Informazione
Ex Jugo: la miseria dei pensionati
2018:11:40&log=invites
Les agences (de presse) du Nouvel Ordre Mondial
Geoffrey Geuens
4 grandes agences de presse contrôlent aujourd’hui l’essentiel de
l’info internationale. En 1992, dans Attention, médias ! ( http://
www.michelcollon.info/attention_medias.php - pp. 208-209), nous
avions analysé leur quasi-monopole mondial. Aujourd’hui, Geoffrey
Geuens montre l’intégration toujours plus poussée de ces agences
dites « d’information » dans les rouages du pouvoir économique et
politique.
Michel Collon
Structurellement intégrées aux dispositifs de maintien de l’ordre
politique, idéologique et symbolique du capitalisme, les agences
internationales de presse demeurent, aujourd’hui, l’un des principaux
relais des intérêts des multinationales et le cœur même du complexe
médiatico-industriel. Haut-parleur de la haute finance, « lubrifiant
du capital », selon l’expression désormais célèbre de Marx,
l’information est plus que jamais sous contrôle du pouvoir économique.
En mai 2000, le Révérent Sun Myung Moon, principal dirigeant
de la secte du même nom, annonçait avoir acheté, par l’entremise de
sa société de médias News World Communications, longtemps perçue
comme une arme de propagande « occidentale » au service de la cause
anti-communiste, l’agence United Press International (UPI). La Secte
Moon complétait ainsi son Empire industriel, lequel comptait déjà,
parmi ses nombreuses propriétés, des écoles, des hôtels, des banques,
des journaux et magazines ainsi qu’une usine d’armement.
Aujourd’hui, UPI est dirigée par quelques-unes des figures
les plus marquantes du monde de la finance et de la politique de ces
dernières années. Son rédacteur en chef, John O’Sullivan, a été
conseiller privé de Margaret Thatcher et le fondateur du New Atlantic
Initiative, l’un des plus puissants think tanks travaillant
simultanément au renforcement des relations transatlantiques, à la
défense inconditionnelle de l’OTAN ainsi qu’à l’établissement d’une
zone commerciale de libre échange et de commerce entre les deux blocs
nord-américain et européen. Les dirigeants de cet influent organisme
sont, entre autres, Vaclav Havel, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt,
Henry Kissinger et Edwin Feulner, le président de la Fondation
Heritage, considérée par d’aucuns comme la plus influente boîte à
idées des Etats-Unis et cataloguée par certains à l’extrême-droite de
l’échiquier politique. D’ailleurs, O’Sullivan est aussi directeur
d’études dans cette même institution. Ian Campbell, correspondant
économique pour UPI, a été, quant à lui, chef économiste pour la
banque néerlandaise ABN Amro. Martin Walker, directeur de la
correspondance internationale, est un ancien membre du comité de
rédaction de la revue International Affairs, le journal de l’Institut
pour les Affaires Internationales (RIIA). Mieux connu sous le nom de
Chatham House, cet organisme travaille, lui aussi, à la promotion et
au soutien des relations entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Au
service des multinationales américaines et britanniques, ce club de
l’élite mondiale est présidé par Lord Marshall of Knightsbridge, le
président de British Airways, vice-président de British Telecom et
administrateur de l’oligopole financier HSBC. Quant à Martin
Hutchinson, rédacteur « économie » chez UPI, il a longtemps travaillé
pour la Citibank. Enfin, on précisera que le responsable « maison »
pour la politique nationale, Peter Roff est l’ancien directeur
politique de Newt Gingrich, la figure désormais légendaire de l’ultra-
droite américaine, bien connu pour avoir incité « les propriétaires
des médias et les annonceurs les plus importants à attaquer
vigoureusement les socialistes dans les salles de rédaction »(1).
Reuters, au cœur de la Triade
Reuters est elle aussi particulièrement représentative des
relations qui se nouent, au niveau mondial, entre l’information et
les principales puissances économiques, diplomatiques et militaires
que sont les Etats-Unis, l’Europe et le Japon. Présidée par Sir
Christopher Hogg, aujourd’hui administrateur de GlaxoSmithKline et
Air Liquide, après avoir été président des multinationales de
l’industrie alimentaire Courtaulds et Allied Domecq, l’agence Reuters
compte parmi ses administrateurs Roberto Mendoza, ancien vice-
président de JP Morgan Chase & Co, ancien directeur de la banque
d’affaires Goldman Sachs ; Ed Kozel, administrateur de Cisco
Systems ; Richard Olver, directeur de la compagnie pétrolière BP
Amoco ; John Craven, administrateur-délégué de la compagnie
financière Merrill Lynch International, ancien directeur de la
Deutsche Bank et vice-président de SG Warburg ; ou encore Ian
Strachan, ancien directeur d’Exxon Mobil et président d’Esso Hong-
Kong et Chine.
Il existe également une structure interne au groupe dont
l’objectif est d’assurer, à long terme, l’indépendance, l’intégrité
et la liberté de l’agence à l’égard des pressions gouvernementales ou
encore financières. Créée pour faire barrage à une éventuelle prise
de contrôle « hostile » de l’agence, la société privée Reuters
Founders Share est aujourd’hui présidée par le Suédois Pehr
Gyllenhammar. Fondateur de la Table Ronde des Industriels européens,
ami personnel d’Etienne Davignon et d’Henry Kissinger, cet ancien
patron de Volvo est aujourd’hui à la tête de CGNU, administrateur de
Lagardère et de la banque d’affaires Lazard. Par ailleurs,
Gyllenhammar est membre du conseil international de la Chase
Manhattan Bank, de Renault-Nissan et de Toshiba. Siège également au
conseil de Reuters Founders Share, le Norvégien Uffe Ellemann-Jensen.
Président du Parti Libéral Européen et ancien vice-président de
l’Internationale Libérale, il est actuellement administrateur de
plusieurs filiales du holding A.P. Möller Group (pétrole, gaz,
aéronautique, armement). On citera également le nom de Jacques de
Larosière de Champfeu. Ancien directeur général du FMI et ancien
président de la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le
Développement), actuel administrateur de France Telecom, Alstom et
Power Corporation of Canada, il est aussi, depuis peu, le conseiller
du président de la banque BNP Paribas. Quant à Toyoo Gyohten,
également administrateur de Reuters Founders Share, il n’est autre
que l’ancien vice-ministre des Finances du Japon et l’actuel
président de l’Institut pour les Affaires Monétaires Internationales.
Conseiller de la Bank of Tokyo-Mitsubishi, Gyohten est également
membre du comité exécutif de la Commission Trilatérale et du comité
international du Council on Foreign Relations (CFR), deux
institutions majeures du « Nouvel Ordre Mondial ».
Reuters, le porte-parole du complexe militaro-industriel
Le CFR est, en effet, aujourd’hui considéré comme le
véritable secrétariat d’Etat américain aux classes dominantes. Son
président honoraire n’est autre que David Rockefeller, le président
du conseil international de la Chase Manhattan Bank ; quant à son
actuel président, Peter G.Peterson, il est administrateur de Sony et
ancien Secrétaire d’Etat au Commerce sous Nixon. On retrouve
également parmi les dirigeants du CFR des personnalités telles que
Carla A.Hills (ancienne Secrétaire au Commerce des Etats-Unis,
administratrice d’AOL Time Warner et de Chevron), Martin Feldstein
(ancien conseiller économique du Président Reagan), John Deutch
(ancien directeur de la CIA, aministrateur de Raytheon, Schlumberger
Petroleum et Citigroup) ou encore George Soros. Par ailleurs, le
conseil international du CFR compte dans ses rangs Percy Barnevik
(patron du Forum Economique Mondial de Davos et administrateur de
General Motors), Peter Sutherland (président de Goldman Sachs
International et de BP Amoco, ancien directeur général de l’OMC et
ancien commissaire européen), Michel Rocard (ancien Premier Ministre
français), Moshe Arens (ancien Ministre de la Défense et ambassadeur
d’Israël) ou encore Moeen Qureshi (ancien dirigeant de la Banque
Mondiale, ancien Premier Ministre du Pakistan et actuel membre du
conseil de surveillance de General Electric).
En réalité, comme on le voit, l’agence Reuters est
directement placée sous la tutelle du capital et de ses relais
politiques. Elle compte en son sein non seulement des représentants
des principales organisations économiques internationales (FMI,
Banque Mondiale) et des plus puissants oligopoles financiers (HSBC,
Golman Sachs, JP Morgan Chase, Merrill Lynch, etc.), mais également
quelques-unes des figures les plus marquantes de l’impérialisme
contemporain (Rockefeller, Gyllenhammar, Gyohten), « organisé » sur
le modèle de la triade Etats-Unis – Europe - Japon . Enfin, les
principaux secteurs du nouveau complexe militaro-industriel sont, eux
aussi, représentés au sein des instances dirigeantes de l’agence
internationale de presse qu’il s’agisse de l’aéronautique et de
l’armement (United Technologies, Lagardère, British Aerospace), de
l’électronique de défense et des télécoms (Cisco System, France
Telecom), de l’industrie chimique (GlaxoSmithKline) ou encore de
l’industrie énergétique (Exxon Mobil, BP Amoco, Alstom, Air Liquide,
AP Möller Group).
Ces liaisons entre Reuters et certains des acteurs les plus
en vue de la militarisation croissante de l’économie, en tête
desquels les industriels de la défense et du pétrole, permettent
d’expliquer, dans une large mesure, la couverture médiatique des
derniers grands conflits militaires laquelle, on le sait, repose sur
le flot d’informations déversées par les grandes agences
internationales. En mettant à jour l’infrastructure masquée des
agences de presse, nous avons tenté d’éclairer l’opinion publique sur
les pressions qui peuvent s’exercer sur les rédactions et mettre à
mal, consciemment et avec certaines complicités, la liberté
d’informer dans le monde. Infiltrées au cœur des agences de presse,
les multinationales ont tissé leur toile, par-delà l’entrelacement
des directoires et des alliances.
Geoffrey GEUENS
Assistant à l’Université de Liège, auteur de deux ouvrages :
Tous pouvoirs confondus (Anvers, EPO) et Le Complexe médiatico-
industriel. Le journalisme belge sous contrôle (Bruxelles, Labor/
Espace de libertés)
(1) CHOMSKY Noam et McCHESNEY Robert, Propagande, medias et
démocratie, Montréal, Ecosociété, 2000, p.185.
(2) Nous utilisons le terme de « triade » sans que cela ne suppose, à
l’instar des thèses professées par Toni Negri, l’existence d’un seul
et même Empire. Cette dernière représentation, partagée par une
fraction des « anti-mondialistes », est une mystification répondant
au fantasme néolibéral du grand marché mondial. En réalité, l’analyse
détaillée des relations entre les multinationales et leur Etat
respectif ainsi que l’évidente exacerbation des tensions entre
grandes puissances mettent en évidence la nature des relations de
concurrence profonde et de complicité tacite entre les trois
principaux blocs.
Reportage uranio (1)
Reportage uranio (2)
(Message over 64 KB, truncated)
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6337/1/51/
La dolce vita dei funzionari kosovari
Duro scontro diplomatico sul Kosovo, i nostri media glissano
D'Alema ha già deciso che il Kosovo diventerà "indipendente" (v.
sotto, notizie del 17 e 22/11), eppure dice che si può ancora trovare
sulla questione un "compromesso creativo" (v. sotto, notizia del
5/12). Quale compromesso, se le posizioni in campo sono
diametralmente opposte e mentre la situazione sul terreno richiama
alla memoria i peggiori momenti della occupazione nazifascista di
quelle terre?
La Russia promette che porrà il veto al Consiglio di Sicurezza
dell'ONU in caso di votazione sulla "indipendenza" (leggi: secessione
come primo passo per la annessione alla Repubblica di Albania); gli
USA fingono di non crederci (v. sotto, notizia del 5/12). Nel
frattempo, i leader irredentisti pan-albanesi non fanno sconti: già
cercano di aprire rappresentanze diplomatiche all'estero, mentre
ventilano l'abbattimento dei confini con l'Albania (v. sotto, notizie
del 14-17/3 e 4, 6 e 9/11).
Ripercorriamo alcuni dei momenti di questo violento scontro
diplomatico che ha costellato tutto il 2006 e che sta diventando
incandescente; altri ancora sono stati già segnalati sulla nostra
lista JUGOINFO (vedi l'archivio: http://groups.yahoo.com/group/crj-
mailinglist/messages ).
Che dire per il 2007? Con questa classe dirigente, balcanica,
statunitense ed europea-occidentale, possiamo solo dire: AUGURI ! Ne
abbiamo tutti davvero bisogno, kosovari non-albanofoni in primis.
(a cura di I. Slavo)
1. LINKS
2. NEWS
=== 1. LINKS ===
(NOTA: I documenti qui segnalati non implicano affatto la
condivisione dei loro contenuti da parte del CNJ)
Il Kosovo della discordia
26.10.2005 scrive Franco Juri - Gelo tra Belgrado e Lubiana dopo
le affermazioni del Presidente sloveno secondo il quale in 5 anni il
Kosovo dovrà divenire indipendente. Un nuovo protagonismo della
diplomazia slovena che vuole porsi come mediazione tra USA e UE per
smuovere il »pantano balcanico«?
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/4862/1/51/
All'indipendenza non c'è alternativa
21.12.2005 scrive Alma Lama - Che ne pensa uno storico di quanto
sta avvenendo in Kosovo? Alma Lama ha intervistato Mark Krasniqi,
professore universitario e leader del Partito Democristiano del
Kosovo. Decentramento, ruolo della Chiesa ortodossa, intellettuali e
negoziazioni sullo status alcuni dei temi affrontati
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/5076/1/51/
Empire, Kosovo, and "Natural Albania"
ANTIWAR, Thursday, August 24, 2006
Balkan Express - by Nebojsa Malic
... Epoka e Re, an Albanian paper published in Kosovo, printed an
interview on Aug. 22 with Koco Danaj, described as a political
adviser to Albania's Prime Minister Sali Berisha, in which Danaj
called for the creation of a "natural Albania" by 2013...
http://www.antiwar.com/malic/?articleid=9596
Belgrado: Ahtisaari indigesto
31.08.2006 Da Belgrado, scrive Danijela Nenadić
Una frase molto poco diplomatica (SIC) di Marrti Ahtisaari, inviato
speciale dell’ONU per i negoziati sul futuro status del Kosovo, e in
Serbia è una levata di scudi. Dalla nostra corrispondente a Belgrado
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6087/1/51/
Kosovo: Mission Accomplished? Condi shakes hands with yet another
unsavory ally
Posted on Friday, September 15, 2006. By Ken Silverstein and
Sebastian Sosman.
http://harpers.org/sb-kosovo-mis-1158344060.html
What To Do About Ahtisaari?
10 September 2006 - By David Binder
It is now a month since Martti Ahtisaari made a remark to Belgrade’s
negotiating team in Vienna about the Serbian people. According to
them, he said Serbs were “guilty as a nation” for the actions of
the Milosevic government during the Balkan wars.
The accusation swiftly stirred comparisons to the “collective
guilt” concept which [...]
http://www.balkanalysis.com/2006/09/10/what-to-do-about-ahtisaari/
DIPLOMATS PLAN MISSION FOR INDEPENDENT KOSOVO
New body, modelled on Bosnian precedent, will have high-profile role
but may not be able to stop Serbs effectively seceding. By Tim Judah
in Pristina and north Mitrovica (Balkan Insight, 26 oct 06)
http://www.birn.eu.com/insight_56_5_eng.php
The EU Has No ‘Plan B’ for the Balkans, or, Welcome to the
Reservation
5 October 2006 - By Christopher Deliso
EU policy towards the West Balkan states has sought to keep the
various antagonistic nations and ethnicities from one another’s
throats, by promising eventual membership in NATO and the European
Union to each country. This was to be the magic solution. The premise
was that the collective advantages of membership in these [...]
http://www.balkanalysis.com/2006/10/05/the-eu-has-no-plan-b-for-the-
balkans-or-welcome-to-the-reservation/
Keep an eye on that 'damned silly thing' in Kosovo
JAMES BISSETT (Canadian ambassador to Yugoslavia from 1990 to 1992)
Globe and Mail - October 31, 2006
(...) Under the eyes of the UN and NATO, more than 200,000 Serbs,
Jews, Roma and other non-Albanians have been expelled from Kosovo.
Those who remain are in constant danger. (...) The Prime Minister of
Kosovo, Agim Ceku, a former leader of the Kosovo Liberation Army, has
been accused of war crimes by the Serbs. He is the man who led
Croatian forces in 1993 that overran Serbian villages protected by
Canadian peacekeepers. When his fighters were driven out, the
Canadians found that all of the civilians and animals in the villages
had been slaughtered. (...) Sadly, it seems that the UN and NATO had
no intention of honouring these [UN Resolution 1244] commitments.
(...) The performance of these two international institutions has
been marked by duplicity, double standards and cowardice...
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.
20061031.wxcokosovo31/BNStory/specialComment/home
SUPPORT FOR KOSOVO CROSSES LEFT-RIGHT DIVIDE
In politically split Albania, independence for Kosovo is one of the
few issues that cause no controversy for Berisha. By Frida Malaj in
Tirana (Balkan Insight, 2 Nov 06)
http://www.birn.eu.com/insight_57_4_eng.php
Tirana unanime sul Kosovo
In un'Albania politicamente divisa, il sostegno all'indipendenza del
Kosovo è una delle poche questioni che non causano alcun problema al
governo. La posizione di Berisha dai primi anni '90 ad oggi. Nostra
traduzione
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6372/1/51/
The Battle for Kosovo: Not Decided Yet
by Nebojsa Malic - Antiwar.com 3/11/2006
[Adapted from remarks given before the Njegos Endowment for Serbian
Studies, Columbia University, New York, Nov. 3.]
http://www.antiwar.com/malic/?articleid=9980
Kosovo, via la Serbia, ma non la supervisione
Verrà imposta una soluzione: Kosovo indipendente ma con una forte
supervisione internazionale a guida Ue. Una sorta di Bosnia 2. La
pensano così molti funzionari che stanno lavorando alla creazione di
una missione dell'Ue in Kosovo.
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6356/1/51/
Ceku a Podgorica, Belgrado protesta
[Jadranka Gilić] Il premier kosovaro Agim Ceku va in visita ufficiale
nella capitale montenegrina, ma il governo serbo critica fortemente
la scelta diplomatica di Podgorica. Si inaspriscono i rapporti tra
Serbia e Montenegro
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6390/1/51/
Il Kosovo di Dayton
Secondo fonti diplomatiche lo status futuro del Kosovo è già stato
definito, sul modello della Bosnia di Dayton. Un organismo a guida
europea governerà insieme alle autorità locali, ma potrebbe non
essere in grado di fermare la secessione del nord. L'inchiesta di Tim
Judah
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6380/1/51/
Il Kosovo alla deriva
[Luka Zanoni] A Belgrado abbiamo incontrato Dusan Janjic direttore
del Forum per le relazioni etniche, uno dei maggiori esperti serbi di
Kosovo. Un’intervista a 360 gradi sul Kosovo di oggi, le colpe
dell’UE e un paragone con la situazione in Afghanistan
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6329/1/51/
CONTACT GROUP POSTPONES PLAN FOR KOSOVO
With Russia pulling one way and the West another, agreement at big
power summit has been postponed. By Jeta Xharra in New York and
Krenar Gashi in Pristina (Balkan Insight, 10 Nov 06)
http://www.birn.eu.com/en/58/10/1614/
INTERVIEW - HOLBROOKE: BUSH MISSED THE BOAT ON KOSOVO
Former Bosnia mediator tells BIRN's Kosovo Director that Bush made
error in not tackling final status back in 2002. By Jeta Xharra in
New York (Balkan Insight, 10 Nov 06)
http://www.birn.eu.com/en/58/10/1609/
COMMENT: EUROPE MUST HALT THE LAST " BATTLE OF KOSOVO"
Brussels will only encourage Serbia to cling to myths about Kosovo if
it delays independence. By Andrej Nosov in Belgrade (Balkan Insight,
9 Nov 06)
http://www.birn.eu.com/en/58/10/1584/
The Black Hole of Europe Kosovo interventionists cover up their crimes
by Christopher Deliso - balkanalysis.com - Nov. 14, 2006
http://www.antiwar.com/deliso/?articleid=10011
La disillusione
[Alma Lama] Il 2006 si chiuderà con un nulla di fatto. E per la
definizione dello status occorre aspettare perlomeno la fine del
gennaio 2007. Sale il discontento in Kosovo e cresce la diffidenza
nei confronti della comunità internazionale
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6422/1/51/
Il Kosovo delle grandi potenze
Al summit di Vienna con l’inviato speciale dell’ONU la Russia va
da una parte, l’Occidente dall’altra. La proposta Ahtisaari slitta
a dopo le elezioni in Serbia, previste per il 21 gennaio 2007. I
piani di Bruxelles per una nuova missione internazionale
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6413/1/51/
FRESH DELAYS LIKELY TO KOSOVO’S INDEPENDENCE
"Status day" receding fast into the distance as EU and UN tussle over
length of transition period. By Tim Judah in London (Balkan Insight,
23 Nov 06)
http://www.birn.eu.com/en/60/10/1693/
Nuovo calendario per il Kosovo
Nuova risoluzione ONU dopo le elezioni in Serbia, periodo di
transizione e infine apertura a eventuali riconoscimenti. I piani per
l'indipendenza slittano di un anno, e il nuovo assetto non sarebbe
molto diverso dall'attuale, sotto forte controllo internazionale.
