Informazione

(english / italiano)

--- italiano ---


IO STO CON EMERGENCY

SABATO 17 - ore 14,30
Appuntamento in piazza Navona ROMA

Sabato 10 aprile militari afgani e della coalizione internazionale hanno attaccato il Centro chirurgico di Emergency a Lashkar-gah e portato via membri dello staff nazionale e internazionale. Tra questi ci sono tre cittadini italiani: Matteo Dell'Aira, Marco Garatti e Matteo Pagani.

Emergency è indipendente e neutrale. Dal 1999 a oggi EMERGENCY ha curato gratuitamente oltre 2.500.000 cittadini afgani e costruito tre ospedali, un centro di maternità e una rete di 28 posti di primo soccorso.

IO STO CON EMERGENCY

---

Afghanistan: I tre lavoratori medici italiani dell’ospedale di Emergency a Lashkar Gah, Helmand, sono stati arrestati [dalle forze di sicurezza afgane e da quelle dell’ISAF, e prelevati insieme a sei collaboratori afgani, ndt] perché erano i soli ad avere scritto la verità riguardo all’assalto di Marjah. Il sito di Emergency, Peacereporter, aveva riferito che la NATO aveva ucciso 300 civili a Marjah.  Inoltre, Peacereporter ha dichiarato che la gente di Marjah diceva che i Talebani avevano governato bene e con equità, mentre la polizia fantoccio afgana rubava i loro soldi e le cose, rapiva e violentava i bambini.
Peacereporter ha pubblicato molte testimonianze riguardo i crimini della NATO a Marjah.
Tutti questi reports sono stati scritti da lavoratori medici italiani dell’ospedale di Emergency a Lashkar Gah, ed è per questa ragione che essi sono stati arrestati e accusati di aver organizzato, insieme ai Talebani, un complotto per assassinare un governatore afgano.
 

--- english ---


I SUPPORT EMERGENCY

On Saturday, April 10, soldiers of the Afghan army and the International Coalition Forces attacked the Emergency Surgical Centre of Lashkar-gah and arrested members of the national and international staff. Three of them are Italian citizens: Matteo Dell'Aira, Marco Garatti e Matteo Pagani.

EMERGENCY is an independent and neutral organisation. Since 1999, EMERGENCY in Afghanistan has provided medical assistance free-of-charge to over 2,500,000 Afghan citizens, by establishing three surgical hospitals, a maternity centre and a network of 28 first aid posts.

I SUPPORT EMERGENCY

---


#Afghanistan: VERY IMPORTANT: the three italian medical workers from "Emergency" hospital in Lashkar Gah,  Helmand , actually has been arrested because they were the only people that wrote the truth about the assault of Marjah. Emergency's website, peacereporter, reported that NATO killed 300 (three hundreds) of civilians in Marjah. Morevover, Peacereporter stated that marjah people said that the taliban ruled well and with fairness. Instead, afghan puppet police stolen their money and things, and kindnapped and raped their kids.
http://u.nu/54498
Peacereporter published many witnesses of NATO crimes in Marjah: for example: 
http://u.nu/27498 http://it.peacereporter.net/articolo/20550/Bibi
http://it.peacereporter.net/articolo/20344/Ali
http://it.peacereporter.net/articolo/20343/Fazel
http://it.peacereporter.net/articolo/20333/Gulalay
http://it.peacereporter.net/articolo/20315/Akter
http://it.peacereporter.net/articolo/20260/Vergogna
ALl these reports have been written by Italian medical workers from "Emergency" hospital in Lashkar Gah, and for this reason the medics have been arrested and accused of plotting with the taliban to kill an afghan governor.


 

La lutte pour la reconnaissance de la nationalité yougoslave

1) Serbie : la grogne des « non reconnus » yougoslaves

2) Croatie : un nouveau mouvement réclame la reconnaissance de la nationalité yougoslave

Sullo stesso argomento - "Fondata a Zagabria la Lega degli Jugoslavi" - si vedano gli aggiornamenti recenti alla pagina:


=== 1 ===


B92

Serbie : la grogne des « non reconnus » yougoslaves

Traduit par Persa Aligrudic

samedi 27 mars 2010

Le Centre pour le développement de la société civile (CRCD) a vivement réagi à la déclaration du ministre des Droits de la personne et des Minorités, Svetozar Čiplić, sur l’impossibilité de reconnaître la minorité yougoslave car celle-ci ne dispose « ni de langue, ni d’alphabet ni de littérature ». En 2002, 80.721 personnes se sont pourtant déclarées yougoslaves en Serbie, ce qui en fait la 3e minorité du pays. Conformément au principe de non discrimination, le CRCD demande la condamnation du ministre.

