Informazione


Libye et putréfaction morale


Dove sono i "pacifisti" e gli "anti-razzisti" italiani ?
Inviato da: "momotombo @ libero.it"  - Mar 8 Nov 2011 6:31 pm
Continuano praticamente indisturbati veri e propri pogrom contro i "neri" in Libia (siano essi libici o immigrati da altri paesi africani). I taglia-gole di Al Cia-ida agiscono indisturbati sotto la super-visione dei loro nuovi padroni coloniali e nel silenzio dei loro sostenitori "indignados" nostrani: intellettuali, giornalisti, gruppuscoli della galassia trotzkista, la cosìdetta "società civile" dell'alternativa Vendoliana/disobbediente. Qualcuno aveva definito questi taglia-gole "rivoluzionari" e perfino fatto paragoni con la Comune di Parigi. Uno dei motivi del linciaggio mediatico e fisico di Gheddafi è stata la sua amicizia nei confronti dei "neri" africani e la volontà irrinunciabile per difendere i diritti della donna in Libia. Che aspettano ora i nostri democratici a organizzare un bel convegno sui diritti a Tripoli?


1) La reconquête de la Libye et la putréfaction morale de l’extrême-gauche européenne
par Bahar Kimyongur

2) Libia: Imperialismo e la Sinistra
di Stephen Gowans


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Autres liens en langue francaise:

L'Etat Major russe dément que kadhafi a bombardé sa population (Russia Today)
http://www.youtube.com/watch?v=BpG1xgWxjwQ

<< Etes-vous révisionniste ? >> BHL nous explique la vérité
VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=TAQpv_EEjUc
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http://www.michelcollon.info/La-reconquete-de-la-Libye-et-la.html?lang=fr

La reconquête de la Libye et la putréfaction morale de l’extrême-gauche européenne

Bahar Kimyongur

5 décembre 2011

Comment le mouvement anti-guerre a-t-il laissé faire ? Comment des militants avertis en sont-ils parvenus à gober tout ce que Sarkozy, TF1, Le Monde, France 24 et le Figaro leur balançaient sur Kadhafi ? Comment se peut-il que des êtres doués d’une conscience et d’une intelligence aigues n’aient pas tiré les leçons de la tragédie afghane ou irakienne qui se déroule encore sous leurs yeux ? Comment l’extrême gauche européenne en a pu arriver à applaudir la coalition militaire la plus prédatrice du monde ? Comment se fait-il que le lynchage d’un chef d’Etat tiers-mondiste, torturé à coups de pieds, de poings et de crosses de fusil, sodomisé avec un tournevis, le supplice d’un grand-père de 69 ans qui a vu quasi toute sa famille anéantie, bébés compris, ait réuni dans une même chorale les « Allah ou Akbar » de djihadistes voyous, les « Mazel Tov » du philosophe légionnaire franco-israélien Bernard-Henri Lévy, les tchin-tchin des Messieurs de l’OTAN, l’explosion de joie cynique d’Hillary Clinton diffusée sur la chaîne CBS et les hourras des pacifistes européens ?



On se rappellera que pour empêcher l’invasion de l’Irak dont le régime était bien plus despotique que celui de Mouammar Kadhafi, nous étions parfois dix millions à travers le monde. De Djakarta à New York, d’Istanbul à Madrid, de Caracas à New Delhi, de Londres à Pretoria, nous avons mis notre hostilité envers la dictature baathiste en sourdine pour arrêter l’acte le plus irréparable, le plus destructeur, le plus lâche, le plus terroriste et le plus barbare qui soit, à savoir la guerre.


En dehors des nombreuses manifestations de soutien à la Jamahiriya libyenne organisées sur le continent africain et dans une moindre mesure en Amérique latine et en Asie, la solidarité avec le peuple libyen, a été quasi inexistante. Ce peuple composé d’une myriade de tribus, de coutumes et de visages, ce peuple qui a commis le crime d’aimer son dirigeant et dictateur, d’appartenir au mauvais camp, à la mauvaise tribu, à la mauvaise région ou au mauvais quartier, n’a eu droit à aucune compassion. Les médias aux ordres ont ignoré l’existence de ce peuple qui, le 1er juillet encore, était un million dans les rues de Tripoli à défendre sa souveraineté nationale, sa révolution authentique et ce, au nez et à la barbe des chasseurs bombardiers de l’OTAN. Au même moment, un autre peuple, quasi identique à celui de Tripoli, un peuple tout aussi innocent qui pourtant n’a jamais mobilisé plus de quelques dizaines de milliers de manifestants même avec l’appui massif des commandos qataris [1], des propagandistes du djihad venus d’Egypte, de Syrie ou de Jordanie [2], même avec les techniques de cadrage trompeuses des caméras d’Al Jazeera amplifiant l'effet de foule, fut désigné « peuple à lui tout seul ». Ce peuple-là bénéficia de toutes les faveurs et de toutes les attentions. De toutes les armes et de toute l’impunité aussi. L’humanisme paternaliste et intéressé de l’OTAN à l’égard de ce pauvre peuple a ému nos gauchistes au point de leur faire dire : « Pour une fois, l’OTAN avait raison d’intervenir ».


Sans doute que le mirage des bouleversements sociaux que l’on appelle abusivement « printemps arabe » a contribué à brouiller les pistes, sans doute que la volte-face (coïncidant avec la démission de nombreux journalistes indépendants) des chaînes satellitaires arabes comme Al Jazeera qui sont désormais le joujou des pétromonarchies du Golfe et des stratèges américains ont semé la confusion, sans doute que la propagande de guerre était cette fois mieux préparée, sans doute que les rodomontades de Mouammar Kadhafi et de son fils Saïf Al Islam sciemment mal traduites par les agences de presse internationales ont aidé la propagande occidentale à rendre ces hommes détestables. Tout cela ne peut cependant expliquer l’incroyable silence approbateur des mouvements alternatifs européens prônant le changement social.


 
Défendre le faible contre le puissant


Depuis l’aube de l’humanité, s’il est une vertu qui a toujours élevé l’homme, c’est le sens de la justice. Quand la justice vient à manquer, parfois, les hommes sont pris d’une soif inextinguible et se battent pour elle au prix de leur vie. Dans l’histoire, divers courants philosophiques et mouvements sociaux ont un jour pris fait et cause pour la justice.


De nos jours et dans nos contrées, les femmes et les hommes qui brûlent pour Dame Thémis se disent souvent de gauche. Ils ont fait de la défense du faible contre le puissant leur combat, parfois leur raison d’être. Ils rejettent catégoriquement la loi du plus fort. Scrutant l’histoire, ces amoureux de la justice se placent quasi par réflexe du côté des Spartiates face aux troupes perses du roi Xerxès, du côté des Gaulois ou des Daces face aux légions romaines, du côté des Aztèques ou des Incas face aux Conquistadores de Pizarro ou de Cortes ou encore du côté des Cheyennes face à la cavalerie étasunienne du colonel Chivington ou du général Custer [3]. Le Juste n’est pas dupe. Il sait que c’est au nom de nobles causes comme la civilisation, la modernité ou les droits de l’homme que le colonisateur a réduit les « Barbares » en esclavage et exterminé près de 80 millions d’Indiens d’Amérique. Il sait aussi qu’en défendant le droit à la vie des Amérindiens par exemple, il cautionne indirectement des sociétés qui menaient des luttes fratricides ou des guerres d’annexion, qui pratiquaient le sacrifice humain ou le scalp. Le Juste est conscient que si l’on s’oppose à la guerre en Irak, on reconnaît implicitement la souveraineté nationale de l’Irak et donc, le maintien au pouvoir du régime de Saddam Hussein. Ce paradoxe n'a pas empêché le Juste de s'indigner du traitement réservé par le régime baathiste irakien ou par la Jamahiriya libyenne à leurs opposants. Il a légitimement dénoncé les abus de pouvoir de certains privilégiés du système Kadhafi, à commencer par le Guide lui-même, sa famille et son clan, les tortures et les exécutions sommaires perpétrées par les services de sécurité libyens, les opérations de séduction que le régime a lancées vers les puissances impérialistes dont il a graissé la patte des chefs d’Etat. Mais lorsque les opposants libyens se sont compromis aux pires ennemis de l’humanité, lorsqu’ils sont devenus de vulgaires agents de l’Empire et se sont à leur tour livrés à des actes de barbarie notamment contre les loyalistes, leurs familles, les Libyens noirs et les émigrés subsahariens, nos Justes n’ont pas bronché. Ils n’ont pas dénoncé l’imposture. Ils auraient pu dire : « plutôt que de faire la guerre en Libye, sauvons la Corne de l’Afrique sacrifiée par les marchés financiers ». En détruisant le pays le plus prospère et le plus solidaire d’Afrique pendant que la Corne de l’Afrique agonisait par la famine et la sécheresse, l’Empire nous a offert une occasion unique de lui porter un coup en pleine figure. Mais au lieu de rappeler cette cruelle réalité aussi intelligible et concrète qu’un slogan de lutte, nos Justes se sont terrés dans leur silence, se contentant de rabâcher les mêmes vieux clichés sur le régime libyen pour se donner bonne conscience et justifier leur couardise. 


Pourtant, le Juste ne se tait jamais avec les lâches comme il ne hurle jamais avec les loups. Il ne renvoie jamais dos à dos le petit et le grand tyran. Non pas qu’il apprécie le petit tyran mais il estime que dans un monde où le Léviathan atlantiste est caractérisé par une voracité, une violence et une félonie sans égal, il est indigne de s’allier à lui pour écraser le petit tyran, en l’occurrence Kadhafi.


Si la résistance anti-régime qui s’est déclarée en Cyrénaïque, fief des monarchistes, des salafistes et autres agents pro-occidentaux, avait repris à son compte le moindre slogan anti-impérialiste, si elle avait été un tant soi peu patriotique, progressiste, intègre, conséquente et organisée, dès lors, la question de soutenir celle-ci ne se serait pas posée étant donné qu’avec un tel programme et un tel profil, à défaut de pouvoir la corrompre, l’OTAN aurait au moins tenté de soutenir le camp adverse, à savoir celui de Kadhafi. Or, dès le début de l’insurrection, il paraissait évident que la présence en son sein de quelques intellectuels et cyber-dissidents potiches bénéficiant d’un appui médiatique exceptionnel (alors que visiblement ils ne représentaient qu’eux-mêmes et leurs protecteurs occidentaux) ne faisait pas d’elle un mouvement démocratique et révolutionnaire.


Par conséquent, en Libye, le Juste devait défendre Kadhafi malgré Kadhafi. Il devait le défendre non pas par sympathie pour son idéologie ou ses pratiques mais par réalisme. Parce que malgré certains aspects douteux de ses manœuvres diplomatiques et de son mode de gouvernance, pour la Libye, l’Afrique et le Tiers-monde, Kadhafi représentait avec ses investissements économiques, ses programmes sociaux, son système laïc, ses tentatives (certes ratées) d’instauration d’une démocratie directe garantie par la Charte verte de 1988, sa politique monétaire bravant la dictature du franc CFA et finalement, ses forces armées, la seule alternative réelle et concrète à la domination coloniale à défaut d’avoir mieux dans une région dominée par des courants obscurantistes et serviles.


[PHOTO: Silvio Berlusconi reçoit Muammar Kadhafi arborant la photo d’Omar Mukhtar, le héros de la résistance libyenne à la colonisation italienne. L’image montre la pendaison du héros libyen après son arrestation par les fascistes italiens, en 1931. Kadhafi obtient de l'Italie des excuses et une indemnité de 5 milliards de dollars pour le crime de colonialisme.]


 
La niaiserie des « ni-ni »


Ni l’OTAN ni Slobodan. Ni Sam ni Saddam. Ni les USA, ni les Talibans. A chaque guerre, ils nous servent la même recette. Face à un prédateur comme jamais l’humanité n’en a connu auparavant qui désormais maîtrise terre, mer et ciel, un ennemi sans foi ni loi qui s’est juré de mettre l’humanité à genoux et de faire régner le siècle américain, leur devise est un vibrant « ni-ni ». Alors que le pot de fer a atomisé le pot de terre, tout ce qu’ils trouvent à dire, c’est un simple « ni-ni ». Cette posture d’apparence innocente a pour seul effet de décourager et de démobiliser les forces démocratiques et pacifistes. Elle offre donc un chèque en blanc aux forces qui dirigent les opérations de conquête de la Libye.