L'analisi di Tim Judah
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6482/1/51/
Via l'UNMIK, arriva l'ICO
[Alma Lama] Più limitata nei numeri della missione Onu attuale, con
poteri minori ma non con un compito di esclusivo monitoraggio. Sarà
la nuova presenza internazionale in Kosovo. Con quest'intervista
iniziamo a capire cosa sarà il Kosovo del dopo status
http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/6436/1/51/
Kosovo fears prompt US and UK to back deeper Serbia ties
By Daniel Dombey in Rigaand Neil MacDonald in Sarajevo
Published: November 30 2006 02:00 | Last updated: November 30 2006 02:00
The US, the UK and the Netherlands yesterday staged a dramatic U-turn
on Serbia, endorsing plans for deeper Nato ties with Belgrade amid
fears that a coming dispute over Kosovo could spin out of control...
http://www.ft.com/cms/s/ad054048-8017-11db-a3be-0000779e2340.html
Succeeding in Kosovo
By Agim Ceku - Washington Post December 12, 2006
... The U.S. intervened in Kosovo... US troops together with NATO
pushed back and defeated the army of Slobodan Milosevic...
Recognizing Kosovo's independence... represents, for America and the
world, the chance of new and striking foreign policy success story.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/12/11/
AR2006121100972.html
THE UNTOLD STORY OF KOSOVO NEGOTIATIONS
... Ahtisaari has failed, and his supporters are getting very
nervous. As Misha Glenny confided to the former U.S. ambassador in
Belgrade William Montgomery on December 7, “I am seriously worried
about the Kosovo situation… entre nous, I am very disappointed with
Martti’s performance.” ...
by Srdja Trifkovic - Chronicles Online, December 15, 2006
http://www.chroniclesmagazine.org/cgi-bin/newsviews.cgi/The%20Balkans/
Kosovo/The_Untold_Story_of.html?seemore=y
=== 2. NEWS ===
(REMARK: the source of most texts in English reproduced here is R.
Rozoff via the mailing-lists "yugoslaviainfo" and "stopnato"
@yahoogroups.com )
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KOSOVO: NEGOZIATORE EUROPEO, SERBI SI RASSEGNINO
(ANSA-REUTERS) - PRISTINA, 7 FEB - Un diplomatico britannico che fa
parte dello staff europeo impegnato nel negoziato sullo status
definitivo del Kosovo ha detto oggi ai serbi che devono rassegnarsi
all'idea di un Kosovo indipendente, dato che questa sarebbe la
migliore soluzione al problema. Lo hanno riferito i negoziatori
serbi, che non hanno gradito questa presa di posizione di John
Sawerd. ''Ci ha detto che il gruppo di contatto ha deciso che il
Kosovo debba essere indipendente'', ha detto uno dei serbi
intervistato da Radio B92, dopo avere incontrato il diplomatico. Lo
stesso Sawer ha dichiarato: ''il futuro statuto del Kosovo dovra'
essere accettabile per la maggioranza della popolazione... e noi
sappiamo che la maggioranza del popolo kosovaro aspira
all'indipendenza''. Il gruppo di contatto rappresenta le potenze che
in pratica gestiscono il Kosovo dalla guerra del 1999 e che ora
cercano di trovare una soluzione definitiva. Entro il mese di
febbraio dovrebbero iniziare a Vienna trattative dirette tra albanesi
e serbi per chiudere la questione. (ANSA-AFP-REUTERS) TF
07/02/2006 23:11
---
KOSOVO: AMBASCIATORE USA, SOLUZIONE NON COSTITUISCA PRECEDENTE
(ANSA) - BELGRADO, 1 MAR - La soluzione da trovare sul futuro status
del Kosovo, provincia serba di cui la maggioranza albanese reclama
l'indipendenza, non dovra' essere usata come ''un precedente'' per
altri territori in situazione analoga che pretendono di essere
riconosciuti come micro-Stati sovrani. Lo sostiene l'ambasciatore
degli Usa a Belgrado, Michael Polt, in un'intervista rilasciata alla
tv serba B-92. Secondo Polt, la difficile quadratura del cerchio per
il Kosovo - al centro di un neonato negoziato internazionale stretto
tra l'irriducibile scelta secessionista degli albanesi, il 90% della
popolazionale locale, e la strenua difesa dei diritti storici di
sovranita' rivendicati sulla provincia dalla Serbia - va cercata
''nel rispetto del diritto internazionale''. Ma in ogni caso la
soluzione non andra' successivamente invocata come un modello per
altre regioni del pianeta, poiche' a giudizio di Polt il dossier
kosovaro rappresenta ''un caso unico''. La dichiarazione
dell'ambasciatore americano rende esplicita la posizione gia'
ventilata da Usa e Ue, secondo le quali la loro ormai probabile
accettazione dell'indipendenza del Kosovo non dovra' valere in futuro
per realta' che sono in condizioni giuridiche analoghe in giro per il
mondo - dall'Abkhazia (che mira a staccarsi dalla Georgia), alla
Crimea (Ucraina), a Cipro Nord - e a cui l'Occidente sembra disposto
a riconoscere il diritto di autodeterminazione solo in una chiave di
autonomia amministrativa, per quanto allargata. Il richiamo alla
necessita' di definire una cornice giuridica universale entro cui
dovrebbe iscriversi la formalizzazione dell'indipendenza kosovara, in
modo che gli stessi criteri possano valere anche per altre province
irredentiste di dimensioni simili, e' stato al contrario evocato di
recente dal presidente russo Vladimir Putin. Ed e' stato interpretato
come una iniziativa maliziosa da parte di alcuni diplomatici, secondo
i quali la posizione di Mosca - che sostiene tiepidamente la
battaglia serba sul Kosovo, ma avrebbe molto da guadagnare da un
ipotetico riconoscimento della piena autodeterminazione di regioni ex
sovietiche contese come Crimea, Abkhazia, Ossezia del Sud o
TransDniestr, tutte filo-russe - appare difficilmente contestabile
sotto il profilo legale. (ANSA). LR
01/03/2006 15:16
---
http://www.makfax.com.mk/look/agencija/article.tpl?
IdLanguage=1&IdPublication=1&NrArticle=18638&NrIssue=407&NrSection=20
Mustafaj dice che i confini non sono garantiti riguardo la divisione
del Kosovo
Makfax (Macedonia) 14 Marzo 2006
Tirana - L'Albania non può garantire l'inviolabilità dei confini con
la Macedonia e il Kosovo se le province Serbe subiscono la divisione,
ha detto martedì scorso il Ministro degli esteri Albanese Besnik
Mustafaj.
"Tirana rimane pronta a ogni evenienza, e se il Kosovo è diviso,
l'Albania non potrà garantire l'inviolabilità dei confini", ha detto
Mustafaj alla Alsat TV, commentando le tesi dell'unione tra Kosovo e
Albania una volta ottenuta l'indipendenza della provincia.
"Lo scorso Ottobre, ho detto ai rappresentanti di Brussels che se vi
sarà la divisione del Kosovo, l'Albania non potrebbe garantire per
molto l'inviolabilità dei confini con il Kosovo, ma con la parte
Albanese della Macedonia sì", ha detto Mustafaj alla Alsat TV.
"Manteniamo sott'occhio gli attuali sviluppi, e vi assicuro,
l'Albania non sarà colta senza un piano di emergenza per ogni
situazione", ha detto il Ministro Albanese.
Nella stessa trasmissione, il Vice-Presidente del DPA Menduh Taci ha
detto che "l'instaurarsi di un Kosovo indipendente e della identità
nazionale dei Kosovari suscita la questione dell'identità degli
Albanesi abitanti in Macedonia".
"Sono contro la creazione di nuove identità. E siamo sempre più
preoccupati dal fatto che l'identità dei Kosovari possa nascere
dimenticando che loro sono Albanesi. Personalmente, posso accettare
un compromesso, che fino al 90% dei cittadini del Kosovo siano
Albanesi e che la lingua ufficiale in tutte le istituzioni sia
l'Albanese. Tuttavia, ciò non da una risposta su cosa sarà
l'identità degli Albanesi abitanti in Macedonia", ha detto Taci.
http://www.focus-fen.net/index.php?catid=143&newsid=84468&ch=0
Il Ministro degli esteri Albanese: Se il Kosovo è Diviso Non possiamo
garantire che i confini con la Macedonia Rimangano gli stessi
Focus News Agency (Bulgaria) 16 Marzo 2006
Skopje/Tirana - “L'Albania non può garantire che il confine tra
Macedonia e Kosovo rimanga lo stesso se dopo i colloqui il Kosovo
viene diviso”, ha detto il Ministro degli esteri Albanese Besnik
Mustafaj in una intervista con la Alsat TV citata dall'agenzia
Macedone Makfax.
"Tirana rimane pronta a qualsiasi contingenza, e se il Kosovo è
diviso, l'Albania non potrà garantire l'inviolabilità dei confini",
ha affermato Mustafaj.
Secondo Mustafaj l'Albania tiene sott'occhio gli sviluppi correnti,
per no essere colto senza un piano di emergenza per ogni situazione.
Nello stesso programma TV, il Vice-Presidente del DPA Menduh Taci ha
detto che "l'instaurazione di un Kosovo indipendente e della identità
nazionale dei Kosovari suscita la questione dell'identità degli
Albanesi abitanti in Macedonia".
http://www.focus-fen.net/index.php?catid=128&newsid=84540&ch=0
UE: Una Possibile modifica dei confini dei Balcani è collegata al
Kosovo e al Montenegro
Focus News Agency (Bulgaria) 16 Marzo 2006
Brussels - L'Unione Europea è certa che solo un possibile mutamento
territoriale nei Balcani è connesso allo status del Kosovo e delle
relazioni tra Serbia e Montenegro. Tuttavia, non si potrà avere una
modifica dei confini degli stati vicini, dice Christina Gallah,
portavoce dell'Alto Rappresentante della Politica Comune estera e
della sicurezza dell'UE Javier Solana, afferma la rete Balcanica.
Commentando la dichiarazione del Ministro degli esteri Albanese
Besnik Mustafaj, che dice che l'Albania non potrà garantire che i
confini rimangano immutati se il Kosovo viene diviso.
In un programma televisivo di martedì scorso, Mustafaj ha detto che
in tali circostanze, non solo i confini tra Albania e Kosovo
potrebbero mutare, ma anche quelli con la parte della Macedonia
popolata di Albanesi.
http://www.makfax.com.mk/look/agencija/article.tpl?
IdLanguage=1&IdPublication=1&NrArticle=18742&NrIssue=409&NrSection=20
La Grecia Allarmata dalla dichiarazione Albanese sullo spostamento
dei confini
La dichiarazione di Mustafaj suscita preoccupazioni anche in Grecia
Makfax (Macedonia) 17 Marzo 2006
Atene - La dichiarazione del Ministro degli esteri Albanese Besnik
Mustafaj che suggeriva lo spostamento dei confini, provoca parecchie
preoccupazioni alle autorità greche, dicono oggi i media di Atene.
"Tale dichiarazione mina gli sforzi per garantire la stabilità della
regione e le sue prospettive Europee, tuttavia è giunta in un momento
in cui tutti, senza eccezioni, hanno collaborato", dice George
Koumoutsakos, portavoce del Ministero degli esteri della Grecia.
Koumoutsakos ha aggiunto "sperabilmente" che la traduzione della
dichiarazione di Mustafaj "fosse incompleta e imprecisa", afferma la
agenzia Makfax.
(Traduzioni di Alessandro Lattanzio
www.aurora03.da.ru)
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ALBANIA: UE, SODDISFATTI CHIARIMENTO MUSTAFAJ SU CONFINI
(ANSA) - BRUXELLES, 21 MAR - L'Unione europea si e' rallegrata delle
''chiarificazioni'' ottenute oggi dal ministro degli esteri albanese
Besnik Mustafaj sulle sue recenti dichiarazioni, nelle quali aveva
lasciato intendere che i confini dell'Albania potrebbero modificarsi
nel caso in cui il Kosovo fosse diviso. ''Siamo molto felici del
chiarimento, semmai ci fossero state incomprensioni'', ha detto il
rappresentante della Commissione Ue che partecipa alla troika in
corso oggi a Bruxelles tra Albania, Consiglio e Commissione Ue.
''Quelle dichiarazioni sono state mal tradotte e sono state
strumentalizzate per ragioni interne albanesi. Io ho avuto
immediatamente dopo un colloquio telefonico con il ministro degli
estere macedone e non ci sono stati malintesi'', ha spiegato
Mustafaj. Nelle frasi che gli sono state attribuite, il ministro
albanese aveva fatto riferimento alla possibilita' di modificare non
solo i confini del Kosovo, ma anche di quelli della parte albanese
della Macedonia (Fyrom), in caso di partizione della regione a
maggioranza albanese della Serbia. ''Sul Kosovo continuiamo a
sostenere il gruppo di contatto e il lavoro di Martti Ahtisaari (il
negoziatore dell'Onu ndr.), e rimaniamo saldi su tre principi: il non
ritorno alla situazione prima del 1999, l'immutabilita' delle
frontiere e la non divisione del Kosovo'', ha aggiunto Mustafaj.
Quanto alla situazione interna del paese, l'Unione europea ha evocato
la necessita' del ''miglioramento del clima politico'',
caratterizzato da forti contrasti tra governo e opposizione. Mustafaj
ha fornito rassicurazioni sulla volonta' del paese di continuare
sulla via delle riforme annunciando, tra l'altro, una lotta senza
quartiere alla pirateria nel settore dei media. Bruxelles ha
rassicurato che il processo di avvicinamento all'Ue e' in corso, come
dimostrato dalla recente conclusione dei negoziati per un accordo di
stabilizzazione e associazione (Asa), anche se ''per la firma e la
ratifica dell'accordo potrebbero essere necessari anche due anni'',
spiega la Commissione.(ANSA). KVW
21/03/2006 13:17
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RUSSIA: OSSEZIA DEL SUD VUOLE RITORNARE SOTTO MOSCA
(ANSA) -MOSCA, 23 MAR - L'Ossezia del sud, una piccola regione
secessionista della Georgia, vuole l'annessione con la Russia e a
Mosca si sta discutendo se la richiesta vada o no esaudita. Eduard
Kokoity, 'presidente' di quella regione che si e' staccata dalla
Georgia nel 1992 subito dopo il crollo dell'Urss, ha annunciato ieri
l'intenzione di rivolgersi alla Corte Costituzionale russa per
chiedere ''sulla base dei documenti storici'' il ritorno alla
sovranita' di Mosca. ''L'Ossezia nel suo insieme aderi' all'impero
russo nel 1774'', ha sottolineato Kokoity, che comanda su un
territorio di circa 4 milioni di chilometri su cui vivono 110.000
abitanti. Kokoity ha precisato che negli ultimi anni il 95% degli
osseti meridionali (quelli settentrionali sono rimasti sotto il
controllo di Mosca) ha ottenuto la cittadinanza russa. Alla mossa di
Kokoity lo speaker del senato russo Serghei Mironov ha reagito
dicendo che l'inclusione dell'Ossezia del sud nella Federazione Russa
diventera' una prospettiva possibile se al Kosovo viene concessa
l'indipendenza. ''Non si possono usare due standard diversi per l'ex-
Jugoslavia e il Caucaso''. Il ministero degli Esteri russo ha invece
indicato che lo status dell'Ossezia del sud va negoziato nel quadro
della ''commissione congiunta di controllo'' della quale fanno parte
la Russia, la Georgia e le due Ossezie.(ANSA). LQ
23/03/2006 15:29
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KOSOVO: INVIATO ONU, SIAMO CONTRO QUALUNQUE SPARTIZIONE
(ANSA) - PRISTINA, 30 MAR - ''Le Nazioni Unite sono contro qualunque
divisione e ripartizione territoriale del Kosovo'': lo ha detto oggi
Albert Rohan, vice dell'inviato Onu Martti Ahtisaari incaricato di
guidare i negoziati fra serbi e albanesi sulla definizione dello
status della provincia. Rohan e' giunto in vista a Pristina e
incontrando i giornalisti ha riferito il senso di un suo colloquio
con esponenti della minoranza serba: ''Quando loro mi hanno detto che
non potrebbero mai vivere in un Kosovo che diventasse indipendente -
ha detto - ho risposto che restare o andare via restera' una loro
libera scelta, ma le Nazioni Unite non possono accettare l'idea di
creare un'entita' separata serba all'interno del Kosovo ne' qualunque
sua spartizione''. Il rappresentante delle Nazioni Unite ha
sottolineato che al centro dei negoziati, che riprenderanno a Vienna
il prossimo 3 aprile, c'e' proprio la discussione su una
decentralizzazione amministrativa per quei comuni del Kosovo
settentrionale abitati in maggioranza da popolazione serba, ma tale
decentralizzazione non potra' in alcun modo trasformarsi nella
creazione di un'entita' etnica autonoma rispetto a Pristina. ''Noi
puntiamo a creare le condizioni affinche' i serbi restino in Kosovo e
i loro profughi ritornino - ha affermato Rohan - ma se poi
concretamente vorranno restare, tornare o andare via rimarra' una
loro decisione''. (ANSA). COR-BLL
30/03/2006 18:17
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KOSOVO: POLEMICHE SU SKOPJE PER DEMARCAZIONE CONFINI
(ANSA) - SKOPJE, 26 APR - Scoppia la polemica fra Kosovo e Macedonia
a pochi giorni dalla prima vista che il premier di Pristina, Agim
Ceku, aveva in programma di realizzare a Skopje il prossimo 5 maggio.
Al centro della disputa e' la delicata questione della demarcazione
dei confini fra Kosovo (inteso come parte dell'ex Jugoslavia) e la
repubblica di Macedonia, ereditata dalla disgregazione della vecchia
Federazione jugoslava: un accordo fra Skopje e Belgrado venne
raggiunto nel 2001, ma Pristina lo contesto' duramente sostenendo di
non essere stata coinvolta nei negoziati. La questione venne poi
dimenticata a causa della guerra civile che di li' a poche settimane
(e a parere di molti non fu una coincidenza) infiammo' la Macedonia,
contrapponendo la guerriglia albanese all'esercito macedone. Ora il
nodo dei confini e' stato riproposto dal premier kosovaro Ceku, che
commentando i temi della sua visita a Skopje ha ricordato
quell'accordo del 2001, affermando che il suo governo ''non lo
riconosce''. ''Se il premier del Kosovo non modifichera' il suo
atteggiamento, la visita' del 5 maggio non ci sara''', ha fatto
sapere il portavoce del primo ministro macedone, Vlado Buckovski.
Ancora piu' duro il presidente Branko Crvenkovski: ''Quello di
Pristina e' un governo provvisorio - ha dichiarato - che non ha
titolo ne' legittimita' per discutere le questioni dei confini. Il
nostro accordo con Belgrado, che a quel tempo rappresentava l'ex
Federazione jugoslava, e' depositato presso le Nazioni Unite ed e'
quello che fa fede anche per la comunita' internazionale non avendo
noi intenzione di rinegoziare alcunche'''. In quanto alla visita
annullata, il gabinetto di Agim Ceku ha fatto sapere di non aver
ricevuto nessuna comunicazione ufficiale, mentre il premier Buckovski
ha precisato in serata di avere ricevuto da Pristina la richiesta per
un colloquio telefonico: ''Capiremo in questo modo - ha commentato -
se la visita potra' essere produttiva o controproducente''. (ANSA).
BLL-COR
26/04/2006 19:55
KOSOVO: CONFINI MACEDONIA, PREMIER CEKU MINIMIZZA POLEMICHE
(ANSA) - BRUXELLES, 28 APR - Il primo ministro del Kosovo, Agim Ceku,
ridimensiona la polemica sorta con la Macedonia a proposito dei
confini comuni: in un'intervista al 'Financial Times' Ceku ha detto
che il Kosovo non intende cambiare le sue frontiere con Skopje,
neanche dopo l'eventuale indipendenza dalla Serbia. Mercoledi' scorso
Ceku aveva detto di non riconoscere l'accordo sui confini tra Kosovo
e Macedonia, raggiunto fra belgrado e Skopje nel 2001, afferma, senza
tener conto delle rivendicazioni kosovare. Le dichiarazioni avevano
suscitato immediatamente una dura reazione da parte delle autorita'
macedoni, che si erano dette pronte ad annullare la prima visita
ufficiale di Ceku a Skopje, prevista per il prossimo 5 maggio.