Le ministre Čiplić efface une minorité nationale de la composition des citoyens de ce pays d’une manière complètement arbitraire et le Centre pour le développement de la société civile (CRCD) tient à en avertir l’opinion publique.

Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 12 mars, Svetozar Čiplić a déclaré que les Yougoslaves ne pouvaient avoir le statut de minorité nationale ni disposer d’un conseil « car il leur manque une langue, un alphabet et une littérature ».

« Aujourd’hui, on ne reconnaît pas les droits des minorités qui se sont déclarées de nation yougoslave. Demain, qui sera le suivant sur la « liste des non reconnus » dressée par les représentants arrogants du pouvoir exécutif contre la volonté librement et massivement exprimée des citoyens de ce pays ? », s’interroge le CRCD dans le communiqué adressé aux médias.

« Avec cette position sur les Yougoslaves le ministre Čiplić viole grossièrement les droits minoritaires des 80.721 Yougoslaves qui se sont déclarés comme tels lors du dernier recensement en 2002, ce en fait la troisième communauté minoritaire de Serbie (sans compter la province autonome de Kosovo et Metohija). »

Voilà ce qu’on peut lire dans le communiqué qui ajoute : « C’est avec inquiétude et stupeur que le CRCD a accueilli ce jugement clairement énoncé par le ministre Čiplić sur la langue, l’alphabet et la littérature, c’est-à-dire sur des sujets qui concernent la profession et la science et qui dépassent les compétences du ministère dirigé par Svetozar Čiplić ».

Le CRCD mentionne en outre que : « le sujet complexe de la langue, de l’alphabet et de la littérature des Yougoslaves ne peut faire l’objet d’une demi-phrase ou d’une question politique sur la (non) volonté d’assurer les droits qui sont conférés par la loi à l’identité d’une minorité ».

« Les Yougoslaves désignent leur langue comme le serbo-croate ou le croato-serbe, ils ont deux alphabets, le latin et le cyrillique, et une littérature du plus haut niveau créée précisément dans cette langue. Les auteurs qui se sont exprimés comme étant de nation yougoslave ont obtenu les plus hautes distinctions pour leur contribution à la culture universelle, y compris le prix Nobel ».

Le CRCD rappelle à l’opinion publique que, quelques jours avant cette déclaration discriminatoire, Svetozar Čiplić s’est personnellement engagé à maintenir le ministère pour les Droits de la personne et des Minorités.

« Malheureusement cette position remet sérieusement en question les compétences et les intentions du responsable de ce ministère. Non seulement parce qu’il viole les clauses de nombreux articles de la loi sur la protection des droits et des libertés des nations minoritaires, des articles de la loi sur l’interdiction de discrimination, de l’article 26 de la loi sur les ministères, des clauses de la Déclaration des Nations unies sur les droits des membres des minorités nationales, ethniques et de diverses confession et de langue, et de la Convention cadre du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités, mais parce que le ministre Čiplić en même temps expose les Yougoslaves ethniques à la dérision et à la mésestimation auxquelles aucune autre communauté minoritaire en Serbie n’est exposée », mentionne le communiqué.

Le CRCD constate avec satisfaction que 814 Égyptiens, 584 Ashkalis et 572 Grecs en Serbie jouissent de la reconnaissance de l’État et sont respectés en tant que minorités. Le CRCD ne peut passer sous silence la discrimination des Yougoslaves que vient d’annoncer le ministre Čiplić, une déclaration inadmissible venant de la part d’un homme à la tête du ministère des Droits de la personne et des Minorités.

Conformément au principe de non discrimination et des règlements de droit, le CRCD lance un appel à l’opinion publique pour réagir à cette attaque scandaleuse, illégitime et qui mérite la condamnation du ministre des Droits de la personne et de des Minorités, conclut le communiqué.

