Informazione
http://www.tanjug.rs/RssSlika.aspx?37167
La squadra greca di basket, Olimpiakos, ha inviato oggi le scuse alla squadra serba Partizan, per il grave errore accaduto prima dell'inizio della partita del decimo giro di Lega Euro, quando, invece dell'inno serbo "Boze pravde", è stato intonato l'inno jugoslavo "Hej Sloveni".
Les origines de la pauvreté de nos voisins |
Fidel Castro |
Communiqué du 31 mai 2009
J’ai lu voilà quelques jours, dans deux dépêches de presse, que Ban Ki-moon allait nommer Bill Clinton comme son envoyé spécial en Haïti. Selon cette dépêche :
« L’ancien président s’est fortement engagé sur le plan philanthropique envers la nation antillaise à travers l’Initiative mondiale Clinton. »
« Selon Clinton, le peuple et le gouvernement haïtiens sont en mesure de surmonter les graves dommages causés par les quatre tempêtes qui ont frappé l’île l’an dernier. »« Mme Clinton, secrétaire d’État, avait déclaré toute heureuse que « Bill était un envoyé vedette ». De son côté, « le Secrétaire de l’ONU a confirmé avoir nommé Bill Clinton comme son nouvel envoyé spécial en Haïti. Nous avons été ensemble dans ce pays voilà deux mois et sa présence a contribué à conscientiser la communauté internationale au sujet des problèmes de ce pays caribéen. »
« L’ONU craint qu’après plusieurs années de calme relatif grâce au concours de la MINUSTAH, l’instabilité politique ne s’empare de nouveau du pays. »
« quatre cyclones et tempêtes ont causé 900 morts, laissé 800 000 sinistrés et détruit la maigre infrastructure civile du pays. »
L’histoire d’Haïti et de sa tragédie est bien plus complexe
Après les Etats-Unis qui se déclarèrent souverains en 1776, Haïti fut le second pays du continent à conquérir son indépendance en 1804. Dans le premier cas, les descendants blancs des colons qui fondèrent les Treize Colonies, croyants fervents, austères et instruits, propriétaires de terres et d’esclaves, secouèrent le joug colonial anglais et jouirent de l’indépendance nationale, ce qui ne fut le lot ni de la population autochtone ni des esclaves africains et de leurs descendants qui restèrent privés de tout droit malgré les principes inscrits dans la Déclaration d’Indépendance.
C’est en Haïti, où plus de 400 000 esclaves travaillaient pour 30 000 propriétaires blancs, que les hommes et les femmes soumis à l’odieux système furent capables, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, d’abolir l’esclavage, de maintenir et de défendre un Etat indépendant en lutte contre les soldats qui avaient mis les monarchies européennes à genoux.
Cette étape coïncida avec l’essor du capitalisme et l’apparition de puissants empires coloniaux qui dominèrent les terres et les mers de la planète durant des siècles.
Les Haïtiens ne sont pas coupables de leur pauvreté actuelle
Ils sont les victimes du système imposé au monde. Ils n’ont pas inventé le colonialisme, le capitalisme, l’impérialisme, l’échange inégal, le néolibéralisme, ni les formes d’exploitation et de pillage qui sévissent sur la planète depuis deux cents ans.
Haïti mesure 27 750 kilomètres carrés et abrite d’ores et déjà en 2009, selon des estimations fiables, 9 millions d’habitants. Soit 885 habitants par kilomètre carré de terre arable, l’un des taux les plus élevés au monde, dans un pays sans le moindre développement industriel ou d’autres ressources qui lui permettraient d’acquérir le minimum de moyens matériels indispensables à la vie.
La population rurale représente 53 p. 100 des habitants ; le bois de feu et le charbon constituent le seul combustible domestique à la portée d’une grande partie des familles haïtiennes, ce qui entrave la reforestation. Les forêts qui retiennent l’eau grâce à l’humus des feuilles, des branches et des racines sont rares, de sorte que les pluies intenses provoquent des dommages humains et économiques aux localités, aux chemins et aux cultures. Les cyclones, on le sait, causent des dommages supplémentaires considérables et qui seront toujours plus graves si le climat continue de changer à rythme accéléré. Ce n’est un secret pour personne.
Notre coopération avec la population haïtienne : des écoles, des médecins
Tout cela a débuté voilà dix ans justement quand les cyclones George et Mitch ont frappé les Caraïbes et l’Amérique centrale.
René Préval était alors président et Jean-Bertrand Aristide chef du gouvernement. Les cents premiers médecins cubains furent envoyés le 4 décembre 1998, et le chiffre de coopérants de la santé s’éleva par la suite à 600.
C’est à cette occasion que nous avons créé l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM) où plus de 12 000 jeunes latino-américains font actuellement des études. Et c’est aussi à partir de là que nous avons concédé à de jeunes Haïtiens des centaines de bourses d’étude à la faculté de médecine de Santiago de Cuba, l’une des meilleures du pays.
En Haïti, la quantité d’écoles primaires avait augmenté et continuait de le faire. Même les familles les plus modestes rêvaient que leurs enfants puissent faire des études, seul espoir pour eux d’échapper à la pauvreté en travaillant dans le pays ou à l’étranger. Le programme cubain de formation de médecins fut bien accueilli. Les jeunes sélectionnées pour étudier à Cuba avaient une bonne préparation de base, héritage peut-être des progrès de la France dans ce domaine. Ils devaient faire une année de propédeutique, dont des cours d’espagnol. Ce programme a constitué une bonne pépinière de médecins de qualité.
À ce jour, 533 jeunes Haïtiens ont conclu leurs études comme spécialistes de Médecine générale intégrale dans nos facultés de médecine, et 52 d’entre eux étudient maintenant à Cuba une seconde spécialité en fonction des besoins. Un autre groupe de 527 continuent d’en faire, selon le quota de bourses adjugé à la République d’Haïti.
Actuellement, 413 personnels cubains de la santé travaillent en Haïti, prêtant des services gratuits à ce peuple frère. Les médecins cubains sont présents dans les dix départements du pays et dans 127 des 137 communes. Par ailleurs, plus de 400 médecins haïtiens formés à Cuba y exercent aussi, ainsi que les élèves de dernière année qui font leur pratique aux côtés de nos médecins, soit un total de plus de 800 jeunes Haïtiens consacrés à l’exercice de la médecine dans leur patrie. Les nouveaux diplômés haïtiens ne cesseront d’augmenter cette quantité.
Ce fut là un défi difficile à relever. Les médecins cubains se sont heurtés à des problèmes compliqués. La mortalité infantile se chiffrait à plus de 80 décès pour mille naissances vivantes ; l’espérance de vie était inférieure à soixante ans ; on comptait 120 000 sidéens adultes en 2007. Des dizaines de milliers d’enfants et d’adultes continuent de mourir tous les ans de maladies infectieuses et contagieuses comme la tuberculose, le paludisme, la diarrhée, la dengue et la malnutrition, pour ne signaler que quelques indicateurs. Le VIH est désormais une affection à laquelle on peut faire face pour préserver la vie des patients.
Mais ceci ne se fait pas en un an : il y faut absolument une culture de la santé que le peuple haïtien acquiert avec un intérêt croissant. On note des progrès qui prouvent qu’il est possible d’améliorer considérablement les indicateurs de santé.
Les trois centres ophtalmologiques ouverts en Haïti ont permis d’opérer 37 109 personnes de la vue. Les cas trop compliqués pour être opérés sur place sont envoyés à Cuba et soignés gratuitement.
Grâce à la coopération économique du Venezuela, on est en train d’ouvrir dix Centres de diagnostic intégraux, dotés d’une technologie de pointe déjà achetée.
Il est quelque chose de plus important que les ressources que la communauté internationale pourrait apporter : le personnel humain qui les utilise.
Nous avons pu aider modestement le peuple haïtien bien que les cyclones dont a parlé Clinton nous aient aussi frappés. C’est là une bonne preuve que ce qui fait défaut dans le monde, c’est la solidarité.
Je pourrais parler également de la contribution cubaine aux programmes d’alphabétisation et à d’autres domaines, malgré nos ressources économiques limitées. Mais je ne tiens pas à m’appesantir sur notre contribution, et cela n’est pas souhaitable. Je me suis borné à la santé, qui est un point incontournable. Nous ne craignons pas que d’autres fassent ce que nous faisons. Les jeunes Haïtiens qui se forment à Cuba sont en train de se convertir en ces prêtres de la santé dont ce peuple frère a de plus en plus besoin.
Le plus important, c’est la mise en place des nouvelles formes de coopération dont ce monde égoïste a tant besoin. Les organismes des Nations Unies peuvent attester que Cuba apporte ce qu’ils qualifient de Programmes de santé intégraux.
Rien ne sera le fruit de l’esprit philanthropique d’aucune institution.
À l’Ecole latino-américaine de médecine, s’est ajouté ensuite le nouveau Programme de formation à Cuba de médecins provenant du Venezuela, de la Bolivie, des Caraïbes et d’autres pays du Tiers-monde, à mesure que leurs programmes de santé les réclamaient d’urgence. Aujourd’hui, plus de 24 000 jeunes du Tiers-monde font des études de médecine dans notre patrie. En aidant d’autres pays, nous nous sommes développés aussi nous-mêmes dans ce domaine et nous constituons une force importante. Voilà ce que nous pratiquons, et non le vol de cerveau ! Les pays riches et surdéveloppés du G-7 peuvent-ils en dire autant ? D’autres suivront notre exemple, que nul n’en doute !
Traduction ESTI
31 mai 2009
Beyond the catastrophe
A grave tragedy has befallen the people of Haiti. Fight Imperialism Stand Together extends its solidarity to the island nation, its people and the peoples’ movements.
The 7.3 earthquake that struck near Port-au-Prince on Jan. 12 left many around the world waiting, shocked, hoping for the best but anticipating the worst. As night came and communications with the island remained tenuous, there was nothing left to do but wait for news of the damage and the toll of human suffering.