Parlando al 'Financial Times', Ceku ha gettato acqua sul fuoco,
precisando che il confine con la Macedonia non verra' di fatto
modificato, pur ribadendo che la Serbia non aveva alcuna autorita' di
firmare un accordo riguardante il Kosovo. Se il Kosovo dovesse
ottenere l'indipendenza da Belgrado al termine dei negoziati
attualmente in corso per definire il suo status definitivo, la linea
di confine con la Macedonia dovrebbe comunque essere demarcata
nuovamente in modo formale. (ANSA). KVW-VS
28/04/2006 12:00
KOSOVO: PREMIER CEKU A SKOPJE, SU CONFINI PROBLEMA TECNICO
(ANSA) - SKOPJE, 5 MAG - Il premier del Kosovo Agim Ceku ha ribadito
oggi che Pristina ''non riconosce'' gli accordi del 2001 sottoscritti
fra Skopje e Belgrado sulla definizione dei confini che coinvolgono
anche il Kosovo. Nel corso della sua prima visita in Macedonia, Ceku
ha incontrato il premier Vlado Buckovski, con il quale nei giorni
scorsi c'era stato un accenno di polemica proprio sulla questione dei
confini. ''Pur non riconoscendo quegli accordi - ha tuttavia aggiunto
Ceku al termine del suo colloquio con Buckovski - noi riconosciamo le
attuali frontiere amministrative, il che vuol dire che la questione
da definire e' unicamente tecnica e non politica''. Pristina ha
sempre contestato l'autorita' di Belgrado a sottoscrivere documenti
internazionali che riguardino anche il Kosovo. Nel 2001 venne firmato
l'accordo che definiva le frontiere fra Serbia e Macedonia (incluso
il territorio del Kosovo) che poneva cosi' fine a una lunga
controversia sorta con il disfacimento della federazione jugoslava.
Sia Ceku che Buckovski si sono comunque detti d'accordo nel principio
della immutabilita' degli attuali confini.(ANSA) BLL-COR
05/05/2006 17:31
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KOSOVO: MINISTRO ESTERI RUSSO, INDIPENDENZA DESTABILIZZANTE
(ANSA) - BRUXELLES, 28 APR - Un'eventuale indipendenza del Kosovo
avrebbe ''conseguenze pericolose'' per la regione: e' l'ammonimento
fatto a Sofia, a margine della riunione informale esteri della Nato,
dal ministro degli esteri russo, Serghei Lavrov, secondo quanto
riferiscono fonti diplomatiche. ''Non siamo d'accordo con chi cerca
di convincere i serbi e noi stessi del fatto che non ci siano
alternative all' indipendenza del Kosovo'', ha detto alla stampa il
capo della diplomazia di Mosca. (ANSA) RIG
28/04/2006 17:17
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MONTENEGRO: KOSOVO,INDIPENDENZA ARRIVERA' ANCHE PER NOI/ ANSA
(ANSA) - PRISTINA, 22 MAG - In Kosovo si festeggia l'indipendenza del
Montenegro, quasi come fosse la propria stessa indipendenza. Un
traguardo che gli albanesi dell'attuale provincia autonoma inseguono
da 17 anni, essendo stati i primi tra i popoli dell'ex federazione
jugoslava a chiedere un referendum sull'autodeterminazione. Tutta la
leadership albanese del Kosovo si e' espressa oggi con toni
entusiastici per il risultato raggiunto da Podgorica. Di sapore
naturalmente opposto le reazioni della minoranza serba che ha
considerato quel voto ''un autentico tradimento''. ''L'indipendenza
del Montenegro, insieme alla futura indipendenza del Kosovo, faranno
definitivamente archiviare una lunga storia di guerre nella
regione'', ha commentato il premier albanese Sali Berisha. ''Da oggi
in poi tutti i cittadini del Montenegro, senza distinzione di etnia,
saranno piu' liberi, e i Balcani piu' stabili e piu' sicuri'' ha
aggiunto. ''La separazione del Montenegro dall'unione con la Serbia
consacrata dal referendum, fa cadere anche l'ultimo alibi che ci
negava il diritto all'indipendenza'' spiega un analista di Pristina.
Il riferimento e' alla risoluzione 1244 delle Nazioni Unite che nel
1999 fisso' le regole da seguire dopo la fine del conflitto fra
Belgrado e la Nato, e che fissava un Kosovo come ''parte della
federazione jugoslava'', quindi non indipendente. Ma con la piena
sovranita' riconosciuta ora al Montenegro, la federazione non esiste
piu', e quindi secondo gli albanesi decade anche quell'ultimo vincolo
sancito dalle Nazioni Unite. E' soprattutto con questa prospettiva
che gli albanesi del Montenegro, che costituiscono il 7 per cento
della popolazione, hanno votato in favore della secessione da
Belgrado. Un voto addirittura decisivo, alla luce di quel risicato
0,4 per cento che ha sancito la vittoria dei ''si''. Tirana si e'
detta compiaciuta per l'atteggiamento dimostrato dal governo serbo
nei confronti del ''diritto dei montenegrini all'autodeterminazione',
un comportamento che secondo il premier albanese ''aiuta la Serbia a
distaccarsi dal suo passato''. Affermazione che suona anche come
un'implicita esortazione a proseguire su questa strada, ora che i
negoziati sullo status del Kosovo entrano nella loro fase definita e
cruciale. Anche Pristina tento' di staccarsi da Belgrado con un voto
popolare: era il 1989, la consultazione non autorizzata dal governo
serbo si concluse con il 100 per cento dei voti a favore della
secessione ma il risultato non venne riconosciuto da nessuno Stato.
Fu l'inizio della repressione da parte della Serbia, cui segui' la
resistenza (prima pacifica, poi armata) sostenuta poi dai
bombardamenti della Nato e rimpiazzata infine da un protettorato
internazionale, che va avanti da sette anni e che nei prossimi mesi
potrebbe concludersi con la proclamazione dell'agognata indipendenza.
Non piu' attraverso un referendum, come accaduto per i montenegrini,
ma tramite un negoziato che va faticosamente avanti fra Pristina e
Belgrado e con la mediazione della comunita' internazionale. (ANSA).
BLL-COR
22/05/2006 19:55
MONTENEGRO: REFERENDUM; SERBIA, NESSUN PARALLELO CON KOSOVO
(ANSA) - BELGRADO, 24 MAG - Il divorzio del piccolo Montenegro dallo
Stato unitario con la Serbia, sancito dal referendum di domenica
scorsa, non e' e non puo' essere invocato come un precedente per un
contesto legalmente diverso come quello del Kosovo: provincia a
maggioranza albanese che si trova sotto tutela internazionale dal
1999, ma che la Serbia continua a considerare inalienabile culla
secolare della sua fede e della sua cultura. Lo ha ribadito oggi il
ministro degli esteri di Belgrado, Vuk Draskovic, uno degli esponenti
piu' concilianti verso la secessione del Montenegro in seno al suo
governo, ma fermamente contrario al pari della quasi totalita' della
classe dirigente e dell'opinione pubblica del suo Paese a ogni
rivendicazione indipendentista dei kosovaro-albanesi. ''Non c'e'
alcun paragone tra Montenegro e Kosovo'', ha detto Draskovic, citato
dall'agenzia Tanjug durante un convegno internazionale svoltosi oggi
a Helsinki. Non c'e', ha sottolineato, poiche' ''il Montenegro, a
differenza del Kosovo, non ha mai fatto parte della Serbia: dapprima
e' stato uno Stato indipendente e poi una repubblica federale
separata in seno a uno Stato comune''. ''Una sovrapposizione tra i
due casi e un riconoscimento di indipendenza nei confronti del Kosovo
sarebbe dunque una pessima decisione da parte della comunita'
internazionale'' e rischierebbe di produrre ''turbolenze pericolose''
nella regione balcanica, ha rimarcato Draskovic, avvertendo che ''la
creazione d'uno Stato indipendente albanese su un nostro territorio
sovrano costituirebbe per la Serbia una umiliazione e non aiuterebbe
l'europeismo nel nostro Paese''. Belgrado ha piu' volte manifestato
giudizi diversi tra le pretese indipendentiste del Montenegro (che
essendo - con la Serbia, la Croazia, la Slovenia, la Bosnia e la
Macedonia - una delle sei repubbliche federali ex jugoslave godeva di
un diritto legalmente riconosciuto alla secessione) e quelle del
Kosovo. Regione, quest'ultima, che ha invece lo status di provincia
interna alla Serbia, inserita da secoli nei suoi confini. La
leadership kosovaro-albanese si aggrappa da parte sua al fatto che la
sovranita' di Belgrado sul Kosovo, ribadita per l'ultima volta dalla
risoluzione 1244, approvata dall'Onu dopo i raid Nato del '99, era
attribuita a uno Stato - la piccola Jugoslavia formata da Serbia e
Montenegro - che con il distacco di Podgorica non esiste piu'.
Obiezione alla quale peraltro i serbi rispondono rilevando come
l'eredita' legale dell'Unione, e quindi anche i diritti sul Kosovo,
passa in base alle norme internazionali a chi subisce la secessione
altrui: vale a dire sempre alla Serbia. (ANSA). LR
24/05/2006 19:09
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il manifesto
13 Giugno 2006
Kosovo Jessen-Petersen annuncia: a fine mese lascio l'Unmik
Il capo dell'Unmik, la missione Onu in Kosovo, Soren Jessen-Petersen,
ha annunciato ieri che lascerà la provincia alla fine del mese,
confermando le notizie di stampa uscite qualche giorno fa e che
anticipavano la sua decisione a rinunciare all'incarico e lasciare la
regione dove era arrivato nel mese di agosto 2004. Jessen-Petersen
lascia nel pieno dello svolgimento di cruciali colloqui tra Belgrado
e Pristina sullo status futuro della provincia.
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KOSOVO: SERBIA CONTRO PROCONSOLE EUROPEO, NO A INDIPENDENZA
(ANSA) - BELGRADO, 13 GIU - Hanno suscitato aspre reazioni a
Belgrado, da parte del governo serbo, le dichiarazioni con le quali
il capo dell'amministrazione internazionale del Kosovo, il danese
Soren Jessen-Petersen, ha annunciato ieri le sue imminenti dimissioni
evocando ormai come scontata la futura indipendenza della provincia
contesa a maggioranza albanese. ''L'approdo del Kosovo e' ormai
chiaro'', ha affermato Petersen, indicando anche la data della fine
del 2006 per il probabile riconoscimento internazionale
dell'indipendenza di Pristina. Una frase che ha fatto scattare
immediatamente la polemica, con un comunicato di fuoco del ministero
degli esteri serbo nel quale si avanza il sospetto che il destino del
Kosovo - provincia popolata al 90% da albanesi e posta sotto tutela
internazionale fin dai bombardamenti Nato del '99 che segnarono la
cacciata delle forze di repressione dell'allora regime jugoslavo di
Slobodan Milosevic, ma su cui la Serbia continua a rivendicare come
inalienabili i suoi diritti storici di sovranita' - sia stato deciso
sotto banco da alcune cancellerie occidentali in barba a tutte le
cautele ufficiali. E questo - si legge nella nota - ''a dispetto
delle intese e delle assicurazioni fatte sia dai Paesi del Gruppo di
Contatto (Francia, Germania, Gran Bretagna, Italia, Russia e Usa) sia
dal team del capo negoziatore dell'Onu, Martti Ahtisaari'' in base
alle quali lo status della regione non sarebbe predeterminato, ma
affidato all'esito dalle trattative appena avviate a Vienna. Ancora
piu' duro si e' mostrato Marko Jaksic, uno dei negoziatori del
governo di Belgrado a Vienna, secondo cui Petersen si appresta a
concludere degnamente il suo mandato di ''lobbista degli interessi
albanesi'' e di ''avvocato a tutto campo della causa secessionista''.
Sullo sfondo, non mancano neppure le parole del premier serbo,
Vojislav Kostunica, che a margine di un incontro a San Pietroburgo
con il presidente russo, Vladimir Putin, e' tornato oggi a ribadire
il suo strenuo no a ogni ipotesi di riconoscimento di un eventuale
Kosovo indipendente: provincia che a differenza del nuovo Montenegro
sovrano, separatosi di recente da Belgrado con un referendum, non e'
mai stata una repubblica ex jugoslava (e quindi non avrebbe il
diritto legale alle secessione). E che per di piu' la Serbia
considera culla secolare della propria fede ortodossa e della propria
cultura. (ANSA). LR
13/06/2006 13:18
KOSOVO: CEKU, TIRANA PREPARI I NOSTRI AMBASCIATORI
(ANSA) - PRISTINA, 15 GIU - Il governo del Kosovo ha gia' cominciato
a pensare ai suoi futuri ufficiali statali che dovranno dirigere e
rappresentare la provincia dopo la definizione dello Status finale.
''Dobbiamo avere i nostri ambasciatori ed e' per questo che alcuni
ufficiali andranno a Tirana, presso il ministero degli Esteri per
partecipare a corsi di formazione'', ha detto oggi il premier Agim
Ceku al termine di un colloquio con il primo ministro albanese Sali
Berisha giunto in Kosovo per la sua prima visita ufficiale. ''E' la
visita che di piu' ho atteso nella mia vita'', ha dichiarato Berisha
aggiungendo che ormai ''mi trovo in un paese libero che cammina
sicuro verso il suo futuro europeo''. Il premier Berisha si e'
congratulato con il governo del Kosovo che con il suo operato ''ha
contribuito ad accelerare la soluzione dello status definitivo,
l'indipendenza del Kosovo, quale una condizione determinante per la
pace e la stabilita' non solo in Kosovo, ma in tutta la regione
balcanica''. Berisha ha parlato anche delle minoranze. ''I rapporti e
l'atteggiamento degli albanesi del Kosovo verso le minoranze, e in
particolar modo verso quelle di etnia serba - ha detto - hanno una
grande importanza nazionale non solo per gli standard democratici in
Kosovo ma anche perche' incidono sulle relazioni fra la nazione
albanese e quella serba, due nazioni che devono guardare con grande
responsabilita' al loro futuro per scrivere un capitolo di
collaborazione e lasciare alle spalle il passato''. Nel corso della
sua visita il premier albanese ha incontrato anche il presidente del
Kosovo Fatmir Sejdiu e l'amministratore Onu, Soren Jessen Petersen le
cui dimissioni, annunciate nei giorni scorsi, secondo Berisha
''faranno mancare al Kosovo un grande amministratore''. (ANSA). COR-BLL
15/06/2006 17:27
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www.radioyu.org - 5.7.06
Il 30 giugno a Bruxelles, la Russia ha esposto ai membri del Gruppo
di contatto le posizioni sul Kosovo in quattro punti e, per la prima
volta, ha accennato la possibilità del veto nel Consiglio di
sicurezza dell'ONU, se l'Occidente tenterà di imporre l'indipendenza
della regione meridionale serba entro l'anno, riporta il quotidiano
POLITIKA di Belgrado. Il quotidiano rileva che il rappresentante
russo ha presentato, alla seduta menzionata, una carta ufficiosa con
quattro punti che esprimono le posizioni di Mosca sul Kosovo. Il
primo punto, come viene evidenziato, è la contrarietà della Russia
alla determinazione di una data per i negoziati sul Kosovo. Il
secondo punto è la posizione della Russia che, se lo status non sarà
risolto entro la scadenza del mandato di Ahtisaari, che dura entro
dicembre, bisognerebbe scegliere un nuovo rappresentante dell'ONU, e
non prolungare al diplomatico finlandese il mandato perché non ha
raggiunto un gran progresso. Il terzo punto riguarda l'imparzialità
di Ahtisaari e il rifiuto delle proposte serbe nel processo del
decentramento, le quali la Russia ritiene razionali, riporta
POLITIKA. L'ultimo punto dell'ufficioso documento russo riguarda la
contrarietà di Mosca ad ogni tipo di soluzione imposta per il Kosovo.
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KOSOVO: KOSTUNICA, SERBIA NON ACCETTERA' NUOVO SMEMBRAMENTO
(ANSA) - ROMA, 5 lug - La Serbia rifiutera' ''ogni soluzione
imposta'' e continuera' a considerare il Kosovo come parte della
propria sovranita' nazionale. E' la posizione ribadita dal premier
serbo Vojislav Kostunica, espressa al termine dell' incontro col
premier Romano Prodi, che ha concluso una lunga serie di incontri
cominciata in mattinata con il ministro degli Esteri, Massimo
D'Alema. ''La Serbia non accettera' che sul proprio territorio venga
costruito un altro Stato e che parte del suo territorio venga
smembrato'', ha detto Kostunica. Alla domanda su quale fosse stata l'
opinione di Prodi al riguardo, Kostunica ha risposto: ''La nostra
opinione non coincide con quella del presidente Prodi, esistono
differenze, ma stiamo riuscendo pian piano a convincere i nostri
interlocutori su quanto complessa sia la questione del Kosovo.
Nessuna soluzione imposta - ha ribadito Kostunica - puo' essere presa
in considerazione''.(ANSA). OS/ARS
05/07/2006 19:15
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il manifesto
13 Luglio 2006
Kostunica a Washington: «No a indipendenza Kosovo»
In visita negli Stati uniti, il primo ministro serbo Vojislav
Kostunica ha detto che l'indipendenza del Kosovo destabilizzerebbe
l'intera regione. Kostunica ha spiegato la sua posizione in un
articolo apparso ieri sul Washington Post, in cui dichiarava che la
Serbia «è pronta ad accettare qualunque forma di compromesso che non
preveda l'indipendenza e offre agli albanesi la più ampia autonomia
possibile, inclusi i poteri legislativo, esecutivo e giudiziario, ma
si aspetta in cambio l'inviolabilità dei confini e la sicurezza della
popolazione non-albanese che vive nella provincia».
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SERBIA: CRUCIANELLI, SOLUZIONE SU KOSOVO ENTRO META' 2007
(ANSA) - BELGRADO, 26 lug - ''Una soluzione per il Kosovo potrebbe
essere trovata entro la primavera-estate 2007''. E' l'auspicio
espresso dal sottosegretario agli Esteri, Famiano Crucianelli, oggi
in visita a Belgrado, al termine degli incontri di questa mattina con
il premier serbo Vojislav Kostunica e il ministro degli Esteri Vuk
Draskovic. Una soluzione, pero', tutt'altro che scontata o facile, a
causa dell'ambiguita' e della latitanza della comunita'
internazionale. ''C'e' stata la totale diserzione della comunita'
internazionale dalle proprie responsabilita' politiche'', ha spiegato
Crucianelli riferendosi alla questione dello status finale della
provincia serba a maggioranza albanese. ''Siamo in un pantano totale
che rischia di degenerare'' perche' - secondo il sottosegretario - la
comunita' internazionale ha dato di fatto per scontato che il Kosovo
alla fine sara' indipendente''. (SEGUE). GA/KWB
26/07/2006 16:03
SERBIA: CRUCIANELLI, SOLUZIONE SU KOSOVO ENTRO META' 2007 (2)
(ANSA) - BELGRADO, 26 lug - D'altra parte nei colloqui con Draskovic
e Kostunica e' emersa una posizione netta. La dirigenza serba ''ha
ribadito la totale indisponibilita' ad aprire il capitolo
indipendenza Kosovo e l'ampia disponibilita' a concedere la massima
autonomia''. Una condizione indispensabile per la stabilita' della
regione e', secondo Crucianelli, ''la forza multinazionale, che
dovra' restare e rafforzare la sua presenza qualsiasi sia l'esito dei
negoziati''. Ma il problema e' che ''per gli altri paesi europei i
Balcani sono un problema marginale. Mi auguro - ha concluso il
sottosegretario - che nei mesi che verranno il problema riacquisti
centralita'. Se la situazione diventa ingovernabile puo' accadere di
tutto''. (ANSA). GA/KWB
26/07/2006 16:10
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KOSOVO: AMBASCIATORE RUSSO, PERICOLOSO MODIFICARE CONFINI
(ANSA) - BELGRADO, 26 LUG - Garantire il diritto
all'autodeterminazione del Kosovo - inteso come autogoverno della
maggioranza albanofona -, ma lasciando la regione all'interno dei
confini internazionalmente riconosciuti della Serbia. E' questo il
suggerimento della Russia sul futuro status della provincia contesa,
al centro di un negoziato che a sette anni dai bombardamenti della
Nato e dalla cacciata delle forze di repressione dell'allora regime
di Slobodan Milosevic resta stretto fra le opposte rigidita' di
Pristina e di Belgrado. A rilanciarlo, in un articolo pubblicato oggi
dal giornale belgradese Politika, e' l'ambasciatore di Mosca in
Serbia, Aleksandr Alekseiev, secondo cui uno sbocco che dovesse
prevedere la modifica dei confini attuali (vale a dire il
riconoscimento di un'indipendenza piena del Kosovo) rappresenterebbe
un precedente pericoloso per la stabilita' dell'intera Europa.
Alekseiev ricorda che l'atto finale di Helsinki riconosce in modo
ambiguo sia il principio del diritto all'autodeterminazione etnico-
nazionale sia quello dell'integrita' degli Stati. ''Il Kosovo e' un
esempio di quanto pericolosa possa diventare questa contraddizione,
credo sia giunto il tempo di fare una scelta'', aggiunge il
diplomatico, sottolineando come in caso contrario questo dossier
rischi di ''mettere in pericolo il sistema di sicurezza e stabilita'
in Europa''. La soluzione rilanciata da Mosca e' dunque quella di un
qualche riconoscimento del diritto all'autodeterminazione del Kosovo,
ma ''all'interno degli esistenti confini internazionalmente
riconosciuti''. ''Entro questa cornice - afferma l'ambasciatore - vi
sono immense possibilita' di soluzione da esplorare, ma se iniziamo a
modificare le frontiere (e nel caso del Kosovo, a differenza di
quanto accaduto finora nell'ambito della dissoluzione della vecchia
Jugoslavia o della vecchia Urss, non si tratterebbe piu' della
secessione d'una repubblica federata, ma di una semplice provincia
autonoma, ndr) il risultato potrebbe essere catastrofico''. Le parole
di Alekseiev contrastano peraltro con la richiesta d'indipendenza
piena e immediata avanzata senza subordinate dalla leadership
albanese-kosovara, in rappresentanza del 90% dell'attuale popolazione
locale. E non collimano neppure con la posizione di molti governi
occidentali, orientati sotto traccia a riconoscere ormai un Kosovo
sovrano. Posizione, questa, ribadita indirettamente proprio oggi a
Belgrado dall'inviato speciale americano Frank Wisner, il quale ha
sostenuto che gli Usa non hanno soluzioni predeterminate sul tema
dello status, ma sollecitano comunque ''molta piu' flessibilita'''.
