Informazione

(francais / english)

[ Sul contenzioso aperto dalla ditta Hasbro contro la casa editrice di
Michel Collon vedi anche:

Esiste ancora il diritto di denunciare la politica di Bush?
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3895

Wolfowitz (the Pentagon) Tries to Bankrupt Michel Collon's Publisher
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3910

Wolfowitz (Pentagone) réclame 265.000 euros à l'éditeur de Michel
Collon !
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/3879 ]

Hasbro vs. Collon/EPO

--- FRANCAIS ---

Hasbro - Wolfowitz c/ Collon - EPO : rebondissements
VANESSA STOJILKOVIC

Notre boîte mail a saturé. Car vous avez répondu très nombreux à notre
article « Wolfowitz (Pentagone) tente de ruiner l'éditeur de Michel
Collon ». Notamment pour commander le fameux livre Monopoly - L'Otan à
la conquête du monde tant attaqué. Comme nous étions en déménagement,
nous n'avons pu vider notre boîte assez vite. A présent, vous pouvez
nous réécrire et commander ce livre, encore disponible pour quelques
semaines.
Voici quelques extraits des réactions du public. En un mot :
indignation générale et appel à défendre fermement la liberté
d'expression.
Et du côté d'Hasbro ? Interviewé par un grand quotidien belge (voir
ci-après), ils semblent évoluer, embarrassés par cette pression de
l'opinion.

Réactions du public :

- A Al Verrechia, président d'Hasbro, et Alan Hassenfeld, président du
conseil, 1027 Newport Avenue, Pawtucket, Rhode Island USA : «
Chercheuse universitaire, je déplore qu'Hasbro qui se vante d'être
attachée aux principes de la responsabilité sociale des firmes, fasse
si peu de cas de la liberté d'opinion et d'expression. En tant que mère
de deux petits enfants, j'ai l'intention de boycotter vos produits
aussi longtemps que ce procès continuera, et j'encouragerai mes amis à
faire de même. » (N. P. Belgique)
- « A l'approche de la Saint-Nicolas, ceci nous permet de prendre
conscience du degré du lien entre l'industrie du jouet et celle de
l'armement. Qu'on se le dise !!! » (Françoise B., France)
- « Ces salopards n'ont pas de courriel sur leur site ou alors je me
trompe. J'aimerais leur dire que je n'achèterai plus jamais le moindre
produit de leur firme. Courage ! » (D.P., professeur à l'université de
Rennes)
- « A titre de geste de solidarité contre le procès indirectement
intenté par Wolfowitz, je commande 3 exemplaires de l'ouvrage de Michel
Collon, Monopoly. » (C.C., Ecole des Hautes Etudes en sciences
sociales, Paris)
- « Hallucinant. Nous devons faire quelque chose ici en Italie ! Je
vais forwarder ceci un maximum »
- « Dégoûtant que le Pentagone attaque EPO, le meilleur éditeur en
néerlandais. Je suis 100% solidaire. » (R.M. professeur Université de
Twente)
- « Absurde, ce harcèlement, mais potentiellement dangereux : un
journal britannique marxiste a été mis en faillite pour avoir osé
critiquer un journaliste qui avait monté de toutes pièces un 'camp de
la mort' serbe dans les Balkans. » (G.P., Londres)
- « Dorénavant, soyez particulièrement vigilants, les mots "Guerre" et
"Amour" ont peut-être été déposés ces jours-ci. » (mouvement antipub.be)
- « Pourquoi maintenant ce procès ? Ils prennent le risque de faire une
sacrée pub en faveur du livre ! » (G.L. France)
- « 'J'achète la rue Joseph Vernet ! Ça se passe sur le plateau du
Monopoly d'Avignon, édité par Winning Moves France (filiale d'Hasbro),
qui invite à miser sur les artères de la ville avec l'espoir de
s'enrichir en un temps record, celui d'une partie...' Non, je n'irai
pas bouffer à ce déjeuner de présentation du Monopoly-Avignon, mais je
ferai un petit écrit rappelant l'acharnement de la firme sur Michel
Collon. Je trouve scandaleux que l'on fasse l'apologie de la
spéculation immobilière dans une ville ou il devient difficile de se
loger, à cause justement de la spéculation. » (Un journaliste de la
région)
- « Odieuse 3ème Chambre du Tribunal de Paris qui vient de condamner au
silence l'éditeur EPO. Celui qui fait les meilleures publications
d'information à ce jour. Tous ceux qui se sont employés à faire passer,
dans les Balkans, la guerre coloniale de l'OTAN pour une intervention
humanitaire n'ont aucun intérêt à ce que cette vérité éclate au grand
jour. Beaucoup n'y survivraient pas. Bravo pour tout ce que vous
faites! » (G.J. Genève)
- « Je trouve dérangeante, aux vues de la philosophie dont Hasbro
prétend être l'icône, l'agressivité juridique envers la société EPO
pour avoir publié ce livre. » (R.M. Belgique)
- De nombreux sites et revues ont publié des articles et commentaires,
notamment en France, Belgique,, Espagne, Italie, Afrique...