A 7.3 earthquake is a major catastrophe anywhere, but in a nation like Haiti -- the poorest country in the western hemisphere, with little infrastructure capable of withstanding such an occurrence -- it was bound to lead to major loss of life. It is expected that tens of thousands have been killed. The conditions of Haiti, where there are few hospitals, little medical personnel, barely passable national highways and no emergency response teams, will lead to the needless deaths of thousands more.
Haiti is a highly-exploited, poor nation. Eighty percent of the population lives on less than $2 a day and more than 50 percent on less than $1 a day. Unemployment exceeds 70 percent. Many people survive by subsistence farming, and within the last couple of years poverty and hunger has increased because of four consecutive tropical cyclones--Fay, Gustav, Hanna, and Ike--in August and September.
Natural occurrences have indeed caused a great harm, but they are not the chief cause of the misery that faces Haitian people.
Haiti has to be put in a context that best illuminates why the small nation is in a precarious situation.
Haiti was the western hemisphere’s first Black republic. It was the only slave colony to win freedom through armed struggle when the Haitian people defeated a military power that was the scourge of Europe -- the military of Napoleon Bonaparte.
George Washington and Thomas Jefferson gave the first foreign aid from the United States to the French slave owners, for fear that a successful revolution would lead to uprisings of enslaved Africans in North America.
At the time of the Haitian revolution, Saint Domingue, as Haiti was then known, was one the richest colony of the French, known as the “pearl of the Antilles.”
Because of the overthrow of the colonial slave masters, France sent an armada of 14 ships to extort 150 million francs from the country in payment for the loss of property (the people of Haiti, their free labor and the fruits of their labor).
That 1825 extortion began a series of western world attempts to assert its will on the free people of Haiti.
The U.S. occupation of 1915-1934 destroyed the Haitian constitution and established the armed forces that would later be dismantled by the first democratically elected president of Haiti in 1990, President Aristide, because of its ties to the Haitian ruling elite. The ruling elite, for most of Haiti’s history, has been mainly white or light-skinned due to the long legacy of colonialism.
Thousands were massacred by the invading U.S. forces.
The U.S. supported the brutal regimes of Francois “Papa Doc” Duvalier and his son Jean-Claude “Baby Doc” Duvalier. Tens of thousands were killed under the twin repressive regimes, mostly by the paramilitary Tonton Macoutes.
When the people of Haiti were able to force out Baby Doc through a mass struggle, another repressive military regime took over from 1987 until the election, by two-thirds of the electorate, of preacher and mass leader Jean-Bertrand Aristide.
Aristide was overthrown in September 1991, seven months after having been sworn in, by military and police officers.
Though Aristide returned in 1994, he was forced into accepting neoliberal austerity measures. The country was forced to import staples and rely more heavily on loans from the International Monetary Fund and World Bank, turning it from a nation that was in some respects able to produce its own food to one that now relies on the importation of more than 50 percent of its food.
Aristide was elected again in 2000 with 92 percent of the vote. He was kidnapped in 2004 by private security forces and the U.S. military and flown out of the country. Some of the same military leaders who started the coup were also leaders of the Tonton Macoutes death squad.
The U.S., France and Canada all occupied Haiti until a U.N. mission, named MINUSTAH, took over. MINUSTAH has been accused of carrying out massacres against the popular movement to restore President Aristide, leading to the killing of peoples’ leader Dred Wilme.
The peculiar history of slavery and genocide, colonization and support of brutal dictatorships by the U.S. and France has led to Haiti being in the condition it is in today.
Not only is there a meager infrastructure, but the country has been deforested. The deforestation leads to floods during the rainy season, mudslides and more severe hurricanes.
The U.S. has mobilized the Coast Guard to intercept Haitians trying to make it to the U.S. and the administration is deploying 2,000 Marines. Haiti does not need more occupying troops.
Already 9,000 U.N. troops are on the ground, have been there for more than five years and have not contributed to developing the country but in containing the people’s struggle and assuring a government that has denied the largest party, Fanmi Lavalas, from running in this year’s elections.
FIST calls for: the removal of all U.N. combat troops; reparations to be paid to the Haitian people for the years of slavery by the French, the U.S. occupations and support for rightist regimes; removal of all deportation orders that currently hang over the heads of the more than 30,000 Haitians in the U.S.; amnesty for any Haitians attempting to make it to U.S. shores; all bonuses from executives of financial institutions that received bailout money to be donated to Haiti; the creation of work brigades of U.S. workers and students to go to Haiti and help rebuild the country at U.S. union-scale wages; and cancellation of all of Haiti’s debt.
If the U.S were even remotely serious about assisting Haiti and acknowledging its part in the systemic underdevelopment and destabilization of Haiti, the government could easily call for the implementation of all the above measures.
Return President Aristide! Reparations Now for the Haitian People!
Fight Imperialism Stand Together
Jan. 14, 2010
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Blic Online - January 15, 2010
Monument to people killed in NATO air strikes
The Ministry of Labor and Social Policy shall organize on January 18 a public debate on building a central monument dedicated to people killed in the NATO air strikes in 1999.
In the ministry’s announcement it is said that citizens, experts, representatives of institutions, state services, associations of the families of the killed, army and civilian invalids of war, participants in armed conflicts and others are invited to take part in the debate.
The debate shall be held on Monday at noon in the premises of the Cultural-educational community of Serbia. The telephones for contact are 011/334-55-11 and 011/334-56-16. The contact can be made via I-mail as well: dejan.borci@... .
Source: Rock Rozoff through Stop NATO
http://groups.yahoo.com/group/stopnato
http://www.guardian.co.uk/world/2009/nov/13/falluja-cancer-children-birth-defects#history-byline
(Message over 64 KB, truncated)
Con un ricco e vario programma, la Cineteca jugoslava, grande archivio cinematografico, ha segnato nel 2009 sei decenni di esistenza. La manifestazione centrale del giubileo è stata organizzata il 6 giugno – giornata della prima proiezione cinematografica a Belgrado e nei Balcani. Su questo e sui piani per il 2010, con Radoslav Zelenovic, direttore della Cineteca, ha parlato la nostra inviata Mileva Gluvacevic.
“Dalla commissione dell’UNESCO è arrivata l’iniziativa di tutelare l’Archivio della Cineteca, cioè la nostra collezione dei film che si custodisce a Belgrado, e si ritiene una delle più importanti e delle più complete collezioni cinematografiche al mondo, come patrimonio culturale mondiale”, ha dichiarato Zelenovic. La Cineteca jugoslava lavorerà anche sulla tutela della sala per le proiezioni cinematografiche del Museo della cineteca in via Kosovska, come monumento culturale della città di Belgrado, e continuerà con le attività sulla conservazione del film nazionale e sulla promozione internazionale del suo ricco fondo.
Il Museo della cineteca jugoslava nella città, fondato nel 1952, è una sala cinematografica specializzata, in cui vengono proiettate realizzazioni classiche del film nazionale e straniero. Una parte della sua prassi comprende anche le visite degli autori, cioè di importanti artisti cinematografici dal paese e dal mondo.
Parlando del giubileo, Zelenovic ha ricordato che nel 2009 la cineteca è stata ospitata in molte città in Serbia con i film risalenti al periodo 1904 - 1940, e che le proiezioni sono state accompagnate da esposizioni interessanti. L’anno scorso è stata terminata anche la restaurazione completa di 20 film girati fra il 1945 e il 1970. Fra queste realizzazioni ci sono anche “Il giro del mondo”, “Padre per forza”, “Amore e moda”, “Isole”, “Gioventù immortale” e “Dottore”. Per la restaurazione dei film nazionali, il Ministro della cultura ha messo da parte 160mila euro, e il lavoro è stato svolto nel laboratorio cinematografico a Budapest. Come una delle cose particolarmente interessanti, Zelenovic ha rilevato che la Cineteca jugoslava occupa il primo posto nel mondo per la percentuale dei film conservati fino al 1914, che sarebbe il 70%. Negli altri paesi questa percentuale raggiunge a malapena il 10%. Nell’anno del giubileo, la Cineteca ha pubblicato alcune nuove edizioni DVD con le realizzazioni che hanno segnato la storia del cinema serbo. I film da quest’archivio si trovano sull’edizione “Tesori degli archivi europei” della casa editrice Lobster di Parigi, specializzata nella conservazione dei film brevi. Le presentazioni della Cineteca in occasione del sessantesimo anniversario sono state organizzate anche ai più importanti festival del cinema muto a Pordenone e Bologna.
Ricordiamo, la Cineteca jugoslava, che sotto questo nome esiste dal 1952, è l’archivio cinematografico nazionale della Repubblica di Serbia, fondato nel 1949 sotto il nome di Cineteca jugoslava centrale. Negli anni ha cambiato diverse volte lo status, e oggi, secondo la Legge sulla tutela dei beni culturali, è un’istituzione di particolare importanza per la Repubblica di Serbia. Essa è, inoltre, uno dei fondatori e un membro attivo della FIAF (International Federation of Film Archives), Federazione internazionale degli archivi cinematografici, ormai dal 1951. Grazie alla coltivazione dei legami con molti archivi mondiali, la Cineteca jugoslava ha arricchito notevolmente, attraverso lo scambio, il suo fondo cinematografico. La Cineteca ha, altrettanto, regalato agli archivi di Italia, Germania, Israele, Ungheria le copie uniche dei film prodotti nei loro paesi, e che soltanto essa possedeva. Il cuore dell’istituzione è l’Archivio della Cineteca jugoslava che svolge anche il compito principale di quest’istituzione: raccolta, conservazione permanente ed elaborazione esperta dei film, cioè del materiale cinematografico e d’accompagnamento: fotografie, manifesti, materiale pubblicitario, documentazione, modellini ecc.
“BETTER LIFE WITH NATO – CYNICAL FRAUDE”
Dear Zivadin,
The issue of NATO is very important for the future of Serbia. The claim that joining NATO would somehow improve the standard of living of the Serbian people is of course a cynical fraud. There is no logic to such a claim. In reality, NATO membership is clearly designed to accomplish the following aims:
• destroy Serbia’s capacity for self-defense both by taking control of its armed forces and by redesigning them to take part in so-called "peace missions" (foreign wars), not to defend the nation;
• employ Serbia’s traditionally able soldiers on distant battlefields such as Afghanistan in order to support the United States’ effort to control and conquer the world;
• prevent the sort of neutrality that characterized Yugoslavia as member of the non-aligned movement, thus solidifying the Western European alliance against most of the world;
• prevent any possible alliance with Russia or China;
• require Serbia to spend its scarce foreign currency (perhaps through loans that would have to be repaid with interest) in order to "modernize" and "standarize" its armed forces by buying US military equipment.
