Informazione

Spett. Redazione
"L’UNITA’ ", Roma

Leggo l’articolo "Muore Izetbegovic, l’eroe dell’assedio di Sarajevo",
del 20 ottobre. L’articolo non è firmato, dunque deve essere il frutto
del "pensiero unico" di tutta la redazione, e non solo dei soliti o
solite "Boschero" (l'autrice dell’articolo su Ceca Raznatovic Arkan,
che contestai a suo tempo).

Atteniamoci pure alla buona regola di "non parlare male dei morti", ma
andiamo almeno a guardare ai fatti: da questo punto di vista il Vs
articolo abbonda di falsità storiche e di faziosità. Definendo Alija
Izetbegovic "eroe dell’assedio di Sarajevo" e "grande vecchio dei
Balcani" voi "non chiamate le cose col loro nome", e dunque "seminate
disgrazie tra la gente" - per dirla con le parole di A. Camus. Di
"Grande dei Balcani", e "Vecchio" nel senso di saggio, ce n'e' stato
uno solo nella storia recente, e non certo Izetbegovic, ma un altro,
del quale voi con questa vostra continua disinformazione infangate la
memoria e tradite gli ideali antifascisti, di pace e fratellanza.

Izetbegovic dovreste ricordarlo piuttosto, voi italiani, come probabile
mandante dell’omicidio di Gabrielle Moreno Lucatelli. Per la
popolazione musulmano-bosniaca Izetbegovic passerà alla storia come
colui il quale mando' al macello la gente due volte sulla piazza di
Markale, nell'ambito di una criminale strategia della tensione
smascherata dalla stessa ONU in rapporti che voi avete zelantemente
censurato.
Piu' in generale Izetbegovic sara' ricordato come "padre" della guerra
fratricida di secessione, guerra nella quale peri' la sua stessa gente
(tanto lui li rimpiazzava con "islamisti doc" e tagliagole... lo si
deduce anche dal Vs articolo, ma Voi usate tutti quei: "presunti",
"secondo"... Sull’appartenenza ai Giovani Musulmani collaborazionisti
delle SS, sulla "Dichiarazione islamica", eccetera).

Un particolare voglio aggiungere: personalmente sono stato nella
"Sarajevo assediata", e precisamente nel quartiere serbo di Nedjarici:
quello si che era assediato, da tre parti – dagli uomini di
Izetbegovic!

Ivan Pavicev. – Istrijan

Roma, 22 ottobre ‘03

http://chiffonrouge.org/resistance/article.php3?id_article=281


Devoir de mémoire : le croissant et la croix gammée

Alija Izetbegovic : grand recruteur des SS de Bosnie à Sarajevo


Ce que les médias taisent sur l'ex président de la FBiH
lundi 20 octobre 2003.

A 78 ans, Alija Izetbegovic vient de décéder. Présenté par les médias
occidentaux comm un "homme de paix" et un musulman modéré", il fut très
tôt engagé dans l'islamisme radical allant jusqu'à collaborer avec
l'Allemagne hitlérienne. Retour sur un passé honteux caché par les
"bien-pensants" et intellectuels autoproclamés.

A 78 ans, Alija Izetbegovic, l'ex président de la fédération de
Bosnie-Herzégovine, vient de décéder. La plupart des médias occidentaux
ont salué « l'homme de paix » et « le musulman modéré » en taisant
volontairement ce que fut Alija Izetbegovic lors de la seconde guerre
mondiale. C'est l'occasion de le rappeler.

Au service de l'Ordre noir

Au printemps 1943, au plus fort de la guerre des partisans dans les
Balkans, le SS-Führerhauptamt (office supérieur des SS à Berlin)
d'Heinrich Himmler décide de lever une nouvelle division de Waffen-SS
destinée à renforcer en Bosnie, et en Yougoslavie en général, les
unités de lutte anti-partisans. Ce sera la division de montagne
Handschar. A Sarajevo, ce sont les Jeunes musulmans de Bosnie, dirigés
par Alija Izetbegovic, qui mènent à bien le recrutement de ces
volontaires musulmans de la Waffen-SS. A 18 ans, le jeune Alija
Izetbegovic s'est déjà fait une réputation de dur de l'islam
balkanique. A ce titre, en avril 1943, c'est lui qui organise dans la
capitale de la Bosnie, la visite officielle du grand mufti de
Jérusalem, Hadj Amine El-Husseini. Cette visite intervient dans le
cadre d'un accord officiel avec Hitler. En effet, Husseini, ami
personnel du Führer, doit jouer le rôle de pilier
islamo-national-socialiste dans les Balkans pour appeler ses frères
musulmans au Jihad. Il édicte même à cet effet une fatwa stipulant que
l'enrôlement des quelque 4,5 millions de musulmans des Balkans dans les
forces du Reich est une « obligation religieuse » (1).

Comme les Frères musulmans d'Egypte, Adj Hamine El-Husseini prône la
guerre sainte contre les Juifs, présentée comme étant « le combat sacré
sur le chemin de Dieu » (2). Aussi, Alija Izetbegovic met-il en place
des bureaux (appelés Ersatzkommando der Waffen-SS) pour faire enrôler
les milices musulmanes jusqu'alors soumises à l'Etat indépendant de
Croatie d'Ante Pavelic. Ce qui ne va pas sans créer quelques frictions
avec les Ustaci. Les miliciens de Nasid Topci, les Cadres verts du
major Muhammad Hadziefendic ainsi que de nombreux éléments de la Légion
islamique d'Huska Miljkovic en Bosnie orientale (3), comptent parmi
les premiers volontaires pour la division Handschar. La haine
antichrétienne et antijuive d'Alija Izetbegovic et de ces Jeunes
musulmans n'a rien à envier à l'antisémitisme de l'extrême-droite
croate. C'est lui qui organise la réception officielle à Sarajevo lors
de la visite d'inspection d'Himmler à la division Handschar en avril
1944. Pourtant, Izetbegovic ne s'engagea jamais sous l'uniforme des
Waffen-SS, préférant laisser le don du sang à d'autres.

Chassez le naturel...

En 1946, Alija Izetbegovic est condamné à trois ans de prison pour
« nationalisme et islamisme » par le pouvoir communiste yougoslave. En
1970, il publie à Sarajevo une première version de la Déclaration
islamique, brûlot destiné à jeter les bases d'une grande Bosnie
musulmane et ethniquement purifiée sur les principes de la Charia. Il
se rapproche alors des islamistes iraniens. Il est condamné en 1984 à
14 ans de prison (non effectuées dans leur totalité) pour
« nationalisme musulman visant à faire de la Bosnie un Etat
ethniquement pur ». Ce qui ne l'empêche pas de faire une deuxième
édition de son ouvrage en 1990. De 1992 à 1995, il dirige la lutte
armée contre les Serbes et les Croates avec l'aide des pays musulmans
du Golfe persique, de l'Union européenne, des USA et de l'OTAN.
Pratiquant la purification ethnique, il est alors perçu par les
extrémistes islamistes comme un chef de guerre musulman à soutenir. Il
devient ainsi la coqueluche des médias occidentaux politiquement
corrects et des « intellectuels » autoproclamés. En 1995, après s'être
momentanément allié aux ultra-nationalistes croates (Ustaci), il édifie
une entité musulmane au sein de la Fédération de Bosnie-Herzégovine
(FBiH) sur des bases islamistes. Il est devenu depuis le président de
cette FBiH avant de se retirer à la fin des années 1990.


Notes :

(1) La correspondance entre le Grand Mufti et le SS-Führer-Haupthamt,
qui est conservée aux archives yougoslaves (Sarajevo et Belgrade) et
aux archives militaires allemandes, est particulièrement explicite à ce
sujet : AVII (archives yougoslaves) - Na - NAV-T-120 - r.2908 - Berlin
12. Mai 1943 - An das SS-Haupthamt Z. Hd v. SS-Obersturmmbannführer Dr.
Reiding - E 464782 et AVII - Na - NAV-T-120 - r.2908 - Berlin 18. Mai
1943 - An das Auswärtige Amt - Betr. Vorschläge des Grossmufti -
SS-Gruppenführer G. Berger - E 464779-464780. BA/MA (archives
militaires allemandes de Fribourg en Brisgau), RS 3-13/3-5 : 13. SS
Division Handzar et archives de l'Oberbefehlshaber Südost, KTB (journal
de marche) : BA/MA, RW 40/81.

(2) Hadj Hamine El-Husseini est né à Jérusalem dans une riche famille
palestinienne. Il part étudier au Caire à l'université El-Azhar où il
en ressort diplômé d'un doctorat de théologie. Cadet à l'académie
militaire d'Istambul, il devient officier d'artillerie dans l'armée
ottomane avant de devenir mufti après le conflit. C'est là qu'il se lie
avec les Frères musulmans égyptiens avant d'être élu président du
Congrès islamique mondial à La Mecque. Cheville ouvrière de l'agitation
pan-arabe et anti-britannique, Adj Hamine El-Husseini est l'inspirateur
des insurrections de Jaffa et Jérusalem. Mais, c'est l'échec : il
s'enfuie en Syrie, gagne l'Irak, puis Téhéran. En 1937, on le retrouve
aux côtés de l'Italie fasciste avant de se rapprocher du IIIème Reich
pour la formation d'un islamisches zentral Institut à Berlin, puis la
Ligue des volontaires arabes. Il étend alors son influence dans les
Balkans à partir de 1942 grâce à l'appui de milieux derviches. Puis,
c'est après une première entrevue avec Ante Pavelic à Zagreb qu'il
entame une tournée en Bosnie.

(3) Il s'agit de la tristement célèbre Huskina Milicija ou Huskina
Legija, formation comptant 11 bataillons et quelque 3 000 volontaires
dirigés par Hussein Miljkovic à partir de novembre 1943.


Gordana Kostic


Toute reproduction est autorisée à condition de citer la source.

http://chiffonrouge.org/resistance/

RAPPORTI CLIENTELARI

(Ovvero: ecco perche' non sentirete mai piu' parlare dello scandalo
della "Missione Arcobaleno")

«L'altro giorno», riferiscono le cronache, il Pm di Bari Michele
Emiliano, «ha firmato l'avviso di conclusione delle indagini
preliminari sulla missione "Arcobaleno"», con il rinvio a giudizio di
una serie di persone che lavorarono nel contesto di quell'azione
umanitaria promossa in Albania dal governo-D'Alema, compreso l'allora
sottosegretario Franco Barberi («Uno scandalo inventato», ebbe a
definirlo D'Alema: «manovre di politica da bassa cucina»).
Seconda notizia: «Pochi giorni fa il magistrato ha incontrato a Roma il
presidente dei Ds, Massimo D'Alema. La riunione si è tenuta in via
Dell'Arancio, sede della Fondazione Italiani-Europei: l'incontro è
durato mezz'ora». Oggetto dell'incontro: la ratifica da parte del
leader diessino della candidatura a sindaco di Bari di Emiliano,
considerato «l'unica strada praticabile per provare a contrastare lo
strapotere della Casa delle Libertà».