Réaction d'Hasbro :

Le quotidien belge De Morgen a consacré à cette affaire un long article
très critique envers Hasbro le 16 octobre : « Pourquoi la firme qui a
tant grandi avec Monopoly, Scrabble, Trivial Pursuit, My Little Pony,
GI Joe, Beyblade, Playskool et tous les dérivés plastiques de Star wars
et Superman aurait-elle pour ambition de liquider l'éditeur EPO ? »
Un journaliste très connu, Douglas De Coninck, a interrogé Pascal
François, le directeur juridique d'Hasbro - Paris. Celui-ci a tenté de
démontrer que Paul Wolfowitz n'aurait rien à avoir dans cette affaire,
qui serait commerciale et non politique. Mais il a aussi admis
qu'Hasbro n'était pas très heureux d'être ainsi associé à la politique
de Bush et que toute cette info circule sur le Net. Et qu'un compromis
pourrait peut-être trouvé si EPO s'excusait. « Vous pouvez communiquer
mon numéro de téléphone aux gens d'EPO. »
Hasbro se désistera-t-elle de sa plainte ? A suivre. Plus il y aura de
réactions, plus il sera possible de faire respecter la liberté
d'expression.

--- ENGLISH ---

Hasbro - Wolfowitz against Collon - EPO : new developments
VANESSA STOJILKOVIC

Our mail box could not follow. Since you answered so many after our
article « Wolfowitz (Pentagon) tries to bankrupt Michel Collon's
publisher ». Also to order the famous book Monopoly - From Kosovo to
World Conquest via Control of Energy Corridors so ferociously attacked.
The English edition is coming soon under a new title.
Here some reactions from the public. In one word : general indignation
and calls to defend firmly freedom of expression.
And on Hasbro's side ? Interviewed by an important Belgian daily paper
(see below), they seem changing their position, embarrassed because of
this pressure from the public.

Reactions from the public :

- To Al Verrechia, president of Hasbro, and Alan Hassenfeld, president
of the council, 1027 Newport Avenue, Pawtucket, Rhode Island USA : « As
an academic researcher interested in issues of Corporate Social
Responsibility, I find it particularly deplorable that Hasbro, which
prides itself on its commitment to CSR principles, demonstrates so
little commitment to similar principles; namely, the right of opinion
and of free speech. Clearly Hasbro's principal aim is censorship: to
prevent EPO from publishing similar books in future. As a mother of two
pre-school aged children, I plan to boycott your products as long as
this trial continues and will encourage friends and family to do
likewise until the proceedings are dropped. (N. P. Belgium)
- « Since End Year Gifts are approaching, this makes us possible to
become more conscious about the links between toys industry and weapons
industry. Let' it known!!! » (Françoise B., France)
- « Those bastards have no mailing on their web site, or am I wrong ? I
would like to tell them I will never buy any product of their company
anymore. Courage! » (D.P., professor at the University of Rennes,
France)
- « As an act of solidarity againt this trial indirectly organized by
Wolfowitz, I am ordering 3 copies of Michel Collon's book, Monopoly »
(C.C., Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, Paris)
- « Crazy. We must do something here in Italy. I will forward this as
much as I can! » (G.P., Roma)
- « Disgusting, the Pentagon attacking EPO, the best publisher in Dutch
language. I am 100% solidair. » (R.M. professor Universiy of Twente,
Netherlands)
- « This harassment is absurd, but potentially dangerous as well, as
you know. I recall what happened to a British Marxist journal - was it
Marxism Today? - that dared to criticize a journalist for concocting a
Serbian "death camp" in the Balkans. » (G.P., London)
- « From now on, be very carefull. Words 'War' and 'Love' were maybe
also patented in the last days. » (mouvement antipub.be)
- « Why this trial now ? They take the risk to make a strong promotion
of that book! » (G.L. France)
- « 'I am buying the Joseph Vernet street ! This happens in the Avignon
- Monopoly just edited by Winning Moves France (filial of Hasbro), who
invites you to bet on the main streets of the town, with the hope to
become rich in a record time, the time of one game...' Non, I will not
accept that invitation at lunch from Monopoly - Avignon, but I will
write an article, reminding how the company sets on harming Michel
Collon. And I find scandalous to make the apology of speculation in a
town where it becomes difficult to find a home, precisely because of
speculation» (A journalist from Provence, France)
- « I hate that 3rd Court of Paris who just condemned publisher EPO to
silence. They are making the best publications up to now. All those who
worked to present the colonial war of Nato in the Balkans as a
humanitarian intervention, have no interest the truth to be known. Many
would not survive. Bravo for all what you do! » (G.J. Geneva)
- « I find disturbing, considering the philosophy Hasbro pretends to
have, this judiciary relentlessness againt company EPO for having
published this book." (R.M. Belgique)
- Many sites and medias published articles and comments in France,
Belgium, Spain, Italy, Africa...

Reaction from Hasbro :

The Belgian daily De Morgen spent a long article on this : «Why would
the firm that grew up so big with Monopoly, Scrabble, Trivial Pursuit,
My Little Pony, GI Joe, Beyblade, Playskool and plastics derived from
Star wars and Superman would have as ambition to make crumble the
publisher EPO ?»
The very famous journalist Douglas De Coninck, interviewed Pascal
François, director for judicial matters of 'Hasbro - Paris. François
tried to demonstrate that Paul Wolfowitz had nothing to do with this
case, that would be just commercial, and not politic. But he also
admitted that Hasbro was not happy being associated like this with
Bush's policy, and all that information circulating on the Net. He
added that a compromise might be found if EPO would apologize : « You
may give my telephone number to the people of EPO. »
Will Hasbro stop their attack? We will see. The more reactions, the
more will it be possible to defend freedom of expression.

