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Le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie: essai de bilan



La question des droits de l’Homme n’a pas cessé d’être présentée comme absolument prioritaire dans les relations internationales. Depuis plusieurs décennies, les Puissances occidentales, quelles que soient leurs pratiques politiques, ont affirmé leur quasi-monopole dans le domaine du discours sur la protection et la promotion des droits de l’Homme. La maltraitance politique, civile, économique, sociale et culturelle des individus est pourtant l’un des plus anciens problèmes de l’Histoire. Il n’a jamais été résolu pleinement.

Cette « politique des droits de l’Homme » ne peut être le résultat d’une subite « prise de conscience » : la Charte des Nations Unies, adoptée « au nom des peuples » et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ont été très antérieures à la mobilisation occidentale en faveur des droits civils et politiques1.

Il en est de même pour le droit humanitaire, c’est-à-dire sur le droit de la guerre sur lequel le C.I.C.R travaille depuis très longtemps, avec un succès limité. L’intérêt renouvelé et même l’enthousiasme « unanime » qu’il suscite depuis quelques années alors que la Charte a retiré aux États le droit à la guerre, interdisant le recours à la force armée, est aussi source de certaines interrogations, alors que se multiplient les interventions armées. Le droit de la paix semble présenter en Occident moins d’intérêt que l’humanisation de la violence armée !

Mais le « temps court » ne permet pas une évaluation rationnelle. Seul le « temps long » révèle les racines de ces phénomènes politiques. Aussi longtemps que les États-Unis (avec par exemple, le Vietnam et diverses interventions en Amérique du Sud) et les États européens colonisateurs (la France en Indochine, puis en Algérie et en Afrique subsaharienne) se croyaient dans l’obligation de combattre les mouvements de libération nationale et d’émancipation des peuples, la question des droits de l’Homme ne pouvait être soulevée. Dès que les États occidentaux n’ont plus eu à faire face à des opérations répressives d’envergure, l’intérêt politique représenté par les droits de l’Homme s’est imposé. Le « droitdel’hommisme » (formule jugée inacceptable par les partisans de l’ingérence en violation du principe de souveraineté) est devenu une arme utile contre le communisme en exploitant les carences démocratiques de l’URSS et de certains États se réclamant du socialisme. De plus, les États-Unis, dotés de tous les moyens financiers et médiatiques pour s’imposer sans nécessairement recourir à la force armée, ont développé de nouvelles stratégies : le « soft power » était en mesure de perturber les régimes politiques qui lui étaient défavorables au point de les changer !

L’affaiblissement de la Russie post-soviétique durant les années 1990 a créé, de plus, des conditions favorables pour le monde occidental. Les ambiguïtés stratégiques de la Chine, axée avant tout sur ce qui lui permet un développement économique rapide, ont permis aussi l’établissement d’une hégémonie idéologique à l’échelle de la planète faisant du modèle politique occidental un idéal absolu, malgré les conditions très spécifiques de son apparition et de son développement depuis le XVI° siècle.

Le discours officiel des puissances occidentales dans les relations internationales (au Conseil de Sécurité, au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, dans les rencontres bi ou multi-latérales) semble faire de la protection des droits de l’Homme et du droit humanitaire, partout dans le monde, une préoccupation privilégiée reléguant au second plan les intérêts économiques ou stratégiques que seuls les États moins développés (sous-entendu « moins démocratiques et moins civilisés ») prendraient en charge !

La réalité est autre. « L’enveloppe » humanitaire recouvre les pratiques politiques les plus traditionnelles. Le monde occidental a la volonté évidente de maintenir sa domination, en organisant un « nouvel ordre du monde » selon ses intérêts, même si seuls les États-Unis le proclament ouvertement.

Son activisme pour imposer la croyance en un « nouvel âge de l’humanitaire » séduit l’opinion la moins élaborée : cet apolitisme militant à la coloration éthique dérange peu d’intérêts et exige peu de sacrifices2.

Cet « humanitaire » est mis en avant lorsqu’il s’agit de combattre un adversaire, en Libye ou en Syrie par exemple. Il s’efface lorsqu’il s’agit de ne pas mettre en cause des alliés, comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar intervenant au Bahreïn ou au Yémen, ou comme la Turquie, complaisante avec Daesh, mais membre de l’OTAN.

L’« humanitaire » n’a pas non plus sa place lorsque sont développées des stratégies d’embargo contre des États jugés « voyous » ou « terroristes » ou simplement « non démocratiques » ou « non libéraux » par les États-Unis, qui frappent pourtant essentiellement les populations civiles3.

Les ONG militant pour le respect de cet « humanitaire » comme certains juristes occidentaux ne relèvent ni ces discriminations ni surtout le fait que les droits de l’Homme civils et politiques ne se portent mieux nulle part4, en dépit du climat général qui leur semble favorable. Quant aux droits économiques et sociaux, ils se sont dégradés profondément en raison d’un système économique et financier mondialisé animé par des pouvoirs privés transnationaux de plus en plus concentrés toujours davantage en mesure d’exercer leur hégémonie : les États tendent à se transformer en auxiliaires subordonnés travaillant pour des intérêts très éloignés de l’intérêt général.

Ainsi, aucune institution, fut-elle une juridiction internationale, ne peut être analysée « hors-sol », comme si elle n’était fondée et ne fonctionnait qu’en vertu de « valeurs » transcendantes, extérieures aux rapports de forces et détachée de toute stratégie de puissance.

Le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie, comme les autres tribunaux ad hoc et la Cour Pénale Internationale créée dans son sillage, sont des juridictions politiques. Or, la justice politique a toujours été au cœur des contradictions de chaque moment historique. Au sein de chaque État comme dans l’ordre international.

Dans l’ordre interne français, par exemple, cette justice a été, selon les périodes historiques, plus répressive ou plus libérale. Au début du XIX° siècle, par exemple, l’infraction politique était jugée avec plus d’indulgence que celle de droit commun. La pratique qui avait précédé et celle qui a suivi a été (ont été) plus rigoureuse(s) : l’adversaire politique a été traité comme un ennemi, ce qui est le cas le plus fréquent.

Dans l’ordre international, il en est de même. Le traitement de l’infraction politique varie d’un État à l’autre et d’une période à l’autre. C’est ainsi, par exemple, que les Conventions d’extradition reconnaissent la relativité du crime politique puisqu’il est possible à un État de refuser à un autre une demande d’extradition en raison d’une appréciation unilatérale de l’acte commis. Lorsque devant un afflux de réfugiés, un État, malgré les Conventions internationales, s’en débarrasse sur un autre sans respect pour la procédure du droit d’asile, il manifeste son indifférence au type d’infraction politique dont la répression entraîne la recherche d’un pays d’accueil.

Par contre, la création d’une série de tribunaux pénaux internationaux ad hoc à partir de 1993, couronnée en 1998 par la fondation de la Cour Pénale Internationale s’inscrit officiellement dans le cadre des efforts politiques et diplomatiques pour en finir avec l’impunité des individus responsables de crimes de masse. Cette justice politique internationale s’est directement inspirée par exemple des conceptions strictement libérales : la compétence de ce TPI ne concerne pas les crimes économiques. La fuite des capitaux, l’évasion et la fraude fiscale, par exemple, ne donnent pas lieu au même volontarisme, bien que ces pratiques rendent ineffectifs les droits économiques et sociaux dans la plupart des pays, privés des moyens pour assurer leur développement.

L’existence même de ces juridictions politiques est ainsi l’expression d’un certain contexte politique propre aux années 1990-2000 au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies comme au niveau de l’ensemble de la société internationale. Ces rapports de forces ont d’ores et déjà évolué depuis quelques années : les conditions qui ont présidé à leur naissance n’existent déjà plus avec la renaissance de la Russie et la place croissante de la Chine dans les relations internationales.

Le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie est la première juridiction créée depuis Nuremberg en 1945, bien que la Yougoslavie « n’ait pas été au hit parade des horreurs commises depuis un demi-siècle », comme le note le professeur belge Éric David5. Cette création effectuée dans une certaine précipitation et dont la mission est en cours d’achèvement présente les traits caractéristiques des rapports de forces dont elle est le fruit. Un premier bilan peut être dressé.

Le TPY exprime la croyance selon laquelle la juridictionnalisation des conflits permettrait leur règlement, mais la guerre s’est prolongée plusieurs années après sa naissance.

Son mode de fonctionnement révèle que sa revendication de totale indépendance n’est pas réelle : le TPY bénéficie seulement (et il ne pouvait en être autrement) d’une autonomie relative vis-à-vis de l’OTAN, elle-même se voulant bras armé de l’ONU, quitte – si possible – à se substituer à elle.

A l’heure où se développent des trafics internationaux en tous genres (notamment celui des armes et des stupéfiants), ainsi que le terrorisme de Daesh (bénéficiant de la complaisance de certains États), et où se creusent des inégalités sociales abyssales entre les peuples et les classes, la jurisprudence du TPY n’a guère d’autre résultat que de jeter un doute sur la Cour Pénale Internationale, créée dans son sillage.

 

1. La confusion juridique originaire du TPY

 

Dans un langage très diplomatique, le Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan observe que « la méthode normalement utilisée pour créer un tribunal international » ne l’a pas été pour le T.P.I, chargé de juger « les personnes présumées responsables de violations graves du droit humanitaire international sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 ».

La doctrine juridique occidentale est très partagée sur la « constitutionnalité » de cette juridiction créée par le Conseil de Sécurité de l’ONU au regard de la Charte6. Pour certains, l’article 29 autorise le Conseil de Sécurité à créer des organes subsidiaires nécessaires à l’exercice de ses fonctions ; l’analogie est faite avec la création du Tribunal Administratif des Nations Unies par l’Assemblée Générale de l’ONU7.

Pour d’autres juristes, le Conseil de Sécurité n’est pas fondé en droit à créer un tribunal pénal.

Les arguments sont nombreux. Le Conseil de Sécurité est un organe politique et n’a pas compétence judiciaire. « Son but n’est pas de rétablir la justice, mais de rétablir la paix, ce qui n’est pas nécessairement identique à la justice » (H. Kelsen en 1950). Quarante ans plus tard, en 1991, G. Cohen-Jonathan confirme cette position : « l’organe principal (le Conseil de Sécurité) ne peut attribuer à l’organe subsidiaire qu’il crée plus de compétences qu’il n’en a lui-même » (J. Touscoz. 1993).

A la différence du Tribunal Administratif des Nations Unies, le TPY touche à l’ordre juridico-politique international et à la répartition des compétences entre les États souverains et l’ONU. Un tribunal arbitral, à caractère interétatique, aurait pu permettre au Conseil de Sécurité de mieux exercer ses fonctions. Ce n’est pas le cas d’un Tribunal pénal ayant pour objet de juger des interlocuteurs estimés valables lors de pourparlers de paix précédents. La création d’un mécanisme juridictionnel aurait pu s’inscrire dans la logique du Chapitre VI de la Charte (l’article 33 de la Charte permet au Conseil de Sécurité de rechercher la solution à un différend par la voie « d’un règlement judiciaire »).

Par contre, la voie pénale, invoquée au nom du Chapitre VII (axé sur la répression), n’est plus qu’une dénaturation de la fonction pacifique du Conseil de Sécurité.

La justification par le Chapitre VII est d’autant plus paradoxale que le Conseil de Sécurité n’a pas exercé ses compétences lors de la crise au Kosovo, en faveur de la paix, tout en adoptant des résolutions en 1998 (1160, 1199 et 1203 imposant des obligations de retrait aux Serbes) pour ensuite ne pas réagir à l’intervention militaire de l’OTAN en 1999, réalisée sans autorisation préalable légale.

Cette confusion est aggravée par l’indifférence du Conseil de Sécurité vis-à-vis des principes généraux fondamentaux du droit international (rappelés à l’article 1§1 de la Charte). Le T.P.I s’est vu attribuer compétence pour juger des faits antérieurs à la création ! Le principe de non rétroactivité des incriminations, découlant du principe de légalité des délits et des peines, est balayé ! De plus, ce principe a pris une valeur conventionnelle (article 15-1 du Pacte de 1966 relatif aux droits civils et politiques)8.

Le fait que les actes de violations graves du droit humanitaire aient été définis autrement (notamment par les Conventions de Genève) et soient prohibés par la loi internationale, ne suffit pas. Le droit international ne comportait en 1993, lors de la création du TPY, aucune disposition les punissant.

A l’opposé d’une recherche de la paix, le Conseil de Sécurité en créant le TPY, a soutenu certaines parties belligérantes contre d’autres, sans un respect rigoureux de la présomption d’innocence, de la loyauté des débats, du principe du contradictoire, de la non rétroactivité de la loi pénale, de la séparation des pouvoirs. Les conditions imposées et les objectifs politiques poursuivis par le Conseil de Sécurité et en particulier par le plus puissant de ses membres, les États-Unis, ne pouvaient conduire dans la réalité qu’à une « justice-spectacle » fondamentalement partisane.

 

2. Le T.P.I.Y, un allié stratégique d’une partie belligérante

 

La justice ne peut jouer un rôle pacificateur qu’à la condition d’intervenir dans un milieu très intégré. Il peut s’agir d’un État où les valeurs nationales sont hégémoniques. Il peut s’agir du milieu des affaires où les finalités des opérateurs sont identiques. Dans l’ordre international, très éloigné de la « communauté » dont il fait souvent mention à tort, les conflits inter-étatiques ou les guerres civiles internationalisées par l’ingérence des Puissances, ne peuvent trouver de règlement équitable par la voie juridictionnelle. 

La guerre rend impossible une justice juste. Or, c’est en pleine guerre que le Conseil de Sécurité des Nations Unies (résolution 827 du 25 mai 1993) décide la création du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie. Au nom de « l’ingérence humanitaire », c’est la procédure la plus courte qui est imposée pour créer cette juridiction et non la voie conventionnelle (qui sera ultérieurement utilisée pour créer la Cour Pénale Internationale) jugée trop lente, sans qu’il soit évident que la Charte des Nations Unies (dont les articles 29 et 41 sont invoqués) soit respectée à cette occasion. Ce n’est pas, en effet, le rétablissement de la paix et la réconciliation entre belligérants yougoslaves qui sont recherchés, raison d’être du Conseil de Sécurité de l’ONU. L’objectif explicite du statut du T.P.Y est la sanction en plein conflit armé des crimes attentatoires au droit humanitaire, ce qui est, en pratique, plus ou moins également partagé dès lors qu’il y a affrontement armé. La création du T.P.Y dont la fonction est la punition des criminels d’une guerre en cours, avant même que les négociations pour rétablir la paix n’aient eu lieu (négociation de Dayton en 1995 et Accord de Paris du 14 décembre 1995.

Pour percevoir toutes les anomalies qui marquent la naissance de cette juridiction il convient de procéder à quelques constats.

La question yougoslave ne s’est posée avec acuité qu’aux lendemains immédiats de la dissolution de l’URSS, lorsque règne un certain consensus politique au Conseil de Sécurité9.

Il n’est pas question de traiter les tensions internes de la Yougoslavie comme relevant de la souveraineté yougoslave. Elles sont rapidement internationalisées et fortement médiatisées pour légitimer les interventions extérieures de toute nature et aboutir à l’implosion du pays en plusieurs micro-Etats. Il n’est pas question non plus de favoriser une solution analogue à celle choisie par l’Afrique du Sud (une Commission de réconciliation) avec un appui des Nations Unies, se référant au Chapitre VI de la Charte. Ce qui est valable pour le bénéfice d’une minorité blanche ainsi « amnistiée » collectivement ne l’est pas pour les Serbes nourris encore de socialisme et de souverainisme10.

Le processus politique occidental a débuté par une vaste campagne d’opinion hostile au régime de Belgrade, présenté comme seul responsable des horreurs de la guerre. En réalité, Belgrade est avant tout coupable de résister au démembrement de la Yougoslavie souhaité par les Puissances occidentales.

Simultanément, le réveil nationaliste est encouragé dans chacun des États membres de la Fédération yougoslave.

L’Allemagne, les États-Unis et le Vatican stimulent la sortie de la Fédération yougoslave de la Slovénie et de la Croatie dont les économies sont plus avancées que celle de la Serbie et dont les forces nationalistes sont inspirées par le « débarrassisme » : les régions les plus pauvres de la Yougoslavie sont un poids qui retarde le développement des plus riches. Les vieux contentieux religieux entre l’Islam et le Christianisme orthodoxe sont rallumés en Bosnie. De plus, les souvenirs des affrontements de la Seconde Guerre mondiale resurgissent.

Les indépendances des États membres, reconnus immédiatement par les États européens et les États-Unis, sont « accompagnées » par le Conseil de Sécurité dès 1992 (résolution 777 du 19 septembre exigeant que la Serbie et le Monténégro « présentent une demande d’adhésion à l’ONU », la Yougoslavie étant considérée comme morte !

Cependant, le processus d’implosion n’est pas achevé. Seront détachées de la nouvelle Fédération le Kosovo et le Monténégro.

La médiatisation des crimes dont Belgrade, le « Mal » incarné, assurée par divers organes comme South Last Service Europe, Tribunal Update, etc. légitime l’idée qu’une « justice juste » doit procéder aux punitions qui s’imposent : le TPY est l’expression du « Bien », c’est-à-dire d’une seule des parties belligérantes.

Aussi, le Tribunal apparaît comme un outil favorisant la mise en place dans la région des Balkans d’un ordre politique nouveau conforme aux valeurs occidentales. C’est le stimulant judiciaire de l’exigence imposée à l’ex-Yougoslavie, comme on a pu le dire de manière parodique, « de faire sa révolution de 1789 sous le contrôle d’Amnesty International », en dehors de toute considération historique et des circonstances nationales spécifiques !

La Procureur du TPY, Del Ponte, s’est exprimée clairement à ce sujet lors d’une conférence à Londres (au siège de la Fondation Goldman Sachs) devant un auditoire d’hommes d’affaires, le 6 octobre 2005 : « Nous nous efforçons de créer un environnement stable et favorable à des investissements privés »11.

 

3. L’autonomie relative du T.P.Y vis-à-vis de l’OTAN et de l’ONU

 

Une juridiction, parce qu’elle est une institution fondée sur un statut, mettant en œuvre des normes et animée par des juristes, n’est jamais le simple bras armé d’une structure politique (État ou organisation internationale).

Dans l’ordre interne, les tribunaux d’exception eux-mêmes établis par les États en difficulté, ne se comportent pas systématiquement comme de simples agents du pouvoir12. Le formalisme juridique, la qualité de juristes des acteurs (juges et défenseurs) sont des obstacles à la pratique répressive radicale souhaitée par les politiques contre les prévenus, c’est-à-dire contre leurs adversaires.

Le TPY, juridiction ad hoc, créé, organisé et composé conformément aux souhaits politiques des États-Unis et de leurs alliés ne bénéficie pas de « l’indépendance » hautement proclamée ni vis-à-vis de l’ONU pour des raisons organiques ni vis-à-vis de l’OTAN pour des raisons fonctionnelles. On ne peut lui reconnaître qu’une autonomie relative vis-à-vis de l’OTAN entrée en guerre contre Belgrade comme vis-à-vis du Conseil de Sécurité des Nations Unies13, qui a multiplié les résolutions concernant la Yougoslavie jusqu’à la fin de la guerre. L’OTAN, par la voix de son porte-parole Janie Shea, se déclare d’ailleurs (17 mai 1999) « organisation armée du Tribunal »14, tout comme diverses ONG essentiellement occidentales, en qualité d’ « amicus curiae ».

Or, ce sont les États membres de l’OTAN qui assurent le financement du tribunal ; c’est l’OTAN, alliance politico-militaire dirigée par les États-Unis qui dans la crise yougoslave s’est autoproclamée protecteur (trice) du droit humanitaire, par une sorte de dédoublement fonctionnel, en dépit de ses actes de guerre contre la Serbie, eux-mêmes attentatoires à ce même droit humanitaire !

Le TPY est aussi la mise en œuvre concrète des courants doctrinaux dominant la pensée juridique américaine. Il exprime en premier lieu « l’obsession » judiciaire des ennemis : le pouvoir judiciaire occupe dans le système des États-Unis une position centrale. Ce phénomène est transposé dans le champ international comme solution à tous les problèmes politiques.

Simultanément, il y a volonté systématique d’échapper à toute contrainte légale internationale15. L’ennemi n’est donc pas un justiciable comme un autre. La doctrine américaine dominante est significative : elle rejette le principe de l’universalité du droit international par la distinction des individus « libéraux et décents » et des « hors la loi agressifs et dangereux16.

Le TPY s’inscrivant plus ou moins dans cette logique, « le » Serbe peut être qualifié de « fasciste » comme le répétaient quelques philosophes français,17 comme B.H. Lévy dont le manichéisme s’est particulièrement affirmé lors de la guerre de Yougoslavie. Les ressortissants des « régimes non libéraux », en l’occurrence les Serbes, ne sont pas fondés à bénéficier des droits équivalents à ceux des seuls régimes légitimes « libéraux démocratiques »18 ou en train de le devenir, comme les États non serbes de l’ex-Yougoslavie19.

Dans l’esprit de la partie belligérante occidentale et de ses alliés croates et bosniaques, le TPY a pour fonction, non de statuer sur tous les crimes commis dans l’ex-Yougoslavie, mais essentiellement de prouver devant l’opinion internationale la justesse du combat mené contre les Serbes, accusés d’être les principaux responsables de la guerre:il n’est pas question de juger les bourreaux de tous les camps puisqu’il n’y a fondamentalement de bourreaux que dans un seul, les victimes étant dans l’autre !

L’adhésion à la Common Law et le rôle central du Procureur20, bien qu’il s’agisse de statuer sur des affaires relevant d’un pays du continent européen21, comme la méthode d’interprétation guidée par les valeurs américaines « supérieures » prétendument transcendantes et favorisant un relâchement des contraintes vis-à-vis des règles juridiques établies, font du TPY un outil juridico-politique essentiellement pro-occidental.

Cette juridiction n’est pas une rupture avec ce que le Tribunal de Tokyo, créé par les États-Unis et chargé en 1945 de juger les criminels de guerre japonais. Le TPY applique ce que l’on peut appeler la « jurisprudence Hiro Hito ». Lors de la capitulation de l’État japonais, dont l’Empereur était un chef d’État de droit divin, il y avait non pas « urgence humanitaire » (le bombardement d’Hiroshima et Nagasaki par l’aviation américaine venait de se produire), mais « nécessité » urgente de protéger tous ceux qui pouvaient être politiquement utiles pour la suite du Japon et de l’Asie, menacés par le communisme. En dépit de sa responsabilité supérieure, l’Empereur a été exclu de la répression, comme ont été exonérés de toute responsabilité pénale les présidents Tudjman et Izetbegovic de Croatie et de Bosnie. Le professeur belge Olivier Corten a raison lorsqu’il note : « il aurait été plus équilibré de poursuivre tous les responsables et pas seulement Milosevic qui n’aurait pas dû être le seul à se retrouver devant le TPY ».

De plus, les modalités de fonctionnement empêchent le TPY de rendre des jugements impartiaux.



(The original article, in English: Germany is the eurozone’s biggest problem - by Martin Wolf


Eurozona tedesca, l’equilibrio impossibile


di Claudio Conti - Martin Wolf *

Pochi hanno il coraggio di indicare la Germania come responsabile di buona parte dei problemi economici – dunque anche sociali e politici – dell’Europa. Diciamo intenzionalmente Europa (un’area continentale) per distinguerla nel modo più netto dall’Unione Europea (un’istituzione quasi-statuale che ne regola in modo differenziale le scelte economiche, così come l’Italia è cosa ben diversa dallo Stato italiano). Confondere i due concetti, come intenzionalmente sono abituati a fare i governanti e i media, non può che provocare la paralisi delle capacità critiche e l’adesione inconsapevole al pensiero mainstream.

L’editoriale di Martin Wolf, sul Financial Times, rompe il tabù con molta più potenza di quanto non abbia fin qui provato a fare, in ambito nazionale, IlSole24Ore, che non a caso non ripubblica immediatamente con grande rilievo.

Una presa di posizione importante per molti motivi, non ultimi quelli di ordine teorico. Per la prima volta o quasi, in un articolo destinato al grande pubblico, si qualifica la dottrina economica dominante nella testa dei dirigenti tedeschi come ordoliberalismo. Una variante del pensiero economico liberista specifica della scuola austro-tedesca e ben riassunta, da Wolf, nella triade un bilancio (quasi) sempre in pareggio, la stabilità dei prezzi (con una preferenza asimmetrica per la deflazione) e la flessibilità dei prezzi.

Una dottrina che enfatizza unilateralmente solo alcune delle caratteristiche strutturali del cosiddetto “libero mercato” e determina comportamenti economico-politici irrealistici. O meglio, convenienti solo per alcuni soggetti del mercato, ma catastrofici per gli altri. Banalmente, questa triade punta alla creazione di un surplus (quello della Germana sfora da anni i parametri di Maastricht senza che nessuno provi ad aprire una “procedura di infrazione” contro Berlino). Il che va benissimo – capitalisticamente parlando – per chi (pochi o uno solo) riesce nell’intento, ma provoca automaticamente un deficit negli altri componenti di una comunità economica relativamente chiusa come l’Unione Europea. È insomma una linea che destabilizza il contesto generale in modo inversamente proporzionale alla stabilità raggiunta dal soggetto più forte.

Ma la sortita di Wolf è importante anche perché smonta, di conseguenza, la vulgata sulle “riforme strutturali” come unica via – “oggettiva” – per migliorare la competitività di un sistema produttivo nazionale. L’unico risultato che possono produrre, ed hanno effettivamente prodotto, è una caduta della domanda interna all’area governata secondo questi criteri (l’intera eurozona), anche al di là delle dimensioni imposte dall’esplodere della crisi del 2008.

Se determinate politiche non possono funzionare – ne abbiamo ormai l’evidenza, all’ottavo anno di crisi – non resta che rovesciare il binocolo: è la Germania il vero problema dell’Eurozona, così come è la Germania il vero dominus dell’Unione Europea. Le stesse distorsioni violente che questa istituzione è andata creando (il caso greco è solo il più drammatico e lampante) sono il frutto obbligato di una distorsione sistematica delle politiche economiche e finanziarie dell’eurozona, tanto più in una situazione generale di crisi sistemica.

Wolf le spiega con grande chiarezza, da un punto di vista liberale ma intelligente. Evita di soffermarsi sulle distorsioni più propriamente ideologiche nascoste nelle pieghe della lingua tedesca (notoriamente la parola Shuld indica sia la colpa che il debito, mentre l’opposto, Gläubige, significa sia credente che creditore, in una spaventosa sovrapposizione di connotazioni etiche per posizioni economiche in fondo temporanee e spesso scambiabili in una economia complessa).

In ogni caso, però, ne vien fuori che le difficoltà e gli interessi di un paese – in realtà di un particolare groviglio di filiere produttive e centrali finanziarie – si sono lentamente trasformati nella regola dominante per tutti gli altri. Senza alcuna ragione scientifica, sul piano economico.

Tra questi problemi, ormai devastanti, c’è una crisi demografica mai vista dai tempi della Guerra die trent’anni (tra il 1618 e il 1648 la popolazione tedesca si ridusse da 18 a 6 milioni, tra guerre, carestie ed epidemie di peste).

Il censimento del 2013 ha rivelato che la popolazione complessiva è diminuita in pochi anni dell’1,9%, restando di poco sopra gli 80 milioni. Nei giorni scorsi, il ministro tedesco dell’Istruzione Johanna Wanka, nel corso di un involontariamente delirante incontro-accordo con la sua omologa Stefania Giannini, ha spiegato che in dieci anni la popolazione tedesca (ovvero quella di origine “indigena”, ndr) si è ridotta del 22%. L’unico settore in cui la produttività è diminuita è quello dei figli”. Sorvoliamo sull’uso disinvolto del termine “produttività” con riferimento alla natalità (non vi sentite un po’ polli in batteria?) e restiamo al merito della faccenda. Tutto il “merito” di questo crollo va alle riforme strutturali avviate da Hartz e dal “socialdemocratico” Schroeder, che hanno varato a più riprese, all’inizio del nuovo millennio, uno schema di rivoluzionamento del mercato del lavoro da cui hanno perso origine poi i vari Jobs Act, in Italia come in Francia. La precarizzazione totale e la “flessibilità” richiesta a ogni singolo lavoratore del “nuovo tipo” è tale da aver reso quasi impossibile progettare una vita di coppia stabile per le nuove generazioni, quindi di mettere al mondo e crescere dei figli in modo responsabile.

Nei prossimi anni si prevede che, passando a miglior vita la boom generation, il numero di tedeschi-tedeschi si ridurrà in media di mezzo milione l’anno, se non di più. E non è detto che i flussi migranti saranno adeguati a sostituirli, perché moriranno sia gli operai che gli ingegneri, e determinate competenze di alto livello non si improvvisano dalla sera alla mattina.

Si capisce dunque la portata simbolica di un episodio altrimenti marginale. Durante l’ormai famosa marcia dei profughi mediorientali attraverso i Balcani, nel bel mezzo di una sosta a Belgrado, tra i disperati camminatori era stato riconosciuto un noto oncologo siriano. Immediatamente le autorità serbe gli avevano offerto un posto di rilievo in un loro ospedale, e uno stipendio commisurato, ovviamente immediatamente accettato dal chirurgo marciatore.