Parmi les « ni-ni », certains intellectuels se réclamant du trotskisme comme Gilbert Achcar ont hélas applaudi la guerre de conquête de l’OTAN [4]. D’autres comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ont adopté une posture schizophrénique, oscillant entre critique « protocolaire » de l’OTAN (faut quand-même pas qu’on passe pour des pro-impérialistes tout de même) et approbation de sa mission d’élimination de Kadhafi [5]. D’autres militants proche de la même mouvance [6], ont été jusqu’à lancer des appels à l’armement des mercenaires djihadistes à la solde de l’OTAN, ces mêmes fanatiques qui veulent en découdre avec le nationalisme de Kadhafi considéré comme une menace à leur projet panislamique, qui brûlent son Livre vert taxé d’ « œuvre perverse », « communiste et athée » destinée à « remplacer le Coran ». D’après certains membres d’une 4e Internationale aussi hypothétique qu’inoffensive, le CNT serait malgré tout une « force révolutionnaire ». Peu importe que le CNT soit composé de tortionnaires anciennement kadhafistes, de maffieux et d’islamistes équarrisseurs de « mécréants laïcs », peu importe que le CNT soit nostalgique du fascisme et du colonialisme italien [7] et veuille offrir la Libye aux Empires sur un plateau d’argent, peu importe que le CNT soit financé et armé par la CIA, les commandos SAS britanniques, les royaumes du Qatar et d’Arabie saoudite et même par le président soudanais Omar El-Béchir lui-même poursuivi par la CPI pour crimes contre l’humanité, peu importe que l’OTAN commette des crimes contre la population civile libyenne, nos amis trotskistes ont tranché : le CNT, c’est l’avant-garde révolutionnaire... Nostalgiques de la guerre d’Espagne comme toujours, certains d’entre eux me disaient qu’il fallait offrir aux rebelles libyens de nouvelles brigades internationales. Sans doute se sont-ils réjoui que le matamore des beaux salons grand amateur de tirades antifranquistes, le bien nommé BHL les ait écoutés. Brandissant le glaive de la liberté qui reflète sa sainte image et la bannière frappée de l’invincible rose des vents, le Durruti milliardaire a dérouté les troupes de Kadhafi en bombant son torse glabre. Il est entré dans Tripoli sans se presser à la tête de sa Brigade internationale, à cheval sur un missile Tomahawk…


N’est-il pas piètrement ridicule pour des gauchistes qui n’ont jamais touché à une arme de leur vie et qui crachent sur toutes les guérillas marxistes du monde parce qu’elles seraient staliniennes, de faire campagne pour l’acheminement d’armes fabriquées à l’usine d’armement belge, la FN de Herstal, à destination de mercenaires indigènes à la solde des nos élites ? Camarades trotskistes, dites-nous donc combien d’armes vous avez fait parvenir à « vos » libérateurs ? Combien de brigadistes avez-vous envoyé sur le champ de bataille ? Combien de porteurs de valises avez-vous recrutés ? Honnêtement, qui des barbus supplétifs de l’OTAN ou des combattants enrôlés dans l’armée de Kadhafi sous la bannière du panafricanisme ressemblent plus aux Brigades internationales ? Comment un tel aveuglement, un tel pourrissement idéologique et moral a pu se produire parmi des forces qui se disent radicales et progressistes ?


Après nous avoir sidéré et parfois écœuré par ses frasques, son orgueil et ses excentricités, Mouammar Kadhafi aura à la fin de sa vie au moins eu le mérite de renouer avec son passé révolutionnaire. Au moment le plus critique de son existence, il a résisté à l’OTAN. Il est resté dans son pays en sachant que l’issue du combat lui serait fatale. Il a vu ses enfants et petits-enfants se faire massacrer et pourtant, il n’a trahi ni ses convictions ni son peuple. Peut-on en espérer de voir un jour le tiers du quart de la bravoure, de l’humilité et de la sincérité de Kadhafi parmi nos camarades de l’extrême-gauche européenne dans leur lutte contre l’ennemi commun de l’humanité ?
 


Bahar Kimyongür
Le 4 décembre 2011



Notes


[1] De l’aveu même du général Hamad ben Ali al-Attiya, chef d’état-major qatari. Source : Libération, 26 octobre 2011
[2] Des rebelles « libyens » parlant des dialectes issus de différents pays arabes étaient régulièrement montrés sur les chaînes satellitaires arabes.
[3] Dans tous ces cas, des tribus en lutte avec leurs frères ennemis ont fait appel ou se sont alliées aux envahisseurs. L’alliance OTAN/CNT libyen n’est que l’ultime épisode de la longue histoire des guerres de conquête appuyées par des populations indigènes.
[4] Interview de Gilbert Achcar réalisée par Tom Mills du site britannique New Left Project, 26 août 2011. Version française de l’interview disponible sur le sitewww.alencontre.org
[5] Communiqués NPA des 21 août et 21 octobre 2011.
[6] Ligue internationale des travailleurs – Quatrième Internationale (4e Internationale), Parti ouvrier argentin…
[7] Le 8 octobre 2011, le président du Conseil national de transition libyen (CNT) Mustafa Abdel Jalil a célébré le centenaire de la colonisation de la Libye par l’Italie aux côtés du ministre italien de la défense, Ignazio de la Russa, issu du Mouvement social italien (MSI), un parti néofasciste. Cette période de déportations, d’exécutions et de pillages fut d’après Abdel Jalil une « ère de développement ». Source : Manlio Dinucci, Il Manifesto, 11 octobre 2011



[PHOTO: Le président du CNT Moustafa Abdeljalil célèbre le centenaire de l'occupation italienne à l'occasion de la venue en Libye du ministre de la Défense italien, Ignazio La Russa (Peuple de la Liberté, ancien sénateur néofasciste du MST).]


Source : michelcollon.info



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Libia: Imperialismo e la Sinistra


di Stephen Gowans


Stephen Gowans è uno scrittore e attivista politico che vive ad Ottawa, Canada. I suoi articoli di fondo sono apparsi con regolarità su Canadian Content ed è un collaboratore assiduo di Media Monitors Network.

In passato, Gowans gestiva direttamente un proprio sito web, What’s Left in Suburbia?. Attualmente, dal febbraio 2007, Gowans ha messo in diffusione il suo lavoro su un blog dal titolo What's Left.


(Traduzione di Curzio Bettio di Soccorso Popolare di Padova)


per concessione di what's left
fonte: http://gowans.wordpress.com/2011/08/28/libya-imperialism-and-the-left/
data dell’articolo originale: 28/08/2011

URL dell’articolo: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=6099


Mentre nelle analisi sugli interventi imperialisti viene spesso indagato il carattere di classe dei regimi sotto assedio delle potenze occidentali, ed è spesso invocato per giustificarli, questo non spiega i veri motivi per cui le potenze imperialiste capitaliste intervengono, nemmeno si pone come giustificazione per le loro azioni.


La considerazione relativa alla spiegazione del perché gli interventi si verificano non risiede nell’orientamento politico del governo sotto assedio, nemmeno interessa le relazioni con i suoi cittadini, ma attiene agli interessi della classe dominante, di ricavare profitto nei paesi oggetto dell’intervento.

Questi, fanno buona accoglienza agli investimenti stranieri, permettono il rimpatrio dei profitti, esigono poco in termini di imposta sul reddito delle società, aprono i loro mercati, e mettono a disposizione abbondanti forniture di manodopera a basso costo e materie prime?

Oppure, impongono alte tariffe sulle importazioni, sovvenzionano la produzione nazionale, consentono le attività di imprese di proprietà statale (limitando le opportunità per le imprese straniere di proprietà privata), costringono gli investitori a trattare con partner locali, e insistono sul fatto che i lavoratori siano protetti da salari di disperazione e da condizioni di lavoro intollerabili?

Per quanto si potrebbe supporre che gli interventi imperialisti abbiano come obiettivo solo governi che operano in favore della classe operaia e contadina, questo non è il caso.  

Anche regimi che promuovono gli interessi della loro borghesia nazionale, negando o limitando nel proprio paese gli interessi a scopo di lucro della classe dominante di altri paesi, sono regolarmente presi di mira per un cambio di regime, soprattutto se sono deboli militarmente o presentano sistemi politici pluralisti che offrono spazio alla destabilizzazione e ad interferenze politiche.

Per i paesi imperialisti, gli effetti prodotti da un regime locale contano nella stessa maniera: ad esempio, considerando l’espropriazione di una compagnia petrolifera di proprietà privata straniera, non importa se questa compagnia venga consegnata ad uomini d’affari locali, allo Stato, o agli impiegati della società; per i paesi imperialisti è una questione di suprema indifferenza che l’espropriazione avvenga per mano di comunisti, socialisti o nazionalisti radicali.

Che voi siate ispirati da Marx e Lenin, dal socialismo del 21 ° secolo, o dalle politiche capitaliste già messe in atto dagli Stati Uniti, Germania e Giappone a sfidare il monopolio industriale della Gran Bretagna, se state andando a mettere i bastoni fra le ruote del carro delle opportunità di fare profitti da parte di una classe capitalista di un paese imperialista, per voi saranno pasticci!

Gheddafi è stato demonizzato dal Dipartimento di Stato degli USA per le sue “politiche sempre più nazionaliste nel settore energetico”, e per aver cercato di “libianizzare” l’economia. (1)

Ha “dimostrato di essere un partner problematico per le compagnie petrolifere internazionali, spesso aumentando tasse e balzelli, e sottoponendole a continue richieste.” (2)

E la sua politica commerciale e gli investimenti esteri tutti in favore della Libia avevano creato irritazione alle banche, alle compagnie e ai grandi investitori dell’Occidente nella loro continua ricerca di cogliere le opportunità di lucrosi profitti in tutto il mondo.

Hanno la stessa probabilità di essere bersaglio di disegni imperialisti anche i rivali capitalisti, che competono per l’accesso alle opportunità di investimento e commerciali nei paesi del terzo mondo. Anche loro possono diventare gli oggetti di destabilizzazione, di guerra economica, e di accerchiamento militare.

Ciò è evidenziato da uno dei ruoli della NATO: contendere sfere di sfruttamento.

Il segretario generale dell’organizzazione Anders Fogh Rasmussen, nello spiegare perché i paesi della NATO devono spendere di più per le loro forze armate, sottolineava che: “Se non siete in grado di schierare truppe oltre i vostri confini, allora non vi sarà possibile esercitare un’influenza a livello internazionale, e quindi questo vuoto sarà riempito da potenze emergenti che non necessariamente condividono i vostri valori e il vostro modo di pensare.” (3)

Da questo si può trarre la conclusione significativa che quando si tratta di Africa e Medio Oriente, che sono probabilmente le aree del mondo a cui Rasmussen allude, la ragion d’essere dell’Alleanza è quella di sostenere il gioco dei Nord-americani e degli Europei occidentali, di escludere i Russi, i Cinesi e i Brasiliani, e di mantenere sottomessi i nativi .

Ma comunque lo si interpreti, è chiaro che il segretario generale dell’Alleanza non vuole intendere che la NATO deve essere solo un’organizzazione di mutua difesa, ma uno strumento che deve essere utilizzato dai paesi sviluppati per competere con quelli emergenti.

L’interesse e la preoccupazione per la legittimità degli interventi dei paesi della NATO, pur in riferimento al carattere di classe dei governi presi di mira, non coglie il punto. Non è il carattere di classe di un regime, né il modo in cui vengono trattati i suoi cittadini, che spiegano le ragioni per un intervento contro di esso, ma il carattere di classe dei paesi che intervengono. Questo dunque illumina se l’intervento sia legittimo o meno!

I principali paesi della NATO sono tutte società incontestabilmente di classe, in cui grandi compagnie, banche e investitori ultra-ricchi esercitano una influenza gigantesca sulle loro società.

I loro rappresentanti e i loro leali servitori occupano posizioni chiave dello Stato, anche e soprattutto quelle che determinano gli affari militari e stranieri, e i ricchi sistemi societari hanno accesso a risorse che permettono loro di esercitare pressioni sui governi, molto più energicamente di quello che possa esercitare qualsiasi altra classe o gruppo di interesse.

Di conseguenza, la politica estera di questi paesi riflette gli interessi della classe che domina questi paesi. Sarebbe oltremodo strano se non fosse così.

Comunque, le ansietà di fare profitti non si dissolvono quando amministratori delegati delle corporation, giuristi societari e banchieri vengono assegnati a posti statali chiave per la politica estera, e nemmeno quando costoro elaborano le raccomandazioni di politica estera per i governi nell’ambito di organizzazioni delegate a costruire consenso élitario, come il Council on Foreign Relations; o quando esercitano pressioni in favore di presidenti, primi ministri e segretari e ministri di gabinetto. [Il Council on Foreign Relations (Consiglio sulle relazioni estere) è un’associazione privata statunitense, composta soprattutto da uomini d’affari e leader politici che studiano i problemi globali e giocano un ruolo chiave nella definizione della politica estera degli Usa.]