If you want to buy, in solidarity, one or more copies of Monopoly:
(under a new title) :
Milo Yelesiyevich serbianclassics @ hotmail.com

Con Arafat, contro l'occupazione e con la Palestina nel cuore

Sabato 13 novembre manifestazione nazionale a Roma

A Parigi, dopo due anni e mezzo di assedio e reclusione in un edificio
di Ramallah, è morto Yasser Arafat, il presidente dell'Autorità
Nazionale Palestinese e leader riconosciuto di tutti i Palestinesi.
In questi quaranta anni Yasser Arafat – Abu Ammar per il suo popolo –
è stato il protagonista della strenua lotta del popolo palestinese per
ottenere giustizia e per edificare uno Stato palestinese indipendente.
Il 13 novembre prossimo, migliaia di persone scenderanno di nuovo in
piazza a Roma e nel mondo per riaffermare i diritti del popolo
palestinese e contro il Muro di Sharon.

Il comitato organizzatore della manifestazione, martedi è incontrato
con Nemer Hammad, ambasciatore dell'ANP in Italia, il quale ha
espresso apprezzamento per l'iniziativa ed ha annunciato di un
messaggio di sostegno dei vertici dell'OLP alla manifestazione.
Il Comitato organizzatore rilancia l'appello a tutti gli amici della
Palestina ed a tutto il mondo della solidarietà ad essere presenti in
piazza per rendere omaggio tutti insieme a Yasser Arafat e per
riportare al centro dell'agenda politica internazionale la questione
palestinese.

L'appuntamento è sabato 13 novembre alle ore 14.00 in piazza della
Repubblica a Roma.

(per adesioni, informazioni e contatti: 13novembrearoma @ libero.it )


Vita, terra, libertà per il popolo palestinese

Sabato 13 novembre manifestazione nazionale a Roma
Piazza della Repubblica ore 14.00

Per rendere omaggio tutti insieme a Yasser Arafat
Stop al muro dell'apartheid e all'annessione dei territori palestinesi
occupati nel 1967
Stop all'occupazione di Iraq e Palestina
Ritiro delle truppe e delle colonie israeliane dai territori palestinesi
Ritiro dei militari italiani dall'Iraq, solidarietà con la resistenza
di Falluja
Libertà per tutti i prigionieri palestinesi

Sabato 13 novembre tutti in piazza


Il Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia
ADERISCE alla manifestazione per la Palestina
e per il ritiro delle truppe dall'Iraq,
in programma per il prossimo 13 novembre a Roma:
https://www.cnj.it/INIZIATIVE/roma131104.htm

Caucaso

1. SEGNALAZIONE INIZIATIVA Torino 19/11/2004

Presentazione del Quaderno N° 1 dei Nuovi Partigiani della Pace:
CECENIA E QUESTIONE CAUCASICA
MICRONAZIONALISMI E QUESTIONE NAZIONALE

2. I COMUNISTI DELLA GEORGIA IN MERITO ALLA SITUAZIONE POLITICA NEL
LORO PAESE

Dall’intervento del rappresentante del Partito Comunista Unito di
Georgia alla conferenza di Atene dei partiti comunisti e operai (8-10
ottobre 2004)

3. Beslan: le vere connessioni internazionali (Reseau Voltaire)

4. FLASHBACK SULLA GEORGIA:
- Ivanov all'attacco
- Le tante similitudini tra Georgia e Serbia



=== 1 ===

www.resistenze.org - segnalazioni resistenti - appuntamenti - 05-11-04

Torino - 19 novembre - Cecenia e questione caucasica

VENERDI’ 19 NOVEMBRE

Via S. Anselmo 13 – Torino

Ore 20.30 c/o  Centro Cultura e Documentazione Popolare

Presentazione del Quaderno N° 1 dei Nuovi Partigiani della Pace

sul tema:

CECENIA E QUESTIONE CAUCASICA

MICRONAZIONALISMI E QUESTIONE NAZIONALE

Incontro di Informazione e Dibattito

Relatore
MAURO GEMMA

Organizza:
Movimento Nuovi Partigiani della Pace
Via S. Anselmo 13 – TO (338/1755563)
mail: posta@...

---

Quaderno n.1 - 2004

Pagine 43 - formato A4

Prezzo di copertina: 6.00 Euro

1 copia comprese spese postali 7.50 Euro
2 copie comprese spese postali 11.00 Euro

scrivere a posta@...


=== 2 ===

I COMUNISTI DELLA GEORGIA IN MERITO ALLA SITUAZIONE POLITICA NEL LORO
PAESE

Dall’intervento del rappresentante del Partito Comunista Unito di
Georgia alla conferenza di Atene dei partiti comunisti e operai (8-10
ottobre 2004)

mailto: cpgeo@ narod.ru 

in http://www.solidnet.ru

(...) In conseguenza della cosiddetta “rivoluzione delle rose”, in
Georgia è giunta al potere una “squadra di comando”, che aveva in
precedenza appoggiato il presidente allora in carica (Shevarnadze) in
tutte le sue iniziative antipopolari. Il cosiddetto “nuovo” potere non
solo continua il corso di politica estera filo-NATO e approfondisce
ulteriormente il processo di trasformazione capitalistica del paese, ma
con raddoppiate energie cerca di eseguire i compiti ad esso assegnati
dai circoli imperialistici occidentali. L’attuale presidente della
Georgia (Saakashvili), il parlamento e il governo rappresentano
anch’essi una forza che esprime gli interessi degli USA e della NATO
nel Caucaso.

Ai nuovi dirigenti della Georgia sono bastati pochi mesi per portare la
situazione complessiva a un punto critico, per peggiorare la già
pesante situazione economico-sociale della popolazione, per aumentare
in modo deciso il numero degli appartenenti all’esercito dei
disoccupati, per creare condizioni di vita insopportabili per il popolo
e per riattizzare la guerra civile.