Clearly, all of these aims are contrary to Serbian interests.
No doubt the majority of Serbian people are smart enough to figure this out for themselves. What is needed is a strong campaign to force politicians to defend Serbian interests without betrayal.
Current Serbian leaders’ desire to join NATO can be described as the rats trying to get aboard the sinking ship.
The future lies not with NATO but with the world of equals you advocate.
Best wishes,
Diana Johnstone
Paris, France
FoNet - January 13, 2010
Russian official on Serbia and NATO
BELGRADE: Head of the Russian Duma Foreign Affairs Committee Konstantin Kosachev said that Serbia has to decide on its own whether it wants to join NATO.
He added however that he doubts that the Serb people, after the tragedy they endured during the Alliance bombing of 1999, would want to join NATO.
“I am deeply convinced that the Serbian defense minister, who said that it is good for Serbia to become a member of the North Atlantic Alliance, was only stating his personal opinion,” Kosachev said.
“I believe that such decision should not be made by individuals, even if they are ministers, but that the people should be asked, and ideally, a referendum should be held,” the Russian official concluded.
Serbian Radio - January 11, 2010
Request for a referendum on Serbia’s joining NATO
A group of eminent persons in Serbia has submitted a request to competent institutions for a referendum on the issue of Serbia’s joining NATO.
In their request, read out by academician and writer Matija Beckovic at a press conference, the signatories stressed the military neutrality of Serbia would be no exception at all and that there was one more reason for such a status – the NATO bombing of Serbia in 1999. They also claim that, by entering NATO, Serbia would recognize independence of Kosovo.
http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2010&mm=01&dd=11&nav_id=64393
Beta News Agency - January 11, 2010
200 intellectuals want referendum on NATO
BELGRADE: A group of 200 intellectuals has asked the Serbian parliament to call a referendum on the country’s possible future NATO membership.
“Serbia has many times, from the world’s most important podiums, said it will ‘never recognize an independent state of Kosovo’, and that means that Serbia will never join NATO.”
“‘Independent Kosovo’ is NATO’s doing, it created this phony state and gave itself supreme and unchallenged powers [there],” the group said in its request, read during a news conference in Belgrade this Monday by author and member of the Serbian Academy of Sciences and Arts (SANU) Matija Beckovic.
The letter adds that a “militarily neutral Serbia, true to herself and her own traditions, is no exception”.
“Serbia also has another reason [not to join], that no other country has, and that is the criminal NATO bombing and destruction of Serbia and her people, while trampling on sacrosanct norms of international law. That reason has not been produced from times immemorial, nor is some other NATO, rather than this one, responsible for that crime,“ the intellectuals wrote, in reference to the 1999 attacks the Western military alliance staged against then Federal Republic of Yugoslavia (SRJ).
This is a reason that the Serb people cannot ignore, without ignoring their own memory and their own dignity, the intellectuals further said.
Beckovic said that while Serbia’s NATO membership is “discussed in every family in the country”, there is fear that this could be done behind citizens’ backs and behind closed doors.
“If that is not the case, all the better, but, once bitten, twice shy. It would not be a first for some institution to solve an issue of common importance. This question is such that no one party, government, or even parliament can solve. No nation would hand an issue of this kind over to someone else,” he said.
Association of Journalists of Serbia (UNS) President Ljiljana Smajlovic, who signed the document on her own behalf, said there is a general national consensus about Serbia’s NATO membership, and that is not visible because of otherwise deep political divisions.
“That consensus does not favor Serbia’s NATO membership, and we are asking that the citizens be given an opportunity to express this consensus in a referendum.”
She reminded that NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen was quoted as saying that “Serbia needs a debate” on joining the alliance.
“Defense Minister Dragan Sutanovac says that the best answer about Serbia’s NATO membership would be provided by the business and security people and that the real issue is whether it’s best to have real estate worth more or less. High real estate prices are favorable to those who have lots of real estate. There is this manner of the people in power in Serbia to start off from whatever suits those who have a lot,” Smajlovic said.
She pointed out that “whether real estate prices will go up or down” is not Serbia’s major issue.
Member of the Council of the Broadcasting Agency Svetozar Stojanovic, who signed the document as a private citizen, also took part in the news conference today and reminded that Serbian citizens’ will regarding the country’s military neutrality was expressed only indirectly through parliament, which adopted a declaration to that end.
“It’s surprising that people in power are making statements which are contrary to the parliamentary declaration,” Stojanovic commented, and added that he believed Serbians would say no to NATO membership if given a chance in a referendum.
The document was, among others, signed by former PM Vojislav Kostunica, film director Emir Kusturica, SPC Metropolitan Amfilohije, Bishop Atanasije, and former Interior Minister Dusan Mihajlovic.
11 gennaio 2010
L’Eparchia dalmata della Chiesa ortodossa serba ha condannato
severamente la decisione delle autorità di Zara, in Croazia, e del
sindaco Zvonimir Vrancic, di rimuovere i resti delle case minate di
proprietà dei serbi, con la giustificazione che sono pericolose per la
salute dei cittadini. L’Eparchia evidenzia che i serbi del comune di
Zara sono costernati da questa decisione, e ricorda che loro, nella
maggior parte dei casi, hanno presentato la richiesta per la
ricostruzione delle loro case. Siamo, però, testimoni che ci sono
anche altri progetti “salubri” che, se saranno realizzati, potrebbero
porta alla cancellazione degli ultimi resti della presenza e della
vita dei serbi a Zara, è stato riportato nel comunicato. A Zara ci
sono oltre 100 rovine delle case serbe, minate dai croati alla vigilia
degli scontri in Croazia, e per anni è stato cercato il quadro legale
per rimuovere le tracce dei crimini che provocano domande fastidiose
dei turisti.
Fonte: www.glassrbije.org
Svakog drugog utorka, od 14,00 do 14,30 sati, na Radio Città Aperta, i valu FM 88.9 za regiju Lazio, emisija:
JUGOSLAVENSKI GLAS
Emisija je u direktnom prijenosu. Moze se pratiti i preko Interneta:
http://www.radiocit taperta.it
Kratke intervencije na telefon +39-06-4393512. Pisite nam na jugocoord@tiscali. it, ili fax +39-06-4828957.
Trazimo zainteresirane za usvajanje djece na daljinu, t.j. djacke stipendije. Odazovite se.
Ogni secondo martedì dalle ore 14,00 alle 14,30:
VOCE JUGOSLAVA
su Radio Città Aperta, FM 88.9 per il Lazio. Si può seguire, come del resto anche le altre trasmissioni della Radio, via Internet:
La trasmissione è bilingue (a seconda del tempo disponibile e della necessità) ed in diretta. Brevi interventi telefonico allo 06-4393512.
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Cerchiamo anche interessati ad adozioni a distanza (borse di studio).
Scriveteci all'indirizzo email: jugocoord@tiscali. it, tel/fax 06-4828957. Contattateci.
2) Investicije za "Zastavu" Kragujevac, razgovaramo sa Gilbertom Vlaicem, ONLUS "Non bombe ma caramelle"
1) Del nuovo presidente croato e quello uscente... e non solo. Ne parliamo con Vladimir Kapuralin, membro della direzione del PSL di Croazia
2) Investimenti alla "Zastava" di Kragujevac.. . e chi l' ha visti? Ne parliamo con Gilberto Vlaic, ONLUS "Non bombe ma caramelle"
Caccia al nero. Un capitolo profetico da “Servi” di Marco Rovelli (Feltrinelli, 2009)
di Marco Rovelli, da nazioneindiana.com
La sezione è ancora quella del Pci. Uno stanzone con del materiale vario accatastato in fondo, vicino alla porta, dall’altro lato un vecchio tavolo, alla sua sinistra una bandiera del Pci, aperta, dispiegata, e a destra una televisione. Davanti alla televisione, o meglio sotto, ché la televisione è poggiata su un ripiano a due metri da terra, è seduto un vecchio iscritto al partito. Gli siedo accanto, ai piedi una stufetta elettrica, e lui smette di guardare la tv, ci mettiamo a parlare, e mi racconta di quando il suo maestro se ne andò a Varese che lui aveva quattordici anni e gli aveva lasciato la forgia, e lui doveva sostenere la clientela di tutti i contadini della zona, e fare falci zappe e roncole per tutti.
La casa del popolo di Rosarno è intitolata a Peppe Valarioti, che ne era segretario nel 1980, quando lo ammazzò la ‘ndrangheta. A cinquanta metri da qui c’è anche una piazza che gli è stata intitolata: non lontano da quella piazza un paio d’anni fa hanno ucciso un ucraino che ripartiva per il suo paese con un pulmino, come d’uso i suoi connazionali gli avevano affidato i soldi da portare alle famiglie, quei soldi guadagnati nelle campagne raccogliendo arance e mandarini, conviene far così, mandarli col pulmino ché la commissione della Western Union è più alta e il pulmino i soldi li porta direttamente a casa, ma le voci corrono, e in questa zona sono velocissime, tanto veloci che le cose qui si sanno prima che accadano, così l’ucraino lo hanno aspettato che era buio e stava per partire, dev’essere andata che gli si sono presentati davanti con una pistola e lui ha fatto resistenza, così la pistola ha declinato il suo verbo e lui è caduto al suolo, crepato, accanto al nome di Peppe Valarioti, crepato anche lui per una pistola mafiosa, in un ristorante, accanto al suo compagno sindaco Peppino Lavorato, che per festeggiarlo, la notte di capodanno dopo il suo insediamento, gli avevano regalato una pioggia di fuoco, cinquantanove attentati in una notte, fucili mitragliatori che sparavano contro le serrande dei negozi, contro i vetri del comune, contro i portoni delle case, e poi il botto finale, con Peppe Valarioti, giovane intellettuale, crepatogli in faccia, al tavolo di un ristorante, un’altra pietanza da offrire all’altare del sacrificio.Io ho paura, mi dice Giuseppe (c’è un’eccedenza di Giuseppi qui, almeno nei nomi la tradizione ancora resta), Ho paura perché non sono da solo, perché c’è la mia famiglia con me. Un giorno davanti alla sezione hanno appeso delle teste di vitello mozzate, e qui il senso di queste cose ce l’abbiamo chiaro.