Evidentemente sono necessari interventi diretti!

Dunque, per questo motivo, gli interventi degli Stati Uniti e della NATO, spacciati come umanitari per ovvie ragioni di pubbliche relazioni, in buona sostanza sono pratiche per proteggere e promuovere gli interessi della classe che domina la politica estera. Questo risulta abbastanza chiaro dalle pagine economiche dei principali quotidiani.

Nei giorni scorsi, la sezione “affari e finanza” del New York Times annunciava che “Ha inizio la corsa per accedere alle ricchezze petrolifere della Libia.”

Eric Reguly, editorialista economico per The Globe& Mail, il giornale dell’élite finanziaria del Canada, riecheggiava la questione:

“I più importanti protagonisti dell’industria petrolifera, nel frattempo, stanno sbavando per reclamare le loro vecchie concessioni e per nuove ruberie, tanto più in quanto la loro produzione di petrolio è in declino. I grandi bacini petroliferi di Ghadames e Sirte, in gran parte off-limits per le compagnie petrolifere straniere da quando il colonnello Gheddafi è salito al potere 42 anni fa, sono particolarmente attraenti. E così sono i giacimenti petroliferi della Libia in mare aperto.

Chi otterrà il premio? Il Consiglio nazionale di transizione ha già detto che premierà quei paesi che hanno bombardato le forze del colonnello Gheddafi.

‘Non abbiamo problemi con i paesi occidentali e con le compagnie italiane, francesi e britanniche,”così la Reuters ha riportato le dichiarazioni di Abdeljalil Mayouf, un portavoce della compagnia petrolifera ribelle Agogco, sottolineando che ‘Invece, possiamo avere alcuni problemi politici con la Russia, la Cina e il Brasile.’”

L’editoriale di Reguly si sviluppava secondo il titolo “Hanno bombardato e quindi mieteranno.”

Per altro, queste nazioni raccoglieranno i frutti anche in altro modo:

“Colui che sta alla testa del Consiglio nazionale di transizione, Mustafa Abdel-Jalil, esplicitamente ha promesso di premiare con contratti nella ricostruzione post-bellica dello Stato quelle nazioni, che hanno sostenuto la rivolta della Libia” (4)

Questo è il cerchio incantato dell’imperialismo aggressivo!

Miliardi di dollari vengono pompati dalle tasche dei contribuenti e riversati in quelle dei produttori di armi per costruire l’apparato bellico. La macchina da guerra viene tenuta sotto pressione, pronta contro i paesi i cui governi hanno negato o limitato le opportunità di fare profitti alle compagnie, alle banche e ai grandi investitori del paese imperialista (molti dei quali hanno interessi nella produzione di armamenti), causando gravi danni alle infrastrutture dei paesi vittima.

Vengono imposti regimi “compradori”, che spalancano le porte del loro paese alle esportazioni e agli investimenti del paese che ha messo in atto l’aggressione, e invitano questo paese prevaricante a insediare basi militari sul loro territorio. Allo stesso tempo, i nuovi regimi incanalano contratti per la ricostruzione verso il paese aggressore, per ricostruire ciò che il suo apparato bellico ha distrutto.

Così, la classe capitalista del paese aggressore fa profitti secondo tre modalità: attraverso contratti per il sistema di difesa, attraverso la ricostruzione post-bellica, attraverso nuove opportunità di investimenti ed esportazioni.

Una risoluzione pacifica della guerra civile in Libia avrebbe interrotto questo cerchio magico. C’è da meravigliarsi, allora, che Washington, Parigi e Londra abbiano ignorato tutte le proposte per una soluzione negoziata?

Potrebbe essere offerta una spiegazione alternativa. Per quanto le più importanti compagnie petrolifere e le società di ingegneria dei paesi leader della NATO trarranno profitto dalla caduta di Gheddafi, le motivazioni per l’ intervento erano tuttavia indipendenti da grossolane preoccupazioni di natura commerciale, ed invece erano essenzialmente umanitarie.

Ma se così fosse, si dovrebbe spiegare come è stato che le preoccupazioni umanitarie della NATO venivano unicamente riversate su un paese, la Libia, in cui possono ottenersi ancora opportunità di fare profitti per l’industria petrolifera occidentale, mentre la NATO non è rimasta scossa da preoccupazioni umanitarie per la situazione degli Sciiti del Bahrein, le cui proteste pacifiche sono state represse violentemente da una monarchia assoluta - con l’aiuto dei carri armati e delle truppe di tre altre monarchie assolute.

Due sono l’Arabia Saudita e gli Emirati Arabi Uniti; la terza che ha contribuito alla violenta repressione della rivolta del Bahrein, il Qatar, merita una menzione speciale.

Magnificata dalla stampa occidentale per il suo contributo ai ribelli libici, ai quali ha fornito armi, aerei da guerra, addestramento, riconoscimento diplomatico, e strumenti propagandistici (Al Jazeera è di proprietà dello Stato del Qatar!), questa monarchia assoluta è stata portata alle stelle come una vera amica dei “democratici” nella loro lotta contro la dittatura e la repressione.

Il New York Times faveca riferimento ad Al Jazeera come un “canale di notizie indipendente” (5), anche se non è chiaro da chi Al Jazeera sia indipendente. Il Times non ha mai, a mia conoscenza, fatto riferimento ai mezzi di informazione di proprietà statale dei paesi sotto assedio imperialista come “indipendenti”, questo aggettivo elogiativo e impossibile (tutti i media sono dipendenti, che si tratti dello Stato o di investitori privati) è riservato ai mezzi di comunicazione che hanno adottato punti di vista conformi agli interessi del consiglio di amministrazione del New York Times e dei suoi più importanti proprietari.

Il Bahrein, una società modello esemplare per gli investitori occidentali, ha già riversato a piene mani le occasioni di fare profitti sulle compagnie petrolifere occidentali. È anche sede della Quinta Flotta degli Stati Uniti. Quindi, “de facto” costituisce una zona di espansione dell’economia degli Stati Uniti, ed inoltre del territorio degli Stati Uniti, e così il suo governo può fare ciò che gli pare, fintanto che continuerà a mantenere felice Wall Street.


Bombardamenti, sanzioni, destabilizzazione e rinvii a giudizio presso la Corte Penale Internazionale sono riservati a quei governi che “aumentano tariffe e tasse” per le imprese petrolifere statunitensi e tentano di nazionalizzare le loro economie, una chiara “linea rossa” in un’epoca di imperialismo.


Secondo il punto di vista di qualche settore della sinistra, interventi imperialisti sono sopportabili fintanto che producono il rovesciamento di un regime capitalista, a prescindere dal fatto che un altro regime capitalista gli possa succedere. Naturalmente, l’esito di ogni intervento imperialista di successo contro un regime nazionalista borghese si manifesta con la sostituzione di questo regime con uno “compradore”. Ad un intervento capitalista molto difficilmente corrisponde un avanzamento.


Per ancora un altro settore della sinistra, quello che conta decisamente è il carattere del governo sotto assedio. Il carattere dello Stato che aggredisce, al contrario, non importa per nulla - non che questo Stato sia sottoposto al dominio dettato dagli interessi corporativi, delle banche e degli investitori; non il suo operato nel perseguire guerre di conquista; nemmeno il suo continuo ricorso alla falsificazione per giustificare le sue aggressioni.

Per questi “membri della sinistra”, così come sono, ad essere riprovevole è il governo preso di mira, mentre il loro modo di considerare è angelico o ben intenzionato. In questo quadro, per loro, il tentativo di Gheddafi di schiacciare una rivolta deve intendersi collocato su un piano ben più barbaro rispetto, ad esempio, alla guerra in Iraq, che ha creato una catastrofe umanitaria su una dimensione che le repressioni di Gheddafi non avrebbero mai uguagliato.

Che sorta di illusione porta a credere che gli Stati Uniti e Gran Bretagna, gli architetti di rapacità e di macellazione su scala globale, siano (a) angelici e ben intenzionati, (b) motivati ​​nella loro politica estera da umanitarismo, e (c ) che stiano sostenendo un ruolo costruttivo in Libia?


I più pusillanimi fra quelli di sinistra sono coloro che condannano allo stesso modo i brutalizzati e i brutalizzatori. Assumono una posizione di tutta comodità, anche se moralmente vile, ma la loro condanna dei governi presi come bersaglio è non pertinente. Dato che la natura dei governi sotto assedio non ha nulla a che vedere con le ragioni dell’intervento, e interventi da parte del capitale imperialista non portano questa giustificazione, in questo contesto non può esistere che un’unica ragione per fare la scelta di condannare la vittima di questa aggressione e parimenti l’aggressore: il desiderio di rispettabilità e un’inclinazione ad adeguarsi all’opinione pubblica corrente, non contestandola e non offrendo una analisi alternativa, anti-egemonica.

Supponete di avere come vicina della porta accanto una donna dalle cattive maniere, completamente antipatica, che è riuscita ad allontanare tutti quelli che conoscete. Un giorno, il marito la picchia. Voi condannate il marito che picchia la moglie, e non dite nulla del carattere di questa donna. Perché dovreste fare così? Sottolineare il carattere della donna non scusa il comportamento del marito. Oppure, potreste condannare entrambi ugualmente, facendo notare quanto sia deplorevole chi picchia la moglie, ma stigmatizzate anche la vittima per le sue cattive maniere e i suoi modi fastidiosi. Questo secondo agire è insostenibile, e chi si comporta così dovrebbe giustamente essere rimproverato.

Tuttavia, questi che stanno seduti nel recinto della sinistra fanno lo stesso quando insistono nel condannare i governi dei paesi aggrediti dai paesi imperialisti capitalisti, per dimostrare che loro non appoggiano i crimini per cui vengono accusati quei governi.

Peggio ancora, si rifiutano di indagare sulla veridicità delle accuse, per poi perfino contestare se queste accuse non reggono ad un esame obiettivo, per paura di essere denunciati come apologeti. Invece, costoro molto semplicemente accettano come vere le accuse, anche se accuse simili contro altre vittime in occasioni simili si sono dimostrate pure e semplici invenzioni (le armi di distruzione di massa dell’Iraq, per esempio.)

Questa è apologia di un altro tipo, in nome della classe che controlla il recinto dove stanno tranquilli questi di sinistra. E lì vengono tenuti su un terreno sicuro. In seguito, costoro potranno affermare, come hanno fatto in tanti in concomitanza con la truffa delle armi di distruzione di massa degli Iracheni: “Non sapevamo. Sono sconvolto, sconvolto!, che il governo ci abbia ingannato.”

Tuttavia, l’analogia suggerisce che gli interventi avvengono solo nei paesi in cui i governi si comportano in modo riprovevole, e questo non è il caso.

Certo, l’impressione prodotta dagli assalti della propaganda che accompagnano gli interventi è che quei regimi presi di mira sono assolutamente detestabili e, di conseguenza, la loro scomparsa è da desiderarsi, anche se l’intervento prodotto è stato scatenato per ragioni sbagliate.

E dagli appartenenti alla sinistra, se costoro vogliono essere accettati alla corte dell’opinione corrente dei “rispettabili”, ci si aspetta la genuflessione davanti alla raffigurazione come criminali dei paesi fatti segno dell’aggressione, per tema di essere accusati di essere apologeti di dittatori, o utili idioti. Ma succede a volte che i crimini di cui sono accusati i regimi colpiti non esistono assolutamente, o si tratta di azioni sconsiderate non pesanti, nel peggiore dei casi.


La narrazione per spiegare la necessità di un intervento in Libia è che una rivolta pacifica di Libici fautori della democrazia contro la dittatura di Gheddafi stava sul punto di essere schiacciata nel sangue. Una narrazione che naviga più vicino alla verità è che l’insurrezione, scatenata dagli eventi che si stavano succedendo in Tunisia e in Egitto, traeva le sue origini dalla frattura in corso da lunga data tra un governo laico, nazionalista, da un lato, e Islamisti e elementi “compradori” dall’altro. Anche se questo non spiega del tutto la rivolta, spiega una buona parte delle sue cause.

La repressione delle forze reazionarie che minacciano lo Stato è un crimine? Se sei un Libico islamista, monarchico o un esule mantenuto dalla CIA, la risposta è “sì”, così come è “sì”, se sei un ideologo di questo particolare intervento imperialista. Ma se siete Gheddafi, e i suoi sostenitori laici e nazionalisti, la risposta è “no”.

È significativo il fatto che poche persone stiano lanciando seri appelli alla NATO perché l’Alleanza organizzi un’operazione a protezione dei civili del Bahrein dalla repressione violenta di una monarchia assoluta. Per quanto molto del giro di vite del regime di Khalifa contro i manifestanti del Bahrein sia considerato criminale, non è un crimine di dimensione abbastanza grande da giustificare un intervento della NATO.

