Informazione


Da: Pôle de renaissance communiste en France <prcf @ ymail.com>

Oggetto: Cli.c. Rouge n° 1 bis - janvier 2013

Data: 26 gennaio 2013 04.47.48 GMT+01.00

A: Cnj <jugocoord @ tiscali.it>

CL I.C.Rouge                      N° 1 bis  Janvier - 2013

                                                    

Supplément électronique à I.C., Initiative communiste, mensuel du Pôle de Renaissance Communiste en France Abonnement annuel 22 €.                      

 

               

Refuser l’euro-balkanisation des nations d’Europe 

Par Georges Gastaud [1]

 

 

Depuis plusieurs années, le PRCF, son journal Initiative communiste et sa revue théorique Etincelles, mettent en garde les communistes, les syndicalistes, les patriotes républicains, les véritables internationalistes, contre l’existence et la mise en œuvre méthodique d’un plan européen de l’oligarchie capitaliste visant à asservir et/ou à démanteler les États historiquement constitués, qu’ils soient déjà membres de l’UE ou qu’ils demandent à y adhérer.

Le but de ce plan, dont l’application subit aujourd’hui une sensible accélération, est de constituer un Empire européen du grand capital. Centré sur Berlin (avant-poste : Bruxelles) et largement téléguidé par Washington au moyen de l’OTAN et du FMI, cet Empire dont le nom de code est « Europe fédérale », aurait pour mission d’araser les ultimes obstacles nationaux qui freinent encore la concentration monopoliste et la chasse au profit maximal sur le sous-continent européen.

Bien que l’Axe Washington-Berlin soit le vrai pivot de cette manœuvre giga-impérialiste, la grande bourgeoisie « française » est totalement complice de ce suicide organisé des nations d’Europe, à commencer par celui de la nation française – laquelle fut pourtant à la base du « mouvement des nationalités » qui défia les Empires féodaux dans la foulée de la Révolution française et du Printemps des peuples de 1848.

Nous avons souvent signalé au PRCF le Manifeste patronal typiquement impérialiste et antinational publié par Laurence Parisot et intitulé Besoin d’aire : le MEDEF y exige cyniquement de « nouveaux transferts de souveraineté », la « reconfiguration des territoires » (en fait, la länderisation à l’allemande – ou mieux, l’hol/länderisation – de l’ex- « République française une et indivisible ») et bien entendu, les « Etats-Unis d’Europe » nommément désignés comme sa « nouvelle patrie » par l’organisation patronale. C’est d’ailleurs ensemble que le 8 octobre 2012 les représentants qualifiés des grandes entreprises allemandes, françaises et italiennes ont fixé la feuille de route institutionnelle de leurs gouvernements respectifs : les vrais maîtres de l’Union européenne y exigent un « bond en avant » vers une « intégration européenne plus ,poussée » qui déboucherait sur un « nouveau traité » (sous-entendu : constituant) apportant une « Union politique et économique plus étroite » : en clair, les grands patrons d’Allemagne, d’Italie et de France exigent un Etat fédéral européen dans lequel les Etats européens forgés par l’histoire – qu’il s’agisse d’Etats-nations comme la France ou l’Italie, ou d’Etats plurinationaux comme l’Espagne ou la Belgique – ne seraient plus que des euro-provinces destituées de toute souveraineté politique[2]

Il s’agit là clairement d’un projet doublement impérialiste puisque,

·     dans le cadre des limites de l’UE émerge clairement un nouvel Empire – nommément appelé de ses vœux par D. Strauss-Kahn, quand ce glauque personnage participait encore à la course pour l’Elysée ;

·     à l’extérieur des limites de l’UE, les oligarchies européennes travaillent à mettre en place une « Union transatlantique » (figurée en bleu à la Une de Besoin d’aire) fusionnant peu à peu l’UE et l’Amérique du nord avec de claires projections hégémoniques ciblant la Russie, le Proche-Orient, la Chine, la Méditerranée et l’Afrique.  En plein cœur de la crise de l’euro, les représentants du CAC 40 « français » et de son équivalent « allemand » avaient d’ailleurs publié un communiqué commun sommant les gouvernements de l’UE d’avancer à marche forcée vers « l’Europe fédérale », quitte à balayer les réticences populaires que venaient d’étayer une série de « non » retentissants lors des référendums français et néerlandais sur la Constitution européenne…

On sait par ailleurs que le cœur de ce projet typiquement impérial serait la mise en place d’une « Françallemagne », voire d’une nouvelle « Carolingie[3] » unissant l’Allemagne et son arrière-cour (Autriche, pays de l’embouchure du Rhin) aux zones « utiles » (pour la production de profit !) à la France et à l’Italie du nord.

A l’arrière-plan de ce projet féodal-capitaliste, il y a la contre-révolution capitaliste qui, sur la base de l’Europe occidentale intégrée à l’OTAN et dans le cadre de la seconde guerre froide antisoviétique (1975/1991), a permis la restauration capitaliste en Europe de l’Est et l’annexion de la RDA à la RFA capitaliste. Dopée par la « réunification », l’Allemagne capitaliste s’est notablement renforcée économiquement, démographiquement et géopolitiquement. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » : la « réunification » allemande a permis la satellisation par la RFA[4] et les USA des Pays baltes ex-soviétiques, la semi-recolonisation de la Pologne et la partition-satellisation de l’ex-Tchécoslovaquie et de l’ex-Yougoslavie (une partie de cette dernière basculant carrément dans la zone mark !) ; le démantèlement ethnique de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, qui fut déclenchée par la reconnaissance unilatérale de la Croatie par Helmut Kohl et par le Vatican, fait d’ailleurs figure de ban d’essai de la balkanisation en cours de notre sous-continent…

L’Oncle Sam et l’Allemagne fédérale sont ainsi les grands vainqueurs de la seconde guerre froide qui vit l’implosion sous influence de l’URSS et du camp socialiste ; une implosion applaudie par tous les partis euro-« communistes » et par toute la « gauche » petite-bourgeoise comme un grand « bouleversement démocratique » (!), alors que toute la partie orientale de l’Europe était livrée à la chasse aux sorcières, au négationnisme anticommuniste et antisoviétique, ainsi qu’à la réhabilitation rampante du fascisme et de l’intégrisme religieux !

La mise en œuvre de ce plan féodal-capitaliste subit actuellement une brutale accélération du fait de la crise récurrente de l’euro et de la réponse austéritaire et supranationaliste qui lui est donnée, non seulement par l’oligarchie financière, mais par les forces politiques interpénétrées du Parti Maastrichtien Unique (lePMU bis, composé de la droite libérale, de la « Démocratie » chrétienne et du PS Européen) : le « saut fédéral européen » commande de détruire les Etats constitués à la fois par le haut (« Europe fédérale » centrée sur Bruxelles et Francfort – en réalité sur Berlin et Washington – provisoirement unis ? -) et par le bas (les euro-régions, les métropoles européennes, les euro-régions transfrontalières).

Notons enfin qu’il est faux, du point de vue des rapports de forces réellement existants, de mettre un trait d’égalité entre les rôles respectifs de l’impérialisme allemand et de l’impérialisme français dans la marche vers l’Europe fédérale. Non pas que les usuriers rapaces de l’impérialisme français méritassent la moindre indulgence de la part des progressistes de notre pays[5], mais parce que les rapports de forces géopolitiques résultant de l’implosion contre-révolutionnaire du camp socialiste et de la re-mondialisation du système capitaliste ont « remis en circuit » et fortement relancé les ambitions continentales et planétaires de l’impérialisme allemand ; à l’inverse, la politique néo-gaullienne de l’oligarchie française a été déstabilisée par la disparition de l’URSS, par l’annexion de la RDA, par le recul géopolitique de la Russie et par l’hégémonie planétaire du complexe militaro-industriel états-unien. L’Oncle Sam est désormais délesté du contrepoids politico-militaire de l’URSS (désormais Washington détient 80% de l’arsenal mondial des armes de guerre !) ; celle-ci contenait en effet l’hégémonisme états-unien depuis 1945 en favorisant l’émergence mondiale du Mouvement de Libération national et du Mouvement des non-alignés.

Le gaullisme classique s’est en effet historiquement construit sur un subtil jeu d’équilibre géopolitique entre les deux « superpuissances » (sic) américaine et soviétique. Tout en restant solidement arrimé au camp occidental, De Gaulle[6] s’employait, en effet, à faire valoir la « grandeur » française contre les USA en flirtant avec l’URSS et avec la Chine populaire[7]. Cette forme subtile de bonapartisme international[8] qu’était la politique internationale gaulliste est devenue plus difficile à tenir depuis que les Etats-Unis et l’OTAN ont pris barre sur toute l’Europe de l’Est et que l’Allemagne capitaliste[9], décomplexée par la mythique « révolution démocratique en RDA », s’est remise à exporter ses troupes d’occupation et/ou ses ventes d’armes, de l’Afrique à la Syrie en passant par les Balkans et par l’Afghanistan. Aujourd’hui, l’armée française – dont la langue de travail officielle est devenue l’anglais ! – s’est muée en une pure force de projection impérialiste sur des théâtres lointains[10] et elle se désintéresse, de fait, de la protection directe du territoire national. Symboliquement, un régiment allemand campe d’ailleurs à deux pas du Struthof de brunâtre mémoire. Militairement, la force de frappe française est sur la table des négociations inter-impérialistes[11], comme l’est implicitement le siège dont dispose historiquement la France au Conseil de sécurité de l’ONU[12] et les enragés de l’effacement euro-atlantique de notre pays pressent les autorités d’abandonner à l’Union européenne ces deux « exceptions françaises » scandaleuses... 

Et surtout, la dissymétrie est flagrante entre les positions respectives de la France et de l’Allemagne à l’égard du fait supranational européen. Alors que le Conseil constitutionnel « français » a piteusement proclamé la suprématie des directives européennes et des traités supranationaux sur les lois nationales et sur la constitution française – au point que très officiellement les « Sages » ne vérifient plus que les misérables 20% de lois « nationales » qui ne sont pas des transpositions des directives bruxelloises – la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe a plusieurs fois proclamé, sans que cela émeuve les autorités françaises, la subordination des décisions et des traités européens aux délibérations du Bundestag. Il en va de même en Grande-Bretagne, où l’obéissance aux directives européennes reste tout-à-fait conditionnelle, où les dérogations aux Traités européens sont systématiques et où l’allégeance directe à Washington interdit structurellement toute « indépendance » de l’U.E. à l’égard du tuteur états-unien où le drapeau de l'UE est totalement ignoré. Même le récent TSCG n’a été accepté par Karlsruhe – la ville où repose le corps de Charlemagne, premier Empereur allemand d’Occident et précurseur du St-Empire romain germanique – que du bout des lèvres et avec certaines réserves – alors que ce bon Monsieur Hollande a très « normalement » accepté, sans réserve, ce traité inégal (RFA créditrice, France débitrice, qui décidera du sens de rotation de l’« Axe franco-allemand » ?) qui anéantit à la fois notre souveraineté budgétaire et la possibilité pour notre pays de nationaliser son industrie, de se réindustrialiser et de mener une politique intérieure progressiste…

Bref, la construction supranationale s’opère très officiellement à deux vitessesy compris au cœur de ce qu’il est convenu d’appeler l’Axe franco-allemand. Car tout en parlant d’Europe fédérale et en réclamant pour autrui un strict cadrage supranational des décisions budgétaires (fédéralisme), l’Allemagne capitaliste dispose unilatéralement d’un droit de veto en Europe, à l’égal de la Grande-Bretagne, ce cheval de Troie européen des Etats-Unis… Ce n’est pas là une « opinion », c’est un fait juridique des plus constants. Alors pourquoi diantre tout l’arc politique français, du FN aux euro-trotskistes en passant par un certain nombre de « marxistes-léninistes » d’apparat, fait-il pudiquement silence sur cette asymétrie délétère, qui dénote clairement le caractère inégal, foncièrement germano-américain de la « construction » fédérale européenne[13] ? Pourquoi diable ceux qui pointent le fait patent de cette inégalité, sont-ils taxés de « germanophobie », alors qu’ils se contentent de refuser l’inégalité entre les peuples en tant qu’elle signifie forcément l’inégalité entre les gens[14] ? Pourquoi d’ailleurs serait-il « germanophobe » de dénoncer l’arrogant hégémonisme de l’impérialisme allemand, qui a « dikté » sa loi durant toute la crise de l’euro aux peuples grec, italien, irlandais, espagnol et portugais qualifiés de « PIGS », et qui la prescrit aussi désormais au peuple français par commissaires européens interposés, surveillant le débat budgétaire français jusque dans les travées de l’Assemblée « nationale » ? Rappelons aussi que les fondateurs du PRCF – parmi lesquels figure l’auteur de ces lignes – ont toujours été parmi les plus actifs militants de la solidarité internationale franco-allemande au bénéfice des communistes de l’ex-RDA persécutés pour délit d’opinion par les « réunificateurs »[15]? Pourquoi ne pas voir qu’il y a deux Allemagne(s), l’Allemagne progressiste héritière de Kant, Heine, Marx, C. Zetkin, Brecht… et l’Allemagne impérialiste qui ne cache même plus[16] sa volonté politique d’atteindre par d’autres moyens – pour l’instant, ceux de la domination économique, du chantage financier et de l’euro-bidouillage institutionnel – les sinistres objectifs continentaux de domination qui furent ceux des trois premiers « Reich » ?