Publié dans la presse : 19 mars 2010
Mise en ligne : samedi 27 mars 2010
© 1998-2008 Tous droits réservés Le Courrier des Balkans (balkans.courriers.info)



=== 2 ===

This article in english:
Group Pushes Recognition of Yugoslav Nationality (23 March 2010)
---


Croatie : un nouveau mouvement réclame la reconnaissance de la nationalité yougoslave

Traduit par Stéphane Surprenant

vendredi 26 mars 2010

L’association Nasa Jugoslavija a lancé le 21 mars un nouveau mouvement Savez Jugoslovena. Dans le communiqué de presse annonçant cette création, on pouvait lire qu’il fallait protéger l’identité yougoslave, ainsi que son héritage. Les animateurs de ce mouvement estiment que l’identité yougoslave est la seule alternative aux nationalismes balkaniques.

Une « alliance yougoslave » a été créée à Zagreb, dans le but de faire reconnaître la nationalité yougoslave comme une nationalité à part entière dans tous les États qui sont issus de l’ancienne Yougoslavie.

L’association Nasa Jugoslavija (Notre alliance Yougoslavie) a ainsi fondé officiellement le mouvement Savez Jugoslovena, le 21 mars 2010.

Dans un communiqué de presse, les membres l’association ont affirmé que les personnes se réclamant de nationalité yougoslave avaient le droit de protéger leur identité, en même temps que leur héritage culturel, artistique et littéraire. Le groupe veut également ouvrir un débat public sur les droits des citoyens yougoslaves et sur leur « rôle actif dans la démocratisation ».

Le communiqué de presse ajoute que les « Yougoslaves existent toujours et sont fiers de leur identité, qui représente la seule alternative aux nationalismes ».

L’alliance souhaite rassembler tous les Yougoslaves, « peu importe [leur orientation] politique, religieuse, sexuelle ou autre », et ce quelque soit l’endroit où ils vivent.

« L’Alliance est déterminée et affirme qu’il est nécessaire de travailler activement et directement à l’effacement de toutes les divisions nationales, ainsi qu’à rassembler toutes les personnes séparées par les guerres qui ont eu lieu dans l’ancienne République socialiste fédérale de Yougoslavie, alors que le pays s’effondrait. »

On peut également lire que les discours haineux devront être désormais relégués aux oubliettes, et qu’un nouveau langage « d’amour et de réconciliation » devra être instauré.

« Une attention spéciale devrait de plus être accordée à l’ouverture d’une profonde réflexion sur les causes de ces guerres fratricides, avec pour objectif d’analyser les sources de ces événements malheureux, afin de permettre à la fois d’aplanir les différends passés et de rétablir la confiance. »

L’ancienne République socialiste fédérale de Yougoslavie a été fondée le 29 novembre 1943 à Jajce. Cet État se définissait comme l’union de cinq peuples et de six républiques : la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie et la Macédoine. La Slovénie et la Croatie ont proclamé leur indépendance en 1991, puis, graduellement, toutes les républiques ont fait sécession – dans le fracas de la guerre et du nettoyage ethnique.

Publié dans la presse : 23 mars 2010
Mise en ligne : vendredi 26 mars 2010
© 1998-2008 Tous droits réservés Le Courrier des Balkans (balkans.courriers.info)





Articolo apparso il 6 aprile 2010 su "La Voce del Popolo", quotidiano in lingua italiana edito a Fiume:


http://www.edit. hr/lavoce/ 2010/100406/ cistriana. htm


SU INIZIATIVA DEI COMBATTENTI ANTIFASCISTI

A Stanzia Bembo ricordata la fondazione del battaglione italiano «Pino Budicin»

VALLE – A Stanzia Bembo, a pochi chilometri da Valle, sabato l’Associazione dei combattenti antifascisti di Rovigno e quella regionale, hanno ricordato i 65 anni di fondazione del battaglione italiano “Pino Budicin”. Alla manifestazione, oltre a numerosi ex combattenti, giunti anche dalla vicina Italia, sono intervenuti pure il deputato della minoranza italiana al parlamento croato e presidente di Unione Italiana, Furio Radin, il deputato istriano al Sabor, Damir Kajin, l’assessore regionale per le questioni della Comunità nazionale italiana e della altre minoranze, Sergio Bernich, i sindaci di Rovigno e di Valle, rispettivamente Giovanni Sponza ed Edi Pastrovicchio che, insieme a una rappresentanza dell’Associazione rovignese, di quella istriana e dell’ANPI hanno deposto delle corone di fiori ai piedi del monumento che a Stanzia Bembo ricorda la data in cui venne istituita l’unità e i tanti combattenti italiani periti nella guerra di liberazione contro il nazifascismo.