La Georgia è attualmente diretta da un gruppo che esprime posizioni
antirusse. Nella storia delle relazioni russo-georgiane non si sono mai
visti giorni così tesi., come quelli che sta vivendo il popolo
georgiano.

E’ proprio l’attuale dirigenza georgiana ad aver concesso il territorio
e tutto l’aiuto possibile ai terroristi internazionali che operano
contro la Federazione Russa. E’ proprio essa che mette in pratica una
politica ostile nei confronti della Russia, che, senza esagerazioni, è
possibile definire una delle cause fondamentali della crisi
“caucasica”, che è sfociata negli ultimi tragici avvenimenti nella
regione. In tal senso, la direzione georgiana è senza dubbio colpevole
e porta la responsabilità per la situazione di crisi nel Caucaso e, in
particolare, per la terribile tragedia di Beslan.

E’ oggi ancora più evidente la natura anticomunista e nazionalista
della dirigenza postsovietica della Georgia. In tali condizioni di
fascistizzazione del potere, il Partito Comunista Unito di Georgia,
diretto dal compagno Gheorgadze, continua la propria attività
semi-clandestina, difendendo gli autentici interessi del popolo
lavoratore. Il nostro partito chiede le dimissioni del presidente
illegittimo e lo scioglimento del parlamento! Il nostro obiettivo è la
rimozione del regime antisovietico e antisocialista; la fine della
“guerra fredda” con la Russia e l’Armenia e dello scontro con
l’Abkhazia e l’Ossezia meridionale; la ripresa del cammino in direzione
del ripristino del potere popolare e del socialismo e dell’effettiva
rinascita di un’unione di stati indipendenti. (...)

Traduzione dal russo di Mauro Gemma


=== 3 ===

Beslan: le vere connessioni internazionali

Il sequestro di Beslan, conclusasi con la morte di 320
persone di cui la metà erano bambini, così come gli
attentati contro due aerei russi perpetrati una
settimana prima, sono stati rivendicati sul sito dei
ribelli ceceni dal comandante Chamil Bassaiev.
Il segretario di stato aggiunto degli USA, Richard
Armitage, ha commentato la rivendicazione dichiarando
che Bassaiev non "era degno di vivere", ma il sito
site su cui parla liberamente non è stato infastidito.
Bassaiev era presentato come un agente della CIA, nel
1991, quando si unì a Boris Eltsine nelle barricate
durante il putsch dei generali di Mosca.
Nel 1995, guidò un sequestro simile a quello di
Beslan, nell'ospedale di Budennovsk (sud della
Russia), provocando 150 vittime, soprattutto tra i
degenti o il personale medico.
Tornava da uno stage intensivo in Afghanistan,
protetto dai servizi segreti pakistani (ISI, legati
alla CIA) che l'aveva addestrato a questo tipo di
operazioni destinate a provocare emozione nella
comunità internazionale e a screditare le autorità
russe.

http://www.reseauvoltaire.net/article14948.html

Traduzione di Alessandro Lattanzio
E-mail: alexlattanzio @ yahoo.it


=== 4 - FLASHBACK ===

il manifesto - 07 Dicembre 2003

GEORGIA

Ivanov all'attacco

Il ministro degli esteri russo, Igor Ivanov, ha accusato ieri gli Stati
uniti di essere dietro alla crisi georgiana che ha portato alle
dimissioni del presidente Eduard Shervanadze e alla sua sostituzione
con la presidente ad interim Nino Burdzhanadze, espressione
dell'opposizione. Ivanov, in un'intervista al quotidiano russo Pravda,
ha puntato il dito contro il ruolo attivo svolto dall'ambasciatore
americano a Tblisi, dalla fondazione Soros e dall'ex segretario di
stato Usa, James Baker, consulente per la costruzione dell'oleodotto
Baku-Tblisi-Ceyhan considerato di interesse strategico da Washington.
Per Ivanov quella georgiana non è stata «una rivoluzione di velluto»,
ma la rimozione forzata di un presidente democraticamente eletto. La
presa di posizione russa avviene a meno di 24 ore dalle affermazione
del segretario alla difesa americano, Donald Rumsfeld, che aveva
chiesto un ritiro delle forze di Mosca presenti sul territorio
georgiano.