Pour compléter cette étude de l’hégémonisme allemand, il faudrait bien entendu étudier les différentiels économiques écrasants entre les balances commerciales allemandes et françaises, l’inégalité encore plus marquée (ou « markée » ?) des deux économies dans le domaine industriel – la base réelle de toute puissance politique durable – et surtout, il faudrait analyser de près la farce du libre-échangisme européen et mondial, telle que nous la vend la « Troïka » et ses innombrables zélateurs médiatiques. Nous avançons en effet l’idée que la zone euro, en réalité, la zone euro-mark, est d’abord une zone crypto-protectionniste germano-yankee. Globalement, cette zone monétaire permet en effet aux Etats-Unis de continuer à écouler leur dollar – monnaie mondiale de référence (essentiellement gagée sur la puissance de l’US Army) – tout en surfant sur le dollar faible pour dynamiser leurs exportations ; parallèlement, l’euro fort permet d’imposer aux pays européens du sud – interdits de « dévaluation compétitive » puisqu’ils ont abandonné leur arme monétaire nationale – les exportations industrielles allemandes libellées en euro fort, ce clone du mark. Libre-échange de l’Empire anglo-saxon vers l’UE et de la RFA vers l’Europe du sud donc, mais protectionnisme caché de la RFA à l’encontre des exportations de l’Europe méridionale : la  voilà la réalité de ce libre-échange inégal qu’est en réalité la zone euro, cette sous-continentalisation de la zone mark qui, à l’arrivée, gave l’Europe du sud des produits allemands et américains, tout en interdisant aux « PIGS » d’exporter largement vers l’Allemagne et l’Amérique…

En réalité, dans une telle épure, l’Europe du sud est vouée à la tiers-mondisation et à la sous-industrialisation à perpétuité : que la Grèce, l’Espagne, l’Italie,  la Costa Brava  se contentent donc à l’avenir de vendre du tourisme et de l’immobilier, voire de céder quelques îles méditerranéennes au Minotaure berlinois quand la balance commerciale hellène, espagnole ou italienne redeviendra à nouveau par trop déficitaire ! De plus ces pays connaissent, de nouveau, une vague d'émigration qui les prive de forces vives, en attendant de former, pour ceux qui restent, une main d’œuvre sous payée, comme le chantage de Renault en Espagne le montre bien.

Quant à la France bourgeoise, elle a scellé son sort industriel quelques décennies plus tôt ; c’est en effet au sortir des grèves de masse à répétition qui eurent lieu en France dans les années 1968/1974, que le « libéral » français V. Giscard d’Estaing et que le social-démocrate allemand Helmut Schmidt se sont partagé les « créneaux » dans la chaotique division capitaliste internationale du travail : effrayée par la puissance socio-politique de la trop frondeuse classe ouvrière française, alors très influencée par le PCF et la CGT (qui étaient sortis renforcés des combats de la Résistance) – l’oligarchie « française » a fait une croix sur sa grande industrie, notamment sur la machine-outil, cette mère de tout développement usinier, qui formait le noyau dur de la grande usine combative de Renault-Billancourt (cerveau et poumon de la grève de masse de mai 1968) ; l’oligarchie monopoliste « française » s’est délibérément spécialisée dans la banque – en réalité dans le prêt usuraire international – dans le transport transeuropéen (autoroutes, TGV, aéroports), dans l’industrie d’armement (avec ses retombées aéronautiques et énergétiques) ainsi que dans le tourisme, pendant que la RFA – où le prolétariat était alors moins remuant[17] – mettait le paquet sur l’industrie et sur la recherche-développement, ces sources durables de la puissance… A l’inverse, de gouvernement de droite en gouvernement de « gauche », c’est à qui, en France, aura le plus sabré les Charbonnages de France, la sidérurgie lorraine, le textile du nord, l’électronique, les Chantiers navals, et maintenant la production automobile et équipementière, sans parler de ces deux autres secteurs productifs méthodiquement démantelés que furent la pêche artisanale et l’agriculture familiale où, là aussi, l’influence « rouge » était loin d’être négligeable, des vignerons de l’Hérault aux pêcheurs du Guilvinec…

Tout en poussant les feux de la Nouvelle-Carolingie (belle « modernité » en vérité !), le « saut fédéraliste » actuel se complète désormais d’une« reconfiguration » à marche forcée des territoires et des rapports de forces inter – faut-il encore dire « intra » ? – nationaux dans les pays extérieurs au Saint-Empire germano-romain en voie de reconstitution. Tout le monde garde en mémoire la manière dont les gouvernements en place en Grèce, au Portugal ou en Italie ont été grossièrement congédiés par la « Troïka ». Sans qu’il soit question une seconde d’idéaliser les reptiles politiques que furent et que restent lesPapandréou (Grèce, PS), Socrates (Portugal, PS) et autre Berlusconi (Italie, droite dure), en quoi les actuels gouvernants de ces pays, proconsuls zélés de l’UE et exécutants même pas dissimulés de l’hyper-banque américaine Goldman Sachs (on pense en particulier à Mario Monti, qui appartint à son directoire) sont-ils encore des gouvernements grec, portugais ou italien ? Il s’est agi là, dans des formes manifestement « post-démocratiques », d’un coup d’Etat européenquasi-permanent[18] ; seuls les aveugles volontaires n’auront pas saisi que la seule valeur absolue servie par l’UE n’était pas la « démocratie », mais le sauvetage à tout prix de la monnaie unique !

Et surtout, l’euro-balkanisation sous influence impériale des Etats historiquement constitués d’Europe subit actuellement un coup d’accélérateur brutal et généralisé.

La Belgique poursuit un processus d’« évaporation » rapide – que nous avions annoncé parmi les premiers dans un article alors paru dans L’Humanité – sous la pression de la droite patronale dure (la NVA, flanquée du fascisant Vlaams Belang) ; et le gouvernement fédéral belge présidé par le « socialiste francophone » E. Di Rupo est plus empressé à renier la Francophonie internationale qu’à défendre l’intérêt national belge ou qu’à protéger les droits grossièrement bafoués des francophones vivant dans la partie nord du pays. Qui peut croire une seconde que la grande bourgeoisie portuaire d’Anvers puisse pousser les feux de l’indépendance flamande (formelle ou seulement… réelle !) sans avoir reçu l’aval, pour ne pas dire plus, du grand voisin allemand dont Anvers constitue un important débouché maritime à proximité de l’axe rhénan ?

Provisoirement en recul en raison des démêlés judiciaires de son chef de file, l’extrémiste de droite Umberto Bossi, la Lega del Norte continue de caresser l’espoir d’une indépendance – ou d’une autonomie quasi-totale de la « Padania » – c’est-à-dire du Nord de l’Italie désireux de divorcer d’avec le Mezzogiornopauvre. Berlusconi vient d’ailleurs de signer avec Bossi un accord électoral qui, de l’aveu même du journal Le Monde[19] peut mener à l’éclatement de l’Italie avec des conséquences imprévisibles. Est-il si difficile pour des marxistes de démêler la signification de classe de ce nationalisme-là qui, de la Slovénie à la Tchéquie, de la Flandre belge à l’Alsace, de la « Padanie » milanaise à la Catalogne, du (relativement) riche Pays basque à l’Ecosse pétrolière, est toujours un nationalisme des régions riches visant à se délester des régions pauvres (de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie, de la Belgique, de la France, de l’Italie, du Royaume-« uni », etc.) de manière à réduire obsessionnellement l’impôt dû par les privilégiés au titre de la « solidarité nationale » ?

C’est l’Espagne qui est présentement sur le trajet direct du « front cyclonique » de l’euro- balkanisation. Confronté à d’intenses luttes de classe (mineurs asturiens, personnels de la santé et de l’Education, pompiers, etc.), les composantes castillane, catalane et basque de la grande bourgeoisie espagnoles jouent une étrange… partition – c’est le cas de le dire : pour reporter sur « Madrid » la responsabilité de la méga-austérité infligée aux habitants de la Catalogne, et pour obtenir la mise en place d’une « union sacrée » euro-austéritaire entre la droite indépendantiste d’A. Mas et la Gauche républicaine catalane (ERC), les autorités de Barcelone prévoient un référendum sur l’indépendance (ou sur l’autodétermination, les contenus restent encore flous) en 2014, si possible au moment même où sera convoqué… le référendum sur la séparation de l’Ecosse et de l’Angleterre auquel D. Cameron vient de donner son feu vert. Comme on le voit, les « coïncidences » dans la désarticulation des Etats constitués relèvent d’une planification mal dissimulée à l’échelle du continent, même s’il est vrai que certaines forces s’inquiètent ici et là d’un processus qui pourrait échapper aux apprentis-sorciers. Néanmoins le cap reste fixé principalement par les « dé-nationaliseurs » et, sous couvert d’aider les « minorités opprimées », un slogan fait le tour du Vieux Continent : « euro-sécessionnistes de toute l’Europe, épaulons-nous » !

Croyant ainsi avoir éradiqué la lutte armée de l’ETA (laquelle se référait au socialisme), la bourgeoisie basque s’apprête à imiter son homologue barcelonaise… et à dire elle aussi bye-bye à « Madrid ». Certains ultra-catalanistes réclament même déjà le « rattachement » de la « Catalogne-Nord », en clair des Pyrénées-Orientales françaises, de même que nombre d’indépendantistes basques du « Pays basque sud » rêvent d’annexer au futur Euzkadi indépendant la partie « basque » des Pyrénées-Atlantiques : bref, si les choses continuent, « il n’y aura plus de Pyrénées » : à l’avantage des travailleurs ou au bénéfice des capitalistes avides de « reconfigurer les territoires » tout en divisant les populations ?  

Bien entendu, la grande bourgeoisie madrilène – dans laquelle abondent les nostalgiques du franquisme – pousse des cris d’orfraie ; mais est-elle si fâchée que cela de se poser en championne de l’unité espagnole menacée par les sécessions ? Diviser les travailleurs d’Espagne sur une base linguistique pour pouvoir mieux imposer l’ultra-austérité du fascisant gouvernement Rajoy et des gouvernements provinciaux, tous plus austéritaires les uns que les autres, n’est-ce pas une tactique gagnante pour un patronat espagnol qu’a fait récemment trembler la Marche noire qui vit des milliers de mineurs asturiens envahir Madrid en ravivant les craintes patronales mal éteintes d’une insurrection prolétarienne (et républicaine !)

Bien entendu, les marxistes ne peuvent ignorer que la problématique « décentralisatrice »  - en  réalité dé-nationalisatrice – ne se pose pas du tout sous les mêmes auspices de part et d’autre des Pyrénées. En Espagne, la centralisation et l’uniformisation linguistique drastique mise en place par le fasciste Franco portait un caractère entièrement réactionnaire et l’on sait que nombre d’autonomistes basques et catalans se sont vaillamment battus du côté républicain (chacun garde en mémoire le Guernica de Picasso). En France au contraire, le processus centralisateur, entrepris dès le 10ème siècle par la Royauté capétienne, était globalement progressiste ; il était porté par l’alliance historique qui a longtemps lié la monarchie capétienne à la bourgeoisie « communaliste » et il visait principalement à limiter le pouvoir régressif des grands feudataires, souvent tentés de s’allier à l’étranger pour brider la monarchie francilienne et agrandir leur propre duché. Appuyée par les Sans-Culotte, la République jacobine de  Rob espierre a repris l’œuvre centralisatrice entreprise par la monarchie sur de tout autres bases sociales : le but, éminemment progressiste, était d’offrir à tous l’égalité devant la loi, alors que la grande bourgeoisie « girondine » – celle-là même qui mettra en place par la suite le Consulat et l’Empire – eût préféré « fédéraliser »  la jeune République  pour diviser un peuple français, marginaliser les Sans-culotte parisiens et ancrer localement le pouvoir des notables bourgeois. Notons que cette centralisation républicaine-révolutionnaire s’est avérée parfaitement compatible en son principe avec la dévolution de pouvoirs étendus aux communes, et qu’il est abusif de parler avec dédain de « centralisation jacobine » à propos des mesures ultra-autoritaires mises en place par Napoléon pour stabiliser sa dictature thermidorienne[20].