Dopo l’intervento di circostanza pronunciato dal sindaco di Valle, a prendere la parola è stato Roberto Birsa, dell’Associazione nazionale partigiani d’Italia, che ha ricordato il significato del leggendario battaglione, nato con lo scopo di unire nella lotta contro l’oppressore le diverse etnie della terre istriane, per debellare una volta per tutte il fascismo e i suoi antivalori.

“I ragazzi di oggi devono sapere che i valorosi giovani combattenti del battaglione ‘Pino Budicin’ si unirono nella lotta antifascista per distruggere un mostro: quel mostro che, con il fumo della carne bruciata nei campi di sterminio, oscurò i cieli di tutta l’Europa” – ha detto Birsa. “Auschwitz, la risiera di San Sabba, Arbe, sono nomi che devono rimanere scolpiti in eterno nella memoria collettiva, come monito contro ogni razzismo. Insorgendo e lottando a lungo per sconfiggerne gli ideatori, i combattenti del battaglione istriano ‘Pino Budicin’, che provenivano da tutte le località della penisola, hanno sacrificato la loro gioventù e molti la propria vita per assicurare a tutti noi la libertà e un futuro. E i meriti, in questo caso, furono in particolare dei combattenti italiani, che si fecero apprezzare con onore e dignità ovunque dovettero lottare contro l’oppressore”.

Tomislav Ravnić, segretario dell’Associazione dei combattenti antifascisti della Regione istriana, ha ricordato che oggi, purtroppo, in Croazia i diritti dei combattenti antifascisti non sono ancora rispettatati nel modo adeguato, nonostante la Dichiarazione sull’antifascismo che la Croazia ha fatto propria nel 2005 come presupposto per l’inizio delle negoziazioni per l’adesione all’Unione Europea. “Non possiamo permettere che al giorno d’oggi gli alti valori della lotta antifascista vengano minimizzati, perché senza il sacrificio di chi quella lotta la attuò, la Croazia di oggi non sarebbe mai esistita” – ha detto Ravnić. “Eppure – ha aggiunto – l’ingiusta realtà dei fatti è che oggi un combattente della guerra patria riceve in media il doppio della pensione che spetta a un ex combattente antifascista”.

A intervenire è stato quindi il sindaco di Rovigno, Giovanni Sponza, che nel suo discorso ha posto in evidenza l’importanza che il battaglione “Pino Budicin” ebbe per il futuro dell’Istria: “Quei combattenti lottarono e riuscirono a sconfiggere un regime che era oppressivo. E furono proprio loro a gettare le basi della convivenza, della giustizia e dei valori sociali che sono il simbolo dell’Istria contemporanea. Il loro contributo non sarà mai dimenticato, perché la nostra gratitudine è più forte dell’oblio. Grazie a questi valori oggi noi siamo qui ad indicare la strada da percorrere ai nostri giovani. Una strada che non si basa sul profitto e sul prestigio personale, ma sulla collaborazione, sulla convivenza e sull’assistenza reciproca” – ha detto Sponza.

Sul palco è salito quindi Antonio Bisić, vicepresidente dell’Associazione antifascista di Rovigno, il quale ha voluto ricordare a tutti che la netta maggioranza della popolazione italiana di Rovigno ha sempre dimostrato la propria intolleranza al regime fascista. Ha ricordato i rovignesi che combatterono la guerra di Spagna, i sacrifici di Antonio Ive, Pino Budicin, Augusto Ferri. Bisić ha affrontato pure il delicato tema delle foibe che, a suo parere, “sono state strumentalizzate dalla destra italiana e croata nello scontro con la sinistra”.

“Le foibe furono un crimine grave, che la nostra Associazione ha da tempo condannato” – ha dichiarato Bisić. ”Bisogna però anche dire che furono una conseguenza di altri crimini, spesso di gran lunga peggiori. Nessun crimine può trovare giustificazioni in altri crimini, ma esistono prove e testimonianze che indicano che furono proprio i fascisti i primi a ricorrere all’uso delle foibe” – ha dichiarato Bisić. Il vicepresidente dell’Associazione antifascista di Rovigno ha concluso il suo intervento citando alcune note frasi di Bertolt Brecht: ”E voi imparate che occorre vedere e non guardare in aria. Occorre agire e non parlare. Questo Mostro stava una volta per governare il mondo. I popoli lo spensero, ma ora non cantiamo vittoria troppo presto. Il grembo da cui nacque è ancora fecondo”.