---

http://www.avanti.it/article.php?art_id=3185

L'Avanti

LA RIVOLUZIONE DEL 2000 E QUELLA DI TBILISI

Le tante similitudini tra Georgia e Serbia

28/11/2003

Tbilisi come Belgrado. I leader della protesta che ha costretto
Shevardnadze alle dimissioni si sono formati sul movimento serbo
dell'ottobre del 2000 contro Milosevic, un'esperienza che ha dato ai
georgiani perfino lo slogan in lingua originale ''Gotov Je'' ('è
passato il suo tempo', in serbo croato). Le circostanze sono simili: il
risultato ufficiale di un'elezione viene contestato da decine di
migliaia di manifestanti che per giorni scendono in piazza per
denunciare i brogli, riuscendo infine a deporre pacificamente il leader
autoritario del Paese che li aveva organizzati. Ma questa somiglianza
non è un caso della storia. I leader del Movimento nazionale, il
partito fondato un anno e mezzo fa da Mikhail Saakashvili, sono stati a
Belgrado, dove hanno ricevuto una preziosa consulenza, e i protagonisti
della rivolta serba sono arrivati a Tbilisi per offrire la loro
esperienza e istruire diverse centinaia di persone sulle tecniche di
una rivolta pacifica. Quanto il parallelo possa estendersi al ruolo
degli Stati Uniti, attivi in Serbia dal 1999 per sostenere
l'opposizione politica a Milosevic, ancora non è dato dire con
certezza. Un elemento tuttavia è confermato. A Tbilisi lo scorso fine
settimana era stato inviato anche l'ambasciatore americano Richard
Miles, rappresentante diplomatico di Washington a Belgrado fino alla
guerra per il Kosovo. Secondo quanto rende noto il Washington Post,
dopo le elezioni del due novembre, l'opposizione è riuscita a
convincere i dirigenti di una rete televisiva indipendente a mandare in
onda, e due volte, un documentario dettagliato sulla protesta per la
rielezione truccata di Milosevic organizzata a Belgrado dell'ottobre di
tre anni fa. ''Il documentario è stata la cosa più importante'', spiega
Ivane Merabishvili, segretario generale del Movimento nazionale.
''Tutti i manifestanti sapevano a memoria le tattiche usate durante la
rivoluzione di Belgrado perché avevano mandato in onda il documentario
sulla loro rivoluzione. Tutti sapevano cosa fare. La nostra è stata una
copia della loro rivoluzione, solo più calcata'', aggiunge in una
intervista al quotidiano americano. Il movimento è riuscito a
mantenersi pacifico e disciplinato, organizzando servizi d'ordine per
proteggere da eventuali 'teste calde' siti importanti come il
Parlamento, e pullman per raccogliere i manifestanti in tutto il Paese.
Quindi nessun militare nelle strade, nessun segno di tensione, i negozi
riaperti ieri, non danneggiati in alcun modo dopo tre settimane di
chiusura per le manifestazioni. Unico segno di violenza, una finestra
rotta del Palazzo del Parlamento e una porta divelta al Palazzo della
presidenza. ''È stato fatto tutto in modo così abile'', ammette Tedo
Japaridze, ex consigliere per la sicurezza nazionale di Shevardnadze,
reinstaurato in carica da Nino Burdzhanadze, lodando l'opposizione per
aver saputo fermarsi ''a un soffio dal diventare illegittima''.
Saakashvili, insieme all'ex presidente del Parlamento, Zurab Zhvaniya,
si era recato a Belgrado per un paio di giorni poco dopo aver fondato
il Movimento. E poi aveva invitato a Tbilisi i leader del movimento
democratico serbo che, nei mesi di maggio e giugno dello scorso anno
avevano istruito, con corsi di due giorni, oltre 1.500 membri del
Movimento nazionale. ''Hanno studiato come protestare, come organizzare
manifestazioni'', racconta Merabishvili sottolineando che ''il nostro
partito era pronto''. Anche il movimento giovanile ''Kmara'' (basta)
aveva organizzato corsi basati sulla consulenza dei leader serbi, corsi
a cui avevano partecipato circa duemila ragazzi. ''Come diceva Lenin,
per fare una rivoluzione di successo, è necessario essere
organizzati'', spiega Levan Ramishili, direttore del gruppo per la
difesa dei diritti civili, ''Istituto della Libertà'', intermediario
fra i serbi, ''che ci hanno aiutato a organizzarci'', e Kmara.
Burdzhanadze avverte: “Il collasso è vicino” La Georgia è ''sull'orlo
del collasso economico''. A denunciarlo è il presidente ''ad interim'',
Nino Burdzhanadze, durante la sua prima seduta al Parlamento, riunito
nella composizione eletta nel 1999, in cui è stata fissata la data
delle elezioni presidenziali. ''La situazione è molto difficile...
perfino peggiore di quella che ci aspettavamo. Dobbiamo adottare
provvedimenti radicali'', ha aggiunto rivolgendosi al Consiglio di
sicurezza nazionale. ''Dobbiamo assicurare la pace al Paese'', ha poi
affermato in una intervista alla Cnn in cui ha ipotizzato lo
slittamento delle elezioni legislative a maggio-giugno, dato che
''risulterebbe molto difficile organizzare contemporaneamente elezioni
legislative e presidenziali''. Intanto la data delle presidenziali,
fissata per gennaio, toglie le prime castagne dal fuoco per la Georgia.
''Abbiamo bisogno di sostegno morale, politico e finanziario per
convocare nuove elezioni libere e democratiche'', ha aggiunto chiedendo
l'aiuto della comunità internazionale. ''È molto importante fare il
possibile per migliorare la situazione finanziaria del Paese'', ha
spiegato. Burdzhanadze, 39 anni, ex avvocato, deputato dal 1995,
presidente del Parlamento dal 2001, era stata proclamata ''presidente
facente funzioni'' sabato scorso, dopo l'irruzione degli esponenti
dell'opposizione nel Parlamento in cui Shevardnadze inaugurava la nuova
legislatura, frutto delle elezioni annullate dalla Corte suprema. La
Georgia, che ha una popolazione di cinque milioni di persone, ha
accumulato un debito estero di 1,75 miliardi di dollari. In particolare
con Russia e Turchia. ''Non so proprio come la gente di questo Paese
riesca a sopravvivere'', ha denunciato Burdzhanadze, citando il valore
medio delle pensioni, di sette dollari al mese, il cui pagamento è
oltretutto sospeso da mesi, e i salari medi di 30 dollari al mese. Le
congratulazioni di George Bush George Bush ha telefonato al presidente
''ad interim'' della Georgia, Nino Burdzhanadze, per congratularsi con
lei della veloce convocazione delle elezioni presidenziali fissate per
il prossimo gennaio e della pacifica transizione di poteri. Il
presidente americano ha preannunciato inoltre l'invio a Tbilisi di una
delegazione del dipartimento di Stato per individuare le necessità
immediate del Paese e i settori in cui la comunità internazionale può
contribuire per accelerare il processo di riforma. Dal suo ranch di
Crawford, dove trascorrerà il lungo fine settimana del ''Thanks
giving'' il presidente americano ha quindi sottolineato che il
passaggio di autorità ''è avvenuto senza ricorso alla violenza e che i
nuovi leader hanno proceduto velocemente a convocare elezioni
presidenziali, come previsto dalla costituzione georgiana'', come ha
spiegato il portavoce del Consiglio di sicurezza, Sean McCormack. Bush
ha ribadito il sostegno degli Stati Uniti alla sovranità,
all'indipendenza e all'integrità territoriale della Georgia, e ai suoi
programmi di riforme democratiche ed economiche.