Quando hanno ucciso Valarioti la gente aveva paura anche di pensare. C’erano trecentocinquanta iscritti alla sezione, allora, e dopo l’omicidio in questo stanzone erano in quattro. Uno di loro era il vecchio compagno che guarda la televisione, il vecchio compagno che tutti chiamano mastro Melo.
Avevo quattordici anni, dice mastro Melo, Non un mese in più non un mese in meno. E oggi a quello di trent’anni, anche di quaranta, lo chiamano “u’ figghiolu”. Ma quale figghiolu, dice mastro Melo, figghiolu ero io a quattordici anni, quello a trent’anni è vecchio! Oggi c’è corruzione, dice mastro Melo. Non mi piace affatto.
Rosarno, dove la famiglia Pesce che è la cosca più potente del luogo ha fatto pure l’impianto di condizionamento in chiesa, comincia da qui, dalla casa del popolo Peppe Valarioti, e proprio dietro l’angolo, affacciato su piazza Valarioti, c’è l’ambulatorio di Medici Senza Frontiere, dove forse era andato a visitarsi anche l’ucraino ammazzato lì vicino. Quelli di MSF, prima, stavano nel palazzo dell’Azienda Sanitaria Locale, ma poi li hanno cacciati, La cittadinanza non li vuole qui, dicevano, Hanno paura per l’igiene, le mamme vengono con i bambini e si trovano tutti questi neri, non è igienico, loro hanno paura, giustamente hanno paura. La paura è reciproca, signora mia. Solo che per i neri è elevata alla milionesima potenza.
Lo sport più praticato dai giovani di Rosarno è la caccia al nero. Dove “nero” non designa un subasahariano, ma indica indistintamente – senza discriminazione – un africano: di pelle scura o chiara è lo stesso. Il lunedì mattina, sugli autobus che portano a scuola, i ragazzi si fanno i reportage dei rispettivi pestaggi, sono motivi di vanto, di onore, a misurare il valore, tante croci sul petto. Ci sono delle tecniche, per linciare un nero. Anzitutto, evidentemente, essere in gruppo. Poi appostarsi nei luoghi strategici, dove sei obbligato a passare se vuoi andare da un punto all’altro del paese. Luoghi come via Carrara, via Roma, via Convento. Su via Convento, ad esempio, c’è un muraglione da dove si ha a portata di sasso chiunque passi di sotto. Ma anche sul corso (il corso, nei paesi come Rosarno, non ha un altro nome: è il corso e basta) – anche sul corso ci sono i presìdi, si aspetta che passi un nero per dargli la caccia. Appena due mattine fa, dice Antonino (ha i capelli alle spalle, un maglione colorato, un giubbotto di pelle scamosciato – “pure io quando cammino, mi sento dire drogato, frocio, come sei combinato...”), un ragazzino maghrebino correva, terrorizzato, lo rincorrevano in tre, con delle verghe in mano, l’ho fatto salire in macchina e l’ho portato via. E lo stesso ha fatto qualche tempo prima Giuseppe con un ragazzo algerino, a inseguirlo erano dei ragazzi più giovani di lui, avranno avuto dodici o tredici anni.
Io, quando li vedo passare, mi metto sul ciglio della strada, e lancio un sasso in aria, un bel sasso grosso, così gli faccio vedere che non ho paura, che sono pronto a reagire. Così mi dice Michael James, liberiano, che ho già incontrato all’ex zuccherificio di Rignano, vicino a Foggia, dove raccoglieva i pomodori, e che incontro di nuovo all’ex cartiera di via Spinoza, un posto che il miglior scenografo hollywoodiano saprebbe difficilmente restituire in tutto il suo scenario apocalittico, entri e ti trovi in mezzo a una cortina di fumo, e l’abbaglio di fuochi in mezzo a questo lucore tagliato da fasci di luce che entrano dalle feritoie del tetto coperte da plastica gialla ondulata, come fosse una cattedrale della desolazione, questa è la vera, realissima wasteland che nessuno spettacolo illumina, fuochi per cucinare accanto alle baracche di assi di legno inchiodate, con pareti di cartone e plastica e ancora cartoni a far da tetto, fissati da scarpe, sassi e stivali. Cumuli di terra. Rifiuti. Ethernit. Detriti. Laterizi.
Sul grande muro in fondo al capannone ci sono scritte, e numeri di telefono.Tra le scritte, Procrastination is a thief of time. By Goding King, Prisoner of conscience mess.
A giugno dell’anno scorso sono entrati nella cartiera, hanno bruciato le baracche, le fiamme sono arrivate fino al tetto. Un’altra volta dei ragazzini , “bad guys” hanno detto i ragazzi della cartiera, sono entrati in macchina nel cortile, Ve ne dovete andare, hanno gridato, agitavano le pistole, e anche stavolta le pistole hanno declinato il loro verbo ad altezza d’uomo, nessuno però stavolta è caduto sui detriti.
E se qualcuno fosse caduto, si sarebbe trattato di un regolamento di conti tra questa gente clandestina e dunque portatrice di colpa, gente che la propria innocenza deve sempre e solo dimostrarla. Come è successo quando hanno fatto in piazza la festa per la fine del ramadan, un vero e proprio gesto politico, un gesto forte, una manifestazione d’esistenza. A notte se ne sono andati a gruppetti, per non restare soli, ma qualcuno è stato costretto a fare un tratto di strada da solo, gli pareva che non ci fosse nessuno alle spalle, e invece sono sbucati all’improvviso, loro sì davvero uomini neri, clandestini, gli si sono parati davanti e gli hanno detto Negro di merda devi andartene di qua, e giù botte, il ragazzo (anche lui un nero di quelli chiari) è rimasto a terra, il viso coperto di sangue, qualcuno ha chiamato la polizia, e la polizia al nero chiaro gli ha detto, Ma tu che ci facevi in giro a quest’ora?
Il terzo giorno d’ospedale, il ragazzo, appena ha avuto un po’ di forze per alzarsi dal letto, è scappato. Ché il clandestino, per la legge, è lui.
Mi inoltro nella cartiera, cammino tra le baracche. Luogo di fantasmi. Fantasmi realissimi, però. Che stanno attorno a un fuoco e si cucinano un pezzo di carne. E’ tarda mattinata, e oggi non si lavora che fino a poco fa pioveva. Mi avvicino al fuoco, per scaldarmi. Un ragazzo mi saluta, ci presentiamo. Lui si chiama Charles, è liberiano. E’ venuto l’anno scorso col barcone, non parla ancora italiano. Qui aveva degli amici. Le sue venticinque euro a giornata, a cui vanno sottratte le due e cinquanta da dare al guidatore del pulmino, non riesce a guadagnarsele tutti i giorni. A volte sono solo tre in una settimana, a volte cinque. Dice che non vuole tornarci in Liberia, in Italia ormai si sta ambientando, ha da lavorare. Finita la raccolta delle arance tornerà a Castelvolturno, nel casertano, dove fa base. E dove ogni tanto riesce pure a trovare qualcosa da fare, nella campagna. Il suo amico che sta cuocendo la carne, invece, è togolese, è qui da un anno e mezzo, e anche lui fa base a Castelvolturno.
Esco dal teatro di fantasmi, nel piazzale.
Un ragazzo camerunense mi si avvicina, è disperato perché gli hanno rubato il portafoglio e dentro c’era il foglio di via. Non sa di preciso cosa sia, sa solo che è un documento, l’unico peraltro che attesti la sua esistenza qui,. Gli dico che non si deve preoccupare se l’ha perso, al limite è meglio così. Si fa felice d’un tratto, il volto risplende di un sorriso, Thank you! E’ sollevato, sa che non ha perso un’occasione, un rimpianto non gli sta più sullo stomaco, basta poco per riaprire il tempo...
Poi comincio a spiegare come funzionano le regolarizzazioni, e si forma un capannello. Nessuno sa niente. E tutti mi ringraziano, strano essere ringraziati per informazioni che dovrebbero scontate, e che per loro sono vitali. Poi mi raccontano dei loro problemi, siamo in trecento qui, e tutti senza documenti. “Ci mandano via con un decreto di espulsione, ma noi non abbiamo soldi, dove andiamo? E poi è assurdo che il comune ci fa docce e bagni, poi il giorno dopo arriva la polizia e ci lascia per strada, o nella migliore delle ipotesi ci prende i soldi dalla tasca.” Un ragazzo nero, lo sguardo teso, si fa largo con la voce e chiede di essere ascoltato. Mi chiamo Mohamed Bashir, dice, vengo dal Niger.
“Ho bisogno di aiuto.” Parla un po’ in inglese e un po’ in italiano. “Sono un musulmano, sposato a una cristiana. Do you understand what i’m telling you?
My foliodivia is here, I can give you right now! Ma se io torno, muoio. Ho trent’anni. I can die anytime, I don’t care, ‘cos I’m tired.”
Mia moglie è morta, dice. “Lei mi disse che non poteva sposarmi se non ero cristiano. Io volevo questa donna, e avrei fatto qualsiasi cosa che potesse soddisfarla. Così mi sono convertito. Because of my woman.Hanno avvelenato il cibo: i miei genitori, tutta la mia famiglia, sono stati loro. Hanno avvelenato mia moglie e mio figlio.”