Il presidente dell’Unione Italiana Furio Radin ha iniziato il suo discorso ricordando Mario Jadrejčić, commissario del battaglione “Pino Budicin” scomparso quest’anno. Una figura che, come ha tenuto a sottolineare, ha avuto un ruolo importantissimo anche nella riconciliazione tra l’Unione Italiana e i combattenti antifascisti istriani, che come si ricorderà, anni addietro si erano raffreddati proprio a causa del fatto che anni addietro a Stanzia Bembo gli organizzatori della manifestazione commemorativa non avevano fatto parlare i rappresentanti della Comunità nazionale italiana. Nel suo intervento Radin ha sottolineato l’importanza dei valori dell’internazionalismo, voluto e simboleggiato dai combattenti del battaglione “Pino Budicin”: “Valori che – ha detto il presidente dell’UI – devono essere insegnamento e guida anche alle popolazioni odierne”. Infine Radin ha voluto ricordare il coraggio e il dolore delle madri dei 17mila italiani che hanno perso la vita durante la lotta antifascista”

A concludere gli interventi di Damir Kajin e di Sergio Bernich, che hanno espresso entrambi il loro massimo impegno politico per preservare i valori dell’antifascismo e i diritti dei combattenti antifascisti.

Al programma di intrattenimento che è seguito hanno partecipato la banda d’ottoni di Rovigno, la Società artistico culturale “Marco Garbin” della Comunità degli Italiani di Rovigno, il cantante Sergio Preden-Gato e le poetesse Julija Dušić, Vera Bosazzi e Vesna Milin.

Sandro Petruz



(italiano / english)

--- english ---


4th European Communist Meeting on Education

Brussels, February 5, 2010

“The operation of distorting the history of the Second World War in education”

Intervention by SWP of Croatia

Dear comrades, I'm very glad to be here to represent my party (the Socialist workers' party of Croatia). We all know about the extremely difficult situation the leftist movements are in. We Europeans have lost our main political reference in 1989, while the strength of socialism in other continents haven't changed significantly; South America is even going towards socialism, although is still a long way to be achieved. We comrades should use all our forces to educate and enlighten, especially the youth, which are told a lot of lies about communism and socialism, since they're in school. And even culture and the artists often do so. I've been at the demonstrations against COP15 in Copenhagen in December, and I've seen in many activists not only an anticapitalistic stance, but often even a declared anticommunism, or complete lack of communist ideas! And this showed me that there is something seriously wrong among our leftist youth: what do they have as political reference if they reject communism? They actually have nothing, no ideology! And without political fundamentals you go nowhere, you are lost, you cannot organize any realistic and coherent political program and struggle.

Anticommunism has been raging in Croatia since the secession of the 90s, with the consequent change of the political and economic system, and strengthened, in press, politics, culture, in everyday life, during the Yugoslav civil war. There is a general fear for the former country, almost some kind of hysteria. The national television shows old movies, calling them Bosnian or Croatian or anything else, not to call them what they are, so Yugoslav. Partisans are called criminals, and totally discredited. Monuments of the partisan struggle have been dismantled throughout almost all Croatia. In history schoolbooks the program of World War II, and of the socialistic revolution, which occurred simultaneously in our territories, is seriously reduced, and it's replaced with revanchistic interpretations. I experienced on my own the devious review of the historical facts by educational institutions. Unfortunately, I've began my education in the 90s, and I remember being taught that the most thankful for the fall of the Axis were the future NATO troops; the Red Army gave some help, and Yugoslav partisans were just a little local army, that wouldn't have freed any territory without help from the Allies, and without the preceded withdrawal of the Germans. A pack of lies! All historical documents prove that the Yugoslav partisans grew, during the war, into a big and well organized army, which had a great moral and material help form the vast majority of the civil population. Only little, unimportant help came from the Allies. That's why the Socialistic Federal Republic of Yugoslavia had been the only European country that built up an original experiment of a socialistic sovereign system, while almost all other countries entered USA or USSR influence. This of course is never mentioned, it is in fact advised against to teach, because is an absolute truth, and uncomfortable truth is kept most quiet as possible.