Bien entendu, il faut considérer avec faveur tout ce que porte de justes revendications à la dignité nationale, l’aspiration légitime des peuples à préserver leur langue historique, voire, dans le cas espagnol, à constituer un Etat confédéral démocratique et multinational (comme le propose par ex. le PC des Peuples d’Espagne). Mais le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, que Lénine n’a pas moins invoqué que Bolivar, Marti ou Garibaldi – doit toujours s’interpréter dans un contexte de classe global et international. Si complémentaires qu’ils soient dans leur concept, l’articulation du patriotisme et de l’internationalisme[21]doit se lire à notre époque dans le contexte géopolitique ultraréactionnaire et impérialiste de la mise en place de l’Union transatlantique, du saut fédéral européenet de l’ « évaporation »[22]-balkanisation des nations d’Europe dont nous venons de montrer à quel point il est déterminant : si paradoxal que ce soit, alors que le mouvement des nationalités du 19ème siècle était autogène et tourné contre les Empires féodaux (russe et autrichien notamment), les mouvements sécessionnistes actuels sont déterminés, voire pilotés et cadrés de manière exogène, et à partir du projet ouvertement impérial d’Europe fédérale, d’Union transatlantique, d’Europe des régions… et d’austérité tous azimuts contre les acquis sociaux.

On pourrait certes imaginer que la possible sécession de l’Ecosse en 2014, peut-être suivie d’un référendum sur l’indépendance du Pays de Galles, peut présenter un caractère partiellement progressiste : après tout, ces peuples celtiques ont été niés par l’Angleterre qui n’a eu de cesse d’arracher leur langue et de noircir leurs héros nationaux, comme le « ténébreux » Macbeth. Après tout, l’émergence d’un « Royaume désuni » au nord du continent pourrait être une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent combattre le tout-anglais mondial, réunifier l’Irlande sur des bases républicaines, réhabiliter le gaélique et revitaliser la noble culture celte ! Il n’est jamais exclu, comme l’a montré Lénine dans son analyse de  la Première Guerre  mondiale, que des éléments politiques minoritairement progressistes soient enchâssés dans des processus globalement réactionnaires (et vice-versa, d’ailleurs !). Mais là encore, les internationalistes doivent d’abord analyser les dynamiques politiques à l’échelle globale en cherchant leur signification de classe principale ; car, comme l’enseigne la science linguistique, un « joli mot » isolé n’a jamais de sens qu’en fonction du contexte global de la phrase dans laquelle il est placé…

D’abord, le tout-anglais est bien moins porté par le Royaume-Uni comme tel que par les Etats-Unis d’Amérique (il s’agit en réalité d’un tout-américain) et par leurs vassaux des pays européens eux-mêmes, qui se moquent bien de Shakespeare et qui veulent surtout disposer d’une novlangue unique pour « fluidifier » le futur marché unique mondial, d’un code linguistique idéologiquement aseptisé permettant de dominer les esprits et d’une « langue de classe » permettant à la nouvelle oligarchie euro-mondialisée de se distinguer du bas peuple. A l’heure où j’écris ces lignes j’ai sous les yeux le projet de « jeunes décideurs » européens qui proposent carrément que l’anglais devienne la seconde langue officielle (en réalité, la première !) de chacune des « nations » d’Europe… En réalité, les « sécessions » prévues à la chaîne pour 2013/2015 s’effectueront dans une UE qui est en passe d’adopter officiellement le tout-anglais comme la seule langue véhiculaire de l’Union, laquelle se conçoit elle-même comme le pilier européen de l’Union transatlantique centrée sur Washington : dans ce contexte, la défense du gaélique, du catalan ou du corse risque fort d’être un pur prétexte ! Il serait très risqué de parier qu’une future Ecosse indépendante, fût-elle sympathiquement dirigée par des travaillistes formellement anti-thatchériens, imposera réellement le gaélique dans les échanges commerciaux et les entreprises pétrolières...

Enfin et surtout, répétons-le, en Ecosse, comme en Catalogne, au Pays basque comme en « Padanie », en Flandre comme en Savoie ou dans le riche « Comté de Nice » (où l’oligarchie semi-mafieuse garde en réserve la carte indépendantiste actuellement marginale), ce sont toujours les riches qui veulent « claquer la porte, ce sont toujours les gavés et les repus qui refusent de payer l’impôt pour les « assistés » des régions prolétariennes et paysannes qu’ils ont précédemment exploitées jusqu’à la corde (régions désindustrialisées d’Angleterre, Nord-Pas-de-Calais, Andalousie, etc.). Et toujours, ces bourgeoisies séparatistes veulent sortir des Etats nationaux ou multinationaux historiquement constitués, non pas pour sortir de l’UE réactionnaire, mais pour s’ériger en « régions d’Europe »(c’est le thème du référendum prévu en Alsace pour février 2013). Quant aux « républicains » bourgeois catalans, ils viennent clairement, en échange du référendum sur l’autodétermination, d’accepter une série de hausses d’impôts que mettra en application le gouvernement de droite d’Artur Mas. Qu’auront à gagner à cette union sacrée entre la droite patronale et la « gauche » indépendantiste les travailleurs catalans et castillans de Barcelone, sinon des divisions supplémentaires et des difficultés plus grandes encore pour s’unir à leurs frères de classe du reste de l’Espagne pour combattre la misère, l’injustice et les inégalités galopantes ?

L’ultime signification de classe de cette évaporation-balkanisation organisée des nations est bien, en résumé, que les euro-régions riches – y compris le futur « domaine royal » francilien que le ternissime « socialiste » Huchon 1er désire proclamer à… Paris[23] – veulent se délester du « boulet » que constituent, dans la conquête de « nouvelles aires », les régions pauvres de leur Etat-nation d’origine, pour jouer EN SOLO, ou en association avec d’autres régions riches, leur carte égoïste dans la chasse euro-mondialisée au profit maximal. Peut-on concevoir projet de classe plus égoïste, plus rétrograde, moins patriotique, moins internationaliste, moins humaniste et solidaire, plus impérialiste en un mot ?

En 1914, Lénine concédait volontiers que la lutte nationale du peuple serbe, qui fut un des déclencheurs – ou plutôt un des prétextes – de la 1ère guerre mondiale, portait un caractère national progressiste face à l’Empire autrichien. Mais Lénine n’en montrait pas moins que cette dimension patriotique et anti-impérialiste légitime était SECONDE à l’échelle mondiale et dans le cadre d’une période historique donnée – celle de la montée des impérialismes mondiaux – comparée au caractère globalement impérialiste du premier conflit mondial. De même les soldats français qui allaient mourir pour rendre Strasbourg à la « mère-patrie » étaient-ils abusés par la propagande impérialiste (« on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels », écrivait Anatole France, l’un des premiers intellectuels à rallier le tout jeune PCF) : car le but principal de  la première Guerre  mondiale était bien le repartage impérialiste-colonialiste du monde et non l’affranchissement de l’Alsace ou l’émancipation des Serbes du joug autrichien ! Or aujourd’hui, est-il progressiste ou réactionnaire de voir la banderole de tête de la manifestation indépendantiste catalane de l’automne 2012 proclamer – en anglais ! – « Catalunya, the next nation in Europe » ? Même si des centaines de milliers de « petites gens » abusées portent ces banderoles au lieu de mener la lutte aux côtés de leurs frères de classe hispanophones contre les capitalistes catalans et castillans, qui ne voit que c’est la bourgeoise qui, principalement, mène le bal indépendantiste et qui, au moment où il faudrait crierEspaña fuera del euro y la UE !, crient au contraire « Catalunya out of Spain and into the EU ! ».

Quant à la France, la décomposition nationale s’y accélère également : en février 2013 devrait avoir lieu un référendum portant sur la fusion des trois collectivités territoriales alsaciennes et instituant une région d’Europe tournée vers l’espace germano-suisse et ébréchant sérieusement le principe de la République une et indivisible… A qui le tour ensuite et pour le bénéfice de quels secteurs de la population française ?

Par ailleurs, l’Acte III de la décentralisation porté par F. Hollande est déjà dans les tuyaux législatifs : il devrait accorder aux régions, et plus encore aux « métropoles », la réalité du pouvoir politique en matière de développement économique et de subventionnement patronal, avec un « pouvoir réglementaire » leur permettant de moduler la loi nationale et de négocier directement avec Bruxelles. Le MEDEF disposerait alors de leviers institutionnels décisifs pour démolir les statuts nationaux, les conventions collectives, le SMIG, le droit du travail national, et pour mettre en concurrence les territoires « français » : ce sera très vite à qui, « président de région » (sic) ou de « métropole », accordera les plus grosses subventions au patronat pour l’attirer sur son « territoire », à qui offrira aux « entrepreneurs européens » le cadre salarial le plus minimaliste, à qui privatisera au maximum les services publics d’Etat et de territoire, à qui contournera le plus la loi laïque de 1905, etc. Bonjour aux délocalisations internes à l’hexagone et à la ronde des entreprises dans le cadre de feu le territoire national, bienvenue aux « compétences » scolaires et à l’ « apprentissage pour tous » exigés par le patronat sur le modèle anglo-saxon, exit le bac et les diplômes nationaux, welcome au détricotage des syndicats nationaux et à la recomposition du mouvement ouvrier « français » sur des bases ethnolinguistiques… Et bienvenue à la compétence linguistique dévolue aux euro-régions, donc au désétablissement de la langue française, déjà si malmené bien que la langue nationale jouisse encore en France du statut de « langue de la République » de par l’article II de la Constitution...

Car déjà le président du conseil régional corse, Dominique Bucchini[24] demande que la France ratifie  la Charte européenne des langues minoritaires et régionales. Un texte dangereux qui dévalue l’idée même de langue nationale, qui « ethnicise » le territoire national au lieu de considérer les langues régionales comme un patrimoine culturel de toute la nation et d’offrir à ces langues, basque, breton, occitan, corse, catalan, alsacien, etc. – mais aussi, pourquoi pas, aux langues de l’immigration de travail[25] – les moyens budgétaires de leur diffusion par l’Education nationale. Qui ne voit que le but réellement poursuivi par l’oligarchie (et pas seulement en France !) est d’utiliser le prétexte de la régionalisation linguistique pour dés-officialiser le français et pour officialiser l’anglais(que peut bien être une langue européenne minoritaire et non régionale dans la France actuelle ?). Pendant que le béarnais, le français et le basque se disputeront la Navarre historique, le vorace Raminaglobish promu par l’UE ne fera qu’une bouchée des trois langues « indigènes » de ladite Navarre, et le business-English deviendra très vite la langue officielle bis[26] de notre pays – et plus vite encore, au rythme où vont les choses, celle de plusieurs pays voisins, où la résistance linguistique est inexistante. A marché unique et à monnaie unique, langue unique, culture unique, pensée unique, économie unique et politique unique, le tout sous les auspices mensongers de la « diversité linguistique » et de l’ «&nb

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(srpskohrvatski / english / italiano)

Cancellazione della memoria nel Kosovo colonizzato

1) Vitina (KiM): WW2 memorial demolished by Nazi "police" / Monumento ai partigiani demolito dalla "polizia" balista / Balisti ruše Jugoslavensku istoriju

2) Chiese vandalizzate e centinaia di tombe serbe distrutte in pochi giorni / Порушено око 150 надгробних споменика / Cemeteries and churches desecrated


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Serb cemeteries, memorials desecrated in Kosovo

Beta News Agency/Tanjug News Agency - January 21, 2013
KOSOVSKA MITROVICA: Incidents were reported from Kosovo on Sunday and Monday, including an attempt to stage an attack on a monastery, and desecration of several Serb cemeteries. 
In Kosovska Mitrovica, two firebombs were thrown at the municipal building, causing no injuries or material damages. The perpetrators "quickly escaped the scene", while members of the Kosovo police, KPS, "arrived there shortly after the attack", according to reports.
Kosovska Mitorovica Mayor Krstimir Pantić criticized NATO troops, KFOR, who are deployed nearby, saying that the building was attacked on several other occasions and that, despite the fact the soldiers were standing several dozen meters away, the perpetrators have never been found and punished. 
Pantić also announced that "as of tomorrow, the Civil Defense will take over the responsibility of securing personal and property safety of the citizens and the municipality". 
According to reports, ethnic Albanians in the town of Đakovica held a protest there and then headed for a nearby Serb Orthodox monastery...
The monastery was once before targeted by Albanians, when it was burned down in March 2004. The holy place has in the meantime been reconstructed. 
Meanwhile, 27 tombstones were destroyed in a Serb cemetery in Klokot. The Serbian Government Office for Kosovo and Metohija urged the international community representatives in Kosovo to find the "vandals" behind the incident as soon as possible. 
Three more Serb Orthodox cemeteries were desecrated in Kosovo overnight, in the villages of Prilužje, Miloševo and Plemetina. 
Beta news agency is reporting that explosives were used late on Sunday to blow up a tombstone on a cemetery plot belonging to a local Serb family in Prilužje. 
A memorial in the Serb enclave in Goraždevac, raised to honor the victims of NATO's 1999 bombing, and the Serb children gunned down while swimming in the Bistrica River in 2003, was also targeted. 
In Vitina, a memorial for the members of the WW2 anti-fascist resistance (NOV), was also attacked. A video has surfaced on YouTube showing a crowd destroying the memorial, with several members of the KPS standing by without attempting to prevent them. 
Radio Goraždevac editor Darko Dimitrijević said that shots had been fired at the memorial, and that this disturbed some 1,000 Serbs who live in this village in Metohija. 
These incidents took place after a memorial built without a permit to honor members of the UCMPB (OVPMB) was removed from downtown Preševo, in southern Serbia. 
The now disbanded ethnic Albanian group was considered terrorist by the authorities for launching attacks against police, military and civilian targets in the area in 2000 and 2001. 
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The government in Priština called on "the citizens of Kosovo and Albanians in the Preševo valley" to express their dissatisfaction in a civilized manner, "without falling for the provocations of the Serbian government".