Sul carattere della UE e le illusioni della sinistra

http://www.resistenze.org/sito/os/ep/osep4m06.htm
www.resistenze.org - osservatorio - europa - politica e società -
06-11-04

da www.solidnet.org

CP Boemia e Moravia. Conferenza delle sinistre a Roma
Fonte: PC Boemia e Moravia, 29 Ottobre 2004
http://www.kscm.cz, mailto:leftnews@ kscm.cz

Conferenza Internazionale dei Partiti della Sinistra Europea

Discorso del compagno V. Exner, Vicepresidente del PC di Boemia e
Moravia della Repubblica Ceca. Roma, 24 Ottobre 2004.


Il Partito Comunista di Boemia e Moravia ha espresso le proprie riserve
sulla “Bozza di Trattato per istituire la Costituzione Europea” fin
dall’inizio. La “Bozza di Trattato” contiene significativi
trasferimenti di competenze dai governi nazionali all’UE. Secondo
alcuni articoli, la sovranità sarebbe limitata praticamente alle aree
dei servizi alla salute, istruzione, cultura e sfere municipali. In
più, gli articoli permettono interferenze esterne nel sistema politico
ed economico nazionale. Mentre diminuisce  la sovranità degli stati
nazionali, si rinforza la centralizzazione delle decisioni, facendo
ricorso a varie forme di maggioranza.

La “Bozza di Trattato”, che assicura che sia mantenuto l’attuale
sistema politico UE secondo il modello originale dei “Quindici”, crea
perplessità sui principi connessi all’orientamento sociale, agli
standard del minimo sociale comune, alla pubblica tutela per assicurare
l’esistenza.

Con un rafforzamento della Sinistra perseguiamo la via del futuro
sviluppo dell’Europa e della sua organizzazione.

Nel preambolo del trattato l’UE è presentata come rappresentante
dell’intera Europa. Ma non è così, se cerca una posizione da
superpotenza e il ruolo - per noi non accettabile - di competitore
degli USA nel dominio del Mondo. Nel trattato si fa riferimento
all’Europa come portatrice di civiltà, senza menzionare altre culture.
Noi sosteniamo proposte tendenti ad assicurare eguale status a tutti i
paesi membri dell’UE, includendo la loro partecipazione a tutti i
livelli comunitari, per far sì che i paesi con una bassa quantità di
popolazione non siano in minoranza nelle questioni che li riguardano.

Non concordiamo nemmeno con l’UE che si muove verso un aumento del
settore militare, verso l’unificazione della politica estera e della
sicurezza, l’esclusione del Parlamento europeo dalle decisioni
riguardanti le questioni militari. Politiche che per molti paesi
membri, inclusa la Repubblica Ceca, fanno parte delle decisioni del
Parlamento Nazionale.

Ci sforziamo di completare e rendere esplicitamente obbligatoria  la
parte della II della Carta dei Diritti, con i patti internazionali sui
diritti civili e politici. Siamo di fronte alla possibilità di
discriminazioni per l’impegno politico. L’assunzione della Carta dei
Diritti Fondamentali è presentata come un raggiungimento, mentre questa
carta contempla meno diritti di quanti siano già compresi in molte
costituzioni borghesi degli stessi paesi membri e della Convenzione
Europea dei Diritti Umani. Sono riconosciuti soprattutto i  diritti per
i proprietari e i datori di lavoro.

In breve possiamo dire che la Bozza di Trattato serve a rinforzare il
possibile adattamento delle istituzioni UE secondo gli intenti
capitalistici della globalizzazione mentre non porta alcun
miglioramento per la maggioranza della popolazione dei paesi membri
dell’UE e assolutamente nessuno per i cittadini europei. La Bozza di
Trattato conferma il carattere burocratico dell’UE.

Il PC di Boemia e Moravia approva una nuova e più lucida riforma
dell’UE ma non su questa via; e potrebbe essere soddisfatto solo da
cambiamenti sostanziali.

La militarizzazione dell’UE è parte integrale dell’intero trattato, e
gli stessi requisiti sono trasferiti ai paesi membri. Lo scopo è un
interventismo militare sia con la Nato, sia in modo indipendente
secondo le autonome decisione delle istituzioni europee. L’art. I-41,
riferito all’organizzazione europea della Difesa, promuove l’industria
militare attraverso l’Agenzia Europea della Difesa e illustra lo
sviluppo del settore bellico.

Nell’ Art I-43 la dottrina della guerra preventiva è sottoposta a
“clausola di solidarietà”, espressione che suona pacifica ma che nei
fatti sarà drastica e dannosa, poiché gli stati membri saranno
richiesti di azioni comuni per prevenire minacce terroristiche e
proteggere l’istituzione democratica da ogni possibile attacco (il che
può portare all’intervento armato anche su un sospetto di terrorismo,
inclusi possibili interventi negli stati membri).