Infatti, è difficile concepire una qualche giustificazione per un intervento NATO, poiché i paesi della NATO sono solo buoni a impegnarsi in interventi come investimenti.

Ci deve essere una promessa di una ricompensa lucrativa per una élite di padroni capitalisti, perché l’investimento in costi di sangue e di denaro possa essere ​​giustificato: concessioni petrolifere libere da imposizioni e tasse che riducono i profitti; nuove opportunità di investimenti ed esportazioni; contratti per la ricostruzione. L’umanitarismo non deve costituire il punto essenziale.

Ma ammettiamo pure per il momento, ed è ingenuo il farlo, che la NATO decida di intervenire per ragioni di altruismo: questo è tanto possibile quanto il leone accucciato con l’agnello.

Perché dovremmo invocare un intervento contro Gheddafi, ma non contro Khalifa? Le ragioni per cui banchieri, imprese e grandi investitori dominano la politica estera dei paesi della NATO dovrebbero rendere lampante tutto ciò. Che appartenenti alla sinistra agiscano nello stesso modo, fa sorgere l’immediata domanda su cosa si intende per “sinistra”.


Diana Johnstone e Jean Bricmont hanno accusato settori importanti della sinistra europea per non essersi opposti con forza all’intervento della NATO nella guerra civile della Libia, e in molti casi di averla sostenuta. (6) Ma questo è come biasimare le pecore perché pascolano sull’erba. Mentre, purtroppo, non vi è nulla di strano o senza precedenti, che persone che si considerano parte della sinistra politica, anche socialisti, vadano a schierarsi con le eruzioni imperialiste del loro governo.

Questo è accaduto almeno a partire dalla Prima guerra mondiale.

Lenin ha offerto una spiegazione - e che si trovi la sua spiegazione convincente o no, il fenomeno che si è proposto di spiegare non si può negare. Un settore della sinistra regolarmente si mette al fianco del proprio governo imperialista, mentre un altro settore trova il modo di sottilmente appoggiarlo, mentre professa opposizione.

L’unico settore della sinistra occidentale, con una o due eccezioni, che può essere considerato affidabile per una effettiva opposizione all’imperialismo, e in possesso di un qualche tipo di consapevolezza evoluta e sofisticata su questo, sono i Leninisti.


Max Elbaum puntualizza questo fenomeno nel suo libro sul Nuovo Movimento Comunista degli anni ’60, “Revolution in the Air”.

Egli scrive: “Gli attivisti degli ultimi anni sessanta hanno sentito un forte legame politico ed emozionale con l’ala leninista del movimento socialista. Durante la Prima guerra mondiale, quest’ala rompeva decisamente ‘con quei socialisti che avevano sostenuto la guerra, o almeno avevano fatto poco o nulla per opporvisi’.

Gli attivisti erano attratti dal leninismo perché, come i primi seguaci di Lenin, ‘anche loro avevano trascorso anni in lotte frustranti con le forze più autorevoli della sinistra che si erano trascinate stancamente, o peggio, nella campagna contro la guerra’.”

Elbaum attribuisce il rifiuto del socialismo democratico ad opporsi con vigore alla guerra degli Stati Uniti contro il Vietnam al sostegno che la costruzione del Nuovo Movimento Comunista riceveva.

“Anche se i socialisti democratici di oggi non parlano molto di questo”, scrive Elbaum, “i socialdemocratici degli Stati Uniti hanno avuto un ruolo di freno o addirittura trainante all’indietro nel movimento contro la guerra del Vietnam.”

L’affiliato ufficiale degli Stati Uniti all’Internazionale Socialista, il Partito Socialista, “in realtà sosteneva il conflitto” ed “era quasi del tutto assente dalle attività contro la guerra.”

Il direttore di Dissent, Irving Howe, tra i più influenti socialdemocratici degli Stati Uniti, “a lungo si oppose alla richiesta di immediato ritiro dal Vietnam.”

Michael Harrington, forse il più noto fra i socialdemocratici degli Stati Uniti, mai ha pronunciato senza mezzi termini una denuncia della guerra. Secondo il suo sodale biografo, Maurice Isserman, Harrington faceva riferimento alla guerra come una forza della natura piuttosto che un prodotto dell’azione umana (una tragedia, come un uragano o un terremoto, piuttosto che uno strumento dell’imperialismo statunitense), per paura di alienarsi “i suoi compagni politici più stretti e di lunga data, che sostenevano il massacro ...” Harrington considerava i suoi compagni socialdemocratici favorevoli alla guerra non come collaborazionisti reazionari ed arretrati ma come “buoni socialisti con i quali egli differiva solo su questioni marginali.” (7)

A livello internazionale, i socialisti democratici hanno agito in modo da provocare disgusto.

“I socialisti francesi, mentre stavano al governo hanno condotto la guerra coloniale in Algeria, completa di torture. Il governo del partito laburista in Gran Bretagna, guidato da Harold Wilson, ha sostenuto la politica americana in Vietnam, nonostante le sue perplessità.” E “i socialdemocratici in tutto il mondo sono stati tra i sostenitori del sionismo e gli oppositori più accesi dell’autodeterminazione palestinese.”


Musica familiare?!


Alla fine degli anni sessanta, scrive Elbaum, “sembrava del tutto naturale identificarsi con la tendenza che aveva combattuto contro simili arretratezze dei socialdemocratici durante il precedente bagno di sangue imperialista.”


Ed ora, ancor di più nel 2011!




(Message over 64 KB, truncated)


http://www.en.beoforum.rs/conference-in-sao-paolo-2011/217-human-rights-of-serbs-in-the-province-of-kosovo-and-metohija.html

Zivadin Jovanovic,

President of the  Belgrade  Forum for a World of Equals,  Serbia

 

 

 Human rights of Serbs in the  Province  of  Kosovo  and Metohija

 

- Theses for a case study -

 

(Paper presented at the International Conference “Human Rights with the view to building a Culture of Peace”, held in  Sao Paolo ,  Brazil , on 2nd and 3rd of December 2011)

 

It is true that the struggle for peace and the struggle for full respect of universal human rights, as defined by UN Declaration on protection of human rights, are interdependent and non-separable. Threats to peace, violations of sovereignty and territorial integrity, military interventions, aggressions and occupations go hand in hand with massive violations of the basic human rights.

It is clear that there are no humanitarian military interventions. 

NATO military aggression against  Yugoslavia  ( Serbia ) in the spring 1999 was launched to allegedly protect human rights of Kosovo Albanians. It was the first of that sort and without approval of UN Security Council. The precedent was used later in various other parts of the world whenever it suited the interests of  USA  and NATO:  Afghanistan ,  Iraq , and  Libya . There are threats that it may be used against  Syria ,  Iran  or any other country. 

NATO aggression against Yugoslavia (Serbia and Montenegro) in 1999 left close to 4000 dead and more tan 10.000 wounded,  two thirds of whom where civilians including close to 1 hundred children. NATO forces were using missiles with depleted uranium, causing massive cancer disease, deformation of newly-born babies unknown before polluting of soil, water and food production for unbelievable period of four billion years. Economic damage caused by aggression was estimated to an amount over one hundred billion dollars.

 

Immediately after the end of the aggression,  USA  constructed on Serbian soil in Kosovo and Metohija the biggest American base in the world known as Bondstill. This was the beginning of mushrooming of  USA  and NATO military basis all over the Balkans and  Eastern Europe .

 

Today there are more  USA  and NATO military basis in  Europe  than any time during the Cold War Era.

 

Why now?

 

Warsaw  military block has been disbanded. There are no adversary social-political systems, all apparently are democratic. Who to defend and where from by long range ballistic rockets carrying nuclear heads?

 

The overall economic, financial, political and moral crises of the leading countries of the West may lead to further spreading interventionism and total disregard of the basic principles of international relations. The crises have already caused the most massive violation of human rights such as the right to employment, education, health, information.


Shortly after NATO “humanitarian” aggression on  Yugoslavia  ( Serbia ), it became clear that intervention actually resulted in an unprecedented scale of violation of human rights of Serbs and non-Albanians of Kosovo and  Metohija   Province .  Alliance  between NATO and the Albanian terrorists and separatists during the military aggression (KLA), continued ever since and reached its peak in February 2008 by unilateral proclamation of illegal secession of the Province from  Serbia . This act would never be possible without NATO aggression and support. It violated the basic principles of the national and international laws, UN Charter and UN Security Council’s resolution 1244 (1999) which guaranties sovereignty and territorial integrity of Serbia .

The consequences are that Kosovo and Metohija after 12 years of being under UN mandate continues to be the source of instability, organized international crime and spring board of extremism and terrorism toward the rest of  Europe .

 

The  Province  of  Kosovo  and Metohija is birth place of Serbian nation, culture, religion and the state. Thousands of Serbian medieval monuments witness to this. There are two large communities living in the Province - Kosovo Serbs, who are Orthodox Christians, and Kosovo Albanians, great majority of whom are Moslems. Before the beginning of the Second World War Serbian population in the Province were majority. Today, Serbs make less than 10 percent of the total population of the Province.  The drastic change in national structure was due to the policy of ethnic cleansing of Serbs over decades if not centuries - first by Turkish Empire which occupied the Province for about 500 years, then by Tito’s anti-Serbian policy, by fascist-Nazi occupation forces (1941 – 1945) of Mussolini and Hitler and finally by NATO aggression and occupation which continues up to these days.

UN Security Council Resolution 1244, of June 10, 1999 put the end of the NATO aggression but introduced military occupation of the Province, formally by international UN mandated forces (KFOR), in reality by NATO forces. Ever since June 1999, we have been witnessing large scale of individual and even institutionally-sponsored violation of basic human rights and freedoms of Kosovo Serbs. This continued in spite of any new adopted legislation which endorsed and made applicable in Kosovo all international human rights instruments.

 

Here are examples of major human rights violations.

 

No free and safe return for 250,000 displaced Serbs from Kosovo and Metohija

After June 1999, International Red Cross noted some 250,000 Serbs and other non-Albanians who had been expelled by terror, intimidation and ethnic cleansing leave their birth places and homes in Kosovo and Metohija. Current UNHCR data show return of some 18,000 Serbs, but in reality this number is some 6,000, or 2.1%. UN Mission and other international stakeholders organized the process of the return, but no results. Therefore, Serbia  remains the country with the highest number of refugees and displaced persons in the whole of  Europe .


No justice for the victims

After June 1999, close to 1,000 Serbian and other non-Albanian civilians have been abducted and eventually killed. Many of them were abducted in their working places. In July 1999, 14 people, including children, in the  village  of  Staro Gracko  were killed while harvesting in the field. In the winter 2002, a bomb was planted and set-off under a passenger bus killing many Serb passengers. In August 2003 a group of Serbian children playing by the river in  village  of  Gorazdevac , were killed. Thousands of other crimes against Serbs in the Province have been committed and non of the culprits brought to justice although justice and police are directly managed by UN and EU missions (UNMIK, EULEX).


Human organs trafficking

In December 2010, Special Rapporteur of the Parliamentary assembly of the Council of Europe, Swiss MP  Dick Marty , published Report on trafficking of human organ of abducted Serbs in 1999. The Parliamentary Assembly adopted the Report and passed Resolution demanding independent international investigation. So far no results because the people involved in this organized crime are Kosovo Albanian top politicians, former leaders of the terrorist KLA (UCK). They enjoy support and protection from  Washington ,  London  and  Berlin .

There is great need to for public preasure that the investigation in the human organs trafficking in Kosovo and Metohija be conducted under auspices of UN Security Council without further delay.


Illegal occupation of Serbian-owned property

After June 1999, Kosovo Albanians simply occupied all immovable and movable possession of 250,000 Serbs who left Kosovo, but also of Serbs who remained. Often, owners were either killed or expelled by force from their properties. In September 1999, the UN founded a body that was supposed to facilitate return property to legal owners, the Housing and Property Directorate, but there are no results.

 

General insecurity

Since June 1999, there was almost no freedom of movement outside the so-called enclaves in which Serbs found their safety in numbers, except in military-guarded convoys. Today Serbs still cannot access their businesses and land without risk of being attacked end even killed. They still cannot go churches and cemeteries without KFOR military escort.