Fonte: Don Pancrazio (donpancrazio@email. it) su
"Liberazione" del 19 Ottobre 2003 (http://www.liberazione.it/)

ALBANIA: PROTESTE A VALONA CONTRO MANIFESTAZIONI PRO-GRECHE

(ANSA) - TIRANA, 15 OTT - Oltre duecento persone partite da Valona
(Albania meridionale) hanno protestato oggi contro una manifestazione
pro-greca avvenuta domenica in occasione delle elezioni
amministrative, nella vicina citta' di Himara. A Himara vive una
forte minoranza greca che domenica sera, inneggiando al proprio
partito (Pbdnj risultato vincitore) aveva marciato in corteo
sventolando per le vie del centro la bandiera di Atene. Uno degli
attivisti del partito aveva anche urlato davanti alla telecamera di
una televisione di Tirana parole oltraggiose nei confronti
dell'Albania. Il giovane, Niko Kolida, era giunto quella stessa
mattina dalla Grecia insieme ad alcune centinaia di altri emigranti
rientrati ad Himara solo per poter votare. Nei suoi confronti la
procura ha avviato un procedimento penale per incitamento all'odio e
oltraggio ai simboli della nazione. Poche ore prima della
manifestazione nella stessa citta' di Himara un ordigno era stato
fatto esplodere davanti ad un centro elettorale provocando il
ferimento di tre persone fra cui un agente di polizia. In
risposta all'incidente di domenica, criticato da tutta la stampa
locale, questa mattina un'autocolonna di manifestanti partita da
Valona ha cercato di entrare ad Himara ma la polizia glielo ha
impedito per evitare possibili scontri. I dimostranti avevano
ricoperto le auto con le bandiere albanesi e scandivano lo slogan
''Himara e' albanese''. La manifestazione si e' conclusa dopo alcune
ore in modo pacifico. Anche nelle due precedenti elezioni Himara e'
stata teatro di conflitti a sfondo nazionalista. Politici greci hanno
partecipato in passato anche alle campagne elettorali in favore del
Pbdnj e solo quest'anno il ministero degli esteri di Atene li ha
invitati ad astenersi dall'intervenire nelle questioni interne
dell'Albania. (ANSA) BLL-COR 15/10/2003 18:15

http://www.ansa.it/balcani/albania/albania.shtml

New Book of Belgrade Forum: Development Strategy in unstable conditions

http://www.artel.co.yu/en/reakcije_citalaca/2003-10-21.html

BELGRADE FORUM FOR THE WORLD OF EQUALS
Belgrade, 21 October 2003

NEW BOOKS:

Development Strategy in unstable conditions

Authors: Kosta Mihailovic,Mihailo Markovic, Oskar Kovac, Vladislav
Jovanovic,Radovan Radinovic, Dragutin Zelenovic, Zivadin Jovanovic,
Rade Drobac.


For any state, any nation, the Development Strategy is the most
essential issue. In the midst of the "Customs War" with Austro -
Hungaria, at the begining of the last century, Serbia managed to
establish a distinct policy of industrial development which lead to
doubling of the number of the industrial enterprises as well as the
number of industrial employees in only five years.
At the beginning of seventies of the last century when the interest for
the common development strategy of Yugoslavia disappeared - the fate of
the state was decided. Today it is, more or less, the same. The
provisional State (Serbia and Montenegro) does not have any common
development strategy and the consequences are - there is no solution
for the enormous social, economic and political problems of the country.
Certain objectives of the Development Strategy represent universal
values, such as freedom, human rights, including socio - economic
rights, overall free development and personal dignity. These values
include also equality of opportunities, equal rights for social
security. These basic values can be achived only if instrumental
objectives are set up, such as - GNP growth, rise of employment, living
standards, garanty for equal chances and rights in education, health
security and environment protection. Such society can not be achieved
without soveregnity of the State , division of power ( legislative,
executive, judiciary), rule of law, sustainable democracy, freedom of
the press and public communication.
Today even big countries coexist in conditions of mutual
interdependance, not to mention those which found themselves in
continuous fragmentation. For this reason it is impossible to create
absolutly isolated , independent development strategies. There are
external limits stemming from international and geopolitical position
of Serbia. Indeed, Serbia is now in the midst of the newly-awakened
strategic interest of USA and EU. Serbia can not solve the relations
between big powers and regions, but certainly can and must advance and
defend her own interests.Serbia is entitled to equal participation in
all european multilateral organisations and institutions, to integrate
itself in EU under the same conditions as any other sovereign country.
Serbia should negotiate about american and european interests on its
own territory and under the authority of its own state organs. A good
example are the trans - european corridors North - South and the Danube
which Serbia should develop recognising the interest of EU and
demanding participation of EU. Common interests in these projects are
beyond any doubt.
A development strategy could be defined in spite of the existing
external limitations provided that consensus on the minimum of the
state and national interests is reached. It is no secret what should be
the content of such a strategy.
One of the key issues would certainly be: what kind of economic
structure Serbia must have , what course of specialisation to take in
the international division of labour? On the other hand, there is the
issue of technological sustainability of the serbian economy for the
implementation of a development strategy.
In regard to these issues there are some prejudices in the public. It
is usually thought that , after a decade of external destruction of the
state and economy, Serbia does not have the necessary level of
productivity and technological ability to maintain any sort of
competitive production. This, of course, is nonsense. It will never be
that all countries have the same level of productivity but this is not
obstacle for competitive production and mutual trade.
Concrete researches have shown that , in spite of enormous imposed
losses, the technological quality of the equipment , human resources
and organisation of production in Serbia, make possible efficient
production in many sectors of industry and agriculture. The fact that
many domestic enterprises have been donated to foreign subjects should
not be obstacle for adoption and imlementation of the national
development strategy . Such enterprises have national treatment , are
subjects to domestic laws, to domestic economic policy.
In closing, all depends on the crucial issue - does Serbia have
sufficient wisdom and responsibility to formulate the minimum of
consensus on the state and national interests, can she constitute a
government capable to really care about soveregnity of the state and
wellbeing of its citizens. And to be responsible to them?


This book (available only in Serbian) may be ordered from:
Belgrade Forum for the world of equals
Belgrade, Misarska 6,
tel/fax: 3245 - 601, e - mail: beoforum@...
Pages 144, Price 300 dinars/5 Euros ( plus posting expenses).

---

BEOGRADSKI FORUM ZA SVET RAVNOPRAVNIH
11000 Beograd, Mi{arska 6/II, Jugoslavija
tel/Fax: (++381 11) 3245601
E-Mail: beoforum@...
www.belgrade-forum.org

[Diffondiamo questo articolo, del quale non conosciamo gli autori, in
quanto contiene molte informazioni utili, benche' certi toni e luoghi
comuni (su "regimi", "satrapi" e "cannibali") ci trovino in completo
disaccordo. CNJ]

http://www.clorofilla.it/articolo.asp?articolo=3359

Lo storico leader e presidente bosniaco, si è spento domenica
pomeriggio a Sarajevo a settantotto anni, dopo un mese di terapia
intensiva. Lottava da tempo con una grave insufficienza cardiaca, la
stessa che lo aveva costretto a dimettersi dalla presidenza della
martoriata repubblica nel 2000 ed affrontare complicati operazioni
chirurgiche in Arabia Saudita ed in Slovenia

E' morto Izetbegovic, signore della guerra legato all'Iran e a Bin Laden

di red

Alija Izetbegovic, lo storico leader e presidente bosniaco,  si è
spento domenica pomeriggio a Sarajevo a settantotto anni, dopo un mese
di terapia intensiva [http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3123984.stm%5d.
Lottava da tempo con una grave insufficienza cardiaca, la stessa che lo
aveva costretto a dimettersi dalla presidenza della martoriata
repubblica nel 2000 ed affrontare complicate operazioni chirurgiche in
Arabia Saudita ed in Slovenia. Il grande fondatore della piccola
Bosnia, come amava definirlo Oslobodjenje
[http://www.oslobodjenje.com.ba/%5d, lascia la moglie Halida e tre figli,
ma soprattutto abbandona alle sue spalle una scomoda eredità di
interrogativi irrisolti in merito al suo ruolo di signore della guerra
nei sanguinosi conflitti balcanici di fine secolo.

La biografia ufficiale vuole che Alija Izetbegovic fosse nato a
Bosanski Samac l’8 agosto del 1925, divenuto in giovanissima età
cittadino adottivo di Sarajevo, quindi laureato in giurisprudenza e
profondo conoscitore dell’Islam.

I bosniaci musulmani coniarono per lui l’affettuoso appellativo di
“Dedo”, il nonno, e l’Occidente identificò in lui l’interlocutore
moderato con cui dialogare nei terribili giorni del macello jugoslavo.
La stampa mondiale costruì a tavolino l’immagine di un presidente
tollerante e mansueto, un moderno musulmano, un riluttante guerriero
poco incline alla guerra: la verità è che sul passato di Izetbegovic si
stendono lunghe ombre sinistre.

Appena sedicenne, nel 1940, Alija si unì ai Giovani Islamici di
Sarajevo, un'organizzazione che predicava l'unità degli stati musulmani
nel mondo ed aveva come obiettivo dichiarato la creazione di una lega
islamica mondiale. Sebbene i Giovani Islamici di Bosnia non avessero
spiccate inclinazioni naziste, molti appartenenti all’organizzazione in
quegli anni collaborarono attivamente con lo stato ustascia croato
macchiandosi di crimini che il trionfante regime titino non avrebbe
facilmente amnistiato: allo stesso Izetbegovic nel 1946 fu inflitta una
condanna a tre anni di carcere per "incitamento all'odio etnico".

Nel 1949, una serie di rivolte popolari fomentate dai Giovani Islamici
di Bosnia costrinsero il governo jugoslavo al pugno di ferro, e ai
principali fautori delle sommosse toccò la pena capitale.

Da quel momento, il movimento filoislamico in Bosnia scivolò in una
resistente clandestinità, nella quale Izetbegovic si ritagliò il ruolo
di guida spirituale e di maitre à penser.

Il suo percorso di ricercatore e promulgatore islamico raggiunse
l’apice nel 1970, quando diede alle stampe la sua “Dichiarazione
Islamica”
[http://www.islambosna.com/stranica.php?view_id=647&kategorija=5]
destinata a divenire, vent’anni più tardi, il manifesto della
secessione bosniaca. Nel pamphlet, somigliante agli abituali inviti
alla guerra santa ed all’orgoglio musulmano che circolano nei paesi
islamici, ma unico nel suo genere in un paese socialista e laico come
la ex-Jugoslavia, Izetbegovic auspicava una rinascita dei costumi
religiosi e morali maomettani, ed esortava all'unità su scala
internazionale degli stati islamici "dal Marocco all'Indonesia" nel
nome di un panislamismo necessario alla sopravvivenza della fede in
Allah, ed alla realizzazione degli obiettivi che non escludesse affatto
il ricorso "alla lotta armata, in particolar modo in quei paesi in cui
i musulmani fossero in maggioranza numerica o in grado di sovvertire
l'ordine costituito e di istituire un nuovo potere islamico".