(ANSA). LR
26/07/2006 17:01
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KOSOVO: PREMIER SERBO RIPETE, NON RICONOSCEREMO INDIPENDENZA
(ANSA) - BELGRADO, 31 LUG - La Serbia non dara' il suo placet ad
alcun eventuale riconoscimento dell'indipendenza della provincia a
maggioranza albanese del Kosovo neppure se a Belgrado verra' offerta
come contropartita una rapida adesione all'Unione Europea. Lo ha
ripetuto il primo ministro serbo, Vojislav Kostunica, affermando che
si tratta di una posizione destinata ad avere un preciso valore
''legal-costituzionale''. Al centro di un complesso negoziato
patrocinato dall'Onu, il Kosovo rappresenta per la Serbia la culla
secolare della propria civilizzazione e fede ortodossa. Nello stesso
tempo esso e' ormai abitato al 90% da una maggioranza albanofona che
reclama con crescente vigore l'indipendenza (sbocco visto come
inevitabile anche da molti governi occidentali), dopo sette anni di
amministrazione internazionale seguiti ai bombardamenti Nato del 1999
e alla cacciata delle forze di repressione dell'allora regime
belgradese di Slobodan Milosevic. Indipendenza cui peraltro Kostunica
e gran parte dello stesso establishment della nuova Serbia continuano
strenuamente a opporsi. Se questa dovesse essere concessa, ha
avvertito il premier in un'intervista pubblicata oggi dal giornale
liberale Danas, ''la nostra politica sarebbe quella di dichiarare che
il Kosovo resta parte della Serbia. E non si tratterebbe di vuota
retorica, ma di una precisa formula legal-costituzionale''. ''La
Serbia rigettera' ogni soluzione che dovesse strappare il Kosovo da
se' e, cosa importante, continuera' in ogni caso a considerare questa
provincia come parte del suo territorio'', ha rimarcato Kostunica,
evocando lo scenario di un vicolo cieco diplomatico del tipo di
quello innescato dal rifiuto di Cipro di accettare come Stato sovrano
la parte turca dell'isola. Un monito che non sembra preludere a una
conclusione concordata dei negoziati avviati di recente a Vienna sul
futuro status della regione contesa, malgrado la volonta' del
mediatore Onu Marrti Ahtisaari (e soprattutto di Usa e Ue) di
chiudere la partita gia' entro la fine del 2006. Nel contempo, il
ministro della difesa del governo Kostunica, Zoran Stankovic, ha
comunque negato categoricamente che Belgrado stia addestrando milizie
o pianificando qualsiasi forma di resistenza armata di fronte al
possibile riconoscimento internazionale d'un Kosovo sovrano. Una
precisazione che suona come smentita di fronte alla sparata fatta nei
giorni scorsi dal leader dell'opposizione ultranazionalista di
Belgrado, Tomislav Nikolic, secondo il quale per risolvere il dossier
kosovaro i serbi devono sfruttare tutti gli strumenti diplomatici e
legali, ma senza escludere mal che vada - seppur come ''ultima
risorsa'' - le velleita' d'una nuova ''resistenza in armi''. (ANSA). LR
31/07/2006 17:14
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KOSOVO: POLEMICA TRA SERBIA E SLOVENIA SU INDIPENDENZA /ANSA
(ANSA) - BELGRADO, 2 AGO - Scoppia la polemica tra la Serbia - la
maggiore repubblica ex jugoslava, ancora in faticosa transizione dopo
l'isolamento dell'era Milosevic - e la piccola, ma ricca Slovenia,
punta di lancia dell'Occidente nei Balcani e gia' membro di Ue e
Nato. Oggetto del contendere l'ipotesi di riconoscimento dell'
indipendenza della provincia serba a maggioranza albanese del Kosovo:
ipotesi che Lubiana, riecheggiando ad alta voce i sussurri di molte
cancellerie occidentali, considera ormai realistica, ma a cui
Belgrado si oppone strenuamente accusando il governo sloveno
d'ingerenza. La baruffa rischia di intaccare la consolidata tendenza
alla normalizzazione dei rapporti tra la nuova Serbia e la Slovenia,
in atto da tempo dopo gli scontri armati di inizio anni '90 - primo
atto della carneficina post-jugoslava - seguiti alla dichiarazione
d'indipendenza di Lubiana. Tutto e' cominciato con una serie di
dichiarazioni del ministro degli Esteri sloveno, Dimitrij Rupel,
decisamente possibiliste sulla secessione del Kosovo. Fino a che
Rupel non e' andato ancora piu' in la', criticando in modo aperto
''la mancanza di flessibilita''' sul dossier kosovaro dell'attuale
governo serbo del premier nazional-moderato Vojislav Kostunica,
accusato di essere disposto finanche a ''sacrificare le prospettive
di integrazione europea della Serbia''. Un attacco immediatamente
rimbeccato come ''irresponsabile'' dal portavoce del gabinetto di
Belgrado, Andreja Mladenovic, il quale non ha esitato a minacciare
''appropriate misure'' di rappresaglia politico-econonomica contro
Lubiana se i vertici sloveni non modificheranno il tiro. ''Se la la
politica della Slovenia non e' piu' quella di sviluppare un rapporto
rispettoso e proficuo di buon vicinato con la Serbia, e si propone
invece di aiutare la secessione del 15% del territorio serbo (il
Kosovo), ebbene il nostro governo se ne ricordera' e prendera' misure
appropriate'', ha tuonato oggi Mladenovic. A rasserenare il clima non
ha certo contribuito la pubblicazione sulla stampa balcanica da parte
dell'ex ambasciatore sloveno a Blegrado, Borut Suklje, di una lettera
attribuita a Zoran Djindjic, volitivo primo ministro liberale serbo
del dopo Milosevic ucciso in un attentato nel 2003. Una lettera
indirizzata ai capi di Stato dei maggiori Paesi al mondo, nella quale
Djindjic si dichiara pronto a piegarsi a un' eventuale indipendenza
del Kosovo, ritenendola inevitabile di fronte alle richieste della
comunita' albanofona locale (pari ormai a oltre il 90% della
popolazione della regione). Una posizione - quella attribuita a
Djindjic nel 2003 - che del resto non rappresenta oggi se non una
esigua minoranza in seno all'establishment serbo, inclusi buona parte
dei reduci di quel fronte democratico che sei anni seppe essere
protagonista della caduta del regime di Slobodan Milosevic. (ANSA). LR
02/08/2006 17:18
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KOSOVO: RUSSIA, NO A SCADENZE RIGIDE E A SOLUZIONI IMPOSTE
(ANSA) - BELGRADO, 7 AGO - La Russia e' contraria a soluzioni sul
futuro status della provincia serba a maggioranza albanese del Kosovo
che dovessero essere ''imposte alla Serbia''. Lo ha riaffermato oggi
a Belgrado un delegazione governativa di alto livello giunta da Mosca
per una visita dedicata alla discussione di dossier politici,
economici ed energetici. La delegazione, guidata dal ministro della
protezione civile Serghiei Shoigu - uno dei leader del partito
putiniano Russia Unita, nonche' copresidente del comitato
intergovernativo per la cooperazione bilaterale tra Mosca e Belgrado
- ha avuto incontri col presidente Boris Tadic e col premier Vojislav
Kostunica. Al termine dei colloqui il governo serbo ha diffuso una
nota nella quale si sottolinea che Shoigu ha ribadito a nome del
presidente Vladimir Putin la ''posizione di principio'' della Russia
sulla questione del Kosovo: provincia al centro di un difficile
negoziato internazionale stretto fra le pretese di piena indipendenza
della maggioranza albanofona e la strenua rivendicazione dei diritti
storici di sovranita' della Serbia. Mosca si conferma in particolare
''contraria'' all'ipotesi di soluzioni imposte dalla comunita'
internazionale, malgrado i crescenti segnali di disponibilita'
dell'Occidente a riconoscere l'indipendenza. E sottolinea che le
scadenze del negoziato (indicate da Usa e Ue per la fine del 2006 o
per la meta' del 2007) non possono essere fissate in modo rigido.
Kostunica, dal canto suo, ha rimarcato che ''il Kosovo e' e sara'
sempre parte integrante della Serbia''. E ha sostenuto che una
soluzione calata dall' alto rappresenterebbe ''un pericolo per la
pace e la stabilita' non solo dei Balcani'', ma anche di altre
regioni contese del globo. La delegazione russa - composta pure da
esponenti dei ministeri degli esteri e dell'economia e da una
rappresentanza di businessmen - ha poi affrontato con gli
interlocutori serbi alcuni temi della cooperazione economica
bilaterale. Una realta' assai consistente che rinsalda i tradizionali
legami slavo-ortodossi tra i due Paesi, hanno osservato le parti,
sottolineando in special modo ''l'importanza'' di nuove iniziative di
collaborazione in ambito energetico. A cominciare dal progetto in via
di definizione avviato dal colosso russo Gazprom con il partner
Srbijagas per la realizzazione di un gasdotto destinato ad
attraversare la Serbia per 400 chilometri e ad assumere un ruolo
strategico nel trasporto del gas nell'intera regione ex jugoslava e
balcanica. (ANSA). LR
07/08/2006 17:38
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KOSOVO: ONU; RUECKER, DIPLOMATICO TEDESCO NUOVO GOVERNATORE
(ANSA) - NEW YORK, 14 AGO - Il segretario generale dell'Onu Kofi
Annan ha scelto un diplomatico tedesco, Joachim Ruecker, come nuovo
governatore Onu del Kosovo, la provincia della Serbia a maggioranza
albanese. Lo ha annunciato oggi a New York il portavoce del
segretario generale Kofi Annan, Stephane Dujarric. Ruecker,
attualmente responsabile per l'Onu della ricostruzione economica in
Kosovo, sara' il sesto governatore del Kosovo e prendera' il posto
del danese Soren Jessen-Petersen. (ANSA). RL
14/08/2006 21:30
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www.radioyu.org
31.08.2006., 15,30
Dusan Batakovic, il membro della delegazione serba che conduce le
trattative sullo status statale del Kosovo, ha dichiarato che i
problemi in Kosovo non sono iniziati nell’anno 1987, ma bensi’
molto prima, e che proprio gli albanesi kosovari con la loro rivolta
nell’anno 1981 avevano aperto la via che avrebbe portato in seguito
alla distruzione dell’ex Jugoslavia. Il regime di Slobodan
Milosevic, le cue conseguenze negative sentiva piu’ degli altri il
popolo serbo, non aveva la soluzione adeguata per il problema
kosovaro. Bisogna comunque sempre tener presente che i problemi in
Kosovo non sono scoppiati nel 1987, ma bensi’ molto prima, ha detto
Batakovic nell’intervista rilasciata al settimanale “Ibarske
Novosti” di Kraljevo. Il popolo albanese, con la sua rivolta
nell’anno 1981 ha causato la profonda crisi politica nell’ex
Jugoslavia, sebbene godesse dei privilegi assoluti come una etnia
minoritaria nella Jugoslavia, ha ricordato Batakovic. Egli ha
valutato inoltre che il Kosovo sarebbe gia’ indipendente se non
fossero accaduti i cambiamenti democratici nella societa’ serba
nell’ottobre del 2000, che hanno dato campo libero alla
possibilita’ che sia ritrovata una soluzione di compromesso.
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http://www.resistenze.org/sito/te/po/se/pose6i03.htm
www.resistenze.org - popoli resistenti - serbia - 03-09-06
Kosovo Methoija : Strategia per la secessione effettuata in più stadi
di Vladislav Jovanovic *
La strategia di secessione del Kosovo e Metohija dalla Serbia si
profila in più stadi. Uno è rappresentato nel ruolo dell'alto
rappresentante ONU in Kosmet: questi è formalmente eletto da parte
del segretario generale dell'ONU, però il suo mandato effettivo
dipende dagli USA. L'ambasciatore Richard Holbroke ha dato prova di
questo, quando ha apertamente invocato il primo capo dell'Unmik,
Bernard Kouschner, già noto per il suo anti-serbismo, di non badare
all'ONU, ma di decidere autonomamente; vale a dire, intendersi con
gli USA, cosa che lui faceva diligentemente, metodo in cui neanche i
suoi successori non gli sono stati inferiori, mentre continuamente
competevano nel rendersi simpatici ai leader albanesi e nel ricercare
le congratulazioni americane.
Il secondo stadio consiste nella sfilata di politici scelti e di
uomini di stato, i quali, rilasciando dichiarazioni adescanti,
saggiano il terreno di far ritenere inevitabile l’indipendenza del
Kosovo, cercando così di influenzare la, per ora, ferma opinione del
governo della Serbia, e di disorientare e demoralizzare la sua
opinione pubblica, facendo costantemente riferimento anche alle
decisioni del Gruppo di Contatto. Nelle situazioni in cui gli
argomenti a favore dell’indipendenza del Kosmet mancano, loro
sguainano le spade sul come la Serbia debba pagare per la "politica
repressiva" di Milošević nei confronti degli Albanesi. Quando anche
queste mosse rimangono prive di risultati, ricorrono al ricatto
contro la Serbia riguardo alla prospettiva del suo inserimento nelle
alleanze euro-atlantiche. Tentano inoltre di corrompere certe
personalità a mezzo di compensi pecuniari.
In aiuto gli giunge il governo USA, che tramite gli editoriali nel
Washington Post manda moniti alla Serbia per " il nazionalismo
endemico e per i pericoli ai quali si espone per questo ".
Il terzo stadio è rappresentato dalle fondazioni occidentali, gli
istituti di ricerca, i gruppi e le associazioni della cosiddetta
società civile, i quali, dopo gli incontri con l'entourage
governativo americano, oppure della NATO, mandano in onda programmi
sul Kosovo indipendente e si prendono cura che quest'ultimi vengano
ricevuti dalle stazioni riceventi nella Serbia, al fine di essere
ascoltati e divulgati in tutta l’opinione pubblica serba, ormai
confusa più che a sufficienza. Uno di tali generatori dei progetti è
il Patto per la stabilità nell'Europa sud-orientale, in cui con le
sue attività si è reso sfortunatamente celebre il predecessore
dell’attuale ministro degli affari esteri Vuk Drašković.
Il quarto stadio, a cui spetta il compito di elaborare le supreme
strategie dei tre stadi precedenti, rendendoli accettabili per lo
scettico popolo serbo, è rappresentato da queste "stazioni
riceventi". Certe organizzazioni non governative ne fanno parte; ai
quali la sola parola "serbismo" provoca un allergia mortale; per
esempio il suddetto predecessore di Drašković, che si agita in
continuazione nell'intento di convincere la Serbia che non le rimane
altro che di rinunciare al Kosmet, il partito LDP, i cui dirigenti
corrono in una gara con risultato pari, nello sforzo di rendersi
simpatici ai vari Cheku e Tachi, e ricevono le lodi e riconoscimenti
da parte dei mentori occidentali del separatismo albanese.
La politica ufficiale della Serbia per ora regge bene. Per garantirsi
il successo definitivo, occorre partire dalla premessa che alla
Serbia, l’entrata nella UE e il Partnertariato nella NATO, sono meno
importanti, di quanto invece tali organismi sono interessati di
vedere la Serbia tra le proprie file.
Questo per via dell'importanza geopolitica della Serbia e dei piani
di queste organizzazioni per l'ulteriore penetrazione verso Est, il
loro interesse di vederla nel proprio cortile prevarica l'interesse
della Serbia nel suo scopo di difendersi più efficacemente da vicini
poco sicuri e di risanare i problemi del suo impoverimento economico.
La politica ufficiale di Serbia deve rimanere anc<br/><br/>(Message over 64 KB, truncated)
=== NEWS : 2/2 ===
http://www.reliefweb.int/rw/RWB.NSF/db900SID/HMYT-6VJQTD?OpenDocument
Government of Serbia - November 14, 2006
Ahtisaari fails to gain EU support for Kosovo's independence
Belgrade - Coordinator of the state team for
negotiations on the future status of Kosovo-Metohija
Slobodan Samardzic said today that it is evident that
at the meeting of EU Council of Ministers, UN Special
Envoy Martti Ahtisaari failed to win support of EU
countries for Kosovo's independence.
Samardzic told the Tanjug news agency that this is one
more in a series of Ahtisaari's failures, in addition
to those in the Contact Group and the Security
Council.
Now it is clear that there are very opposing opinions
on the issue in the EU, Samardzic said, and added that
a normal negotiating policy will have to be resumed
that will lead to a common, or compomising solution
reached by Belgrade and Pristina.
He explained that yesterday's meeting of the EU
Council of Ministers in Brussels showed that there are
sharp differences within the EU on the resolution of
Kosovo issue because Ahtisaari's statement was
followed by different opinions of the participants in
the meeting.
The position of Spain is very interesting for Serbia,
since Spanish State Secretary for the European Union
Alberto Navarro stated clearly that Spain cannot
support any form of Kosovo independence because in
doing so it would violate international law,
especially the Helsinki Final Act.
This opinion was supported by Greek Foreign Minister
Dora Bakoyannis and Romanian Foreign Minister Mihai
Razvan Ungureanu.
There are also more EU countries that have a negative
attitude on the possible independence of Kosovo.
---
http://news.xinhuanet.com/english/2006-11/15/content_5330412.htm
Xinhua News Agency - November 15, 2006
Albania says delayed Kosovo final status threatens regional stability
TIRANA - Albanian Prime Minister Sali Berisha said
here on Tuesday that further delays in deciding
Kosovo's final status will threaten the delicate peace
and stability in Kosovo and beyond.
"Only a free and independent Kosovo will contribute to
the regional peace and stability," Berisha told a
press conference.
The international community last week put off its
final report on Kosovo until next year because of
Serbia's coming election. Serbia announced early
elections for January 21, with the nationalist Radical
party tipped to emerge as the strongest party.
Martti Ahtisaari of Finland, the UN envoy for Kosovo,
and diplomats from the United States, Europe and
Russia went back on earlier pledges to resolve the
issue this year, saying they would wait until after
the Serbian ballot before making public their
recommendations.
The Albanian-majority province is formally part of
Serbia, but won an independence war in 1999 when the
Serbian authorities were driven out by the NATO.
Since then the province has been under UN control.
Albania has been the strongest supporter of Kosovo's
independence, though it says that it has no
territorial ambitions over the province. [sic]
---
---
http://www.vor.ru/index_eng.phtml?view=news3_eng&id=481
Voice of Russia - November 17, 2006
Russia believes Kosovo issue to be a precedent
Russia believes the resolution of the Kosovo issue
will be a precedent.
Its permanent representative to the Organization for
Security and Cooperation in Europe, Alexei Borodavkin
said Russia considers the talk on the extraordinary
nature of the Kosovo issue as an attempt to apply
double standards towards the crises in several other
regions and biased interpretation of international
law.
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http://en.rian.ru/world/20061117/55745687.html
Russian Information Agency (Novosti) - November 17, 2006
U.S. denies similarity between S.Ossetia, Abkhazia and Kosovo
TBILISI - The situation in Georgia's breakaway
republics is completely different from that in Kosovo,
a high-ranking American official said Friday,
dismissing the comparison often made by Moscow.
U.S. Deputy Assistant Secretary of State Matthew Bryza
said there were no parallels between Kosovo and two
Georgian republics of South Ossetia and Abkhazia,
which proclaimed their independence from Georgia after
the collapse of the Soviet Union in 1991, and that the
situation with Kosovo was unique.
Russia, which remains entangled in a furious
diplomatic dispute with Georgia, has stressed
ex-Soviet breakaway regions' right to decide their own
fate, and compares them to Kosovo's drive for
independence from Serbia.
South Ossetia held a referendum on Sunday, at which
the breakaway region's residents voted overwhelmingly
for independence from Georgia, despite Western powers'
refusal to recognize the vote.
However, Bryza questioned the validity of the
referendum, saying only one group of the republic's
residents had the right to take part in the vote,
while the other did not.
Georgian President Mikheil Saakashvili, who swept into
power on the back of a "color" revolution in 2003, has
pledged to bring the self-proclaimed republics back
into the fold. His defense minister has also said
Georgian troops will celebrate New Year's day in the
capital of South Ossetia, Tskhinvali.
Bryza also said the United States would not object if
Georgia bought natural gas from Iran, with which the
U.S. continues to have a hostile relationship, instead
of from Russia, which is demanding a major price hike
from 2007.
Bryza said the United States had strong relations with
Georgia, and that its potential gas cooperation with
Iran would not affect bilateral ties in any way. He
said the United States supports Georgia's goal of
finding alternative gas sources.
Georgia and Russia have been entangled in a diplomatic
feud since the arrest of four Russian officers on
spying charges in September. Tensions were already
strained at the time over the presence of Russian
peacekeepers in Abkhazia and South Ossetia, and over
Russia's import ban on Georgian goods, including wine
and mineral water.