Felici di poter dare un’immagine della Serbia come paese molto più civile e accogliente dei vicini ungheresi, croati, macedoni e sloveni, ne era stata data notizia con una conferenza stampa. Nemmeno 24 ore dopo un aereo tedesco era atterrato a Belgrado e all’ottimo medico era stato proposto un contratto ovviamente molto più redditizio, in Germania. Se preferite la metafora del calcio alla medicina, si vedranno sempre più Rudiger, Boateng, Ozil e meno Muller, Schweinsteiger o Neuer. Il capitalismo distrugge tutto lungo il suo cammino, istituzioni, credenze, abitudini, ed anche i popoli che lo abbracciano con maggiore e teutonico entusiasmo.

Al punto che il creditore-credente si trasforma obbiettivamente nel peggiore dei miscredenti.


È la Germania il più grande problema dell’Eurozona


di Martin Wolf

Perché in Germania prevale una visione della macroeconomia tanto peculiare? E quanto conta questa diversità di vedute?
La risposta alla seconda domanda è che conta tantissimo. La risposta alla prima domanda, in parte, è che la Germania è un Paese creditore. La crisi finanziaria le ha dato un ruolo predominante negli affari dell’Eurozona. È una questione di potere, non di diritto. Gli interessi dei creditori sono importanti, ma sono interessi parziali, non generali.

Le rimostranze recentemente si sono appuntate sulle politiche monetarie della Banca centrale europea, in particolare i tassi di interesse negativi e l’allentamento quantitativo. Wolfgang Schäuble, il ministro dell’Economia tedesco, è arrivato a sostenere che metà della responsabilità per l’ascesa del partito anti-euro Alternativa per la Germania è da addebitarsi alla Bce. Si tratta di un attacco fuori dal comune.
Le critiche alle politiche della Bce sono ad ampio raggio: vengono accusate di consentire agli Stati membri recalcitranti di non fare le riforme, di non essere riuscite a ridurre l’indebitamento, di mettere a rischio la solvibilità delle compagnie assicurative, dei fondi pensione e delle casse di risparmio, di essere riuscite soltanto a tenere l’inflazione poco sopra lo zero e di alimentare l’ostilità verso il progetto europeo. Insomma, l’Eurotower è diventata una seria minaccia per la stabilità.

È un’idea coerente con una visione che è maggioritaria in Germania. Come dice Peter Bofinger, membro eretico del consiglio di esperti economici del Governo tedesco, questa tradizione risale a Walter Eucken, influente padre dell’ordoliberalismo. In questo approccio, le politiche macroeconomiche ideali si compongono di tre elementi: un bilancio (quasi) sempre in pareggio, la stabilità dei prezzi (con una preferenza asimmetrica per la deflazione) e la flessibilità dei prezzi.
Si tratta di un approccio ragionevole per un’economia piccola e aperta. Può funzionare per un Paese più grande, come la Germania, dotato di settori industriali scambiabili altamente competitivi. Ma non può essere esteso all’economia di un continente, qual è l’Eurozona. Le cose che funzionano per la Germania non possono funzionare per un’economia tre volte più grande e molto più chiusa al commercio estero.

Si noti che nell’ultimo trimestre del 2015 la domanda reale nell’Eurozona era del 2 per cento inferiore a quella del primo trimestre del 2008, mentre negli Stati Uniti era del 10 per cento superiore. Le rimostranze tedesche, nella maggior parte dei casi, non tengono conto di questa grave debolezza della domanda. La Bce sta cercando giustamente di impedire che un’economia affetta da debolezza cronica della domanda precipiti in una spirale deflattiva. Come sottolinea il presidente dell’Eurotower, Mario Draghi, i tassi di interesse bassi fissati da Francoforte non sono il problema, semmai «il sintomo» di un’insufficiente domanda di investimenti.

La storia dell’economia tedesca dalle riforme del mercato di lavoro di inizio anni 2000 a oggi dimostra che è molto improbabile che le «riforme strutturali» riescano a risolvere questo problema. Il dato macroeconomico più significativo della Germania è che il Paese non riesce ad assorbire quasi un terzo dei suoi risparmi nazionali, nonostante il bassissimo livello dei tassi di interesse. Nel 2000, prima delle riforme – che ridussero il costo del lavoro e i redditi dei lavoratori – le grandi aziende tedesche investivano una quota molto maggiore dei loro utili non distribuiti. Ora è l’inverso. Con le famiglie in eccedenza e il Governo in pareggio, è emersa puntualmente un’enorme eccedenza con l’estero.

Perché altri dovrebbero riuscire a fare un uso produttivo dei risparmi che i tedeschi non riescono a utilizzare? Perché le riforme strutturali in altri Paesi, come raccomandato dalla Germania, dovrebbero generare quell’impennata degli investimenti che manca in patria? E soprattutto perché ci si dovrebbe attendere un calo dell’indebitamento quando la domanda e la crescita complessiva sono così deboli nell’Eurozona in generale?
Quello che è successo è che l’Eurozona si è trasformata in una Germania più debole. Secondo le stime, la bilancia delle partite correnti della zona euro fra il 2008 e il 2016 si è spostata verso il surplus nella misura di quasi il 5 per cento del prodotto interno lordo. Ogni Stato membro, secondo le previsioni, sarà in pareggio o in attivo nel saldo con l’estero. L’Eurozona dipende dalla disponibilità di altri a perseguire quella spesa e quell’indebitamento che l’Eurozona stessa al momento rifugge. 

Il problema è che anche il resto del mondo segue la via della prudenza. La Bce ha adottato tassi reali (e nominali) negativi perché il risparmio supplementare al momento vale pochissimo. E anche perché ha imparato la lezione dei disastrosi risultati prodotti dall’aumento dei tassi operato nel 2011. La politica di allentamento adottata a partire dal 2012 ha prodotto quantomeno una ripresa rilevante, anche se inadeguata: la domanda reale è cresciuta del 4 per cento rispetto al minimo toccato nel primo trimestre del 2013, e l’inflazione di fondo, anche se è soltanto all’1 per cento circa, finalmente si è stabilizzata. Questo non è un fallimento, è un successo.

È inevitabile che politiche di questo tipo siano poco apprezzate nei Paesi creditori. Ma sostenere che il pericolo risieda in una politica monetaria eccessivamente accomodante significa non tenere conto dei pericoli rappresentanti da una politica monetaria eccessivamente rigida. Significa dare per scontato che la deflazione non rappresenterebbe un problema, quando invece farebbe aumentare l’indebitamento reale, comprometterebbe la flessibilità dei salari reali e limiterebbe perfino l’efficacia della politica monetaria, perché sarebbe molto più complicato generare tassi di interesse reali negativi, alla bisogna. Una spirale deflattiva rappresenterebbe una minaccia molto più seria dei tassi di interesse negativi.

Soprattutto, l’euro è destinato all’insuccesso se verrà gestito solo nell’interesse dei Paesi creditori. Le politiche dell’Eurozona devono essere equilibrate. La determinazione della Bce a evitare l’inflazione è un elemento importante in tal senso. Un altro è la volontà di raggiungere una domanda più equilibrata a livello nazionale: la presenza di un’enorme carenza di domanda (rispetto all’offerta aggregata) nell’economia più grande dell’Eurozona costituisce un problema serio; la procedura Ue per squilibri eccessivi dovrebbe essere molto più critica verso i surplus tedeschi.
Le idee e gli interessi della Germania hanno un’enorme importanza per la zona euro. Ma non devono decidere qualsiasi cosa. Se i tedeschi pensano che questo sottragga irrimediabilmente legittimità al progetto europeo, dovrebbero esercitare la loro opzione d’uscita. Farlo comporterebbe anche prepararsi a una grande instabilità nel breve termine. Ma fintanto che il Paese rimarrà nell’euro, dovrà accettare il fatto che la Bce ha un compito da svolgere. Se quest’ultima vi riuscirà, non sarà sufficiente a far funzionare bene l’euro, ma darà indubbiamente un contributo fondamentale in tal senso.

Copyright The Financial Times Limited 2016
(Traduzione di Fabio Galimberti)

12 maggio 2016



Iniziative segnalate per 9 Maggio e dintornI

* Sarnano (AP) 8/5: MARCIA IN MEMORIA DI DECIO FILIPPONI E DEI PARTIGIANI DI PIOBBICO
* Napoli 8/5: IL REGGIMENTO IMMORTALE
* Venezia 8/5: IL REGGIMENTO IMMORTALE
* Torino 9/5: COMMEMORAZIONE DEI PARTIGIANI SOVIETICI
* Milano 9/5: COMMEMORAZIONE DELL'ANNIVERSARIO DELLA VITTORIA NELLA GRANDE GUERRA PATRIOTTICA
* Spoleto (PG) 9/5: PROIEZIONE FILM "STALINGRAD"
* Gherush92 Committee for Human Rights: 9 MAGGIO GIORNATA DELLA VITTORIA // POPOLI INGRATI E SENZA MEMORIA ... IL MEMORIALE ITALIANO, CON LA SUA FALCE E MARTELLO, RITORNI AD AUSCHWITZ!


=== Sarnano (AP), domenica 8 maggio 2016
con partenza alle ore 9.30 dalla abbazia di Piobbico

MARCIA IN MEMORIA DI DECIO FILIPPONI E DEI PARTIGIANI DI PIOBBICO

Per l’ottava edizione della “Manifestazione in memoria di Decio Filipponi e i partigiani di Piobbico”, in programma domenica 8 maggio, ritorniamo al programma di un'unica giornata e al percorso dei sentieri di montagna delle passate stagioni, ripercorrendo il sentiero della memoria che, partendo dall’Abbazia e passando da Giampereto e Cese, si snoda immergendosi nelle macchie a ridosso della valle dei tre salti per raggiungere successivamente Piobbico. 

Quest’anno faremo brevissime deviazioni all’interno della piccola frazione montana, e dopo la commemorazione presso la ex scuola elementare, faremo ritorno a piedi all’Abbazia con un’altro piccolo sentiero che giungerà alle spalle del piccolo cimitero adiacente.  

Al pranzo sui prati farà seguito la presentazione del libro “Il barbiere zoppo – 1969, una ragazza e la scoperta della Resistenza”. Gino Marchitelli, scrittore, elettricista antagonista, compagno dell’Anpi e autore del libro, ci racconterà del misterioso viaggio di una giovane alla ricerca delle sue radici; “Un romanzo avvincente, ricco di pathos e intensità emotiva […] che svela fondamentali verità sul ventennio e sugli orrori del regime nazifascista, attraverso gli occhi veri, puri e ingenui di ragazze e ragazzi in dialogo tra generazioni.” (http://www.peacelink.it/pace/a/41831.html)

“Se vorrete conoscere la Resistenza e una scrittura che non la tradisce narrandola, e se la volete proporre ad altri, questo è il libro che vi serve”. (Lidia Menapace).

Il tutto con l’accompagnamento musicale di canti della resistenza eseguiti dalle compagne e dai compagni del ‘Coro 24 marzo’ dell’Anpi intercomunale 24 marzo.

Programma:

Ore 9.30  
Ritrovo presso l’Abbazia di Piobbico
Ore 10  
Partenza camminata
Ore 12  
Commemorazione presso la ex scuola elementare di Piobbico
Ore 13  
Pranzo sui prati presso l’Abbazia di Piobbico
Ore 14.30  
Presentazione del libro “Il barbiere zoppo – 1969, una ragazza e la scoperta della Resistenza” a cura di Gino Marchitelli con l’accompagnamento musicale del ‘coro 24marzo’

Info:
email: anpisarnano @ gmail.com
Pagina Fan Facebook https://www.facebook.com/anpi.sarnano/



=== Napoli, domenica 8 maggio 2016
dalle ore 10:00 in Piazza Vittoria

IL REGGIMENTO IMMORTALE

In occasione della giornata della Vittoria sui Fascisti, il Movimento delle Donne Ucraine Antifasciste di Napoli propone una marcia commemorativa analoga a quella che si tiene in altre città del mondo. Proponiamo di costituire il “Reggimento Immortale”. Così è chiamata un'azione civile su larga scala in memoria dei veterani della Seconda Guerra Mondiale, dei lavoratori nelle retrovie e dei prigionieri dei campi di concentramento. Il giorno scelto per la marcia del “Reggimento Immortale” è il Giorno della Vittoria sovietica sulla Germania nazista, il 9 maggio.

Ogni partecipante può portare la foto o oggetti ricordo di un parente che abbia partecipato nella Seconda Guerra Mondiale alla sconfitta del nazifascismo. Per costituire un Regimento che non muore mai.



=== Venezia, domenica 8 maggio 2016
dalle ore 15 di fronte alla Stazione ferroviaria di Santa Lucia

IL REGGIMENTO IMMORTALE

Il 9 maggio è la festa della vittoria del bene contro il male, è la festa della vittoria contro il nazismo.
L'associazione Nova Harmonia invita a ricordare tutti coloro che hanno contribuito in Italia, in Europa e in Russia dando la loro vita per la pace.



=== Torino, lunedì 9 maggio 2016
alle ore 10:00 dal piazzale del Cimitero Monumentale, corso Novara 135
verso il Campo della Gloria – Sacrario della Resistenza

COMMEMORAZIONE DEI PARTIGIANI SOVIETICI

a cura della Ass. Culturale Russkij Mir - www.russkijmir.org


=== Milano, lunedì 9 maggio 2016
alle ore 10:30 presso il Cimitero Maggiore

(fonte: Gherush92)

ANNIVERSARIO DELLA VITTORIA 
NELLA GRANDE GUERRA PATRIOTTICA
Cimitero Maggiore, Milano
Lunedi, 09/05/2016 ore 10.30

 
Invito alle celebrazioni del 70° anniversario della Vittoria nella grande guerra patriottica che ha visto la conquista della pace grazie all’eroismo di tanti uomini e donne  sovietici, tra i quali si annoverano anche molti patrioti armeni.

L’attacco a sorpresa del 21 giugno 1941, denominato “Piano Barbarossa”, travolse la resistenza sovietica,ma fu anche l’epopea della Resistenza e del sacrificio dei popoli dell’URSS. La “Grande Guerra Patria”fu condotta sotto la spinta di un acceso amor di patria e con un eccezionale sacrificio. Il trasferimento delle fabbriche e dei comandi al di là del Volga, il coraggio e la volontà dei combattenti di tutte le etnie dell’URSS, permise  il passaggio dalla difensiva all’offensiva. Simbolo di tale realtà fu la storica vittoria di Stalingrado e con le battaglie  dell’autunno 1944 fu portata a termine la liberazione di tutto il territorio dell’URSS. La partecipazione dell’Armenia Sovietica fu immediata e sostenuta da forti motivazioni: oltre alla determinazione a resistere al nazismo si aggiungeva il fatto che  gli armeni avevano subito il genocidio del 1915 perpetrato dai Giovani Turchi alleati della Germania. L’Armenia ha inviato in guerra 600.000 uomini, 5 divisioni di fanteria, 4 marescialli, 60 generali. Fra i personaggi che più si sono distinti vi sono gli armeni del Nagorno Karabagh: Il maresciallo HOVANNES BAGHRAMIAN , il comandante in capo di truppe corazzate, HAMAZASP BABAJANYAN, il comandante di compagnia, ordine della Stella Rossa, RUBEN BAGIRYAN.Circa 300.000 militari armeni, sono deceduti nella difesa dell’Unione Sovietica.

Ma gli armeni hanno combattuto il nazismo anche all’estero, fuori dai confini dell’URSS. In Francia divenne ed è tuttora famosa la vicenda dell’Affiche Rouge (il Manifesto Rosso) che ha tappezzato l’intera Parigi in occasione dell’esecuzione di 23 resistenti del gruppo Franchi Tiratori Partigiani- Mano d’opera Immigrata (FTP-MOI) detto Gruppo Manouchian , comandato da Missak Manouchian che in 18 mesi compiono 229 azioni contro i nazisti occupanti, fra le quali famosa l’uccisione del generale SS Julius Ritter. Del gruppo facevano parte, oltre agli armeni, spagnoli, ungheresi, italiani, polacchi, francesi ed ebrei. Arrestati e condannati a morte nel 1944, furono fucilati nel forte Mont Valerien, mentre l’unica donna del gruppo viene decapitata a Stoccarda. Missak Manouchian invia alla moglie prima dell’esecuzione una lettera che servirà di ispirazione al poeta Louis Aragon, un’indimenticabile poesia cantata poi da Leo Ferè. Il regista Robert Guediguian narra le vicende dell’Affiche Rouge nel film “L’Arme du crime”, tradotto e proiettato anche in Italia. Nel 20esimo arrondissement di Parigi una via porta il nome “Rue Du Groupe Manouchian”. 

Pietro Kuciukian
Consolato onorario della Repubblica d’ Armenia
Milano


=== Spoleto (PG), lunedì 9 maggio 2016
alle ore 21 alla libreria Aurora, via dell'Anfiteatro 12

9 maggio festa della vittoria
PROIEZIONE FILM STALINGRAD

Il 9 maggio di quest’anno rappresentano la storica ricorrenza del 71° anniversario della resa della Germania nazista e della vittoria antifascista dei popoli. Una vittoria a cui l’Unione Sovietica e i comunisti hanno dato un contributo essenziale. Per questa ricorrenza, che si celebra a pochi giorni dalla data della nostra liberazione nazionale dal fascismo l'AURORA ha messo in cantiere un' iniziativa di informazione con del materiale propagandistico per ripristinare la verità storica e combattere contro il revisionismo. Ricordiamo il grande contributo dell’URSS e dei comunisti alla liberazione dei popoli, rigettiamo il revisionismo e ogni tentativo di equiparazione! 

Alle ore 21:00 proiezione del film "STALINGRAD" 

Film : 
Stalingrad (Сталингра́д) è un film del 2013 diretto da Fedor Bondarchuk, con protagonista Thomas Kretschmann.
È il primo film russo prodotto completamente con la tecnologia del 3D, ed anche il primo film non statunitense che adotta il formato IMAX.
Il film è stato selezionato per concorrere alla selezione finale per la scelta dei candidati all'Oscar del 2014 nella categoria Miglior film straniero.
La pellicola è stata presentata fuori concorso all'ottava edizione del Festival Internazionale del Film di Roma.



=== Gherush92 Committee for Human Rights

Inizio messaggio inoltrato:

Da: "gherush92 @ gmail.com
Oggetto: 9 MAGGIO GIORNATA DELLA VITTORIA
Data: 4 maggio 2016 17:05:12 CEST


IL  9 MAGGIO GIORNATA DELLA VITTORIA
RICORDIAMO L’ARMATA ROSSA 

 

Il 9 maggio si celebra l'anniversario della Giornata della Vittoria, Den' Pobedy,  in memoria della capitolazione della Germania nazista e dei suoi alleati, fra cui l'Italia, durante la Seconda Guerra Mondiale. L'Armata Rossa dei Lavoratori e dei Contadini, guidata da Stalin con la collaborazione di capaci generali, svolse una funzione decisiva sconfiggendo in quattro anni di violente e sanguinose battaglie la grande maggioranza delle forze della Wehrmacht, concludendo vittoriosamente il conflitto.

Da allora sono trascorsi molti decenni, ma molti ancora ignorano che la liberazione dell’Europa dal nazifascismo e dai campi di sterminio è avvenuta grazie al sacrificio di quasi trenta milioni di sovietici fra soldati dell’Armata Rossa, partigiani e civili. Molti ancora ignorano che i campi di sterminio di Auschwitz, Treblinka, Belzec, Majdanek, Sobibor, e molti altri lager nazisti, furono liberati dai soldati sovietici e che gran parte dei sopravvissuti alla Shoà deve la sua sopravvivenza all'Armata Rossa. 

Già nei decenni del dopoguerra e della guerra fredda le preoccupazioni per il presente hanno prevalso e che i liberatori degli ebrei sopravvissuti fossero soldati sovietici è passato sotto silenzio. Gli effetti degradanti del revisionismo storico tendono ancora ad esaltare esclusivamente il ruolo dell’esercito degli alleati ad occidente, a scapito del ruolo centrale assunto dall’Armata Rossa nella lotta al nazismo, dalla valorosa battaglia per la difesa di Stalingrado fino alla liberazione di Berlino. 

Ma, a maggior ragione oggi che l'Unione Sovietica ha da tempo cessato di esistere, è nostro dovere ricordare ed esprimere gratitudine ai liberatori, molti dei quali sono ancora vivi e meritano riconoscenza. Sono Russi, Ucraini, Bielorussi, Tartari, Kazaki, Armeni, Georgiani, Azerbagiani, Uzbechi, Tadzhiks, Turkmeni, Kirghisi, Careliani, Cabardini/Balcari, Ossetani, Daghestan, Ciuvasci, Mordvini, Baschiri, Calmucchi, Udmurti, Mari, Komi, Buriati, Moldavi, Lettoni, Estoni, Lituani, Cinesi, Mongoli, Poli, e tanti altri ancora. Fra di loro c’erano anche Ebrei.
 
Un altro, non meno rilevante, aspetto del nostro debito verso l’Armata Rossa è la partecipazione su larga scala di soldati ebrei nella seconda guerra.  Più di mezzo milione di cittadini sovietici ebrei ha servito nell'Armata Rossa durante il conflitto mondiale dando un contributo alla vittoria, pari a quasi l’ottanta per cento degli ebrei in età lavorativa in Unione Sovietica. E’ un tasso di reclutamento senza precedenti fra le nazionalità sovietiche. Circa centottantamila sono caduti in battaglia per la Patria; oltre quarantamila  sono membri delle unità partigiane; quasi un terzo di loro volontari. Gli ebrei dell’Armata Rossa, donne e uomini, hanno combattuto contro l’ideologia antisemita di Hitler, per  la sopravvivenza del loro popolo e per la madrepatria. Questi ebrei, grazie alla loro forte identità, sia ebraica che patriottica, scelsero di combattere i nazisti, assassini delle loro famiglie e delle loro comunità ed invasori della loro patria. 

Anche questi combattenti ebrei, che eroicamente hanno combattuto sotto il simbolo dell’Armata Rossa, che liberarono altri prigionieri, in clandestinità e gli internati nei campi di concentramento, sono stati in gran parte dimenticati, persino da parte ebraica.  Così, mentre i combattenti del ghetto di Varsavia o della Brigata Ebraica sono stati e sono, a ragione, oggetto di grande attenzione, gli ebrei dell’Armata Rossa raramente sono stati onorati.   

Nel Giorno della Vittoria commemoriamo la liberazione e ricordiamo soprattutto  che nell’alleanza di un coacervo di diversi popoli, uniti sotto la bandiera dell’Armata Rossa, è nata una prodigiosa resistenza al nazifascismo che costituisce un unicum nella storia e che senza l’Armata Rossa, matrice di ogni resistenza europea, non ci sarebbe stata vittoria contro il nazifascismo. 

Eterna riconoscenza  ai soldati dell’Armata per il loro sacrificio e la loro umanità.

Gherush92 Committee for Human Rights

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Gherush92 Committee for Human Rights  

POPOLI INGRATI E SENZA MEMORIA 
OVVERO VERSO UN NUOVO FASCISMO

Agli eroi dell’Armata Rossa caduti in battaglia gloria e memoria eterna!  Il Memoriale Italiano, con la sua falce e martello, ritorni ad Auschwitz!

La vittoria sovietica sul fronte orientale, di gran lunga il più duraturo, vasto e sanguinoso del secondo conflitto mondiale, mette fine al piano di espansione nazifascista e al programma razzista di sterminio dei popoli slavi, degli ebrei, dei roma, dei sinti, dei prigionieri di guerra, degli omosessuali e dei disabili e alla persecuzione di ogni opposizione politica.

A fronte di questi noti funesti avvenimenti e alle coraggiose gesta di chi vi si oppose, assistiamo oggi in Europa a percorsi diversi di rivisitazione e rielaborazione della memoria, che si distinguono per un differente uso politico della storia. Alcuni restano un ammonimento contro il nazifascismo, altri sconfinano nel revisionismo o nel negazionismo altri ancora, come il caso dell’Italia, nell’ignoranza e nell’oblio.

Così in Germania, tragico teatro finale del conflitto mondiale, i memoriali sovietici, intatti e curati con diligenza, restano, nonostante tutto, un feroce ricordo ed un monito perenne contro il passato nazista. A Berlino suonano come un obbligo le parole sul Memoriale ai Caduti Sovietici nel Parco di Treptower, dove riposano 5000 soldati dell’Armata Rossa: “Ora tutti ricorderanno che il popolo sovietico con il suo altruismo ha combattuto e salvato la civiltà europea dai criminali fascisti. Questa è stata una grande conquista del popolo sovietico verso la storia dell’umanità.”  Sono un’ode alla responsabilità le parole incise sul Memoriale di Guerra Sovietico in Schönholzer Heide: “Alla memoria eterna degli eroi. …  Copriti la testa! Qui sono i soldati sovietici eroi della grande Guerra dal 1941-45, deposti all’eterno riposo … Una grata umanità non dimenticherà mai le loro gesta coraggiose.”Tuonano indelebili le parole di Stalin scolpite sul Red Army Memorial: La forza dell'Armata Rossa risiede nel fatto che essa non nutre e non può nutrire alcun odio razziale contro altri popoli e quindi neppure contro il popolo tedesco; essa è educata nello spirito dell'eguaglianza di tutti i popoli e di tutte le razze, nello spirito del rispetto dei diritti degli altri popoli.”

Così anche  Londra con il  Soviet War Memorial che commemora il sacrificio di 27 milioni di vite tra civili e forze armate dell’Unione Sovietica che hanno combattuto con gli alleati contro il nazifascismo.

Così anche a Netanya in  Israele con il Monumento all’Armata Rossa che, con le parole di Peres, “è un’opportunità per ringraziare l’Armata Rossa. Se non avesse sconfitto il mostro nazista senza dubbio non saremmo qui oggi … Nella seconda guerra mondiale l’Armata Rossa ha impedito al mondo di arrendersi”.

Così anche a Zhangjiakou in Cina, il Memoriale ai caduti delle forze alleate sovietico-mongole ricorda: “La nostra liberazione …  non può essere separata dal sangue versato dai martiri sovietici della Mongolia; … eternamente commemoriamo il grande contributo da parte delle forze alleate Soviet-mongoli alla causa della liberazione del nostro paese.”

Ben altrimenti, nei paesi dell’ex Unione Sovietica i memoriali all’Armata Rossa sono divenuti impropriamente simbolo del comunismo reale e sono teatro ed oggetto di ingiusti e irrispettosi scontri politici. Così, ad esempio, a Budapest, in Ungheria, il Memoriale per l’Armata Rossa, in Piazza della Libertà, è l’ultimo monumento sovietico rimasto  e, ripetutamente deturpato, crea grandi polemiche. A Praga, il Monumento ai Carristi Sovietici,  che commemora la liberazione della Cecoslovacchia, è oggetto di polemiche e di ripetuti tentativi di rimozione del carro armato che, per molti, oggi rappresenta il simbolo dell’occupazione sovietica comunista. A Sofia, in Bulgaria, il Monumento all’Armata Sovietica con l’iscrizione, “Per i  liberatori dell’armata sovietica da parte del grato popolo bulgaro”, nel 2011 è  imbrattato da un gruppo di artisti anonimi che ha trasformato i soldati in fumetti della cultura popolare americana, con la scritta: "Al passo coi tempi".  Così a Taallin in Estonia, il Memoriale all’Armata Rossa è rimosso dalle autorità nel 2007 e una manifestazione in sua difesa provoca feriti, arresti e un morto. Così a Varna in  Bulgaria il Parco monumentale all’amicizia Bulgaro-Sovietica con l’iscrizione “Amici per i secoli dei secoli”,  è in stato di abbandono e degrado. Così a Varsavia il Memoriale all’Armata Rossa è rimosso dalle autorità polacche.

Ancora diverso il caso dell’Italia, ex paese fascista ed invasore dell’Unione Sovietica, dove revisionismo e negazionismo si accettano con silenziosa indifferenza e finiscono nell’oblio, mancando nel nostro popolo la diffusa consapevolezza che la liberazione dal nazifascismo e dai campi di sterminio sia avvenuta grazie al sacrificio degli uomini dell’Armata Rossa. Nei decenni del dopoguerra e della guerra fredda le preoccupazioni per il presente hanno prevalso e che i principali liberatori dal nazifascismo fossero soldati sovietici dell’Armata Rossa è sottaciuto, persino dimenticato. 

La recente rimozione del Memoriale Italiano dal Blocco 21 di Auschwitz è un esempio di questo tanto squallido quanto ignorante e dimentico atteggiamento. Lo spostamento  non è dipeso, come qualcuno scioccamente ci vuol far credere, dal presunto scarso valore pedagogico-educativo dell’opera d’arte, non al passo dei tempi e poco esplicativa. Il Memoriale è stato rimosso per la presenza del simbolo della falce e martello. Qui la questione pedagogica è irrilevante tanto quanto la battaglia intrapresa da qualcuno contro o in difesa dell’opera d’arte. Quell’opera che, in ossequio ai reazionari,  qualcun altro ha rinominato il memoriale viaggiante, vale proprio per il contenuto che esprimono i simboli rappresentati del comunismo, che ritraggono, inequivocabilmente, i liberatori dal nazifascismo che oggi si vogliono dimenticare. Per questo l’opera vale, per questo viene rimossa, per questo va ricollocata ad Auschwitz.