 

Rewriting history

Ever since NATO aggression in 1999, there has been systematic distraction of any traces of Serbian monuments and Christianity in Kosovo. Some 150 Serbian Orthodox churches and monasteries have been destroyed, originating from as early as 13th and 14th centuries, including some from the UNESCO List of World Heritage. In addition, there has been a wide-spread exercise to rename remaining churches and monasteries as “Byzantine” or “Albanian”, or “Albanian castles and towers”. There is a current diplomatic battle going on in UNESCO, where Kosovo Albanians try to present this cultural heritage as heritage of Kosovo what is absurd. 

 

Violation of right to health

Kosovo Albanian authorities have been stopping and seizing shipments of medical equipment and medical drugs intended for medical facilities in Serbian enclaves. In addition, they have been willfully and intentionally trying to worsen situation for Serbian populated areas, by cutting the electric power supply. For three years in the row, in winters of 2005, 2006 and 2007, they have been cutting power supply to Serbian enclaves on the pretext of payment etc. They have been rejecting offers of Serbian government for humanitarian and free-of-charge electric power supply, thus exposing population to health hazards. In 2009, they have stopped power supply to the Serbian enclave of Strpce in the southernmost part of Kosovo for three months, pressing local population to sign new contracts. Unfortunately, none of international stakeholders voiced any concerns over this act.

 

Violation of right to education

Since June 1999, all cities and towns in Kosovo except Mitrovica in the north were ethnically cleansed and became mono-ethnically Albanian. Serbs and other ethnic groups were driven to villages. School facilities were inaccessible for Serbian schoolchildren. They had to resort to inadequate premises for schools. However, most drastic situation is in Gorani community. The Goranis are local Serbian speaking ethnic group of Muslim belief, who have been exposed to incessant assimilation attempts and forced to accept Albanian language and Albanian curriculum. This pressure still goes on.

 

Let me sum up what has been said:

 

Struggle for peace and struggle for social, economic, political and cultural human rights are invisible tasks of peace movements and all peace loving forces.

Freedom, equality in rights and opportunities and independence of states and nations are preconditions for full respect of human rights as provided for in the UN GS Declaration on human rights.

Liberal corporate capitalism in its imperialistic stage is the chief source of massive violation of the basic human rights of the mankind.

Global economic, financial, political and moral crisis of the western societies is accompanied by the most massive violation of the basic human rights after the end of the Second World War.

Global interventionism, wars and violations of human rights, disrespect of the international law and abuse of United Nations are immanent features of corporate capitalism.

There are no humanitarian military interventions whatsoever.

NATO has become the most dangerous tool for massive violation of human rights in the second half of XX and first decade of XXI centuries. Therefore NATO as remnant of the cold war area should be dismantled, including all its military bases all over the world.

Abuse of human rights for spreading domination of imperialism is impermissible and should be stopped.

Territorial integrity and sovereignty of each country should be fully respected in the interest of peace and stability. Natural and economic resources are subject to the sovereign rights and sole control of concrete countries and can not be excuse for any intervention into internal affairs.

The role of the UN, respect of the UN Charter and UN GS Declaration on protection human rights should be reaffirmed and reinforced.

The sovereignty and territorial integrity of  Serbia  should be respected and  UN   SC  resolution 1244 (1999) fully implemented.

Unilateral secession of  Serbian   Province  of Kosovo and Metohija is not acceptable and should not be recognized. We call for peaceful solution of the issue of the status respecting  UN   SC  resolution 1244 and equal human rights of all inhabitants of the Province.

All Serbs and other non-Albanians expelled from the Province after NATO aggression should be given all necessary conditions for free and safe return to their homes in the Province.

The use of the missiles with depleted uranium should be formally banned by international convention.



=== * ===




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[L'importante documentario norvegese "Srebrenica: una città tradita", da noi a suo tempo segnalato, è oggetto di ire furibonde non solo da parte della lobby bosgnacca, ma persino da parte dei responsabili del "Tribunale ah hoc" dell'Aia. Questi ultimi si sono peritati di inviare una lettera di diffida alla Radiotelevisione svedese che oserebbe trasmettere il film... E' stata iniziata una petizione di protesta contro tale atteggiamento censorio ed intimidatorio, da inviare al presidente del "Tribunale" (per adesionI: davidepet@...).
Tra la documentazione importante segnaliamo in questo post anche lo studio sui fatti di Srebrenica dell'Istituto olandese per la documentazione bellica (NIOD).
Sulla disinformazione strategica a proposito dei fatti di Srebrenica si veda anche tutta la documentazione raccolta alla nostra pagina: 
https://www.cnj.it/documentazione/srebrenica.htm ]

Srebrenica Documentary Controversy and NIOD Report


1) On the Norwegian Documentary "Srebrenica A Town Betrayed": The Controversy Continues

2) Srebrenica Historical Project: Invitation to sign on to a letter of protest to ICTY President Meron

3) On the Netherlands Institute for War Documentation (NIOD) Report on Srebrenica


LINKS:

Film: Srebrenica - Izdani grad (A town betrayed - dir. Ola Flyum - David Hebditch / prod. Fenris Film - Tore Buvarp / 2009-2010 / 59min)
http://www.youtube.com/watch?v=RUuhSGnLvv8  or  http://www.youtube.com/watch?v=3_TxfVLSXmI

Response to the Norwegian Helsinki Committee Complaint and the Helsinki Committee’s rebuttal:
https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/Responses_NHCcomplaint_ENG.pdf
Nerma Jelacic (ICTY) letter to Eva Hamilton (Swedish State TV):
https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/JelacicLetter_toSwedishTV.pdf

Netherlands Institute for War Documentation (NIOD) Report on Srebrenica:
http://www.srebrenica-project.com/index.php?option=com_content&view=article&id=140:niod-report&catid=12:2009-01-25-02-01-02

Srebrenica Historical Project
http://www.srebrenica-project.com

More documents and links on "Srebrenica":
https://www.cnj.it/documentazione/srebrenica.htm 


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----- Original Message -----
Sent: Monday, October 03, 2011 9:25 AM
Subject: Srebrenica Historical Project: Norwegian Srebrenica Documentary Controversy Continues

Srebrenica Historical Project
Postbus 90471,
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Den Haag, The Netherlands
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+381 64 403 3612  (Србија)
Интернет презентација: www.srebrenica-project.com


RESPONSE OF OLA FLYUM AND DAVID HEBDITCH TO THE NORWEGIAN HELSINKI COMMITTEE COMPLAINT
 
Filmmakers and investigative journalists Ola Flyum and David Hebditch, authors of noted documentaries, “Srebrenica: A Town Betrayed” and “Sarajevo Ricochet,” have been subjected to vitriolic denunciations by interested parties in Bosnia and in the Bosniak diaspora for presenting evidence and raising issues that completely recast the nature and course of the war in Bosnia-Herzegovina during the nineties. Their local colleagues, Bosniak investigative journalists Esad Hećimović and Mirsad Fazlić, have been subjected to a rather worse treatment – physical and even death threats. To top it all off, the Norwegian Helsinki Committee has filed against them an official complaint to the Norwegian Press Complaints Commission and Broadcasting Council for allegedly making a number of untrue statements in their controversial documentaries. In Norway, that agency monitors compliance with journalistic standards.

 

The fact that the complainer is the Helsinki Committee gives a particularly surreal, and even ludicrous, twist to this controversy. Helsinki Committees were originally set up in the seventies throughout Europe at the height of the Cold War to observe compliance with basic human rights standards in OSCE signatory countries. Freedom of expression, particularly in the media, is one of the fundamental human rights on that list. The practical effect of the Norwegian Helsinki Committee’s politically correct Complaint in this particular case is to suppress the very rights the Committee was set up to safeguard and preserve, or at least to discourage their unfettered exercise. The possibility that the documentaries may contain errors, which is entirely conceivable since they were made by human beings, certainly should not disqualify them from being presented to the widest audience in the marketplace of ideas. Those who are able to identify such errors have ample opportunity to point them out in a civilized way, without resorting to vituperative language, insults, or threats. In anticipation of the formal hearing which will be convened in a couple of weeks, the filmmakers have prepared a detailed issue-by-issue 43-page Response to the derogatory allegations that have been made against them. We are happy to share with our readers that analysis of the merits of the Norwegian Helsinki Committee’s Complaint.

 

          In the attachments [ https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/Responses_NHCcomplaint_ENG.pdf ] are Flyum and Hebditch’s Response to the Norwegian Helsinki Committee Complaint to the Norwegian Press Complaints Commission, and the Helsinki Committee’s rebuttal to that Response. We have the latter in Norwegian so we can only post it in that language. As for the filmmakers’ Response, which begins in English on p. 7 of the document, it quotes extensively from the original Complaint submitted by the NHC. Readers will therefore have no difficulty noting all the disputed issues and the parties’ position in regard to them.


Response to the Norwegian Helsinki Committee Complaint and the Helsinki Committee’s rebuttal:
https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/Responses_NHCcomplaint_ENG.pdf

Nerma Jelacic (ICTY) letter to Eva Hamilton (Swedish State TV):
https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/JelacicLetter_toSwedishTV.pdf


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----- Original Message -----
Sent: Thursday, December 01, 2011 10:19 AM
Subject: Srebrenica Historical Project: Invitation to sign on to a letter of protest to ICTY President Meron

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Dear colleagues,


If you have not received this material already from some other source, I urge you to read it and to give it your careful consideration. It is a letter to the President of the Hague Tribunal, Theodore Meron, in reaction to a disturbing letter sent out on ICTY stationery by their spokesperson Nerma Jelacic to Eva Hamilton, director of Swedish State Television. The letter was in reaction to the Norwegian documentary “Srebrenica: A Town Betrayed” and its thrust was to prevent future broadcasting of any programs, in particular dealing with Srebrenica, which do not take ICTY verdicts as their point of departure and which “contradict” the conclusions they contain. For a copy of the Jelacic letter sent out on behalf of the Tribunal, please go to http://nspm.rs/files/LetterTownBetrayed.pdf


This scandalous attempt by a judicial institution to influence the media, and in the process to extort respect for its verdicts, has provoked widespread disapproval. David Peterson, who co-authored a number of books with Edward Herman, has composed a protest letter to President Meron and he is asking that all who agree with the position taken in the letter sign on. You can do that by sending a brief note to David at davidepet@... and expressing your agreement for your name and country where you reside to be added to the list of signers. As soon as a substantial number of signatures is gathered, the letter will be forwarded to ICTY President Theodore Meron.


It goes without saying that you are encouraged to send this note and David’s letter to all your friends and acquaintances who might also be inclined to join.


If you have not seen the Norwegian documentary, you may access it here: 

https://www.youtube.com/watch?v=RUuhSGnLvv8&feature=player_embedded 


Many thanks for your kind attention.


Stephen Karganovic

Srebrenica Historical Project
---

Open Letter to the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia


To Whom It May Concern: 


On November 24, Ms. Nerma Jelacic, acting in her official capacity as the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia’s Head of Outreach, addressed a letter to Ms. Eva Hamilton, the Chief Executive and Editor-in-chief of Sveriges Television (Swedish Public Television, or SVT).   

Ms. Jelacic reprimanded SVT for having broadcast in August of this year the documentary film 
Staden som offrades (“Srebrenica: A Town Betrayed”), by the Norwegian filmmakersOla Flyum and David Hebditch.[1]   


 “[M]uch of the [film’s] content runs counter to rulings made by the ICTY,” Ms. Jelacic noted.  She also asked that, “should [SVT] decide to broadcast any further material which contradicts facts irrefutably established by the ICTY including those related to the Srebrenica genocide, that the ICTY be given the opportunity to present its findings.”[2]


Clearly, Ms. Jelacic’s request is designed to intimidate SVT, and to warn other media not to follow SVT’s example and broadcast Srebrenica: A Town Betrayed.   Space and time should not be provided to any other person whose work challenges the ICTY’s alleged facts.  It is unacceptable to discuss Srebrenica outside of what Ms. Jelacic called the ICTY's “definitive judgements.”


But Srebrenica: A Town Betrayed does an impressive job of portraying much of the largely ignored but important political background and context to the Srebrenica tragedy—material that receives little or no weight in the ICTY’s judgments.  Furthermore, many of the ICTY’s accepted facts are highly contestable.[3]  We fully support Swedish Public Television’sdecision to broadcast this documentary, and consider Jelacic’s effort to obtain equal time for the ICTY’s publicists an illicit form of pressure on SVT, wholly incompatible with Western principles of freedom of speech and of the press.


As the fate of the population in the Srebrenica “safe area” after July 11, 1995 is currently an issue before the ICTY in the trial of Radovan Karadzic, and will also be an issue in the trial of Ratko Mladic, Ms. Jelacic’s intervention at SVT also amounts to a denial of the fundamental rights of the accused to be presumed innocent.  It betrays the fact that at the ICTY, there never has been any real purpose to the Srebrenica-related trials, other than mechanisms of official guilt-assignment and propaganda.[4]  It is this truth that Ms. Jelacic appears intent on shielding from criticism.  