But these savage fantasies passed as truth don't stop with the completion of education. History documentaries, even the ones that claim to be left oriented, want to convince us that the turning point of the war was the entrance of the USA; and what about Stalingrad and the disastrous defeat of the Germans in Russia? So, the western front was the key front. What a lie! But we know that a lie which is continuously repeated turns into truth after some time, and that a half lie is the worst lie: not talking about the war would have probably caused less damage to younger generations, because it would be easier for them to get the truth. This way, with their brain mismanaged, they are almost unrecoverable, they can not and don't want to hear about other stories, different from the ones which have been always told them. Anticommunist beliefs are strongly present even in the high educated middle and upper middle classes. I'm helpless when I hear that Venezuela and Belarus are violent dictatorships, while in Venezuela there is too much freedom if some medias can call on fascist military coups. While Belarus has probably the only European government, among with Cyprus', engaged in protection of lower classes from capitalist beasts, and where history is surely not distorted at all, as it is in rest of Europe.

And none says that USA had strong economic interests, with big corporations, in Hitler's Germany. And after the war many fierce nazists and fascists were amnestied, and then scandalously re-established in society, often with their previous mansions. Partisan divisions were called gangs by western Allies and obliged to lay down their arms. They suffered heavy punishments by puppet governments that followed. In fact Partisans, for example in Italy, outclassed fascists for the number of years of prison collected. So how would you call the western allies? Liberators? This is the official (and only) status they have. But I wouldn't call them this way. I'd rather call them invaders. They fought the nazifascists not for the cause of antifascism, but for the control of the territory; in fact they subsequently allied with the worst nazis in an anticommunist key. There have been just a ridiculous number of trials against war criminals. Some criminals have been processed only in the last years, after the end of the Cold War.

The Allies then substituted the rule of the nazifascists with a subtle imperialistic power, differencing mostly for the less aggressive methods, but because of that more resistant and difficult to defeat. They were not ravaging and killing like nazifascists, and so forcing people to go illegal and join the Resistance forces, but distracting them, with medias, materialism, consumism, empty ideals and ways of life: so distracting the masses, especially the youth, from the real problems and possible solutions, showed to be the most effective way to keep the lower and middle classes passive, and quiet.

I am convinced that the primar tool used by manipulators of history and reality is the educational institutions setting: universities are becoming more and more similar to private institutions, acting like companies: there is more and more external consulting, collaboration with big oligopolies, subsidiary societies, private finantiations for research projects. Bologna process has made this direction official: and this means the creation of a private, company-alike university, embedded in the national and international setting, not as a mere producer of technicians like before, but as an active figure in the procedures of managing, controlling and actuating the industrial production. Big private capitals enter the universities financing research projects, and students are forced to apply to these projects, if they want to increase their knowledge. The latter becomes therefore unobjective, partial, lined up, connected more to the financing company imposed results of the project, than to free knowledge., following a precise strategy at the service of the capital. This way the intellectual resources are controlled and exploited in a more firmer way. It has been, and it will be, very hard times for the communist movement in the years to come. But I'd like to end my speech informing you a bout a student organization I've been in contact with and been acquantited with their initiatives. They are called RedNet, and are composed by student groups active in 7 big Italian cities. It's a class organization, assuming tasks typical of the workers' and peoples' movements. It concentrates its action especially in universities and high schools. Of course this is just an example: there are many other groups and associations throughout the whole country, which promote communism although standing outside parties.

So communists are alive, even if the young differ from the older generations, carrying different struggle methods, and maybe different languages, but with the same marxist recall; they have to be supported by communist parties, because they are active part of the communist struggle and activity, even if they aren't joining bigger political parties. Because they are the worst enemy of the capital, and they are and will be in first line in fights against unjustness. We must not leave the young alone. We must solidarize with young communists and help them to fill with marxism the brains of the confused anticapitalist youth.

Thank you.


--- italiano ---

www.resistenze. org - pensiero resistente - movimento comunista internazionale - 19-03-10 - n. 311
da http://edu4all. kke.gr/4edumeeti ng/interventions /4th-croatia
Traduzione a cura dell'autore
 
4° Incontro comunista europeo sull'educazione 
Bruxelles, 5 febbraio 2010
 
“L’operazione di distorsione storica della Seconda guerra mondiale nel sistema educativo”
 
Intervento del Partito Socialista dei Lavoratori di Croazia (SRP - Socijalistička Radnička Partija)
 
Cari compagni, sono molto felice di essere qui a rappresentare il mio Partito. Siamo tutti a conoscenza della difficile condizione nella quale versano i movimenti di sinistra. Nel 1989, noi europei abbiamo perduto il nostro referente politico principale, mentre la forza del socialismo negli altri continenti non è cambiata significativamente; l'America Latina sta addirittura volgendosi verso di esso, anche se è ancora lontana una sua piena attuazione.
 