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U gradu Vitina na Kosovu i Metohiji, nošeni fašističkom ideologijom balista, ruše Jugoslavensku istoriju i časnu istoriju Albanaca koji su dali život za Titovu armiju i Jugoslaviju

VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=hvf3bKFm7IA - http://www.youtube.com/watch?v=mGFeSQpBxW8

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KPS suspend members over WW2 memorial incident

Beta News Agency - January 22, 2013
PRIŠTINA: The Kosovo police, KPS, have announced that five of their members were suspended over an incident that occurred on Monday in the town of Vitina.
They include the police station and operations chief, according to a statement. 
According to a Beta report, it was said that "despite announcements" from the directorate in Priština, they did not undertake the measures to prevent the tearing down of a monument. 
The memorial was dedicated to the fighters of the WW2 anti-fascist Partisan troops (NOV). 
According to the news agency, "a group of about 100 citizens led by the president of the organization of veterans of the former KLA" yesterday attacked and brought down the memorial. 
The incident - filmed and posted on YouTube - was one in a series in Kosovo on Sunday and Monday, when ethnic Albanians targeted Serb cemeteries and memorial sites.

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NAJOŠTRIJA OSUDA BALISTIČKOG RUŠENJA SPOMENIKA NOB-u

Nova komunistička partija Jugoslavije (NKPJ) najoštrije osuđuje rušenje spomenika borcima Narodnooslobodilačkog rata 1941.-1945. godine u Kosovskoj Vitini, od strane pro-fašističke horde predvođene nekadašnjim pripadnicima terorističke takozvane “Oslobodilačke vojske Kosova” kao i rušenje spomenika stradalima u NATO agresiji i ubijenoj srpskoj deci i brojnih nadgrobnih spomenika Srba na Kosovu i Metohiji.

Rušenje je bila reakcija albanskog marionetskog nacional-šovinističkog i separatističkog pokreta na Kosovu na uklanjanje spomenika pripadnicima terorističke takozvane „Oslobodilačke vojske Preševa,Bujanovca i Medveđe“ u Preševu. Naime, buržoaska pro-imperijalistička Vlada Srbije je, iako oklevajući kako se ne bi zamerila Vašingtonu i Briselu, nakon pritisaka rodoljubive javnosti, u prvom redu naše Partije, bila prinuđena da taj sramni spomenik ukloni što je dovelo do divljačke reakcije albanskih separatista na Kosovu. Necivilizovani i nerazumani čin pripadnika terorističke „UČK“ u Kosovskoj Vitini nedvosmisleno pokazuje da ta zločinačka formacija baštini „tekovine“ albanske kvislinške vojne formacije u Drugom svetskom ratu Bali kombatari koja je verno služila interesima fašističke Italije i nacističke Nemačke. NKPJ oštro osuđuje i imperijalističke okupacione snage iz redova KFOR-a koje su dozvolile vandalizam i orgijanje razuzdanih balista, a formalna osuda uništavanja spomenika koju je sutradan izrekao KFOR predstavlja čist cinizam. NKPJ žestoko osuđuje i kvislinški pro-imperijalistički režim u Prištini koji nije učinio ništa da se zaštite uništeni spomenici što veoma jasno pokazuje njegovu spremnost da toleriše fašističko-balističko delovanje na teritoriji Kosova. Suspenzija nadležnih u policiji Kosovske Vitine koja je usledila od strane marioneta iz Prištine takođe predstavlja cinizam jer samo naivni mogu da misle da su lokalni policajci u Vitini postupali „na svoju ruku“. Rušenje spomenika u Kosovskoj Vitini predstavlja vređanje tekovina anti-fašističke borbe i socijalističke revolucije Jugoslavije. Taj drski vandalski čin istovremeno predstavlja atak na sve antifašistički i slobodoljubivo orijentisane Albance, jer je poznato da su se u partizanskim jedinicama na Kosovu rame uz rame protiv fašističkog okupatora i domaćih izdajnika borili i Srbi i Albanci, kao i pripadnici drugih naroda i nacionalnih manjina koje žive u južnoj srpskoj pokrajini. Rušenje spomenika poginulim partizanima je ništa drugo do saučesništvo u zločinima nacističkih okupatora i njihovih kvislinških slugu. Borci NOR-a i socijalističke revolucije borili su se za slobodu Kosova i Metohije kao dela bratske jugoslovenske socijalističke zajednice i stoga zaslužuju poštovanje i divljenje svih istinskih rodoljuba i antifašista. Primer, kako se bratski treba boriti protiv zavojevača dali su narodni heroji Boro i Ramiz koji su mučki ubijeni od strane balističkih kvislinga i izdajnika Jugoslavije.

Decenije socijalističke izgradnje u Jugoslaviji donele su opšti prosperitet za sve narode koji su živeli u njoj, uključujući tu i albanski i srpski narod. NKPJ je uveren da u redovima Albanaca na jugu Srbije i na Kosovu i Metohiji ima veliki broj onih koji su orijentisani progresivno, pro-jugoslovenski, anti-imperijalistički i komunistički i koji su spremni da sa Srbima i svim ostalim narodima i nacionalnim manjinama koji žive na ovom prostoru , podjednako odbacujući reakcionarne koncepte „Velike Albanije“ i „Velike Srbije“, povedu borbu protiv gnusne imperijalističke politike „zavadi pa vladaj“ koja se primenjuje na prostorima naše socijalističke domovine Jugoslavije uništene od strane zapadnog imperijalizma, i na teritoriji celog Balkana. Prvi preduslov, koji treba ostvariti kako bi Albanci i Srbi u miru živeli na Kosovu i Metohiji, kao integralnom delu Srbije, je odlazak okupacionih trupa zapadnog imperijalizma i ukidanje najveće NATO baze u regionu Bondstila.

Stop balističkom divljanju na Kosovu i Metohiji!

Slava jugoslovenskim partizanima oslobodiocima Kosova!

NATO napolje iz Srbije!

Sekretarijat NKPJ,
Beograd, 22. januar 2012.god.

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ВАНДАЛИМА  СМЕТА  СПОМЕНИК  У  ВИТИНИ

РУШЕЊЕ СПОМЕНИКА ОСЛОБОДИОЦИМА У ВИТИНИ

25. 01. 2013.
Београд

Савез удружења бораца народноослободилачког рата Србије, Београдски форум за свет равнорпавних и Клуб генерала и адмирала Србије, са индигнацијом и гнушањем су примили вест о рушењу споменика, 21. јануара 2013. године, у месту Витина на Косову и Метохији, од стране групе албанских екстремиста.

Ради се о споменику који је подигнут у славу бораца који су, као припадници Народно-ослободилачке војске Србије, дали своје животе у току четворогодишње борбе против фашизма у Дргом светском рату.

Најоштрије осуђујемо овај нецивилизацијски и вандалски акт уништавања споменика који симболише борбу за слободу од фашизма и угњетавања. Вишегодишње рушење, уништавање и скрнављење споменика српске верске и културне баштине на Косову и Метохији постало је још агресивније после доласка међународних снага 1999. године. Иако је покрајина Косово и Метохија од тог момента до данас под мандатом Уједињених нација, ниједан виновник оваквих и сличних аката није приведен правди, што поставља питање односа УНМИК-а, КФОР-а и ЕУЛЕКС-а према мандату који им је поверен.

Најодлучније захтевамо од органа међународне заједнице на Косову и Метохији да организаторе и починиоце најновијег и свих ранијих злочина, приведу правди и предузму енергичне мере заштите, у интересу стварања трајних услова за безбедан и миран живот и националну толеранцију свих који живе на Косову и Метохији.

Позивамо сва удружења слободарске и антифашистичке оријентације да најоштрије осуде вандалско рушење споменика борцима за слободу у Витини, као и уништавање верских објеката, културно-историјских споменика и српских гробаља.

СУБНОР Србије
Београдски форум за свет равноправних
Клуб генерала и адмирала Србије



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A Kosovo Polje sono state distrutte 56 tombe serbe


15. 01. 2013. - Nel cimitero a Kosovo Polje, nel Kosovo centrale, negli ultimi giorni sono state distrutte 56 tombe serbe, ha comunicato l'Ufficio dell'esecutivo serbo per il Kosovo e Metochia. L'Ufficio ha chiesto che urgentemente siano trovati e puniti i vandali che hanno commesso questo sacrilegio e che durante il Natale ortodosso hanno derubato la cappella della chiesa serba a Bresje, nei pressi di Kosovo Polje.


Comunicato dell’eparchia di Raska e Prizren


15. 01. 2013. - L’eparchia di Raska e Prizren della Chiesa serba ortodossa ha condannato il sacrilegio che è stato fatto a 56 tombe nel cimitero serbo a Kosovo Polje, nel Kosovo centrale. Questo atto barbarico ha dimostrato purtroppo che oggi in Kosovo non vengono maltrattati e uccisi soltranto i serbi che sono rimasti a vivere sul suo territorio e che anche i loro estinti non sono lasciati in pace. Già da anni, davanti agli occhi della comunità internazionale, è in corso la guerra senza scrupoli contro i serbi morti. Con la loro tolleranza i rappresentanti della comunità internazionale provocano il rischio che la distruzione dei monumenti tombali arrivi anche in casa loro, è stato precisato nel comunicato diffuso dall’eparchia di Raska e Prizren della Chiesa serba ortodossa.


OSCE ha condannato la distruzione delle tombe serbe


15. 01. 2013. - La facente funzione di capo della missione dell’OSCE in Kosovo Paivi Nikander ha condannato la distruzione di 56 tombe nel cimitero serbo a Kosovo Polje. Il sacrilegio compiuto alle tombe dimostra la mancanza del rispetto elementare nei confronti dei morti e della comunità alla quale appartengono, ha dichiarato la Nikandre. Lei ha invitato le istituzioni rispettive a trovare e punire i colpevoli.


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Distrutte altre 150 tombe di serbi nella notte tra il 20 e il 21 gennaio 2013

Nel villaggio Babljak è stata profanata la chiesa serba

22. 01. 2013. - Nel villaggio Babljak nei pressi di Urosevac nel Kosovo meridionale, nel quale vivono profughi serbi, è stata profanata la chiesa ortodossa della Santa Trinità, ha riportato la Radio Kosovo e Metochia. Il coordinatore del comune di Urosevac Milan Janjic ha dichiarato che ieri sono state derubate tre case serbe nelle quali in questo momento non vive nessuno. Nel villaggio di Babljak, nel quale prima della guerra nel 1999 vivevano più di 300 serbi, adesso vivono nove famiglie serbe.