Nerma Jelacic has long displayed animosity towards ethnic Serbs, as well as towards the wartime political structures and figures of the Republic of Serbia and the Srpska Republika within Bosnia and Herzegovina (where her hometown is located[5]).  Her current attempt as the ICTY’s Head of Outreach to intimidate Swedish Public Television adds greater weight to the contention that the central task of the ICTY is not to render unbiased justice, but to impose the official NATO interpretation of the Yugoslav tragedy. 

 

[1] For one YouTube version of the documentary in question, see Ola Flyum and David Hebditch, SrebrenicaA Town Betrayed (Oslo: Fenris Film, 2010).  
[2] Nerma Jelacic, Head of Outreach, International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia, Letter Addressed to Ms. Eva Hamilton, Chief Executive and Editor-in-Chief, SVT (Swedish Television), November 24, 2011, p. 1; p. 4.  (For a copy of this letter, written on the official ICTY letterhead, see https://www.cnj.it/documentazione/Srebrenica/JelacicLetter_toSwedishTV.pdf .)
[3] For work that powerfully contests the ICTY’s accepted facts, see, e.g., 
Germinal Civikov, Srebrenica: The Star Witness, Trans. John Laughland (Belgrade: NGO Srebrenica Historical Project, 2010); and Edward S. Herman, Ed., The Srebrenica Massacre: Evidence, Context, Politics (Evergreen Park, IL: Alphabet Soup, 2011).
[4
On the ICTY as a mechanism of official guilt-assignment and a stager of show-trials, see Edward S. Herman and David Peterson,The New York Times on the Yugoslavia Tribunal: A Study in Total Propaganda ServiceColdType, 2004, p. 29. 
[5] See Nerma Jelacic, "'Milosevic shattered my life, caused all the pain',” The Observer, June 24, 2001. Also see Nerma Jelacic,Even in death, Milosevic wins again,” The Observer, March 12, 2006.



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----- Original Message -----
Sent: Monday, November 14, 2011 10:50 PM
Subject: Srebrenica Historical Project: The NIOD Report posted on our site


SREBRENICA HISTORICAL PROJECT

Postbus 90471, 
2509LL Den Haag, The Netherlands
+31 64 878 09078  (Holland)
+381 64 403 3612  (Serbia)
E-mail: srebrenica.historical.project@...
Web site: www.srebrenica-project.com


NIOD REPORT

Everyone involved in Srebrenica research is aware of the NIOD Report which was published in 2002 by the Nederlands Instituut voor Oorlogsdocumentatie [Netherlands Institute for War Documentation, http://www.niod.nl/] in 2002. The Report, which focuses on the tragic events in Srebrenica in July of 1995 is universally regarded as a first rate research and documentation tool. It has been relied on by historians, commentators, and legal experts.

The Report came about in a very interesting way. Soon after allegations of Dutch responsibility, and even complicity, in the Srebrenica massacre were made the matter became a controversial political topic in the Netherlands. The Dutch government were facing the prospect of a politically motivated parliamentary inquiry into the role and conduct of Dutch military personnel during their presence in the UN-protected Srebrenica enclave in 1994 and 1995. It is speculated that in order to avoid further politicisation of the issue the Dutch government assigned the task of sorting out what happened in Srebrenica and its background to a respected neutral scholarly institution, the Netherlands Institute for War Documentation, also known as NIOD. It should be noted that NIOD’s principal research and documentation focus before it received this task was the World War II occupation of the Netherlands and of the Dutch East Indies. Srebrenica was a somewhat out of character assignment and it was entrusted to a team of scholars headed by the distinguished Dutch historian, Professor Hans Blom.

However one chooses to assess the final product, known as the “NIOD Report on Srebrenica”, its depth and meticulous detail are undeniable. The motives of the Dutch cabinet may have been political in seeking to avoid a parliamentary commission on Srebrenica, but the end result certainly reflects a high level of scholarship and it is refreshingly non-political.

Oddly, it is precisely the objective, non-political character of the NIOD Report which has drawn criticism from those who expected something else from it. A case in point is the following reaction which appeared on the BBC website almost as soon as the Report was published:

Mrs Catic said the protesters would meet again with the NIOD director, Hans Blom, in an attempt to persuade him to revise the findings - especially an assertion that half of those killed had fought in the Bosnian Muslim army.

They also denounced the conclusions that there was no evidence to link former Yugoslav President Slobodan Milosevic to the massacre, and that the role of Bosnian Serb leader Radovan Karadzic was unclear.[1]

One is compelled to say that it is to Professor Blom’s credit that on that occasion he refused to modify his scholarly team’s findings to make it acceptable to parties in the Bosnian conflict or to “clarify” the role of targeted defendants, which is a task for judicial organs rather than for historians.

“Srebrenica Historical Project” continues to insist that the complex events in and around Srebrenica in July of 1995 should be studied from an objective and scholarly perspective and without political preconceptions. The NIOD Report is a document of great significance to a better understanding of Srebrenica which we recommend to our readers as a reference in their own research. We therefore take pleasure in making it available to them on our website.

Readers can download the entire NIOD Report from our website at:


http://www.srebrenica-project.com/index.php?option=com_content&view=article&id=140:niod-report&catid=12:2009-01-25-02-01-02 



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(The original text, in english:
The New Authoritarianism: From Decaying Democracies to Technocratic Dictatorships and Beyond
by Prof. James Petras - Global Research, November 28, 2011
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=27908 )

Il nuovo autoritarismo: dalle democrazie in decomposizione alle dittature tecnocratiche, e oltre


del prof. James Petras

Professore emerito di sociologia all’università Binghamton di New York. Ultimo libro pubblicato: The Arab Revolt and the Imperialist Counter Attack, (Clarity Press, March 2011). Recente libro tradotto in italiano : USA: padroni o servi del sionismo? I meccanismi di controllo del potere israeliano sulla politica degli USA (Libro Press, 2007).


(traduzione di Curzio Bettio di Soccorso Popolare di Padova)



Global Research, 28 novembre 2011


Introduzione

Viviamo in un tempo di cambiamenti di regime, dinamici, regressivi. Un periodo in cui sono in piena accelerazione grandi trasformazioni politiche e l’arretramento drammatico di norme legislative di natura socio-economica introdotte un mezzo secolo fa; tutto questo provocato da una crisi economica prolungata e sempre più profonda e da un’offensiva portata avanti dalla grande finanza in tutto il mondo.

Questo articolo analizza come gli importanti cambiamenti di regime in corso hanno un profondo impatto sui modi di governare, sulle strutture di classe, sulle istituzioni economiche, sulla libertà politica e la sovranità nazionale.


Viene individuato un processo in due fasi di regressione politica.

La prima fase prevede il passaggio da una democrazia in disfacimento ad una democrazia oligarchica; la seconda fase, attualmente in atto in Europa, coinvolge il passaggio dalla democrazia oligarchica ad una dittatura colonial-tecnocratica.

Si individueranno le caratteristiche tipiche di ogni regime, concentrando l’attenzione sulle specifiche condizioni e sulle forze socio-economiche che stanno dietro ad ogni “transizione”.

Si procederà a chiarire i concetti chiave, il loro significato operativo: in particolare la natura e la dinamica delle “democrazie decadenti”, delle democrazie oligarchiche e della “dittatura colonial-tecnocratica”.

La seconda metà del saggio puntualizzerà le politiche della dittatura colonial-tecnocratica, il regime che più si è discostato dal principio di democrazia rappresentativa sovrana.  

Verranno chiarite le differenze e gli elementi simili tra le dittature tradizionali militar-civili e fasciste e le più aggiornate dittature colonial-tecnocratiche, mirando l’analisi sull’ideologia del “tecnicismo apolitico” e della gestione del potere tecnocratico, come preliminare per l’esplorazione della catena gerarchica profondamente colonialista del processo decisionale.

La penultima sezione metterà in evidenza il motivo per cui le classi dirigenti imperiali e i loro collaborazionisti nazionali hanno ribaltato la pre-esistente formula di gestione del potere oligarchico “democratico”, la ricetta del “governare indirettamente”, a favore di una presa di potere senza più paraventi.

Dalle principali classi dominanti finanziarie di Europa e degli Stati Uniti è stata consumata la svolta verso un diretto dominio coloniale (in buona sostanza, un colpo di stato, con un altro nome).

Verrà valutato l’impatto socio-economico del dominio di tecnocrati colonialisti designati di imperio, e la ragione del governare per decreto, prevaricando forzatamente il precedente processo di persuasione, manipolazione e cooptazione.

Nella sezione conclusiva valuteremo la polarizzazione della lotta di classe in un periodo di dittatura colonialista, nel contesto di istituzioni svuotate e delegittimate elettoralmente e di politiche sociali radicalmente regressive.

Il saggio affronterà le questioni parallele delle lotte per la libertà politica e la giustizia sociale a fronte di governi imposti da dominatori colonialisti tecnocratici, alla fine venuti alla ribalta.

La posta in gioco va oltre i cambi di regime in corso, per identificare le configurazioni istituzionali fondamentali che definiranno le opportunità di vita, le libertà personali e politiche delle generazioni future, per i decenni a venire.


Democrazie decadenti e la transizione verso democrazie oligarchiche.

Il decadimento della democrazia è evidente in ogni sfera della politica. La corruzione ha pervaso ogni settore, i partiti e i leader si contendono i contributi finanziari dei ricchi e dei potenti; posizioni all’interno dei poteri legislativo ed esecutivo hanno tutte un prezzo; ogni parte della legislazione è influenzata da potenti “lobbies” corporative che spendono milioni per la scrittura di leggi a loro profitto e per individuare le manovre più opportune alla loro approvazione.

Eminenti faccendieri che agiscono nei posti di influenza come il criminale statunitense Jack Abramoff si vantano del fatto che “ogni membro del congresso ha il suo prezzo”.

Il voto dei cittadini non conta per nulla: le promesse elettorali dei politici non hanno relazione alcuna con il loro comportamento quando sono in carica. Bugie e inganni sono considerati “normali” nel processo politico.

L’esercizio dei diritti politici è sempre più sottoposto alla sorveglianza della polizia e i cittadini attivi sono soggetti ad arresti arbitrari.

L’élite politica esaurisce il tesoro pubblico sovvenzionando guerre coloniali, e le spese per queste avventure militari eliminano i programmi sociali, gli enti pubblici e i servizi fondamentali.

I legislatori si impegnano con demagogia al vetriolo in conflitti da vere marionette, sul tipo dei burattini Punch (Pulcinella) e Judy (Colombina), in manifestazioni pubbliche di partigianeria, mentre in privato fanno festa insieme alla mangiatoia pubblica.

A fronte di istituzioni legislative ormai screditate, e del palese, volgare mercato di compravendita dei pubblici uffici, i funzionari dirigenti, eletti e nominati, sequestrano i poteri legislativo e giudiziario.

La democrazia in decomposizione si trasforma in una “democrazia oligarchica” come governo auto-imposto di funzionari dell’esecutivo; vengono scavalcate le norme democratiche e si ignorano gli interessi della maggioranza dei cittadini. Una giunta esecutiva di funzionari eletti e non eletti risolve questioni come quelle della guerra e della pace, alloca miliardi di dollari o di euro presso una oligarchia finanziaria, e mossa da pregiudizi di classe riduce il tenore di vita di milioni di cittadini tramite “pacchetti di austerità”.

L’assemblea legislativa abdica alle sue funzioni, legislativa e di controllo, e si inchina davanti ai “fatti compiuti” della giunta esecutiva (il governo di oligarchi) . Alla cittadinanza viene assegnato il ruolo di spettatore passivo - anche se si diffondono sempre più in profondità la rabbia, il disgusto e l’ostilità.

Le voci isolate dei rappresentanti il dissenso sono soffocate dalla cacofonia dei mass media che si limitano a dare la parola ai prestigiosi “esperti” e accademici, compari pagati dall’oligarchia finanziaria e consiglieri della giunta esecutiva.

I cittadini non faranno più riferimento ai parlamenti, alle assemble legislative, per trovare soccorso o riparazione per il sequestro e l’abuso di potere messo in atto dall’esecutivo.

Per fortificare il loro potere assoluto, le oligarchie castrano le costituzioni, adducendo catastrofi economiche e minacce assolutamente pervasive di “terroristi”.

Un mastodontico e crescente apparato statale di polizia, con poteri illimitati, impone vincoli all’opposizione civica e politica. Dato che i poteri legislativi sono fiaccati e le autorità esecutive allargano la loro sfera di azione, le libertà democratiche ancora presenti sono ridotte attraverso “limitazioni burocratiche” imposte al tempo, luogo e forme dell’azione politica. Lo scopo è quello di minimizzare l’azione della minoranza critica, che potrebbe mobilitare simpateticamente e divenire la maggioranza.