Since the latest row began, Russia has cut transport
and mail links to its mountainous ex-Soviet neighbor,
cracked down on businesses allegedly related to the
Georgian mafia, and deported hundreds of Georgians
accused of residing in Russia illegally.
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http://www.makfax.com.mk/look/novina/article.tpl?IdLanguage=1&IdPublication=2&NrArticle=44167&NrIssue=196&NrSection=20
MakFax (Macedonia) - November 17, 2006
Thaci says independence decision already made
Washington - The leader of the Democratic Party of
Kosovo (DPK) Hashim Thaci said the Kosovo status
decision has been already made.
"The decision on Kosovo's independence is being
discussed with the European Union and other
international factors," Thaci said after the meeting
with the US Under Secretary for Political Affairs
Nicholas Burns.
According to Thaci, who is also a member of Pristina's
negotiation team, Kosovo will become an independent
state with sovereignty on its entire territory, and
with a civil mission and NATO's military presence.
There will be no delay of Kosovo status settlement
after the parliamentary elections in Serbia slated for
January 21 next year, he added.
Kosovo needs order and peace, Thaci said, adding that
the institutions and the citizens should unite in
terms of "statehood activities".
During the visit to the United States, DPK leader met
with senior officials of the US State Department,
National Security Council and representatives of civil
society.
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http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2006&mm=11&dd=17&nav_category=90&nav_id=38045
Beta (Serbia) - November 17, 2006
Koštunica: Independence is violence
BELGRADE - The Serbian PM says he does not believe
Kosovo solution will be reached through unilateral
recognition of independence.
“That would be an example of legal violence and a
double breach of international laws’ basic principles.
On the one hand, this would be in contravention to the
UN Charter and Resolution 1244, and on the other, no
such decision can be reach without the participation
of the UN Security Council”, Vojislav Koštunica told
Beta news agency.
According to the Serbian prime minister, circumventing
the UN would not go without consequences for the
states that engage in such behavior.
“This is especially true of NATO member states as it
would shed a new light on the so-called humanitarian
intervention of 1999.
"In that case, a connection could be seen between the
bombardment then and the snatch of Serbian territory
seven years later. In that case, there is no doubt
nothing could remain the same in the relations between
those countries and Serbia”, Koštunica said.
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http://english.people.com.cn/200611/20/eng20061120_323321.html
Xinhua News Agency - November 20, 2006
Serbian PM warns NATO against recognizing Kosovo
Serbian Prime Minister Vojislav Kostunica warned NATO
members on Sunday of serious consequences if they
unilaterally recognize the independence of the Serbian
southern province of Kosovo.
"The fact that NATO bombed Serbia without the UN
Security Council's approval is its huge mistake, big
enough for the last and this century," Kostunica told
a meeting of his ruling Democratic Party of Serbia.
Any new, even the slightest, mistake of the NATO
regarding Kosovo would have serious consequences, the
prime minister warned.
Serbia announced a new constitution earlier this
month, which enshrines Kosovo as an "inalienable" part
of Serbia.
The document, unanimously adopted by the Serbian
parliament on Sept. 30, was officially confirmed in
the national referendum on Oct. 28 and 29.
Still, Kostunica said he was confident that "NATO
countries would not recognize Kosovo's independence
unilaterally, without a relevant UN Security Council
decision, or in violation of such a decision."
Technically still a part of Serbia, Kosovo, a place
with ethnic Albanians taking up about 90 percent of
the population, has been kept under the UN
administration since 1999 in line with UN Security
Council Resolution 1244.
NATO launched a 78-day bombing campaign on former
Yugoslavia in 1999 without the approval of the UN
Security Council under the pretext of seeking an end
to the ethnic conflicts in Kosovo.
Martti Ahtisaari of Finland, the UN envoy for Kosovo,
has said he would wait to present his plans for the
future of Kosovo to the UN Security Council until
after Serbia's general elections on Jan. 21 next year,
delaying the scheduled end-of-year deadline.
This delay drew concerns from Albanian Prime Minister
Sali Berisha who said further delays in deciding
Kosovo's final status would threaten the delicate
peace and stability in Kosovo and beyond.
Kostunica said the Serbian government was confident
that the UN Security Council would never violate the
UN Charter and the explicit provisions of UN Security
Council Resolution 1244 on Kosovo as part of Serbia's
sovereignty and territorial integrity.
He said it was important for the NATO member countries
to "strictly abide by Resolution 1244 and
international law principles."
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http://www.balkanalysis.com/security-intelligence-briefs/11212006-nato-decision-on-kosovo-army-risks-future-extremism/
Balkanalysis.com (US) - November 21, 2006
NATO Decision on Kosovo Army Risks Future Extremism
Recent statements by a retired British Brigadier
General, Tony Welch, suggesting that a future
independent Kosovo should have a small defense force
ignore specific factors that contribute to instability
and make future violence likely, independent experts
say.
The subject of any kind of army for the future Kosovo
is an extremely sensitive topic in the Balkans. The
2001 war started by ethnic Albanians in Macedonia,a s
well as violence in Montenegro and south Serbia, have
been listed as factors in Kosovo’s destabilizing
tendency in the region.
Calls for a Kosovo army have always been predicated on
the notion that a small, orderly military force under
NATO’s training would provide a professional
alternative to the shadowy paramilitaries that have
roamed Kosovo under different acronyms over the past
decade. They all, however, have a common source (the
Kosovo Liberation Army which fought the Serbs from
1997-1999).
The current police force in the province, the ethnic
Albanian-dominated Kosovo Protection Service, and the
civil defense force(TMK) are both full of ex-KLA
elements. Former KLA general Agim Ceku, before
becoming Kosovo’s premier, was the top TMK commander.
The British general’s report suggests that the future
army have three characteristics. One, it should be
supervised and trained by NATO; two, it should be
multi-ethnic and open to all; three, it should be
about half the size of the KPS currently (5,000
members).
However noble this sounds, experts believe, this plan
ignores the factors that will create further
instability. One Serbian military expert in Belgrade
attests that “whatever promises they make, there is no
chance that Serbs will participate in such an armed
formation under overwhelming Albanian command- one,
because of the symbolic [loss of Kosovo], two because
of their own safety.”
And a former European peacekeeper in the province,
noting the patronage system of employment that
pervades Kosovo society, adds that, “trimming the KPS
from 5,000 to 2,500 means that suddenly you will have
2,500 unemployed men, suddenly removed from armed
service but with plenty of armed training…this is a
recipe for disaster.”
As has long been apparent, the West seems to be again
overly optimistic about the future security abilities
and motivations of Kosovo institutions.
---
---
http://www.vor.ru/Exclusive/excl_next8742_eng.html
Voice of Russia - November 22, 2006
KOSOVO CAN BE SEPARATED FROM SERBIA ONLY BY MEANS OF FORCE
Pyotr Iskenderov
The Serbian Prime Minister Voislav Kostunica has
announced that Kosovo will never become a legally
independent state and may be separated from Serbia
only by means of force.
He reminded of the tragic history of NATO bombings of
Yugoslavia in 1999 and called on the international
community to avoid another mistake while determining
the status of Kosovo.
The 1999 NATO bombings of Yugoslavia opened a new
chapter in the history of the Kosovo conflict.
Seven years ago the peacekeepers not only failed to
settle the conflict but caused the creation of another
Albanian state in the Balkans.
The leaders of the Kosovo Serbs spoke about the main
features of this “state” on Sunday.
They reminded that since 1999, when a UN mandate for
Kosovo came into force, about 200,000 Serbs were
forced to leave. More than 30,000 Serbian homes and
150 Orthodox churches and monasteries were destroyed
then.
A member of the Serbian delegation at the Vienna talks
for determining the future status of Kosovo, Marko
Yaksic, compared the present situation with feudal
times.
And the West is evidently to be blamed for it, because
it has never thought that it does only harm conniving
with the Albanian extremists.
Today two-thirds of the Kosovans are unemployed, and
one third live below the poverty line.
After Serbian enterprises in Kosovo were privatized by
the leaders of criminal groups, the Serbs found
themselves deprived of their property. But the West
seems not to care at all.
The question is for how long Europe will tolerate
numerous Albanian “states”.
The Republic of Albania, the Republic of Kosovo, the
Presevo Valley in South Serbia, Western Macedonia and
the Albanian districts of Montenegro.
All these regions need huge economic investments.
Basically, they are governed by the mob and may
eventually become flashpoints of interethnic clashes.
Europe must admit it faces the threat of a dangerous
slide back to feudalism.
---
http://www.adnki.com/index_2Level_English.php?cat=Politics&loid=8.0.362319738&par=0
ADN Kronos International - November 22, 2006
KOSOVO: PREMIER WELCOMES ITALIAN SUPPORT, SERBS ANGRY
Pristina, Belgrade - Kosovo prime minister Agim Ceku
said on Wednesday he was pleased with the results of
his visit to Italy, saying he received assurances from
foreign minister Massimo D’Alema that Rome supported
independence for Kosovo. D’Alema, "as a reputed
visionary, publicly used the word independence as a
solution for Kosovo," Ceku told Kosovo
Albanian-language media. Ceku recently visited several
Western capitals, lobbying for independence and will
visit Russia on November 30. "It’s easy to talk to
those who support Kosovo, but we must also visit the
countries which have some dilemmas about Kosovo
independence," he added.
Russia is the only member of a six-nation Contact
Group which has publicly opposed Kosovo's
independence. Other members of the Group, which should
propose a final solution for the status of Kosovo to
the United Nations Security Council, are the United
States, Great Britain, Germany, France and Italy.
Ethnic Albanians, who outnumber the remaining Serbs in
Kosovo by 17 to one, have said they will settle for
nothing short of independence which Belgrade opposes,
though it has no authority in the province sine 1999
when Kosovo was put under U.N. control. Eight rounds
of U.N. sponsored talks on the Kosovo status gave
little result and the chief U.N. negotiator Martti
Ahtisaari was expected to unveil his final proposal by
the end of January.
D’Alema said after meeting with Ahtisaari in Rome last
Friday that Kosovo was
"heading towards a form of independence with some
limitations and with international guarantees." But he
pleaded for the resumption of the European Union
pre-entry talks with Serbia, broken off last May to
compensate it for a possible loss of Kosovo. He said
Serbia is "a country that is fundamental for the
Balkans", adding that “the future of Serbia and of
other western Balkans countries is within the European
Union."
But Slavko Zivanov, a spokesman for the Serbian
government Coordinating Center for Kosovo, said
Belgrade didn’t see D’Alema’s pleading for the
resumption of EU talks in a positive light in view of
his support for Kosovo independence.
“Such a trade-off is absolutely out of question,”
Zivanov told Adnkronos International (AKI). He said
Serbia was defending “the international legal order”
by opposing Kosovo independence and the change of the
existing borders. “There is no valid reason, nor
motive to write off Kosovo for a promise of resuming
the talks with EU,” he said.
Slobodan Eric, editor of a periodical Geopolitika,
said D’Alema’s “trade off proposal is an insult to the
intelligence of the Serbian people. How can we give up
a part of our territory and the cradle of our state
for an empty promise," Eric told AKI.
He said it was regrettable that the new Italian
government was continuing the policies of the former
government which supported NATO bombing of Serbia in
1999. “Such a policy can only harm our bilateral and
economic relations, which have been on the upswing
lately,” Eric concluded.
---
---
http://www.vor.ru/Exclusive/excl_next8751_eng.html
Voice of Russia - November 24, 2006
INDEPENDENCE FOR KOSOVO WILL OPEN THE FLOODGATE
FOR ALL UNRECOGNIZED PROVINCES AND REGIONS
The Serbian foreign minister, Vuk Draskovic has told
an Italian news agency that independence for Kosovo
will represent a precedenct for all yet unrecognized
provinces and regions in the world.
Under the Serbian Constitution, Kosovo, with a
predominantly Albanian population is an integral part
of Serbia, but the rulers in Belgrade are not in
control of Kosovo.
The Serbian army and police were pulled back from that
Serbian province in 1999 after NATO's day and night
bombardment, yielding place to KFOR [NATO].
The Albanian majority in Kosovo is pressing hard for
independence, unmindful of protests by Belgrade.
....
Dmitry Danilov of the Russian academy of sciences
institute of Europe has this to say.
It is highly possible that Kosovo will be granted
independence, a most undesirable development from the
point of view of [resulting] international fallout.
Independence for Kosovo will represent a precedent for
all other unrecognized state formations such as South
Ossetia, Abkhazia, and Transdniestria, all former
republics in the former Soviet Union.
But there are several others in the Balkans and
elsewhere, all waiting to see how the Kosovo issue
pans out.
Most likely, the international community will chose
not to recognize the legitimacy of the demands by
other state formations, a move capable of further
destabilizing the situation in the world.
It is unclear how the world can wriggle out of this
situation, said Danilov.
There’s need to ponder the issue in view of ongoing
discussion over the future status of Kosovo; issues of
format and legitimate form of granting independence
not only to Kosovo but also to other state formations
yet unrecognized should be given serious thought.
He believes that such an approach could remove several
likely problems.
Unfortunately, Western countries are trying to tackle
and solve the Kosovo issue first and grant it
independence while the problems of other unrecognized
provinces and regions are treated rather lightly.
It is wrong to pretend to forget the saying that what
is good for the goose is equally good for the gander.
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www.radioyu.com
Notizie 26.11.2006.
17:30 - La Romania è contraria all'indipendenza del Kosovo, perché in quel caso si arriverebbe al caso senza precedenti che porterebbe alla destabilizzazione nella regione, ha dichiarato a Bor l'ambasciatore della Romania in Serbia, Jon Makovej. »La Romania si sta adoperando per un'ampia autonomia per il Kosovo, alla quale si arriverebbe attraverso il dialogo diretto fra Belgrado e Pristina. Se nel caso del Kosovo sarà riconosciuta l'indipendenza, questo darebbe le ali agli altri gruppi separatistici in Europa, ad insistere sulle proprie richieste«, ha detto l'ambasciatore Makovej. Secondo lui, il governo romeno ha esposto questa posizione, recentemente a Bucarest, al segretario generale della NATO, Jaap de Hoopn Scheffer.
16:52 - Il governo serbo ritiene che sia importante che al vertice della NATO, il 28 e il 29 novembre a Riga, quando verrà esaminata la situazione nei Balcani occidentali, venga presa una chiara conclusine sul rispetto della sovranità e dell'integrità territoriale della Serbia, ha dichiarato il ministro per l'amministrazione statale e locale, Zoran Loncar. Lui ha aggiunto che il governo serbo si aspetta dai funzionari della NATO di rilevare l'immutabilità dei confini riconosciuti in modo internazionale di tutti gli stati nella regione, e il pieno rispetto della Carta delle Nazioni Unite e delle norme del diritto internazionale, che, come ha evidenziato, garantiscono che il Kosovo è parte integrante e inalienabile della Serbia. Visto che la NATO, senza l'approvazione del Consiglio di sicurezza dell'ONU, aveva bombardato a suo tempo la Serbia, è molto importante che la NATO confermi in modo inequivocabile il rispetto dell'integrità territoriale della Serbia, ha sottolineato Loncar.
---
Resolution of conference
“The Communists and Other Democratic Forces for Human Rights and Democracy in Europe and the World – Actively Against Anti–Communism” against forced changes of state borders in Balkans, Europe and in the world
November 25-26, 2006, Prague
Communist and other democratic parties declared in international conference on November 25-26, 2006 in Prague against forced changes of state borders in Balkans, in Europe and in the world and insist on abidance by Helsinki Declaration from 1975.
In spirit of this the participants of the conference stand against forced secession of southern part of Serbia – Kosovo and against its declaration as “independent state”.
The participants in conference stand for abidance by and respect to UN Charter and international law in relation to protection of integrity and sovereignty of member states of United Nations.
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http://en.rian.ru/world/20061130/56257830.html
Russian Information Agency (Novosti) - November 30, 2006
Russian MP cautions Kosovo against unilateral secession from Serbia
MOSCOW - A senior Russian lawmaker on Thursday
cautioned Serbia's predominantly Albanian province of
Kosovo against unilaterally declaring its
independence.
Konstantin Kosachev, the head of the international
affairs committee in Russia's lower house of
parliament, said, "The determination of Kosovo's
status, as long as the province does not commit itself
to human rights standards and is seeking sovereignty
unilaterally rather than through negotiations, creates
a highly dangerous precedent and runs counter to
Europe's postwar order."
Speaking after a meeting with Kosovo Prime Minister
Agim Ceku in Moscow, the Russian MP said the
underlying principle of the European order established
after WWII is the inadmissibility of changing state
borders unless all involved parties give their
consent.
Ceku, visiting Russia with a delegation of Kosovo
interim government officials, reiterated his
determination to further push for the province's
independence and to secure its recognition as a
sovereign state by the UN Security Council and other
international organizations, Kosachev said.
,,,,
On Tuesday, thousands of Kosovar Albanians attacked
the United Nations headquarters in the capital,
Pristina, over a delayed decision on their demand of
independence for Kosovo, a UN protectorate since
NATO's military intervention in 1999.
The province's final status was to have been
determined this year, but a decision has now been put
off until after a general election in Serbia on
January 21.
---
http://www.interfax.com/3/218064/news.aspx
Interfax - November 30, 2006
Russian MPs urge Kosovo premier to negotiate with Belgrade
MOSCOW - Members of the Russian State Duma's Foreign
Affairs Committee said at a meeting with Kosovo Prime
Minister Agim Ceku that the issue of Kosovo's status
should be solved through talks between Belgrade and
Pristina.
"We are again calling on Pristina to talk with
Belgrade. As far as we know, Serbia is ready to grant
the broadest possible status to Kosovo, given Serbia's
territorial integrity is maintained," said State Duma
Foreign Affairs Committee Chairman Konstantin
Kosachyov.
....
"We stated that Russia is convinced that the
definition of Kosovo's status, when international
human rights standards are not observed in the
province, when the nation-building process is
unilateral, rather than discussed at talks between
Belgrade and Pristina, creates a dangerous precedent
that directly contradicts principles of the post-war
European order defined in the Helsinki Final Act of
1975," Kosachyov said.
....
---
---
http://www.adnki.com/index_2Level_English.php?cat=Politics&loid=8.0.364971431&par=0
ADN Kronos International (Italy) - November 30, 2006
KOSOVO: CEKU GETS COLD SHOULDER IN MOSCOW OVER INDEPENDENCE
Moscow - Kosovo prime minister Agim Ceku got a cold
shoulder from Russian leaders on Thursday in an effort
to rig support for independence of the province which
has been under United Nations control since 1999.
Ceku's visit got a low profile treatment, aimed not to
offend Belgrade, which opposes independence of the
province in which ethnic Albanians outnumber Serbs by
17 to one.
He met with deputy foreign minister Vladimir Titov and
president of the foreign policy committee of the
Russian parliament, Konstantin Kosachyov, but failed
to get Moscow's commitment for independence.
Kosachyov suggested that the dispute should be solved
in direct negotiations with Belgrade and offered
Moscow's support in "establishing direct dialogue".
He said unilateral proclamation of independence,
without Belgrade's consent, would be a "dangerous
precedent, contrary to European standards established
after the Second World War".
Kosachyov told journalists, after meeting with Ceku,
that these standards don't allow the change of state
borders without the consent of all involved.
He actually echoed Belgrade's stand that any change of
borders, or unilateral recognition of Kosovo
independence, would destabilize the entire region and
violate the UN Charter.
"Russia could help in establishing such a dialogue
which would lead to a compromise that would satisfy
the Serbian and the Kosovo side," he said.
Belgrade has no authority in Kosovo since its forces
were pushed out of the province by NATO bombing in
1999 and is offering ethnic Albanians a large
autonomy.
But ethnic Albanian leaders have said they would
settle for nothing short of independence, hinting they
might even resort to violence to achieve that goal.
....
Resolution 1244, which put Kosovo under UN control
with strong international civilian and military
presence, states that Kosovo is officially a part of
Serbia.
But the international community [sic] has been
gradually moving towards granting Kosovo independence
and, after eight failed rounds of negotiations, it is
expected to make a final status decision early next
year.
Russia is the only member of a six-nation Contact
Group for Kosovo that has openly opposed independence.
Other members of the group, which should make a final
status proposal, are the United States, Great Britain,
France, Italy and Germany.
---
http://www.vor.ru/Exclusive/excl_next8803_eng.html
Voice of Russia - December 1, 2006
STATE DUMA: UNILATERAL RECOGNITION OF KOSOVO EXTREMELY DANGEROUS
Yevgeny Kryshkin
Unilateral recognition of Kosovo is extremely dangerous.
This position of the Russian Foreign Ministry was
spelled out to Kosovo’s Prime Minister Agim Ceku, who
came to Moscow at the invitation of Russian lawmakers.
Moscow made clear that in the absence of human rights
standards, any unilateral steps towards determining
the political status of Kosovo would be premature.
According to the head of the State Duma international
affairs committee Konstantin Kosachyov, Kosovo’s
independence would contradict the principles of
post-war cooperation in Europe, which prohibit any
border changes without the consent of all parties
involved.
Pavel Kandel is a senior expert at the Institute of
Europe of the Russian Academy of Sciences.
Moscow insists that the status of Kosovo be determined
through negotiations between the conflicting parties,
namely between ethnic Albanians and the Serbian
government.
Attempts to impose a decision rejected by Serbia are
unacceptable.