Profanato cimitero serbo a Pristina 

22. 01. 2013. - Al vecchio cimitero serbo a Pristina, vicino alla chiesa di Santo Nikola, sono stati demoliti cinque monumenti tombali. La polizia kosovara protegge la chiesa serba, nella quale vivono due sacerdoti serbi con le loro famiglie. Uno dei due parrocchi serbi a Pristina Darko Marinkovic ha dichiaratro alla radio Kosovo e Metochia che gli stessi monumenti sono stati danneggiati poco tempo fa. La situazione è molto tesa. Noi siamo molto preoccupati per la sicurezza delle nostre famiglie e per il patrimonio della Chiesa serba ortodossa a Pristina, ha detto Marinkovic.



"Desecrating cemeteries goes against civilization"

Tanjug News Agency - January 22, 2013
BELGRADE: Serbia's Prime Minister Ivica Dačić condemned on Monday the desecration of Serb cemeteries and historical monuments in Kosovo.
He also stated that the international forces there were obligated to protect the Serbian cultural heritage.
He said the desecration of Serb cemeteries was an act that went against civilization. 
"I point out to the international forces and organizations in Kosovo that they are obligated to ensure peace and safety for all people, their property and cultural heritage," Dačić stated. 
"The event in Preševo cannot be used as an excuse, because an illegally placed memorial to members of the Kosovo Liberation Army and the Liberation Army of Preševo, Bujanovac and Medveđa was peacefully removed from there," Dačić remarked. 
"This is about vandalizing cemeteries and attacking churches and monasteries, which is something that has not and will not happen in southern Serbia," the prime minister told Tanjug. 
...

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Порушено око 150 надгробних споменика широм КиМ

среда, 23 јануар 2013

21. јануар 2013 : Током претходне ноћи, у више места широм Косова и Метохије поломљено је и оштећено око 150 надгробних споменика Срба. 
На православном гробљу у Призрену порушено је 50 надгробних споменика, потврдио је КИМ радију координатор општине Призрен Зоран Бошкоћевић. Он је додао и да је ситуација у овом граду мирна.
У Косовском поморављу на удару вандала нашло се српско православано гробље у селу Клокот где је порушено 27 споменика. У истом делу Косова порушен је и споменик народноослободилачким борцима из Другог светског рата у центру Витине. 
Четири надгробна споменика на православим гробљима у Племетини и Милошеву у општини Обилћ уништена су током претходне ноћи. 
У Милошеву је запаљена и капела. Милан Михјаловић заменик предсеника општине Обилић у изјави за Радио КИМ је казао да су мештани шокирани оваквим чином.
На Новом гробљу у Прилужју један споменик је уништен експлозивом, док је више надгробних крстова запаљено.
У селу Суво Грло у општини Србица поломљено је и уништено шест надгробних споменика. 
Председник општине Србица Дејан Томашевић КИМ радију је потврдио ову информацију рекавши да се гробље налази изнад албанског дела села.
Прошле недеље на православном гробљу у Косову Пољу порушено је 58 надгробних споменика.
Ове вандалске нападе осудила је епархија рашко-призренска, али и званичници Београд и Приштине, представници политичких партија са Косова и међународна заједница.
Шеф Мисије ОЕБС-а на Косову Жан Клод Шлимберже снажно је осудио скрнављење православних гробаља и верских споменика широм Косова.




Arezzo
Venerdì 1 febbraio 2013
ore 21:30, presso il Circolo Aurora, Piazza S. Agostino

RENICCI. UN CAMPO DI INTERNAMENTO

Ne parliamo con lo storico 
SANDI VOLK.
Testimonianze, musiche, canti a cura di
ANDREA MERENDELLI
e la Compagnia dei Ricomposti di Anghiari.

Promuovono:
ANPI
CAAT
CNJ onlus
Circolo Aurora




(slovenščina, italiano)


Altre iniziative segnalate, 26/1--2/2


1) Acquapendente (VT) 26/1: Drug Gojko

2) Segnalazioni dal Coro Partigiano Triestino per il 26/1:
- Trieste/Trst, Fiaccolata per la pace / Baklado za mir
- koncert na prvemu programu Radija Slovenije / concerto sul primo canale di Radio Slovenia
koncert/concerto a Muggia/Milje

* altre segnalazioni e link dal Coro Partigiano Triestino

3) Gorica/Gorizia 28/1: I lager italiani: il caso Visco / Italijanska taborišča: primer Visco

4) Viterbo 1-2 febbraio, alla Festa provinciale ANPI:
- Presentazione del libro FORTE BRAVETTA. Una Fabbrica di morte dal fascismo al Primo dopoguerra
- Presentazione del libro IO SONO L'ULTIMO. Lettere di partigiani italiani
- Concerto ska e reggae

* scheda del libro FORTE BRAVETTA



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DRUG GOJKO  (compagno Gojko)
 
 
Monologo di                           PIETRO BENEDETTI
Regia di                                   ELENA MOZZETTA
Ideato da                                 GIULIANO CALISTI E SILVIO ANTONINI
Testi teatrali di                         PIETRO BENEDETTI
Consulenza letteraria di            ANTONELLO RICCI
Musiche di                               BEVANO QUARTET E FIORE BENIGNI
Foto di                                    DANIELE VITA

 

 
Drug Gojko (Compagno Gojko) narra, sottoforma di monologo, le vicende di Nello Marignoli, classe 1923, gommista viterbese, radiotelegrafista della Marina militare italiana sul fronte greco - albanese e poi, l’indomani dell’8 settembre 1943, combattente partigiano nell’Esercito popolare di liberazione jugoslavo. Lo spettacolo, che si avvale della testimonianza diretta di Marignoli, riguarda la storia locale, nazionale ed europea assieme, nel dramma individuale e collettivo della seconda guerra mondiale. Una storia militare, civile e sociale, riassunta nei trascorsi di un artigiano, vulcanizzatore, del Novecento, rievocati con un innato stile narrativo, emozionante quanto privo di retorica.

 

sabato 26 gennaio 2013   ore  21:00
Acquapendente (VT)  -  Teatro Boni

scarica la locandina: https://www.cnj.it/INIZIATIVE/volantini/acquapendente260113.jpg


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Segnalazioni dal Coro Partigiano Triestino

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Tržaški partizanski pevski zbor
PINKO TOMAŽIČ
Vabi, v SOBOTO, 26. januarja,
na “BAKLADO ZA SPOMIN,
MIR IN SOŽITJE”
zbirališče ob 17.00, stadion Grezar,
odhod sprevoda ob 17.30.
Zaključek v Rižarni,s kratkim nastopom TPPZ.Vse udeležence vabimo da prinesejo s seboj cvet, v poklon žrtvam Rižarne.

Il Coro Partigiano Triestino
PINKO TOMAŽIČ
Invita i cittadini ad intervenire alla
“FIACCOLATA PER LA MEMORIA, LA PACE
E LA CONVIVENZA”
che si svolgerà SABATO 26 gennaio
con ritrovo alle ore 17.00.
Piazzale antistante lo stadio Grezar
Partenza del corteo alle 17.30.
Conclusione in Risiera con una breve esibizione del C.P.T. .
Tutti i partecipanti sono invitati a portare un fiore da deporre in ricordo delle vittime della Risiera.

t.v l.r./s.i.p. Padriče/Padriciano, 60 - Email : info @ tppz.net

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OBVESTILO: v soboto 26/1 ob 20h na prvemu programu Radija Slovenije bo ponovitev celotnega 5. koncerta naše 40.letnice 
(Ljubljana, Cankarjev dom, Gallusova dvorana, 1/12/2012)

COMUNICATO: sabato 26/1 alle 20h, sul primo canale di Radio Slovenia, sarà trasmesso l'intero nostro 5. concerto per il quarantennale del coro (Ljubljana, Cankarjev dom, 1/12/2012)

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Sabato 26 gennaio 2013
ore 20.30

Mi smo tu! - Ieri oggi sempre!
Tržaški partizanskegi pevski zbor Pinko Tomažič nadaljuje slavje ob 40. letnici delovanja. Po razprodanih koncertih v Trstu, 2x v Ljubljani, v Novi Gorici in Zgoniku je na vrsti je koncert v gledališču Verdi v Miljah. 
Poleg TPPZ Pinko Tomažič so svojo prisotnost že potrdili tudi Kraški ovčarji, Dirty Fingers in Drago Mislej Mef.
Koncert je nastal v sodelovanju z Občino Milje.

Vstopnice so na razpolago na sedežu ZSKD v uradnih urah ali pa ob ponedeljkih, sredah in petkih od 18. do 20. ure na sedežu DSMO v Miljah (ul. Roma 22). Cena vstopnic: 10 €, 8€ za mlade do 12.leta in za odrasle nad 65. letom, 5 € stojišča na balkonu
Za info:040635626 (ZSKD) ali 347-5853166 (DSMO)

Il coro partigiano triestino Pinko Tomažič continua a festeggiare il suo 40° anniversario di attività. Dopo aver riempito le sale del Teatro stabile sloveno, due volte il Cankarjev dom di Ljubljana e la palestra di Sgonico replicheranno il concerto in forma ridotta al Teatro Verdi di Muggia.
Oltre al coro partigiano hanno già confermato la loro presenza i gruppi Kraški ovčarji e Dirty Fingers e l'attore Drago Mislej Mef.

I biglietti sono a disposizione negli orari d'ufficio dell'Unione dei circoli culturali sloveni in via San Francesco 20 a Trieste e nella sede dell'Associazione degli sloveni del comune di Muggia a Muggia (via Roma 22) i lunedì, mercoledì e venerdì dalle 18.00 alle 20.00
Il prezzo del biglietto intero è 10 €, ridotto per i giovani sotto i 12 anni e gli adulti sopra i 65 anni è 8 €, 5 € invece per i posti in piedi in galleria.
Il concerto è nato in collaborazione con il Comune di Muggia


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Altre segnalazioni e link dal Coro Partigiano Triestino:

VIDEO: Kombinat in PPZ Ljubljana - Internacionala
http://www.youtube.com/watch?v=95EH2dKdU1g

Pia Cah, direttrice del Coro Partigiano Triestino, eletta persona dell'anno tra gli sloveni del Litorale
Narod iz Primorske izabrao je ličnost godine Piju Cah vodju Partizanskoh hora iz Trsta

VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=6RfZM-avHZg 

VIDEO: cela oddaja "Osebnost Primorske 2012"
http://tvslo.si/#ava2.156247601;;
ili http://tvslo.si/predvajaj/osebnost-primorske-2012/ava2.156247601/

Ime tedna Pia Cah: “Mi praktično pojemo zgodovino” (Val 202, 21. 01. 2013)
http://www.val202.si/2013/01/izbiramo-novo-ime-tedna-5/

Il doppio CD del Coro Partigiano Triestino Pinko Tomazic - con 20 canzoni partigiane
Double CD of Trzaski Partizanski Pevski Zbor Pinko Tomazic - 20 partisan songs
Dvojni CD TPPZ Pinko Tomažič za 40.letnico: prispevek lahko nakažete online po Paypalu ali po prevzetju (s FB sporočilom)
https://lish.com/?cat=deals&ctref=1_30_4_11.7shJBcYcAw.0.1vAT#!i=44yqy


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Giornata della memoria - Dan spomina

Lunedì 28 gennaio 2013
ore 10.00, Aula Magna »Europa« ISIS Galilei - via Puccini, 22 - Gorizia

La memoria dimenticata. I lager italiani sotto il fascismo. Il caso Visco.
Pozabljeni spomini. Italijanska taborišča pod fašizmom. Primer Visco.

Prof. Ferruccio Tassin, Vice presidente Istituto di storia sociale e religiosa



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Festa provinciale e del tesseramento Anpi Viterbo

Spazio Biancovolta - Csoa Valle Faul
Viterbo, 1- 2 febbraio 2013 


venerdì 1 febbraio
ore 17,00
spazio Arci Il Biancovolta, via delle Piagge, 23
Nel 69° anniversario del martirio di MARIANO BURATTI
Presentazione di: 

FORTE BRAVETTA
Una Fabbrica di morte dal fascismo al Primo dopoguerra
di Augusto POMPEO 
(Roma, Odradek, 2012, pp. 300)

Ne discute con l’autore: Giovanna TOSATTI (Università degli studi della Tuscia)
coordina: Silvio ANTONINI (Presidente Anpi Cp Viterbo)
letture: Laura ANTONINI, Pietro BENEDETTI.


sabato 2 febbraio
ore 17,00 
spazio Arci Il Biancovolta, via delle Piagge, 23
Presentazione di:

IO SONO L'ULTIMO
Lettere di partigiani italiani
(Torino, Einaudi, 2012, pp. 332)

Ne discute con il curatore, Stefano FAURE: Giuliano CALISTI (Vicepresidente Anpi Cp Viterbo)
letture: Laura ANTONINI, Pietro BENEDETTI

ore 20,00
Csoa Valle Faul, strada Castel d’Asso, s.n.c. 
Ingresso a sottoscrizione 

Apertura BIOSTERIA CLANDESTINA: Cucina biologica, vegetariana e vegana 

A seguire:
Concerto dei MALEDUCAZIONE ALCOLICA

Tuscia Ska. 