Il silenzioso trasferimento del Memoriale nella periferia di una città qualunque, che avviene con l’imperdonabile complicità dell’attuale Governo Italiano, (di sinistra ?), e con il consenso dell’Unione delle Comunità Ebraiche Italiane e dell’Associazione Nazionale Ex Deportati, ha reso a tutti evidente che quello di Auschwitz, con i simboli unici ed insostituibili dell’antifascismo, in effetti, non era il Memoriale italiano,  e che il Governo non lo ha protetto sì per vigliacca indifferenza, ma anche perché il popolo italiano, senza memoria,  non lo ha difeso, non lo ha ricordato, non lo ha persino riconosciuto.

Oggi in Europa assistiamo, impotenti, alla continuazione di razzismo e antisemitismo, di revisionismo e negazionismo o, peggio, di oblio nei luoghi della Memoria, fenomeni questi che si possono combattere proprio con quell’esperienze di resistenza e lotta che i simboli che si vanno cancellando rappresentano. I luoghi della memoria, inclusi i lager nazisti, con interventi che mirano a distorcere o cancellare eventi e risultati della liberazione dell’Europa, vengono inglobati in aree urbane, trasformati in giardini, rimossi, dimenticati. Anche l’Italia,  in modo che appare incomprensibile se non per stare, con vanagloria, in carriera per i voti, o al passo con i tempi o per obbedire a indicazioni estranee, contribuisce a spazzare via la memoria dell’antifascismo e accetta di spostare il Memoriale da Auschwitz, proprio come gli altri Memoriali all’Armata Rossa che vengono deturpati o rimossi dalle piazze di Cracovia o di Budapest.

Bisogna fermare vecchi e nuovi tentativi revisionisti ricordando che nell’alleanza di un coacervo di diversi popoli, uniti sotto la bandiera dell’Armata Rossa, è nata una prodigiosa resistenza al nazifascismo che costituisce un unicum nella storia; e che senza l’Armata Rossa, matrice di ogni resistenza europea, non ci sarebbe stata la vittoria contro il nazifascismo, e non ci sarebbero stati sopravvissuti ebrei e rom in Europa.

Chiediamo con  forza, vorremmo dire intimiamo, al Governo Italiano, all’Unione delle Comunità Ebraiche Italiane e all’Associazione Nazionale ex Deportati  di adoperarsi per ricollocare immediatamente il Memoriale nel Blocco 21 e perché l’intero campo di sterminio di Auschwitz sia dedicato al suo unico liberatore, l’Armata Rossa. 


Delfina Piu e Valentina Sereni
Gherush92 Committee for Human Rights 

gherush92@...




"nA More Con AMore"
4a edizione! (anno 2016)



“NA MORE CON AMORE” vuol dire “al mare con amore” e non ci stancheremo mai di riscriverlo! Ed anche la prossima estate intendiamo ripeterci. Sulla sabbia, tra gli scogli e le onde, al sole, al sale ed attraverso il vento, per nuovi momenti di vacanza. Ma non ci piace farlo da soli, ci piacciono i bambini, ma tanto e quindi desideriamo tornarci con loro. Per vincere anche un po’ della tristezza, dei silenzi e del dramma che talvolta il mare tormentato si porta dentro, per quest’umanità impazzita, irrispettosa, a cui magari ricordare che ci sono anche tante cose belle, di cui lo stesso mare potrà conservare, speriamo, memoria. 

Riproponiamo l’iniziativa di ospitalità estiva con i bambini della regione jugoslava del Kosovo, in particolare con gli studenti della Scuola Primaria "Sveti Sava", provenienti da famiglie serbe residenti nel villaggio di Jasenovik, nella municipalità di Novo Brdo. Le associazioni di volontariato “Non bombe ma solo caramelle Onlus” e “Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia Onlus” ci aiuteranno in tutto ciò, insieme ad altri, amici e conoscenti preziosi e sensibili a queste iniziative.
Accoglieremo 9 ospiti, nuovi bambini di età compresa tra i 10 ed i 12 anni, che saranno accompagnati dalla loro insegnante Valentina Ristić, partecipe di passate edizioni. Il soggiorno dei ragazzi è previsto per fine agosto/settembre, sempre nella località di mare Santa Severa (provincia di Roma), dove verrà messa a disposizione a titolo volontario una struttura privata adeguata. I bambini potranno svolgere attività balneare e culturale nell’ambito di un programma di visite sul territorio e su Roma. Parteciperanno all’iniziativa minori che non presentano gravi problemi di salute e sono quindi idonei a sostenere il viaggio ed il soggiorno previsto.

Ricordiamo che il villaggio di Jasenovik e la sua piccola scuola rappresentano una realtà con non più di 150 abitanti, che vivono ancora oggi spesso ai limiti della povertà e della sussistenza, con un marcato isolamento territoriale e tra difficoltà istituzionali. Condizioni che derivano da un percorso storico molto travagliato, fatto di ingerenze internazionali, di bombe e continue strumentalizzazioni politico-religiose. Nonostante una preesistente e resistente multiculturalità laica, che abbiamo conosciuto personalmente, queste aree risultano purtroppo sempre più minate da nazionalismo insano e derive estremiste, risultando contesti fertili anche per l’arruolamento e l’addestramento del terrorismo globale, in quanto il Kosovo è terra di passaggio strategica nei Balcani. Diciassette anni di presenza NATO non hanno, a nostro parere, migliorato la situazione. L’Unione Europea si sta espandendo ad est, ma non sappiamo se e quanto ne potrà beneficiare la popolazione di questi luoghi, che vivono una situazione di perenne transitorietà e di strani compromessi, tra l’espansionismo euro-atlantico ed il colonialismo economico-finanziario arabo-saudita.

L’iniziativa pertanto, anche in virtù dei positivi riscontri della scorsa esperienza, sarà finalizzata in parte alla ricreazione dei ragazzi ed in parte allo scambio sociale e culturale. L’auspicio resta quello della nascita di relazioni tra comunità, la reciproca conoscenza, il superamento dei luoghi comuni sgraditi al vivere sociale. Sperando ciò possa in qualche modo contribuire alla serenità dei ragazzi e servire da stimolo per la loro vita in una realtà difficile, che ci proponiamo sempre di far conoscere secondo una rappresentazione più vera, più onesta e dignitosa per loro e non più comoda per noi e per le nostre coscienze.

Abbiamo stimato un costo per l’iniziativa pari a circa 2.300 euro (costo edizione 2014: 2.103 euro). Dipenderà soprattutto dalle spese di viaggio, ancora da definire. Non abbiamo residui dall’edizione del 2015, ma CNJ onlus devolverà l’intero fondo 5X1000 sul reddito 2012. Con l’aiuto e la partecipazione di volontari, potremo assicurare anche il vitto per il periodo a costi contenutissimi. Abbiamo però bisogno di raccogliere ulteriori fondi e quindi, per chi può e vuole, è possibile sottoscrivere per l’iniziativa utilizzando le seguenti coordinate:

CONTO BANCOPOSTA n. 88411681 intestato a JUGOCOORD ONLUS, Roma
(IBAN:  IT 40 U 07601 03200 000088411681)
causale: erogazione liberale per iniziativa Na more con amore


Per qualsiasi informazione in più o chiarimenti sulle modalità di sottoscrizione:

Samantha Mengarelli, e-mail:  n a m o r e c o n a m o r e @ g m a i l . c o m

Vi aggiorneremo sul programma e sugli sviluppi dell’iniziativa. Grazie per l’attenzione e un caro saluto


Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - onlus

Non Bombe ma Solo Caramelle - onlus



(auf deutsch: Streit um die Russland-Sanktionen

Si vedano anche i post sullo stesso argomento:
Germania russofoba e Ucraina tedesca
Russofobia



Dispute over Sanctions on Russia (I)
 

2016/05/02

BERLIN/MOSCOW
 
(Own report) - In the debate about eventually halting the EU's sanctions on Russia, demands to extend the measures to affect "millions of Russian citizens" are being raised in Berlin. Under no circumstances should the sanctions be lifted, according to an article in the current issue of the foreign policy periodical, "Internationale Politik." They should rather be reinforced and, for example, supplemented by "banning visas for all Russian civil servants." That is the only way the force "the Russian middle class" into a wide-ranging "protest movement" to overthrow the government. The article's author had alleged, already last year, that Russia would only make political progress, "when its laws will be installed from the outside." Whereas some specialists on Russia are agitating against easing any of the sanctions, the German government is heightening tensions between Berlin and Moscow, by announcing that the Bundeswehr is currently considering assuming the command of the NATO battalions stationed in Lithuania. In spite of the Chancellor's allegations to the contrary, this would de facto be in breach of the 1997 NATO-Russia Founding Act, which, in turn, means further escalation of the conflict between the West and Russia.
"Inexcusably Gentle"
Vladislav Inozemtsev, currently Director of Moscow's "Center for Post-Industrial Studies," and who, last year, had been a "Berthold Beitz Fellow" at the "Robert Bosch Center for Central and Eastern Europe, Russia, and Central Asia" of the German Council on Foreign Relations (DGAP), is calling for a dramatic reinforcement of EU Sanctions against Russia. In his article in the current issue of the DGAP journal "Internationale Politik," the leading foreign policy publication of the German establishment, Inozemtsev alleges that the EU's sanctions against Russia are "inexcusably gentle ..., in comparison with those applied to Iran or North Korea." This must be changed. Because the EU's business with Russia has dramatically slumped over the past few years, "the Europeans could increase pressure on Moscow without fearing major economic damage to themselves," writes Inozemtsev. Russia could hardly survive "similarly broad" sanctions, such as the EU's punitive measures applied to Iran or even North Korea. "Putin probably would not even last a year. ... This is why I advocate taking a more confrontational course and dramatically raise the pressure on the rulers."[1]
Sanctions against Millions
In his article in "Internationale Politik," Inozemtsev, who is currently also a non-resident Senior Fellow at Washington's "Atlantic Council," made concrete proposals for reinforcing the sanctions. For example, the punitive measures should "only be lifted, if Ukraine regains its full sovereignty over the regions currently under the control of the rebels" - a demand that would implicitly result in the nullification of the Minsk Ceasefire Agreements. Inozemtsev also insists that banks in EU member nations be obligated "to divest their portfolio investments in Russia." In addition, the EU should adopt a memorandum "stipulating that EU member states should reduce their imports of Russian gas by 10 to 20 percent annually." Brussels could forbid Russian citizens "to establish enterprises within the EU;" it could "cancel their rights to dispose of bank accounts with more than 10,000 Euros deposit capital," or rule "that, for example, Russian-owned real estate must be sold by January 1, 2018." "A visa ban on all Russian civil servants" could be considered. In principle, the sanctions should be "designed in such a way that they affect millions of Russian citizens." This is the only way "the Russian middle class" can be wedged into a broad "protest movement" to overthrow the government.[2]
"Win the Second Cold War"
Recently Inozemtsev has been cropping up in foreign policy circles with outright appeals to overthrow of the Russian government. In 2012, when he was asked about the situation in Russia, he confirmed that "the majority of the population is satisfied, they have never lived as normally as they do now." "In essence, Russia is a free country." Therefore, in its relations with Moscow Berlin should "concentrate on its economic interests."[3] However, last year, he advocated a radical disavowal of his previous pleas in favor of economic cooperation, demanding that the West should "mobilize the necessary resources to win the second cold war." Draconian boycott measures could be considered as one of the means. "Much more attention" should be paid to those who oppose the brutal escalation policy - Inozemtsev refers to them using the slur à la mode, "Putin-Versteher" (Putin apologists). "It is absolutely necessary to run thorough checks on the financial interests of such groups and their business ties to Russia." Any organization that receives support from the Russian state or Russian citizens should be labelled “aggressor’s agent.” According to Inozemtsev, "Russia will become a 'normal' country only when its laws will be installed from the outside."[4] This is an open appeal for the West to subjugate Russia in colonial style.
Bundeswehr to Lithuania
While Inozemtsev and other experts on Russia are campaigning against loosening or even lifting the sanctions against Russia within the German political establishment, Berlin's announcements of new militarization measures are fueling tensions with Moscow. Last Friday, Angela Merkel confirmed that the government is considering sending German soldiers to Lithuania to command a NATO battalion. This would be an aspect of the deployment of new western battalions in Poland and the Baltic countries, as was decided by the western war alliance in February and would intensify military pressure on Russia. The Bundeswehr has already taken a leading role in the establishment of a NATO-"spearhead" in East and Southeast Europe.[5] It has also significantly increased German personnel in the Multinational Corps Northeast in Szczecin, Poland, which plays a leading role in NATO maneuvers and operations in Eastern Europe. The Bundeswehr has also been heavily involved in combat exercises in Poland and the Baltic countries.[6] Should the German military also assume leading roles in the establishment of NATO battalions in Lithuania, Berlin would continue to play a decisive role in establishing a western military front in Eastern and Southeastern Europe targeting Moscow.
The End of the Founding Act
If troops are stationed, it would mean, de facto, the breach of the 1997 NATO - Russia Founding Act., The Founding Act stipulates - albeit in less precise wording - that NATO will not "station combat troops on a permanent basis" [7] east of the traditional cold war territory of the alliance. Berlin contends that German troops being assigned to Lithuania would not be in violation of the Founding Act text, if the soldiers are "rotated," in other words, constantly exchanged, rather than "permanently stationed." However, this cannot hide the fact that the NATO battalions, due to be stationed in all of the Baltic states, will constitute a composite "permanent stationing." With this move, Berlin could be dealing a fatal blow to the long-since teetering NATO - Russia Founding Act. The consequences would be a further erosion of the relations between western countries and Moscow. The danger of an uncontrollable escalation would, thereby, be further increased.
Apparent Contradictions
Parallel to the escalation policy, pressure to reduce or even phase out the sanctions is growing in several EU countries - including Germany. german-foreign-policy.com will report tomorrow Tuesday.
[1], [2] Vladislav Inozemtsev: Zeit für eine moralische Entscheidung. In: Internationale Politik Mai/Juni 2016, S. 20-25.
[3] Ex-Medwedew-Berater Inosemzew: "Russland können Sie als Demokratie vergessen". www.spiegel.de 23.11.2012.
[4] Vladislav L. Inozemtsev: Russia of 2010s: How to Live with It and How to Outlive It. DGAPkompakt Nr. 7, June 2015. See To Win the Second Cold War.
[5] See 21st Century Warfare (I)21st Century Warfare (II) and Message to the World.
[6] Berlin bereit zur Stärkung der Ostflanke. Frankfurter Allgemeine Zeitung 30.04.2016.
[7] Grundakte über Gegenseitige Beziehungen, Zusammenarbeit und Sicherheit zwischen der Nordatlantikvertrags-Organisation und der Russischen Föderation. www.nato.int.



Dispute over Sanctions on Russia (II)
 

2016/05/03

BERLIN/MOSCOW
 
(Own report) - German business circles and proxy foreign policy organizations are campaigning to have the sanctions against Russia lifted. More than two-thirds of the people in Germany are in favor of lifting sanctions, reports Koerber Foundation (Hamburg) based on a current opinion poll. More than four-fifths want close cooperation with Russia, and 95 percent consider a rapprochement in the next few years to either be "important" or "very important." The Koerber Foundation, an influential organization in the field of foreign policy, has, for years, been engaged in developing cooperation between Germany and Russia. The hope of an early lifting of sanctions was also the subject of the 4th East Forum Berlin, an economic forum with top-rank participants, held in mid-April, at which a state secretary of the Ministry of Foreign Affairs spoke in favor of new contacts between the EU and the Moscow-initiated Eurasian Economic Union (EAEU). The objective is the creation of a common "economic space from Lisbon to Vladivostok." The initiatives taken in Germany are being met with approval in several EU countries, including Italy and Austria.
Growing Discontent
Demands to abandon the sanctions policy against Moscow have been growing louder in various EU member countries, such as Italy, for which Russia is one of its most important business partners. Already in mid-March, the foreign ministers of Italy and Hungary had opposed an automatic prolongation of the sanctions without a debate. Following talks in Moscow in early April, the President of Austria, Heinz Fischer, announced he was also working toward halting the punitive measures.[1] Last week, France's National Assembly passed a plea to end the sanctions.[2] Anger is also apparent in Greece. Moreover, resistance is growing within German business circles, who, if the sanctions are soon lifted, hope for a new start of their business with Eastern Europe. Exports to Russia have plummeted from an annual volume of 39 billion Euros to less that 22 billion, since 2012 alone. If sanctions are lifted, German companies are counting on being able to redeem at least part of these losses.
From Lisbon to Vladivostok
Similar views were recently expressed at the "East Forum Berlin," convened by the German Committee on Eastern European Economic Relations (OA) together with the Metro Group and Italy's UniCredit, for the fourth time in the German capital. More than 400 participants - including the recently fired Ukrainian Minister of Finances, Natalie Jaresko, and Russia's First Deputy Minister of Economic Development, Alexey Likhachev - discussed the development of an "economic space extending from Lisbon to Vladivostok." In a survey of 180 participants of this top-rank forum, more than 80 percent clearly favored negotiations between the EU and the Moscow-led Eurasian Economic Union (EAEU) on the establishment of a common "economic space."[3] They found sympathetic listeners. In his "East Forum," opening speech, State Secretary in Germany's Ministry of Foreign Affairs, Stephan Steinlein, confirmed that the German government supports "contacts between the EU and the Eurasian Economic Union." "Technical standards, trade rules, cross-border infrastructure and simplified exchange procedures" should be discussed.[4] Sanctions against Russia was another important issue discussed at the East Forum. Thirty five percent of those surveyed predicted an end to the sanctions in the course of this year, while 27 percent predicted 2017. Only slightly more than a third thought the sanctions would last longer than 2017.
A New Start Required
Last week, Hamburg's Koerber Foundation, one of Germany's foreign policy organizations, which has promoted closer cooperation between Germany and Russia for years, took a stand. "Dialogue and understanding" between the two countries have, "for decades, been an important element of our work," declared the foundation. Currently, "with its focus on 'Russia in Europe,' the Koerber Foundation devotes itself to the rejuvenation of an open, critical, and constructive dialogue between Russia and its European neighbors."[5] Within this framework, the organization convokes a "German-Russian International Dialogue" twice annually, in which experts and politicians of the two countries can discuss "questions of European security and EU-Russia relations in a confidential atmosphere" in Moscow or Berlin."[6] The Koerber Foundation reached the conclusion after its most recent meeting, which took place December 5, 2015 in Moscow, that "the EU-Russian relations require a new start." In this sense, "future dialogue should focus on interests and explore against this backdrop the possibilities for cooperation." "Economic issues" are "an area of common interests that provide specific opportunities for cooperation."
Desired Rapprochement
To underline its quest, the Koerber Foundation has just recently published the results of a representative survey conducted on its behalf in both Germany and Russia by TNS Infratest in late February and early March. The survey shows that two years after escalation of the Ukrainian conflict, a significant estrangement between the populations of the two countries can be noticed. 48% of the Germans perceive Russia as a "threat," only 50% believe - emphatically - that Russia belongs to "Europe." More than half of the German population considers the EU's policy toward Russia as "appropriate." However, when asked which country Germany should work more closely with, 81% of those 1000 Germans, participating in the survey, opted for Russia - in second place behind France (89%) and far ahead of the USA (59%). In Russia, 62% of the respondents chose Germany as their favorite cooperation partner (ahead of China and France with 61% each). 69% of the Germans favor lifting the sanctions on Russia. And lastly, 95% believe that it is "important" or "very important" that Germany and Russia develop closer relations over the next few years.[7]
The Benefit of Cooperation
A first step toward rapprochement was actually accomplished on April 20, with the NATO-Russia Council's first meeting in two years - promoted particularly by the German government. After the meeting, NATO Secretary General Jens Stoltenberg spoke of "profound and persistent disagreements." But he also confirmed that the dialog would be continued.[8] Berlin therefore succeeded in reviving the dialog between Moscow and the western war alliance. At the same time, the German chancellor has announced a de facto permanent deployment of German soldiers - as part of a NATO battalion - in Lithuania. This would be a breach of the NATO-Russia Founding Act and would further escalate the conflict between the West and Russia.[9] Russian protests against this deployment would, more than likely, be easier to placate within a NATO-Russia Council than in the absence of an established framework for dialog - a tactical advantage for a highly profitable economic cooperation.
For more information on the subject of sanctions against Russian see: Dispute over Sanctions on Russia (I).
[1] Russland-Sanktionen: Fischer "loyal" zu EU-Linie. diepresse.com 06.04.2016.
[2] L'Assemblée nationale demande la levée des sanctions contre la Russie. www.latribune.fr 28.04.2016.
[3] 4. east forum Berlin mit Rekordbeteiligung. www.ost-ausschuss.de 19.04.2016.
[4] Keynote von Staatssekretär Stephan Steinlein bei der Eröffnung des 4. east forum Berlin am 18.04.2016.
[5] Annäherung oder Abschottung? Ergebnisse einer repräsentativen Umfrage von TNS Infratest. Hamburg 2016.
[6] Russland und die EU: Zusammenarbeit in Zeiten der Krise. Körber-Stiftung Internationale Politik, März 2016.
[7] Annäherung oder Abschottung? Ergebnisse einer repräsentativen Umfrage von TNS Infratest. Hamburg 2016.
[8] "Tiefgreifende und andauernde Differenzen". Frankfurter Allgemeine Zeitung 21.04.2016.
[9] See Dispute over Sanctions on Russia (I).





I “Giorni maledetti” dell’Ucraina golpista (1)

di Fabrizio Poggi, 20.4.2016

Diario di una giovane ucraina da Majdan a oggi

Komsomolskaja Pravda sta pubblicando da alcuni giorni a puntate il diario di una giovane ucraina in cui questa, sotto il titolo “Giorni maledetti”, racconta gli avvenimenti nel paese, a partire dalla fine del 2013, fino a oggi.

Con molto azzardo KP (che non pubblica il nome della donna, “per non metterla in difficoltà”) paragona questi “Giorni maledetti” dell’Ucraina odierna a quelli descritti, pure in forma di diario, da Ivan Bunin nel 1918 e ’19, dal suo punto di vista di nemico della Rivoluzione d’Ottobre, che collaborò con l’esercito bianco nel sud della Russia, prima di fuggire in Francia.

I moderni “Giorni maledetti” non compiono analisi classiste della società ucraina, trascurano qualsiasi riferimento alle mire internazionali che hanno portato al golpe fascista del 2014 e che stanno tuttora orientando le scelte di Kiev e, soprattutto, in essi le cannonate e i bombardamenti sul Donbass risuonano appena, quel tanto che basta a spaventare i kievliani quando la guerra bussa alle porte di casa sotto forma di cartolina precetto.

Alcuni lettori di KP mettono addirittura in dubbio l’autenticità di questo “diario”. Un lettore di Ufa se ne dice impressionato ma, chiede, “non si sarebbe potuto trovare un documento simile per la nostra provincia russa: sull’aumento dei prezzi, sugli espedienti della gente per sopravvivere alla crisi, su disoccupazione, sull’immiserimento dei pensionati e l’arricchimento degli alti funzionari, sugli arbitrii di polizia e procure?”. Uno di Novosibirsk, invece, scrive che “per 20 anni in Ucraina è stata condotta una derussificazione di massa; la gioventù è stata educata su “Moskaly passati al coltello” e “morte ai nemici”, slogan ripetuti dai tantissimi collaborazionisti fuggiti al seguito dei nazisti e rientrati nel 1991, che negano il ruolo di boia di OUN-UNA-UNSO. E’ cresciuta così una generazione di assassini, che ora nel Donbass scrivono sui proiettili d’artiglieria “Crepate, bestie”, mirando a scuole, ospedali, asili, ecc. Se non sosterremo coloro che in Ucraina sono davvero nostri fratelli, per il nostro tradimento pagheranno i nostri nipoti e pronipoti”.

In sostanza, tutto il diario è estremamente soggettivo, a tratti “egoistico”, “aristocratico” e a più riprese parla di “psicosi collettiva” nel descrivere i comportamenti di molta parte della popolazione di Kiev, soprattutto nei mesi a cavallo di majdan, tra dicembre 2013 e febbraio 2014. Ciononostante, ci sembra che le sue pagine siano interessanti dal punto di vista della vita quotidiana a Kiev e della condizione materiale della popolazione ucraina, velocemente aggravatasi proprio a partire da quella “rivoluzione per l’Europa”. Ma queste pagine sono anche istruttive, in particolar modo, per certa stampa nostrana che, a due anni di distanza dal golpe, continua a parlare di una “rivoluzione” che avrebbe portato la “democrazia” e il “benessere” al popolo ucraino.

Tra parentesi e in corsivo le rare note nostre, il testo è il prodotto di una nostra sintesi di quello originale.

 

Majdan

Novembre 2013: Per la prima volta sono andata in majdan; per curiosità. Quanto odio per la Russia e Putin… Ho avuto paura. Gridano “Europa, Europa, Gloria all’Ucraina”. Una gigantografia di Julia Martire (Timošenko) e bandiere dell’UPA. Una presa di potere anticostituzionale, ecco ciò che accade nel paese; agli ucraini piace; e invece è proprio questo che mi spaventa. A una donna che dice che i suoi parenti a L’vov non permetteranno che il presidente Janukovič rifiuti l’accordo di associazione all’Europa, chiedo “Che cosa cambia? Loro già così sono da tanti anni in Europa: badanti, inservienti, mantenute…”. La televisione dice che in majdan è tutto tranquillo; nemmeno una parola sull’autobus ribaltato ieri dai giovani eurointegratori.

Dicembre: “il mostro si dispiega”. Autentici pogrom, dappertutto; oppure un unico immenso pogrom. Da due giorni, o forse più, penso: è possibile che i tipici gesti nazisti riaffiorino dalla memoria genetica degli ucraini, i cui antenati rimasero nei territori occupati e combatterono contro l’Armata Rossa? Oggi ero di turno (la protagonista del diario, costretta a lasciare il lavoro giornalistico, è tornata a esercitare la professione di medico sportivo) all’incontro di hokey con una squadra bielorussa; i nostri giocatori gridavano “Gloria all’Ucraina. Agli eroi gloria”: ai bielorussi non è piaciuto affatto (erano gli slogan dei banderisti al soldo delle SS, mentre un terzo della popolazione bielorussa morì sotto l’occupazione nazista). E’ evidente una psicosi collettiva di metà del paese; l’abbattimento della statua di Lenin e la testa portata in majdan, ecco, questo mi ha fatto ribollire. Nel 1941, prima di Babij Jar (l’enorme fossato a nordovest di Kiev in cui SS e milizie ucraine massacrarono più di 100.000 tra ebrei, rom, prigionieri sovietici) anche i fascisti abbatterono il monumento a Lenin e risero molto; non sto a ricordare cosa ne sia stato poi dei fascisti. Ridatemi la mia Kiev; andate a combattere a L’vov, Kolomija, Rovno, Jaremče; i kievliani non vi obbligano a usare la lingua russa e allora perché la majdan occidentale vuole imporre le proprie scelte a tutta l’Ucraina? Da dove viene tanta sozzura? E dove sono le persone normali? Che cosa stanno facendo? Perché tacciono?

Gennaio 2014: l’Ucraina si sta trasformando nella Cecenia degli anni ’90. Hanno costruito una catapulta e lanciano pietre e bottiglie molotov. Alla milizia è tuttora proibito opporre resistenza. Questa non è una rivoluzione, è un pogrom nazionalista, un ritorno alle tenebre infernali del medioevo. Gruppi di contadini in corteo. Anche la giardiniera del nostro condominio vuole andare a majdan: l’amministrazione è in ritardo con lo stipendio, mentre a majdan distribuiscono soldi e mangiare ogni giorno.

Febbraio: Culmine del sabba. Al grido di “Sieg Heil! Rudolf Hess! Hitlerjugend SS!” gli attivisti di majdan bastonano le persone. Nel 1941 mio bisnonno fu fucilato insieme a tanti ebrei a Glukhov: li aveva traditi la locale “Polizei” ucraina. Oggi gli ebrei che prendono parte al sabba dicono “Janukovič ci toglie gli affari, ora noi usiamo i banderisti per abbatterlo e poi andiamo a pulirci le mani”; davvero i i soldi vi sono più cari della memoria dei vostri avi, delle tombe su cui sputate mettendovi sotto le insegne banderiste? Gente, non farete in tempo a lavarvi le mani.

 

La catastrofe

Primo giorno della nuova era: E’ successo. Oggi hanno seppellito gli insorti uccisi. E’ passato il catafalco e sopra stavano quelli di Pravyj Sektor coi fucili… Canale 5 ha annunciato le dimissioni di Janukovič e loro sono esplosi in urla selvagge, si sono scordati dei funerali, si complimentavano l’un l’altro, tutti felici e contenti. Nei quartieri dormitorio di Kiev girano drappelli che pretendono dalle persone soldi per la rivoluzione; tolgono anelli e orecchini alle donne. Oggi ho parlato con un ufficiale del Berkut: è stanco, non ne può più; dice che avrebbero potuto controllare tutto, in fretta e senza tanti sforzi; i Berkut capiscono di essere stati traditi, sono diventati ostaggio della situazione.