Lungi dall'essere una pubblicazione equilibrata per toni e contenuti, e
davvero poco menzionata dallo stuolo di diplomatici europei che negli
anni '90 vollero (far) vedere in Izetbegovic un personaggio
tranquillizzante e con una credibilità democratica spendibile in sede
di contrattazioni e negoziati, la “Dichiarazione Islamica” racchiudeva
chiarissimi indizi di intolleranza religiosa e politica, le avvisaglie
del pericolo che una società forzatamente multietnica quale la Bosnia
correva: "non c'è possibile pace né coesistenza pacifica fra i seguaci
dell'Islam e le istituzioni non islamiche, siano esse di stampo
capitalista o marxista", scriveva Izetbegovic.

Opinioni ribadite nel suo successivo “L’Islam fra l’Occidente e
l’Oriente” [http://www.angelfire.com/dc/mbooks/izetbegovicbook.html%5d,
pubblicato nel 1984 in Turchia e negli Stati Uniti, in cui il futuro
presidente dell’SDA sviluppò la sua visione di una “superiorità
islamica sulle altre religioni, filosofie ed ideologie”: a causa di
tanto e tale fervore maomettano, Izetbegovic venne nuovamente arrestato
nel 1983 per "attività sovversive volte a minare la sicurezza dello
stato", e condannato a quattordici anni di carcere.

In realtà, il crollo dell’ormai agonizzante socialismo jugoslavo gli
permise di uscire di prigione dopo soli sei anni di reclusione, e nel
1990 -alla vigilia dello smembramento della confederazione voluta da
Tito- il "saggio" Izetbegovic fu la risposta patriottarda bosniaca ai
nuovi bellicosi capipopolo esaltati (ed eletti) nelle altre repubbliche.

La “Dichiarazione Islamica” venne ripubblicata: a dimostrazione che il
suo audace autore non aveva affatto cambiato opinione nel ventennio
trascorso. Agli estremismi serbo-ortodossi che inneggiavano alla
guerriglia di liberazione dai nemici del popolo slavo, ed ai fanatismi
croato-cattolici che magnificavano una ricostruzione dello stato
nazista di Ante Pavelic [http://www.pavelicpapers.com/index.html%5d,
all’inizio degli anni ‘90 si contrapposero i pruriti fondamentalisti
dei musulmani di Bosnia capitanati dal buon vecchio Izetbegovic.

L’Occidente però, più interessato a rinforzare un movimento d’opinione
antiserba ed a sottrarre alla vista del pubblico i suoi ininterrotti
traffici illeciti di armi e finanze da e per i Balcani che a
scoperchiare il terribile vaso di Pandora jugoslavo, non volle
riconoscere la triade dei signori della guerra al completo, e permise
di fatto ad Alija Izetbegovic di condurre i suoi mujaheddins
[http://public.srce.hr/zatocenici/jihad.htm%5d in trincea senza
accorgersi che la creazione di uno stato islamico nel cuore dell’Europa
avrebbe rappresentato un problema di non facile risoluzione a conflitto
archiviato.

Cosa accadde a Sarajevo a cavallo fra gli anni ottanta e novanta e
quali furono i legami di Izetbegovic e del suo SDA con gli ayatollah
iraniani
[http://www.balkan-archive.org.yu/politics/papers/civil_war/
iran_springboard.html] prodighi di finanziamenti è divenuto oggetto di
inchiesta nel recente presente, quando il maligno Osama Bin Laden è
servito agli occidentali per simbolizzare la figura del male che
giustificasse le guerre americane preventive e perpetue.

In realtà, lo spettro di Osama,  affiancato ad altri minacciosi mullah
e biechi fiancheggiatori della Jihad, emerge prepotente nella biografia
del defunto Izetbegovic, che garantì personalmente allo sceicco un
passaporto diplomatico [http://www.balkanpeace.org/wtb/wtb11.html%5d
rilasciato dall’ambasciata bosniaca a Vienna nel 1993, con il
beneplacito dei governanti dell’ovest.
La notizie venne battuta da France Press il 24 settembre del ‘99.
Richard Holbrooke, nel suo “To end a war”
[http://www.spectator.co.uk/
article.php3?table=old§ion=current&issue=2003-09-
13&id=3499&searchText=], lo chiamava “il patto con il diavolo”: quel
patto che portò gli occidentali ad armare i talebani in Afghanistan ed
in seguito li fece guardare di buon occhio la Bosnia ipocritamente
liberale di Izetbegovic. Le indagini, condotte su più fronti,
rimbalzate sulle maggiori testate giornalistiche internazionali, dal
bosniaco Dani [http://www.bhdani.com/arhiva/69/sadrzaj.shtml%5d alla Bbc
[http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/europe/840241.stm%5d, dal Washington
Post [http://www.balkanpeace.org/wtb/wtb12.shtml%5d al rapporto Ceer
Wiebes [http://www.guardian.co.uk/yugo/article/0,2763,688327,00.html%5d,
presentano piuttosto una Bosnia impelagata in turpi movimenti d’affari
con il medioriente: un mostro bifronte che esibiva di sé solo il lato
‘bisognoso d’aiuti umanitari’, in cui il nonno Izetbegovic, mitizzato
come padre della patria e dell’indipendenza, accolse ed organizzò i
combattenti islamici [http://www.balkanpeace.org/temp/tmp13.html%5d
provenienti da mezzo mondo per farne la Settima Brigata di Zenica
[http://www.cdsp.neu.edu/info/students/marko/reporter/reporter143.html%5d.
E a Zenica, nel cuore di un paese ancor oggi incapace di sviluppo
sociale e sempre più asfissiato dall’idea islamica contrapposta alla
modernità infedele, i mujaheddin di nonno Alija sono rimasti
[http://www.analisidifesa.it/numero20/com-D-bosnia.htm%5d, accasandosi
grazie ai documenti largamente elargiti dall’SDA, ed adoprando Sarajevo
e dintorni come testa di ponte per dar modo al terrorismo di matrice
islamica di spingersi in Europa e nei Balcani con facilità.

I mujaheddins di Alija Izetbegovic li ritroveremo, difatti, nel Kosovo
[http://www.kosovo.com/erpkim01oct03.html%5d dell’Uck sovvenzionato ed
ammaestrato dalla Cia per giustificare la “guerra umanitaria” del ‘99,
e nei ripetuti assalti terroristici nella valle di Presevo
[http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/europe/1348542.stm%5d ed in Macedonia,
infine riciclati sotto la bandiera dell’Aksh/Ana, il “movimento di
liberazione per la Grande Albania”.

La morte di Alija Izetbegovic porta con sé buona parte delle speranze
che nutriamo di conoscere la verità sul conflitto più sanguinoso
dell’Europa del dopo-Auschwitz. Della triade dei signori della guerra
civile jugoslava, l'unico a pagare il conto di crimini e misfatti alla
fine sarà Slobodan Milosevic, il grande capro espiatorio fra gli
imputati dell’Aja, dove né Tudjman né Izetbegovic siederanno mai
accanto al loro “compare” per raccontare ai giudici l’altra faccia
della medaglia, ossia gli sporchi combini che costarono alla
ex-Jugoslavia decine di migliaia di morti di tutte le etnie, da
Srebrenica venduta alle bombe morali su Belgrado. Franjo Tudjman, il
“supremo” della Croazia, è deceduto per primo nel dicembre ’99,
glorificato da solenni funerali a Zagrabria
[http://www.wgoddard.com/Tudjframe.html%5d, prima che i fantasmi delle
nefandezze belliche perpetrate per conquistare il potere lo
raggiungessero, e non pagherà per i trecentomila serbi ripuliti dalle
Krajine, né per aver ricostruito nel cuore della mitteleuropa uno stato
fascista, né per le violenze ben poco cristiane a danno dei musulmani
di Mostar e dintorni.

Per secondo e penultimo, domenica pomeriggio, si è spento anche il
lider maximo bosniaco, Alija Izetbegovic il musulmano: l’uomo che
spalancò le porte di Sarajevo al terrorismo islamico diretto nel
vecchio continente, e che certamente nei prossimi giorni verrà
rammentato con orazioni in sua lode e corone di fiori. Resta all’Aja il
grigio satrapo Milosevic, incaricato ormai di saldare da solo il conto
del banchetto cannibale.

I suoi commensali, anime belle occidentali incluse, che delle guerre
jugoslave furono fiancheggiatori e corresponsabili, saranno tutti a
Sarajevo questa settimana a rendere omaggio alla salma del buon nonno
devoto ad Allah, ed a fingere che sia venuto a mancare un paladino
dell’indescrivibile tolleranza balcanica.

a cura di Exju.org

(lunedì 20 ottobre 2003)

Svakog utorka, od 14,00 do 14,30 sati, na Radio Città Aperta, i valu FM
88.9 za regiju Lazio, "JUGOSLAVENSKI GLAS". 
Emisija je u direktnom prijenosu. Moze se pratiti  i preko  Interneta:
http://www.radiocittaperta.it

Kratke intervencije na telefon (0039) 06 4393512.  Emisija je
dvojezicna,  po potrebi i vremenu na raspolaganju.
Podrzite taj slobodni i nezavisni glas, kupujuci knjige, video kazete,
brosure, koje imamo na raspolaganju.
Pisite nam na Jugocoord@..., ili fax  +39 06 4828957.
Trazimo zainteresirane za usvajanje na daljinu, t.j. djacke stipendije
za djecu prognanika.

---
 
Ogni martedì dalle ore 14,00 alle 14,30,  "VOCE JUGOSLAVA"  su Radio
Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio. Essa si può seguire, come del resto
anche le altre trasmissioni della Radio,  in diretta via Internet:
http://www.radiocittaperta.it

La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della
necessità). La trasmissione è in diretta. Potete telefonare per brevi
interventi allo 06 4393512.
Sostenete questa voce libera ed indipendente acquistando video
cassette, libri, bollettini a nostra disposizione. Sono possibili
adozioni a distanza (borse di studio). Scriveteci all'indirizzo:
Jugocoord@..., tel/fax 06 4828957.