Per finire:
Dance hall reggae con DJ GUERINO da Canepina.

La Festa è organizzata in collaborazione con il Cp Arci e il Csoa Valle Faul

Per info e contatti: 328/0747952, anpicpviterbo@... ; Facebook: “Anpi Viterbo”


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Scheda del libro FORTE BRAVETTA:

A Forte Bravetta furono fucilati numerosi condannati a morte dal Tribunale Speciale fascista, e tra questi gli jugoslavi che ora riposano nel Sacrario di Prima Porta: https://www.cnj.it/PARTIGIANI/JUGOSLAVI_IN_ITALIA/appen.htm#ii_primaporta



Augusto Pompeo


FORTE BRAVETTA
Una fabbrica di morte dal fascismo al primo dopoguerra

Roma, Odradek, 2012, pp. 300 

Collana Blu

ISBN 978-88-96487-21-1

pp. 302 € 23,00



Forte Bravetta, uno dei tanti forti militari che circondano Roma, è tristemente noto per avere ospitato, su un terrapieno posto al suo interno, le condanne a morte eseguite nella città di Roma dal 1932 fino al 1945. I condannati erano rinchiusi, prima di essere condotti al forte, nel carcere romano di Regina Coeli, e tutti poi fucilati alla schiena come traditori, come voleva il codice penale fascista. Le condanne considerate sono complessivamente centotrenta, delle qualicinquanta eseguite fino all'8 settembre 1943, su sentenze del Tribunale speciale per la Difesa dello Stato; settanta durante i nove mesi di occupazione tedesca, su ordine delle autorità tedesche e diecidopo la Liberazione, su sentenze di tribunali italiani e angloamericani.
L'autore ha ricostruito le vicende di coloro che terminarono la loro vita all'interno del forte sulla base di documenti (fotografie, resoconti della polizia, relazioni dei questori, lettere dei condannati e dei loro congiunti) e di interviste a testimoni di quei tragici eventi relativi a un arco di tempo di grande importanza per la storia d'Italia: l'ascesa e l'affermazione del fascismo, la Seconda guerra mondiale, la Resistenza e la Liberazione. 
Le storie individuali di oppositori e di resistenti al fascismo e al nazismo, di agenti segreti al servizio di potenze in guerra con l'Italia, di collaboratori dei tedeschi e dei fascisti repubblicani e anche di persone accusate di aver commesso delitti comuni, compongono una narrazione corale e avvincente.

 
Augusto Pompeo (Roma 1945) Archivista di Stato, è titolare della cattedra di Archivistica contemporanea presso la Scuola di Archivistica, Paleografia e Diplomatica dell'Archivio di Stato di Roma. È autore di pubblicazioni di storia e di storia delle istituzioni moderne e contemporanee e collabora con il Centro Studi della Resistenza dell’Anpi di Roma e del Lazio.

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Si può avere un'idea del libro e della sua importanza ascoltando l'intervista ad Augusto Pompeo da parte di Lanfranco Palazzolo di Radio Radicale, cliccando qui: 
http://www.radioradicale.it/scheda/365410/frote-bravetta-una-fabbrica-di-morte-dal-fascismo-al-primo-dopoguerra-odradek-intervista-ad-augusto-pompeo
 
Ma anche, vedere la bella presentazione a Teleambiente. In studio, con Giuseppe Vecchio, l'Autore Augusto Pompeo e Davide Conti Ricercatore della Fondazione Basso. clicca: http://www.youtube.com/watch?v=g_-FbAFP12o&feature=context-cha

Ma anche leggere:

Mario Avagliano su Il Messaggero del 4 dicembre. qui: http://marioavagliano.blogspot.it/2012/12/forte-bravetta-la-fabbrica-di-morte.html

Elisabetta Galgani su Paese sera. qui: http://www.paesesera.it/Cultura-e-spettacolo/Libri-fumetti/Quando-c-era-la-pena-di-morte-Forte-Bravetta-luogo-della-memoria




(francais / srpskohrvatski / italiano)

NON VOTARE I GUERRAFONDAI / 2

1) MALI
* Il Consiglio Mondiale della Pace condanna l'intervento francese in Mali
* La France au Mali : repérer les médiamensonges (Michel Collon)
* Francuski imperijalisti dalje ruke od Malija (SKOJ)
* Francia, Il PCF sostiene l’intervento militare francese in Mali...

2) MUOS
* Quando gli interessi imperialistici sono al di sopra di ogni cosa (Senza tregua)
* Golpe della Cancellieri per il MUOS a Niscemi (A. Mazzeo)

3) LA STRATEGIA DELLA TENSIONE (M. Dinucci)

4) I militari statunitensi calano sull'Africa (G. Ford)


=== 1: MALI ===

 - osservatorio - lotta per la pace - 16-01-13 - n. 436

Traduzione dall'inglese per www.resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare
 
Dichiarazione del Consiglio Mondiale della Pace (WPC) sul Mali
 
16/012013
 
Il Consiglio Mondiale della Pace (WPC) denuncia il brutale intervento militare della Francia in Mali, che viene portato avanti con il pieno sostegno dell'Unione Europea e della NATO. Esso costituisce il proseguimento dell'attuazione dei piani imperialistici per il controllo geo-strategico di ampie zone dell'Africa, come abbiamo già visto nel 2011 con il sanguinoso intervento e bombardamento della Libia.
 
Il loro obiettivo sono le risorse energetiche, che sono oggetto della feroce rivalità tra le forze e centri imperialistici, che comportano ogni volta il massacro dei popoli con vari pretesti.
 
Il Consiglio Mondiale della Pace esprime la propria indignazione per il nuovo crimine dell'imperialismo francese, che inoltre prepara, insieme ai suoi alleati della NATO, l'attacco e l'intervento contro la Siria e minaccia l'Iran.
 
Chiediamo la fine immediata dell'aggressione e il ritiro delle forze militari francesi insieme a quelle dell'Esercito europeo e della NATO
 
La stragrande maggioranza delle persone e dei popoli rifiuta le missioni di "pace" della UE e della NATO, che promuovono gli interessi delle multinazionali assicurando morte e maggiore miseria ai popoli.
 
Denunciamo il massacro del popolo del Mali da parte delle forze imperialiste e invitiamo gli amanti della pace tra i popoli del mondo a reagire con diverse azioni contro i piani imperialisti in Africa.
 
Il Segretariato del Consiglio Mondiale della Pace

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La France au Mali : repérer les médiamensonges

Michel Collon

19 janvier 2013

En guerre contre le terrorisme, vraiment ? Pourquoi les médias ne parlent-ils pas des ressources naturelles convoitées, des multinationales françaises qui se construisent des fortunes dans cette région, de la misère dont elles sont responsables ? Pourquoi nous cache-t-on les véritables cibles : Mali, Niger, Algérie et l'Afrique en général ? Et le Qatar, allié de Paris, qui arme les islamistes maliens, qu'est-ce que cela cache ? Ou bien part-on en guerre pour des intérêts économiques et stratégiques soigneusement cachés ?



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FRANCUSKI IMPERIJALISTI DALJE RUKE OD MALIJA

Savez komunističke omladine Jugoslavije (SKOJ) najoštrije osuđuje agresiju koju francuska vojna avijacija vrši na afričku državu Mali.

Vojna intervencija koja se odvija u toj zemlji je deo imeprijalističke politike koju Francuska zajedno sa drugim zapadnim silama i NATO sprovodi u tom regionu. Nakon krvavog rata koji su imperijalisti izazvali u Libiji, intervencija u Maliju predstavlja njihovu težnju da šire svoj politički, vojni i ekonomski uticaj kako u tom regionu tako i na teritoriji čitavog afričkog kontinenta.

Tvrdnje francuskih imperijalista da bombardovanje predstavlja čin podrške vladi Malija u borbi protiv islamskih fundamentalista bliskih Al Kaidi predstavlja samo lažljivi izgovor iza koga stoje tendencije Pariza da kontroliše prirodne resurse te zemlje. Agresija koju sprovode francuski imperijalisti nije ništa drugo do najgrublje mešanje u unutrašnje poslove jedne suverene države. Licemerno je da zapadni imperijalisti, među njima i francuski, koji su svojevremeno podržavali Al Kaidu dok se ona borila protiv socijalističkih vlasti u Avganistanu, sada tvrde da „spašavaju“ stanovnike Malija od iste. Zbog čega se zapadni imperijalisti „bore protiv islamskog fundamentalizma“u Maliju a istovremeno podržavaju fundamentalističku despotiju poput Saudijske Arabije? To samo pokazuje dvostruke aršine zapadnog imperijalizma isto kao i podrška koju pruža državnom terorizmu savezničkih vlada Izraela i Turske prema palestinskim i kurdskim boracima za slobodu.

Stoga SKOJ zahteva momentalnu obustavu dejstava francuske vojne avijacije i prestanak mešanja te imperijalističke države u unutrašnje stvari Malija. O sudbini Malija pravo da odlučuje ima samo narod te zemlje a nikako Pariz ili bilo koji drugi imperijalistički centar.

Sekretarijat SKOJ-a,
Beograd, 18. januar 2012.god.


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Il PCF sostiene l’intervento militare francese in Mali


Abbiamo deciso di affrontare in chiave tutta politica il tema, purtroppo ricorrente e drammatico, dell’ennesima aggressione imperialista,questa volta quella francese in Mali, partendo dalla posizione grave ma consequenziale alla  linea politica assunta, ormai da tantissimi anni, dal Partito Comunista Francese.  In un documento pubblicato sul suo sito,  il PCF giustifica le ragioni dell'intervento dell'Armée nel Mali, sposando in pieno la tesi della lotta al terrorismo sostenuta dai vertici militari e politici francesi.

Il PCF non solo giustifica la storia di neocolonialismo e la continuità del ruolo di potenza neocoloniale rivestito dalla Francia in Africa, ma non spende una parola sulle miserevoli condizioni di vita imposte da questa potenza  sub-imperialista alle popolazioni africane,  costrette a vivere con meno di 2 dollari per persona al giorno mentre le ricchezze nazionali (oro, uranio e petrolio) finiscono nelle casse delle multinazionali statunitensi ed europee. Il Partito di Pierre Laurent è il perno del Front de la Gauche che ha sostenuto Hollande alle elezioni presidenziali, ed oggi torna a sostenere il governo dei socialisti francesi quando questo difende con le armi la politica espansionista aggressiva e neocoloniale. Il PCF  volutamente  ignora le laceranti contraddizioni create dal colonialismo, tra cui l'impoverimento e la corruzione, come fattori che stanno portando all'esasperazione i popoli africani. Il PCF ha scelto deliberatamente di sostituire una lettura di classe e antimperialista della crisi nel Centro Africa, con la tesi dell’intervento militare umanitario, promosso dalla borghesia francese con la copertura del Consiglio di Sicurezza dell’ONU e delle potenze della NATO.

La presenza delle formazioni islamiche armate copre il vuoto politico determinato dall’assenza di una prospettiva di classe. Un tempo questa era incarnata dai movimenti di liberazione democratici e progressisti che furono annientati fisicamente dai coloni francesi, belgi o britannici. Migliaia di quadri politici e semplici militanti anticoloniani furono trucidati tra questi ricordiamo le figure di rivoluzionari africani come Thomas Sankara e  Patrice Lumumba.  Oggi la ribellione in Mali prende la conformazione reazionaria delle formazioni armate islamiche, a tale proposito bisogna tenere a mente che anche di recente, come si è visto in Libia e Siria,  queste si sono proposte come un alleato, anche se conflittuale, dell’imperialismo.

Non siamo in grado, allo stato attuale delle nostre conoscenze, di stabilire l’effettiva forza e sostegno delle formazioni islamiche armate; sappiamo però che le potenze europee e statunitensi, se da un lato hanno combattuto la via nazionale autodeterminata  e di sviluppo per l’Africa, dall’altro hanno imposto dei governi servili. Per garantire le opportune cornici istituzionali, in perfetta continuità con il passato e con le pratiche coloniali. Parigi ancora oggi, impone Capi di Stato, responsabili militari e  condiziona direttamente la classe dirigente di molti paesi africani. E' stato così per i recenti accordi di pace nella Repubblica Centro Africana e per la Costa d'Avorio; ora la stessa ingerenza si ripete nel Mali.