Meeting with Russian officials in Moscow, Agim Ceku
reaffirmed the ethic Albanian authorities’ strive for
secession, while Russia remains convinced that the
only way out of the Kosovo deadlock lies through
political dialogue between Belgrade and Pristina and a
search for a compromise solution.
Despite these differences, both sides were unanimous
in the need to protect the rights of Serbs and other
ethnic minorities who face discrimination violence
from Albanian extremists in Kosovo.
---
http://www.makfax.com.mk/look/novina/article.tpl?IdLanguage=1&IdPublication=2&NrArticle=46268&NrIssue=210&NrSection=20
MakFax (Macedonia) - December 4, 2006
Russia warns: compromise or veto on Kosovo status decision
Belgrade - Russian ambassador to Serbia Aleksandar
Alekseyev told Belgrade's Radio B92 that Russia is set
to use its veto right at the UN Security Council
should a Kosovo status solution fail to be acceptable
for both Belgrade and Pristina.
He also said it was naïve to reach a conclusion that
the Kosovo negotiations are a failure, “after only one
meeting that lasted two hours”.
“I must say we are strictly adhering to our position
regarding the solution of the Kosovo status issue. In
case the status solution is not acceptable for both
sides, for Belgrade and Pristina, Russia will exercise
its veto rights”, Alekseyev said.
“I must stress that the Kosovo problem must be solved
in line with the international law, with the
principles of European security, and the UN Security
Council resolution 1244. And Kosovo temporary
institutions prime minister Agim Ceku was briefed
about this position in detail during his recent visit
to Moscow”, the Russian ambassador said.
---
http://news.monstersandcritics.com/europe/news/article_1229429.php/Russia_will_use_veto_to_stop_Kosovo_independence_ambassador
Deutsche Presse-Agentur - December 4, 2006
Russia will use veto to stop Kosovo independence: ambassador
Belgrade - Russia's ambassador to Serbia Alexander
Alexeyev said Monday that Russia would use its veto
within the United Nations Security Council to block
any decision supporting independence for Kosovo.
Alexeyev told B92 radio in Belgrade that any solution
on Kosovo's status must be acceptable to both the
ethnic Albanian majority of the breakaway Serbian
province and the government in Belgrade.
He also criticized UN envoy Martti Ahtisaari for
saying that a negotiated compromise between Belgrade
and the Kosovo Albanian side was not possible.
Ahtisaari mediated in talks between the two sides
earlier this year and is expected to present a
proposed solution on the status of Kosovo early in
2007.
Alexeyev said that Kosovo Prime Minister Agim Ceku had
been briefed on Russia's stance when visited Moscow
late last week.
The Serbian Government wants to maintain sovereignty
over the province, which has been administered by the
UN since 1999. The Albanian majority in Kosovo is
pushing for full independence from Serbia.
---
---
---
http://www.interfax.ru/e/B/politics/28.html?id_issue=11641985
Interfax - December 5, 2006
Moscow opposes sanctions against any party to Kosovo settlement - Lavrov
BRUSSELS - Russia considers possible imposition of UN
Security Council sanctions on any party to the Kosovo
settlement as counterproductive, Russian Foreign
Minister Sergei Lavrov said.
"I cannot see how the UN Security Council could take
any steps providing for sanctions on any of the
parties," Lavrov said at a meeting with Serbian
Foreign Minister Vuk Draskovic on Tuesday in Brussels.
---
---
http://www.itar-tass.com/eng/level2.html?NewsID=11052360&PageNum=1
Itar-Tass - December 5, 2006
Russia slams UN sanctions on one party to Kosovo conflict
BRUSSELS - Russian Foreign Minister Sergei Lavrov has
described as counter-productive UN Security Council
sanctions against one party to the Kosovo conflict.
“I see no reason how the UN Security Council can have
anything in common with projects implying sanctions
against one of the parties,” Lavrov said after talks
with his Serbian counterpart Vuk Draskovic.
“We reaffirmed our position regarding the
implementation of the UN resolution on Kosovo,” Lavrov
said. “This is the basic document we shall rely on in
determining the territory’s status.”
---
http://www.mosnews.com/news/2006/12/05/kosovo.shtml
MosNews - December 5, 2006
Russia Will Veto Kosovo Solution Unless Acceptable for Both Sides — Envoy
Russia could use its veto power in the U.N. Security
Council to block a solution for Kosovo’s status if
both sides are not in agreement, Russia’s ambassador
to Serbia said Monday, according to a news report.
Russia would veto any solution for the contested
province that is not agreed upon by both Serbia and
the province’s separatist ethnic Albanians, Aleksander
Alexeyev said, according to B92 Radio and Television.
“In case the status solution is not acceptable to both
sides — both Belgrade and Pristina — the Russian side
will use its veto power,” Alekseyev was quoted as
saying.
There was no immediate confirmation of the comments by
the Russian Embassy in Belgrade. Alexeyev spoke in
Russian with a Serbian translation by B92, The
Associated Press reports.
Kosovo is formally part of Serbia, but its majority
ethnic Albanians overwhelmingly support independence
for the province — the demand that Serbia has vowed
never to accept.
International talks aimed at defining a solution for
Kosovo started early this year under U.N. mediation,
but so far have produced no result because the two
sides remain entrenched in their positions.
The Kosovo issue is believed to be the last potential
flashpoint in the Balkans.
Following lack of progress in the talks, U.N. envoy
Martti Ahtisaari has started working on a proposal for
the province. The draft solution is expected to be
presented to major world powers of the so-called
Contact Group, and the two sides in the talks early
next year.
The future solution also needs approval at the U.N.
Security Council — where Russia has veto power —
before it can take effect.
Serbian officials repeatedly have said they count on
Russia’s veto in the Security Council to prevent
Kosovo independence, but Alexeyev comments to B92 mark
the first time a Russian official confirmed such a
possibility. There was no immediate comment from
Moscow.
Russia in the past has urged both sides to find a
negotiated settlement and warned against one-sided
solutions. Moscow fears that Kosovo independence could
set a precedent for Russian-backed separatist regions
in the former Soviet Union.
Kosovo became an international protectorate in 1999,
after NATO intervened in the province to stop a
Serbian crackdown against ethnic Albanian separatists.
Russia is considered to be a traditional Serbian ally.
Both countries share strong cultural, historic and
religious ties.
---
http://www.today.az/news/politics/33544.html
Associated Press - December 5, 2006
Serbian minister accuses West of double standards
Serbian Foreign Minister Vuk Draskovic accused the
international community of applying double standards
in its dealings with Kosovo and urged the Organization
for Security and Cooperation in Europe not to trample
over its own principle of respecting the territorial
integrity of its members.
Draskovic told a meeting of foreign ministers from the
OSCE's 56 member states that Serbia will not accept
independence for Kosovo and complained that all
proposed solutions of the final status of the province
ignore Serbia's interests.
"We are victims of double standards. Serbia is being
considered a unique case. No borders can be changed
except those of Serbia," Draskovic said.
"This summit should send a clear message that Serbia
is a state like any other state and that its
internationally recognized borders cannot be altered
or renamed against its will."
The two-day conference of the trans-Atlantic security
group focused on Europe's "frozen" conflicts in
ex-Soviet republics and Kosovo, which has been run by
a U.N. administration as an international protectorate
since 1999, after NATO airstrikes ended a crackdown by
Belgrade on separatist ethnic Albanian rebels.
The United Nations has been mediating talks on the
province's future status. A solution has been
postponed until after Jan. 21 parliamentary elections
in Serbia for fears a decision unfavorable to Serbia
could bring radical forces back to power, but
Draskovic said U.S. undersecretary of state Nicholas
Burns told him there would be no more delays.
The meeting also centered on long-running disputes in
ex-Soviet countries — the so-called "frozen" conflicts
in the breakaway Georgian regions of Abkhazia and
South Ossetia, where Russian peacekeepers are accused
by Georgia of siding with the separatists; on the
pro-Russian separatist Trans-Dniester province of
Moldova; and on the disputed Nagorno-Karabakh region
of Azerbaijan.
Russia clashed with the United States and western
European nations over its military involvement on
Georgian and Moldovan territories, refusing to discuss
its commitment to withdraw troops and effectively
ruining chances of a common declaration at the
security conference Tuesday.
The OSCE also assessed Kazakhstan's candidacy for 2009
chairmanship of the trans-Atlantic security group, but
was likely to recommend that the Central Asian country
takes over the rotating annual presidency a year or
two later to have more time to implement democratic
reforms — despite Kazakhstan's refusal to accept a
delay to its bid.
Russian Foreign Minister Sergey Lavrov accused the
OSCE of one-sided efforts to push through what he
called "politicized solutions" to conflicts in former
Soviet republics where the Russians are heavily
involved.
....
Armenia and Azerbaijan are discussing terms of holding
a referendum on the status of the mountainous region
in Azerbaijan that has been under control of Armenian
and ethnic Armenian Karabakh forces since the 1994 end
of a separatist war.
De Gucht said no agreement was possible on the
situation in Georgia at the current conference.
....
The OSCE, a leading international security
organization founded in 1975, is concerned
particularly with conflict prevention, election
observing, crisis management and rehabilitation of
post-conflict areas.
---
http://www.makfax.com.mk/look/novina/article.tpl?IdLanguage=1&IdPublication=2&NrArticle=46366&NrIssue=211&NrSection=20
MakFax (Macedonia) - December 5, 2006
Ivanov warns of renewed clashes if Belgrade and Pristina fail to agree
Athens - Renewed clashes can break out in the Balkans
if Belgrade and Pristina fail to reach an agreement on
Kosovo's future status, Russian Defense Minister
Sergei Ivanov told the Greek newspaper Elephterotypia.
As regards the Kosovo issue, there are factors that
might cause escalation of clashes on an international
level and the interference of neighboring countries in
such a conflict, Ivanov said.
"This is the reason why Russia pledges for the
continuation of the negotiation process given the
principle that a bad peace is better than a good war,"
he added.
Russian defense minister made it clear that the Kosovo
status issue and the Kosovo border issue could be
solved only through an agreement between Belgrade and
Pristina.
---
http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2006&mm=12&dd=05&nav_category=92&nav_id=38419
B92, FoNet, Beta (Serbia) - December 5, 2006
Burns surprised by Russian veto announcement
BELGRADE - Nicholas Burns is surprised by yesterday’s
statement made by Russia’s ambassador to Serbia.
Russian ambassador to Serbia Aleksandar Alekseyev told
B92 that Russia is set to use its veto right at the UN
Security Council should Kosovo status solution fail to
be acceptable for both Belgrade and Priština.
“I cannot believe that a permanent member of the
Security Council is threatening to veto even though we
have not seen Ahtisaari’s proposal yet,” the U.S.
undersecretary of state said.
Burns said that the Russian ambassador “might have
been misquoted,” and added that he is “very surprised”
to hear “something like that.”
Such statements “are not constructive”
American ambassador to Serbia, Michael Polt, shared
the State Department’s worry regarding the possibility
of Russia vetoing a final status solution for Kosovo,
adding that such statements are not constructive.
He said that he has not talked to Alekseyev about the
situation yet.
“We have to be very careful and see what was really
said, and that is that Russia will use its influence
to react against something that infringes on its
interests. That is a completely natural statement
because Russia takes care of its own interests.” Polt
said.
“But, as I said earlier, Russia is a very constructive
member of the Contact Group, where we will cooperate
to find a solution for Kosovo which is acceptable for
the citizens of Kosovo and we wish to work together
with Russia to find such a solution.” Polt said.
---
http://www.focus-fen.net/?id=n101070
Focus News Agency (Bulgaria) - December 7, 2006
Russia's Possible Veto Guarantee for Preservation of Kosovo: Sanda Raskovc-Ivic
Belgrade - The announcement that Russia will veto a
possible decision on Kosovo's independence at the
Security Council is very encouraging President of the
Coordinating Centre for Kosovo-Metohija Sanda
Raskovc-Ivic has said, as quoted by the Serbian Tanjug
agency.
He has further underscored that this announcement
represents a confirmation that Kosovo will remain an
integral part of Serbia.
---
http://en.rian.ru/world/20061208/56643696.html
Russian Information Agency (Novosti) - December 8, 2006
Kosovo resolution may induce 'chain reaction' - FM official
MOSCOW - A unilateral and imposed approach to the
solution of the Kosovo issue would almost certainly
result in a chain reaction involving other "frozen
conflicts," a Russian Foreign Ministry official said
Friday.
Russia has repeatedly said that sovereignty for the
UN-administered Serbian province of Kosovo, which is
sought by the ethnic Albanian majority but opposed by
Belgrade, could have negative consequences for
unresolved conflicts in the former Soviet Union that
erupted in the early 1990s.
"It is dangerous to ignore the fact that the shape the
future Kosovo resolution takes will set a precedent,"
Alexander Konuzin, the head of the ministry's
department of international organizations, said in an
article for the magazine International Life.
"Some conflict regions are already trying to
anticipate possible Kosovo resolution variants," he
said. "Russia is not ready to share responsibility for
such a short-sighted policy."
Russia has peacekeepers stationed in three conflict
zones in the former Soviet Union, two of which are in
Georgia, where the self-proclaimed republics of South
Ossetia and Abkhazia refuse to recognize Tbilisi's
rule, and the other in Moldova, where the unrecognized
Transdnestr republic has sought to break away from the
central authorities.
Konuzin said that the current Kosovo resolution
process has aroused serious concern.
"History proves that only a goodwill agreement between
the parties to a conflict following a negotiating
process can guarantee long-term stability," the
official said.
In late November, thousands of Kosovo Albanians
attacked the United Nations headquarters in the
capital, Pristina, over a delayed decision on their
demand for independence. The region has been a UN
protectorate since NATO's military intervention in
1999.
The province's final status was to have been
determined this year, but a decision has now been put
off until after a general election in Serbia January 21.
The diplomat added that collective support was
necessary for the resolution of the conflict.
Kosovo Prime Minister Agim Ceku, who visited Moscow
with a delegation of Kosovo interim government
officials in late November, reiterated his
determination to continue pressing for the province's
independence and to secure its recognition as a
sovereign state by the UN Security Council and other
international organizations.
---
http://www.vor.ru/index_eng.phtml?view=news4_eng&id=933
Voice of Russia - December 8, 2006
The Serbian and the Russian view of the future of
Kosovo come close together
S
(Message over 64 KB, truncated)
Pancevo, novembre velenoso
Riportiamo, senza bisogno di alcun commento, l'articolo dell'agenzia
di regime italiana ANSA sull'ondata revanscista in atto nella "nuova
Serbia democratica" del dopo-Milosevic.
Si tratta di una riscrittura della storia di segno monarchico,
nazionalista-cetnico e fascista-collaborazionista, oggi in auge in
Serbia analogamente a quanto avviene in tutti i Balcani ed in tutti i
paesi dell'Europa "liberati" dal socialismo e dal comunismo (Italia
compresa: si pensi ai libri di Pansa o alla propaganda
neoirredentista sulle "foibe").
Riportiamo questo articolo come esempio emblematico di "giornalismo"
da Guerra Fredda fuori tempo massimo, con il suo carico di faziosità
anticomunista, omertà mafiosa sulla condizione della Jugoslavia
occupata dalle truppe di Mussolini ed Hitler, retorica grand-
guignolesca, e squisite menzogne secondo la lezione della propaganda
di guerra antijugoslava: quella propaganda che, dopo avere
accompagnato lo squartamento della RFSJ negli anni Novanta, continua
ancora oggi, violentissima, grazie allo zelante contributo di
professionisti del genere come Alessandro Logroscino. (AM)
SERBIA: DOPO 60 ANNI RIABILITATE VITTIME TERRORE ROSSO /ANSA
(di Alessandro Logroscino) (ANSA) - BELGRADO, 27 NOV - Si dischiudono
dopo 60 anni, in clamoroso ritardo persino rispetto alla
destalinizzazione sovietica, le porte della riabilitazione legale per
le prime vittime del terrore rosso jugoslavo in Serbia: scatenato
nella fase iniziale del regime di Tito, all'indomani della presa del
potere a Belgrado. Rese possibili da una legge varata appena 7 mesi
fa, le sentenze destinate a restituire onore postumo ad alcune delle
migliaia e migliaia di persone che caddero nella rete delle
repressioni politiche hanno cominciato a essere formalizzate in
questi giorni. In un clima di nuovi interessi storici, profonda
rivisitazione del passato - e talora di uso strumentale delle vicende
d'allora - che rompe comunque con decenni di censura. A richiamare
l'attenzione dei media contribuisce anche un anniversario che ricorre
proprio oggi: quello legato alla pubblicazione, il 27 novembre 1944,
della lista delle prime 105 persone giustiziate sommariamente dalle
forze partigiane titine subito dopo il loro ingresso a Belgrado. Una
decimazione di gruppo che coinvolse simpatizzanti veri o presunti
della resistenza nazional-monarchica serba dei cetnici (rivale negli
anni precedenti di quella comunista), ma pure intellettuali sgraditi,
figure genericamente sospette, bersagli di classe o vittime di
espropri, saccheggi e vendette pure e semplici. Un'avanguardia di
quella che sarebbe diventata nell'arco di un decennio una schiera di
morti dimenticati: liquidati a carrettate e sotterrate perlopiu' in
fosse comuni negli anni dell'ascesa e del consolidamento del potere
di Josip Broz, detto Tito. Quelli del rigore ideologico e della
spietatezza di regime, ancora lontani dalla rottura definitiva con
Stalin e dalla svolta che avrebbe fatto del maresciallo di Belgrado
l'icona di una sorta di socialismo dal volto umano. O quasi. In
totale, fra il 1944 e l'inizio degli anni '50, la mannaia del
bolscevismo in salsa jugoslava ''chiuse gli occhi per sempre a 65.000
persone nella sola Serbia'', spiega all'Ansa il professor Srdjan
Cvetkovic, docente di storia contemporanea all'Universita' di
Belgrado e autore di un libro fresco di stampa, 'Tra falce e
martello', dedicato alle repressioni di quell'epoca. ''Nello stesso
periodo altri 200.000 serbi finirono nei gulag di Tito'', aggiunge
Cvetkovic, ricordando poi tra gli episodi piu' sanguinosi quello
dell'eccidio di Dedinje: quartiere borghese per antonomasia di
Belgrado - divenuto nei decenni successivi rifugio di lusso della
nomenklatura comunista - dove in un sol giorno la polizia politica
catturo', condanno' sbrigativamente e stermino' piu' di 900 persone.
''Elementi ostili'', secondo il linguaggio rivoluzionario, ai quali
e' stato negato a lungo pure il diritto alla memoria. In una cappa di
silenzio mantenuta saldamente in vigore ancora nella stagione
dell'ultimo despota jugosocialista di Belgrado: quello Slobodan
Milosevic capace negli anni '90 di servirsi del nazionalismo serbo e
di sobillarne anche i lati piu' oscuri, ma senza mai mettere in
discussione i dogmi della vulgata storiografica rossa ne' i miti di
una nomenklatura da cui egli stesso pretendeva di trarre
legittimazione. A cambiare le cose e' intervenuta ora la legge del 25
aprile 2006, approvata dall'attuale parlamento serbo su impulso del
governo del premier Vojislav Kostunica, un nazional-moderato che non
nasconde le sue simpatie per le tradizioni della Serbia monarchica e
ortodossa. E con il consenso di quasi tutte le maggiori forze
politiche odierne, favorevoli - sia pure con accenti diversi - a un
atteggiamento di revisionismo storico. Ecco dunque le prime richieste
di riabilitazione, avanzate in questi mesi dai discendenti di 250
vittime del terrore di 60 anni or sono per cancellare il marchio
d'infamia lasciato in eredita' dai carnefici. Richieste che la corte
distrettuale incaricata di occuparsene ha cominciato a esaminare. Le
prime tre sentenze d'assoluzione post mortem sono arrivate questa
settimana. Tra i beneficiari c'e' Momcilo Nincic, bollato come
traditore per essere stato ministro degli esteri nel governo
monarchico in esilio a Londra durante l'occupazione nazi-fascista
della Jugoslavia. E Miljko Petrovic, un piccolo industriale del legno
di Cacak (Serbia centrale), internato come nemico di classe. Ma c'e'
anche una 'brava comunista', Kosovka Milosevic (niente a che vedere
con Slobo), gia' tenente dell'armata popolare partigiana, finita al
muro solo per aver denunciato nei primi anni '50 il malcontento
generale della popolazione della provincia del Kosovo, inquieta fin
d'allora. Olga Nincic, figlia novantenne di Momcilo, ha accolto
l'evento come ''la riparazione di un'ingiustizia''. E, per quanto
vedova di un convinto militante titino, si e' detta ''felice d'essere
sopravvissuta sino a questo giorno''. Altri, viceversa, attendono
ancora. Come Milica Veselinovic, figlia di Mihajlo Veselinovic, noto
industriale belgradese d'anteguerra ucciso a Dedinje. L'unica
consolazione - dice all'Ansa - e' d'aver potuto dare di recente ''una
sepoltura degna'' al genitore: dopo averne riesumato la salma dal
luogo in cui era stata celata, grazie alle confidenze ricevute 30
anni fa da un ex prigioniero di guerra italiano - ''della provincia
di Napoli'' - costretto a suo tempo dai boia a fare da becchino. Un
''benefattore'' mai identificato che la signora Milica spera ora di
poter ritrovare. Insieme con la redenzione giudiziaria del padre.