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Program - programma 21. 10. 2003

1. Jucer, danas sutra, datumi ... da se ne zaboravi.
Kragujevac i Kraljevo, pokolj 1941. - barbarska agresija NATO 1999.
2. Kratke vijesti "od Triglava do Vardara..." i ne samo.
3. Razno

1. Ieri, oggi, domani, date... per non dimenticare; la strage di
Kragujevac e Kraljevo nel 1941, e la barbara aggressione NATO 1999 
2. "Dal monte Triglav al fiume Vardar...", e non solo.
3. Varie
 

E' morto il mandante dell'omicidio di Gabriele Moreno Lucatelli

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Si e' spento ieri a Sarajevo Alija Izetbegovic.

Nei prossimi giorni avremo occasione di registrare e diffondere
commenti e note su questo personaggio, al quale va ascritto il decennio
peggiore della storia recente della sua terra.
Come italiani impegnati contro la guerra di spartizione della
Jugoslavia lo ricordiamo innanzitutto per essere stato il mandante
dell'assassinio del pacifista Gabriele Moreno Lucatelli, ucciso il 3
ottobre 1993 sul ponte di Vrbanja a Sarajevo dai cecchini
bosniaco-musulmani di "Caco" nell'ambito della strategia del terrore e
della demonizzazione della parte serba di cui Izetbegovic fu il vero
artefice.

Riportiamo di seguito un primo ritratto politico di Izetbegovic,
elaborato dalla rivista marxista tedesca KONKRET e riprodotto a cura
del Coordinamento Romano per la Jugoslavia alcuni anni fa.

CNJ

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Ritratto politico di Alija Izetbegovic

Le analisi sulle cause dello scoppio della guerra fratricida in
Bosnia-Erzegovina hanno regolarmente mancato di riportare alcune
informazioni sulla personalità dell'attuale Presidente Alija
Izetbegovic, leader del Partito di Azione Democratica (SDA).
Analogamente, alcuni elementi di cronaca essenziali vengono
tralasciati: ad esempio il fatto che nel marzo 1992 un accordo tra le
tre parti (musulmana, serba e croata), il cosiddetto "Piano Cutileiro",
era stato già raggiunto e sottoscritto, e la sua applicazione avrebbe
evitato anni di guerra e pesanti strascichi che continueranno chissà
per quanto tempo. Da un articolo di Jürgen Elsässer, apparso sulla
rivista marxista tedesca "KONKRET" (n.4/1994), ricaviamo alcune delle
informazioni che ci sono state negate.
[Tra parentesi quadre le annotazioni del CRJ]


[...] Alija Izetbegovic, classe 1925, come collaboratore della rivista
"El Hidaje" fu condannato già nel 1946 a Sarajevo a tre anni di
carcere, per istigazione all'odio ed attività pan-islamiste. Secondo
fonti jugoslave questi avrebbe fatto parte dei "Giovani Musulmani", che
nella Jugoslavia di Tito erano perseguitati in quanto "filofascisti", a
partire dal 1941. Nel 1949 i "Giovani Musulmani" tentarono una aperta
ribellione che fu tuttavia velocemente sconfitta. Quanto poco
Izetbegovic abbia mutato le sue opinioni negli anni a seguire lo
dimostrano le sue due pubblicazioni "The Islamic Declaration" del 1970
[pubblicata all'estero in inglese, riedita in lingua serbocroata a
Sarajevo nel 1990; una versione non integrale è stata pubblicata in
italiano da LIMES n.1/2-1993. Nel seguito indicheremo questo libro con
le lettere "ID"] ed "Islam between East and West" del 1984 [nel seguito
"IEW"]. Ivi egli propaganda "la lotta per la creazione di una grande
federazione islamica dal Marocco all'Indonesia, dall'Africa nera
all'Asia centrale" (ID, pg.60). Un tale Stato (federale) non potrebbe
essere laicista, bensì dovrebbe orientarsi fortemente in senso
religioso: "In effetti, tutto quello che c'è stato di grande o di
degno di nota nella storia dei popoli musulmani è stato fatto sotto
l'egida dell'Islam... La Turchia come paese islamico dominava il
mondo. La Turchia come brutta copia dell'Europa è oggi un paese di
terza classe" (ID, pg.6). Come modello Izetbegovic vede "lo Stato
islamico". Per respingere l'influsso corruttore dell'Occidente, egli
propone una riorganizzazione fondamentalista della vita pubblica:
"L'educazione del popolo e soprattutto i massmedia - stampa, radio, TV
e cinema - dovrebbero essere nelle mani di persone la cui morale
islamica ed autorità intellettuale sia fuor di dubbio. I media non
possono, come troppo spesso avviene, cadere nelle mani di persone
corrotte e degenerate che poi trasmettono ad altri la vanità e la
vuotezza delle loro vite" (ID, pg.42-43). Bisogna dare un taglio al
ruolo civile della donna: "La civiltà ha disonorato particolarmente la
maternità" (IEW, pg.144). In opposizione a ciò l'Islam difende "i veri
interessi della donna normale e sana. Al posto di una eguaglianza
astratta esso assicura alla donna amore, matrimonio e bambini" (ID,
pg.48).

Nel materialismo Izetbegovic vede l'errore di fondo del mondo moderno
- capitalismo e socialismo sarebbero esclusivamente due varianti di
ciò. Poichè questo materialismo secondo Izetbegovic affonda le sue
radici nell'ebraismo, l'intera ideologia del Presidente bosniaco ha il
suo culmine in un antisemitismo velato di pseudoscientificità: "Tra le
religioni l'ebraismo rappresenta la tendenza 'immanente'. Tutte le idee
e le teorie dello spirito ebraico riguardano il paradiso sulla terra.
(...) Gli Ebrei non hanno mai accettato per intero l'idea della
immortalità. (...) L'esempio di Spinoza mostra la nascita della nuova
filosofia materialista dal ventre dell'ebraismo" (IEW, pg.146-7).
Molti stereotipi della propaganda antisemita - dalla congiura comune di
ebrei e massoni al finanziamento della conquista del mondo dal tempo di
Colombo, fino alla colpa per la bomba atomica - si ritrovano in
Izetbegovic: "L'idea massonica di una rinascita etica dell'umanità
attraverso la scienza è positivistica - ed ebraica. Sarebbe
interessante ricercare i legami intrinseci ed estrinseci tra
positivismo, ebraismo e massoneria. I legami e l'influsso non sono solo
di tipo spirituale, bensì piuttosto concreti. (...) La scienza nucleare
era nota dapprima come 'scienza ebraica'. (...) Non è un caso che i
grandi nomi della fisica atomica, della economia politica e del
socialismo sono ebrei quasi senza eccezione. (...) C'è qualcosa di
simbolico nel fatto che a finanziare il viaggio di Colombo furono degli
ebrei" (IEW, pg.147-8).

Nessuna meraviglia dunque che Izetbegovic si spinga fino a dei veri e
propri accessi d'odio nei confronti di Israele: "Per conservare
Gerusalemme gli Ebrei dovrebbero sconfiggere l'Islam ed i musulmani, e
questo - sia lodato Iddio - supera le loro possibilità. (...) Vorremmo
volentieri distinguere tra ebrei e sionisti, se solo gli ebrei
avessero loro stessi la forza di fare questa distinzione. (...) Se
tuttavia continueranno a starsene sul loro bel puledro, come sembra
oltremodo probabile al momento, ci sarà un'unica soluzione per il
movimento islamico e per tutti i musulmani del mondo: continuare la
lotta, allargarla e protrarla giorno per giorno, anno per anno, per
quante che debbano essere le vittime e comnque a lungo debba durare,
finchè non saranno costretti a restituire ogni centimetro di
territorio rubato. Ogni trattativa ed ogni compromesso che possa
mettere in gioco i diritti elementari dei nostri fratelli di Palestina
è un tradimento che potrebbe distruggere il sistema morale su cui si
fonda il nostro mondo" (ID, pg.69-70).

[...] Come autore della 'Dichiarazione Islamica' ed a causa di altre
attività contro lo Stato Izetbegovic fu condannato nel 1983 a 14 anni
di prigionia, e tuttavia già nel 1988 rilasciato dal carcere. Benchè
costui non si sia mai distanziato dalle pubblicazioni citate, nella
stampa occidentale viene generalmente descritto come persona aperta e
tollerante. Come dimostrazione di una sua presunta svolta dal
fondamentalismo viene dato valore soprattutto al suo impegno per la
creazione di una nuova Confederazione Jugoslava nel 1990, nonchè alla
sua indignazione per il repentino riconoscimento di Croazia e Slovenia
da parte della Repubblica Federale Tedesca, riconoscimento tramite il
quale quel progetto fu privato delle fondamenta. Per protesta
Izetbegovic partì nel novembre 1991 [un mese prima dunque della
formalizzazione di detto riconoscimento; n.d.crj] alla volta di Bonn,
per avere dei colloqui con Kohl e Genscher - e se ne ritornò indietro
come trasformato. Già alla nascita del suo Stato nel marzo 1992 egli
lavorò con un trucco: si dichiarò d'accordo con la suddivisione
cantonale come se la erano immaginata anche i serbi ed i croati - ma
ammettè poco dopo che la sua accettazione era stata solo una messa in
scena per raggiungere velocemente il riconoscimento internazionale
della Bosnia [riferimento al piano Cutileiro del marzo 1992,
sottoscritto da tutte e tre le parti in causa un mese prima dello
scoppio della guerra civile e pochi giorni dopo sconfessato dalle parti
croata e musulmana su istigazione dell'americano Zimmermann; n.d.crj].
La multietnicità, che nella vecchia Jugoslavia era stata tentata
attraverso la divisione equilibrata di tutte le istituzioni bosniache
tra serbi, croati e musulmani ed era stata conservata anche
immediatamente dopo le elezioni del '90, viene distrutta a partire da
quel momento poco a poco sotto la guida di Izetbegovic. Qualche esempio:

1. Il Parlamento bosniaco, che era costituito essenzialmente dal
musulmano SDA (86 seggi), dal serbo SDS (72) e dal croato HDZ (44), fu
sciolto illegalmente all'inizio del 1992 senza che al Presidente
fossero mai stati conferiti i poteri dello stato d'emergenza. Ciò che
si riuniva nel settembre 1993, per rifiutare il piano di pace
internazionale, a parte l'etichetta non aveva più niente a che vedere
con l'istituzione originaria: di 240 parlamentari erano convenuti solo
in 90, dei quali per di più 32 erano a favore della soluzione di pace.
Al Parlamento è stato sovrapposto un senato, il "Sabor" bosniaco, nel
quale non vi sono nè rappresentanti serbi nè croati.

2. Tra le prime unità di combattimento di Izetbegovic c'era la
divisione Handzar, il cui nome si ispira a quello di una delle
divisioni SS musulmane. Le forze militari regolari della
Bosnia-Erzegovina furono inizialmente comandate da ex-ufficiali
dell'JNA, comandante in capo era il serbo Sefer Halilovic [ma il nome
indica inequivocabilmente che si tratta di un musulmano: evidentemente
l'autore dispone di una informazione errata; n.d.crj]. Nell'autunno
1993 l'esercito fu riformato e rigidamente centralizzato attorno al
comando del musulmano Delic. Cattolici ed ortodossi furono allontanati
dai livelli più alti.