La minaccia jhadista offre all'attuale Primo Ministro francese Hollande l'occasione di un colpo di mano, sia per cercare di imporre il primato francese nella competizione strategica con gli USA e la Cina  per il controllo del Centro Africa, sia per ridurre il peso delle formazioni islamiche armate e per permettere alla Francia di contrapporre , come già avvenuto per la sciagurata invasione della Libia,la propria potenza militare all’egemonia economico-produttiva della Germania nella competizione per la guida dell’Europolo Imperialista..

Col nascondere la difesa armata degli interessi della borghesia francese ed europea, il PCF si rende complice dell'aggressione ai popoli africani.

La sinistra europea, sia in politica interna che estera, sta sostenendo la politica imperialista dell’UE; in questo caso il PCF si fa carico di supportare anche ideologicamente il sub-imperialismo francese, che sta lottando per mantenere un ruolo predominante nella regione africana e nel Mediterraneo, dove si affacciano gli interessi statunitensi e cinesi. Quella che si gioca in Africa è una lotta tra i diversi imperialismi, che, pur alleati, tornano a contrapporsi per il dominio di aree strategiche.

 A poco valgono le posizioni in difesa del welfare state in Francia, da parte della Gauche, se si scarica il peso della crisi sui popoli e sui paesi in via di sviluppo. La politica francese continua ad imporre alle sue ex colonie d'Africa l'utilizzo del Franco Africano (CFA), con un cambio vantaggioso a favore dell'euro, cosa che favorisce doppiamente Parigi.  A questo si aggiungono accordi e transazioni economiche di fatto mantengono i popoli africani in una condizione di dipendenza dall'imperialismo, non è un caso se oltre il 60% delle industrie nel Mali sono in mano francese.

Niente di tutto questo compare sul sito del PCF, anzi, per coprire l'intervento armato francese, il partito guidato da Pierre Laurent invoca la risoluzione ONU e il coinvolgimento degli Stati africani affiliati agli interessi francesi. L'intervento del PCF si conclude nel più classico spirito eurocentrico e neocoloniale: "Dobbiamo rispettare la gente del Mali e aiutarla a costruire il proprio futuro". Una posizione che spiega perché il 68% degli elettori del Front de la Gauche è favorevole all'intervento  in Mali.  La scelta del PCF è la conclusione di un percorso politico, che vede oggi la sinistra del vecchio continente sostenere l’affermazione del polo imperialista dell’Unione Europea. Un’approccio politico opportunista molto più che collaborativo ma anzi da attori principali, che mira a favorire la subalternità ideologica alla borghesia della classe lavoratrice, facendo leva su quell’aristocrazia del lavoro che si sente di essere cosa "diversa e più evoluta" dal resto della classe lavoratrice internazionale in particolare di quella dei sud del mondo, compresa quella assegnata ai PIGS  nella nuova divisione internazionale del lavoro.

Questa politica di attivismo filo-imperialista, va condannata e combattuta, lavorando alla costruzione di un fronte  internazionale di classe anticapitalista ed antimperialista.

Nei prossimi giorni torneremo ad analizzare gli sviluppi della situazione nel Centro Africa e nel Mali, con strumenti più analitici per meglio analizzare la configurazione dell’aggressione imperialista in atto, il ruolo francese e degli altri paesi europei a partire dal servilismo del neocolonialismo straccione, ma ugualmente pericoloso, aggressivo e destabilizzante, italiano. Il ruolo e gli interessi della borghesia italiana, in particolare quella più vicina ai potentati dell’Euro - Polo imperialista, in Africa sono molto forti, cosa che condiziona la politica, che al pari di quella francese sostiene le guerre umanitarie. La Francia ha scelto di difendere il proprio primato mettendo per l’ennesima volta i paesi dell’UE e gli USA di fronte al fatto compiuto, un atto che Parigi fa pesare unitamente al valore delle sue (ex) colonie nella corsa alla leadership europea.    

Il nostro obiettivo politico è quello di mettere a fuoco le dinamiche di questo conflitto, dove appare sempre più evidente la competizione tra i poli imperialisti e tra questi ed i paesi emergenti come i BRICS , in particolare  la Cina per l’egemonia nel continente africano.


 
La commissione Internazionale della Rete dei Comunisti


 15- gennaio 2013

 

Di seguito il testo tratto dal sito del PCF  :
 

C'è la necessita di ricostruire il Mali


 

http://www.pcf.fr/33940 


 

PCF esprime la sua profonda preoccupazione per il deteriorarsi della situazione in Mali, la ripresa del confronto militare, l’offensiva dei gruppi armati jihadisti. Deve essere fatto tutto per aiutare il Mali a superare la crisi ed evitare l’azione destabilizzante per il paese e l'intera regione.

Mali ha bisogno di ricostruire: il suo esercito, le sue istituzioni, la sua sovranità, e lo sviluppo politico, economico e sociale. Agendo in modo che il paese amico possa superare la gravissima crisi che attraversa e riconquistare i territori settentrionali ora nelle mani dei gruppi ribelli armati dediti a pratiche disumane e  spesso legati alle reti della  criminalità organizzata – che il PCF condanna .

Una delle condizioni per  tale ricostruzione è quello di ricercare  uno specifico accordo politico nazionale su una soluzione della nazione, questo  è realisticamente l'unico modo per ristabilire una legittimità di governo capace di durare nel tempo. Patriottismo e comprensibile impazienza, che si esprimono nelle strade di Bamako sono una ricchezza per questa opzione. Se l’urgenza imponeva la messa in campo di un dispositivo in grado di arrestare l’offensiva armata dei gruppi jihadisti, è sotto la bandiera dell'ONU, nel contesto di una missione chiaramente definita, in conformità principi della Carta delle Nazioni Unite, che le forze africane, tra cui Mali, dovranno essere impegnate.

L'attuazione di tale operazione è immediatamente possibile, ma non può essere di ostacolo al dialogo necessario per una soluzione politica con i gruppi ribelli non legati al terrorismo e rispettasi dell'integrità territoriale del Mali, coinvolgendo il massimo delle parti interessate. Questo è quello che chiedono le risoluzioni delle Nazioni Unite. Dobbiamo rispettare la gente del Mali e aiutarli a costruire il proprio futuro.



=== 2: MUOS ===

 
MUOS: quando gli interessi imperialistici sono al di sopra di ogni cosa
  
Nel febbraio 2009, a Niscemi, una cittadina in prov. di Caltanissetta con forte vocazione agricola, nasce un comitato di lotta di cittadini con l’obiettivo di fermare i lavori del MUOS (Mobile User Objective System), un sistema di comunicazione che integrerà dal 2015 le forze militari statunitensi in tutto il mondo. Dal 2009 ad oggi, la lotta e la diffusione di comitati ha assunto un carattere regionale e nazionale, politico e sociale, che ha avuto il suo apice nella manifestazione del 6 Ottobre 2012 con la partecipazione di circa 5 mila cittadini/e, attivisti/e dei comitati e associazioni contro la guerra, militanti/e di varie organizzazioni politiche e sindacali e tutt’oggi centinaia di attivisti sono impegnati in presidi per impedire il passaggio dei mezzi speciali diretti alla Riserva Naturale Sughereta per completare l’installazione delle antenne.

Cos’è il MUOS e a cosa serve:

I mezzi di comunicazione sia a livello regionale che nazionale, hanno sempre taciuto l’informazione sul MUOS e hanno riservato a livello regionale un ridotto spazio al movimento dei comitati No MUOS. Questo ha contribuito a far si che ancora oggi molta della popolazione non conosca cosa sia il MUOS, a cosa serve, il suo potenziale danno alla salute della popolazione locale ed il suo ruolo nella strategia di guerra degli USA e dell’alleanza della NATO. Il MUOS (Mobile User Objective System) è un sistema di comunicazioni satellitari (SATCOM) ad altissima frequenza (UHF) e a banda stretta composto da quattro satelliti e quattro stazioni di terra ubicate presso l’Australian Defence Satellite Communications Station a Kojarena[7] a circa 30 km a est di Geraldton, Australia dell’ovest; Naval Radio Transmitter Facility (NRTF) a Niscemi, a circa 60 km dalla Naval Air Station di Sigonella, in Sicilia; Sud-Est della Virginia; il “Naval Computer and Telecommunications Area Master Station Pacific” nelle isole Hawaii. Al progetto siciliano, la marina militare Usa ha destinato 43 milioni di dollari: 13 per la predisposizione dell’area riservata alla stazione terrestre, del centro di controllo, dei megageneratori elettrici e di un deposito di gasolio e 30 milioni per gli shelter e l’acquisto delle attrezzature tecnologiche. Il terminale di Niscemi si comporrà di tre grandi antenne paraboliche dal diametro di 18,4 metri, per le trasmissioni verso i satelliti geostazionari e di due trasmettitori elicoidali di 149 metri d’altezza, per il posizionamento geografico. 3.2 miliardi di dollari sono i costi previsti per l’attivazione costi che potrebbero arrivare ai 7 miliardi di dollari per il completamento. La gestione dei lavori e dell’area sono sotto esclusiva del Dipartimento di Stato degli USA (così come tutte le 15 basi USA in Sicilia, che sono sotto totale giurisdizione yankee e per ciò che accade all’interno delle basi le autorità di stanza in esse non sono tenute ad informare le autorità italiane), così come esclusivo è l’utilizzo del MUOS per le forze armate degli Stati Uniti. Voluto prima dall’amministrazione Bush e continuato poi da quella Obama, il MUOS garantirà il funzionamento della rete satellitare di ultima generazione in UHF, che collegherà tra loro i Centri di comando e Controllo delle forze armate, i centri logistici e gli oltre 18.000 terminali militari di radio comando esistenti, i gruppi operativi in combattimento, i missili Cruise e i velivoli senza piloti (i DRONI, di base a Sigonella). In sintesi, il MUOS ha il compito di propagare globalmente gli ordini di guerra, moltiplicando di 10 volte il numero delle informazioni per unità di tempo.

Il potenziale di pericolo per la salute della popolazione locale:

Numerosi sono gli studi e le relazioni in materia d’impatto del MUOS sulla salute della popolazione locale. Secondo uno studio dell’americana Analytical graphics, Inc. riportato dal giornalista e attivista Antonio Mazzeo (a cui si deve la maggior parte dell’informazione sul MUOS e la militarizzazione della Sicilia), nel libro Un ecoMuostro a Niscemi, si afferma che “l’esposizione alle missioni elettromagnetiche del MUOS può uccidere in meno di sei minuti”. Il fisico Corrado Penna ha paragonato il processo legato al funzionamento del MUOS a ciò che “accade nei forni a microonde. Le cellule muoiono per ipertermia o degenerano trasformandosi in neoplasie tumorali”. Studi condotti dalla stessa Analytical graphics, Inc. e dai professori Massimo Zucchetti e Massimo Coraddu del Politecnico di Torino, evidenziano l’alto livello di emissioni e di rischio per la salute della popolazione locale, tra cui “l’incremento del rischio di contrarre tumori del sistema emolinfatico”. Oltre ciò, gli studi coincidono anche nell’individuare gravi pericoli al traffico civile e militare nella Sicilia Orientale, coinvolgendo gli aeroporti di Fontanarossa, di Comiso e di Sigonella. Quest’ultimo base dei DRONI, velivoli senza piloti UAV “Global Hawk”, “Predator” e “Reaper”. Rischio che ha portato gli americani a spostare il progetto del MUOS a Niscemi invece che nella stessa Sigonella. A ciò si aggiungono il cambiamento e la parziale distruzione della Fauna e Flora dell’area della Sughereta, (fu) riserva naturale.

Sicilia piattaforma delle guerre imperialiste USA-NATO:

L’installazione del MUOS andrà a rafforzare l’inaccettabile militarizzazione del territorio siciliano e la massiccia presenza militare degli USA e della NATO. La Sicilia ricopre una posizione geografica strategica per le guerre e piani imperialisti delle centrali imperialiste, in nord-Africa, medio-Oriente, Eurasia. Le basi di Sigonella e di Trapani Birgi, sono state centrali nella recente guerra contro la Libia, con centinaia di missioni ad opera dei F-16, Eurofighter, cacciabombardieri Tornado, e i Droni UAV MQ1 Predator e RQ-4 Global Hawk, operanti sotto il comando USA Africom (Odyssey Down) e poi della NATO (Unifed Protector). In una fase di crisi strutturale del capitalismo monopolistico e di intensificazione delle contraddizioni inter-imperialiste, le guerre regionali assumono sempre più il carattere di guerra globale a cui gli USA si stanno preparando da tempo. La lotta per l’egemonia economica, monetaria e commerciale, per le risorse naturali, le rotte commerciali, quote di mercato, rendono profondamente instabile la situazione internazionale con la formazione di nuovi blocchi imperialistici, nuovi assi e contro-assi, con l’imperialismo statunitense e europeo che difendono i propri interessi monopolistici con la corsa agli armamenti, le ingerenze e le bombe.