Mi mostra l’orecchio accartocciato – they beated me – ed è evidentemente dovuto a una ferita. Ha anche una cicatrice vistosa sul labbro. “Sono venuto via dal Niger lo scorso anno, poi sono stato quattro mesi in Libia. Sono sbarcato a Pozzallo, poi mi hanno portato a Trapani. Lì mi hanno fatto l’intervista per l’asilo. Ma me l’hanno negato. Quando sono uscito da lì sono andato a Palermo, al centro di Biagio Conte. Ho avuto un contatto con un avvocato, ma voleva quattrocento euro per il ricorso, e io non li avevo. Ma io al commissioner che mi faceva l’intervista gli avevo spiegato tutto.
Mi aveva anche chiesto se so cos’è la comunione. Yes: the bread is the body of Christ and the wine is the blood of Christ. ...and the glory of god. Io non posso più essere un musulmano. Io ho chiesto al commissioner di cambiare nome, non più Mohamed Bashir, ma un nome cristiano. Ha rifiutato. I don’t worry, I can die anytime, I give my life to God.”
Telefono subito all’avvocato, la mia amica Alessandra, gli espongo il caso.
Ed è dura dire a Bashir “There is nothing you can do”. “Ok, I go back to Niger.” E’ dura sostenere il suo sguardo che mi oltrepassa e va a infilarsi in un vuoto che solo lui sa. E’ dura vederlo girarsi e rientrare nel teatro dei fantasmi.
Quando ripassiamo dalla cartiera, nel pomeriggio, Bashir mi saluta. Ma il suo sguardo è spento, l’espressione incupita, cammina a testa bassa.
Prima di scendere a Rosarno avevo telefonato a Michael James, il liberiano incontrato a Rignano, dove ci eravamo scambiati i numeri, anche perché gli avevo promesso di informarmi a che punto era la sua domanda per lo status di rifugiato. Mi aveva detto che al tempo della mia discesa non ci sarebbe più stato – invece lo trovo dentro la cartiera. Quando mi vede mi si fa incontro con un cinque. Ma come, gli dico, Non dovevi già essere partito? Lui risponde con un sorriso, Ho trovato lavoro tutti i giorni quest’anno! – e chi se l’aspettava. Ehi che cappellino, gli dico. E’ un cappellino da baseball rosso e bianco con una foglia di marijuana sul davanti. Ma ho smesso di fumare, dice, anche le sigarette, guarda qui. E mi fa vedere un dente, marrone dal fumo. Eh, il nervoso dice... Mi racconta che a Monrovia era un taxi driver, e che i suoi genitori sono scappati da qualche parte in Ghana ma non sa dove.
Poi racconta che molti dei suoi amici stanno andando in Spagna, che proprio ieri un suo amico gli ha telefonato, lavora in campagna, come qui, ma guadagna quaranta euro al giorno. E poi molti altri vanno in Inghilterra, e Andama, quello che era con lui a Rignano, è riuscito ad arrivarci, nascosto in un camion, e adesso lavora in una piccola azienda. Ci vado anch’io, dice, appena ho un po’ di soldi per il viaggio.
“Devi avere i soldi anche per pregare – dice. Se hai i soldi allora preghi e dici, Grazie Dio! Se non li hai, la tua mente non riesce a pregare, e allora dici, Oh Dio perché mi hai punito...”
Quando ci salutiamo, con un abbraccio, fa l’ultima invocazione: “Dio dei documenti!” Non riesce a pregare Dio, ma invoca un dio che potrebbe salvargli la vita.
Qualche settimana fa nella cartiera c’era anche Philip, un ragazzo ghanese. Me ne racconta Antonino. Al nord aveva avuto problemi con lo spaccio, e qui lavorava nei campi. Stava andando dal padrone a riscuotere la paga, lo accompagnava un amico con la sua auto. Un trattore esce da una stradina laterale d’improvviso e colpisce l’auto, che resta danneggiata. Che facciamo adesso? Il signore del trattore sembra disponibile, venite cinquanta metri più avanti, lì sulla destra c’è la campagna mia, ci fermiamo e parliamo. Ma appena all’ingresso del fondo, quello prende un badile e li colpisce sulla testa. L’amico riesce a scappare, Philip resta tramortito a terra, sul bordo della strada, finché una macchina passa e, guardandosi bene dallo scendere per aiutarlo vedendolo tutto sanguinante con uno squarcio sulla testa, chiama la polizia. Un’ambulanza lo porta in ospedale, dove gli danno dei punti di sutura, e insieme la polizia gli consegna il foglio dell’espulsione.
Philip non ha voluto far denuncia, per paura di quello che l’aveva picchiato. Non si sentiva protetto per farlo, né sentiva di avere qualche chance per avere giustizia. Del resto la polizia non aveva proceduto nemmeno alla denuncia d’ufficio.
La polizia, agli abitanti della cartiera, si era fatta conoscere nel gennaio 2006 arrivando con le camionette, facendo uscire tutti e disponendoli in fila sul bordo della strada. Trattati con i guanti, nel senso che tutti i poliziotti avevano i guantini da infermieri, e il messaggio che passa è quello di infezione. Quando all’indomani del blitz Antonino era entrato nella cartiera, aveva incontrato chi aveva la macchina spaccata e gli erano state portate via le chiavi, chi diceva che i poliziotti gli avevano preso le borse con dentro telefonino e documenti, chi diceva che gli avevano preso cento euro. Tutto era stato sfondato, le baracche dove dormivano, le porte del bagno, un televisore con la parabola unica ricchezza, i due piccoli chioschi interni al luogo, e anche le stanze dove si esercitava la prostituzione. Perché questi sono come eserciti di uomini, e come tutti gli eserciti di uomini non manca mai il battaglione delle donne che vendono piacere.
La cartiera non è l’unico luogo abitato da questi braccianti. Ce ne sono almeno altri cinque. L’ex fabbrica della Rognetta, il ponte dei maghrebini, il ponte dei neri, il casolare della Fabiana, il casolare in collina dei senegalesi. Ci vado con Antonino e Giuseppe, che distribuiscono vestiti.
Se alla cartiera ci sono solo subsahariani, alla Rognetta ci sono anche egiziani, marocchini, tunisini. Mi fermo a parlare con un egiziano di Alessandria che è stato due anni e mezzo a Milano, abitando in un appartamento con molti amici nella zona di Loreto, facendo il carpentiere. Dopo l’obbligo del cartellino voluto dal decreto Bersani ha avuto grosse difficoltà per lavorare, finché è stato trovato in metropolitana, dove oltre alla multa gli hanno dato il foglio di via. Così ha deciso di scendere. Solo che se lavorando tanto a Milano riusciva, col padrone che aveva, a guadagnare anche 120 euro al giorno, adesso non supera le 25. E in Egitto ha una moglie e due figli da mantenere.
Alla Fabiana c’è un casolare isolato dove ci stanno regolari. Lui si chiama Michael, è del Burkina Faso dove ha moglie e tre figli, e quando gli nomino Marcella della Campagna Tre Titoli si stupisce, Come fai a conoscerla! Poi, condividiamo anche un altro nome – onorato non solo dai burkinabé: quello del presidente Thomas Sankara, rivoluzionario e martire.
Ci sono quelli più fortunati che stanno in affitto, per la maggior parte esteuropei, otto persone per stanza, anche cento euro a persona. Una manna per i padroni di casa di qui, dove gli affitti sono molto bassi. Gli esteuropei tendono spesso a risiedere sul territorio per tutto l’anno, un po’ meno i maghrebini: negli ultimi anni sono rimasti in meno ad abitare in queste zone, e qualcuno dice che dietro a questo decremento c’è la mano della ‘ndrangheta. Si tratta di due tipi di migrazioni differenti, del resto: la maggior parte degli esteuropei viene con la famiglia, le donne cercano posto come badante, ma lavorano anche nella raccolta (non solo le arance, ma anche le fragole nelle serre di Lamezia, o le cipolle a Tropea); i maghrebini invece – le cui case si riempiono a rotazione, per far festa con tè alla menta, violino e tamburello – sono giovani soli. I subashariani, poi, sono legati al circuito della stagionalità, e arrivano a Rosarno tra ottobre e novembre. Come Michael, come Charles.
Rosarno veniva chiamata Americanicchia, una volta, quando i braccianti della Jonica ci andavano a lavorare, e i grandi commercianti amalfitani e napoletani aprivano negozi, empori. Oggi la ‘ndrangheta si è mangiata tutto, si sta comprando le terre stabilendo i prezzi con minacce e intimidazioni, il mercato delle arance e dei mandarini è in mano a un oligopolio criminale, le cooperative dei produttori a cui i singoli agricoltori devono rivolgersi sono legate con le mafie, e sono loro che gestiscono il denaro dell’integrazione dell’Unione europea, il cui sostegno non era indirizzato alle strutture o alla qualità del prodotto, ma al prezzo: questo ha favorito truffe organizzate su vasta scala (le cosiddette “arance di carta”). Così, si trovano agrumeti ovunque, a Rosarno, anche dove dovrebbero essere gli alvei di fiume, riempiti appositamente per strappare incentivi europei.
Come mi racconta Peppino Lavorato, l’ex sindaco che era al ristorante con Valarioti quando venne ucciso, i nuovi agrari, soppiantando i baroni, sono diventate le cosche – che si sono arricchite col traffico di droga e di armi, e hanno fatto investimenti in attività immobiliari al nord sia d’Italia che d’Europa. Gli investigatori stimano che l’80% della cocaina d’Europa arriva dalla Colombia attraverso il porto di Gioia Tauro, insieme a consegne di Kalashnikov e Uzi, e il commercio è controllato dal centinaio di famiglie delle cosche.
I capitali accumulati, poi, vengono reinvestiti. Immobiliari e finanza anzitutto. Ma anche gli anelli più bassi della catena mafiosa riescono a reinvestire: Don Giuseppe Demasi, referente dell’associazione Libera in questa zona, mi racconta, quando lo vado a trovare a Polistena nella sua canonica, che molte persone legate alla ‘ndrangheta e che lavorano nell’edilizia si sono spostate al nord, tra Reggio Emilia e Modena, una zona piena di affiliati. Hanno un piccolo capitale accumulato che reinvestono in quel modo, utilizzando manodopera e distribuendo lavoro, e possono farlo in territori dove possono godere di una sostanziale anonimità.