3. Già nel '92-'93 il generale dell'ONU Morillon criticò la incalzante
islamizzazione della vita di tutti i giorni in Bosnia. Un aspetto di
questa è il fatto che a Sarajevo non esiste più [1994] nessuna scuola
per bambini croati o serbi, così che questi sono costretti a
frequentare le scuole degli 'hodza' e dei 'mullah', a seguire anche le
lezioni di religione e ad imparare il Corano. L'arcivescovo di Sarajevo
si lamentò del fatto che tutti i non-musulmani venivano poco a poco
privati di tutti i diritti civili, le chiese cristiane venivano chiuse.
Un portavoce governativo chiese alla radio bosniaca che il momento
propizio venisse sfruttato per un eventuale attacco aereo NATO, per
scacciare del tutto i serbi dalla Bosnia. Il corrispondente sul posto
della "Die Zeit" riferisce che i serbi di Sarajevo per paura dei pogrom
hanno cancellato i loro nomi dai campanelli. [...]

4. Izetbegovic ha spaccato la presidenza collettiva dello Stato. A
Sarajevo due rappresentanti fondamentalisti, vale a dire lo stesso
Izetbegovic ed il suo vice Granic, hanno usurpato il gremium. Tre
rappresentanti musulmani ruppero con Izetbegovic nel 1993 e difesero
il piano di pace di Owen e Stoltenberg (così secondo uno dei tre in una
intervista al giornale croato Slobodna Dalmacija - 14/2/94).

5. Il più famoso di questi tre ex-membri della presidenza è Fikret
Abdic. Nel '90 questi ha ottenuto alle presidenziali più voti dello
stesso Izetbegovic. La sua regione di origine, il territorio di Bihac e
Velika Kladusa, nel settembre 1993 dopo un referendum vinto con l'80%
di consensi si è separato dalla Bosnia-Erzegovina ed ha revocato la sua
fedeltà al governo di Sarajevo, perchè - così la motivazione - il suo
sabotaggio delle trattative di Ginevra peggiorava soltanto la
sofferenze delle persone. Come Presidente della 'Provincia Autonoma
della Bosnia Occidentale' fu scelto lo stesso Abdic. In quella zona
vivono 200mila persone, di religione islamica più del 90 per cento.
Queste rappresentano l'ampia corrente dei musulmani laicisti e
tolleranti che sostennero i partigiani di Tito e divennero in seguito
jugoslavi convinti. Se la opinione pubblica internazionale parla "dei"
musulmani bosniaci, questa corrente viene bellamente ignorata: Abdic
non sarebbe un rappresentante della popolazione musulmana, perchè
questi - diversamente da Izetbegovic - con la sua professione di fede
non vuole costruire nessuno Stato. "Non conta certo a suo favore il
fatto che gli è indifferente la sorte di uno stato bosniaco-musulmano",
suggerisce velenosamente E. Rathfelder sulla TaZ [l'equivalente
tedesco dell'italiano "Manifesto"] del 30/9/93.

CHE NE FARANNO DELLA MINORANZA GRECA
QUANDO AVRANNO REALIZZATO LA GRANDE ALBANIA?


http://www.realitymacedonia.org.mk/web/news_page.asp?nid=2797


Web posted October 19, 2003
Source: A1 TV, 16.10.2003

Leader of Greek Minority Party in Albania Arrested Because of
"Anti-Albanian Slogans"


The Albanian Prosecutor's Office started a legal process against the
leader of the Party for Human Rights Vangel Dule when following last
week's end of the local elections "members of the party shouted
anti-Albanian slogans and waved Greek national flags in Southern
Albania."

According to Albanian authorities during the celebrations in the Greek
majority town of Himara "Greek nationalism raged and the flag of a
foreign country was exposed" which violates Albanian law.

The independent TV station "Top Albania Channel" recorded the events of
that night and reported that the Albanian police has evidence that
slogans such as "Long live Greece," "the Albanians are Turks," "Himara
is Greek" were shouted, and the TV recordings will serve the
prosecutor's office as an argument in the indictment against the Party
leader Dule.

According to police sources that night several other persons were
arrested, the ones that were "more aggressive in their protesting".
Albanian police also stated that among the crowd, members of the Greek
extremist organization "Mavi" were also noticed, who arrived in Himara
to cause turmoil.

Albanian Prime Minister Fatos Nano gave a comment on the event, saying
that "those people should face the law."

Today's media report that following the local elections results a
representative of the Greek Government asked Tirana to proclaim the
town of Himara as a "minority zone." According to Albanian analysts,
this demand by Greece represents a "dangerous Greek provocation."

Vangel Dule's Party for Human Rights, where majority members are ethnic
Greeks, reported that besides Himera they also won the elections in
other smaller towns in Southern Albania.

Il seguente articolo e' tratto da "Storia Illustrata" del gennaio 1979

STERMINIO NAZISTA IN SERBIA

In un solo giorno 7300 morti nella città martire. È l'autunno del
1941. Pochi mesi dopo la dissoluzione del regno di Jugoslavia, la
penisola balcanica è insorta contro l'occupante nazifascista. Alla
rivolta partigiana i tedeschi rispondono facendo strage della
popolazione civile.

di ANTONIO PITAMITZ

Il 20 ottobre 1941, sei mesi dopo l'invasione tedesca della
Jugoslavia, nei due Ginnasi di Kragujevac (leggi Kragujevaz), la città
serba posta nel centro della regione della Šumadija, le lezioni
iniziano alle 8.30, come di consueto. Sono in programma quel giorno la
sintassi della lingua serbocroata, matematica, la poesia di Goethe, la
fisica. In una classe, un professore croato, un profugo fuggito dal
regime fascista instaurato in Croazia da Ante Pavelic, sottolinea il
valore della libertà. Poco lontano, un altro spiega l'opera di un poeta
serbo del romanticismo risorgimentale. La mente rivolta alle secolari
lotte sostenute dai serbi per la loro indipendenza e a quella presente
che cresce irresistibilmente, anch'egli parla di libertà. La voce calma
e profonda che illustra i versi del poeta: "La libertà è un nettare che
inebria / Io la bevvi perché avevo sete", ne nasconde a fatica la
tensione, che aleggia anche nell'aula, che grava su tutti, sulla
cittadina, sui suoi abitanti, e che l'eco strozzata di fucilerie
lontane da alcuni giorni alimenta.

Dal 13 ottobre 1941 Kragujevac e la sua regione sono teatro di una
vasta azione di rappresaglia, che i tedeschi stanno conducendo con
spietata decisione contemporaneamente anche nel resto della Serbia. La
ferocia di cui essi in quei giorni danno prova ha una ragione specifica
contingente. La rapida vittoria dell'Asse ha dissolto uno Stato, il
regno dei Karadjeordjevic, ma non ha prostrato i popoli della
Jugoslavia. L'illusione tedesca di una comoda permanenza in quella
terra è stata presto delusa. Sin dai primi giorni dell'occupazione, i
tedeschi hanno avuto filo da torcere. La guerra, che anche in Šumadija
i resistenti fanno, è senza quartiere. Sabotaggi sensazionali e
diversioni in grande stile si registrano sin dal mese di maggio. Linee
telefoniche e telegrafiche vengono tagliate, ponti e strade ferrate
saltano. Il movimento di resistenza cresce così rapidamente, ben presto
è così ampio che i tedeschi e le truppe collaborazioniste del quisling
serbo Milan Nedic abbandonano il presidio dei villaggi. Gli invasori si
sentono troppo esposti, isolati, preferiscono arroccarsi in città. La
lotta contro i patrioti la organizzano dai centri urbani, e la
conducono secondo il metro nazista che misura in tutti gli slavi una
razza inferiore, da sterminare. La traduzione pratica di questo
principio è all'altezza della fama che si guadagnano. A Belgrado, una
moto incendiata della Wehrmacht vale la vita di 122 serbi. Solo nella
capitale, in sette mesi fucilano 4700 ostaggi.

Incredibilmente, gli hitleriani ritengono di poter coprire con la
propaganda questo pugno di ferro che calano sul paese. Le
argomentazioni che diffondono sono quelle care alla "dottrina"
nazifascista dell'Ordine Nuovo Europeo. Ai contadini serbi dicono di
averli salvati dagli ebrei e dai capitalisti, e promettono anche di
salvarli dal bolscevismo semita, che sta per essere sicuramente
sconfitto sul fronte orientale.

L'itinerario di questa vittoria, a Kragujevac può essere seguito sulla
grande carta geografica che campeggia nel centro della città. Una croce
uncinata segna la progressione delle forze dell'Asse in direzione di
Mosca. Però, come altrove, nemmeno a Kragujevac terrore, repressione,
lusinghe, denaro fatto circolare per corrompere, valgono a indebolire
il sostegno alla lotta partigiana, a ridurne il seguito. A dare
contorni netti alla situazione, le risposte alla propaganda tedesca non
mancano. La carta geografica dell'Asse viene bruciata in pieno giorno.
Il fuoco divora anche una delle fabbriche militari della città. Un
treno di quaranta vagoni viene distrutto sulla linea Kragujevac-
Kraljevo, provocando la morte di cinquanta tedeschi. Da vincitori e
occupanti, i tedeschi si trovano nella condizione di assediati.

È Kragujevac, città da sempre ribelle, che prende il suo nome da
kraguj, dal rapace grifone che popolava i sui boschi, che alimenta la
Resistenza della zona. È questa città di antiche tradizioni nazionali e
socialiste che guida la lotta della Šumadija, il cuore della Serbia.
Gli operai comunisti che costituiscono il nerbo delle formazioni
partigiane vengono dal suo arsenale militare. Dalle sue case dai cento
nascondigli, che hanno già ingannato turchi e austroungarici, escono le
armi, le munizioni, il materiale sanitario, i libri che donne, bambini
e ragazzi portano quotidianamente ai combattenti del bosco.

Per contenere la sua iniziativa, per fronteggiare questa lotta di
bande, che è lotta di popolo e che sconvolge gli schemi bellici dei
signori nazisti della guerra, già alla fine dell'agosto 1941 Kragujevac
conta la guarnigione tedesca più forte di tutta la Serbia centrale. Ma
i due battaglioni e i mezzi corazzati di cui i tedeschi dispongono non
sono sufficienti ad arrestare lo slancio delle tre compagnie partigiane
che operano fuori della città. Né tantomeno la Gestapo è in grado di
bloccare i gruppi clandestini che si annidano dentro. La loro azione
anzi si fa sempre più audace, punta sul risultato militare, ma ricerca
anche l'effetto psicologico. Per i partigiani, importante è non
soltanto colpire il nemico, ma aiutare anche i serbi oppressi a
sperare, a vivere. Una notte d'agosto, cento metri di ferrovia vengono
fatti saltare in città, proprio sotto il naso dei tedeschi.