(ANSA). LR
27/11/2006 17:41
http://www.ansa.it/balcani/serbiamontenegro/20061127174134124114.html
Notizie Radio Serbia, 4.12.06
Il presidente della Serbia, Boris Tadić e il vicepresidente del Governo italiano, il ministro degli esteri Massimo D’Alema, si sono accordati durante l’incontro a Belgrado che tutte due le parti si adoperano che per il futuro status del Kosovo sia trovata una soluzione compromissoria e tenibile. Tadić ha espresso il ringraziamento del forte appoggio procurato dall’Italia al ricevimento della Serbia nella Partnership per la pace, nonché del costante appoggio procurato nel cornice dell’Unione europea, particolarmente per il continuo delle trattative sulla stabilizzazione ed adesione. Due esponenti hanno constato che la collaborazione economica fra i due paesi è in grande salita e che l’Italia sta diventando il più importante partner del commercio estero della Serbia. Nel contempo, Tadić ha espresso il ringraziamento della decisione dell’Italia di annullare 96 milioni di euro del debito della Serbia nel giro del Club parigino di creditori.
(...)
I ministri degli esteri dell’Italia e della Serbia, Massimo D'Alema e Vuk Drašković, si sono accordati a Belgrado che il ricevimento della Serbia nella Partnership per la pace indubbiamente si rifletterà positivamente sulla stabilità, sicurezza e il progresso economico non soltanto della Serbia ma anche della regione di Balcani occidentali. Come ha comunicato il Ministero degli esteri della Serbia due ministri hanno espresso la convinzione che questo sarà uno stimolo alla Serbia per fare il massimo per rendere possibile il continuo delle trattative con l’Unione europea sull’Accordo della stabilizzazione ed adesione. Drašković, durante il colloquio si è adoperato fortemente per la preservazione dell’integrità territoriale della Serbia, come una condizione fondamentale per il tenibile status futuro del Kosovo, basato sul Documento delle Nazioni Unite, viene sottolineato nel comunicato.
=== 2: Il delitto rimane impunito ===
Vendredi 15. Décembre 2006 13:35
CHI SCRIVE ARTICOLI CONTRO FIDEL CASTRO DIVENTA RICCO
È il caso ad esempio del pennivendolo Carlos Alberto Montaner, che
vive a Madrid, che ogni settimana vende a 60 redazioni mondiali un
commento anticubano a 100 euro per ogni redazione come minimo (anche
alla italiana La Repubblica), per un totale settimanale di almeno
6.000 euro, cioè almeno 24.000 euro al mese, cioè almeno 50 milioni
di vecchie lire al mese, cioè come minimo mezzo miliardo di vecchie
lire all'anno...
Questo è l'indirizzo della agenzia giornalistica statunitense (di
proprietà della Cia) che distribuisce gli articoli anticubani di
Montaner:
"Firmas Press"
2333 Brickell Ave., Suite H-1
Miami, Florida, Usa FL 33129
Fax: (305) 858-0084
E-mail: fpresscorp@...
URL: www.firmaspress.com
Fonti:
http://www.firmaspress.com/690.htm
http://www.firmaspress.com/nos.htm
http://www.firmaspress.com/665.htm
http://www.firmaspress.com/Cubanos/index.htm
---
Médiamensonge par omission
par MICHEL COLLON
Comment nous (dés)informe-t-on ? Je viens d'en faire une expérience
personnelle très concrète.
La semaine passée, je me trouvais à Cuba. Pour son 80ème
anniversaire, Fidel a recu un soutien impressionnant. Plusieurs chefs
d'Etat latinos: Evo Morales, Ortega, Preval, etc. Plus de mille
intellectuels venus du monde entier. Dont le célèbre écrivain Gabriel
Garcia Marquez. Les plus grands chanteurs et musiciens d'Amérique
Latine avaient tenu à participer à un mega-concert (six heures). En
clôture, grand défilé militaire pour le 50ème anniversaire du
débarquement des guérilleros sur l'île et pour marquer le coup face
aux menaces de Bush. Avec plus de trois cent mille habitants de la
capitale et toutes sortes de petits calicots personnels...
Voici les images que la TV cubaine a présentées sur ce défilé :
1. Discours de Raul Castro
2. Morales, Ortega, Preval etc...
3. Garcia Marquez et nombreux intellectuels étrangers
4. Chars
5. Soldats
6. 300.000 habitants de La Havane.
Le soir même, voici ce qu'a montré la chaîne francophone TV5 Monde :
1. Discours de Raul Castro
2. Chars
3. Soldats.
Eliminés ? 1. Le soutien des autres dirigeants latinos. 2. Celui des
intellectuels. 3. La population civile.
Que vise une présentation aussi tronquée ? A imposer l'image d'un
régime isolé et militariste. Donc dangereux. Ca s'appelle manipuler
l'opinion. Ca s'appelle propagande de guerre. Bush a dû adorer.
Bien souvent, l'important n'est pas ce que les médias montrent mais
ce qu'ils dissimulent. Toujours se demander : «Qu'ont-ils caché ?»
Nombreux articles sur Cuba à : http://www.michelcollon.info/
Nouveau : Fidel, Cuba et les USA
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-12-15%
2022:34:39&log=invites
Agences, radios et télévisions
La stratégie médiatique états-unienne 1945-2005
par René Naba
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont
déployé un système sans précédent de propagande. À travers des
structures comme le Congrès pour la liberté de la culture, ils ont
corrompu les élites intellectuelles occidentales. Puis,
instrumentalisant la liberté de l'information, ils ont noyé le monde
sous leur point de vue unique, grâce à de puissantes agences de presse
et à un gigantesque maillage de radios profanes et religieuses, ainsi
que le révèle René Naba dans son dernier livre, Aux origines de la
tragédie arabe, dont nous reproduisons un extrait.
14 décembre 2006
Du bon usage des principes universels
Les grands principes universalistes découlent rarement de
considérations altruistes. Ils répondent davantage à des impératifs
matériels. Il a en a été ainsi du principe de la liberté de la
navigation brandie par l'Angleterre au XVIIe et XVIIIe siècles pour
assurer sa suprématie maritime et partant son hégémonie commerciale à
l'ensemble de la planète. Il en a été de même du mot d'ordre de
libre-échange décrété par les pays occidentaux au XIXe et XXe siècles
pour contraindre la Chine à écouler les marchandises occidentales sur
son marché intérieur au nom de la « politique de la porte ouverte ».
Il en sera de même du « principe de la liberté d'information »
fermement défendu par les États-Unis, au lendemain de la Deuxième
Guerre mondiale pour assoir leur suprématie idéologique dans les
quatre domaines qui conditionnent la puissance : politique, militaire,
économique et culturel.
Dansleur bataille idéologique pour la conquête de l'imaginaire des
peuples, gage essentiel de la pérennité d'une nation, les États-Unis
développent un argumentaire reposant sur une double articulation, un
argument intellectuel, le principe de la liberté de la circulation de
l'information et des ressources, un argument pratique, le fait que les
États-Unis soient la seule grande démocratie au monde à ne disposer ni
d'un ministère de la culture, ni d'un ministère de la communication,
preuve irréfutable, selon eux, d'un régime de liberté.
Présenté comme l'antidote absolu au fascisme et au totalitarisme, le
principe de la liberté de l'information, constitue un des grands
dogmes de la politique états-unienne de l'après-guerre, son principal
thème de propagande. C'est une formidable machine de guerre qui répond
à un double objectif. Briser, d'une part, le cartel européen de
l'information, principalement le monopole britannique des câbles
transocéaniques qui assure via Cable and Wireless la cohésion de
l'Empire et confère une position de prépondérance à l'agence
britannique d'information Reuter's, accessoirement la prééminence de
l'Agence française Havas, la future Agence France Presse (AFP) en
Amérique latine, zone d'intérêt prioritaire des États-Unis.
Neutraliser, d'autre part, toute critique par l'élimination de toute
concurrence européenne qui pourrait présenter les États-Unis en termes
peu flatteurs aux lecteurs, l'image dévalorisée de l'Américain cow-boy
mâcheur de chewing gum, ou plus grave la ségrégation raciale et les
lynchages du Klu Klux Klan ou encore le grand banditisme de l'époque
de la prohibition. Sous une liberté apparente perçait déjà le
contrôle. Toute une littérature va théoriser ce principe de liberté de
l'information et donner un habillage moral à une politique d'expansion
[1].
L'un des plus éloquents théoriciens en la matière sera William Benton,
ancien sous-secrétaire d'État du président démocrate Franklin
Roosevelt, promoteur du « New Deal ». Benton qui présidera la
prestigieuse publication Encyclopaedia Britannica, dès la fin de la
Deuxième Guerre mondiale, invitera les États-Unis à « faire tout ce
qui est en leur pouvoir » pour briser les barrières artificielles qui
s'opposent à l'expansion des agences américaines privées, des
magazines, des films et autres moyens de communication.
La liberté de la presse et la liberté de l'échange de l'information
font partie intégrante de la politique étrangère états-unienne,
soutient-il estimant que le contrôle mondial des communications
favorise les débouchés d'exportation [2]. Sous les grands principes
percent déjà des objectifs matériels.
Quant à l'argument pratique, l'absence de structure ad hoc de
propagande, le fait est fondé, mais doit être nuancé. Certes il n'y a
ni ministère de la culture ni ministère de la communication dans le
gouvernement des États-Unis, mais, dans cette bataille idéologique,
les États-Unis pratiquent, non l'attaque frontale mais l'entrisme, une
stratégie de contournement périphérique, une diplomatie multilatérale
instrumentalisant les organisations internationales à vocation
universelle ou spécifique, doublée d'une diplomatie parallèle de ses
agences spécialisées : la CIA (agence centrale du renseignement) et
les Fondations philanthropiques pour le blanchiment des fonds [3].
Que ce soit l'ONU, L'UNESCO, le Conseil économique et social de l'ONU
ou l'Organisation interaméricaine, toutes auront inscrit dans leur
charte « le principe de la liberté de l'information ». Toutes, peu ou
prou, auront fait office de tribune pour la propagation de la doctrine
états-unienne de la libre circulation de l'information. Qu'on en juge.
La chronologie suffit à fonder cette affirmation. En septembre 1944,
le Congrès des États-Unis officialise cette politique par une motion
proclamant « le droit mondial à l'information pour les agences qui
recueillent et font circuler l'information, sans discrimination », un
droit qui sera protégé par le Droit international public.
Cinq mois après la motion du Congrès, la Conférence interaméricaine de
Mexico adopte à son tour une résolution sur le libre accès à
l'information (février 1945), suivie quatre mois plus tard de la
Conférence de San Francisco portant création de l'ONU (juin 1945),
puis du Conseil économique et social de l'ONU qui inclue la résolution
dans sa charte en février 1946. Puis, le principe de la liberté de
l'information reçoit une consécration officielle lors de la première
session de la conférence générale de l'UNESCO à Paris (novembre 1946),
suivi un mois plus tard par l'Assemblée générale de l'ONU qui proclame
« La liberté de l'information, droit humain fondamental, impliquant le
droit de rassembler, de transmettre et de publier des nouvelles
partout sans entraves » (14 décembre 1946). Le temps n'est pas encore
au journalisme embedded, ombiliqué à l'armée, imbriqué aux sources de
l'administration, pratiqué lors de l'invasion anglo-saxonne de l'Irak
en 2003, pour des raisons de « sécurité nationale ».
En deux ans, la structure de la diplomatie multilatérale de
l'après-guerre est verrouillée par ce principe. Les États-Unis
réussissent à le faire figurer dans la charte des cinq grandes
organisations internationales (ONU, UNESCO, ECOSOC (Conseil Economique
et Social), Organisation interaméricaine et l'Assemblée générale de
l'ONU). L'ONU compte à l'époque cinquante cinq membres, le quart du
nombre actuel avec une majorité automatique pro-occidentale composée
de pays européens et latino-américains sous la férule états-unienne.
Tous les grands États du tiers-monde en sont absents. La Chine
continentale est boycottée au profit de Taiwan, l'Inde et le Pakistan,
les deux nouvelles puissance nucléaires d'Asie sont sous domination
anglaise de même que le Nigeria et l'Afrique du Sud, les deux géants
de l'Afrique, nouveaux candidats au titre de membres permanents du
Conseil de sécurité des Nations Unies, tandis que le Maghreb et
l'Afrique occidentale se trouvent, eux, sous contrôle français.
Les États-Unis, qui disposent pendant une quinzaine d'années d'une
majorité automatique, ne la dénigrent que lorsqu'elle rejoint le camp
adverse, le bloc neutraliste soutenu par le camp soviétique. Elle
refuse en conséquence de verser sa cotisation pendant une dizaine
d'années.
Le déploiement sur le théâtre euro-méditerranéen
Ce corpus doctrinal est animé par le Congrès pour la liberté et la
culture doublé sur le terrain d'une structure d'appoint de propagation
thématique en application d'une stratégie de maillage planétaire dite
de « global connexion » constitué d'un réseau enchevêtré de radios
profanes, de radios religieuses et de publications périodiques animées
par des prestigieuses personnalités sur les principaux théâtres de la
confrontation Est-Ouest, avec un ciblage particulier sur l'ensemble arabe
Le Congrès pour la liberté et la culture (1950-1967)
Fer de lance de la guerre idéologique anti-soviétique, le Congrès est
constitué d'un rassemblement hétéroclite de transfuges du bloc
soviétique, d'intellectuels occidentaux, anciens compagnons de route
du Parti communiste ou de simples intellectuels épris de
reconnaissance sociale ou de bien être matériel [4]. Sa propagande
vise tout autant à dénoncer le matérialisme marxiste qu'à sensibiliser
les esprits, sur le plan du conflit du Proche-Orient, à un arrimage
d'Israël au système d'alliance du monde occidental.
Ponctionnant 5 % du budget du Plan Marshall, soit près de 200 millions
de dollars par an, le Congrès finance la publication de dizaines
d'ouvrages au succès retentissant notamment New Class, une étude sur
l'oligarchie yougoslave réalisée par le dissident anti-Tito et Docteur
Jivago de l'écrivain russe Boris Pasternak ou encore L'Art de la
Conjecture du royaliste français Bertrand de Jouvenel.
Parmi les principaux animateurs du Congrès figuraient ainsi Sol
Lovitas, ancien collaborateur de Léon Trotski, le fondateur de l'Armée
Rouge, désormais recyclé à la tête de l'influente revue Partisan
Review, Nicolas Nabokov, fils du musicien Vladimir Nabokov ainsi que
de l'écrivain Arthur Koestler, dont la CIA assure la promotion de son
livre-culte Le Zéro et l'Infini achetant en sous main plusieurs
dizaines de milliers d'exemplaires pour en faire un succès de
librairie avec les retombées éditoriales inhérentes. Ce qui fait la
gloire de cet ancien communiste hongrois, ancien kibboutznik israélien
qui se suicide à Londres, point ultime de son parcours cahoteux.
Le Congrès complète son travail de pénétration par un maillage
éditorial sur tous les continents, finançant l'édition de quinze
publications aux avants postes de la Guerre froide. En France, le
Congrès bénéficie notamment du relais de deux institutions : Force
ouvrière (FO), la formation syndicale dissidente de la CGT
(Confédération générale du travail), la principale centrale ouvrière
communiste française de l'époque, et l'équipe du journal conservateur
Le Figaro autour de Pierre Brisson, ami du sociologue Raymond Aron [5]
et de Nicolas Nabokov ainsi que du concours d'André Malraux, ancien
ministre de la culture de Charles de Gaulle.
Annie Kriegel, éditorialiste du Figaro, passe ainsi de
l'ultra-stalinisme à l'ultra-sionisme sans le moindre sas de
décompression, trouvant dans ce quotidien une tribune appropriée à ses
nouvelles diatribes anticommunistes, à la mesure des panégyriques
passés en faveur de la « Patrie des travailleurs ». Épousant un
cheminement intellectuel analogue, son neveu par alliance, Alexandre
Adler, lui succède trente ans plus tard dans cette même fonction
tribunicienne au sein de ce même journal, fustigeant à longueur de
colonnes le nouvel ennemi public universel le « fascisme vert », que
son collègue éditorialiste Yvan Rioufol désigne par le terme
stigmatisant de « nazislamisme » [6]
Outre Annie Kriegel, deux autres personnalités se sont distinguées
dans ce dispositif pendant un demi-siècle par leur rôle prescripteur
de l'opinion occidentale particulièrement à l'égard du conflit
israélo-arabe et de la question palestinienne : Walter Laqueur et
Claire Sterling [7]. Natif de Pologne, en 1921 à Breslau (Wroclaw
actuellement), naturalisé anglais, collaborateur de la revue
Commentary et de The Public Interest fondé par son ami Irwing
Kristoll, père de William Kristoll junior, un des théoriciens du
néo-conservatisme de l'administration George Bush Jr. lors de la
guerre d'Irak (2003) et de « la destinée manifeste des Etats-Unis »,
Walter Laqueur représente à Tel-Aviv pendant toute la durée des 17 ans
de son fonctionnement le Congrès pour la liberté et la culture. Il
contribue largement à cimenter un partenariat stratégique entre Israël
et le « Monde libre », notamment les États-Unis et l'Europe
occidentale à travers une série d'ouvrages répercutés par l'ensemble
du réseau des quinze publications du Congrès sur tous les continents.
En Europe, notamment à Berlin et Vienne, les deux lieux de transit
privilégiés du monde interlope des transfuges, des exfiltrés et des
agents double, à Rome, siège du parti communiste le plus important
d'Europe occidentale, le Parti communiste italien animé par des
dirigeants de légende tels Palmiro Togliatti et Enrico Berlinguer,
ainsi qu'à Beyrouth, traditionnelle caisse de résonance des
turbulences arabes, via une publication en langue arabe Al-Hiwar (Le
Dialogue) qui assure la propagation des thèses du Congrès à
destination de l'ensemble arabo-musulman.
Auteur de plusieurs ouvrages notamment La Génération Exodus , Mourir
pour Jérusalem, « La Tentation neutraliste, Walter Laqueur co-préside,
à 85 ans, le Conseil de la recherche internationale rattaché au CSIS
de New York [8]. Ses plus récents écrits portent sur la nouvelle
thématique idéologique de ses amis néo-conservateurs : Une Guerre sans
fin, le terrorisme au 21ème siècle, ainsi qu'un ouvrage dont
l'ambition cachée est de faire le tour de la question sur l'un de
sujets d'actualité les plus violemment controversés de l'époque
contemporaine : Les Voix de la terreur : manifestes, écrits, Al-Qaïda,
Hamas et autres terroristes à travers le monde, à travers les âges.
Claire Sterling, (1918-1995), trône, elle, pendant un demi-siècle sur
le Reader's Digest, l'un des principaux vecteurs souterrains de la
guerre culturelle menée par les services états-uniens. Grande
théoricienne de la criminalité transnationale, elle assume une
fonction de diversion, pratiquant avec un art consommé la « technique
de l'enfumage », poussant des contre-feux médiatiques pour détourner
l'attention sur les propres turpitudes de son camp.
Elle s'applique ainsi à dénoncer régulièrement la pieuvre mafieuse
[9], pour mieux occulter l'une des plus grande entreprises criminelles
du monde, le système Clearstream, système de compensation bancaire du
Luxembourg chargé du blanchissement des opérations douteuses des
grandes démocraties occidentales [10] ou encore pour occulter
l'instrumentalisation de la commercialisation de la drogue pour le
financement des opérations clandestines des services états-uniens en
Amérique latine.
Diffusé en dix sept langues dans 160 pays, le Reader's Digest
popularise les analyses de Claire Sterling autoproclamée grande
spécialiste du terrorisme moyen-oriental dans son ouvrage The terror
network (Le Réseau terroriste) », exerçant de ce fait une sorte de
monopole de l'intimidation par l'expertise [11]. Sous couvert de
professionnalisme, Claire Sterling et Walter Laqueur auront alimenté
régulièrement les revues spécialisées subventionnées par la CIA de
chroniques dont le contenu est puisé directement auprès de leur
bailleur de fonds.
Préfiguration de l'endogamie contemporaine entre pouvoir politique et
pouvoir médiatique, le Congrès pour la Liberté et la Culture pratique
à grande échelle l'autolégitimation d'une pensée homogénéisée où
l'expert ne se reconnaît pas à la qualité de ses recherches mais à sa
fréquentation assidue des forums médiatiques ; où l'intellectuel
décrété comme tel mène une réflexion conforme à la politique
éditoriale des médias dont il est l'invité précisément afin
d'accréditer la pensée qu'ils propagent.
À coups de manipulation, de falsifications, de prévarications, une
large fraction de l'élite intellectuelle occidentale aura ainsi sombré
dans les travers qu'elle dénonce aujourd'hui comme étant l'une des
plaies du tiers-monde. De l'autopromotion des experts à
l'autosuggestion des thèmes, à l'intimidation par une prétendue
expertise, « l'Amérique », héraut du « Monde libre », aura utilisé
avec les complicités européennes et la vénalité de certains leaders
d'opinion contre le totalitarisme, les méthodes mêmes du totalitarisme.