I migranti sono l’anello debole di questa catena: è anzitutto su di loro che si riversa la crisi generalizzata prodotta sul territorio dall’egemonia criminale (che ovviamente non esita a usarli al gradino più basso della catena, per spaccio o prostituzione). Un latifondista ha raccontato a don Giuseppe che la ‘ndrangheta stabilisce anche la paga giornaliera dei migranti, che impone una sorta di calmiere: Tu non puoi dare più di questi soldi, dice all’agricoltore. La crisi generale del settore ha aumentato la concorrenza sul mercato del lavoro per i braccianti immigrati, dell’est Europa o africani. I subsahariani – i neri più neri – sono quelli che ci hanno rimesso di più, e lavorano di meno.
La cifra normale per una giornata di lavoro è di 25 euro, ma trattandosi di clandestini capita più o meno regolarmente che qualche caporale non paghi. C’è chi fa parte di una squadra in maniera continuativa facendo riferimento a un caporale “compaesano” e – per la maggior parte – c’è chi cerca lavoro giorno per giorno, trovandosi prima dell’alba sulla strada principale di Rosarno, radunandosi per gruppi “etnici”: i maghrebini, i rumeni e i bulgari, i rom (rumeni anche loro, ma a distanza), i subsahariani. Come Michael.
Sono le cinque di mattina, sul lungo viale.
Davanti all’International Phone Center c’è un gruppo numeroso di marocchini. Sono quelli che, per la pelle chiara, hanno più facilità a trovare lavoro.
Più avanti un gruppo di Craiova, un signore anziano, con un berretto tipico, è in Italia con la moglie da un anno e mezzo: dice che sono qui da tre mesi ma lavorano poco, una giornata a settimana per 25 euro. Ho già conosciuto diverse persone di Craiova, e sono rom. Gli chiedo se anche lui lo è. Risponde con un sì sottovoce, come se fosse sorpreso di essere scoperto, e in quella voce che si abbassa risuona la paura. I rumeni, suoi connazionali, sono a distanza.
Più avanti parlo con un tunisino che è qui da 17 anni, ed è regolare. Dice con orgoglio di gestire una squadra di sessanta persone. Io dò di più degli altri, dice, 32 euro al giorno. I miei sono solo marocchini, tunisini, algerini – gli altri non mi piacciono. Ma oggi la mia squadra non lavora perché piove, per me va bene, allora vengo a reclutare altri lavoratori.
Incontro anche dei nigeriani, loro abitano a Napoli e mi chiedono notizie sulle leggi sull’immigrazione, vogliono sapere se una sanatoria la fanno o no. Macché nuova legge, gli rispondo.
I pulmini arrivano, si sale in fretta e in fretta si riparte. La donna che sta seduta davanti è rumena ma ha l’accento napoletano. Che cazzo guardi guaglio’? Sul parabrezza una busta di pane e il giornale Business. Sui sedili di dietro, giovanissimi maghrebini.
Sono clandestini, senza di loro le arance resterebbero sugli alberi. Di loro hanno bisogno i padri nei campi, ma di loro hanno bisogno anche i figli per prenderli a sassate, che nelle loro figure espiatorie trovano il bersaglio ideale della loro cultura modellata dalla mafiosità, che di sacrifici si nutre, come Peppe Valarioti sacrificato su un tavolo di ristorante, quella mafiosità che fa cultura, che sempre più spesso fa rispondere, alla domanda Cosa vuoi fare da grande? – Il boss.
Italian police incarcerate 1,300 migrant workers after Calabria protest
By Marianne Arens and Stefan Steinberg
12 January 2010
Italian police and carabinieri arrested about 1,300 African workers in the Calabrian town of Rosarno over the weekend and shipped them off in buses and trains to detention centers. The immigrants had launched protests in Rosarno on Thursday and Friday of last week against the shooting of several migrants by unknown gunmen the day before.
The violent clashes and wholesale arrests are indicative of mounting social tensions in Italy and in Europe brought on by the economic crisis, unemployment and attacks by the European governments on the living standards of the working class. The European elite hope to divert the resulting social anger toward immigrant workers while manipulating events like those in Rosarno to put in place police state measures aimed at the entire working class, immigrant and native.
Italy’s Interior Minister Roberto Maroni lost no time in describing the events in Rosarno as the result of “too much tolerance.” In fact, far from being a result of the “tolerance” of the Italian state—among the most brutal in Europe in its dealings with immigrants—the immigrant workers’ protest in Rosarno had been brewing for months, the result of subhuman working and living conditions and the wanton abuse of Calabria’s version of the Mafia, the ´Ndragheta.
It was most likely ´Ndragheta violence against the workers that triggered the protests. The day before, a few migrants were reportedly shot and injured by unknown gunmen. Among those wounded was a man from from Togo.
In response, hundreds of workers shouting “we are not animals!” left their rudimentary dwellings and marched into the city center of Rosarno, where they reportedly tore down fences, turned over trash cans and broke car windows.
Around 1,500 workers are employed during the orange harvest in Rosarno, a small town in Calabria with approximately 16,000 inhabitants. The hardest work is carried out by low-paid clandestini—i.e., illegal immigrants, mainly from Africa. The Africans work a circuit in southern Italy, harvesting tomatoes in Campania in the spring, grapes in Sicily in the summer, olives in Puglia in early autumn, and finally Calabria’s orange harvest in the late autumn. They reportedly earn no more than €2 or €3 an hour.
When they have work, the African migrants labor under intense pressure and sleep in tents and cardboard constructions. About 200 African workers of Rosarno lived in an abandoned factory without heat, a toilet, or running water.
According to Flavio Di Giacomo, spokesman for the International Organization for Migration in Italy, the riots reveal that “many Italian economic realities are based on the exploitation of low-cost foreign labor, living in subhuman conditions, without human rights,” and conditions of “semi-slavery.”
The Calabrian fruit harvest has increasingly come under the control of the ´Ndragheta. The immigrants’ wage is a maximum of €23 per day, from which they must pay up to €5 “protection money” to the ´Ndragheta. The shots fired last week are thought to be the work of the crime syndicate seeking to punish workers who refused to pay protection money.
A Sudanese worker, Abdul Rashid Muhammad Mahmoud Iddris, told CNN that on Thursday a BMW pulled up outside the abandoned factory that served as housing for many immigrants. A man then emerged from the car and shot and wounded 26-year-old Ayiva Saibou. Local police told the immigrants they could not help the injured man.
Within hours, as many as 2,000 immigrants marched on Rosarno’s town hall before being driven back by police. They attempted to repeat the march the next day.
The Italian state responded ruthlessly to the immigrant protests. Hundreds of policemen and Carabinieri were immediately mobilized against the migrant workers. Paramilitary police units fired tear gas at the crowd and struck down protesting workers with their clubs.
The police and carabinieri stood by as extreme right groups attacked migrant workers. Armed with clubs, stones and even hunting rifles, these extremists conducted a battle with the migrant workers which lasted throughout Friday. They used trucks and tractors to hunt down foreign workers wherever they could find them.
The migrant workers defended themselves with a barricade consisting of two ignited cars and a heap of car tires before withdrawing back into the factory building which served as their main dwelling. Eventually heavily armed police units encircled the workers in front of the old factory. A number of migrant workers fled and the remainder were deported from the city overnight.
The police organised buses and trains to transport more than 1,000 migrants to detention centers in Crotone, Bari and Brindisi, before bulldozing their makeshift encampments on the outskirts of Rosarno.
On Saturday a racist mob continued to vent its anger against the last remaining foreign workers in Rosarno. A 29-year old man from Burkina Faso was injured in both legs and in his arm by rifle shots. A car with three migrant workers was stopped by thugs armed with iron bars. One of the three in the car was severely beaten, the other two were able to flee.
The official number of injured totaled 67, including 31 immigrants, 17 Italians and 19 policemen. Eight Africans still remain in hospital with serious injuries.
Prominent figures in the Italian state issued xenophobic denunciations of the African workers. Interior Minister Maroni has said that any African worker of Rosarno who was without proper papers will be deported. Minister Roberto Calderoli of the Northern League spelled out the racist agenda of the Italian government and declared that with unemployment at 18 percent in the south of Italy, “work should go to the Italians ... not to illegal immigrants.”
“First establish order, then everything else” demanded Maurizio Gasparri, the former neo-fascist and the current parliamentary fraction head of the ruling Popolo della Libertá in the Senate. Illegal foreign workers had to be deported with much greater efficiency, the senator insisted.
Gasparri remained silent on the Mafia-type structures revealed in this latest incident, or the way in which the ´Ndragheta organizes the fruit harvest and makes huge profits from the illegal status of immigrants. On the first day of the riots Maroni, also of the Northern League, happened to be addressing a meeting in Reggio Calabria on the issue of organized crime. Just a few days previously the ´Ndragheta had carried out a bomb attack on the regional court in the city. In May 2009 the anti-mafia commission had arranged an investigation into the Mafia’s role in agrarian enterprises in the region. The investigation resulted in the arrest of three local agrarian businessmen and two Bulgarian associates.
It is entirely likely that local criminal elements incited the violence against migrants in order to deflect attention away from their own activities. This was the case in 2008 when Camorra criminal gangs diverted scrutiny away from their role in the city’s rubbish scandal by instigating racist pogroms in Naples.
These gangs are able to incite violence and unleash such pogroms in the knowledge that their activities are welcomed by the Berlusconi government as a smokescreen for the intense social crisis in the country as a whole. The government, in turn, remains in power because of the complete abandonment of any struggle to defend the rights of working people by Italy’s opposition parties and trade unions.
On Saturday, the General Secretary of Italy’s largest trade union federation, Guglielmo Epifani of the CGIL, refused to come to the defence of the migrant workers and condemned “violence, irrespective of where it comes from.”
Out of a population of 60 million, Italy has some four or five million legal immigrants, and perhaps as many or more immigrants without papers. It has an aging population and one of the lowest birth rates in the world.
Berlusconi has introduced some of the most draconian immigration laws in Europe, including extensive measures by the police and coast guard to prevent migrants from reaching Italy’s shores. There is every indication that the government will use the events in Rosarno to tighten up its laws even more.