È una sfida, che ha sapore di beffa. In questa situazione, la rabbia e
il desiderio di vendetta dei tedeschi crescono quotidianamente. Quando
nel settembre 1941, la ribellione guadagna tutta la Serbia, e
conseguentemente mette radici ancora più profonde in Šumadija, il
generale Boehme, comandante delle forze tedesche nel Paese, considera
che la misura è colma. Il prestigio dei suoi soldati deve essere
risollevato, una dura lezione deve essere somministrata ai serbi. Una
spietata repressione, da condurre senza esitazione, è decisa. A rendere
più chiara la direttiva che passa ai subalterni, e che precisa la
"filosofia" del comando tedesco, Boehme ricorda che "una vita umana non
vale nulla", e che perciò per intimidire bisogna ricorrere a una
"crudeltà senza eguali". A metà settembre i tedeschi passano
all'azione. La macchina si mette in moto.

Per un mese la Serbia centrale è trasformata in un campo di sterminio.
A decine villaggi grandi e piccoli sono bruciati, spesso, come a Novo
Mesto o a Debrc, con dentro gli abitanti. I serbi muoiono a migliaia,
uccisi, massacrati. A Šabac, il 26 settembre, sono 3000 gli uomini dai
14 ai 70 anni che rimangono vittime della razzia tedesca. Cinquecento
muoiono durante una marcia fatta fare al passo di corsa per 46
chilometri. Gli altri sono fucilati. Una sorte analoga hanno, il 10
ottobre, a Valjevo, 2200 ostaggi: finiscono al muro. "Pagano" 10
tedeschi uccisi e 24 feriti. Cinque giorni dopo, il 15, è "sentenziata"
la punizione di Kraljevo, un'altra città che resiste. I plotoni di
esecuzione lavorano per cinque giorni, le vittime sono 5000. Sembra
impossibile immaginare una strage ancora più grande. Eppure,
l'allucinante escalation non ha toccato la sua punta di massimo orrore.
Lo farà a Kragujevac, e nel suo circondario. La "spedizione punitiva"
comincia il 13 ottobre. Quel giorno, nel quartiere operaio di
Kragujevac, i tedeschi prendono 30 uomini. Per 3 giorni se li
trascinano dietro nella puntata che fanno contro il paese vicino,
Gornji Milanovac. Affamati, percossi, costretti a rimuovere tronchi
d'albero e a tirare fuori dal fango carri armati, adoperati come scudo
contro i partigiani, sono testimoni della sorte del piccolo paese di
pastori. Vivono un'agonia che ha fine solo con il grande massacro, nel
quale scompaiono anche i 132 ostaggi di Gornji Milanovac. In quanto al
paese, anche questo viene bruciato. I tedeschi saldano così un vecchio
conto che avevano in sospeso. Anche per questa impresa però devono
pagare uno scotto. Trentasei uomini vengono messi fuori combattimento
dai partigiani, che attaccano senza sosta.

Di fronte a questo "smacco" la logica tedesca della ritorsione non
tarda a scattare. Sarà Kragujevac a pagare, con la vita di 100
cittadini ogni tedesco morto, e con quella di 50 ogni tedesco ferito.
Duemilatrecento persone sono condannate a morte.

La rappresaglia punta per primo sui "nemici storici" del Reich:
comunisti e ebrei. Gli ebrei maschi, e un certo numero di comunisti, 66
persone in tutto, vengono arrestati sulla base delle liste che i
collaborazionisti forniscono. Ma questo non basta. Il giorno
successivo, il 19 ottobre, una massiccia operazione ha luogo
nell'immediata periferia della città. Tre paesi, posti nel giro di tre
chilometri, sono travolti della furia tedesca. Grošnica, Meckovac,
Maršic bruciano, 423 uomini muoiono. A Meckovac, donne e bambini sono
costretti ad assistere all'esecuzione. Lo stesso macabro rituale è
imposto a Grošnica, dove si distinguono i Volontari Anticomunisti di
Dimitrjie Ljotic. Il paese quel giorno celebra la festa del patrono. I
fascisti serbi strappano il pope dell'altare con il vangelo ancora in
mano, i fedeli vanno a morire stringendo i pani benedetti della
comunione ortodossa. Vengono falciati tutti lì vicino, con le
mitragliatrici. Così, intorno a Kragujevac si è fatto un cerchio di
morte. La prova generale è compiuta. Ora si passa al "grande massacro".

L'azione inizia la mattina del 20 ottobre. Alle prime luci dell'alba,
gli accessi a Kragujevac vengono bloccati. Mitragliatrici sono postate
nei punti nevralgici. Nessuno può più uscire dalla città, nessuno può
più entrarvi. Chi, ignorando il dispositivo, si avvicina, viene ucciso.
È quanto accade a uno zingaro, che arriva dalla campagna, a un vecchio
che in città muove verso il mercato. Agli ordini del maggiore Koenig,
tedeschi e collaborazionisti aprono la caccia all'uomo. Nessuno sfugge,
nessuno è "dimenticato". Il gruppo di operai che lavora tranquillamente
a un torrente, i tre popi di una chiesa, che sperano di trovare la
salvezza dietro le icone. I razziatori entrano a stanare ovunque. Gli
impiegati sono portati fuori dal municipio; giudici, scrivani,
pubblico, dal tribunale. Dalle abitazioni vengono tratti anche gli
ammalati. Un barbiere è prelevato dal negozio insieme al suo cliente,
che con altri disgraziati marcia verso il suo destino, una guancia
insaponata, l'altra no.

Alle dieci i tedeschi irrompono anche nei due ginnasi. L'apparizione
di quelle uniformi verdi armate di fucili e parabellum, infrange la
normalità forzata che da tre giorni nelle due scuole vige. Il barone
Bischofhausen, il comandante tedesco della piazza, il 17 ha minacciato
presidi, professori e genitori di severe sanzioni se i ragazzi non
frequentavano la scuola. Lo ha fatto ripetere anche per le vie della
città, a suon di tamburo, dal banditore pubblico. Li vuole tutti in
aula, sempre. L'ufficiale tedesco, che da civile è insegnante, combatte
l'assenteismo degli studenti non certo perché mosso da passione
pedagogica. Chiedendo che proprio per quel giorno 20 tutti siano
presenti, egli fa apparire di voler esercitare un controllo; che però
si trasforma in una trappola. In realtà, egli non dimentica che i
ginnasiali di Kragujevac hanno manifestato sin dai primi giorni la più
violenta opposizione all'occupante. Un giovane è finito impiccato dopo
uno scontro con la polizia. Il barone sa pure che anche in quelle aule
la Resistenza attinge, per alimentare i suoi "gruppi d'azione", i suoi
propagandisti e sabotatori.

L'ispezione annunciata per quel giorno è arrivata. I registri chiesti
dal barone sono pronti. Arrivando quella mattina a scuola, i ragazzi
hanno cancellato i loro nomi dall'elenco. Precauzione inutile. Non c'è
appello. I tedeschi entrano direttamente nelle aule, e rastrellano.
Hinaus, fuori tutti quelli dai 16 anni in su. Anche il ragazzo invalido
che si trascina con la stampella, per il quale invano una professoressa
intercede. Anche la classe che il professore di tedesco tenta di
salvare. Ai soldati che si affacciano, il professore dice, per
rabbonirli, che stanno facendo lezione di tedesco. Mente. E mente una
seconda volta quando gli chiedono quanti anni hanno i suoi ragazzi.
Quindici dice. I tedeschi, convinti, fanno per andarsene. Ma in quel
momento un alunno si alza dall'ultimo banco. È lo spilungone della
classe. I tedeschi, dalla soglia si girano, capiscono, e sbattono fuori
tutti.

I ginnasiali raggiungono le file dei razziati, i professori in testa.
Con loro, ci sono anche Mile Novakovic, insegnante di chimica, celibe,
e Djordje Stefanov, di letteratura croata, anche lui rifugiato in
Serbia con la moglie e le due figlie per sfuggire ai fascisti della
Croazia. Quel giorno i due professori non hanno lezione. Ma quando
hanno visto che in città i tedeschi rastrellavano, certi che la scuola
non sarebbe stata risparmiata, sono venuti lo stesso, per essere
insieme ai loro ragazzi. Li vogliono seguire fino in fondo. Andranno
insieme a loro alla fucilazione. Del corpo insegnante, solo le donne
non sono razziate. Dalle finestre della scuola vedono sfilare i
professori e gli alunni, e "cento berretti levarsi in segno di saluto"
. I ragazzi credono ancora che torneranno.

Pochi sono i fortunati che riescono a filtrare tra le maglie di quella
immensa rete gettata sulla città. Chi vi riesce, va a unirsi ai
partigiani. Avrà sicuramente qualcuno da vendicare. Gli altri, a
migliaia, ingrossano le colonne che tutto il giorno scorrono per
Kragujevac dirette ai luoghi di raccolta. I razziati sono quasi 10.000,
su meno di 30.000 abitanti che conta la città. I tedeschi non hanno
tralasciato nemmeno il carcere. Ultimi ad arrivare, quei detenuti sono,
con comunisti ed ebrei, i primi ad essere fucilati.

Dai luoghi dove sono concentrati in attesa di conoscere la loro sorte,
la sera di quel 20 ottobre i prigionieri sentono le prime scariche di
fucileria. È l'avvio della grande carneficina. Contando sulla sorpresa,
e sulla iniziale "distrazione" dei fucilatori, alcuni dei condannati
riescono a salvarsi. Qualcuno fugge appena messo in riga. Altri, come
Zivotjin Jovanovic, alla scarica si getta a terra anche se non è
colpito, poi balza e corre. Viene ricatturato a un posto di blocco.
Tenta di nuovo la fuga, e il suo guardiano gli spara a bruciapelo. Gli
sfiora l'inguine. Poi dopo avergli dato il colpo di grazia nella spalla
invece che in testa, lo lascia a terra credendolo morto. L'uomo
striscia tutta la notte a palmo a palmo finché arriva alla casa di un
amico. È soccorso, si crede in salvo. Arrivano i fascisti serbi, che lo
riprendono. Dopo averlo picchiato decidono che, essendo ormai in fin di
vita, tanto vale lasciarlo morire. Ma l'uomo non muore.