Compagni, noi dovremmo investire tutte le nostre forze nell’educazione e nella formazione, rivolta ai giovani in particolare ai quali, sin dalla scuola elementare vengono raccontate un sacco di menzogne sul comunismo e sul socialismo. Anche le attività culturali e artistiche contribuiscono a questa propaganda. Partecipando alle manifestazioni contro il COP15 (Conferenza ONU sul clima) di Copenhagen nel dicembre scorso, ho potuto vedere in molti attivisti non soltanto una posizione anticapitalista, ma anche un dichiarato anticomunismo oppure una completa mancanza di ideali comunisti! E questo mi ha fatto capire che c'è qualcosa di gravemente sbagliato nella nostra gioventù sinistroide: qual è il loro riferimento politico se rigettano il comunismo? La risposta è il nulla, nessuna ideologia! E senza fondamenti politici non si va da nessuna parte, si è smarriti, non si possono organizzare programmi e lotte politiche coerenti.
 
L'anticomunsimo ha infuriato in Croazia dalla secessione dei primi anni 90, con il conseguente cambiamento del sistema politico ed economico e si è rafforzato nella stampa, nella politica, nella cultura, nella vita di ogni giorno durante la guerra civile. C'è una paura collettiva dell'ex Jugoslavia, quasi una specie di isteria. La televisione nazionale fa vedere vecchi lungometraggi chiamandoli bosniaci o croati o in qualsiasi altro modo pur di non doverli chiamare per quello che sono, ovvero jugoslavi. I partigiani vengono definiti criminali e completamente screditati. I monumenti della lotta di liberazione sono stati smantellati in quasi tutto lo Stato. Nei testi di storia per le scuole, il programma della Seconda guerra mondiale e della Rivoluzione socialista, che nei nostri territori si sono svolte contemporaneamente, sono state fortemente ridotte e sostituite da interpretazioni revanscistiche. Ho sperimentato sulla mia pelle la fuorviante revisione dei fatti storici da parte delle istituzioni educative. Purtroppo la mia educazione ha avuto inizio negli anni 90 e ricordo che ad essere indicati come i più meritevoli per la caduta dell'Asse erano quelli che sarebbero poi diventate le truppe NATO; l'Armata Rossa veniva indicata come portatrice di un contributo non decisivo e i partigiani jugoslavi erano dipinti come una piccola armata locale che non avrebbe liberato nessun territorio senza l'appoggio alleato, e senza il precedente ritiro dei tedeschi. Un mucchio di bugie! Tutti i documenti storici dimostrano che i partigiani jugoslavi crebbero durante la guerra e costituirono un'armata grande e ben organizzata, che ha goduto di un grande sostegno materiale e morale dalla maggioranza della popolazione civile. Solo un piccolo e marginale aiuto giunse da parte alleata. Questa è la ragione per cui la Repubblica Federale Socialista di Jugoslavia è stato l'unico paese europeo che costruì un esperimento originale di sistema socialista completamente sovrano, mentre quasi tutti gli altri paesi europei entrarono nel campo d'influenza degli Stati Uniti d'America o dell'Unione Sovietica. Questo naturalmente non viene mai menzionato e ne è di fatto sconsigliato l'insegnamento, perché è una verità assoluta e le verità sconvenienti sono il più possibile taciute.
 
Ma queste fantasie selvagge spacciate per verità non si limitano al sistema educativo. I documentari storici, anche quelli che si definiscono orientati a sinistra, vogliono convincerci che il punto di svolta della Seconda guerra mondiale fu l'entrata in guerra degli USA. E Stalingrado? E la disastrosa sconfitta tedesca in Unione Sovietica? Dunque quello occidentale è stato il fronte chiave. Che menzogna! Ma sappiamo bene che una menzogna continuamente ripetuta diventa verità dopo un certo tempo e che una mezza verità è la peggior menzogna: non parlare della guerra probabilmente causerebbe alle giovani generazioni meno danni, perché sarebbe più facile per loro arrivare alla verità. In questo modo, con le loro menti disorientate, sono quasi completamente irrecuperabili, non riescono e non vogliono sentire altre versioni storiche diverse da quelle che gli sono state da sempre inculcate. Le posizioni anticomuniste sono presenti anche nelle classi medie e medio-alte: rimango basito sentendo dire che il Venezuela e la Bielorussia sono dittature violente, quando in Venezuela c'è anche troppa “libertà” se ci sono dei media che invocano colpi di stato fascisti. Quando in Bielorussia c'è probabilmente l'unico governo europeo (assieme a quello cipriota), impegnato nella difesa delle classi subalterne dalle bestie capitaliste, e dove la storia non è certo distorta come nel resto d'Europa.
 