Come la crisi economica peggiora, e i detentori di titoli e gli investitori esigono tassi di interesse sempre più alti, l’oligarchia estende e approfondisce le misure di austerità. Si allargano le diseguaglianze, e viene messa in luce la natura oligarchica della giunta esecutiva. Le basi sociali del regime si restringono. I lavoratori qualificati e ben pagati, gli impiegati della classe media e i professionisti cominciano a sentire l’erosione acuta di stipendi, salari, pensioni, il peggioramento delle condizioni di lavoro e di prospettive di carriera futura.

Il restringersi del sostegno sociale mina le pretese di legittimità democratica da parte della giunta di governo. A fronte del malcontento e del discredito di massa, e con settori strategici della burocrazia civile in rivolta, scoppia la lotta tra fazioni, tra le cricche rivali all’interno dei “partiti ufficialmente al governo”.

L’“oligarchia democratica” è spinta e tirata nelle varie direzioni: si decretano tagli alla spesa sociale, ma questi possono trovare solo limitati appoggi alla loro applicazione. Si decretano imposte regressive, che non possono venire riscosse. Si scatenano guerre coloniali, che non si possono vincere. La giunta esecutiva si dibatte tra azioni di forza e di compromesso: robuste promesse per i banchieri internazionali e poi, sotto pressioni di massa, si tenta di ritornare sugli errori.

A lungo andare, la democrazia oligarchica non è più utile per l’élite finanziaria. Le sue pretese di rappresentanza democratica non possono più ingannare le masse. Il prolungarsi dello stato conflittuale tra le fazioni dell’élite erode la loro volontà di imporre a pieno l’agenda dell’oligarchia finanziaria.

A questo punto, la democrazia oligarchica come formula politica ha fatto il suo corso.

L’élite finanziaria è già pronta e decisa a scartare ogni pretesa di governo da parte di questi oligarchi democratici. Sono considerati sì volonterosi, ma troppo deboli; troppo soggetti a pressioni interne da fazioni rivali e non disposti a procedere a tagli selvaggi nei bilanci sociali, a ridurre ancora di più i livelli di vita e le condizioni di lavoro.

Arriva in primo piano il vero potere che muoveva le fila dietro le giunte esecutive. I banchieri internazionali scartano la “giunta indigena” e impongono al governo banchieri non-eletti – doppiando i loro banchieri privati ​​da tecnocrati.


La transizione verso la dittatura coloniale “tecnocratica”            

Il governo dei banchieri stranieri, alla fine venuto direttamente alla ribalta, è mascherato da un’ideologia che descrive questo come un governo condotto da tecnocrati esperti, apolitici e scevri da interessi privati. Dietro alla retorica tecnocratica, la realtà è che i funzionari designati hanno una carriera di operatori per- e- con i grandi interessi finanziari privati ​​e internazionali.

Lucas Papdemos, nominato Primo ministro greco, ha lavorato per la Federal Reserve Bank di Boston e, come capo della Banca centrale greca, è stato il responsabile della falsificazione dei libri contabili a copertura di quei bilanci fraudolenti che hanno portato la Grecia all’attuale disastro finanziario.

Mario Monti, designato Primo ministro dell’Italia, ha ricoperto incarichi per l’Unione europea e la Goldman Sachs.

Queste nomine da parte delle banche si basano sulla lealtà totale di questi signori e sul loro impegno senza riserve di imporre politiche regressive, le più inique sulle popolazioni di lavoratori di Grecia e Italia.

I cosiddetti tecnocrati non sono soggetti a fazioni di partito, nemmeno lontanamente sono sensibili a qualsiasi protesta sociale. Essi sono liberi da qualsiasi impegno politico ... tranne uno, quello di assicurare il pagamento del debito ai detentori stranieri dei titoli di Stato - in particolare di restituire i prestiti alle più importanti istituzioni finanziarie europee e nord americane.

I tecnocrati sono totalmente dipendenti dalle banche estere per le loro nomine e permanenze in carica. Non hanno alcuna infarinatura di base organizzativa politica nei paesi che governano. Costoro governano perché banchieri stranieri minacciavano di bancarotta i paesi, se non venivano accettate queste nomine. Hanno indipendenza zero, nel senso che i “tecnocrati” sono soltanto strumenti e rappresentanti diretti dei banchieri euro-americani.


I “tecnocrati”, per natura del loro mandato, sono funzionari coloniali esplicitamente designati su comando dei banchieri imperiali e godono del loro sostegno.

In secondo luogo, né loro né i loro mentori colonialisti sono stati eletti dal popolo su cui governano. Sono stati imposti dalla coercizione economica e dal ricatto politico.

In terzo luogo, le misure da loro adottate sono destinate ad infliggere la sofferenza massima per alterare completamente i rapporti di forza tra lavoro e capitale, massimizzando il potere di quest’ultimo di assumere, licenziare, fissare salari e condizioni di lavoro.

In altre parole, l’agenda tecnocratica impone una dittatura politica ed economica.

Le istituzioni sociali e i processi politici associati con il sistema di sicurezza sociale democratico-capitalista, corrotto da democrazie decadenti, eroso dalle democrazie oligarchiche, sono minacciati di demolizione totale dalle prevaricanti dittature coloniali tecnocratiche.

Il linguaggio di “sociale / regressione” è pieno di eufemismi, ma la sostanza è chiara. I programmi sociali in materia di sanità pubblica, istruzione, pensioni, e tutela dei disabili sono tagliati o eliminati e i “risparmi” trasferiti ai pagamenti tributari per i detentori di titoli esteri (banche).

I pubblici dipendenti vengono licenziati, allungata la loro età pensionabile, e i salari ridotti e il diritto di permanenza in ruolo eliminato. Le imprese pubbliche sono vendute a oligarchi capitalisti stranieri e domestici, con decurtamento dei servizi ed eliminazione brutale dei dipendenti. I datori di lavoro stracciano i contratti collettivi di lavoro. I lavoratori sono licenziati e assunti a capriccio dei padroni. Ferie, trattamento di fine rapporto, salari di ingresso e pagamento degli straordinari sono drasticamente ridotti.

Queste politiche regressive pro-capitalisti sono mascherate da “riforme strutturali”.

Processi consultativi sono sostituiti da poteri dittatoriali del capitale – poteri “legiferati” e messi in attuazione dai tecnocrati designati allo scopo.

Dai tempi del regime di dominio fascista di Mussolini e della giunta militare greca (1967 - 1973) non si era mai visto un tale assalto regressivo contro le organizzazioni popolari e contro i diritti democratici.


Raffronto fra dittatura fascista e dittatura tecnocratica

Le precedenti dittature fasciste e militari hanno molto in comune con gli attuali despoti tecnocratici per quanto concerne gli interessi capitalistici che loro difendono e le classi sociali che loro opprimono. Ma ci sono differenze importanti che mascherano le continuità.

La giunta militare in Grecia, e in Italia Mussolini, avevano preso il potere con la forza e la violenza, avevano messo al bando tutti i partiti dell’opposizione, avevano schiacciato i sindacati e chiuso i parlamenti eletti.

Alla attuale dittatura “tecnocratica” viene consegnato il potere dalle élites politiche della democrazia oligarchica - una transizione “pacifica”, almeno nella sua fase iniziale.

A differenza delle precedenti dittature, gli attuali regimi dispotici conservano le facciate elettorali, ma svuotate di contenuti e mutilate, come entità certificate senza obiezioni per offrire una sorta di “pseudo-legittimazione”, che seduce la stampa finanziaria, ma si fa beffe di solo pochi stolti cittadini. Infatti, dal primo giorno di governo tecnocratico gli slogan incisivi dei movimenti organizzati in Italia denunciavano: “No ad un governo di banchieri”, mentre in Grecia lo slogan che ha salutato il fantoccio pragmatista Papdemos è stato “Unione Europea, Fondo Monetario, fuori dai piedi!”

Le dittature in precedenza avevano iniziato il loro corso come stati di polizia del tutto vomitevoli, che arrestavano gli attivisti dei movimenti per la democrazia e i sindacalisti, prima di perseguire le loro politiche in favore del capitalismo. Gli attuali tecnocrati prima lanciano il loro malefico assalto a tutto campo contro le condizioni di vita e di lavoro, con il consenso parlamentare, e poi di fronte ad una resistenza intensa e determinata posta in essere dai “parlamenti della strada”, procedono per gradi ad aumentare la repressione caratteristica di uno stato di polizia... mettendo in pratica un governo da stato di polizia incrementale.


Politiche delle dittature tecnocratiche: campo di applicazione, intensità e metodo

L’organizzazione dittatoriale di un regime tecnocratico deriva dalle sue politiche e dalla missione politica. Al fine di imporre politiche che si traducono in massicci trasferimenti di ricchezza, di potere e di diritti giuridici, dal lavoro e dalle famiglie al capitale, soprattutto al capitale straniero, risulta essenziale un regime autoritario, soprattutto in previsione di un’accanita e determinata resistenza.

L’oligarchia finanziaria internazionale non può assicurare per tanto tempo una “stabile e sostenibile” sottrazione di ricchezza con una qualche parvenza di governance democratica, e tanto meno una democrazia oligarchica in decomposizione.

Da qui, l’ultima risorsa per i banchieri in Europa e negli Stati Uniti è di designare direttamente uno di loro a esercitare pressioni, a farsi largo e ad esigere una serie di cambiamenti di vasta portata, regressivi a lungo termine. La missione dei tecnocrati è di imporre un quadro istituzionale duraturo, che garantirà per il futuro il pagamento di interessi elevati, a spese di decenni di impoverimento e di esclusione popolare.

La missione della “dittatura tecnocratica” non è quella di porre in essere un’unica politica regressiva di breve durata, come il congelamento salariale o il licenziamento di qualche migliaio di insegnanti. L’intento dei dittatori tecnocrati è quello di convertire l’intero apparato statale in un torchio efficiente in grado di estrarre continuamente e di trasferire le entrate fiscali e i redditi, dai lavoratori e dai dipendenti in favore dei detentori dei titoli.

Per massimizzare il potere e i profitti del capitale a scapito dei lavoratori, i tecnocrati garantiscono ai capitalisti il ​​potere assoluto di fissare i termini dei contratti di lavoro, per quanto riguarda assunzioni, licenziamenti, longevità, orario e condizioni di lavoro.

Il “metodo di governo” dei tecnocrati è quello di avere orecchio solo per i banchieri stranieri, i detentori di titoli e gli investitori privati.

Il processo decisionale è chiuso e limitato alla cricca di banchieri e tecnocrati senza la minima trasparenza. Soprattutto, in base a regole colonialiste, i tecnocrati devono ignorare le proteste di manifestanti, se possibile, o, se necessario, rompere loro la testa.

Sotto la pressione delle banche, non c’è tempo per le mediazioni, i compromessi o le dilazioni, come avveniva sotto le democrazie decadenti e oligarchiche.


Dieci sono le trasformazioni storiche che dominano l’agenda delle dittature tecnocratiche e dei loro mentori colonialisti.


1)        Massicci spostamenti delle disponibilità di bilancio, dalle spese per i bisogni sociali ai pagamenti dei titoli di stato e alle rendite

2)      Cambiamenti su larga scala nelle politiche di reddito, dai salari ai profitti, ai pagamenti degli interessi e alla rendita.

3)      Politiche fiscali fortemente regressive, con l’aumento delle imposte sui consumi (aumento dell’IVA) e sui salari, e con la diminuzione della tassazione su detentori di titoli ed investitori.
4)      Eliminazione della sicurezza del lavoro (“flessibilità del lavoro”), con l’aumento di un esercito di riserva di disoccupati a salari più bassi, intensificando lo sfruttamento della manodopera impiegata (“maggiore produttività”).
5)      Riscrittura dei codici del lavoro, minando l’equilibrio di poteri tra capitale e lavoro organizzato. Salari, condizioni di lavoro e problemi di salute sono strappati dalle mani di coloro che militano nel sindacato e consegnati alle “commissioni aziendali” tecnocratiche.