Les radios profanes : un tir de saturation
Le dispositif médiatique mis en place pour mener de pair le combat
contre le communisme, sur le plan international, et le combat contre
l'athéisme, sur le plan arabo-musulman, répond à un objectif qui
relève dans la terminologie militaire du « tir de saturation tous
azimuths ». Si sur le plan idéologique, Radio Free Europe est au
premier rang des instruments de la guerre psychologique contre le bloc
soviétique en sa qualité de principal retransmetteur de la production
intellectuelle du Congrès pour la liberté et la culture », Voice of
America est, quant à elle, le vecteur d'accompagnement de la
diplomatie états-unienne, alors que les radios religieuses font office
de levier de sensibilisation des groupes ethnico-communautaires de
confession chrétienne dans la zone euro-méditerranéenne.
Par l'entremise de Radio Free Europe, l'es États-Unis assurent une
pleine couverture de l'Europe orientale et des républiques musulmanes
d'Asie centrale, servant d'amplificateur aux débats et grandes
manifestations artistiques ou culturelles, les éditoriaux et analyses
confectionnés dans les publications satellites. Soutenue
intellectuellement et matériellement par la puissante Freedom House
[12] , bras armé de la propagande gouvernementale et de la droite
conservatrice internationale, Radio Free Europe Radio liberty Inc,
basée à Prague (République tchèque), dipose pendant 40 ans de cinq
sites d'émission en Europe, dont trois en Allemagne et de 54
fréquences. Radio Free Europe a un prolongement sur le continent
latino-américain Radio TV Marti (anti-cubaine) et en Asie, Radio Free
Asia.
Avec Voice of America (VOA), ces trois vecteurs relèvent au sein de
l'administration américaine de l'International Broadcasting Bureau
(IBB), disposant de vingt sites de retransmission dans le monde dont
trois dans les pays arabes (Maroc, Koweït, Émirats Arabes Unis) ainsi
qu'en Albanie, en Grèce, au Sri Lanka, en Allemagne, au Portugal et en
Espagne.
Voice of America est le premier vecteur trans-régional en termes de
puissance. Il dispose pour le secteur Méditerranée-Océan Indien de 24
émetteurs totalisant une puissance de feu inégalée de 9.100 KW et de
83 fréquences réparties sur trois sites d'émission. Deux d'entre eux
(Rhodes et Kavala (nord de la Grèce) sont destinées au secteur
Moyen-Orient/Asie Centrale, le troisième, Tanger, pour le Maghreb, les
Balkans et la Méditerranée occidentale. Ce dispositif est complété par
deux retransmetteurs installés dans deux principautés pétrolières, le
Koweit et les Émirats Arabes Unis. À cela s'ajoutent les nouveaux
vecteurs crées à l'occasion de la Deuxième Guerre contre l'Irak en
2005, Radio Sawa (Ensemble), la chaine de télévision Hurra (Libre).
Toujours en Méditerranée, les États-Unis aménagent, tant en Italie
qu'en Grèce, deux centres régionaux radiophoniques pour la production
des programmes à l'intention des troupes stationnées dans le cadre de
l'OTAN, à Héraklion (Grèce), siège de l'Armed Forces Radio and TV
Service Air Force European Broadcasting Squadron et à Vicenza
(Italie), siège du Southern European Broadcasting Service.
Le Congrès fonctionne pendant dix sept ans jusqu'à la Troisième Guerre
israélo-arabe de juin 1967. Il passe ensuite la main aux prédicateurs
électroniques dont le zèle prosélyte va se conjuguer au lobbying de la
politique sioniste des organisations juives états-uniennes pour
conduire Washington à s'engager dans un soutien sans faille à Israël.
États-uniens et Israéliens s'appliquent alors à promouvoir une «
idéologie des Droits de l'Homme », selon l'expression de l'historien
Peter Novick [13], comme arme de combat contre le totalitarisme
communiste, dans un premier temps, contre le totalitarisme islamique,
dans un deuxième temps, après l'effondrement du bloc soviétique.
Le prosélytisme religieux : les prédicateurs électroniques
Aux radios profanes se sont superposées une vingtaine de grandes
corporations radiophoniques religieuses disposant de moyens financiers
et techniques sans équivalent dans les deux tiers des pays de la
planète, dont les motivations ne paraissent pas toujours répondre à
des considérations exclusivement philanthropiques.
S'appliquant à porter quotidiennement la « Voix du Seigneur » à
travers le monde dans l'espoir problématique de gagner de nouvelles
ouailles à la cause de leur propre dieu, ces prédicateurs
électroniques nourrissent une prédilection particulière pour les
foyers de tension (Sud du Liban, Sud du Soudan) et les minorités
ethnico-religieuses des pays fragilisés par les dissensions intestines
(Arméniens, Kurdes, Berbères) et, depuis l'invasion de l'Irak, en
2003, pour le nord kurdophone irakien. Tel est le cas de IBRA Radio
(International Broadcasting Radio) qui anime au Moyen-Orient vers le
Sud du Liban et la zone frontalière libano-israélienne une antenne
locale onde courte pour les émissions de la station High Adventure
alors que le Sud du Soudan, peuplé de chrétiens et d'animistes en
rébellion contre le gouvernement islamique de Khartoum, est alimenté
par les programmes de "Radio Elwa", dirigée depuis Monrovia (Libéria)
par des missionnaires anglo-saxons.
Au premier rang de ces corporations radiophoniques se place Trans
World Radio (TWR), suivie d'Adventiste World Radio (AWR), FEBA Radio,
IBRA Radio, WYFR-Family Radio, Monitor Radio et Nexus IBD. À
l'exception de Radio Vatican (1555 KW, 36 fréquences, 33 langues) et
d'une minuscule radio orthodoxe, Radio Trans Europe, toutes les
grandes radios religieuses sont d'inspiration anglo-saxonne.
Toutefois par son ampleur et ses capacités, Trans World radio (TWR)
constitue la première radio planétaire transfrontière de surcroît
religieuse. Pionnière en la matière, TWR assure des émissions en 100
langues dans des idiomes négligés par les majors occidentales, dont
elle apparaît dans les nouvelles terres de mission, les zones
d'évangélisation d'Afrique et d'Asie, comme un utile instrument
d'appoint. Disposant de neuf relais terrestres dont cinq en Europe
(Albanie, Monaco, Pays-Bas, Chypre et Russie) deux en Asie (Ile de
Guam et Sri Lanka) un en Afrique (Swaziland) et un en Amérique latine
(Uruguay), TWR gère les émissions des trois sites méditerranéens
(Albanie, Monaco et Chypre) depuis Vienne (Autriche) et aligne, rien
que pour l'Europe, une puissance substantielle (1500 KW, 14 fréquences
et des émissions en 30 langues), supérieure à bon nombre de radios
occidentales. Vers la rive sud de la Méditerranée, TWR assure des
émissions en 21 langues dont le Kurde, le Berbère, ainsi que les
langues des pays méditerranéens. À Chypre, à la suite des programmes
de RMC Moyen-Orient et à partir des antennes de la radio française
[14], TWR assure des émissions religieuses nocturnes en trois langues
(Arabe, Farsi, Arménien) sur ondes moyennes en direction des
principaux pays musulmans. À travers les sites de Remoules (Sud de la
France) et de Cap Greco (Chypre), grâce à sa coopération avec RMC
France et RMC-MO, TWR jouit d'un avantage incomparable celui d'émettre
en ondes moyennes lui assurant un bon confort d'écoute dans une zone
qui abrite le centre historique de l'Islam et les principales réserves
énergétiques mondiales. Deux autres radios religieuses participent de
ce verrouillage médiatique : Adventist World Radio (AWR) et FEBA (Far
East Broadcasting Association-Missionary) : Adventist World Radio
dispose, pour sa part, pour l'Europe de 16 fréquences pour des
émissions en 17 langues dont l'arabe (5 heures), l'anglais (6 heures
dont 3 vers le Moyen-Orient), le français (5 heures en direction du
Maghreb et de l'Afrique), le Farsi (2H), l'Urdu et le Hindi (2 heures
chacun).
À titre indicatif, les radios religieuses anglo-saxonnes assurent 9
000 heures de programmes par mois, soit près de 10 fois plus que Radio
Le Caire, le principal vecteur arabe du plus grand pays arabe,
l'Égypte, qui abrite la plus forte densité de population (75
millions). En comparaison, The Friend of Israël Gospel Ministry,
Église baptiste états-unienne, diffuse des émissions en faveur
d'Israël sur 700 stations états-uniennes et publie la revue Israël My
Glory dans 151 pays, collectant, rien qu'en 2005, des dons d'un
montant de 8,5 millions de dollars en faveur de l'État hébreu [15].
À journées faites, sans interruption, et rien qu'en Méditerranée, pas
moins de 2500 KW diffusent des programmes sur une vingtaine de
fréquences dans toutes les langues du puzzle humain de la sphère
arabo-musulmane, sans parler naturellement de Radio Vatican, la radio
officielle de la chrétienté catholique. Relayant en programmes
religieux les émissions profanes des vecteurs internationaux, les
médias des grandes corporations religieuses optimisent ondes et
fréquences saturant comme pour l'aseptiser de toute pollution
anti-occidentale l'espace hertzien au point de donner l'impression à
un passager d'un vol de nuit d'être propulsé aux confins du Paradis,
bercé par Le Cantique des cantiques. Longtemps avant l'émergence des
fedayins palestiniens dans le paysage arabe, bien longtemps avant
Oussama Ben Laden, bien des décennies avant la désignation du « péril
islamiste » comme la menace majeure du XXIe siècle, quotidiennement,
invariablement, inlassablement, telle une symphonie pastorale
s'élançant des îles de la Méditerranée vers l'espace arabo-musulman,
les incantations divines de la liturgie occidentale avec une
méticulosité monacale.
En tout temps, en tout lieu, en toute langue, l'aspersion est
continue, l'intensité diluvienne. Sans exception, toutes les îles au
nom si évocateur de paradisiaques vacances : Chypre, Malte, Rhodes, la
Crête, la Sicile, toutes sont mobilisées pour prêcher la bonne parole.
Toutes y compris le promontoire de Gibraltar et la sérénissime enclave
de Monaco. De quoi combler d'aise le souverain marocain très
sourcilleux sur les croyances de ses fidèles sujets, justifier les
imprécations des Algériens contre le parti de l'étranger ou celles des
théologiens de Qom contre le « Grand Satan états-unien » ou celle des
islamistes salafistes sur « une nouvelle croisade occidentale ». Ainsi
se nourrit l'imaginaire collectif des populations exacerbées.
René Naba
[1] Parmi les ouvrages préconisant la liberté d'information, citons
Barriers Down (Abattre les frontières) de Kent Cooper, directeur
exécutif de l'agence états-unienne Associated Press, Farrar & Rinehart
éd., 1942, ainsi que la contribution de James Lawrence Fly, président
de la Federal Communications Commission (équivalent états-unien du CSA
français) « A free flow of news must link the nations », Free World,
Volume VIII, Août 1944. Bibliothèque du Congrès.
[2] « La propagande culturelle au service des Affaires », Herbert
Schiller, professeur à l'Université de Californie à San Diégo, in
Manière de voir n°47 (Cinquante années qui ont changé notre Monde),
avril -mai 2004.
[3] « La Fondation Ford, paravent philanthropique de la CIA » et «
Pourquoi la Fondation Ford subventionne la contestation » par Paul
Labarique, Réseau Voltaire, 5 et 19 avril 2004.
[4] « Quand la CIA finançait les intellectuels européens » par Denis
Boneau, Réseau Voltaire, 27 novembre 2003.
[5] « Raymond Aron, avocat de l'atlantisme » par Denis Boneau, Réseau
Voltaire, 21 octobre 2004.
[6] « Choc des civilisations : la vieille histoire du « nouveau
totalitarisme » » par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 19 septembre 2006.
[7] - Manufacturing Consent : The Political Economy of the Mass Media
par Noam Chomsky, linguiste et philosophe, professeur au Massachusetts
Institute of Technology (MIT) et Edward S. Herman. Version française :
La Fabrique de l'Opinion publique, Le serpent à Plumes éd., 2003.
[8] « CSIS, les croisés du pétrole », Réseau Voltaire, 6 juillet 2004.
[9] La Pieuvre. La mafia à la conquète du monde, 1945-1989 et Pax
mafiosa, les multinationales du crime vont-elles s'emparer du pouvoir
mondial ?, Robert Laffont éd., 1990 et 1993.
[10] Révélation$ par Denis Robert et Ernest Backes, Les Arènes éd.,
2001. M. Backes a été administrateur du Réseau Voltaire.
[11] Who paid the piper par par Frances Stonor Saunders, productriuce
de documentaires historiques pour la BBC, Granta Books éd., 1999.
Version française : Qui mène la danse ? La Cia et la guerre froide
culturelle, Denoël éd., 2003.
[12] « Freedom House : quand la liberté n'est qu'un slogan », Réseau
Voltaire, 7 septembre 2004.
[13] Holocaust and Collective Memory par Peter Novick, Bloomsbury
Publishing éd., 2001. Version française : L'Holocauste dans la vie
américaine, Gallimard éd., 2001.
[14] « L'audiovisuel extérieur français : cahoteux, chaotique et
ethniciste » par René Naba, Réseau Voltaire, 6 décembre 2006.
[15] « Evangelized foreign policy ? » par Howard LaFranchi, The
Christian Science Monitor, 2 mars 2006. Version française : « Quand
les évangéliques dictent la politique étrangère américaine », Le
Courrier International, n°803 du 23 mars 2006.
ET ALORS, LES BELGES, C'EST VRAI QUE VOUS ALLEZ FINIR COMME LA
YOUGOSLAVIE ?
Michel Collon : Pourquoi j'approuve le canular de la TV belge
Hier soir, la RTBF a présenté «en direct» la scission de la Belgique
après la déclaration unilatérale de sécession du Parlement flamand.
Manifs au palais, le Roi en fuite, Wallonie rattachée à la France,
bouleversements dans la vie quotidienne avec les nouvelles
«frontières»... Tout en direct. Sauf que c'était une fiction. Du
bluff. Comme la célèbre émission radio La guerre des mondes d'Orson
Welles.
Avalanche de coups de fil alarmés et grosse émotion en Belgique. Chefs
politiques scandalisés. La RTBF avait-elle le droit de piéger le
public par une «politique-fiction» ?
Personnellement, je trouve ça plutôt positif, même si je comprends
l'émotion. Pourquoi ?
1. En tant qu'analyste des médiamensonges, je me réjouis de cette
démonstration très réussie : oui, il est possible de faire avaler à un
public très large quelque chose qui n'existe pas. Il suffit de
quelques journalistes, quelques interviews de prétendus «experts»,
deux ou trois images manipulées comme «preuves». Et j'aimerais qu'un
véritable observatoire des médias fasse l'inventaire des bobards qui
nous ont été servis sur les conflits des vingt dernières années :
Timisoara, Panama, Nicaragua, Irak, Yougoslavie, Afghanistan, Liban,
Venezuela et bien d'autres. Chiche, la RTBF ?
2. Cette émotion peut être salutaire. Jusqu'à présent, le débat sur
l'avenir de la Belgique a été confiné à des politiciens très
intéressés : six gouvernements (enfin, je crois) dans un pays de dix
millions d'habitants ! Il est temps que les simples gens interviennent
: veulent-ils ces querelles artificielles ou veulent-ils au contraire
qu'on s'attaque à leurs problèmes réels : emploi, niveau de vie,
avenir des jeunes ?
3. Bien sûr, les séparatistes flamands prétendent que la scission
permettrait justement de mieux s'occuper de ces problèmes. Supercherie
! Leur vrai but ? Détruire la Sécurité sociale pour précariser les
jeunes et offrir au patronat une main d'oeuvre corvéable à merci. Etre
plus «compétitifs» dans la jungle de la mondialisation. En Italie, et
ailleurs, on importe des esclaves polonais. Chez nous, on les
fabriquera « made in Vlaanderen ».
4. Le séparatisme aura pour conséquence, en Flandre mais aussi en
Wallonie, des politiques encore plus antisociales. L'argent économisé
servira pour de nouveaux cadeaux aux multinationales. Comme VW qui a
reçu des milliards pour gonfler ses bénéfices et nous laisser la casse.
5. VW, parlons-en. Avec ce bazar institutionnel, les travailleurs en
lutte ont eu affaire à... trois ou quatre gouvernements différents
selon la région d'où ils proviennent. Pratique !
6. Mes amis français me demandent souvent : «Et alors, les Belges,
c'est vrai que vous allez finir comme la Yougoslavie ?» Je leur
réponds que la grande majorité des gens est totalement contre cette
excitation artificielle et ces divisions. L'émission de la RTBF ne l'a
pas assez montré; elle aurait dû donner la parole à de simples Flamands.
7. Résumons. La Flandre a profité des transferts financiers entre
régions pendant cent ans où elle était moins développée. A présent que
la crise économique et les délocalisations frappent davantage le Sud,
elle veut mettre fin à ces transferts. Mais soyons plus précis : ce
sont les partis traditionnels flamands qui intoxiquent l'opinion par
des discours racistes sur «les fainéants du Sud». D'abord, ils font
tout simplement jeu des fascistes du Vlaams Belang en copiant son
discours sous une forme «respectable». Mais surtout, ensuite, ils
déclencheront la chasse aux «fainéants du Nord», qui ne voudront pas
devenir des esclaves salariés. Et on sera tous perdants.
Source : http://www.michelcollon.info/mailinglist.php
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Newsletter vom 05.12.2006 - Ethno-Netzwerk
EUPEN (Eigener Bericht) - Zehn Jahre nach der vorläufigen Einstellung
ihrer verdeckten Einflussarbeit in Ostbelgien binden
Vorfeldorganisationen der Berliner Regierungspolitik das Gebiet erneut
in ihr Netzwerk ein. Wie die Föderalistische Union Europäischer
Volksgruppen (FUEV), eine mit dem Bundesinnenministerium verkoppelte
Ethno-Organisation, mitteilt, will sie die ostbelgische
"Deutschsprachige Gemeinschaft" (DG) in ihren Beirat aufnehmen.
Bereits seit dem vergangenen Jahr intensiviert die FUEV ihre
Kooperation mit der DG. Bei dieser handelt es sich um eine staatliche
Gebietskörperschaft, die Hoheitsrechte unter anderem in den Bereichen
Kultur und Bildung ausübt. Sie verwaltet das von 70.000
deutschsprachigen Belgiern bewohnte Gebiet um Eupen und Sankt Vith,
das von 1871 bis 1919 sowie von 1940 bis 1945 zum Deutschen Reich
gehörte. Die Einbindung der DG in das deutsche Ethno-Netzwerk erfolgt
im Rahmen der Europäisierung völkisch geprägter deutscher
Minderheitenpolitik...
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/56652
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Lettre d'information du 05/12/2006 - Réseau ethnique
EUPEN (Compte-rendu de la rédaction) -- Dix ans après l'arrêt
provisoire des activités clandestines de prise d'influence dans l'est
de la Belgique, des organisations de façade du gouvernement allemand
intègrent de nouveau ce territoire dans leur réseau. Comme l'a déclaré
l'"Union fédéraliste des peuples européens" (FUEV), une organisation
ethnique qui entretient des liens avec le ministère de l'intérieur
allemand, elle veut intégrer la "communauté germanophone" (Deutsche
Gemeinschaft, DG) de l'est de la Belgique dans son conseil
consultatif. Depuis déjà l'année dernière, la FUEV intensifie sa
coopération avec la DG. Il s'agit d'une entité fédérée qui est
compétente dans les domaines de la culture et de l'enseignement. Elle
administre les cantons d'Eupen et de Saint-Vith, habités par 70.000
Belges germanophones, qui appartenaient à l'Empire allemand de 1871 à
1919 et de 1940 à 1945. L'intégration de la DG dans le réseau ethnique
allemand se fait dans le cadre de l'européanisation de la politique de
minorités allemandes, aux forts accents ethniques...
http://www.german-foreign-policy.com/fr/fulltext/55934
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http://www.repubblica.it/2006/12/sezioni/esteri/video-belga/video-belga/video-belga.html
La rete televisiva in lingua francese, ha interrotto i programmi
per dare la notizia. Ma era una fiction. Centralini intasati e polemiche
Falso annuncio tv, subbuglio in Belgio
"Fiandre indipendenti, il re è scappato"
BRUXELLES - "Le Fiandre hanno proclamato l'indipendenza!", "Il re ha
lasciato il paese!", "Il Belgio non esiste più!". La rete della tv
pubblica belga RTBF, in lingua francese, ha interrotto ieri sera i
programmi per dare una notizia che ha lasciato di stucco i
telespettatori. Un annuncio che ricorda quello di Orson Welles che
gettò nel panico l'America annunciano l'arrivo dei marziani. E in quel
caso come in questo, si tratta di uno scherzo. Solo dopo 30 minuti di
trasmissione è comparsa la scritta "Questa è una fiction", su
richiesta del ministro dell'Audiovisivo della comunità francofona
Fadila Laanan.
Per rendere la notizia più convincente, la tv ha orchestrato una messa
in scena con dirette da tram bloccati ai nuovi "confini" e reazioni di
esponenti politici che plaudono o denunciano la proclamazione
unilaterale dell'indipendenza da parte del parlamento fiammingo. Il
programma, nelle intenzioni degli autori, doveva "porre sulla piazza
pubblica un dibattito che appassiona tutti i belgi". Ma ha invece
scatenato polemiche in un un Paese dilaniato da annose diatribe fra i
fiamminghi delle Fiandre e i francofoni della Vallonia.
(14 dicembre 2006)