In un rione di Kiev c’è una piccola macelleria; il proprietario, un ebreo, produceva da solo insaccati e carne, vendeva a credito. Gli hanno ricoperto interamente il negozio di svastiche e buttato all’aria la merce.

Secondo giorno: A Rovno un combattente è entrato al Consiglio municipale col kalašnikov; ho visto in TV le facce dei funzionari; impressionante; sono sicura che adotteranno le decisioni “giuste”. Con il pretesto di “esigenze rivoluzionarie” hanno svaligiato l’abitazione dell’ex vice speaker della Rada. Il presidente di Svoboda, Tjagnibok, ha proposto che sui documenti dei russi venga apposto il timbro “non cittadino ucraino”. Nelle strade svastiche dappertutto, scritte “moskaly passati al coltello” (moskaly è l’appellativo spregiativo per russi), gli ebrei d’ora in poi saranno giudei, ecc. Una catastrofe non di oggi; dura da 23 anni: questo è il suo culmine.

Marzo: La Crimea ha preso il largo, mordetevi le mani!

Primo giorno: Ora ci dicono che ucraini e russi non sono affatto fratelli. Un professore di Kiev spiega che Genghis Khan era in realtà il cosacco Bogdan e gli studenti ci credono. Ieri i popi uniati hanno predicato il pieno e definitivo annientamento della Russia e dei russi, in quanto paese e popolo diavoli. Timošenko ha scritto a Taras Ševčenko (grande poeta e nazionalista ucraino del XIX secolo): “Salute a te Taras! Oggi, in questo glorioso giorno di primavera, possiamo dire di aver adempiuto la tua volontà, il tuo comandamento”. Dio, salvami da questi mezzo idioti! Alle fermate degli autobus graffiti di svastiche e kalašnikov. Ho nostalgia di Janukovič: su questo sfondo di schizofrenia egli mi appare responsabile e adeguato.

Secondo giorno: l’oscuramento dei canali russi è una misura repressiva, soprattutto nei confronti degli anziani. Alcuni dicono “Volevamo solo cambiare in meglio la nostra vita. Pensavamo: in tre settimane risolviamo tutto. E invece ne è venuta fuori questa melma. Chi l’avrebbe immaginato…”.

Continua…




I “Giorni maledetti” dell’Ucraina golpista (2)

di Fabrizio Poggi, 22 aprile 2016

Diario di una giovane ucraina da Majdan a oggi

Donbass

Aprile: siamo in ansia – se l’est si stacca e va con la Russia (in aprile iniziarono le operazioni contro il Donbass), con chi rimaniamo noi a Kiev?

Maggio: 9 maggio (anniversario della vittoria sul nazismo) a Kiev grandina; a est “Grandine” (i razzi Grad). Ci sono uomini che urlano “Vado nel Donbass e li faccio a pezzi, li prendo a fucilate, quei katsapi-traditori”. Vado al policlinico. Anche lì un uomo sui sessant’anni urla “Che li bombardino quei katsapi!” (katsapi è un termine ancora più spregiativo di moskaly per indicare i russi: più o meno corrisponde a caprone, che è l’appellativo più offensivo nel linguaggio carcerario russo). Una donna invece grida al telefono “Dimmi: viaggiano i treni da Donetsk? Assicuratene e vieni via oggi stesso”. Non sono assolutamente staliniana, ma mi rincresce che non ci sia più un paese unico, l’Urss e il male di alcuni non riguardi anche gli altri.

Giugno: giornate infami; persino non maledette, ma semplicemente infami. Una 50enne al fitness club “Li sterminiamo quei terroristi di Donetsk; facciamo piazza pulita, come in Europa. Ora abbiamo un buon governo”. I politologi di Kiev definiscono gli 8 milioni di russi d’Ucraina “merda che sbuca da tutte le fessure, che va pulita e eliminata” e così fanno. (Nota di Komsomolskaja Pravda: i russi in Ucraina sono diminuiti: al censimento sovietico del 1989 si dichiaravano russi 11,36 milioni; già nel 2001 erano 8,33 milioni: la propaganda e le agevolazioni accordate negli studi e nel lavoro ai giovani che sceglievano la nazionalità ucraina hanno fatto breccia).

A due cantanti che si esibiscono in Russia, hanno dato alle fiamme due ristoranti e un appartamento; sui muri dell’ambasciata russa semidistrutta, corone funebri e parole irripetibili. Per tutta la mattina chiedo a qualcuno di commentare gli avvenimenti a est. Dicono “è spiacevole uccidere i civili”, ma qualcuno deve farlo. E’ il prezzo della guerra! Sono sconvolta.

Agosto: pazzia giallo-turchina. Kiev è piena di soldati: ragazzi gracili e verdognoli; sull’uniforme è cucito il gruppo sanguigno. Li stanno ingannando: non garantiranno loro nemmeno le trasfusioni. I figli dei miei vicini di casa saranno richiamati alle armi: ma quale spedizione punitiva! sono vittime della pazzia. In città, ragazze in shorts e bikini raccolgono fondi per il battaglione “Ajdar”; nelle strade sempre più ragazze in nero: è chiaro chi siano. Tutto è dipinto di giallo-turchino: capitelli, ponti, spazi gioco e alberi secolari. Appare tutto come in un dispensario psichiatrico. Gioventù patriottica in città: “la Guardia nazionale uccide a Donetsk e Lugansk. Che guerra è? A chi serve? Io non voglio partire”. Nessuno vuole partire.

Il fondo

Settembre: gli studenti di Ivano-Frank bruciano il fantoccio di Putin e gli insegnanti dirigono il coro. Hanno portato nudo in piazza il futuro deputato Gavriljuk, perché con un’accetta ha mandato in rianimazione un diciottenne richiamato alle armi. Di Gavriljuk oggi è piena l’Ucraina: beoni, aggressivi, scaltri; ecco, ora lui è in politica.

 

La foschia di majdan si dissipa

Ottobre: Hanno smesso di gridare “Gloria all’Ucraina”. Vasilij, il mio antennista, guarda i canali ucraini; sua moglie, originaria di Ivanovo (300 km a nordest di Mosca) guarda quelli russi e poi se li raccontano. Hanno convinto Vasilij che i russi non siano slavi e dunque vuol capire cosa sia sua moglie. Invece la mia vicina esige proprio da me che la Russia ceda all’Ucraina la regione di Voronež. Sono uscita sul balcone: ho sentito 6 volte il nome di Putin; una volta hanno detto “Che Putin ci conquisti al più presto!”. L’operazione per dividerci non pare aver successo.

14 ottobre: anniversario dell’UPA, la loro festa. Juščenko aveva attribuito il titolo di eroi a Bandera e Šukevič; Porošenko ha istituito la festa ufficiale di stato in loro onore. Per curiosità sono andata a veder la loro marcia. Gridavano “Gloria all’Ucraina”. Poco distante degli anziani giocavano a scacchi come se nulla fosse. Dai racconti del mio anziano vicino so come dietro alle mitragliatrici che falciavano gli ebrei a Babij Jar ci fossero gli ucraini, in uniforme nera con il distintivo giallo del tridente; i tedeschi si limitavano a gridare “Feuer, Feuer”. La metà dei giovani, ragazzi e ragazze, che incontro in strada portano la maglietta con quel tridente. Una specie di reincarnazione degli assassini.

Kiev è diventata un’enorme mercato delle pulci; si vende di tutto: libri, vasi, servizi, bicchieri, vecchie pellicce, mantelle, abiti dei mariti morti, quadri, ferri da stiro, posacenere (secondo le statistiche, il tenore di vita della popolazione è precipitato da +16% reale nel 2010, con 1.529 grvne di reddito medio ufficiale, a -22% nel 2015, con 2.590 grivne di reddito ufficiale). Di regola, il 1 ottobre si accendono i riscaldamenti negli ospedali; la Russia ha chiuso il gas all’Ucraina; i pazienti congelano, per non parlare dei bambini. Jatsenjuk dice che accenderà i termosifoni solo a gennaio.

Ho notato che a ogni balcone c’è una parabola, a volte anche due. Chi vogliono ingannare con il divieto dei canali russi? Ho saputo che qui da noi c’è un club hokeystico giovanile che si chiama “Berkut”, diretto da oltre un anno da un allenatore professionista di Mosca: vanno orgogliosi del nome del club e non intendono cambiarlo. Tra l’altro, gli hokeysti hanno smesso di gridare “Gloria all’Ucraina – agli eroi gloria”, come l’anno scorso. Secondo testimoni, in Crimea molte donne possono infine permettersi di mangiare carne e di comprarsi qualche vestito, mentre gli uomini girano con le magliette con l’immagine di Putin e la scritta “A chi non piaccio, è libero di spararsi”. E qui: come si fa a vivere, a lavorare? L’infermiera Nadia oggi mi ha detto, in perfetto russo con un leggerissimo accento ucraino, che a quelli come me “bisogna schiacciare la testa vuota sul muro”, perché io sarei contro l’Ucraina.

Mi hanno dato un volantino con l’immagine di Putin tracciata in nero e la scritta “Noi, semplici credenti della setta di Geova, dichiariamo che Putin è Satana. Venite alla nostra riunione. Insieme salveremo l’Ucraina”. Poi era spiegato il perché della guerra in Ucraina: “le persone hanno scordato i comandamenti. Bevono, rubano, si drogano, fornicano e tutto questo l’hanno imparato da Putin”. I tempi e le leggende non cambiano. Negli anni ’30 i tedeschi sostenevano che Cristo era un autentico ariano. Nel XXI secolo è diventato ucraino. Ho gettato via dal guardaroba ogni capo di colore bruno. Un’anziana sul taxi collettivo: “Come posso pagare 2.400 grivne per le medicine, se ne ricevo 1.600?”. (1.500 grivne è considerato il minimo di sopravvivenza. Secondo i dati dell’Istituto ucraino di demografia e ricerche sociali, il 33% degli ucraini si trova oggi oltre il limite di povertà, contro il 22% del 2013).

Sono andata in negozio per una nuova giacca. La proprietaria mi ha detto che l’attività sta fallendo e lei se ne va a cercar di lavorare in Russia. Ieri notte alla stazione, mentre aspettavo conoscenti, ho visto molti mezzi-barboni, uomini e donne, che dormivano sulle sedie; la milizia non li manda via, perché non hanno dove andare: che mostri morali bisogna essere per dire alla gente di Lugansk che lavora a Kiev, che “lo stipendio glielo paghi Janukovič oppure si tolgano di mezzo”. Ma qui la metà della gente la pensa davvero così.

Continua…


http://contropiano.org/news/internazionale-news/2016/04/24/giorni-maledetti-ucraina-golpista-3-078249


I “Giorni maledetti” dell’Ucraina golpista (3)

di Fabrizio Poggi, 24.4.2016

Diario di una giovane ucraina da majdan a oggi

Mobilitazione totale

Dicembre: Il respiro pesante degli anni ’90. Dal 1 dicembre non ci saranno più né treni né autobus da Kiev per il Donbass. Tutti sono scioccati alla notizia. Le ragazze ucraine dicono addio in massa all’innocenza; fu così anche nel 1941.

Un professore della facoltà di Giornalismo all’Università di Kiev dice “Gli slavi siamo noi. A ogni immondizia come i moschiti (altro appellativo spregiativo per indicare i russi) gli facciamo la festa, li trasformiamo in schiavi e poi li vendiamo ai cinesi”. In allenamento, un puck da hokey colpisce al petto un ragazzo; accorrono tre cardiologi vestiti da babbo natale; gli fanno le domande in ucraino e lui, in russo, risponde che non capisce; loro di nuovo in ucraino. Solo alla fine hanno cominciato a parlargli normalmente; ho chiesto loro perché avessero fatto così: “istruzioni”, hanno detto. Non hanno compassione per nessuno.

La gente compra le ossa al posto della carne, surrogati caseari invece del formaggio, verdure. Siamo alla povertà. Gli anni ’90 ci soffiano sul viso col loro respiro pesante. Ed è giunto il momento di comprare lampade a petrolio: a turno, tolgono la luce a rioni. Non capisco come facciano al teatro dell’operetta a gridare “Gloria all’Ucraina; agli eroi gloria”. Leggo le notizie: “Alla Rada suprema, durante la riunione del Comitato per la lotta alla corruzione, hanno rubato il tablet alla giornalista Anna Pisarenko”; commento del Ministro degli interni: “Anche tra i deputati ci sono delle persone disoneste”, per il resto, tutto bene! Il buffo è che riunendo alla Rada degenerati, cosacchi, prostitute, malati mentali e ladri vari, sono convinti che qualcosa dipenda dal governo: ma sono già 23 anni che nulla dipende dal governo. Prendiamo Kličko: lui, il sindaco di Kiev, ha trascorso il difficile e freddo autunno sul mar Morto; in Germania faceva troppo freddo. E Kiev è piena di immondizia, debiti, mezzi di trasporto non riscaldati e problemi nei condomini. Eppure ci avevano avvertito, come sarebbe stato un sindaco pugile.

In clandestinità; ora c’è come una parola d’ordine: ti offrono un cioccolatino Rošen (delle fabbriche di Porošenko) e ti dicono “lo prenda insieme al caffè”; se rispondi “da un po’ di tempo non mangio cioccolatini Rošen”, allora la conversazione ha inizio. Se invece lo accetti, silenzio.

Gennaio 2015: Ho deciso di camminare un po’ prima di andare a dormire. Nel rione dormitorio, chioschi di ogni tipo, scatole ribaltate su cui esporre la merce, “cucce per cani” in cui si vendono alcolici; lugubri uomini ubriachi e donne che fumano con strane bottiglie in mano, che parlano in uno strano miscuglio di russo e dialetto di L’vov. In centro è tutto chiuso.

Negli ospedali e policlinici di Kiev, infermiere, chirurghi, anestesiologi, rianimatori, traumatologi hanno cominciato a ricevere le cartoline precetto. Al ginnasio di mia figlia l’hanno già ricevuta anche i ragazzi che faranno 18 anni solo in primavera. Uno shock.

L’umore della gente di Kiev: “Non bisognava agire così con il Donbass”. E’ tutto un sussurrare su Mariupol, anche se in modi diversi. C’è chi vede caccia russi in cielo; c’è chi va in cerca di rifugi antiaerei. Anch’io mi sveglio con la sensazione che stiano per iniziare a bombardarci. E’ tempo che mi rivolga allo psichiatra.

Il padre della mia amica era nato a Gorlovka; era architetto e aveva costruito mezza Donetsk, tutta Gorlovka. Ha avuto così tanti premi per il suo lavoro. E’ morto di recente; mentre stava morendo non faceva che chiedere alla figlia “Lena, hanno bombardato anche tutto quello che avevo fatto io?”. Che avete da piangere, donne ucraine? Un anno fa non piangevate.

Secondo anno di pazzia

Febbraio 2015: Il giorno della loro vittoria. Teppa di majdan, drogati, bottegai, sono parificati ai veterani della Guerra patriottica; scusate, non ho parole. Come è triste Kiev. Almeno fate un’altra rivoluzione, altrimenti non ci sono che fiori appassiti e quelli nuovi per Nemtsov (Boris Nemtsov, il dissidente russo ucciso a Mosca nella notte tra il 27 e il 28 febbraio 2015. Sono noti i legami tra Nemtsov e i “rivoluzionari” ucraini:  aveva partecipato alla “rivoluzione arancione” a Kiev nel 2004 ed era stato consigliere di Viktor Juščenko. Alla marcia a Mosca nel primo anniversario dell’uccisione hanno partecipato anche rappresentanti dei battaglioni neonazisti ucraini). Una mia conoscente è originaria di un villaggio fuori Kiev; dice che anche là sono arrivate le cartoline precetto, ma tutti gli uomini o sono fuggiti oppure sono disposti a farsi arrestare pur di non partire. Per la guerra partono gli imbrogliati, i “Losers” hollywoodiani e i patrioti coi soldi. Tutti sanno che è una mattanza. Il fatto curioso è che il 60% dei disertori proviene dall’Ucraina occidentale. Un anno fa erano venuti a Kiev a gridare “moskaly passati al coltello”: li avevano pagati bene. Sugli autobus vedo sempre più diciottenni richiamati: fa male guardarli. Anche due allenatori del nostro club sono stati richiamati: hanno dato loro un vecchio giubbotto antiproiettile, uniforme, kalašnikov e torcia; il resto, per non meno di mille dollari, se lo devono comprare: con un salario di 3mila grivne, cioè 100 $. Un altro, che si era fatto tutta la majdan, vuole scappare a Tjumen (uno dei maggiori centri petroliferi della Siberia) dove lo ha invitato un club minorile di hokey. Un vicino, agente di polizia, ha fatto scorta di tutto – fiammiferi, olio, sale, farina – e poi ha detto che aspetta Putin a braccia aperte, o forse scapperà in Russia con la famiglia. L’unico canale russo ufficialmente permesso, “Dožd” (tv dell’opposizione russa) trasmette discorsi di Khodorkovskij contro la Russia.

A Krivoj Rog hanno distrutto il monumento a Karl Liebknecht: avranno almeno saputo chi fosse stato? Da più di un anno mi tormenta la stessa domanda de “I giorni dei Turbin” (piece teatrale dell’ucraino Mikhail Bulgakov tratto dal suo romanzo “La guardia bianca”, sugli ufficiali bianchi durante la guerra civile) a proposito della lingua ucraina che nemmeno gli ucraini amano: “Chi ha terrorizzato la popolazione russa con questa lingua vile che non esiste al mondo?”.

Marzo: Ci minaccia la fame. I prezzi nei negozi vengono esposti in base al corso del dollaro; spesso li cambiano tre volte al giorno. La gente guarda e va via senza comprare nulla (l’inflazione è stata del 25% nel 2014; del 43% nel 2015. Da gennaio 2016 sono aumentate del 25% le tariffe energetiche, l’acqua del 15%, i prodotti alimentari dal 5 al 10%); ieri al supermarket le persone si uccidevano per comprare a 18 grivne tutto lo zucchero disponibile. Oggi costa già 27 grivne. Una donna: “E chi lo sapeva che non ci avrebbero preso in Europa? Noi ci credevamo. Dovevano dirci la verità”. Quante ce ne saranno di ottuse così? I limoni marci si vendono a 10 grivne; quelli normali a 49. Il ricamo meno caro costa al mercato 1.500 grivne, cioè la metà di un buono stipendio. Kiev è piena di smobilitati in carrozzella: uomini mutilati con le fasce insanguinate; si incontrano dappertutto…

 Che c’è di nuovo?

Aprile: Cinque anni sotto le bandiere rosse. Sulle strade fuori Kiev uomini trasandati vendono succo di betulla, travasandolo in enormi e sudice brocche. Nei tronchi degli alberi sono conficcati accette e coltelli… le betulle stanno seccando: è tutto così doloroso e preoccupante. Oggi sono stata al meeting dei veterani sotto il monumento a Nikolaj Vatutin (il generale sovietico ucciso nel 1944 a Kiev da un gruppo dell’UPA – nota di KP) e le donne piangono; i veterani nascondono le decorazioni e i nastri di San Giorgio (simbolo della vittoria sul nazismo); oggi per quelle bandiere rosse sotto cui hanno combattuto tutta la guerra, ti danno cinque anni di galera. Ho chiesto: “dove sono i vostri figli, nipoti, pronipoti? Perché non sono qui con voi?”; mi hanno risposto: “Non li abbiamo voluti: temiamo per loro”.

Maggio: alla vigilia del 9 maggio hanno detto ai kievliani di starsene a casa, dato che la Guerra Patriottica non fu la guerra dell’Ucraina; l’Ucraina fu vittima del totalitarismo. Ma sono sicura che la gente andrà ugualmente. Sono andata a vedere. Sul viale della Gloria avevano cominciato a distribuire i nastri di San Giorgio; poi Pravyj Sektor ha provocato tafferugli e così hanno smesso di distribuirli. Kiev è inondata di mimetiche; incredibile, si celebra il Giorno della Vittoria sotto controllo degli eredi dei collaborazionisti! La gente marcia in silenzio, senza bandiere né simboli. Secondo le indagini demoscopiche, il 70% degli ucraini era contrario alla desovietizzazione e all’abolizione della dizione di Grande guerra patriottica. Ma ha vinto la democrazia! Nella notte la teppa ha divelto la lapide a Georgij Žukov.

Dopo che il gas è aumentato di sei volte, hanno preso il volo i prezzi dei multicooker; qualcuno dice che ora accenderà un fuoco in giardino per cucinare. La nipote di una mia conoscente, sei anni, è tornata dall’asilo e ha detto “Uccideremo tutti i russi. Aspetto solo crescere un po’”; la nonna le ha chiesto da chi lo avesse udito e la bambina “Tutti, genitori, maestra, anche noi si gridava così”.

Estate: Il giorno della marmotta. Nel 2013 e nel 2014 scrivevano “Abbasso la banda”; ora scrivono “Abbasso tutti” e cominciano a raccogliere firme per le dimissioni di Porošenko. Oggi la mia estetista mi ha raccontato che quelli di Pravyj Sektor, che ha il quartier generale qui vicino, ogni mattina raccolgono i contributi dai bottegai: a chi non paga bruciano il negozio.

Giugno: la rada vuol proibire la parola “Russia”; è una decisione coraggiosa, soprattutto in vista del default. Ieri a una riunione hanno ordinato ai giornalisti di istruire il pubblico su come preparare in casa zucchero, conserve e farina. Ai militari spediti a fare la guerra nel Donbass hanno tolto ogni agevolazione sociale: chi vorrà andare in guerra? In TV hanno mostrato un concorso di tatuaggi; ha vinto un uomo col tridente disegnato sul petto e poi sotto “Alla Moscovia!” e ancora più giù “Gloria agli eroi”. Gli hanno chiesto come mai non sia a est a far la guerra: ha risposto “E che, vi sembro stupido?”; sì, stupido, però furbo.

continua…


I “Giorni maledetti” dell’Ucraina golpista (4)

di Fabrizio Poggi, 30 aprile 2016

Diario di una giovane ucraina da majdan a oggi

Canaglia prokatsapy

Luglio-Agosto: Hanno lasciato il giornale nella cassetta postale. L’ennesimo grugno disgustoso di un candidato chiama all’ennesimo rovesciamento del governo. Nessuno prende il giornale: le pagine sono sparpagliate fuori dell’ascensore. Dicono che non sia rimasto più nulla dell’Ucraina. Sono rimaste solo le persone buone, di talento, intelligenti e, spesso, profondamente infelici, stanche degli inganni. All’uscita della metropolitana allungano loro il giornale “Banderisti”: essi voltano la faccia disgustati. Siamo andati con gli amici a fare al bagno al laghetto; sulla riva ci sono due coppie in costume da bagno. I ragazzi hanno tatuate sulle spalle svastiche e aquile: chiaro che arrivano dalla zona ATO (Anti Terrorističeskaja Operatsija). Presto inizia la scuola, ma sugli scaffali ci sono solo quaderni con l’immagine di Bandera; libri di testo senza Bandera o il “golodomor” (la carestia che tra il 1932 e ’33 sconvolse molte regioni dell’Urss, tra cui l’Ucraina, ma che i bandersti continuano a qualificare come “genocidio pianificato” da parte di Mosca) : solo questo chiedeva il Donbass, davvero non lo si poteva concedere, invece di trattarli con disprezzo e imporre loro la Galizia in tutte le salse? Oggi non ci sarebbe nessuna guerra.

Settembre: è iniziata la majdan comunale. Solo in Ucraina è possibile vedere ministri che lanciano lacrimogeni, agitano bastoni e i loro sottoposti tirano granate. Interessante: chi distribuirà le pentole sotto il palazzo del governo? Nel 2014, il deputato Ljaško distribuiva bastoni direttamente dalla propria jeep. L’ho visto coi miei occhi. La majdan comunale deve portare mestoli e pentole. Quest’anno non ci saranno altre mobilitazioni per l’esercito, tranne i coscritti. Tornano a Kiev giovani ucraini stanchi e abbattuti. Si danno a bere dappertutto e dicono di esser stati abbandonati, senza lavoro. Hanno combattuto contro la propria gente, mentre il presidente apriva nuovi negozi di dolci. Il governo obbliga tutti i neuropatologi a occuparsi della riabilitazione dei reduci dall’ATO. Per i più gravi ci sono già diagnosi non neurologiche, ma psichiche gravi; essi si definiscono assassini, vedono sangue nel letto e si vedono affogare nel sangue; urlano di notte. Ma ai medici è vietato diagnosticare l’invalidità; al massimo tossicodipendenza, alcolismo, alterazione cerebrale, contusioni.

Ottobre: il 29 settembre 1941 cominciarono le prime fucilazioni a Babij Jar. Domani Porošenko e Jatsenjuk porteranno le corone di fiori; l’ex presidente Leonid Kravčuk farà pentimento di fronte agli ebrei vittime dell’olocausto e chiamerà a uccidere i russi. Non è un manicomio? Ho visto una ragazzetta con la stella di David cucita; gli stessi ebrei oggi portano i simboli dei nazionalisti ucraini, i loro assassini. La caduta dell’Ucraina nel nazionalismo estremo purtroppo non è uno spiacevole episodio, ma una grave e profonda riformattazione della società, che ha di fronte ancora molte notti di San Bartolomeo. Ci sono le elezioni; in un seggio hanno appeso i ritratti di Putin e Medvedev. Accorrono i poliziotti in cerca dei malvagi separatisti. Medici e infermieri del mio policlinico o non sono andati a votare, oppure hanno annullato la scheda.

Decomunistizzazione

Novembre: 9 novembre – oggi è la giornata della lotta a fascismo, antisemitismo e xenofobia. Alla vigilia, a Lutsk (capoluogo della Volinja, la regione a forte minoranza ebrea e polacca che nel 1941-’43 subì le stragi più feroci da parte dei filonazisti dell’UPA) hanno imbrattato con vernice rossa e nera (i colori dell’UPA) la lapide a ricordo delle vittime dell’olocausto. Nella vicina regione di Rovno hanno dato fuoco alla chiesa ortodossa fedele al patriarcato moscovita dopo averla derubata di tutto: agivano così i nazisti con le sinagoghe negli anni ’30 e ’40. E’ arrivata una conoscente da Mariupol: seppelliscono senza piastrine di riconoscimento i morti nell’operazione ATO; sotto terra squillano i cellulari: apocalisse ucraina. Presto a Kiev la prospettiva “Flotta aerea” verrà ridenominata “Stepan Bandera”. Quando i tedeschi occuparono la città nel 1941, per prima cosa rinominarono strade e piazze, affiggendo targhe in tedesco. Lancio un’idea ai decomunistizzatori: interrare il patriarcato nemico, costruito dai cani-comunistoidi e utilizzarlo come bunker e deposito di armi per la guerra contro Russia e Crimea. Darne le chiavi a Jaroš (all’epoca, ancora leader di Pravyj Sektor). Hanno smantellato le lapidi ai generali Malinovskij e Žmačenko; hanno rotto il bassorilievo a Lunačarskij (Ministro dell’istruzione nel primo governo sovietico nel 1917 e fino al 1929). Nel centro di Kiev celebrano la giornata del “golodomor”; poco distante, saccheggiano gli uffici di Rinat Akhmetov (considerato il più ricco magnate d’Ucraina).

Harakiri politico

Dicembre: folla al museo “Taras Ševčenko” di Kiev per la mostra “Donbass: come era prima della guerra”; le persone sono scioccate: davvero era così? Per tanti anni hanno raccontato loro che là vivono dei deficienti e che bisogna “circondare il Donbass col filo spinato”. E’ comparsa una nuova organizzazione, il “Movimento di destra”, con il simbolo del battaglione “Azov”, lo Schwarze Sonne: arruolano gente per la lotta contro “l’oppressione giudeo-moskaly”. L’Ucraina ha fatto harakiri politico sotto gli occhi di tutti, spruzzando sangue sugli astanti. I pensionati sono alla fame. Assoluta atrofia della popolazione. Nelle case solo poche luci: la gente fa economia. Depressione dappertutto. Sono andata a pagare le spese condominiali: ci ammazzano. Da 25 anni non vedevo un tale odio per il governo. La gente vuole il ritorno di Janukovič: è ridicolo, anche se triste. Nel centro di Kiev hanno addobbato un abete a forma di cioccolatino “Rošen”, con palline dorate quale simbolo di gioia e felicità. Tutt’intorno, giacciono barboni; le persone passano e fanno selfie. Hanno approvato il bilancio per il Natale cattolico: roba da annichilire i cittadini. Kievliani, abituatevi ai panini con la margarina. L’economia tedesca è cresciuta nella margarina. Buon Natale, cittadini.