L’Art.I-6 dichiara che “la Costituzione e la legge adottata dalle
istituzioni in esercizio competente dell’Unione, sanciscono che questa
debba avere il primato sulla legge degli Stati Membri” Così può
intervenire in tutto ciò che si può dire progressista  o servire
potenzialmente al progresso sociale. Una maggioranza qualificata del
Parlamento Europeo può questionare la violazione dei valori europei da
parte di uno stato membro, con l’ammenda della sospensione dei diritti.

Noi pensiamo che la Bozza debba acquisire sostanziali contenuti di
classe a livello nazionale ed europeo. Pur rifiutandola nel suo
assunto, sosteniamo azioni volte allo scopo di:
*difendere i diritti democratici e dei lavoratori
*lottare contro lo stato-polizia
*opporsi alla militarizzazione, elemento dell’ordine imperialista del
mondo
*difendere il diritto dei popoli ad autodeterminare il loro sviluppo e
la loro sovranità
*sostenere la socializzazione dell’Europa e lottare contro
l’imperialismo in Europa e nel Mondo

Infine una nota sull’Art. aggiuntivo 8, riferito ai simboli. Pensiamo
che la memoria collettiva sia scippata dell’anniversario della vittoria
antifascista, del ruolo decisivo dell’URSS, dei movimenti di resistenza
e del ruolo guida dei comunisti. Chiediamo la celebrazione del 60°
anniversario della vittoria sul nazi-fascismo nella II° Guerra Mondiale.


L’allargamento dell’UE: conseguenze nazionali e internazionali della
rappresentanza ceca nell’Unione Europea

Discorso del capo Dipartimento di Relazioni Estere del PC BM, H. Charfo


L’accordo tra l’Associazione della Repubblica Ceca e la Comunità
Europea ha aperto il mercato ceco ad una competizione ineguale e le ha
tolto gli strumenti necessari a proteggere le proprie industrie e
l’agricoltura. Ciò è successo quando, con la dissoluzione del Comecon,
la RC ha perso i propri mercati negli ex paesi socialisti e, in seguito
a politiche mirate dei governi di destra, i suoi partner tradizionali
nei paesi in via di sviluppo.

La privatizzazione e la restituzione delle proprietà statali ai
precedenti proprietari ha portato al fallimento di grandi imprese
agricole e industriali. Inevitabilmente essi erano stati sostituiti in
alcuni casi da unità produttive no profit. La privatizzazione si è
anche basata sul credito; tutto ciò ha portato al collasso delle nostre
tradizionali grandi imprese, e conseguentemente ha portato alla
crescita della disoccupazione, che oggi è all’11% e in alcune regioni
al 20%. Il culto miope dello strumento del mercato che i governi di
destra hanno fatto passare, hanno solo reso l’economia ceca più
arretrata e destrutturata.

Unirsi all’UE in un momento di così grande debolezza, porterà
ulteriori deformazioni alla nostra economia, distruggendo quanto è
rimasto dell’industria Ceca, trasformando i  nostri impianti
manifatturieri  in impianti di assemblaggio e incrementando
disoccupazione, povertà, e arretratezza. I nuovi membri dell’UE non
possono beneficiare dei fondi agricoli e di ristrutturazione allo
stesso modo dei vecchi membri.

La continuazione della privatizzazione, con la vendita delle società
alle corporation transnazionali porterà ad una perdita totale di ogni
controllo dello stato sui prezzi. Oggi in effetti assistiamo ad un
aumento del costo di molti servizi e prodotti, che era già cresciuto e
ora cresce   ancora, come risultato delle basse ‘quote’ imposte da
Bruxelles e dall’aumento delle importazioni da paesi esterni
all’Europa. Con la crescita della disoccupazione e l’aumento dei
prezzi, i redditi della popolazione non possono certo migliorare, e la
povertà e lo scontento si approfondiscono.

La posizione del 5° congresso, del PC BM, Dicembre 1999, era che il
partito non rifiutava l’integrazione ma ora rifiuta l’attuale forma
burocratica e non democratica dell’UE. La forma dell’UE è peggiorata
dal 1999. Anche il presidente Klaus ha ammesso pubblicamente
l’ingiustizia degli accordi associativi dell’UE e degli stessi
responsabili di questa; invece di portare la nostra economia allo
stesso piano di quella dell’UE, gli accordi hanno contribuito a far
diventare la RC economicamente e socialmente arretrata. Al summit di
Nizza, tenuto l’8-10 dicembre 2000, il sistema di voto venne cambiato,
gli stati più grandi guadagnarono maggior potere di voto nel decisivo
Consiglio dei Ministri. In seguito a questo cambiamento, la Germania e
altri degli stati più grandi, UK, Francia, Italia, possono bloccare
ogni decisione del Consiglio. Con questo sistema di votazione la RC non
ha più alcuna possibilità di influenzare o cambiare nulla. E la nuova
Costituzione UE conferma solo questa tendenza.  

I termini dell’accesso all’UE  firmati a Copenhagen dalla coalizione
di governo non garantiscono  che la RC si svilupperà in linea con gli
altri membri europei. Se noi non ci fossimo uniti all’Europa nel 2004,
il fattore tempo sarebbe stato dalla nostra parte, dal momento che per
la contingenza di debolezza economica che viviamo, non avremmo dovuto
osservare le quote ristrette nell’agricoltura, nell’industria e nel
commercio estero che sono state fissate dall’UE. Se non ci fossimo
uniti all’UE nel 2004, noi avremmo almeno conservato la possibilità di
salvare un po’ del nostro mercato interno. Mentre l’atteso aiuto
finanziario UE non compenserà le perdite economiche e sociali che sono
emerse come risultato dell’aperta competizione e dall’osservanza delle
quote ristrette.