Italy is not alone. All across Europe, the ruling elite is embracing the most far right political forces, putting in place new restrictions on democratic rights and building up the police powers of the state—all in the guise of controlling immigration and fighting “terrorism.” These measures, in fact, serve as a prelude for a far broader attack on the social position and democratic rights of the working class as a whole.
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Il 16 dicembre scorso abbiamo assistito alla presentazione di una raccolta di scritti di Stelio Spadaro, oggi esponente del PD, già segretario locale dei DS, iscritto al PCI dal 1960. Della sua biografia ricordiamo che nel 1953 aveva partecipato ai moti per Trieste italiana (anche un altro esponente del centrosinistra triestino, Claudio Boniciolli oggi dirigente del Porto, aveva vantato in svariate occasioni questa sua militanza filo-italiana), e che fu l’artefice del pellegrinaggio di esponenti del PCI alla foiba di Basovizza nell’agosto del 1989 (dove lui peraltro non era presente). Il nome di Spadaro oggi a Trieste è legato alla sua campagna sulle foibe e sull’esodo istriano. Riferiremo qui i punti salienti delle relazioni, intervallando di tanto in tanto nostri commenti.
Il primo intervento è stato quello del giornalista del “Piccolo” Fulvio Gon, che dopo avere elogiato “l’opera di pacificazione” operata dai sindaci Illy e Di Piazza, ha ripreso quanto il suo collega Pierluigi Sabatti ha scritto nella prefazione al libro, cioè che Spadaro è stato uno degli “inventori” della candidatura di Illy. Ha poi elencato tutta una serie di argomenti sui quali Spadaro ha spaziato, dagli anni 60 in poi, lasciando per ultima la “questione delle foibe”, rimaste per lungo tempo un “tabù che nessuno nominava”, mentre oggi è un problema discusso e capito (discusso d’accordo, ma capito… ndr). Sarebbe stato solo dopo e grazie a questa attività di Spadaro che Illy è diventato sindaco; e Di Piazza è il corrispettivo nel centro destra del tipo di sindaco che è stato Illy per il centrosinistra.
È seguito l’intervento del sindaco Di Piazza, che dopo avere affermato di essere arrivato alla carica di sindaco di Trieste del tutto ignorante in materia di vicende storiche, foibe ed esodo, oggi che sa che a Trieste “dietro ogni angolo di strada c’è un morto di destra o di sinistra” è “padrone della storia della città” (possiamo sollevare dei dubbi su questo? ndr). Ha portato Trieste verso la pacificazione, oggi a Trieste si parla di tutto ma non era così prima che lui fosse sindaco.
Oggi a Trieste ci sono il monumento della Risiera e quello delle foibe “per la parte opposta: così ciascuno ha il suo monumento” (della serie “la lottizzazione della memoria storica”? ndr).
Ha poi infilato una delle sue tipiche topiche (scusate il bisticcio) dicendo che “bisogna avere anche fortuna nella vita” e che il suo “successo come sindaco” nell’opera di pacificazione è dovuto anche a delle “fortune”, come l’erezione del monumento a Norma Cossetto, successivo alla medaglia a lei insignita ed all’intitolazione della via a don Bonifacio, dopo la sua canonizzazione.
Per spiegare come sia cambiata la situazione in città ha ricordato l’occasione in cui è stato contestato in Risiera quando voleva “fare un discorso pirotecnico” (sic), tanto pirotecnico, aggiungiamo, che invece di dire “onore ai martiri della Risiera” ha detto “onore ai martiri delle fo…”, e nonostante si fosse subito corretto (“no, non delle foibe, della Risiera”, della serie pezo el tacòn ch’l buxo) “gente coi lineamenti alterati mi gridava di tutto e di più”, e poi “ho prese pietre così grosse in Risiera”, indicando con le mani un diametro di circa trenta centimetri. Non esageriamo, Sindaco: nessuno le ha tirato pietre in Risiera. Eravamo presenti: se fosse accaduto lo avremmo visto e poi si sarebbe risaputo.
Ma il problema non è di pacificazione o di chiusura da parte del pubblico della Risiera, è se Di Piazza pensa che durante una commemorazione ufficiale confondere i martiri della Risiera con i martiri della foibe (un lapsus freudiano? ndr) possa essere una quisquilia e non un’offesa ai sentimenti di chi si trova lì per ricordare qualcuno.
L’intervento successivo è stato quello di Roberto Cosolini, esponente di punta del PD, con un passato nel PCI (nella FGCI fin dagli anni 70) e poi nei DS, che inquadra l’esperienza politica di Spadaro relativamente al “blocco ideologico” in cui si trovava la città fino a poco tempo fa.
Spadaro si è battuto per il pieno riconoscimento del filone del pensiero democratico degli ideali mazziniani, fu con la sua segreteria che la sede dei DS fu dedicata a Carlo Schiffrer (intellettuale socialista e rappresentante del PSI nel CLN triestino) e che esponenti sindacali della UIL (sindacato che prosegue il filone culturale e politico del Corpo Volontari della Libertà fino allora emarginati dalla sinistra) entrarono per la prima volta nei DS.
Qui ci permettiamo di osservare che, con il dovuto rispetto per il pensiero democratico degli ideali mazziniani, esso non ha nulla a che fare con il pensiero comunista, neanche con quello del PCI in cui Spadaro ha militato per 30 anni fino al suo scioglimento. Dato che c’era un Partito repubblicano a disposizione di chi professava ideali mazziniani, perché Spadaro è entrato invece nel PCI? Quanto alla “emarginazione” del sindacato UIL da parte della sinistra, apriamo una parentesi sulla genesi di questo sindacato, così come descritta in un convegno svoltosi a Trieste il 15/10/04. Il segretario della UIL Luca Visintini affermò che il sindacato UIL era il legittimo erede di quei Sindacati giuliani nati dal CLN triestino, costituiti in alternativa ai Sindacati unici, i quali avevano un atteggiamento anticapitalistico e quindi estraneo alla Camera del Lavoro che negoziava i diritti; inoltre i Sindacati unici indicevano scioperi per Trieste jugoslava e quindi facevano politica e non sindacato. Come esempio di coerenza, Visintini ha però rivendicato che la UIL, quando iniziarono le manifestazioni per Trieste italiana nel 1952, diede, indicendo uno sciopero generale, la copertura ad una manifestazione nella quale ci fu un morto, e addirittura indisse quella del 1953, quando i morti furono diversi. Visintini aggiunse che nel dopoguerra il sindacato iscrisse ex fascisti in funzione antijugoslava, e che verso la comunità slovena vi fu da parte della UIL una chiusura non etnica ma politica (!?!). Ancora più espliciti Antonio Di Turo (i sindacati giuliani furono fondati “per impedire ai comunisti slavi l’annessione di Trieste alla Jugoslavia”) e Oliviero Fragiacomo (“il sindacato giuliano ha salvato Trieste dalle grinfie di Tito”). Ricordiamo infine che lo storico segretario della UIL triestina Carlo Fabricci risulta nell’elenco degli affiliati alla Loggia P2.
Torniamo all’intervento di Cosolini, che ha ricordato quando nell’agosto del 1989 una delegazione del PCI si recò all’isola di Arbe (dove furono detenuti dal fascismo in condizioni inumane centinaia di prigionieri civili, vecchi, donne e bambini), alla Risiera di San Sabba ed alla foiba di Basovizza, sottolineando che ciò fu fatto prima della caduta del muro di Berlino. Noi osserviamo che difficilmente i vertici del PCI ignoravano cosa stesse accadendo in quel periodo nei paesi dell’Est europeo (molti dirigenti di vari partiti andarono in quel periodo in missione in quei Paesi) quindi questo pellegrinaggio può essere interpretato anche come un segno del mutamento della politica del PCI in previsione del capovolgimento politico che si stava preparando.
Cosolini ha concluso sostenendo che la progettualità politica di creare una continuità di governo tra centro sinistra e centro destra ha avuto come prosecuzione naturale di Illy l’elezione di Di Piazza; questa continuità ha portato alla pacificazione della città dove sono rimaste solo alcune frange estreme di “giapponesi” (definizione orribile, ma tant’è) che non vogliono rendersi conto che le cose sono cambiate, questo sia a destra dove molti ancora non vengono in Risiera, sia a sinistra dove si parla ancora di “territorio etnico” o di “partito etnico” per gli sloveni (come se gli sloveni fossero tutti di sinistra o la sinistra fosse tutta slovena? ndr).
Vediamo ora l’intervento del protagonista della serata, Stelio Spadaro, che si è autodefinito “fautore del patriottismo democratico” ed ha ricordato come a Trieste la sinistra, tranne durante l’epoca di Vidali, non ha mai detto niente sulla questione dell’esodo (considerando che Vittorio Vidali è ritornato a Trieste nel 1947 e vi è morto nel 1986, sarebbe interessante sapere cosa intenda Spadaro per “epoca” di Vidali, che del resto fu un accanito sostenitore della politica sovietica in opposizione a quella jugoslava, quindi le sue posizioni sull’esodo istriano potevano essere determinate da ciò).
Spadaro ha poi citato tre momenti storici di pregnanza per la vita politica triestina. Il primo è la fine di aprile del 1945, quando “tutti erano nazisti” (?) e “sloveni e croati consideravano la regione come un territorio etnicamente loro”, cosa che “dicono ancora oggi”, e il concetto di “fratellanza” per loro era solo “uno strumento per entrare più facilmente nel territorio triestino” (potremmo scrivere pagine intere sulla falsità intrisa di razzismo contenuta in queste poche parole, ma sorvoliamo per motivi di spazio, ndr), mentre in quel momento il CLN di don Marzari diede “un segnale di dignità e di discontinuità con il passato”.