Il ciuffo cosacco non è più di moda

Gennaio-Febbraio 2016: Sono andata a vedere la fiaccolata dei banderisti: ragazzi, per ora non chiamo nessuno in Ucraina; per ora non ce n’è bisogno. Hanno suonato alla porta due reclamisti; alla mia richiesta di parlare in russo, hanno risposto che non lo sanno; io ho detto che non so l’ucraino e ho richiuso la porta. Non venitemi a dire che mi comporto da stupida: chiamano la mia madrelingua “gergo da bestia-kotsapy” e io dovrei sorridere? No ragazzi, non porgo l’altra guancia.

Sono tutta raggiante di dignità (il colpo di stato del 2014 è detto ufficialmente “Rivoluzione della dignità” – nota di Komsomolskaja Pravda). E’ arrivata la bolletta del riscaldamento: per un appartamento mediocre in un quartiere dormitorio, 1.154 grivne; per l’insieme delle tariffe condominiali, 7.000: quasi tre miei stipendi. La gente in massa rifiuta di pagare; aspettano le autorità con schioppi e lupare. Molti mettono i riduttori ai termosifoni, preferendo congelare, ma il governo intende vietarlo per legge. A Kiev le donne indossano tutte gli stessi paltò e cappelli sintetici e portano borse cinesi. Gli occhi spenti, gli angoli delle labbra e degli occhi abbassati. La vita è davvero scesa al livello più basso. Per quanto riguarda gli uomini, dicono che sia crollata la richiesta del ciuffo alla cosacca: nel 2014 lo portava la metà degli uomini.

Fine




(deutsch / français / english / italiano)

Germania russofoba e Ucraina tedesca

0) LINKS
1) Streit um die Russland-Sanktionen / I-II (GFP, Mai 2016)
2) Sicherheitskreise: Bis zu 50.000 Tote (08.02.2015)
3) Eine deutsche Karriere als Kriegstreiberin und antirussische Hetzerin: Marie-Luise Beck


=== 0: LINKS ===

=== Veranstaltungen / Iniziative:

Robert Charvin: FAUT-IL DÉTESTER LA RUSSIE ? Nouveau livre des éditions Investig'Action
Pour organiser débats ou interviews, contacter: relations@...
VIDEO: Regarder la présentation vidéo (1’): https://www.youtube.com/watch?v=PNAifAYfHg0

Hannes Hofbauer: FEINDBILD RUSSLAND. Geschichte einer Dämonisierung
ProMedia Verlag – ISBN 978-3-85371-401-0, br., 304 Seiten, 19,90 Euro
Buchvorstellung! Wann und Wo? am Dienstag, 10. Mai 2016 um 19.30 Uhr
im Saalbau Bornheim, Clubraum 1, Arnsburger Str. 24, 60385 Frankfurt am Main
Näheres zum Buch unter: http://www.mediashop.at/typolight/index.php/buecher/items/hannes-hofbauer---feindbild-russland


=== Weiterzulesen / Altre letture consigliate, in ordine cronologico inverso:

Referendums as Tyranny (Referendum in the Netherlands on EU Ukraine Association Agreement – GFP 6/4/2016)
The possibility of invalidating the will of the majority is being considered, in view of today's EU referendum in the Netherlands, where the population will vote on the EU's Association Agreement with Ukraine. According to polls, the opponents of the agreement were still in the lead. This is even more significant, because the referendum's initiators see the referendum also as a vote against the EU and the EU oriented elites, who seem to be losing influence over public opinion also in the Netherlands. A subsequent referendum on the Euro, for example, cannot be ruled out. The EU Commission President's patronizing interventions in the Dutch debate, no longer have an effect. Proponents of the EU's association agreement are, therefore, using anti-Russia sentiments and threat scenarios to try to reach their goals, warning that a "No" would strengthen "Putin." The CDU-affiliated Konrad Adenauer Foundation points out that the referendum is non-binding and could be ignored by the government in The Hague. A negative outcome of the referendum could also possibly be nullified with a "technical solution." German media are debating the very principle of national referendums on EU issues, calling them a "minority tyranny."...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58928
Referenden als Tyrannei (Niederlande stimmen über EU-Assoziierung der Ukraine ab – GFP 6/4/2016)
Ueberlegungen zu einer etwaigen Aushebelung des demokratischen Mehrheitswillens begleiten das heutige EU-Referendum in den Niederlanden. Dort stimmt die Bevoelkerung an diesem Mittwoch ueber das EU-Assoziierungsabkommen mit der Ukraine ab. Umfragen sahen bis zuletzt die Gegner des Vertrags klar vorn. Dies wiegt umso schwerer, als die Initiatoren das Referendum auch als Votum gegen die EU und die EU-orientierten Eliten begreifen, denen die Meinungskontrolle auch in den Niederlanden zu entgleiten beginnt. Ein spaeteres Referendum etwa ueber den Euro wird nicht ausgeschlossen. Goennerhafte Interventionen des EU-Kommissionspraesidenten in die niederlaendische Debatte verfangen nicht mehr; ersatzweise bemuehen sich Befuerworter des EU-Assoziierungsabkommens, antirussische Ressentiments sowie Bedrohungsszenarien zur Durchsetzung ihrer Ziele zu nutzen: Wer gegen das Abkommen stimme, staerke "Putin", heisst es. Die CDU-nahe Konrad-Adenauer-Stiftung weist darauf hin, dass das Referendum nicht bindend ist und von der Regierung in Den Haag ignoriert werden kann. Auch sei es moeglich, ein Negativ-Resultat des Referendums durch eine "technische Loesung" zu ueberwinden. Deutsche Medien stellen nationale Referenden ueber EU-Themen prinzipiell zur Debatte; es handle sich, heisst es, um eine "Tyrannei der Minderheit"...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59339

The West's Two-Pronged Strategy (II) (Propaganda war against Russia) (GFP 2016/03/11)
BERLIN/MOSCOW (Own report) - Berlin is mobilizing universities and intelligence services to evaluate Russian influence in Germany and Europe, while expanding its counter-propaganda. Whereas, the German government is creating its own German Institute for the Study of Russia and Eastern Europe, to serve as the "point of contact" for its future policy, the German Council on Foreign Relations (DGAP) is calling for future research efforts on Russia to include the "disclosure of Russian networks, the flow of Russian finances and its economic relations within the EU." Universities and other academic institutions, which officially are non-political bodies, should be included in these efforts. While the DGAP is moving forward and striving to promote the analysis of Russian influence in other European countries, the German government has tasked the Federal Intelligence Service (BND) with "investigating" whether Moscow is, in any way, interfering in German political debates. Counter-measures are being considered, it was reported. For example, the German-language edition of Brussels' "Disinformation Review," which makes an analysis of the media for "pro-Kremlin disinformation," will soon be published...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58924

Die westliche Doppelstrategie (I) (Stimmungsumschwung in Brüssel bezügl. Russland-Sanktionen) (GFP 9.3.2016)
... In einer Umfrage äußerten unlängst nur noch zwölf Prozent der befragten Unternehmer Verständnis für die Weiterführung der Sanktionen...
The West's Two-Pronged Strategy (I) (Change of tune regarding sanctions against Russia) (GFP 9.3.2016)
... A recent survey among German entrepreneurs has revealed that only twelve percent of the respondents are in favor of maintaining sanctions...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58923

La Germania si "annette" l'Ucraina (da PTV news 1 marzo 2016)
VIDEO: https://youtu.be/aWgU6BiNYU8?t=6m5s

Crisis in Kiev (GFP 2016/02/17)
KIEV/BERLIN (Own report) - A serious government crisis is shaking up a pro-western Ukraine. Yesterday, Prime Minister Arseniy Yatsenyuk barely survived a no-confidence vote, after President Petro Poroshenko urged him to resign. Hundreds had assembled in front of the parliament building to protest against his policies, which are impoverishing large sectors of the population. Lately, people have been particularly upset over the hike in gas prices - making, for many, heating throughout the icy Ukrainian winter an expensive luxury. Berlin and Washington are worried that the country will no longer be controllable, due to the disastrous economic situation and the dramatic loss of popularity of the President and government. Western powers have therefore begun to call on Kiev to get serious about fighting corruption. Spectacular resignations of several ministers and the deputy general prosecutor have provided greater urgency to this demand and accentuated the government crisis over the past few months and the last few days, with no solution in sight. The formation of a "government of technocrats" under a longtime western diplomat is in discussion, in other words, Kiev would be placed directly under western control...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58918
Krise in Kiew (GFP 17.2.2016)
Eine schwere Regierungskrise erschüttert die prowestlich gewendete Ukraine. Ministerpräsident Arsenij Jazenjuk hat am gestrigen Dienstag mit knapper Not ein Misstrauensvotum überstanden, nachdem Staatspräsident Petro Poroschenko ihn zum Rücktritt aufgefordert hatte. Vor dem Parlament demonstrierten Hunderte gegen seine Politik, die weite Teile der Bevölkerung in die Verelendung treibt; besonderen Unmut erregte zuletzt die Verteuerung von Erdgas, die das Heizen im bitter kalten ukrainischen Winter für viele zum kostspieligen Luxus macht. Die katastrophale wirtschaftliche Lage, die von einem dramatischen Popularitätsverlust des Staatspräsidenten und der Regierung begleitet wird, ruft in Berlin und Washington Sorgen um die Kontrollierbarkeit des Landes hervor. Die westlichen Mächte sind daher dazu übergegangen, von Kiew einen entschlossenen Kampf gegen die Korruption zu fordern. Spektakuläre Rücktritte mehrerer Minister und eines stellvertretenden Generalstaatsanwalts haben der Forderung in den vergangenen Wochen und Tagen neuen Schub verliehen und die Regierungskrise angeheizt. Eine Lösung ist nicht in Sicht. Diskutiert wird die Einsetzung einer "Technokratenregierung" unter einer langjährigen westlichen Diplomatin - also der direkte Zugriff des Westens auf die Macht in Kiew...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59310

Business with Obstacles (Berlin and the sanctions against Russia – GFP 2016/02/03)
BERLIN/MOSCOW/KIEV (Own report) - Berlin is taking steps to possibly end sanctions against Russia. Tomorrow, almost one year after the signing of the Minsk II Agreement - whose full implementation is still considered as a prerequisite for ending the sanctions - the Bavarian Prime Minster, Horst Seehofer is expected to arrive in Moscow for talks on promoting the renewal of German-Russian business relations. Seehofer can build on decades of Bavarian-Russian cooperation. His visit to Moscow is closely coordinated with Germany's federal government. The EU and NATO are also involved in Berlin's cooperation efforts. Monday, Chancellor Angela Merkel also increased pressure on Ukraine's President, Petro Poroshenko to finally obtain approval from Kiev's parliament for the constitutional amendment providing Eastern Ukraine's special status, as agreed upon in the Minsk II Agreement. Until now, nationalists and fascists have prevented this measure...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58914
Geschäfte mit Hürden (Berlin zielt auf Ende der Russland-Sanktionen – GFP 03.02.2016)
BERLIN/MOSKAU/KIEW (Eigener Bericht) - Berlin unternimmt Schritte zur Vorbereitung auf ein mögliches Ende der Russland-Sanktionen. Rund ein Jahr nach der Einigung auf das zweite Minsker Abkommen, dessen komplette Umsetzung nach wie vor als Voraussetzung für die Einstellung der Strafmaßnahmen gilt, wird am morgigen Donnerstag der bayerische Ministerpräsident Horst Seehofer zu Gesprächen in Moskau erwartet. Dort will er den Wiederausbau der deutsch-russischen Wirtschaftsbeziehungen vorantreiben. Seehofers Besuch, der an eine seit Jahrzehnten gepflegte bayerisch-russische Zusammenarbeit anknüpfen kann, ist eng mit der Bundesregierung abgestimmt. In die Berliner Kooperationsbemühungen sind auch EU und NATO eingebunden. Ergänzend hat Bundeskanzlerin Angela Merkel am Montag den Druck auf den ukrainischen Präsidenten Petro Poroschenko erhöht, die im zweiten Minsker Abkommen festgelegte Verfassungsänderung, die der Ostukraine einen Sonderstatus sichern soll, endlich durch das Parlament in Kiew bestätigen zu lassen. Dies scheitert bislang vor allem am Widerstand von Nationalisten und Faschisten...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59300

Die Folgen der "Befreiung" (Extreme Armut und Protestpotenzial in der Ukraine - GFP 15.12.2015)
Fast zwei Jahre nach dem von Berlin unterstützten Umsturz in Kiew ziehen Experten eine gleich in mehrfacher Hinsicht verheerende Bilanz der Entwicklung in der Ukraine. Das belegen aktuelle Studien in den an der Universität Bremen publizierten "Ukraine-Analysen". Demnach ist die Wirtschaft des prowestlich gewendeten Landes katastrophal eingebrochen und droht aufgrund der politischen Unwägbarkeiten noch weiter abzustürzen. Die Krise hat zu einem Rückgang der Reallöhne um mehr als 30 Prozent geführt; die Preise für Lebensmittel sind im laufenden Jahr um 34 Prozent gestiegen, die Wohnkosten haben sich seit der Unterstellung des Landes unter westliche Dominanz verdoppelt. Ein Drittel der Ukrainer kann sich die notwendigen Nahrungsmittel nicht mehr leisten; lediglich der Konsum von Brot und Kartoffeln bleibt annähernd konstant. Gleichzeitig dauern Nepotismus und Korruption auch unter der neuen Regierung an und drohen breite Proteste hervorzurufen. Weniger als ein Drittel der Bevölkerung äußert noch "Vertrauen" gegenüber Staatspräsident Petro Poroschenko; seine "Vertrauensbalance", die statistische Differenz zwischen Zustimmung und Ablehnung, liegt noch unter derjenigen für Staatspräsident Wiktor Janukowitsch im Dezember 2013. Die "Vertrauensbalance" für Regierung und Parlament hat sogar ein - unter Janukowitsch nie gekanntes - Langzeittief erreicht...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59274

Kontrollmission in Kiew (Ukraine-Gipfel – GFP 1.10.2015)
Vor dem heutigen Ukraine-Gipfel in Paris erhöht Berlin den Druck auf die ukrainischen Oligarchen. "Der Einfluss der Oligarchen auf Staat und Regierungshandeln" in Kiew müsse "signifikant eingeschränkt" werden, heißt es in einem aktuellen Papier aus der CDU/CSU-Bundestagsfraktion. Berlin sehe sich "verpflichtet", die "lückenlose Kontrolle" entsprechender Schritte zur "Transformation der Ukraine" einzufordern. Am gestrigen Donnerstag sind sechs Staatssekretäre und zwei Abteilungsleiter aus acht Bundesministerien nach Kiew aufgebrochen, um dort zwei Tage lang die "Vertiefung der Zusammenarbeit" zu planen, insbesondere aber "den Stand der Umsetzung der Reformen" in Augenschein zu nehmen. Hintergrund ist der drohende ökonomische Zusammenbruch der Ukraine, der in Berlin nicht zuletzt den Machenschaften der Oligarchen angelastet wird; er wäre ein schwerer Schlag für das deutsche Polit-Establishment. Darüber hinaus bemüht sich die Bundesregierung, auf dem heutigen Ukraine-Gipfel die äußere Stabilisierung des Landes mit Hilfe des Minsk II-Abkommens voranzutreiben. Dies soll auf lange Sicht auch den Wiederausbau der Wirtschaftsbeziehungen mit Russland und den erneuten Aufschwung des deutschen Ost-Geschäfts ermöglichen...

Germany: Anti-war activists protest during Merkel-Poroshenko meeting (Ruptly TV, 24 ago 2015)
Anti-war activists protested outside the German Chancellery where German Chancellor and French President Francois Hollande met with Ukrainian President Petro Poroshenko, in Berlin, Monday, to discuss the military conflict in east Ukraine and the Minsk agreements...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=_pEIoqyUpHU

Ein Misstrauensreferendum (Armut und faschistische Offensiven in der Ukraine – GFP 24/7/2015)
Im Berliner Polit-Establishment wird der Ruf nach einer Ausweitung der Unterstützungszahlungen an die Ukraine laut. Das Land stehe ökonomisch am Abgrund und benötige "insbesondere finanzielle Hilfen", heißt es in einem Beitrag in der aktuellen Ausgabe des Fachblattes "Internationale Politik". "Wichtig" sei es auch, "eine rege Tätigkeit von Auslandsinvestoren in der Ukraine" zu fördern, heißt es in einem zweiten Beitrag, der "die Voraussetzungen für den Erfolg" einer "echten Reformierung" in der prowestlich gewendeten Ukraine deutlich "verbessert" nennt. Tatsächlich kann sich der ukrainische Staatspräsident, ein Oligarch, der aktuell die Zustimmung von gerade einmal 13 Prozent der Bevölkerung genießt, zur Zeit nur mit Mühe gegen faschistische Putschbestrebungen an der Macht halten. Der Führer der faschistischen Organisation "Rechter Sektor" hat soeben eine landesweite Agitation zum Sturz der Regierung angekündigt. Die politische Zuspitzung erfolgt in einer Situation, in der weite Teile der Bevölkerung dramatisch verarmen und die Preise für Strom, Wasser und vor allem für Erdgas für Privathaushalte um dreistellige Raten in die Höhe schießen. Keine eineinhalb Jahre nach dem von Berlin unterstützten Umsturz ist die Lage in der Ukraine desolat...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59168

Steinmeier and the Oligarchs (Germany and Ukraine – GFP 1.6.2015)
KIEW/DNEPROPETROVSK/BERLIN (Own report) - Berlin is increasing pressure on Kiev that it enforces the cease-fire in eastern Ukraine. Observers consider the continuation of the civil war to be perilous. On the one hand, they see the risk of loosing even more territory to eastern Ukrainian insurgents, while on the other, it is unclear how the country's total economic collapse can be avoided without ending the hostilities. Therefore, on the weekend, German Foreign Minister Steinmeier traveled not only to Kiev, but also to Dnepropetrovsk, the town of oligarch Ihor Kolomoyskyi. Even though Kolomoyskyi has recently stepped down as governor, he still wields significant influence over the - in some cases - fascist militias, which refuse a cease-fire. To put pressure on the fascists, who had helped execute the February 2014 Kiev coup, but are uncontrollable in the civil war, Berlin must make a deal with Ukrainian oligarchs. These same oligarchs had been the focus of the protests at the Maidan. Several times last year, Foreign Minister Steinmeier held personal consultations with powerful oligarchs - including President Poroshenko - or politicians directly dependent on them. The Ukrainian oligarchy has emerged unscathed from last year's upheavals...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58850
ORIG.: Steinmeier und die Oligarchen (Steinmeier in Kiew und Dnipropetrowsk)

Fortdauernde Integrationskonkurrenz (Gipfel der "Östlichen Partnerschaft" – GFP 21.05.2015)
Mit dem heute in Riga beginnenden Gipfel der "Östlichen Partnerschaft" setzt die Europäische Union ihren Machtkampf gegen Russland in Osteuropa fort...

Widerspenstige Kollaborateure (Konflikt zwischen Regierung und Milizen in der Ukraine eskaliert – GFP 4.5.2015)
In der Ukraine eskaliert der Konflikt zwischen der von Berlin protegierten Kiewer Regierung und den faschistischen Milizen im Osten des Landes. Waren die Milizen und ihre Vorläufer auf dem Majdan aus deutscher Perspektive noch nützlich, um zunächst Präsident Janukowitsch zu stürzen und danach die ostukrainischen Aufständischen zu bekämpfen, so drohen sie nun den von der Bundesregierung verlangten Waffenstillstand endgültig zu brechen. Aus deutscher Sicht gilt dies als derzeit nachteilig, weil bei einem neuen Aufflammen der Kämpfe weitere Gebietsverluste der Kiewer Regierung befürchtet werden. Zudem ist nicht ersichtlich, wie ein totaler Zusammenbruch der ukrainischen Wirtschaft bei fortdauerndem Bürgerkrieg verhindert werden kann. Während deutsche Diplomaten deswegen auf eine Einhaltung des Waffenstillstands dringen, werben deutsche Ökonomen für den Wiederaufbau der ukrainischen Wirtschaft ohne die abtrünnigen Gebiete um Donezk und Luhansk. Ein Verzicht auf die beiden Regionen entlaste den Staatsetat, erklärt die "Deutsche Beratergruppe Ukraine", die die Kiewer Regierung seit Jahren in Wirtschaftsfragen instruiert. Eine Einstellung des Bürgerkriegs gilt außerdem als Voraussetzung dafür, dass die deutsche Wirtschaft ihre Aktivitäten in der Ukraine und eventuell auch in Russland wieder intensivieren kann...

Mit deutschen Steuergeldern: Adenauer-Stiftung mischt in der Ukraine kräftig mit (Deutsche Wirtschafts Nachrichten  03.05.15)
Vitali Klitschko gilt als politischer Ziehsohn der Konrad-Adenauer-Stiftung. Die CDU-nahe Organisation spielte beim Sturz der Regierung Janukowitsch eine Schlüsselrolle. Finanziert wird die Adenauer-Stiftung größtenteils durch den Steuerzahler. Über die Zuteilung der Mittel entscheidet der Bundestag. Was genau mit den Steuergeldern der Deutschen in der Ukraine geschieht, ist nicht klar...
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/05/03/mit-deutschen-steuergeldern-adenauer-stiftung-mischt-in-der-ukraine-kraeftig-mit/

Faschisten als Vorbild (Ukraine-Konflikt – GFP 14.4.2015)
Mit einem Außenministertreffen zum Ukraine-Konflikt hat die Bundesregierung am gestrigen Abend die Umsetzung des Minsker Abkommens voranzubringen versucht. Während Kiew und die NATO den Aufständischen im Donbass und Russland die Schuld an Verstößen gegen den Waffenstillstand geben, behindert die von Berlin protegierte Regierung der Ukraine den Friedensprozess, schränkt zudem die Meinungsfreiheit im Inland massiv ein und verschärft die Zensur. Laut Berichten etwa der OSZE setzen ukrainische Einheiten ihre Offensiven im Osten des Landes trotz des Waffenstillstands fort. Gleichzeitig verbietet das Parlament jegliche Form öffentlichen Eintretens für kommunistische Organisationen und das Zeigen kommunistischer Symbole. Organisationen von NS-Kollaborateuren und ihren Nachfolger sind von keinem Verbot betroffen; im Gegenteil: Angehörige faschistischer Verbände erhalten hochrangige Posten in den ukrainischen Repressionsapparaten. Der Geheimdienstchef kündigt das Anknüpfen an Methoden faschistischer NS-Kollaborateure aus der Zeit des Zweiten Weltkriegs an. Zudem werden Filme verboten, die ein positives Bild des russischen oder des sowjetischen Staats oder ihrer Angestellten vermitteln. Der staatlich verordnete Russland-Hass lässt neue Abspaltungsbewegungen in der russischsprachigen Bevölkerung der prowestlich gewendeten Ukraine nicht mehr ausgeschlossen erscheinen...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59090

L’Ucraina e il silenzio tedesco (Rassegna Est, 12 aprile 2015)
Nomine controverse e riforme mancate: Angela Merkel bacchetta Mosca, ma su Kiev preferisce non pronunciarsi...
https://rassegnaest.com/2015/04/12/lucraina-e-il-silenzio-tedesco/

Moving West (New NATO cooperation with Ukraine – GFP 10.4.2015)
The Prime Minister of Ukraine has announced a new cooperation accord with NATO, under the terms of which Kiev will also intensify its cooperation with the transatlantic combat alliance in the domains of military intelligence and espionage. This announcement was made as NATO began initiating a large-scale deployment of military instructors in Ukraine. Ukraine is simultaneously transforming its arms industry production to meet NATO standards, which will permanently integrate that country into the structures of western arms producers. Experts are warning of exuberant corruption in Ukraine's arms industry. A long-time notorious leader of fascist organizations has been appointed "advisor" to Ukraine's Chiefs of Staff, just as the in part fascist-oriented volunteer battalions are being integrated into the ranks of the country's regular armed forces. They too will benefit from NATO's training and arming measures...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58837
Der Weg nach Westen (NATO intensiviert Kooperation mit der Ukraine – GFP 10.4.2015)

Die Zeit der Waffen (Konflikt mit Russland – GFP 15.03.2015)
Neue NATO-Manöver und westliche Aufrüstungsschritte gegen Russland begleiten jüngste Warnungen prominenter Politiker vor einem neuen "heißen Krieg". Es sei "nicht völlig ausgeschlossen", dass es zu einem Waffengang zwischen dem Westen und Russland komme, warnt Ex-Bundeskanzler Helmut Schmidt. Die Folgen eines solchen Krieges gegen eine Atommacht wären unabsehbar. Dennoch setzt die NATO ihre aktuellen Manöver fort - im Schwarzen Meer, im Baltikum, jenseits des Polarkreises und in Polen. NATO-Staaten schicken mehrere hundert Militärberater in die Ukraine; umfangreiche Lieferungen von Kriegsgerät an Kiew werden fortgesetzt. Auch in Deutschland werden erneut Forderungen nach einer umfassenden Aufrüstung der ukrainischen Streitkräfte laut. Mit der Militarisierung des Konflikts mit Russland geht eine Umstrukturierung im Auswärtigen Amt einher: Die Abteilung für Aufrüstung wird beträchtlich verkleinert und mit einer anderen Abteilung verschmolzen; eine neue Krisenabteilung wird aufgebaut. Russland trägt dem westlichen Waffengerassel Rechnung und ist vergangene Woche aus dem KSE-Vertrag, der der Aufrüstung in Europa Schranken setzen sollte, ausgestiegen. Experten warnen vor einer weiteren Eskalation...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59077

Over 100 Germans Fighting Alongside Militias in Eastern Ukraine (Andrei Stenin, 15.03.2015)
http://sputniknews.com/europe/20150315/1019509208.html
Warum Deutsche für Putin in der Ukraine sterben (Von Dirk Banse, Michael Ginsburg, Uwe Müller, André Eichhofer, Julia Smirnova - 15/3/2015)
Rund 100 Bundesbürger kämpfen für die Rebellen in der Ostukraine...
http://www.welt.de/politik/deutschland/article138427424/Warum-Deutsche-fuer-Putin-in-der-Ukraine-sterben.html

Gefährliche Propaganda (Bundesregierung kritisiert NATO-Propaganda – GFP 9/3/2015)
BERLIN/WASHINGTON (Eigener Bericht) - Das Bundeskanzleramt wirft dem Oberbefehlshaber der NATO in Europa, Philip M. Breedlove, "gefährliche Propaganda" vor. Das berichtet "Der Spiegel" in seiner aktuellen Ausgabe. Demnach stellt Breedlove der Bundesregierung zufolge die militärischen Aktivitäten Russlands in der Ostukraine völlig überzogen dar; er behaupte etwa, russische Panzer und Raketenwerfer in der Ukraine wahrgenommen zu haben, die der Bundesnachrichtendienst (BND) auf seinen eigenen Satellitenbildern nicht habe erkennen und über die er selbst von den verbündeten US-Diensten nichts habe erfahren können. Auch Breedloves Zahlenangaben über russische Truppen an der Grenze zur Ukraine seien weit übertrieben gewesen. Derlei Propagandatechniken hat auch die Bundesrepublik immer wieder angewandt, exemplarisch im Jugoslawien-Krieg des Jahres 1999. Die Regierungs-Kritik an Breedlove, über die "Der Spiegel" berichtet, ist dabei Ausdruck strategischer Differenzen zwischen Washington und Berlin: Das deutsche Bemühen um eine "Doppelstrategie" gegen Russland nach dem Vorbild des westlichen Vorgehens im Kalten Krieg ist mit einer ungezügelten Aggressionspolitik, wie sie ein Flügel des US-Establishments vertritt, nicht wirklich vereinbar. Breedlove, den die Berliner Vorwürfe treffen, ist ein Vertreter dieses Flügels...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59072
Dangerous Propaganda (NATO propaganda against Russia – GFP 9/3/2015)
BERLIN/WASHINGTON (Own report) - The German news magazine "Der Spiegel" reported in its latest edition that the German chancellery is accusing NATO's Supreme Allied Commander Europe, General Philip Breedlove, of making "dangerous propaganda." According to the German government, Breedlove is completely exaggerating Russia's military activities in Eastern Ukraine. He claims having detected Russian military equipment, including tanks and air defense systems in Ukraine. Germany's foreign intelligence agency BND, however, could neither detect these in their own satellite imagery nor acquire
adequate information from its allied US intelligence services. Breedlove has also completely exaggerated the number of Russian troops at the Ukrainian border. However, the German government has also repeatedly used this type of propaganda, for example during the aggression against Yugoslavia in 1999. The German government's criticism of Breedlove, reported by "Der Spiegel," reflects the strategic differences between Washington and Berlin. Germany's "dual strategy" approach toward Russia, taken from the West's cold war strategy, is incompatible with the policy of unbridled aggression, championed by the war hawk wing of the US establishment. Breedlove, who is now being criticized by Germany, is a representative of this group...
http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58832