6)      Lo smantellamento di mezzo secolo di imprese e di istituzioni pubbliche, e privatizzazione delle telecomunicazioni, delle fonti di energia, della sanità, dell’istruzione e dei fondi pensione. Privatizzazioni per migliaia di miliardi di dollari sono sopravvenienze attive su una dimensione storica mondiale. Monopoli privati ​​rimpiazzano i pubblici e forniscono un minor numero di posti di lavoro e servizi, senza l’aggiunta di nuova capacità produttiva.
7)      L’asse economico si sposta dalla produzione e dai servizi per il consumo di massa nel mercato interno alle esportazioni di beni e servizi particolarmente adatti sui mercati esteri. Questa nuova dinamica richiede salari più bassi per “competere” a livello internazionale, ma contrae il mercato interno. La nuova strategia si traduce in un aumento degli utili in moneta forte ricavati dalle esportazioni per pagare il debito ai detentori di titoli di stato, provocando così maggiore miseria e disoccupazione per il lavoro domestico. Secondo questo “modello” tecnocratico, la prosperità si accumula per quegli investitori avvoltoio che acquistano lucrativamente da produttori locali finanziariamente strozzati e speculano su immobili a buon mercato.
8)      La dittatura tecnocratica, per progettazione e politiche, mira ad una “struttura di classe bipolare”, in cui vengono impoverite le grandi masse dei lavoratori qualificati e la classe media, che soffrono la mobilità verso il basso, mentre si va arricchendo uno strato di detentori di titoli e di padroni di aziende locali che incassano pagamenti per interessi e per il basso costo della manodopera.
9)      La deregolamentazione del capitale, la privatizzazione e la centralità del capitale finanziario producono un più esteso possesso colonialista (straniero) della terra, delle banche, dei settori economici strategici e dei servizi “sociali”. La sovranità nazionale è sostituita dalla sovranità imperiale nell’economia e nella politica.
10)  Il potere unificato di tecnocrati colonialisti e di detentori imperialisti di titoli detta la politica che concentra il potere in una unica élite non-eletta.


Costoro governano, supportati da una base sociale ristretta e senza legittimità popolare. Sono politicamente vulnerabili, quindi, sempre dipendenti da minacce economiche e da situazioni di violenza fisica.


I tre stadi del governo dittatoriale tecnocratico

Il compito storico della dittatura tecnocratica è quello di far arretrare le conquiste politiche, sociali ed economiche guadagnate dalla classe operaia, dai dipendenti pubblici e dai pensionati dopo la sconfitta del capitalismo fascista nel 1945.

Il disfacimento di oltre sessanta anni di storia non è un compito facile, men che meno nel bel mezzo di una profonda crisi socio-economica in pieno sviluppo, in cui la classe operaia ha già sperimentato drastici tagli dei salari e dei profitti, e il numero dei disoccupati giovani (18 - 30 anni) in tutta l’Unione europea e nel Nord America varia tra il 25 e il 50 per cento.

L’ordine del giorno proposto dai “tecnocrati” - parafrasando i loro mentori colonialisti nelle banche – consiste in sempre più drastiche riduzioni delle condizioni di vita e di lavoro. Le proposte di “austerità” si verificano a fronte di crescenti disuguaglianze economiche tra il 5% dei ricchi e il 60 % degli appartenenti alle classi subalterne tra Sud Europa e Nord Europa.

Di fronte alla mobilità verso il basso e al pesante indebitamento, la classe media e soprattutto i suoi “figli ben educati”, sono indignati contro i tecnocrati che pretendono ancor di più tagli sociali. L’indignazione si estende dalla piccola borghesia agli uomini di affari e ai professionisti sull’orlo della bancarotta e della perdita di status.

I governanti tecnocratici giocano costantemente sulla insicurezza di massa e sulla paura di un “collasso catastrofico”, se la loro “medicina amara” non venisse trangugiata dalle classi medie angosciate, che temono la prospettiva di sprofondare nella condizione di classe operaia o peggio.

I tecnocrati lanciano appelli alla generazione presente per sacrifici, in realtà per un suicidio, per salvare le generazioni future. Con atteggiamenti dettati all’umiltà e alla gravità, parlano di “equi sacrifici”, un messaggio smentito dal licenziamento di decine di migliaia di dipendenti e dalla vendita per miliardi di euro / dollari del patrimonio nazionale a banchieri e investitori speculatori stranieri. L’abbassamento della spesa pubblica per pagare gli interessi ai detentori di titoli e per invogliare gli investitori privati ​​erode ogni richiamo all’“unità nazionale” e all’“equo sacrificio”.

Il regime tecnocratico si sforza di agire con decisione e rapidità per imporre la sua agenda brutale regressiva, l’arretramento di sessanta anni di storia, prima che le masse abbiano tempo di sollevarsi e di cacciarli.

Per precludere l’opposizione politica, i tecnocrati domandano “unità nazionale”, (l’unità di banchieri e oligarchi), l’appoggio dei partiti in disfacimento elettorale e dei loro leader e la loro sottomissione totale alle richieste dei banchieri colonialisti.

La traiettoria politica dei tecnocrati avrà vita breve alla luce dei cambiamenti sistemici draconiani e delle strutture repressive che propongono; il massimo che possono realizzare è quello di dettare e tentare di attuare le loro politiche, e poi tornarsene ai loro santuari lucrativi nelle banche estere.


Governo tecnocratico : prima fase

Con l’appoggio unanime dei mass-media e il pieno sostegno di banchieri potenti, i tecnocrati approfittano della caduta dei politici disprezzati e screditati dei regimi elettorali del passato.

Essi proiettano un’immagine pulita del governo, che parla di un regime efficiente e competente, capace di azioni decisive. Promettono di porre fine alle condizioni di vita progressivamente in deterioramento e alla paralisi politica dovuta allo scontro fra le fazioni dei partiti.

All’inizio della loro assunzione di potere, i dittatori tecnocratici sfruttano il disgusto popolare, giustificato, nei confronti dei politici privilegiati “nullafacenti” per assicurarsi una misura del consenso popolare, o almeno l’acquiescenza passiva da parte della maggioranza dei cittadini, che sta annegando nei debiti e alla ricerca di un “salvatore”.

Va notato che fra la minoranza politicamente più preparata e socialmente consapevole, che i banchieri ricorrano ad un “regime tecnocratico” da colonia, questo provoca poco effetto: gli appartenenti alle minoranze immediatamente identificano il regime tecnocratico come illegittimo, dato che fa derivare i suoi poteri da banchieri stranieri. Essi affermano i diritti dei cittadini e la sovranità nazionale. Fin dall’inizio, anche sotto la copertura dell’assunzione del potere in uno stato di emergenza, i tecnocrati devono affrontare un nucleo di opposizione di massa.

I banchieri realisticamente riconoscono che i tecnocrati devono muoversi con rapidità e decisione.


Politiche shock dei tecnocrati : seconda fase

I tecnocrati lanciano un “100 giorni” del più eclatante e grossolano conflitto di classe contro la classe operaia dai tempi dei regimi militare / fascista.

In nome del Libero Mercato, del Detentore di Titoli e dell’Empia Alleanza fra oligarchi politici e banchieri, i tecnocrati dettano editti e fanno passare leggi, immediatamente buttando sul lastrico decine di migliaia di dipendenti pubblici. Decine di imprese pubbliche sono mandate in blocco all’asta. Viene abolita la certezza del posto di lavoro e licenziare senza giusta causa diventa la legge del paese. Sono decretate imposte regressive e le famiglie vengono impoverite. La piramide del reddito complessivo viene capovolta. I tecnocrati allargano e approfondiscono le disuguaglianze e l’immiserimento.

L’euforia iniziale che salutava il governo tecnocratico viene sostituita da biasimi amari. La classe media inferiore, che ricercava una risoluzione dittatoriale paternalistica della propria condizione, riconosce “un altro raggiro politico”.

Come il regime tecnocratico corre a gran velocità a completare la sua missione per i banchieri stranieri, lo stato d’animo popolare inacidisce, l’amarezza si diffonde anche tra i “collaboratori passivi” dei tecnocrati. Non cadono briciole dal tavolo di un regime colonialista, imposto al potere per massimizzare il deflusso delle entrate statali a tutto vantaggio dei detentori del debito pubblico.

L’oligarchia politica compromessa cerca di far rivivere le sue fortune e “contesta” le peculiarità dello “tsunami” tecnocratico, che sta distruggendo il tessuto sociale della società.  

La dimensione e la portata del programma estremista della dittatura, e il continuo accumulo di frustrazioni di massa, spaventano i collaborazionisti appartenenti ai partiti politici, mentre i banchieri li incalzano per tagli alle garanzie sociali sempre più grandi e più profondi.

I tecnocrati di fronte alla tempesta popolare che sta montando cominciano a farsi piccoli e ritirarsi in buon ordine. I banchieri esigono da loro maggiore spina dorsale e offrono nuovi prestiti per “mantenerli in corsa”. I tecnocrati si dibattono in difficoltà - alternando richieste di tempo e sacrifici con promesse di prosperità “dietro l’angolo”.

Per lo più fanno assegnamento sulla mobilitazione costante della polizia e di fatto sulla militarizzazione della società civile.


Missione compiuta: guerra civile o il ritorno della democrazia oligarchica?

La riuscita dell’“esperimento” con un regime dittatoriale colonialista tecnocratico è difficile da prevedere. Una ragione è dovuta al fatto che le misure adottate sono così estreme ed estese, tali da unificare allo stesso tempo quasi tutte le classi sociali importanti (tranne la “crema” del 5%) contro di loro. La concentrazione del potere in una élite “designata” la isola ulteriormente e unifica la maggior parte dei cittadini a favore della democrazia, contro la sottomissione colonialista e governanti non eletti.

Le misure approvate dai tecnocrati devono far fronte alla prospettiva improbabile della loro piena attuazione, in particolare a causa di funzionari e impiegati pubblici a cui si impongono licenziamenti, tagli di stipendio e pensioni ridotte. I tagli a tutta l’amministrazione pubblica minano le tattiche del “divide et impera”.

Data la portata e la profondità del declassamento del settore pubblico, e l’umiliazione di servire un regime chiaramente sotto tutela colonialista, è possibile che incrinature e rotture si verificheranno negli apparati militari e di polizia, soprattutto se vengono provocate sollevazioni popolari che diventano violente.

A questo punto, le giunte tecnocratiche non possono assicurare che le loro politiche saranno attuate. In caso contrario, i ricavi vacilleranno, scioperi e proteste spaventeranno gli acquirenti predatori delle imprese pubbliche. La grande spremitura ed estorsione pregiudicherà le imprese locali, la produzione diminuirà, la recessione si approfondirà.

Il governo dei tecnocrati è per sua natura transitoria. Sotto la minaccia di rivolte di massa, i nuovi governanti fuggiranno all’estero presso i loro santuari finanziari. I collaborazionisti appartenenti alle oligarchie locali si affretteranno ad aggiungere miliardi di euro/dollari ai loro conti bancari all’estero, a Londra, New York e Zurigo.

La dittatura tecnocratica farà ogni sforzo per riportare al potere i politici democratici oligarchici, a condizione che siano mantenute le variazioni regressive poste in essere. Il governo tecnocratico vedrà la sua fine con “vittorie di carta”, a meno che i banchieri stranieri insistano che il “ritorno alla democrazia” operi all’interno del “nuovo ordine”.

L’applicazione della forza potrebbe rivelarsi un boomerang.

I tecnocrati e gli oligarchi democratici, rinnovando la minaccia di una catastrofe economica in caso di inosservanza, riceveranno un contrordine dalla realtà della miseria effettivamente esistente e dalla disoccupazione di massa.

Per milioni, la catastrofe che stanno vivendo, risultante dalle politiche tecnocratiche, prevale su qualsiasi minaccia futura. La maggioranza ribelle può scegliere di sollevarsi e rovesciare il vecchio ordine, e cogliere l’opportunità di istituire una repubblica socialista democratica indipendente.

Una delle conseguenze impreviste di imporre una dittatura di tecnocrati designati, radicalmente colonialista, è che viene cancellato il panorama politico delle oligarchie politiche parassite e si pongono le fondamenta per un taglio netto. Questo facilita il rigetto del debito e la ricostruzione del tessuto sociale per una repubblica democratica indipendente.

Il pericolo grave è quello che i politici screditati del vecchio ordine tenteranno con la demagogia di impadronirsi delle bandiere democratiche delle lotte “anti-dittatoriali anti-tecnocratiche”, per rimettere in piedi quello che Marx definiva “la vecchia merda dell’ordine precedente”.

Gli oligarchi politici riciclati si adatteranno al nuovo ordine “ristrutturato” dei pagamenti dell’eterno debito, come parte di un accordo per conservare il processo in corso di regressione sociale senza fine.

La lotta rivoluzionaria contro i dominatori tecnocratici colonialisti deve continuare e intensificarsi per bloccare la restaurazione degli oligarchi democratici.


James Petras è un collaboratore assiduo di Global Research.  

Global Research Articles by James Petras www.globalresearch.ca 

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