Poi Spadaro ha detto che secondo Dario Groppi (membro democristiano del CLN) il dirigente comunista Luigi Frausin avrebbe insistito per fare anche a Trieste un CLN come in Italia, e qui apriamo un’altra parentesi, perché viene detto ad ogni piè sospinto che Frausin sarebbe stato arrestato in seguito ad una delazione operata da non meglio precisati “partigiani slavi” che avrebbero tradito Frausin perché si era posto in contrapposizione alle “mire jugoslave su Trieste” (vi rinviamo all’articolo “Il caso Frausin” nel nostro sito). Nell’estate del ‘44 il Comitato di Liberazione Nazionale Alta Italia (CLNAI, ) ebbe degli incontri a Milano con rappresentanti dell’Osvoboldilna Fronta (OF), nel corso dei quali si accordarono per un’alleanza antinazifascista. Il CLN triestino rifiutò questa alleanza in quanto non voleva “collaborare con gli slavi”, e per rispettare le direttive del CLNAI il PCI triestino uscì dal CLN. In questo contesto dalle parole di Groppi si evince che Frausin voleva che il CLN triestino si adeguasse alle decisioni del CLNAI, quindi che accettasse di collaborare “con gli slavi”.
Secondo momento storico il 1976, quando l’opposizione al trattato di Osimo diede vita ad un grosso movimento che portò alla creazione della Lista per Trieste (poi degenerato), e Vidali fu accolto con “molto sollievo” nell’assemblea della Lista. Per chi non ha vissuto quel periodo dobbiamo spiegare che a Trieste nacque un grosso movimento di protesta in seguito alla firma, ad Osimo, del definitivo accordo sui confini tra Italia e Jugoslavia, con conseguente decisione che la ex “zona A” (la provincia di Trieste, per semplificare) sarebbe rimasta definitivamente all’Italia, mentre la ex “zona B” (il capodistriano, sempre per semplificare) sarebbe rimasta alla Jugoslavia; dal 1954 Italia e Jugoslavia amministravano i due territori, che avrebbero dovuto costituire il Territorio Libero di Trieste, mai realizzato. In realtà l’opposizione cosiddetta “ad Osimo” non era compattamente contraria alla soluzione definitiva dei confini, ma gran parte della città si ribellò invece (chi per motivi ambientali, chi per motivi politico-economici, chi per nazionalismo) alla prevista realizzazione di una “zona franca industriale”, che avrebbe dovuto sorgere sul Carso triestino a cavallo del confine italo-jugoslavo. Questa zona industriale (che dal punto di vista ambientale sarebbe stata un disastro) fortunatamente non fu mai realizzata, ma nel frattempo l’opposizione ad Osimo si raggruppò nella Lista per Trieste, una lista civica ante litteram, che dopo alcuni anni fu monopolizzata da una destra nazionalista fino a convergere in Forza Italia.
Dopo questo tuffo nel passato torniamo al discorso di Spadaro: il terzo periodo sarebbe quello seguito al 1994: la Jugoslavia allora era in fiamme, era un momento di grande instabilità e Illy a Trieste seppe individuare una soluzione di unità cittadina, cominciò un lavoro di pacificazione iniziando a salutare in sloveno, in modo che le idee diverse tra destra e sinistra venissero unificate nel rispetto reciproco. Qui si inserisce in modo significativo la presenza di Fini e Violante a Trieste (1997) perché era necessario portare le vicende giuliane a conoscenza nazionale. In questo modo i due sindaci hanno unificato la città e messo ai margini i “giapponesi”.
In conclusione Spadaro ha sostenuto che l’integrazione è nel DNA di Trieste, per essa non è possibile nessuna forma di indipendentismo, lui è nemico di tutti i localismi che isolano Trieste dal paese. Illy fu un grande sindaco perché fece conoscere Trieste nel mondo; l’unica critica che gli muove è che con la legge di tutela fece una “regressione culturale e politica”. Parole queste ultime tanto inaccettabili che si commentano da sole.
In sintesi possiamo dire che questo incontro ci è stato basilare perché ha confermato quanto già sospettavamo da anni: c’è stata un’operazione politica trasversale tra partiti di destra e di sinistra (operazione della quale si è fatto rappresentante palese Stelio Spadaro: ma sarebbe bello conoscere anche i nomi degli organizzatori dietro le quinte, per i quali abbiamo solo sospetti), che attraverso una riscrittura della storia (parificazione tra “totalitarismi” e criminalizzazione della Resistenza non nazionalista) ha operato in modo da giungere ad una coesione per la gestione della cosa pubblica, una sorta di “grande centro” che lascia ai lati gli “estremisti” (i giapponesi) di destra e di sinistra, cioè di coloro che ancora tengono conto (nel bene o nel male) di certi valori ideologici. Questa operazione ha dato i frutti che vediamo ogni giorno: trionfo del qualunquismo, elogio della zona grigia, rifiuto della “politica”, vista come un valore negativo (in questo si distinguono i seguaci di Beppe Grillo, che oltre a buttare – scusate l’espressione – merda su tutti e tutto discorsi politici non ne fanno) e trasformazione “aziendale” e privatizzazione degli enti pubblici, con conseguente diminuzione di servizi al cittadino.
In questo clima di presunta “pacificazione” possiamo inserire la questione della “Civica benemerenza” (un riconoscimento che il Comune di Trieste conferisce a cittadini che “abbiano acquisito significative benemerenze in campi culturali, scientifici, umanitari o per altre importanti motivazioni di particolare valenza per la città”, che lo scrittore triestino di lingua slovena Boris Pahor (candidato al Nobel e tradotto in varie lingue, ultima di tutte l’italiano… dato che nessuno è profeta in patria) ha dichiarato di non volere accettare. La motivazione dell’onorificenza “per le sofferenze subite durante il nazismo” è stata infatti rifiutata dallo scrittore: “il nazismo, certo, mi perseguitò duramente; tuttavia, le prime sofferenze mi furono inflitte dal fascismo, che mi rubò l’adolescenza e l’identità (…) avrei voluto che si aggiungesse una parola in più. Quella parola”. E ancora “se il Comune di Trieste non può inserire la parola fascismo nelle motivazioni del riconoscimento, allora non me lo dia. Non piangerò per questo. Peraltro non ho mai chiesto nulla”.
Pahor, novantasei anni compiuti, nel 1920 (a sette anni) vide i fascisti bruciare la Casa della Cultura slovena, prima ancora che il fascismo andasse al potere; il fascismo gli impedì di parlare, leggere, studiare nella propria lingua madre; il fascismo infine, alleato di Hitler, fu complice nella sua deportazione in un campo di concentramento nazista. Alle parole dello scrittore il sindaco Di Piazza che si ritiene “padrone della storia della città” ha risposto: “dobbiamo guardare avanti, lasciamo la storia agli storici”. Come se non fosse stato proprio il Comune a parlare di storia offrendo l’onorificenza a Pahor in quei termini, i termini di una storia monca, parziale, quella che vuole escludere le responsabilità del fascismo nelle tragedie del Ventesimo secolo.
A Boris Pahor verrà invece consegnata da un comitato di intellettuali triestini (tra i quali Claudio Cossu, Margherita Hack e il senatore Fulvio Camerini) una benemerenza intitolata a “Trieste Cultura Civile” con la seguente motivazione: “per il suo impegno antifascista di cultura,di dignità e di coerenza così da farne un simbolo di testimone vivente di resistenza contro il fascismo di ieri e di oggi nel contesto della Trieste vera, multietnica e multiculturale al di fuori delle istituzioni ipocritamente silenti della nostra città”. Un modo di dare vita ad un’altra Trieste, che non è quella “pacificata” da Spadaro, Illy e Di Piazza, ma che rifiuta di essere considerata alla stregua di nostalgici che non si rendono conto che i tempi sono cambiati. Perché anche se i tempi cambiano (e non è detto che il cambiamento sia in senso positivo) non si vede il motivo di gettare al macero valori civili come l’antifascismo e la fedeltà alla Costituzione.
Gennaio 2010
BUDAPEST/BERLIN (Eigener Bericht) - Wenige Monate vor den Parlamentswahlen in Ungarn, einem der engsten Partnerstaaten Deutschlands in Europa, warnen Beobachter vor einer Radikalisierung der dortigen Politik. Der mutmaßliche künftige Ministerpräsident Viktor Orbán (Fidesz-Partei) deutet an, dem deutschen Vorbild folgen und ungarischsprachigen Bürgern der Nachbarstaaten die ungarische Staatsbürgerschaft verleihen zu wollen. Ungarn würde damit bis zu 2,5 Millionen Menschen vereinnahmen. Die völkischen Pläne stoßen schon jetzt auf Widerstand. Im Inland reißt die Radikalisierung, die aus Orbáns Fidesz-Partei heraus betrieben wird, tiefe Gräben auf. Völkischer Antisemitismus und Gewalt gegen Roma nehmen dramatisch zu; der Mythos vom "jüdischen Bolschewismus" "ist in Ungarn lebendiger denn je" und wird auf die jetzige sozialistische Regierung angewandt, berichtet die Kulturwissenschaftlerin Magdalena Marsovszky im Gespräch mit dieser Redaktion. Beobachter sagen Ungarn nach Orbáns als sicher geltendem Wahlsieg im April "lange Jahre einer autoritären Herrschaft" voraus. Orbán und seine Fidesz-Partei arbeiten eng mit Vorfeldorganisationen der deutschen Außenpolitik und mit deutschen Parteien zusammen. Die extrem rechte Partei Jobbik, mit welcher Fidesz gelegentlich kooperiert, feiert inzwischen öffentlich das Staatsoberhaupt der Zwischenkriegszeit, Miklós Horthy - einen Parteigänger NS-Deutschlands.
mehr: http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/57706
"Lebensraum Karpatenbecken"
BUDAPEST Über das Erstarken der völkischen Rechten in Ungarn sprach german-foreign-policy.com mit Magdalena Marsovszky. Marsovszky ist Kulturwissenschaftlerin, Mitarbeiterin im Zentrum für Demokratie- und Extremismusforschung im Institut für Politikwissenschaften der Ungarischen Akademie der Wissenschaften sowie im Villigster Forschungsforum zu Nationalsozialismus, Rassismus und Antisemitismus e.V. (www.forschungsforum.net) und untersucht seit Jahren den völkischen Rechtsschub in Ungarn.
mehr: http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/57705 )