Mit allen Konsequenzen (Warnung vor weiterem Zerfall der Ukraine - GFP 03.03.2015)
KIEW/BERLIN (Eigener Bericht) - In Berlin werden Warnungen vor einem Totalkollaps der Ukraine und Forderungen nach einer Aufnahme des Landes in die EU, eventuell auch in die NATO laut. Wolle man verhindern, dass "in der Nachbarschaft der EU auf Dauer ein schwacher oder zerfallender Staat mit allen ... Konsequenzen" entstehe, dann komme man um "eine EU-Integration der Ukraine mit allen finanziellen und politischen" Folgen nicht herum, erklärt ein Osteuropa-Experte von der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP). Hintergrund ist neben der katastrophalen wirtschaftlichen Lage des Landes - die Währung ist abgestürzt, Armut grassiert, der Monats-Mindestlohn liegt inzwischen unter 40 Euro - auch der desolate Zustand der ukrainischen Streitkräfte, der jegliche Hoffnung auf einen militärischen Sieg im Bürgerkrieg in nächster Zukunft illusionär erscheinen lässt. Zudem scheint eine Spaltung der militärischen Kräfte nicht ausgeschlossen: Jüngst haben die Führer von 17 Freiwilligenbataillonen einen eigenen Generalstab gegründet und sich damit der Kiewer Kontrolle ein weiteres Stück entzogen...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59068

Germany: Protesters give 'fascist' Yatsenyuk a hostile welcome to Berlin (RT, 8 gen 2015)
Around 50 people protested against Ukrainian Prime Minister Arseniy Yatsenyuk outside the Federal Chancellery building in Berlin, Thursday. Yatsenyuk arrived at the Chancellery for talks with German Chancellor Angela Merkel, and was heckled as his convoy passed the protesters...
VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=OUtOD6_gU9I

L’imperialismo UE all’assalto dell’Ucraina (di Valerij Kulikov, analista politico, esclusiva per la rivista on-line New Eastern Outlook, 17.12.2013)
... L’Ucraina anche, con le sue risorse naturali, con terreni agricoli importanti e 46 milioni di abitanti, risulta essere di grande interesse per l’Europa, in primis per la Germania, in quanto obiettivo allettante per installare imprese tedesche che potrebbero produrre prodotti a prezzi più competitivi che in Cina. Un interesse che è stato più volte sottolineato dallo storico tentativo di occupare il territorio durante la Prima e la Seconda Guerra Mondiale...
http://albainformazione.com/2013/12/19/limperialismo-ue-allassalto-dellucraina/


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http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59357

Streit um die Russland-Sanktionen (I)
 
02.05.2016

BERLIN/MOSKAU
 
(Eigener Bericht) - In der Debatte um eine etwaige Einstellung der EU-Russland-Sanktionen werden in Berlin Forderungen nach einer Ausweitung der Maßnahmen auf "Millionen russischer Staatsbürger" laut. Die Sanktionen dürften keinesfalls aufgehoben werden, heißt es in einem Beitrag in der aktuellen Ausgabe der Fachzeitschrift "Internationale Politik". Es gelte stattdessen, sie massiv zu verschärfen und beispielsweise um "Visaverbote für alle russischen Staatsbediensteten" zu ergänzen. Nur so könne man "die russische Mittelklasse" in eine breite "Protestbewegung" zum Sturz der Regierung hineinzwingen. Der Autor des Beitrags hat bereits im vergangenen Jahr behauptet, Russland werde nur dann politische Fortschritte erzielen, "wenn seine Gesetze von außen installiert werden". Während einige Russland-Spezialisten gegen jegliche Linderung der Sanktionen agitieren, erhöht die Bundesregierung die Spannungen zwischen Berlin und Moskau - mit der Mitteilung, man prüfe zur Zeit die Übernahme der Führung eines in Litauen stationierten NATO-Bataillons durch die Bundeswehr. Entgegen anderslautenden Behauptungen der Kanzlerin wäre damit der faktische Bruch der NATO-Russland-Grundakte aus dem Jahr 1997 verbunden; das wiederum liefe auf eine neue Eskalation des Konflikts zwischen dem Westen und Russland hinaus.
"Unverzeihlich sanft"
Eine dramatische Verschärfung der EU-Sanktionen gegen Russland fordert Wladislaw Inosemzew, Direktor des "Center for Post-Industrial Studies" in Moskau und im vergangenen Jahr als "Berthold Beitz Fellow" am "Robert-Bosch-Zentrum für Mittel- und Osteuropa, Russland und Zentralasien" der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) aktiv. Wie Inosemzew in der aktuellen Ausgabe der DGAP-Zeitschrift "Internationale Politik", des führenden Außenpolitik-Fachblattes des deutschen Establishments, behauptet, seien die Russland-Sanktionen der EU "unverzeihlich sanft ..., verglichen mit denen gegenüber dem Iran oder Nordkorea". Dies müsse sich ändern. Weil das Russland-Geschäft der EU in den vergangenen Jahren massiv eingebrochen sei, "könnten die Europäer ohne Angst vor übergroßem wirtschaftlichen Schaden für sie selbst den Druck auf Moskau erhöhen", schreibt Inosemzew. Russland könne Sanktionen, die "ähnlich breit angelegt" seien wie die EU-Strafmaßnahmen gegen Iran oder gar Nordkorea, kaum überstehen: "Vermutlich würde Putin nicht einmal ein Jahr durchhalten. ... Daher plädiere ich für einen konfrontativeren Kurs und dafür, den Druck auf die Führung dramatisch zu erhöhen."[1]
Sanktionen gegen Millionen
Inosemzew, der gegenwärtig auch als Non-Resident Senior Fellow am Washingtoner "Atlantic Council" tätig ist, präsentiert in der "Internationalen Politik" konkrete Vorschläge für eine Verschärfung der Sanktionen. So sollten die Strafmaßnahmen "erst beendet werden, wenn die Ukraine vollständige Souveränität über die von den Rebellen kontrollierten Gebiete wiedererlangt hat" - eine Forderung, die implizit die Aufkündigung der Minsker Waffenstillstandsvereinbarungen zur Folge hätte. Inosemzew verlangt zudem, Banken aus den EU-Staaten zu verpflichten, "sich von Portfolio-Investments in Russland zu trennen". Darüber hinaus solle die EU ein Memorandum verabschieden, "wonach die EU-Staaten Jahr für Jahr 10 bis 20 Prozent weniger russisches Gas importieren". Brüssel könne russischen Staatsbürgern untersagen, "innerhalb der EU Unternehmen zu gründen"; es könne ihnen "die Verfügungsgewalt über Bankkonten mit mehr als 10.000 Euro Einlagekapital entziehen" oder beschließen, "dass zum Beispiel Immobilien in russischer Hand bis zum 1. Januar 2018 veräußert werden" müssten. In Betracht zu ziehen seien "Visaverbote für alle russischen Staatsbediensteten". Prinzipiell sollten die Sanktionen "so ausgestaltet sein, dass sie Millionen russischer Staatsbürger treffen". Nur so lasse sich "die russische Mittelklasse" in eine breite "Protestbewegung" zum Sturz der Regierung hineinzwingen.[2]
"Den zweiten Kalten Krieg gewinnen"
Inosemzew tritt in außenpolitischen Fachkreisen seit einiger Zeit mit offenen Aufrufen zum Sturz der russischen Regierung hervor. Noch 2012 hatte er, zur Lage in Russland befragt, bestätigt: "Die Mehrheit der Bevölkerung ist zufrieden, sie hat noch nie so normal gelebt wie jetzt." "Russland ist im Kern ein freies Land." Berlin solle sich deshalb gegenüber Moskau "auf seine wirtschaftlichen Interessen konzentrieren".[3] Im vergangenen Jahr forderte er nun in einer radikalen Abkehr von seinem früheren Plädoyer zur ökonomischen Kooperation, der Westen müsse "die notwendigen Ressourcen mobilisieren, um den zweiten Kalten Krieg zu gewinnen". Als Mittel dazu kämen drakonische Boykottmaßnahmen in Betracht. Ergänzend müsse man Gegnern einer brutalen Eskalationspolitik, die Inosemzew mit der modischen Beleidigung "Putin-Versteher" versah, "mehr Aufmerksamkeit widmen"; es sei "absolut nötig, die finanziellen Interessen" solcher Kräfte "und ihre geschäftlichen Bindungen an Russland" strikt offenzulegen. Jegliche Organisation, die von staatlichen Stellen in Russland oder auch nur von russischen Bürgern unterstützt werde, solle offiziell als "Agent des Aggressors" gebrandmarkt werden. "Russland wird nur ein 'normales' Land werden, wenn seine Gesetze von außen installiert werden", erklärte Inosemzew [4] - ein offener Appell an den Westen, sich den russischen Staat gleichsam im Kolonialstil zu unterwerfen.
Bundeswehr nach Litauen
Während Inosemzew und andere Russland-Spezialisten im deutschen Polit-Establishment energisch Stimmung gegen eine Abschwächung oder gar eine Aufhebung der Russland-Sanktionen machen, verschärfen jetzt auch aktuelle deutsche Militarisierungs-Ankündigungen die Spannungen zwischen Berlin und Moskau. Wie Bundeskanzlerin Angela Merkel am Freitag bestätigte, prüft die Bundesregierung zur Zeit die Entsendung deutscher Soldaten nach Litauen, wo sie ein NATO-Bataillon führen sollen. Die Maßnahme wäre Teil der Stationierung neuer westlicher Bataillone in Polen und in den baltischen Staaten, wie sie im Februar vom westlichen Kriegsbündnis beschlossen worden ist. Dies würde den militärischen Druck auf Russland erheblich erhöhen. Die Bundeswehr hatte sich bereits führend am Aufbau der NATO-"Speerspitze" in Ost- und Südosteuropa beteiligt [5] und das deutsche Personal im Multinationalen Korps Nordost im polnischen Szczecin, das wichtige Führungsfunktionen bei NATO-Manövern und -Operationen in Osteuropa ausübt, deutlich aufgestockt; außerdem hatte sie sich stark an Kriegsübungen in Polen und in den baltischen Staaten beteiligt.[6] Sollten deutsche Militärs Führungsfunktionen beim Aufbau eines NATO-Bataillons in Litauen übernehmen, dann hätte Berlin auch weiterhin eine bestimmende Rolle beim Aufbau der gegen Moskau gerichteten westlichen Militärfront in Ost- und Südosteuropa inne.
Das Ende der Grundakte
Käme es zu der Stationierung, dann wäre dies faktisch ein Bruch der NATO-Russland-Grundakte aus dem Jahr 1997. Die Grundakte sieht - in einer wenig präzisen Formulierung - vor, dass die NATO östlich ihres angestammten Bündnisgebiets aus der Zeit des Kalten Kriegs nicht "substantielle Kampftruppen dauerhaft stationiert".[7] In Berlin heißt es, man werde den Wortlaut der Grundakte dadurch einhalten, dass die nach Litauen abkommandierten deutschen Soldaten "rotierten", also immer wieder ausgewechselt und nicht "dauerhaft stationiert" würden. Dies kann allerdings nicht darüber hinwegtäuschen, dass die NATO-Bataillone, die in sämtlichen baltischen Staaten angesiedelt werden sollen, als Ganze dort eben doch "dauerhaft stationiert" sein werden. Damit versetzte Berlin der ohnehin schon längst brüchig gewordenen NATO-Russland-Grundakte einen womöglich finalen Schlag. Die Folge wäre eine weitere Erosion der Beziehungen zwischen den westlichen Staaten und Moskau; die Gefahr einer unkontrollierbaren Eskalation nähme ein weiteres Stück zu.
Scheinbare Widersprüche
Parallel zu der Eskalationspolitik nimmt in mehreren EU-Staaten - auch in Deutschland - der Druck zu, die Sanktionen abzuschwächen oder ganz aufzuheben. german-foreign-policy.com berichtet am morgigen Dienstag.
[1], [2] Vladislav Inozemtsev: Zeit für eine moralische Entscheidung. In: Internationale Politik Mai/Juni 2016, S. 20-25.
[3] Ex-Medwedew-Berater Inosemzew: "Russland können Sie als Demokratie vergessen". www.spiegel.de 23.11.2012.
[4] Vladislav L. Inozemtsev: Russia of 2010s: How to Live with It and How to Outlive It. DGAPkompakt Nr. 7, June 2015. S. dazu Sieg im zweiten Kalten Krieg.
[5] S. dazu Kriegsführung im 21. Jahrhundert (I)Kriegsführung im 21. Jahrhundert (II) und Botschaft an die Weltöffentlichkeit.
[6] Berlin bereit zur Stärkung der Ostflanke. Frankfurter Allgemeine Zeitung 30.04.2016.
[7] Grundakte über Gegenseitige Beziehungen, Zusammenarbeit und Sicherheit zwischen der Nordatlantikvertrags-Organisation und der Russischen Föderation. www.nato.int.


http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/59358

Streit um die Russland-Sanktionen (II)
 
03.05.2016

BERLIN/MOSKAU
 
(Eigener Bericht) - Deutsche Wirtschaftskreise und Vorfeldorganisationen der Berliner Außenpolitik dringen auf eine Aufhebung der Russland-Sanktionen. Mehr als zwei Drittel der Deutschen sprächen sich dafür aus, die Sanktionen zu beenden, berichtet die Hamburger Körber-Stiftung unter Berufung auf eine aktuelle Umfrage; mehr als vier Fünftel wünschten zudem eine engere Kooperation mit Russland, 95 Prozent hielten eine Annäherung in den nächsten Jahren für "wichtig" oder "sehr wichtig". Die Körber-Stiftung, eine auf dem Feld der Außenpolitik durchaus einflussreiche Organisation, bemüht sich seit Jahren um den Ausbau der Kooperation zwischen Deutschland und Russland. Die Hoffnung auf ein baldiges Ende der Sanktionen war zudem Gegenstand beim 4. east forum Berlin, einem prominent besetzten Wirtschaftsforum, auf dem sich Mitte April ein Staatssekretär im Auswärtigen Amt für neue Kontakte zwischen der EU und der von Moskau geführten Eurasischen Wirtschaftsunion aussprach. Ziel ist ein einheitlicher "Wirtschaftsraum von Lissabon bis Wladiwostok". Die Vorstöße in Deutschland treffen auf ein zustimmendes Echo in mehreren EU-Staaten, darunter Italien und Österreich.
Wachsender Unmut
Die Forderungen nach einer Abkehr von der Sanktionspolitik gegenüber Moskau werden seit geraumer Zeit in mehreren EU-Staaten lauter - etwa in Italien, das Russland zu seinen wichtigsten Wirtschaftspartnern zählt. Bereits Mitte März hatten sich die Außenminister Italiens und Ungarns dagegen ausgesprochen, die Sanktionen weiterhin ohne jegliche Debatte automatisch zu verlängern. Anfang April teilte der österreichische Bundespräsident Heinz Fischer nach Gesprächen in Moskau mit, er arbeite ebenfalls auf eine Beendigung der Strafmaßnahmen hin.[1] In Frankreich hat in der vergangenen Woche die Nationalversammlung für eine Aufhebung der Strafmaßnahmen plädiert.[2] Auch aus Griechenland ist Unmut zu vernehmen. Wachsender Widerstand kommt nicht zuletzt aus Kreisen der deutschen Wirtschaft, die sich von einem baldigen Ende der Sanktionen einen neuen Aufschwung ihres Ostgeschäfts erhofft: Seit 2012 sind allein die Exporte nach Russland von einem Jahresvolumen von 38 Milliarden Euro auf weniger als 22 Milliarden Euro eingebrochen; entfallen die Sanktionen, rechnen deutsche Unternehmen damit, wenigstens einen Teil ihrer Verluste wieder wettmachen zu können.
Von Lissabon bis Wladiwostok
Entsprechende Stellungnahmen waren zuletzt beispielsweise auf dem "east forum Berlin" zu vernehmen, das der Ost-Ausschuss der Deutschen Wirtschaft Mitte April gemeinsam mit der Metro Group und der italienischen UniCredit zum vierten Mal in der deutschen Hauptstadt durchführte. Mehr als 400 Personen, darunter die kürzlich entlassene Finanzministerin der Ukraine, Natalie Jaresko, und Alexej Lichatschew, Russlands Erster Vize-Minister für wirtschaftliche Entwicklung, diskutierten dort über den Aufbau eines "Wirtschaftsraums von Lissabon bis Wladiwostok". Bei einer Umfrage unter rund 180 Teilnehmern der hochkarätig besetzten Veranstaltung sprachen sich mehr als 80 Prozent klar für Verhandlungen zwischen der EU und der von Moskau geführten Eurasischen Wirtschaftsunion über die Gründung eines gemeinsamen "Wirtschaftsraums" aus.[3] Sie fanden Gehör: In einer Rede zur Eröffnung des "east forums" bekräftigte der Staatssekretär im Auswärtigen Amt Stephan Steinlein, die Bundesregierung trete "für Kontakte zwischen EU und Eurasischer Wirtschaftsunion" ein. Es solle "über technische Standards, Handelsregeln, grenzübergreifende Infrastruktur und eine vereinfachte Abwicklung im Austausch gesprochen" werden.[4] Auch die Russland-Sanktionen waren auf dem east forum ein wichtiges Thema. 35 Prozent der Befragten sagten, sie rechneten mit einem Ende der Strafmaßnahmen noch in diesem Jahr, während 27 Prozent dies für 2017 annahmen; nur etwas mehr als ein Drittel ging von einer Sanktionsdauer über das Jahr 2017 hinaus aus.
Neuanfang nötig
In der vergangenen Woche hat sich nun auch die Hamburger Körber-Stiftung zu Wort gemeldet. Sie gehört zu denjenigen deutschen Außenpolitik-Organisationen, die sich schon seit Jahren um eine engere Kooperation zwischen Deutschland und Russland bemühen. "Dialog und Verständigung" zwischen beiden Ländern seien "seit Jahrzehnten ein wichtiger Bestandteil ihrer Arbeit", erklärt die Stiftung; derzeit widme sie sich "mit ihrem Fokusthema 'Russland in Europa' der Wiederbelebung eines offenen, kritischen und konstruktiven Dialogs zwischen Russland und seinen europäischen Nachbarn".[5] In diesem Rahmen führt die Organisation zweimal im Jahr einen "German-Russian International Dialogue" durch, bei dem Experten und Politiker beider Länder in Moskau oder in Berlin "in vertraulicher Atmosphäre über Fragen europäischer Sicherheit und der Beziehungen zwischen Russland und der EU" diskutieren.[6] Das jüngste Treffen, das am 5. Dezember 2015 in Moskau stattfand, kam der Körber-Stiftung zufolge zu dem Ergebnis: "Die europäisch-russischen Beziehungen erfordern einen Neuanfang." Dabei solle man sich "auf den Austausch über Interessen konzentrieren und auf dieser Basis Möglichkeiten der Zusammenarbeit ausloten". "Gemeinsame Interessen und konkrete Kooperationsmöglichkeiten" gebe es nicht zuletzt "in wirtschaftlichen Fragen".
Annäherung gewünscht
Ihrem Anliegen verleiht die Körber-Stiftung nun mit der Veröffentlichung der Ergebnisse einer repräsentativen Umfrage Nachdruck, die TNS Infratest Ende Februar und Anfang März in ihrem Auftrag sowohl in Deutschland als auch in Russland durchgeführt hat. Demnach ist zwar über zwei Jahre nach der Eskalation des Ukraine-Konflikts eine beträchtliche Entfremdung zwischen den Bevölkerungen beider Länder festzustellen. So empfinden 48 Prozent aller Deutschen Russland als "bedrohliches Land"; nur 50 Prozent sind der Ansicht, Russland gehöre - im emphatischen Sinne - zu "Europa". Auch hält mehr als die Hälfte der deutschen Bevölkerung die Politik der EU gegenüber Russland für "angemessen". Dennoch steht auf der Liste der Länder, mit denen die Bundesrepublik nach Auffassung der 1.000 Befragten enger zusammenarbeiten soll, Russland mit 81 Prozent auf Platz zwei - nach Frankreich (89 Prozent), deutlich vor den USA (59 Prozent). Dies entspricht dem Umfrageergebnis in Russland, dem zufolge Deutschland mit 62 Prozent die Liste der Wunsch-Kooperationspartner der russischen Bevölkerung anführt (vor China und Frankreich mit je 61 Prozent). Darüber hinaus sprechen sich 69 Prozent der Deutschen dafür aus, die Russland-Sanktionen aufzuheben. 95 Prozent halten es schließlich sogar für "wichtig" oder für "sehr wichtig", dass Deutschland und Russland sich in den kommenden Jahren politisch wieder annähern.[7]

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Nelle scuole della Toscana l'antifascismo è messo sullo stesso piano del fascismo in virtù di una proposta votata all'unanimità dal Consiglio Regionale.

ACCOSTAMENTO ABERRANTE
Nel 1976 il professor Giovanni Miccoli definiva limpidamente l'incommensurabilità tra il genocidio, operato programmaticamente dal nazifascismo, e momenti di violenza indiscriminata eventualmente da attribuire ad altre parti in conflitto nella II Guerra Mondiale. Tale distinzione storiografica ed etica in Italia è in corso di eliminazione, al fine di realizzare un "memoria condivisa" fondante per un nuovo sciovinismo nazionale. 
L'articolo di Miccoli ed altri sullo stesso tema: http://www.diecifebbraio.info/tag/accostamento-aberrante/

Chi racconta agli studenti che le #foibe sono come la Shoah? 5 domande al presidente della Toscana Enrico Rossi (N. Bourbaki / Giap, 27.4.2016)
... << SI IMPEGNA LA GIUNTA REGIONALE a promuovere l’inserimento del Monumento Nazionale e della Foiba di Basovizza all’interno dell’itinerario del Treno della Memoria per la motivazione sopra riportata; Rinominare l’iniziativa “Treno della Memoria” in “Treno della Memoria e del Ricordo” >> Treno della Memoria e del Ricordo. Foibe e Shoah sullo stesso piano...

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Regione Toscana:
TUTTI "ROSSI" DI VERGOGNA

21.4.2016

Sulle Foibe la Regione Toscana all'unanimità accoglie, a pochi giorni dell'anniversario della lotta partigiana al fascismo e al nazismo, una VERGOGNOSA proposta neofascista.

Di seguito: Comunicato stampa del Laboratorio politico perUnaltracittà

Dal prossimo anno la Regione Toscana promuoverà un viaggio studio rivolto agli studenti toscani presso il Monumento nazionale della Foiba di Basovizza (Trieste). Questo, nell'ambito delle iniziative del Giorno della Memoria, dedicato al ricordo delle vittime dello sterminio nazista, che d'ora in poi si chiamerà "Giorno della memoria e del ricordo" equiparando due fatti che la Storia ci insegna a distinguere molto bene.
Felici si dichiarano (ovviamente) Fratelli d'Italia che hanno presentato in Consiglio Regionale la proposta che è stata votata all'unanimità, con l'intento di "superare storiche contrapposizioni che ancora oggi... impediscono la creazione di una memoria nazionale condivisa".
Se il pd e l'opposizione di sinistra in Consiglio ignorassero, e già la cosa sarebbe imperdonabile per degli eletti in un Consiglio Regionale, cosa siano state le foibe, possono informarsi ad esempio qui:
http://www.wumingfoundation.com/giap/?p=20327
Aggiungiamo qualche dato non revisionista:
il fenomeno delle foibe può essere compreso se lo si colloca nella sua reale dimensione storica, a partire da quando l'Italia, vincitrice nella Prima guerra mondiale, ingloba nel proprio territorio 327 mila sloveni e 152 mila croati, ed anziché scegliere la strada del rispetto per le minoranze, sceglie quella dell'assimilazione forzata e brutale basata sull’annientamento del popolo slavo. L'avvento di Mussolini inaugurò il cosiddetto “fascismo di frontiera”, vale a dire una serie di provvedimenti di italianizzazione forzata del confine orientale, che portarono alla chiusura di scuole croate e slovene, all'imposizione dell'italiano nei giornali e nei tribunali, fino all'italianizzazione dei cognomi e della toponomastica). Come se non bastasse, nell'aprile del '41 l'Italia partecipò all'occupazione nazista della Jugoslavia, rendendosi protagonista di omicidi, stupri e rastrellamenti, di incendi di interi villaggi e dell'internamento di migliaia di civili in campi di concentramento (come ordinava la “famosa” circolare 3c del gen. Mario Roatta).
E' in questo quadro esasperato che ebbe luogo l'episodio delle foibe. Questo va inoltre diviso in due episodi distinti. Quello del settembre '43, dopo la rotta dell’esercito italiano, con il fronte che mutava in continuazione, e riguardò per lo più le persone più compromesse con il regime fascista, e con numeri che non si avvicinano neanche lontanamente a quanto si cerca di raccontare nel tentativo revisionista.
L'altro episodio fu quello del maggio '45, dove gli scomparsi furono circa 500, regolarmente arrestati e giudicati da un Tribunale Militare (della maggior parte di essi, che furono fucilati, è accertata la loro passata appartenenza a forze militari o collaborazioniste del nazifascismo). Delle vendette personali (e ce ne furono in tutta Europa, nei mesi successivi alla fine della guerra) non possono essere resi responsabili un movimento di liberazione intero né, tanto meno, un popolo.
E’ così che nella retorica neofascista membri di milizie fasciste, civili collaborazionisti e delatori diventano “innocenti la cui unica colpa era quella di essere italiani e non vergognarsene”, così come i Repubblichini diventano “bravi ragazzi animati da un non comune amore per l'Italia”, da equiparare ai partigiani liberatori. La Giornata del Ricordo diventa così la giornata dell'orgoglio fascista.
Se poi i consiglieri che hanno votato la mozione di Donzelli fossero consapevoli di cosa siano state le Foibe, e dell'abominio di una equiparazione che mette sullo stesso piano fascisti e vittime del nazismo, allora lasciamo ogni commento a chi legge. 
Solo, non ci vengano a parlare fra tre giorni di antifascismo il 25 aprile. Questo non sarebbe tollerabile.




(english / francais / russkij / castellano / italiano)
 
 
2 Maggio 2014–2016 ricordiamo il pogrom di Odessa
 
1) INIZIATIVE: Milano, Bologna, Urgent IAC/UNAC Appeal
2) DOCUMENTAZIONE. I link più importanti
3) TESTIMONIANZE. Strage di Odessa: parla una sopravvissuta
4) LE PERSECUZIONI. I casi di Igor Astakhov e Vladimir Grubnik
5) Consiglio d’Europa boccia Kiev.“A Odessa polizia fu complice” (5.11.2015)
6) Altri aggiornamenti sulla situazione a Odessa

(italiano / english / srpskohrvatski)

Stepinac i Jasenovac

1) SUBNOR: ЗУСТАВИТИ ПОМАХНИТАЛЕ ФАШИСТЕ
2) "POPE FRANCIS PERSONALLY STOPPED CANONIZATION OF STEPINAC"
Le patriarche serbe Irinej écrit au pape François / Possibile visita di Papa Francesco in Serbia
3) JASENOVAC: TENTATIVI DI REVISIONISMO (DI F. ROLANDI)
SNV neće sudjelovati na komemoraciji u Jasenovcu / Povratak 1941.


=== 1 ===


Нема заборава – Објављено под Актуелно |  22. априла 2016.

ЗУСТАВИТИ ПОМАХНИТАЛЕ ФАШИСТЕ

У слободарском свету обележава се Дан сећања на жртве холокауста, геноцида и других фашистичких недела у Другом светском рату.
Београд, главни град наше отаџбине, сведок и страдалник, поклонио се пред Спомеником на обали Саве, на обрисима негдашњег ужасног логора који су фашисти, заједно са усташким насилницима из НДХ, користили на простору Старог сајмишта за масовно убијање Срба, Јевреја, Рома и других националности, вероисповести, идеолошких определења супротних нацистичким циљевима. Одвођени су и специјалним камионима у логор на Бањицу, Тополске шупе, Јајинце и на очи тадашње колаборантске власти Милана Недића ликвидирани.
Овај 22.април је и дан сећања на 1945.годину кад је група од 1075 измучених заточеника логора страве и мучких убистава у Јасеновцу потражила пут у слободу док су се усташе спремале на бекство пред партизанским јединицама. Само се 127 домогло спаситеља, остали су пали у рафалима побеснелих зликоваца из наказне хрватске државе савезника Хитлера у Другом светском рату, поглавника Анте Павелића коме су уз крило седели католички великодостојници попут Степинца.
Званични подаци о Јасеновцу, које је потврдио и Центар ”Симон Визентал”, сведоче да су усташе ликвидирали током Другог светског рата у том логору 500.000 Срба, 80 хиљада Рома, 32 хиљаде Јевреја и неколико десетина хиљада антифашиста разних националности.
Сви ти тешки дани ни један поштен народ не може и неће да заборави. Нарочито у ово време кад се у многим државама фашистистичке сумануте идеје повампирују и легално, понегде и под заштитом власти, дозвољавају покрети, марширања по улицама у црним униформама и са ознакама хитлеровских хорди позива на освету и враћање точка историје уназад.
Код Споменика на обали Саве, у Београду, поновљене су речи да Србија остаје верна антифашистичкој традицији и крупним корацима иде напред не прихватајући скарадну идеологију и реваншизам. О томе су говорили министри у Влади Србије, највиши представници градске власти.
Венце су положили и представници страдалника, међу њима и Милинко Чекић, чије је удружење преживелих и потомака Јасеновчана колективни члан СУБНОР-а Србије.