Se il nostro partito avesse accettato di unirsi nel 2004 all’UE in
questi termini, avremmo potuto correre irresponsabilmente un rischio
politico che ci avrebbe potato a perdere la fiducia degli elettori nel
partito. Nessuno può manovrare così lontano e mostrare che la
situazione economica e sociale della repubblica Ceca si svilupperà dopo
l’entrata nell’UE; quasi all’opposto, gli sviluppi in questo breve
periodo hanno mostrato che gli standard di vita della grande
maggioranza della nazione diminuiranno. Il risultato del referendum per
l’entrata della R Ceca nell’UE è una responsabilità politica di quei
partiti che hanno votato a favore dall’accesso accelerato all’UE; il
fatto che il PC BM abbia raccomandato al popolo di votare contro
l’ingresso nell’UE significa che non ha fatto questo incorreggibile
errore.

Se non ci fossimo uniti all’UE nel 2004, non avrebbe voluto dire che
ci saremmo trovati isolati ma che avremmo potuto continuare la nostra
cooperazione economica con l’UE e anche con gli altri stati, e che
saremmo andati a preparare un’integrazione europea basata
sull’eguaglianza e il mutuo beneficio. Tutta la nostra strategia di
accesso in UE è stata errata, perché era basata sulla priorità della
corsa della RC nell’UE. Una simile strategia non poteva portare a
giusti accordi per una partecipazione in termini soddisfacenti dei
cechi nell’Unione.

I membri dell’UE hanno dato alle compagnie transnazionali le maggiori
opportunità di muovere i bene i loro capitali e di gestirli. Possiamo
anche vedere come queste compagnie transnazionali minaccino i
lavoratori in Francia, Germania, Spagna e ovunque siano richiesti
salari più alti: “tu vuoi scioperare, così noi ti chiudiamo gli
impianti e li riapriamo da qualche altra parte”. Nei paesi avanzati le
maggiori opportunità sono state create per intensificare lo
sfruttamento e il ricatto dei lavoratori. I lavoratori dell’Ovest, al
tempo del mondo bipolare, spuntarono un miglior standard di vita e
diritti sindacali grazie a un movimento sindacale di alta qualità e ben
organizzato e anche all’esistenza di una comunità socialista europea;
non per merito dell’UE .

Molto dipende da come, con quali accordi, noi entriamo nell’UE. Con
eque opportunità la Sinistra avrebbe la possibilità di rafforzare la
sua posizione; entrare alle attuali condizioni esporrebbe la Sinistra a
rischi. Le conseguenze dell’accesso del Partito Comunista di
Slovacchia, che ha votato per l’adesione all’UE, sono un chiaro esempio.

La questione è se, nella data situazione, per la Sinistra sia
possibile cambiare il carattere dell’UE dall’interno a favore dei
lavoratori. La risposta è chiara. L’idea che il carattere dell’UE possa
essere cambiato dall’interno dato l’attuale bilanciamento di forze a
vantaggio dei lavoratori è un’illusione irrealizzabile. Cito i fatti.
Ci sono 732 membri nel Parlamento Europeo, ma i parlamentari che
appartengono alla Sinistra Unita Europea/ Verdi Nordici di Sinistra
sono solo 41. La Repubblica Ceca ha in Parlamento 24 membri; nelle
elezioni europee  il PC BM ha conquistato il 25% degli stati della RC.
Anche se il PC BM ha aggiunto i suoi 6 parlamentari al gruppo della
Sinistra europea, i rappresentanti dei gruppi di Destra e
Socialdemocratici nel Parlamento Europeo sono cresciuti di 18 con
l’apporto della RC. E’ un’illusione pensare che la Sinistra sarebbe più
forte e più influente  in conseguenza dell’entrata nell’UE.  Nell’UE il
quadro delle forze politiche dei nuovi stati membri, esclusa Cipro, è
sbilanciato in favore della Destra. Nessun Partito Comunista dei nuovi
paesi membri è rappresentato nel Parlamento Europeo.

I primi paesi membri dell’UE stanno considerando di introdurre
cambiamenti amministrativi per prevenire un influsso laburista dai
nuovi stati. Queste misure devono essere percepite non solo dai partiti
fratelli dei paesi che hanno aderito per primi all’UE ma anche dai loro
sindacalisti, che certamente vogliono difendere gli interessi dei loro
stessi lavoratori. E’ difficile sollevarsi quando il periodo di
preparazione dei rappresentanti UE non è usato per assicurare che il
livello sociale e economico dei nuovi membri sia sollevato a quello dei
vecchi membri.

Un’altra illusione è pensare che l’Europa possa essere un contrappeso
all’egemonia US, se la Nato è controllata dagli USA e dai membri
dell’UE che sono membri della Nato. E’ necessario notare
l’approfondimento del processo di militarizzazione dell’UE: si stanno
creando forze di rapido intervento europee, capaci di intervenite dove,
per motivi tattici o politici, la Nato non può esporsi direttamente.
Solana ha sottolineato più volte la compatibilità politica e operativa
di queste unità con la Nato. L’indipendenza dell’Europa dalla politica
egemonica US può essere assicurata solo se si archivia questo patto
militare come un residuato del mondo bipolare, o se i membri europei si
ritirano dalle strutture militari Nato. Questo è il requisito
prioritario per l’indipendenza e la sicurezza europea e anche una
fondamentale necessità per assicurare la pace nel mondo.

Traduzione dall'inglese di Bf