Altri ancora devono la vita alla fortuna, alla professione, al sangue
freddo che riescono ad avere anche in un tale frangente. A mano a mano
che inquadrano i gruppi per condurli alla fucilazione, i tedeschi fanno
la selezione. Alcuni criteri non sono molto chiari. Risparmiano, per
esempio, gli elettricisti, gli idraulici, i panettieri. Altri lo sono
di più. Ai loro collaboratori fascisti concedono di tirare fuori i loro
amici e parenti. In questo mercato i fascisti serbi sono generosi.
Arrivano a offrire dei ragazzi di 10/12 anni in cambio dei loro
protetti. Viene risparmiato anche chi è cittadino di un paese alleato
dell'Asse. O che lo faccia credere. Escono romeni, ungheresi. Un
dalmata si dichiara italiano. Forse lo è davvero, forse è solo un
croato acculturato italiano, bilingue. Ma riesce a salvarsi, e a
salvare il ragazzo che gli è accanto, affermando alla guardia, con la
sua "autorità" di "alleato", che non ha ancora 16 anni. Un serbo,
invece, mostra un certificato bulgaro qualunque, rilasciato dalle
truppe di Sofia che occupano il suo Paese di origine, e viene messo da
parte.

Non fa nulla invece per salvarsi Jovan Kalafatic, professore,
insegnante di religione, che invece potrebbe. Tutti sanno che è un
fascista convinto. A scuola sospettano anche che sia un delatore, che
alcuni professori progressisti siano finiti in galera per opera sua.
Basterebbe che dica chi è. Kalafatic invece tace. Tace anche quando
passano i fascisti serbi per la "loro" selezione. Forse, nelle lunghe
ore della tragedia passate con il suo popolo, deve aver capito la vera
natura dell'Ordine Nuovo nel quale crede. Va, volontariamente, alla
fucilazione con gli altri. Vanno volontari anche due vecchi genitori
che non vogliono abbandonare i figli. Alla fucilazione vanno, divisi in
due gruppi, anche i 300 studenti ginnasiali e i loro professori. Alla
testa di un gruppo vi è il preside del ginnasio. L'altro gruppo marcia
verso la morte in fila indiana, le mani sulle spalle, come dovessero
danzare il kolo, la danza nazionale serba. Poi, cantano. Intonano "Hej
Slaveni!", l'inno antico e comune a tutti gli slavi. Cadono cantando.

Il massacro dura a lungo. Su un fronte di morte lungo oltre dieci
chilometri, fuori della città le armi crepitano fino alle 14 del giorno
21 ottobre. Settemilatrecento uomini di Kragujevac dai 16 ai 60 anni
cadono divisi in 33 gruppi. Dovevano essere 2300. I tedeschi hanno più
che triplicato il "coefficiente dichiarato" di rappresaglia. I graziati
sono circa 3000. Molti di questi sopravvissuti rientreranno a piangere
un morto. Kragujevac onora la memoria dei suoi fucilati il sabato
successivo al massacro. Il rito ortodosso per il quale il sabato è il
giorno dei morti, vuole anche che per ogni morto sia accesa una candela
gialla e per ogni candela, cui si accompagna un pane che è da benedire
con il vino santo, il pope reciti la parola dei defunti. I sacerdoti
rimasti a Kragujevac sono solo due. Altri sette sono stati fucilati. Ma
il rito deve essere compiuto. Mentre le donne piantano le candele,
presentano i pani, gridano il nome del defunto, i due preti cantano
l'antica preghiera della liturgia veteroslava. Dandosi il cambio
pregano per ventiquattro ore, dalle sette alle sette.

Inutilmente i nazisti tentano poi di nascondere la verità sulla
strage, alterando registri, imbrogliando le cifre, esumando e cremando
cadaveri. Kragujevac ha fatto il "suo" appello. È la prova che Zivotjin
Jovanovic, l'uomo sopravvissuto tre volte, porta ai giudici di
Norimberga: "...Quell'ottobre del 1941 a Kragujevac furono esposte più
di settemila bandiere nere... nella chiesa vennero presentati e
benedetti in un giorno più di settemila pani... E furono accese
settemila e trecento candele...".

http://www.antiwar.com/orig/deliso90.html

ANTIWAR, Monday, October 14, 2003

Exporting Devalued Values: America's Policy of Foreign Interference

by Christopher Deliso

In his latest incisive critique of US foreign intervention, Texas Rep.
Ron Paul takes aim at a pseudo-governmental organization, one that's
sinister insofar as it appears benign – the National Endowment for
Democracy. Charges Rep. Paul,

"…the NED is nothing more than a costly program that takes US taxpayer
funds to promote favored politicians and political parties abroad. What
the NED does in foreign countries, through its recipient organizations
the National Democratic Institute (NDI) and the International
Republican Institute (IRI), would be rightly illegal in the United
States. The NED injects 'soft money' into the domestic elections of
foreign countries in favor of one party or the other. Imagine what a
couple of hundred thousand dollars will do to assist a politician or
political party in a relatively poor country abroad. It is particularly
Orwellian to call US manipulation of foreign elections 'promoting
democracy.' How would Americans feel if the Chinese arrived with
millions of dollars to support certain candidates deemed friendly to
China? Would this be viewed as a democratic development?"

Who Oversees These Interventionist Institutions?

The NED, of course, sees things otherwise. On its website, the NED
publishes a long-winded, self-congratulatory history, and describes
itself as being essentially

"…guided by the belief that freedom is a universal human aspiration
that can be realized through the development of democratic
institutions, procedures, and values. Governed by an independent,
nonpartisan board of directors, the NED makes hundreds of grants each
year to support pro-democracy groups in Africa, Asia, Central and
Eastern Europe, Eurasia, Latin America, and the Middle East."

This alleged "independence" of the board is quite extraordinary,
considering that it consists of powerful establishment figures like
Republican "super-lobbyist" Vin Weber, Bush fave Sen. Bill Frist,
neocon ideologues such as Francis Fukuyama and bellicose
religiosoMichael Novak, not to mention neophyte presidential candidate
Wesley Clark and that perennial Balkan bore, Richard Holbrooke.

NED offshoots like the NDI and IRI are similarly manned. The IRI
directors' board is headed by Sen. John McCain, and includes notables
such as Brent Scowcroft, Lawrence Eagleburger and Jeanne Kirkpatrick.
Representatives of heavy corporate lobbyists are also represented, for
example, the head of Lockheed Martin's missile defense program, Alison
Fortier. Another one is Robert Kimmit, executive VP of AOL Time Warner
– which has, incidentally enough, given over $32,000 since 1999 to that
champion of "campaign finance reform," Sen. John McCain.

The NDI's leadership is numerically greater but appears somewhat less
robust. Its board is a graveyard of failed presidential candidates,
including the likes of Walter Mondale, Geraldine Ferraro, Michael
Dukakis, Bill Bradley and (though he'd be loath to admit it) Dick
Gephardt. On the other hand, the NDI does have one very formidable dark
horse in its chairman – the terrifying Madeleine Albright. What more
need be said?

New NED Mischief: Elections in the Caucasus

The latest challenge for this bunch is policing the upcoming elections
in Azerbaijan and Georgia. For the last few weeks, the
intervention-friendly Eurasianet.org has had the words "Choice 2003"
plastered on its home page. But whose choice is it?

As for the Azeri election, there've been some comic moments, for
example a breathy dispatch from the typically hysterical Human Rights
Watch, demanding that authorities investigate a catfight between local
and imported feminist groups and "voter educators." However, that
election is here (October 15th), and less interesting than the one
slated for two weeks later, in little Georgia.

Here, the once fervent American love affair is waning. Last month, the
US cut financial aid to the government, following similar actions by
the IMF and World Bank, and is now training and cheering on the
opposition. Simultaneously, the crusading Transparency International
has accused the government of corruption.

Last week, a US delegation sent by the NDI, which included IRI head
McCain, former Joint Chiefs of Staff head John Shalikashvili and former
Deputy State Secretary Strobe Talbott, cracked down on Georgia,
pressuring opposition politicians, government incumbents and election
officials alike. Their message was dutifully broadcast by the NDI,
which promises that the upcoming election will be big fun – that is, "a
critical test for the country's democratization."

The Not-So-Veiled Threat

"If the elections are held in a free and fair manner," Georgia will
achieve "…greater political stability and will more easily integrate
into the community of democracies." However, the NDI warns,

"…if these elections fail to meet Georgia's domestic legal requirements
and its international commitments to hold genuinely democratic
elections, the country's representative institutions will face a crisis
of confidence, and Georgia will suffer a serious blow to its
international standing."

Do the Georgians dare protest? According to Eurasianet.org, the
Georgian newspaper Dilis Gazeti last week pondered:

"…Senator McCain clearly wants to teach democracy to all the (former
Soviet) republics by using Georgia as a visual aid…

"...at first glance we should take pride in this… but in effect it is
quite regrettable because, if we do not live up to US expectations, the
full force of the only superpower's righteous wrath will fall upon us."

The Bottom Line: Hardball Tactics

Basically, the situation is this: the US has gotten tired of the
Shevardnadze government. It seems too Russia-friendly, especially after
the August takeover of Georgia's electric company by the Russian EES –
who purchased it for $150 million from an American company (AES), which
is generally fleeing the region and may sell its assets in Kazakhstan
and Ukraine to EES also.

Apparently, a big chunk ($35 million) of the now-frozen aid package had
been dedicated to electricity sector work, and was supposed to be
funneled back into the managing American firm, PA Consulting. However,
this company had arguments with regional authorities and now claims it
never received its money.

By freezing aid to Georgia, and getting the IMF and World Bank to do
the same, the US has interrupted economic projects, wreaked havoc with
budget-planning, and in general helped the opposition to stir up
unrest. Not that this hasn't happened before elsewhere.

Forcing Bipolarity in a Unipolar World

Awareness of its own indisputable hegemony has led the US and its
policy makers to claim a unipolar destiny. Indeed, the belligerent
neocons have been demanding this for years. Now, an unaccountable US
holds other nations up to impossible standards. This is a major reason
why America is hated abroad.

However, while it may be dead, history can be resurrected. Wherever
possible, the US tries to impose models of bipolarity – miniature
versions of the former US-USSR stalemate. This ensures that suppliant
states remain stuck in their own petty rivalries. Oftentimes, it also
ensures that they will need to purchase (from the US) heavy armaments
to wage their own Cold Wars.

Politically, bipolarity is fostered even within the countries in
question. The NED and similar outfits are keen to aid "opposition"
parties, when it is judged that they can eventually take power. As a
power broker, the US likes to buy influence. By helping opposition
candidates against strong incumbents, groups like the NDI and IRI
basically purchase them.

The Macedonia Experiment

Take, for example, Macedonia. Its 2001 civil war was started by
Kosovo-trained Albanian insurrectionists allegedly fighting for ethnic
equality. While the US claimed to be supporting the Macedonian
government, overwhelming examples of political, diplomatic and even
covert military aidto the rebels indicated otherwise. The US was
playing both sides, to ensure that neither would win a satisfactory
victory, as happened repeatedly during Yugoslavia's wars. America thus
became the vital "third party," the dispassionate arbitrator who could,
with deep feeling and magnanimity, lead the country to ethnic harmony,
human rights, and even democracy by aiding specific political parties,
babysitting ethnic spats, and sponsoring insipid children's television
programs.