=== 2 ===

Leggi anche:

Affaire Stepinac : le patriarche serbe Irinej écrit au pape François (B 92, 5 janvier 2016)
L’Église orthodoxe serbe est inquiète. Le cardinal Stepinac, proche du dirigeant oustachi pro-nazi Ante Pavelić, responsable de l’extermination de Serbes, de Juifs et de Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, béatifié par Jean-Paul II en 1998, va-t-il être canonisé ?
http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/le-patriarche-serbe-orthodoxe-irinej-ecrit-au-pape-francois.html

Possibile visita di Papa Francesco in Serbia (18/01/2016)
Sabato scorso Papa Francesco ha ospitato la delegazione della Chiesa ortodossa serba composta dal Metropolita del Montenegro Amfilohije, dal Vescovo della Backa Irinej e dall’ex ambasciatore presso la Santa Sede Darko Tanaskovic. I temi della riunione non annunciata a Roma erano la canonizzazione del controverso cardinale croato Alojzije Stepinac e la visita eventuale del Papa in Serbia questo o l’anno prossimo...

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"Pope Francis personally stopped canonization of Stepinac"

Pope Francis personally stopped the canonization of Croatian Cardinal Alojzije Stepinac after a letter sent to him by Serbian Orthodox Patriarch Irinej.

SOURCE: VECERNJE NOVOSTI, TANJUG MONDAY, APRIL 25, 2016

This has been stated by former Croatian Ambassador to the Vatican Filip Vuc ak.

According to him, a joint committee of the Catholic and Orthodox Churches will begin discussing the issue "before the summer" - but he said he could not predict when a decision might be made. 

Vucak told the Belgrade-based daily Vecernje Novosti that Patriarch Irinej in his letter clearly said he believed Stepinac was a high priest who supported the NDH - the WW2-era Nazi-allied Independent State of Croatia - who forcibly converted Orthodox believers (into Catholicism), and supported "racial" laws. 

This is the second such case in the Catholic Church, said Vucak, adding that Pope Francis would "certainly not make decisions about Stepinac until the commission finishes its work." 

Describing the events unfolding in April 2014, Vucak said they were "extremely dramatic" and that "some cardinals were sure Stepinac would be canonized" but that Patrijarch Irinej's letter was "a distress signal" for Pope Francis, who wanted the information coming from Belgrade checked. 

The Croatian diplomat added, "then came Serbian President Tomislav Nikolic's letter addressed to the Vatican, a nd then another from Patriarch Irinej." 

"The pope decided to propose the establishment of a mixed commission that will examine in detail the life and work of Cardinal Stepinac," said Vucak.

=== 3 ===

Isto pročitaj:

SNV neće sudjelovati na komemoraciji u Jasenovcu (08. travnja 2016. Piše R.I.)
Vrijeme je da se zaustavi opasna praksa u kojoj će se jedan dan formalno komemorirati u Jasenovcu, a 364 ostala dana u godini nesmetano relativizirati, umanjivati i negirati ustaški zločin genocida, poručuju iz Srpskog narodnog vijeća... 
http://www.portalnovosti.com/snv-nee-sudjelovati-na-komemoraciji-u-jasenovcu

Povratak 1941. (15. travnja 2016. Piše Nenad Jovanović)
Aktualna situacija u Hrvatskoj podsjeća nas na ono što je u Njemačkoj počelo 1933., a događalo u NDH od 1941. godine, kazao je nakon komemoracije u Jasenovcu Ognjen Kraus, predsjednik Koordinacije židovskih općina...
http://www.portalnovosti.com/povratak-1941

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Jasenovac: tentativi di revisionismo

di Francesca Rolandi – 27 aprile 2016

Mai come quest’anno le memorie divise sul campo di sterminio del regime ustascia sono state così evidenti. L’aria di revisionismo ha prodotto commemorazioni parallele
Le diverse commemorazioni tenutesi in Croazia nel mese di aprile per ricordare il campo di sterminio di Jasenovac hanno offerto un'immagine quanto mai chiara di come l'attuale polarizzazione dello scenario politico sia un frutto avvelenato delle memorie divise e conflittuali del passato e in particolare della Seconda guerra mondiale. Se in molti paesi la memoria dell'Olocausto rischia di essere monumentalizzata e pietrificata nella retorica, oggi in Croazia rappresenta tuttora un tema di violento scontro politico, essendo legata a doppio filo al giudizio storico sullo Stato indipendente croato (NDH) di Ante Pavelić.
Già nel 2015, la neoeletta presidente Kolinda Grabar Kitarović aveva fatto parlare di sé per non essersi recata personalmente alla commemorazione ufficiale a Jasenovac per farvi visita un altro giorno al di fuori dei riflettori, adducendo la giustificazione che la commemorazione non dovesse essere politicizzata. Nei mesi successivi, e con più forza dal gennaio 2016, con l'insediamento del nuovo governo HDZ-Most, è stato notato da più parti il proliferare di fenomeni di apologia dell'NDH, contro cui il governo non ha preso alcuna iniziativa. Anche la compagine stessa è stata nell'occhio del ciclone, in particolare per la nomina del nuovo ministro della cultura Zlatko Hasanbegović, conosciuto per le sue posizioni revisioniste e la sua militanza giovanile nell'estrema destra.
L'apice è stato raggiunto poco prima della metà di aprile, quando il Coordinamento delle comunità ebraiche, presto seguito dal Consiglio nazionale serbo e dalla Lega degli antifascisti, ha deciso di boicottare la commemorazione ufficiale del 22 aprile, la data in cui tentarono la fuga del campo di Jasenovac circa 600 prigionieri, dei quali meno di un centinaio furono in grado di raccontarlo. Motivo della protesta era il nuovo spazio espositivo del memoriale, che non rappresenterebbe l'orrore degli avvenimenti. Tuttavia, più che un fatto specifico emergeva la volontà di protestare contro il generale clima di riabilitazione del regime ustascia che si respirerebbe con sempre maggiore forza in Croazia, simboleggiato da almeno due episodi recenti: la protesta davanti all'Agenzia per i media elettronici, a cui aveva partecipato anche il vicepresidente del parlamento Ivan Tepeš, e la partita Croazia-Israele giocata a Osijek, entrambe accompagnate dall'esposizione di simboli e da canti ispirati al passato regime ustascia.

Aria di revisionismo

Inoltre, storiografia e pubblicistica si sono di recente confrontate sulla stessa natura del campo di Jasenovac. A far discutere è stata in particolare la proiezione del documentario “Jasenovac – istina” [Jasenovac – verità ] di Jakov Sedlar che vorrebbe dimostrare, sulla base di alcuni documenti con ogni probabilità falsi, che nello stesso campo il numero delle vittime dei comunisti dopo il 1945 sarebbe molto maggiore delle vittime dell'NDH. Infatti, da un paio d'anni ormai un fantomatico Društvo za istraživanje trostrukog logora Jasenovac [Società per la ricerca sul triplo campo di Jasenovac] diffonde una teoria secondo cui durante il regime ustascia il sito non sarebbe stato un campo di sterminio ma di smistamento, nel quale i detenuti avrebbero goduto dell'assistenza sanitaria e ricevuto pacchetti dai familiari. Invece, dopo il 1945, il nuovo regime vi avrebbero creato un campo nel quale sarebbero stati uccisi fino a 50.000 soldati croati prigionieri. Alla diffusione di queste idee, anche nelle scuole, lo storico Slavko Goldstein ha reagito con il libro "Jasenovac – tragika, mitomanija, istina" [Jasenovac – tragedia, mitomania, verità] dove si evidenzia come il film sia un insieme di falsità e di documenti falsificati ad arte. Al contrario il ministro Hasanbegović lo ha definito utile per aprire al dibattito temi tabù.
Il boicottaggio della commemorazione ufficiale ha fatto da cassa di risonanza alla memoria offesa delle associazioni rappresentanti le vittime, costringendo alcune voci del governo a puntualizzazioni sulla natura criminale dell'NDH e sui valori antifascisti alla base della costituzione croata. Inoltre, il premier Tihomir Orešković ha espresso disappunto per il fatto che Jasenovac sia ancora un tema divisivo, affermando che “tutti sappiamo quello che è successo”. Tuttavia, la maggior parte dei discorsi è stata basata sull'equazione tra i crimini commessi dall'NDH e quelli commessi dal comunismo, uniti nell'etichetta di totalitarismo: questa è la base retorica del discorso revisionista. Come ha affermato Tomislav Karamarko, “dove si presenta l'apologia del regime ustascia [ustaštvo] bisogna eliminarla, ma non vedete che intorno a noi è tutto un rimpianto del bolscevismo e della Jugoslavia?!”.
Appare difficile comprendere come si possano coniugare antifascismo e anticomunismo spinto in un paese come la Croazia in cui la lotta antifascista è stata nella quasi totalità rappresentata dalla componente comunista.
Inoltre, non è sfuggito a molti come la chiamata al boicottaggio abbia coinciso con la visita a Zagabria di Nicholas Dean, l'emissario statunitense per le questioni riguardanti l'Olocausto. Sebbene nell'incontro con la presidente si sia parlato della restituzione delle proprietà ebraiche, Dean ha dichiarato essere un dovere della presidente condannare il discorso dell'odio, una dichiarazione che è stata letta da molti come un monito pronunciato nel linguaggio diplomatico.

Commemorazioni divise

Ma forse il tratto più caratterizzante della primavera del 2016 di Jasenovac sono state le numerose iniziative nate per contrastare la commemorazione ufficiale. Il 15 aprile il Coordinamento delle comunità ebraiche ha organizzato una sua commemorazione alla quale hanno partecipato anche altri rappresentanti delle minoranze, l'ex presidente Ivo Josipović e diversi ambasciatori. Qui il presidente del Coordinamento Ognjen Kraus si è spinto ad affermare che il clima di oggi in Croazia  ricorderebbe sempre più quello dell'NDH e della Germania degli anni '30. Il 22 aprile una funzione religiosa in ricordo delle vittime serbe si è svolta nel villaggio di Mlaka, a poca distanza dal memoriale. Il 24 aprile, invece, una commemorazione organizzata dalla Lega dei combattenti antifascisti e degli antifascisti  ha portato  a Jasenovac 2000 persone, il numero più alto dal 1995. A parlare è stato anche l'ex presidente Stipe Mesić, uno dei depositari della memoria antifascista [ma in realtà corresponsabile dell'ascesa al potere dell'HDZ di Tudjman e dello scoppio della guerra fratricida, cfr. https://www.youtube.com/watch?v=qO-7R3zmWUs e https://www.youtube.com/watch?v=nYXwthkfk3M (ndCNJ)], che ha definito Jasenovac una delle più grandi macchie sulla coscienza croata e ha invitato a chiamare chi si fregia di simbologia ustascia con il suo vero nome.
Altre iniziative si sono svolte a Zagabria, dove il 22 aprile si è svolta una mobilitazione organizzata dalla Lega antifascista e supportata dal Coordinamento delle comunità ebraiche, dal Consiglio nazionale serbo e dal Consiglio nazionale rom, con la partecipazione di 500 persone. In questa occasione Zoran Pusić ha affermato che gli apologeti dell'NDH oggi occuperebbero dei seggi in parlamento. Contemporaneamente l'iniziativa Kulturnjaci 2016, che da mesi chiede le dimissioni del ministro Hasanbegović, ha proposto la lettura in 25 città croate di estratti tratti dal saggio di Umberto Eco “Il fascismo eterno”

La commemorazione ufficiale

Venerdì 22 si è comunque svolta la commemorazione ufficiale a Jasenovac, alla quale hanno partecipato diverse cariche politiche, tra cui lo stesso Hasanbegović, ma non la presidente, che al suo posto ha inviato il produttore cinematografico Branko Lustig che a Jasenovac perse il padre. Grabar Kitarović aveva nei giorni precedenti più volte criticato la politicizzazione della commemorazione, aggiungendo anche che oltre a coloro che minimizzavano le vittime esisterebbe anche chi le aumenta a dismisura. Presenti erano anche alcuni ex deportati e membri delle comunità ebraica e serba, ma non i loro rappresentanti, e il Consiglio delle associazioni rom.
Tra le corone di fiori se ne trovava anche una della Piattaforma nazionale croata, emanazione della Società per la ricerca sul triplo campo di Jasenovac, che portava la scritta “Alle vittime del campo di Jasenovac dal 1941 al 1951”, periodo che comprenderebbe anche le fantomatiche vittime “dei comunisti jugoslavi”. A deporla è stato Marko Jurić, il conduttore tv sospeso alcuni mesi fa per discorso dell'odio contro il patriarca serbo nella sua trasmissione sulla televisione privata Z1. E a permetterlo sarebbe stata la stessa Nataša Jovičić, direttrice del memoriale dal 2002, ora anche consulente della presidente per le questioni legate all'Olocausto e considerata particolarmente gradita al governo.
Il doppio binario della comparazione tra i crimini dell'NDH e quelli del regime jugoslavo nel 1945 nel nome del verbo del totalitarismo serve a sminuire e relativizzare i primi, ma anche a condannare senza appello il secondo, che, estrapolato da una prospettiva storica, viene considerato come un continuum dal 1945 alla sua fine. Inoltre, come ha dichiarato Alen Budaj dell'Istituto Margel di Zagabria al settimanale Novosti, sarebbe offensiva “la comparazione delle vere vittime di Jasenovac con quelle immaginarie di un altrettanto immaginario campo di concentramento comunista del dopoguerra”.
Nelle settimane centrali di aprile Jasenovac, il sito nel quale il grande architetto belgradese Bogdan Bogdanović scelse di rappresentare il male dello sterminio con un fiore, ha dimostrato di essere ancora oggi un elemento profondamente divisivo per la società croata, alimentatore di memorie opposte. Il livello di scontro, se da una parte diventa emblematico del tentativo di imporre una nuova lettura revisionista più o meno apertamente promosso dalla coalizione di governo, dall'altra mette in luce però una società che pare avere gli anticorpi per contrastarla.




(srpskohrvatski / italiano / english)

U.S. Presidential Election's Paradoxes

1) OBAMA a fine mandato rivela...
2) CLINTON: "Con lei andremo in guerra" (Oliver Stone, Diana Johnstone)
3) TRUMP: Велика је грешка што смо бомбардовали Србе / It was a great mistake to bomb the Serbs ... / Però vuole costruire un hotel di lusso sulle rovine degli edifici bombardati!
4) SANDERS zalagao se za bombardovanje Srbije / Sul "pacifismo" di Sanders...


=== 1: OBAMA ===

"GOVERNI CANAGLIA" (maal52tv, 12 mar 2016)

Barak Obama alla fine del suo mandato parla, vuota il sacco, e accusa rivelando ciò che avevamo intuito nell'agosto 2013: il mondo si è trovato sull'orlo di una guerra che da convenzionale avrebbe potuto degenerare in atomica.



=== 2: CLINTON ===

Raccomandiamo la lettura di

HILLARY CLINTON REGINA DEL CAOS 
di Diana Johnstone – Frankfurt: Zambon ed., 2016

(in eng.: QUEEN OF CHAOS. The Misadventures of Hillary Clinton
by Diana Johnstone  – CounterPunch, 2015

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The following article in english: 
IF HILLARY GETS ELECTED WE WILL HAVE WWIII. An Interview to Diana Johnstone



“Con Clinton presidente sarà guerra mondiale”. Intervista a Diana Johnstone

a cura di Matteo Carnieletto - 27 aprile 2016

Diana Johnstone ha scritto una pungente biografia di Hillary Clinton, pubblicata in Italia da Zambon.

Di questo testo abbiamo già avuto modo di parlare. Questa notte, però, nel Super martedì del Nordest , la Clinton ha vinto in altri quattro Stati mentre settimana scorsa ha vinto a New York. Hillary, insomma, corre spedita verso le elezioni.

Prima di arrivare all’attualità, ci piacerebbe capire chi è realmente Hillary Clinton. Come si è formata? Quali sono i suoi riferimenti culturali?

Hillary è nata nel 1947, in una famiglia repubblicana del ceto medio conservatore, dominata da un padre esigente che sembra averle trasmesso le sue ambizioni irrealizzate. La sua filosofia di base è sempre stata quella del lato aggressivo e individualistico del sogno americano: se si tenta con la forza, si va avanti. Questa visione implica uno scarso rispetto per coloro che non ce la fanno. Hillary si sente a proprio agio con i miliardari e loro si sentono a proprio agio con lei. Metodista, mostra la sua religiosità usandola come mezzo di auto-aiuto. Il suo primo impegno politico è stato con un accanito sostenitore dell’estrema destra repubblicana: il senatore Goldwater.

Mentre era Segretario di Stato, la Clinton ha aperto uno dei più feroci periodi della politica estera americana, a cominciare dalla Libia. Qual è stato il suo ruolo nella destabilizzazione del Medio Oriente?

Il suo ruolo è stato enorme. Se c’è un’opzione militare, lei la sostiene. Ha votato per l’invasione dell’Iraq nel 2003 ed è orgogliosa di rivendicare la propria responsabilità nella disastrosa guerra libica in quanto ha eliminato un dittatore: se le cose in Libia sono andate male è perché gli Stati Uniti avrebbero dovuto fare di più e non di meno. Ha sempre chiesto un intervento aggressivo contro Assad in Siria e la sua ostilità nei confronti dell’Iran è senza limiti. Tutto questo l’ha resa cara ai sostenitori di Israele, come il miliardario Haim Saban. In breve, ha completamente adottato la posizione dei “neocon”: qualsiasi nemico di Israele è un nemico degli Stati Uniti, e il suo regime deve essere o rovesciato o suddiviso in pezzi. La sua politica in Medio Oriente è di allineamento totale con Israele, che non impedisce un forte attaccamento all’Arabia Saudita, reso possibile grazie alla sua assistente Huma Abedin.

Hillary Clinton si distingue per la sua politica fortemente anti-russa. Da dove viene questa impostazione ideologica?

È la politica estera che nasce dal lato aggressivo del sogno americano. L’America è la migliore, la più forte ed è sicura di prevalere se usa la forza. La Clinton crede che se gli Usa agiscono sono destinati a vincere. Per quanto riguarda la Russia, Hillary ha completamente sottoscritto la visione dominante a Washington, ovvero che l’America “ha vinto la Guerra Fredda”. Ciò crea un’opinione arrogante: che gli Stati Uniti, dopo aver vinto la Prima Guerra Mondiale, la seconda e infine la Guerra Fredda, sono destinati a vincere. L’ideologia di Hillary serve perfettamente gli interessi del complesso militare-industriale e quelli finanziari che traggono profitto da esso. La sua ostilità nei confronti della Russia è in parte un residuo della Guerra Fredda, quando la forza militare degli Stati Uniti è stata costruita avendo Mosca come nemico. Ma penso che sia molto più un prodotto di ostilità innata nei confronti di ciò che non è americano o che non riconosce l’egemonia americana.  Nel 1990, il presidente russo Boris Eltsin era totalmente asservito al presidente degli Stati Uniti, Bill Clinton. L’arrivo di un leader russo che guarda principalmente agli interessi della Russia è stato sentito a Washington come un tradimento della storia. Abbiamo vinto, oppure no? Hanno perso loro, vero? Allora chi è questa nullità che chiede un “mondo multipolare”?

Vladimir Putin è un chiaro ostacolo alla tacita politica (ma dimostrata sotto Eltsin) di acquisire il controllo economico di vaste risorse della Russia. E poi c’è una spiegazione strategica per l’ostilità nei confronti della Russia, enunciata da Zbigniew Brzezinski nel suo libro del 1997, La Grande Scacchiera: l’egemonia degli Stati Uniti dipende dall’evitare l’unità tra Europa occidentale e Russia. Se non  per portare a una guerra nucleare, l’attuale politica estera degli Stati Uniti è stata progettato per erigere una nuova “cortina di ferro” con lo scopo di isolare la Russia, in particolare dal suo partner commerciale naturale: la Germania. Motivazioni ideologiche, economiche, psicologiche e strategiche sono tutte unite per produrre una campagna di propaganda anti-russa che è tanto più spaventosa quanto più non ha basi reali. Dire che la Russia è una “minaccia” è fantasia pura. Ma la Nato che accerchia i confini russi è reale. E la Clinton si avvale sia della fantasia che della realtà.

Mentre mi trovavo a New York, alcuni americani che ho conosciuto mi hanno parlato della Clinton come di una “bugiarda”. Quali bugie ha detto agli americani?

Lei, ovviamente, è solamente una che dice quello che considera utile, a prescindere dalla verità. Penso che abbia sviluppato questa abitudine da piccola, cercando di compiacere il padre. Forse la sua bugia più nota è la quella che ha raccontato durante la sua prima campagna per la nomination del Partito Democratico nel 2008. Più volte, ha intrattenuto la platea raccontando di come sia dovuta “fuggire dal fuoco dei cecchini” quando è atterrata per una visita ufficiale in Bosnia alcuni mesi dopo la fine della guerra. In questo caso la bugia è stata smontata da alcuni testimoni e filmati che la mostrano pacifica, accolta da fiori e bambini. Messa all’angolo dai giornalisti si è scusata affermando che è naturale che chi pronuncia così tante parole possa commettere errori. Quella era una bugia gratuita, non una “gaffe”.

Spesso mente per omissione. O per evasività. È noto che i Clinton sono stati supportati da Goldman-Sachs nel corso della loro carriera, ricevendo milioni di dollari in varie forme. Tuttavia lei si difende, chiedendo retoricamente: “Dammi solo un esempio di come il sostegno di Wall Street abbia cambiato il voto su di me”. Questa risposta falsa distrae dal fatto che tutta la sua carriera è stata in sintonia con i desideri di Wall Street. Più frequentemente riguardo al suo passato politico. Per molto tempo, Clinton è stata contro il matrimonio gay. Ora invece è a favore. Qualsiasi insinuazione riguardo il suo “trasformismo” su questioni politiche è “completamente sbagliata”. Lei nega, nonostante sia stato provato, che abbia approvato l’Accordo nordamericano per il libero scambio (NAFTA). Spesso non risponde a domande particolarmente difficili ridendo o tossendo. Lo scandalo sull’uso illegale della sua mail privata mentre era segretario di Stato è stata l’occasione per svelare nuove bugie. Una piccola: lei ha affermato che gran parte delle mail erano comunicazioni private con suo marito Bill, mentre lui ha negato dicendo che non usa mai la posta elettronica. Una bugia enorme riguarda anche la versione ufficiale dell’11 settembre 2012, sull’omicidio dell’ambasciatore americano Chris Stevens a Bengasi. Hillary ha detto che l’omicidio è stato provocato da proteste musulmane spontanee contro un film a basso costo di Hollywood che insultava il Profeta. Tuttavia, in una mail recentemente pubblicata, scrive: “Sappiamo che l’attacco in Libia non aveva nulla a che fare con il film. È stato un attacco pianificato”. E così via. Ma sembra che i suoi sostenitori non usino Internet, dove tutto questo è chiaramente dimostrato.

Se Hillary Clinton dovesse vincere, quali scenari si aprirebbero per gli Stati Uniti?

Considerando quanto mente sul suo passato, non vi è alcun motivo di credere a ciò che sostiene che farà in futuro. Ma quello che dice è abbastanza allarmante: minaccia di far crescere l’intervento americano contro Assad in Siria, che provocherebbe un conflitto con la Russia. Minaccia l’interruzione di rapporti normali con l’Iran, il supporto totale ad Israele contro i palestinesi e l’ostilità senza compromessi verso la Russia. Il futuro è sempre pieno di sorprese. Il presidente degli Stati Uniti ha potere limitato e deve soddisfare l’oligarchia dominante. Tuttavia, Hillary è supportata proprio da quella oligarchia e sarà circondata da quei neoconservatori e da quegli interventisti liberali che hanno trovato Obama troppo prudente e potrebbero quindi incoraggiarla alla guerra. Ciò che bisognerà temere di più sarà l'”attivismo” di Hillary, la sua disponibilità a usare la forza militare al posto della diplomazia, la sua visione dualistica del mondo, diviso tra “amici” (quelli che sostengono gli Stati Uniti) e “nemici “(chiunque, a seconda delle circostanze). Continuerà la crescita militare della Nato contro la Russia fino al punto che qualche incidente potrà scatenare la Terza Guerra Mondiale. Non sto predicendo questo. Sto solo cercando di avvertire l’Europa. Solo il vostro rifiuto della politica di guerra degli Stati Uniti può fare la differenza.


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Oliver Stone: "Con la Clinton, e il suo lavaggio del cervello neo-con, andremo in guerra"


In un articolo su Huffington Post, Oliver Stone fa il suo ufficiale endorsement a Bernie Sanders. La Clinton, scrive il Premio Oscar, ha supportato “i bombardamenti Nato sulla ex Jugoslavia, la guerra di Bush in Iraq ancora in corso, la confusione in Afghanistan, e, come Segretario di Stato, la distruzione dello stato secolare della Libia, il golpe in Honduras e l’attuale tentativo di cambio di regime in Siria”.  Scrive ancora Stone: “Ognuna di queste situazioni ha portato a più estremismo, più caos nel mondo, e più pericolo per il nostro paese. I conflitti successivi saranno i confini della Russia, Cina e Iran. Guardate la malvagità del suo recente discorso all'AIPAC e non dite che non siete stati avvertiti). Possiamo davvero sopportare di vedere come Clinton "prende la nostra alleanza [con Israele] al livello successivo"? Dov'è il nostro senso delle proporzioni? Possono, se non i media, per lo meno noi chiamarci fuori da questo estremismo?”.
 
Stone lamenta anche il fatto che i media interni, definiti “Pravda”, dipingendo come impresentabile la controparte repubblicana, Donald Trump, indicano la Clinton come l’unica alternativa rispettabile e “normale”. Trump è ,sì, impresentabile, ma la ex first lady “ha subito un lavaggio del cervello ad opera dei neoconservatori”, afferma Stone.

“Credo che il fascismo sia ancora il nostro più grande nemico”, scrive Stone in chiusura, “e il suo volto è ovunque nelle nostre cosiddette democrazie. Esso è sempre stato legato a interessi economici che erano al potere. Questo è ciò che è il fascismo e il pericolo in cui ora ci troviamo. Sanders parla di denaro, ascoltatelo. Parla con chiarezza del denaro e del suo potere distorsivo. E' l'unico che ha protestato contro questa corruzione nella nostra politica. Clinton l'ha abbracciata questa corruzione”.
 
Meglio di Clinton, sicuramente, ma non nutriamo lo stesso entusiasmo di Stone per Sanders, come abbiamo scritto più volte. Colui che ha girato più di un documentario sulla straordinaria trasformazione dell'America Latina progressista che ha saputo spezzare le catene del Fondo Monetario Internazionale e di Washington, dovrebbe forse avere una remora in più verso colui che, rispondendo ad un Super Pac di Hillary Clinton, riferendosi ad Hugo Chavez dichiarava: “addirittura hanno cercato di creare un collegamento a un dittatore comunista morto"; e a colui che ha in programma di allargare la NATO. Il programma di politica estera di Sanders è quello di un socialista che odia i socialisti. 

La Redazione

Notizia del: 01/04/2016

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Intervista ASI. Diana Johnstone: "Se la Clinton diventasse presidente il mondo finirebbe nel caos" (di Fabrizio Di Ernesto, 9 Aprile 2016)
Abbiamo incontrato Diana Johnstone autrice del saggio “Queen of Chaos: The Misadventures of Hillary Clinton”, tradotto in italiano con il titolo “Hillary Clinton – Regina del caos” dalla casa editrice Zambon. Con lei abbiamo parlato della politica estera statunitense e della corsa alla nomination tra i Democratici per la successione al presidente Barack Obama...

Webster Tarpley: "E’ l’ora giusta per smascherare Hillary" (PandoraTV, 2 apr 2016)
Per Hillary Clinton è in arrivo una tegola giudiziaria. Lo scandalo delle sue e-mail di quando ricopriva la carica di Segretario di Stato rivela un suo ritratto spietato, una figura intenta a causare guerre nel mondo arabo perfino in contrasto con i militari che volevano frenare, fino al caos generato in Libia. L’FBI avrà in pugno il futuro politico di Hillary, molto esposta anche sul fronte della corruzione, assieme al marito ed ex presidente Bill Clinton e assieme alla figlia Chelsea: oltre a poter perdere la candidatura, di certo la famiglia Clinton finirà fra i barattieri delle Malebolge dell’Inferno di Dante. Bernie Sanders dovrà cogliere l’occasione. Sul fronte repubblicano Trump appare indebolito...

Il lato oscuro della Clinton (Di M. Carnieletto, 14.3.2016)
Da qualche settimana, Washington Post e New York Times stanno raccontando, con dovizia di particolari, le “imprese” libiche della candidata alla presidenza Usa Hillary Clinton. Ci sarebbe lei, infatti, dietro l’intervento in Libia del 2011...