E nessuno dice che gli USA avevano forti interessi economici, con la presenza di grosse corporazioni nella Germania di Hitler. E al termine della guerra molti feroci nazisti e fascisti sono stati amnistiati e poi scandalosamente reinseriti nella società, spesso con le loro mansioni precedenti. Le divisioni partigiane vennero chiamate “bande” da parte degli Alleati occidentali e forzate a deporre le armi. Hanno inoltre subito pesanti pene detentive da parte degli stati fantocci che seguirono. In Italia ad esempio i partigiani hanno collezionato molti più anni di prigione che non i fascisti. Come chiamereste quindi gli Alleati occidentali? Liberatori? Questo è lo status ufficiale (e l'unico) che hanno. Ma io non li chiamerei in questo modo. Preferirei chiamarli invasori. Hanno combattuto i nazifascisti non per la causa dell'antifascismo, ma per il controllo dei territori; di fatto si sono in seguito alleati con i peggiori nazisti, in chiave anticomunista. Il numero di processi contro i criminali di guerra è risibile. Qualche criminale è stato processato solo negli ultimi anni, a Guerra Fredda terminata.
 
Gli Alleati hanno sostituito i nazifascisti con un potere imperialistico subdolo, differenziandosi principalmente per i metodi meno aggressivi ma, per questo, più difficili da sconfiggere. Non andavano devastando e uccidendo come i nazifascisti, forzando quindi la gente alla clandestinità e ad unirsi alle forze della Resistenza, ma distraendola con i media, con l’attaccamento ai beni materiali, col consumismo, con ideali e modi di vivere vuoti: distraendo dunque le masse, in particolar modo i giovani, dai problemi reali e dalle possibili soluzioni, si è dimostrato essere il modo più efficiente per mantenere passive e innocue le classi inferiori e medie.
 
Sono convinto che lo strumento principale utilizzato dai manipolatori della storia e della realtà sia l'ordinamento e l'organizzazione delle istituzioni formative: le università assomigliano sempre più ad istituzioni private, che agiscono come delle imprese: c'è sempre più consulenza esterna, collaborazione con grandi oligopoli, società controllate, finanziamenti privati per i progetti di ricerca. La riforma di Bologna ha ufficializzato questo andamento: il che vuol dire la creazione di un'università -impresa, privata, inserita nell'organizzazione nazionale e internazionale, non come mera produttrice di tecnici come prima, ma come figura attiva nei processi di gestione, controllando ed attuando la produzione industriale. Grossi capitali privati entrano nelle università e gli studenti sono forzati ad aderire a questi, se vogliono incrementare il loro sapere. Quest'ultimo diviene dunque non oggettivo, parziale, allineato, connesso ai risultati imposti dalla compagnia finanziatrice, piuttosto che al libero sapere, seguendo una precisa strategia al servizio del Capitale. In questo modo le risorse intellettuali sono controllate e sfruttate più rigidamente.
 
Sono stati, e saranno, tempi molto duri per i movimenti comunisti negli anni a venire, ma le organizzazioni di classe non mancano. In Italia ad esempio, ci sono molti movimenti e gruppi, che promuovono il comunismo seppur rimanendo al di fuori dei partiti. I comunisti sono dunque ancora vivi, anche se le giovani generazioni differiscono dalle vecchie, portando diversi metodi di lotta e forse diversi linguaggi, ma col medesimo richiamo marxista; questi devono essere supportati dai partiti comunisti, perché sono parte attiva del movimento e della lotta comunista, anche se non aderiscono ai maggiori partiti politici. Perché sono i peggiori nemici del Capitale, e sono e saranno in prima fila nelle lotte contro le ingiustizie. Non dobbiamo lasciare i giovani da soli. Dobbiamo solidarizzare con i giovani comunisti ed aiutarli a radicare il marxismo nelle menti dei giovani anticapitalisti confusi.
 
Vi ringrazio.