As is happening now in Georgia, the 2002 elections saw the IMF freeze
donations to Macedonia. Political interference came from the NED and
other groups such as Transparency International. Their efforts helped
elect the opposition Social Democrats, and their multi-ethnic partners,
the Albanian Democratic Union for Integration (led by former terrorist
leader Ali Ahmeti) – a coalition amenable to American interests.

However, it'd been widely predicted beforehand that the SDSM-DUI ticket
would win; they clearly didn't need Western help. Yet by donating to
their campaign, America could ensure that the new government would be
in its debt.

Now, two years after the war, relations between Albanians and
Macedonians have not improved. But you wouldn't know it from the bland
whitewashing of the US and other "international community" bodies in
Macedonia. Claiming to desire a multi-cultural, multi-ethnic future for
Macedonia, they are well aware that this country will always remain
bipolar.

Macedonia hasn't had any unrest from its numerous other minorities. In
fact, they aren't even included when important "arbitration" needs to
be conducted; the problem is always only with the Albanians. As recent
protests from high school students show, the Macedonian reality is one
of a dualistic ethnic divide that appears, to delicate Western eyes,
utterly barbaric, ugly and sub-human. Painting the natives as
unenlightened savages is especially useful, considering that the
so-called "confidence builders" can't, and frankly don't want to change
things.

Example: NDI's Kosovo Whitewash

Covering up this reality is done chiefly through whitewashing. Take,
for example, the testimony of former NDI Kosovo director Scott David
Bates, in an October 2002 interview carried out by – imagine that! –
the US Government. Bates paints a rosy picture of democracy in Kosovo,
that "fairly successful" international mission to which KFOR troops
have brought "order and stability."

In the interview, Bates discusses his 2001 work with Kosovo political
parties and the OSCE in the run-up to Kosovo's colonial elections.
While there were some headaches involving Serbs "left behind" in the
province (i.e., those few who hadn't already been killed or expelled),
it was, according to Bates, "a truly successful election." Says Bates,

"…three years after the war, they held free and fair elections, with
Serbs and Albanians voting together. And in December of last year, they
went to parliament together."

Well wouldn't you know! However, as anyone with even a remote
understanding of the Kosovo situation knows, UNMIK has presided over 4
years of rampant ethnic cleansing, destruction of cultural treasures,
human trafficking, mafia violence and the occasional massacre of
children.

Obviously, Kosovo was the benchmark for failurein intervention. Until
Afghanistan and Iraq, that is. Compared to those disasters, it's
suddenly become "successful." However, the body of literature on the
black hole of Europe is vast and growing by the day. As the reader will
see, cheerful interventionists are deluded in the extreme if they
really believe what they say. Luckily for them, they don't.

Human, All Too Human

On the sweeping scale of world geopolitics, the enforced bipolarity
model holds. As an indicator of official US foreign policy, it's fairly
reliable, and there may even be a few loons in the State Department who
believe it has real democratic significance.

However, when we get down to the actual situation on the ground, other
factors take precedence – chiefly, the tremendous mediocrity inherent
to "democracy-building." This is a mutant combination of two
mentalities: the bureaucratic and the high school.

Derelict, conflict-prone countries such as Macedonia have become
playgrounds for the "international community." This term covers anyone
working for an embassy, NGO, political-education service like the NDI,
mass media, European Union – the list goes on. It doesn't matter where
one's from, so long as one chooses the customs of Brussels or
Washington over those of one's own country.

Indeed, card-carrying members of the "international community" stick
together. The benefits are many: access to reliable modern technology;
air-conditioned private transportation instead of rickety public buses;
friendly relations with important politicians and businessmen; many
perks, and perky colleagues too; as well as many, many social events.

For the last reason especially, members of the "international
community" often exhibit the group dynamics more common to high school
students. The petty jealousies, promiscuity and provincial gossip, the
drinking games, idleness and boredom – a "global village" indeed!

The tasteless exuberance of the self-appointed altruists abroad is
excessive, incestuous and utterly at variance with their stated
mission. And it has nothing to do, let me add, with high ideals. This
is why the day's workload – processing forms, fostering bipolarities
and installing governments – is accomplished with so much tedium,
reticence and disinterest. Nobody really cares, actually. At the end of
the day, local employees of embassies, foundations and groups like the
NDI are, on an individual level, only interested in avoiding
controversy and upheaval. They don't want to think. Above all, they
don't want all hell to break loose on their shift (this buck-passing
proclivity is why Kosovo's final status remains unresolved). Naturally
enough, the internationals would rather spend their time shopping,
drinking, or having sexual encounters with one another, or with
government ministers.

Fast Times at International High

In an incendiary piece entitled "AfghaniScam," Professor Marc Herold
condemns the international community's shameless exploitation of
postwar Kabul. Culling data from several first-hand accounts, Herold
reveals life within the "huge consumption bubble" unwittingly sustained
by US taxpayers:

"…this is the bubble economy of the wealthy and the wannabees,
including the returned 'necktie' Afghans and the proliferating 'expat'
community. They populate the state and services sectors, earn high
incomes which are spent on consumption of imports and local services
catering only to this strata, e.g., beauty salons, hotels, foreign
travel, gardeners and security personnel, weekend parties, golf clubs,
Toyota Land Cruisers (the vehicle of choice), the Excelnet Cafe – the
Intercontinental Hotel's cyber-cafe, bars and restaurants (like B's
Place where a pizza costs $12, when the average daily wage in urban
areas is $1").

According to Herold, the international media has perpetuated the myth
of a "new" Kabul by highlighting signs of false progress:

"…on Christmas Day 2001, Variety Magazine carrolled, 'In Kabul, Hooray
for Bollywood.' An article in the Boston Globe, announces 'Hotel
Critical to Rebirth of Kabul.' For whom, when rooms at the refurbished
Kabul Hotel will cost $125/night single occupancy?

…Another article in the New York Times breathlessly announced how Vogue
was rushing to Afghanistan to assist Afghan women 'to be beautiful
again.' Hip Kabulis are now donning 'skin-tight jeans and waist-high
tops with short sleeves… as young people adopt the clothing they see in
the movies from India and Hollywood,' but the blue jeans for sale in
the Jemhoriat Market sell for $5-25 a pair. Income in Afghanistan for
most people today is $30-50 a month."

Most disturbing is Herold's account of the internationals' excess,
promiscuity, and wanton disrespect for Afghan mores. Afghanistan, it
appears, has become like Kosovo or Macedonia – just magnified tenfold:

"…thousands of well-heeled foreign 'aid' workers and Afghan expats
partake in raucous weekend parties, their Landcruisers parked in a
smart Kabul street. Imported alcohol flows and Madonna echoes in the
street outside. Peter Essen, German owner of the giant Supreme Food
Service warehouse which initially supplied only the international ISAF
force (whose members can only eat imported food for security reasons),
caters to diplomats, foreign aid workers, international journalists,
etc. Essen said, 'we've got beer, wine, whiskey, pork – anything you
want.' Reuters reported some locals in Kabul mentioning foreign women
engaging in solicitation on street corners near foreign offices in
downtown Kabul."

The article also mentions Lai Thai, the new Asian eatery staffed by
"slim waitresses in silk sarongs," and Kabul's Irish bar, guarded by
soldiers carrying AK-47's and staffed by barmen who, though Afghan,
"have all have been given Irish names – Kevin, Jimmy, George, etc."

The West's Fatal Sickness

Buried deep in a September 3rd Brookings Institute discussion is the
revealing disclosure that there are already 173 Westernizing NGO's
operating in Iraq. Dude, it's party time!

In 2003, the US and its lackeys have far exceeded the pious old mission
of the "white man's burden," kept alive by the colonial office bunch.
Now, the contempt for other cultures is blatant and open. However,
under the veneer of "democracy-building," the US continues its system
of exploitation in beleaguered countries the world over. The message is
clear: join us or die.

When President Bush speaks of being 'with us or against us,' he is not
referring to democracy, law, or human rights. These, and the NED's
invocation of freedom as a "universal value," just nauseate. They are
merely the code words of a soulless Western office culture exulting in
tequila shots, shopping malls, life insurance and litigation.

While many Americans are genuinely mystified as to why some people
might like to live according to other customs and values, our educated
leaders surely know better. It's high time that they resolve – as Rep.
Paul concludes – to "…return to the foreign policy of our founders,
based on open relations and trade with all countries and free from
meddling and manipulation in the internal affairs of others."

FIABA CRUENTA

(Desanka Maksimovic)


Avvenne in un paese di contadini
nella Balcania montuosa:
una compagnia di alunni
in un giorno solo morì
di morte gloriosa.

Avevano tutti la stessa età,
scorrevano uguali per tutti
i giorni di scuola, andavano alle cerimonie in compagnia,
li vaccinavano tutti
contro la stessa malattia.
Morirono tutti in una giornata sola.

Avvenne in un paese di contadini
nella Balcania montuosa:
una compagnia di alunni
in un solo giorno morì
di morte gloriosa.

Cinquantacinque minuti
prima che la morte se li portasse via
sedevano sui banchi di scuola
i ragazzi della piccola compagnia,
e con lo stesso compito assillante;
andando a piedi, quanto
impiega un viandante
e così via.

Erano pieni delle stesse cifre
i loro pensieri,
e nei quaderni, dentro la cartella,

giacevano assurdi innumerevoli
i cinque e gli zeri

Stringevano in saccoccia con ardore
una manciata di comuni sogni,
di comuni segreti
patriottici e d'amore.
E ognuno, lieto della propria aurora,
credeva di poter correre molto
tanto ancora
sotto l'azzurro tetto rotondo
fino a risolvere
tutti i compiti di questo mondo.

Avvenne in un paese di contadini
nella Balcania montuosa:
una compagnia di alunni
in un giorno solo morì
di morte gloriosa.

File intere di ragazzi
Si presero per mano
e, dall'ultima ora di scuola,
si avviarono alla fucilazione
calmi, col cuore forte,
come se nulla fosse la morte.
File intere di compagni
salirono nella stessa ora
verso l'eterna dimora.



(La poesia si ispira ad uno dei più terribili
massacri compiuti dagli occupatori nazisti nel
corso della seconda guerra mondiale.
Nei giorni dal 21 al 23 ottobre 1941, a Kragujevac,
in Serbia, i Tedeschi fucilarono oltre 7000
persone, fra cui numerosi alunni delle scuole
di quella città. Insieme ai loro alunni, andarono
alla morte anche alcuni insegnanti, che non avevano
voluto abbandonare i loro ragazzi in quel terribile
momento.
La strage di Kragujevac viene rievocata ogni anno
nel Parco della Rimembranza a Kragujevac con una
manifestazione a cui partecipano poeti e
artisti di tutte le regioni della Jugoslavia.)