Perché a noi conviene Hillary Clinton (di Angelo Panebianco, 7.3.2016)
Il vero problema non è se il futuro presidente sarà di sinistra o di destra, ma se sarà un isolazionista, pronto ad abbandonarci al nostro destino, o un attivo internazionalista
http://www.corriere.it/opinioni/16_marzo_08/perche-noi-conviene-hillary-clinton-ad168ebc-e498-11e5-9e78-e03cf324c1ba.shtml

The Hillary Clinton Emails: A Record of Imperialist Crimes (by Tom Hall / WSWS, 7 March 2016)
... Hundreds more emails deal with the US-led proxy war in Libya, in which Clinton played a leading role. As a recent series of articles in the New York Times confirmed, Clinton was the leading advocate in the White House for the clandestine arming of “rebel” militias comprised largely of Islamic fundamentalists, which comprised the main fighting force against the regime of Muammar Gaddafi...


=== 3: TRUMP ===




Доналд Трамп је код Ларија Кинга, а поводом годишњице бомбардовања Србије критиковао Била Клинтона и злочиначки напад на Србе савезнике Америке у оба рата.

– Клинтонови су направили хаос на Балкану и на Косову. Погледајте шта смо направили Србији ваздушним бомбардовањем са сигурне висине. Ти исти Срби су спасавали америчке пилоте у Другом светском рату.

Велика је грешка што смо бомбардовали народ који је био наш савезник у оба светска рата. Клинтонови сматрају то за успех, а мене је то срамота.

Упућујем извињење Србима за све грешке америчке политике, а пре свега Клитонових. Нама у борби против исламског тероризма требају савезници који имају ратно искуство борбе са овим злом – а то су у Европи Руси и Срби.

Ако а будем на челу Америке биће промењен спољнополитички курс који је до сада често био погрешан


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Donald Trump with Larry King on the occasion of the anniversary of the bombing of Serbia criticized Bill Clinton and criminal attack on Serbs, the ally of America in both wars.

- The Clintons have made a mess in the Balkans and Kosovo. Look what we did to Serbia in an aerial bombardment from a safe height. Those same Serbs rescued American pilots in World War II.
It is a mistake that we bombed a nation that has been our ally in two world wars. Clintons believe that was a success, and I find it shameful.
I extend an apology to all the Serbs for the error of American policy, primarily Clinton's. We need allies in fight against Islamic terrorism who have combat experience fighting this evil - and that in Europe are the Russians and the Serbs.

If I become the head of America the foreign policy will change the course that has until now often been wrong.

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Ogni maniera è buona per nascondere i crimini USA-NATO. Gli edifici colpiti dell'ex stato maggiore jugoslavo sono stati lasciati in rovina dal 1999 affinché si ricordino i barbari bombardamenti USA-NATO, ed è bene che non siano toccati. Sulle macerie del bombardato Gabinetto di Tito a Dedinje, invece, gli USA hanno già costruito un grandissimo edificio per l' Ambasciata USA con un alto muro di cinta... (a cura di Ivan)

da www.viedellest.eu
Serbia - 15 gennaio 2014

Belgrado, Trump vuole costruire un hotel di lusso sulle rovine degli edifici bombardati

L'organizzazione che fa capo all'imprenditore americano Donald Trump è interessata alla costruzione di un hotel di lusso a cinque stelle a Belgrado. Tra i siti possibili presi in considerazione vi è anche quello degli edifici dell'ex stato maggiore jugoslavo distrutti, nel centro della capitale, dai bombardamenti Nato della primavera 1999. Tale interesse è stato manifestato in un incontro che una delegazione dell'organizzazione americana ha avuto a Belgrado con il premier serbo Ivica Dacic. I due enormi edifici sono stati lasciati in rovine dalle autorità, che solo nelle scorse settimane hanno avviato i primi lavori di ripulitura e sistemazione, anche per il pericolo rappresentato da ulteriori crolli.


=== 4: SANDERS ===

"Pacifismo" di Sanders

Segnaliamo dall'articolo

TRKA ZA ŠEFA BELE KUĆE! Da li će socijalista Sanders naslediti Obamu?! (Informer 02. 02. 2016.)

http://www.informer.rs/print/53629/vesti/svet/53629/ANKETA-TRKA-SEFA-BELE-KUCE-socijalista-Sanders-naslediti-Obamu

il seguente paragrafo:

"Zalagao se za bombardovanje Srbije

Bernarda Sandersa stranački oponenti nazivaju lažnim socijalistom i kvazipacifistom. On je tokom kampanje kritikovao Hilari Klinton zbog njene podrške američkoj invaziji na Irak 2003, čemu se Sanders žestoko protivio. Stranačke kolege su ga, međutim, podsetile da on nije bolji od Hilari jer se zalagao za bombardovanje Srbije 1999.
- Treba zaustaviti etničko čišćenje na Kosovu, zaustaviti Slobodana Miloševića - govorio je tada Sanders.
Pored toga, on je glasao i za paket od milijardu dolara koji su SAD dale za krvavu smenu proruskog režima u Ukrajini."

Sanders sostenne dunque il bombardamento del 1999, ma anche l'autorizzazione dei fondi per le invasioni di Iraq e Afghanistan, e il miliardo di dollari di prestiti alla giunta di Kiev. Sul suo stesso sito web, il senatore espone le proprie posizioni sulla NATO e le sue guerre: http://feelthebern.org/bernie-sanders-on-nato/
Il tono è quello classico jingoista, replicando il mito degli USA come potenza tutto sommato benigna. L'interpretazione dei fatti storici è assurda, con Milošević e Gheddafi demonizzati come nel discorso standard imperialista. Spiccano le lodi per l'ambasciatore Stevens ucciso in Libia, che era in realtà il capo contrabbandiere di armi verso la Siria, e direttore dell'agenzia viaggi per jihadisti, con però una sola destinazione (Siria).

Non molto tempo fa Sanders incoraggiava appassionatamente l'Arabia Saudita a darsi da fare militarmente nella regione. Vedere per credere: https://m.youtube.com/watch?v=0jEW2DGrRvM

(a cura di Andrea D.)




[Cogliamo l'occasione di questa sintesi in lingua serbocroata sul revisionismo e revanscismo italiano in merito al confine orientale per fornire alcuni aggiornamenti sulla squallida "patacca" della non-foiba di Rosazzo:

FOSSA COMUNE, ESPOSTO DELL’ANPI CONTRO URIZIO (di Davide Vicedomini, 16.4.2016)
Il ricercatore accusato di aver diffuso notizie false. Attacchi al Messaggero Veneto, ma la Procura continua a indagare

SPECIALE AGGIORNAMENTI SULLA FOIBA PERDUTA DI ROCCA BERNARDA (Claudia Cernigoi, 29.3.2016)


FLASHBACKS: 
FOIBE: PROCURA UDINE APRE INDAGINE SU FOSSA COMUNE IN FRIULI (ANSA 18.2.2016)
(ANSA) - UDINE, 18 FEB - La Procura di Udine ha aperto un'indagine sulla possibile presenza di una fossa comune nella zona di Corno di Rosazzo (Udine) dove nel 1945, secondo alcuni documenti emersi nelle scorse settimane, potrebbero essere stati sepolti tra i 200 e gli 800 cadaveri. "Per ora non c'è certezza né che ci sia stato un reato né chi sia l'autore", spiega il Procuratore capo di Udine Antonio De Nicolo che ha avviato un'investigazione preliminare insieme con il Procuratore aggiunto Raffaele Tito "sulla base di alcune notizie di stampa". L'obiettivo della Procura è identificare il sito. Solo all'esito si valuteranno quali altri passi compiere, considerati i numerosi anni trascorsi dai fatti. ''Abbiamo recuperato un'informativa ministeriale, stiamo cercando di acquisire documentazione. C'è qualche accenno fumoso a una precedente indagine di una ventina d'anni fa che verificheremo''.
LA VERITA’ DOCUMENTALE SULLA FOIBA MOBILE DI ROSAZZO
AGGIORNAMENTI PRECEDENTI

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“Dobri Talijani” i fašizam za 21. stoljeće

Mladen Barbarić

Nakon polemika koje je potaknuo odnos tek formirane hrvatske vlade prema antifašizmu, novi su skandal izazvali nedavni parlamentarni izbori u Slovačkoj. U parlament je, uz tradicionalne predstavnike ekstremne desnice, ušla i stranka koja se otvoreno smatra nasljednicom slovačkih kolaboracionista iz Drugog svjetskog rata. No suprotno čestim interpretacijama, proces rehabilitacije povijesnog fašizma i pojava desnice “bez kompleksa antifašizma” nije rezerviran za bivše socijalističke zemlje. Dapače, paralelno se odvija i u Italiji, zemlji u kojoj je spomenuti pokret i nastao

Dok u Hrvatskoj traje polemika oko članova Vlade koji izražavaju simpatije prema poraženim fašističkim snagama iz Drugog svjetskog rata, u Italiji Camice Nere imaju vlastiti mauzolej Duceu kojega redovito pohode čitave obitelji, a fašisti u vladi su sjedili još prije desetljeća i pol. Sve se to događa u jednoj od osnivačica Europske unije, republici formalno zasnovanoj na radu i utemeljenoj na antifašizmu, zemlji koja s Hrvatskom dijeli i dobar i loš dio povijesti.

Pad Berlinskog zida potaknuo je redefiniciju nacionalnog identiteta u različitim stupnjevima diljem Europe. Od lustracija u Češkoj do ratova na jugoistoku kontinenta, kompletirajući proces ustoličenjem četničkih vojvoda i ustaških simpatizera na najviše funkcije u Srbiji i Hrvatskoj. No ovakva ili slična događanja nisu bila ekskluzivna za bivše socijalističke zemlje, već su vidljiva i u zapadnoeuropskim parlamentarnim demokracijama. Proces konsolidacije nakon pada socijalizma polagano je političke stranke, narode i ekonomije Europe premještao sve više “u desno” da bi danas, četvrt stoljeća nakon, nekadašnje komunističke partije u ekonomskim okvirima postale svoja suprotnost, a s političkim elitama na istom su se putovanju našli i narodi koji ih biraju. Pretvaranje socijalističkih republika u parlamentarne demokracije s fašističkim simpatizerima na vlasti proces je kojemu smo svjedoci. No kako se na istom putu našla i zemlja sa sedamdeset godina dugom parlamentarnom tradicijom, nekada najvećom parlamentarnom komunističkom partijom u zapadnoj Europi i republika formalno utemeljena na antifašizmu?

Ukratko, uz dosta revizije povijesti te uz pomoć oportunizma talijanske ljevice. Prije svega tamošnje Komunističke partije koja se, kao i kod nas, transformirala u Demokratsku stranku (Partito Democratico), učinivši korak dalje od svojih hrvatskih pandana pošteno odbacivši prefiks “socijal”. Važnu propagandnu ulogu u događanjima koji će u talijanskom društvu redefinirati fašizam i postaviti ga kao društveno prihvatljiv politički izričaj imali su upravo naši krajevi, točnije događanja nakon Drugog svjetskog rata, koja Talijani kratko zovu “foibe”.

Premda je talijansko-slovenska komisija povjesničara još 2007. godine utvrdila kako u periodu od 1943. godine do neposredno nakon rata na područjima koja je zauzela jugoslavenska vojska nije bilo više od četiri tisuće mrtvih, talijanski mediji svake godine prilikom obilježavanja Dana sjećanja (kojim se 10. veljače “čuva i obnavlja sjećanje na tragediju Talijana i sve žrtve fojbi te egzodus Istrana, Fiumana i Dalmata nakon Drugog svjetskog rata”1) još uvijek barataju brojkama od 10 do 30 tisuća Talijana ubijenih u odmazdi krvoločnih Slavena – komunista. Barbari Slavi tako su, po mainstream medijima, Talijane vezivali žicom i bacali u krške jame samo zbog toga što su Talijani. Od proglašenja Zakona o Danu sjećanja 2004. godine, škole, državne institucije i lokalna samouprava dužna je posvetiti 10. veljače izložbama, javnim tribinama i komemoracijama tijekom kojih se tragični događaji iz Drugog svjetskog rata nemilosrdno revidiraju i koriste za promociju i rehabilitaciju fašizma otprilike kako se i Bleiburg koristi u Hrvatskoj. Samo malo plastičnije.

Naime, Dan sjećanja nerijetko se u talijanskim medijima – od državne televizije RAI, preko najtiražnijih dnevnih listova, do službenih stranica talijanskog parlamenta – paradoksalno obilježava uz fotografije ubojstava Hrvata i Slovenaca od strane fašista.2 Poziv na obilježavanje Dana sjećanja na genocid nad desetinama tisuća ubijenih Talijana samo zato što su Talijani tako je u udarnom večernjem terminu na televiziji RAI ilustriran strijeljanjem petero slovenskih seljaka 1942. godine kod sela Dane pred streljačkim vodom divizije Sardegna.

“Ne radi se samo o jednoj fotografiji već o desetinama. Ova je tek simbol s obzirom na to da je riječ o fotografiji koja se najviše koristi. Tužnije od toga što se radi o nevjerojatnom paradoksu gdje se žrtve prikazuju kao ubojice, a ubojice kao žrtve, jest jedino to što nitko od povjesničara, novinara ili višemilijunskog auditorija nije primijetio da oni koji drže puške nose talijanske uniforme. Psiholozi to objašnjavaju terminom ‘redukcija pretpostavke’. To su duboko usađene ideje koje utječu na prosuđivanje. U Italiji je ta duboko usađena ideja da su zločine činili komunisti-Slaveni nad Talijanima”, objašnjava povjesničarka Alessandra Kersevan.

Premda je Wu Ming kolektiv3 razotkrio čitav niz sličnih primjera manipulacije fotografijama, ubojstva civila i partizana s područja čitave bivše Jugoslavije i dalje se koriste kao ilustracija “genocida” Slavena nad Talijanima. Treba pak napomenuti da ovako ilustrirani manifesti i pozivi na komemoracije uglavnom privlače esule ili optante te njihove obitelji.4 Na tim manifestacijama, od kojih je najveća u Bazovici pokraj Trsta, ne nedostaje ni obilježja fašističkih jedinica, ali ni odličja koje predsjednik Republike svake godine dijeli stradalima. Među odlikovanima se nalazi i tristotinjak fašista koji su poginuli u borbama s partizanima. Možda najeklatantniji primjer je onaj Vincenza Serrentina, osnivača Fašističke stranke u Zadru tijekom 1920-ih godina. Po kapitulaciji Italije, te okupaciji Zadra od strane nacističke Njemačke, Sarrentina novi gospodari nagrađuju mjestom prefekta. Na ovoj poziciji ostaje do kraja rata kada ga u Trstu partizani hapse pod optužbom za ratni zločin. Dvije godine kasnije strijeljan je u Šibeniku s obzirom na to da je kao član Izvanrednog suda za Dalmaciju bio direktno odgovoran za smrt 35 partizana. Lani je pak posthumno dobio odličje od predsjednika republike Sergia Mattarelle jer Zakon o sjećanju predviđa “priznanje za sve bačene u fojbe i nestale”.

Novi politički konsenzus

Fašizam se u Italiju nakon 50 godina možda nije vratio pod istim okolnostima kao u Hrvatskoj, ali barem dijelom jest zbog istih razloga. Naime, u sjeni ruševina Berlinskog zida, polako se urušavala čitava politička ostavština kontinenta. Pad komunizma na istoku Europe snažno je potresao i zapad. 

“Od Drugog svjetskog rata do 1990. godine temelj talijanske demokracije je antifašizam. Posljedice pada komunizma u određenom su smislu slične na prostoru bivše Jugoslavije i Italije te obje zemlje kreću u političku tranziciju. S padom komunizma, Komunistička partija u Italiji, kao i u Hrvatskoj, više ne može biti komunistička i ona se transformira u današnju Demokratsku stranku. Stvara se politička nestabilnost u kojoj u kratkom periodu 1990-ih godina nestaju sve stranke koje su do tada vladale Italijom više od pola stoljeća. Istovremeno, stvara se novi politički pokret – Sjeverna liga (Lega Nord)”, objašnjava sociolog Federico Tenca Montini koji je u knjizi Fenomenologija mučeništva u medijima (Fenomenologia di un martirologio mediatico, 2014.) proučavao kako su se fojbe prikazivale u javnom prostoru od 1990-ih godina.

Berlinski zid u svoj je svojoj monstruoznosti na ironičan način, i daleko od svojih mitraljeskih gnijezda, ipak opravdavao svoj službeni naziv “Antifašistički zaštitni zid”. Naime, do pada Zida u Italiji je bilo nezamislivo da se neka postfašistička stranka pojavi u vlasti. Rušenje tog zida otvorilo je prostor za reviziju povijesti, za što su kao jedan od glavnih alata poslužile fojbe. “One imaju važnu ulogu u velikom projektu redefiniranja kulturnog imaginarija talijanskog identiteta. Padom komunizma naši se neofašisti reorganiziraju, a krajem 1990-ih prvi puta nakon rata dolaze na vlast. Ako su dakle postfašisti na vlasti to znači da antifašizam više ne predstavlja garanciju ustavnosti te političke elite traže neki novi zajednički denominator koji ih ujedinjuje i tu ulogu tada preuzima patriotizam, odnosno nacionalizam”, pojašnjava Tenca Montini.

Riječ je o povijesnom trenutku u kojem se ljevica distancira od komunističke prošlosti priznajući moralni i ideološki poraz. Zajedno s umivenim fašistima traži novi politički balans udaljavajući se od svoje srži. Političke podjele postaju znak ružnih prošlih vremena i svi Talijani koji su se borili za domovinu postaju uvaženi članovi društva pri čemu ideološka pozicija u borbi postaje zanemariva. Ukratko, ideologija je postala suvišna, a glavnu ulogu preuzima Domovina. Ako nekoga ovaj razvoj događaja podsjeća na hrvatsku inačicu “povijesne pomirbe”, posve je u pravu. Umivanje fašizma imalo je mnoge dodirne točke s obje strane Jadrana. Naposljetku, slične fenomene proživjela je i Španjolska, a proživljavaju se u ovom ili onom obliku i u Srbiji, Sloveniji, Ukrajini…

Upravo zahvaljujući novoj konstelaciji snaga i odmaku od antifašizma prema nacionalizmu fojbe doživljavaju veliki preporod. Gotovo istovremeno na prostorima bivše Jugoslavije odvija se najkrvaviji rat od onog protiv nacifašizma i “Zapad guta slike koncentracijskih logora, masovnih ubojstava poput pornografije”, upozorava Tenca Montini na riječi Dubravke Ugrešić. “U Italiji se na sve to gleda patronizirajuće u stilu: ‘Gle tko radi te stvari, ti slavenski barbari, taj talog Europe. Kod nas se takvo nešto nikada ne bi moglo dogoditi.’ To je otprilike faza u kojoj se sve glasnije čuje glas esula. Oni pak slike iz 1990-ih koriste kao podsjetnik što su sve Slaveni radili njima 1945.”, tumači sociolog naglašavajući kako su mainstream mediji vrlo brzo preuzeli takav diskurs i počeli se razbacivati s brojevima ubijenih Talijana u fojbama.

Nakon inicijalne faze u kojoj se obnavlja fašistički mit o slavenskim barbarima i kada postfašisti prvi puta dolaze na vlast,5 Pandorina kutija je nepovratno otvorena. Nacionalizam prodire u javni diskurs i neofašisti, nakon dvije godine pauze, ponovo preuzimaju vlast te kreće nova faza institucionalizirane, političke rehabilitacije fašizma. “Zakon o sjećanju donesen je zajedničkim ‘naporom’ ljevice u oporbi i postfašista, skupa s Berlusconijem na vlasti. Ovaj Zakon izjednačava Holokaust i fojbe te egzodus Talijana pa ih čak i kalendarski postavlja jako blizu. S inauguracijom Dana sjećanja kreće i medijska kampanja kojoj je najdragocjeniji eksponent film Srce u jami (Il Cuore nel pozzo, Alberto Negrin, 2005.). Riječ je o filmu koji je pun povijesnih falsifikata, etničke mržnje, komunista koji su redom pijanci silovatelji, ubojice i mrzitelji svega talijanskog. No taj film postaje službena verzija povijesnih događaja na talijanskoj istočnoj granici”, tumači Tenca Montini.

Prešućena povijest, ekranizirana žrtva

Osim ovog dragulja talijanske kinematografije, u to je vrijeme snimljen čitav niz filmova kojima se naglašava drevni mit o “dobrim Talijanima” (Italiani brava gente) te se, kao i u nešto starijem Mediterraneu (1991.), talijanska vojska prikazuje poput miroljubivih turista. “Radi se o filmovima u kojima su Talijani uvijek dobri, čak i onda kada su fašisti. S obzirom na pedeset godina vladavine antifašizma, neofašistima je bilo teško ugurati se u kulturu, sveučilišta… čak i kada su konačno došli na vlast. Stoga se u okviru Vlade organizira debata o ulozi te etičkim i kulturološkim potencijalima igranog filma. Praktički vlast razmišlja o tome kako rekonstruirati javno mnijenje i kako to uraditi što brže. Korištenjem masovnih medija, dakako. Rezultat toga su potom i filmovi snimljeni u okviru nacionalne TV kuće RAI”, prepričava zaključke svoje studije Federico Tenca Montini naglašavajući kako to ne treba čuditi jer je Berlusconi upravo na krilima svog medijskog carstva i dobio izbore.

“Sjećanje na prisilnu talijanizaciju Slovenaca i Hrvata, fašističke koncentracijske logore i njihove ratne zločine u Italiji je u potpunosti izbačeno iz kolektivnog imaginarija. Ovo brisanje povijesti često se miješa s antislavizmom. Fašizam je dvadeset godina udarao u tu propagandu […] i u Italiji danas postoji problem rasizma prema narodima bivše Jugoslavije”, objašnjava Wu Ming 1, član bolonjskog kolektiva koji već dobru deceniju uspješno skriva identitet svojih članova od medija ne bi li se težište prebacilo na ono o čemu govore umjesto na trivijalije kojima su mediji skloni. Svi aspekti povijesti koji bi mogli podsjetiti narod da je Italija radila ratne zločine sustavno se brišu iz kolektivne svijesti. Napokon, u talijanskim školama povijest je donedavno završavala s Prvim svjetskim ratom.

Da fojbe nisu usamljen primjer dekontekstualizacije povijesti, gdje se povijest prikazuje od trenutka koji naratoru odgovara, svjedoči i primjer odnosa prema kolonijalnoj politici u Africi. Naime, posve isti principi po kojima se u Italiji kroji službena povijest fojbi vrijedi i za talijanske avanture u Etiopiji, Somaliji i Libiji.

“Postoji jako malo materijala na ovu temu s brojnim nepreciznostima. Čini se kao da je dio povijesti u potpunosti izuzet iz sjećanja ove zemlje. U školama se uči povijest Amerike, Francuske, Španjolske, ali onda se ne uči povijest Italije i njenih kolonija u Africi. Gotovo nitko ovdje ne zna tko je bio Rodolfo Graziani kojem je za 120 tisuća eura u ljeto 2012. godine podignut mauzolej u blizini Rima”,6 upozorava Yodit Berhane, politologinja eritrejskih korijena, podsjećajući na fašističkog ratnog zločinca koji nikada nije osuđen za pokolje u Africi. Baš kao ni general Mario Roatta koji je operirao na Balkanu te nekoliko stotina drugih talijanskih državljana koji su nakon fašističke epizode nastavili svoje vojne i činovničke karijere u institucijama republike, a političke u okviru Talijanskog socijalnog pokreta (MSI). Ova postfašistička stranka osnovana 1946. godine do 1960-ih postala je četvrta stranka po veličini da bi se 1990-ih reformirala i napokon ušla u vladu.

Složena politička situacija u kojoj je, nakon rata, trebao biti obuzdan komunizam dovela je do paradoksalnog ishoda gdje Italija postaje jedina zemlja u Europi koja u parlamentu ima kontinuitet poražene ideologije još od drugih poslijeratnih izbora 1948. godine. Za razliku od Njemačke, Italija nikada nije doživjela defašizaciju društva. Jedina je zemlja u Europi koja sve do 21. stoljeća nije sudila nacistima za brojne zločine tijekom okupacije od 1943. godine do oslobođenja. Suđenje nacistima značilo bi i reviziju uloge fašista koji su čitavo vrijeme sudjelovali u političkom i društvenom životu zemlje zaštićeni od strane zapadnih saveznika.

“Nema sumnje da je za današnje stanje u kojem je umiveni fašizam ponovo prihvaćena ideologija, osim domaće ljevice, kriv i oportunizam zapadnih saveznika. U jednom trenutku fašizam više nije bio opasnost u Europi i Italiji, a borba se polako prenijela u Hladni rat protiv komunizma. Stoga je u Italiji bilo oportuno reciklirati službenike starog režima kako bi ih se iskoristilo u antikomunističkoj funkciji”, tako Wu Ming 1 tumači okolnosti koje su udarile temelje fašizmu za 21. stoljeće.

Iako je Italija Drugi svjetski rat vodila uz bok Hitlerove Njemačke, u društvenom narativu ostao je tek mit o dobrom Talijanu i žrtvi. “Unatoč čitavoj povijesti fašizma, elite su narodu uspjele isplesti priču i snimati filmove u kojima su Talijani žrtve. BBC-jev film ‘Ostavština fašizma’ iz 1989. godine RAI je kupio samo kako bi ga držao u ‘bunkeru’. Napokon je prikazan 2004. godine na jednom privatnom kanalu, ali tek nakon što su istekla prava državne televizije. Zabranjen je film ‘Pustinjski lav’ koji opisuje otpor protiv talijanskog kolonijalizma gdje se talijanska vojska ne prikazuje u skladu s nacionalnim narativom”, objašnjava Wu Ming 1. Za spomenuti je film talijanski premijer Giulio Andreotti 1980-ih tvrdio da šteti časti talijanske vojske nakon čega je bio zabranjen sve do 2009. godine kada je prvi puta službeno prikazan.

Mit o “dobrom Talijanu” koji su gajile političke elite, kako lijeve tako i desne, uspješno je preživio pola stoljeća do pada komunizma kada se na Apeninima 1990-ih konačno otvorila mogućnost za rehabilitaciju fašizma. No da bi mit ostao čvrst i postojan nije bila dovoljna samo propaganda i sustavno prešućivanje povijesti. Kako bi se u masama “uhvatio” bilo je potrebno i obrazovanje koje je preslika javnog diskursa. Nažalost, kvalitetne studije posvećene analizi fojbi u povijesnim udžbenicima koji su se u Italiji koristili od kraja rata na ovamo još uvijek nema. Izuzetak je rad Giuliana Leonija i Andree Tappija koji analizira što se u školama u posljednjih 60 godina predavalo o talijanskom kolonijalizmu.

“Postoji očiti kontinuitet kada promatramo što se u školama učilo u doba fašizma i poslijeratnoj Italiji. Talijanska vojska okarakterizirana je kao herojska dok su autohtoni stanovnici barbari. Sve u svrhu konstrukcije identiteta Italije kao prestižne nacije. Do kraja 1980-ih zadržava se rasistički odnos prema talijanskom kolonijalizmu”, zaključuju Giuliano Leoni i Andrea Tappi u znanstvenom radu “Izgubljene stranice. Kolonijalizam u povijesnim udžbenicima od rata na ovamo”.7 Kolonijalna povijest Italije u školama više je upregnuta u očuvanje mitova nego u proučavanje povijesti. Ako povučemo paralelu s fojbama, možemo pretpostaviti kako se ne radi o značajno drugačijem pristupu.

Nove generacije Talijana emancipaciju od propagande morat će dakle potražiti u nekim alternativnim izvorima, izvan školskih klupa, službene televizije i javnog diskursa. “Ljudi ovdje uglavnom vrlo malo znaju o povijesnim činjenicama, no to ne znači da je riječ o naciji idiota. Kada bi to bilo tako, slobodno bih mogao prestati baviti se ovim što radim. Na žalost, ne možemo očekivati da ljudi znaju nešto što im nitko nije objasnio i propisno kontekstualizirao. Srećom, kada se to uradi onda je i rezultat tu. To je jedna gerilska borba. Duga i teška, ali na kraju krajeva, partizani su se goloruki borili protiv brojno nadmoćnijeg neprijatelja i pobijedili”, optimistično zaključuje Wu Ming 1.


1 Zakon br. 92, 30. ožujka 2004. godine.
2 Piero Purini, “Come si manipola la storia attraverso le immagini: il Giorno del Ricordo e i falsi fotografici sulle foibe”, Giap, Wu Ming, 11. ožujka 2015.
3 Lucie Geffroy, “Wu Ming – kulturna gerila”, Le Monde diplomatique, hrvatsko izdanje, lipanj 2015.
4 Termini esuli (egzilanti) i optanti (oni koji su odabrali preseljenje u Italiju), odnose se na etničke Talijane koji prije 1945. godine živjeli na istočnoj obali Jadrana da bi je napustili nakon što je područje pripalo Jugoslaviji.
5 Sjeverna liga i Nacionalni savez (sljednik fašističkog Talijanskog socijalnog pokreta) sudjelovali su u čak četiri vlade pod predsjedanjem Silvia Berlusconija (1994.-1995., 2001.-2005., 2005.-2006. i 2008.-2011.)
6 Erika Farris, “Colonialismo in Africa, ‘L’Italia non può dimenticare la sua storia'”, Il Fatto Quotidiano, 30. rujna 2013.
7 Copertina di Zapruder, br. 23, rujan-prosinac 2010.