VAI al sito ufficiale di Santino Spinelli
http://www.alexian.it/intro_italiano.htm

Santino Spinelli, in arte Alexian, è l'ultimo di sei figli, di cui cinque sorelle. Nasce a Pietrasanta dai genitori Gennaro e Giulia, ma è a Lanciano che compirà i suoi primi studi. Frequenta l'Istituto di Stato per il Commercio "P. De Giorgio", dove si diploma col massimo dei voti. Due volte laureato presso l'Università degli Studi di Bologna, la prima in Lingue e Letterature Straniere con una tesi su George Borrow (1998) e la seconda, nel 2006, in Musicologia. È sposato con Daniela De Rentiis, dalla quale ha avuto tre figli: Gennaro, Giulia ed Evedise.

È fondatore e presidente dell'associazione culturale Thèm Romanò (mondo romanò). Nel 2001 viene eletto, quale unico rappresentante per l’Italia, al parlamento della International Romani Union (IRU), organizzazione non governativa con sede a Praga, attiva nel campo dei diritti dei popoli rom, alla quale è stato garantito lo status consultivo presso alcuni organi delle Nazioni Unite. Dal 2002 Spinelli è docente di Lingua e Cultura Romanì presso l'Università degli Studi di Trieste, primo sinti in tutta Europa a detenere tale cattedra. Nel 2003 viene nominato vicepresidente del parlamento dell’IRU.