La storia politica del MUOS e il movimento d’opposizione:

Andando a ritroso. Tra gli ultimi atti del Governo Monti, lunedì 7 Gennaio 2012 la ministra Cancellieri ha inviato una nota al governo regionale in cui comunica che il sito di Niscemi è di “interesse strategico per la difesa militare della nazione e dei nostri alleati” pertanto “non sono accettabili comportamenti che impediscano l’attuazione delle esigenze di difesa nazionale e la libera circolazione connessa a tali esigenze, tutelate dalla Costituzione”. Singolare la citazione della Costituzione Repubblicana, quando essa all’art. 11 recita: “L’Italia ripudia la guerra come strumento di offesa alla libertà degli altri popoli e come mezzo di risoluzione delle controversie internazionali”. Riprendendo la Costituzione ci viene da chiedere, cos’ha a che fare la difesa nazionale con i Droni yankee (che il MUOS guida) che bombardano in ogni ora in buona parte del medio-Oriente, dell’Africa, dell’Asia? Questa nota della Ministra Cancellieri è arrivata il giorno precedente alla discussione all’Assemblea regionale di una mozione presentata da un deputato PD per sollecitare il suo stesso Presidente Crocetta (eletto a Ottobre, in delle elezioni che hanno visto l’astensione del 52% degli aventi diritto) a mantenere le promesse elettorali sulla questione MUOS. Nella campagna elettorale, infatti, Crocetta spese grandi parole a favore della lotta al MUOS destinate ai potenziali elettorali dei comitati e del popolo No MUOS, promettendo che si sarebbe attivato per revocare le autorizzazioni a livello regionale. Chi ha concesso le autorizzazione e tutte le garanzie agli yankee? Il governo dell’autonomista Lombardo, nel giugno 2011. Governo regionale sostenuto e tenuto in vita, proprio dal PD. Chi è stato il principale fautore del MUOS a livello nazionale? Bisogna ritornare al 2007, sotto il governo Berlusconi, l’allora ministro della Difesa Ignazio La Russa (amico del camerata Musumeci che adesso fa grandi proclami contro il MUOS) firma l’intesa per l’installazione delle antenne a Niscemi. Ma, quando venne presentata la richiesta alla regione, il 24 Gennaio 2007, il protocollo fu voluto dal Presidente del Consiglio in carica, Romano Prodi (centrosinistra)e dal Ministro della Difesa, Arturo Parisi del PD. Questo il balzello politico, tra centrodestra e centrosinistra, allineati ai voleri strategici della borghesia imperialista.


Testo pubblicato sul sito dei Cobas di Pisa: http://www.cobaspisa.it/?p=1030
http://www.cobaspisa.it/wp-content/uploads/2013/01/Jugoslavia.pdf

Riflessioni di Tamara Bellone del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia


9 gennaio 2013

Quella guerra dimenticata. A 14 anni dalla guerra nei Balcani


Nell’estate del 2000 ero in Jugoslavia, per la precisione in Serbia a Kraljevo (1), in un campo di profughi serbi provenienti dal Kosovo. Un professore di storia in pensione organizzava corsi per intrattenere i bambini e i ragazzini. Mi disse: “L’aggressione della NATO alla Jugoslavia è stata la più grande sconfitta della classe operaia europea.” Infatti nel 1999, durante i bombardamenti sulla Serbia e il Montenegro (allora ancora erano Jugoslavia) l’opposizione alla guerra fu blanda, se da un lato la CGIL si schierò in modo vergognoso con il governo dalemiano, la sinistra, a parte il sindacato di base e qualche rara eccezione tra gli intellettuali, si fermò al “né con la NATO né con Milošević”.
Purtroppo ciò si ripercosse anche sul “dopo bombardamenti”. Gli aiuti agli operai jugoslavi della Zastava di Kragujevac furono frutto della solidarietà di molte fabbriche, ma ebbero per lo più il carattere di aiuto umanitario, non essendoci né vera e propria solidarietà politica. In realtà la Jugoslavia, polmone d’Europa, fu devastata da un immane disastro ecologico, che si ripercuote fino ad ora nella popolazione non solo della Serbia, ma dell’intera regione: basti pensare alle bombe cadute in Adriatico...
Si trattò di una vera e propria catastrofe, in quanto furono colpiti impianti industriali del settore chimico e petrolchimico, farmaceutico, alimentare, elettrico: serbatoi delle industrie petrolifere di decine di metri ridotti ad altezze di metri, fiumi inquinanti da quantità spropositate di componenti chimici, oli velenosi e cancerogeni immessi nel terreno...
Lo studio di questo tipo di catastrofe non è stato mai fatto, in quanto ben presto fu assalito il Parlamento serbo, da organizzazioni giovanili e non (Otpor) addestrate dai servizi americani, e lo stesso Milošević venne prelevato e portato all’Aja, dove poi morì in circostanze sospette. Nella provincia del Kosovo (ma non solo) furono inoltre sparati proiettili all’uranio impoverito, con ovvie conseguenze sulla salute della popolazione.
Durante e subito dopo i bombardamenti, gli operai e l’esercito si misero al lavoro in condizioni estreme per rimuovere le rovine, ripristinare gli impianti, e ricostruire. Nel frattempo, in Kosovo, arrivarono i soldati della KFOR nella miniera di piombo e zinco di Trepča (2), perché “le quantità di inquinanti che emanava erano sopra la soglia consentita dalla UE...”. Gli impianti della miniera erano sottoutilizzati, data la guerra, la Jugoslavia non faceva parte della UE, eppure coloro che avevano causato una delle più grandi catastrofi ecologiche del pianeta, si permettevano di occupare la miniera con una scusa grottesca...
Una vera e propria bonifica su tutto il territorio non c’è stata: e infatti la FIAT di Marchionne ha preteso che la zona su cui sorge la Zastava fosse bonificata, a spese... del governo serbo. Le conseguenze dell’aggressione NATO sono stati politiche: la costituzione di uno staterello etnico a partire da quella che era una provincia della Serbia e un territorio autonomo della Jugoslavia, staterello riconosciuto tra l’altro anche dall’Italia, è stato un precedente importante nella violazione del diritto internazionale, come del resto l’aggressione stessa nel ’99 aveva aperto le porte a quegli ossimori come “guerra umanitaria” che tanti danni hanno arrecato alla coscienza civile europea e alla capacità di analisi della sinistra, aprendo le porte ad ulteriori aggressioni, invasioni, uccisioni di capi di Stato o di nemici (ci ricordiamo i sorrisetti del segretario di stato Hillary Clinton di fronte al linciaggio di Gheddafi?). La dissoluzione della (già allora mini) Jugoslavia con la formazione di Serbia e Montenegro ha fatto capire che era di nuovo possibile alle potenze occidentali tracciare confini più consoni alle loro mire strategiche ed economiche. Una conseguenza militare è la costruzione della base americana in Kosovo, appunto. La prima operazione fu la costituzione di un governo più ligio ai desiderata di USA e UE (quando vi fu contrasto tra gli obiettivi vi furono attentati come quello a Đinđić). In generale all’interno i provvedimenti richiesti erano liberalizzazioni e privatizzazioni.
La devastazione del territorio jugoslavo (dai monumenti ortodossi, alle foreste, alle acque) fu necessaria per la deindustrializzazione dell’area dei Balcani e la completa penetrazione nel territorio della ex-Jugoslavia delle multinazionali. Basti ricordare che nel ’99 fu bombardata la fabbrica di medicinali Galenika, statale, mentre fu risparmiata la parte in possesso di privati (Soros), e che fu risparmiata un’acciaieria, che fu in seguito acquistata dalla U.S. Steel. Ma ad una scala molto differente non sta succedendo anche in Italia? Non c’è forse deindustrializzazione e nello stesso tempo progetti insensati di grandi opere pubbliche a scapito dell’ambiente e della salute? Non aveva ragione il professore di storia di Kraljevo? Perché nonostante tutti i richiami dei compagni jugoslavi, la sinistra europea non è stata in grado di opporsi con maggiore fermezza alla guerra, perché in troppi hanno bevuto le menzogne sulla pulizia etnica?

* * *

Le prospettive in Serbia sono incerte, basate sulla mitizzazione dell’adesione alla UE, anche se i Paesi confinanti, già annessi, hanno gravi difficoltà economiche. La globalizzazione non offre grandi opportunità ai Paesi piccoli, a meno di improbabili fusioni... La Serbia importa il doppio di quello che esporta, con forti legami con la Comunità europea, sicché il cambio euro-dinaro è soggetto ad improvvise tensioni, a seconda del malessere economico dell’Unione (115 dinari circa per 1 euro). L’inflazione è dell’ordine del 10% e, in un contesto di depressione economica, erode in maniera drammatica il potere d’acquisto dei salari - già molto bassi rispetto alle medie europee, mentre i prezzi sono già allineati a quelli internazionali, e tendono a salire.
Ciò risulta in modo evidente da un dato tragico: la spesa delle famiglie per i consumi alimentari supera il 40% della spesa totale (in Italia è dell’ordine del 15%). Se si aggiungono le spese “incomprimibili” si vede che l’economia domestica serba è di pura sopravvivenza. In tale contesto, parlare di investimenti, di capitale straniero, è illusorio. Il salario medio è di circa 370 euro, alcune decine di migliaia di lavoratori lavorano senza percepire il salario. Il tasso di disoccupati è al 26%. Per quanto riguarda la FAS (Fiat Auto Serbia), come noto è nata dal contratto (capestro) tra la FIAT e il governo serbo, per assicurare un po’ di lavoro alla città di Kragujevac (3), dove per anni la Zastava, un tempo Crvena Zastava (Bandiera Rossa), aveva prodotto automobili (la più famosa è la Yugo), esportate in diverse parti del mondo, e dove, a poco a poco, con embarghi, bombardamenti, dopoguerra, la produzione era diminuita in modo impressionante. I dipendenti della FAS sono 2300, di cui 270 impiegati, il resto sono operai. I lavoratori sono neo assunti, a parte 720 che provengono dalla vecchia Zastava (la FIAT ha licenziato quasi tutti i lavoratori della Zastava). La linea funzionante è quella della 500L. Le auto prodotte sono spedite via mare da Bar (Montenegro) a Bari due volte la settimana, e una volta la settimana vanno anche in Germania. I turni di lavoro sono due (6-16 e 20-6) e molti lavoratori fanno anche un paio di ore di straordinario. La settimana lavorativa è di 4 giorni (dal lunedì al giovedì). Pause: 10 minuti, poi la mezz’ora per la mensa, altre due pause di 10 e 15 minuti.
I lavoratori della FAS si sono già mobilitati contro le pesantissime condizioni di lavoro: la FIAT si dichiara disponibile a trattare su aumenti di salario (10%) ma non su orari e turni. Gli iscritti al Samostalni Sindikat sono 860. Mi preme ricordare che il sindacato dei metalmeccanici della Zastava fu boicottato in generale dai sindacati europei e dai partiti di sinistra europei, in quanto “seguace di Milošević”... e spesso accusato di nefandezze.
In compenso il governo serbo è oberato dalle richieste della FIAT e minacciato da Marchionne: oltre alla bonifica, il governo serbo deve pagare anche le infrastrutture (strade, autostrade,...) cittadine e regionali, per consentire i trasporti delle merci FIAT. Attualmente ha richiesto una proroga, in quanto, come immaginabile, il bilancio dello Stato non consente gli ingenti pagamenti (4). Come dice una sindacalista della Zastava: è il governo serbo a pagare i lavoratori della FAS...


NOTE

(1) Kraljevo e Kragujevac furono teatro nell’ottobre del 1941 di due tra i più spaventosi eccidi della II Guerra Mondiale. L’esercito tedesco uccise rispettivamente circa 3000 e circa 7000 persone, in generale maschi, dai 15 anni agli 80. Infatti vi erano stati scontri tra partigiani e tedeschi, in cui erano morti una ventina di soldati tedeschi. E’ noto che i Tedeschi usavano un triste cambio nelle rappresaglie: per ogni soldato tedesco dovevano esser fucilati 10 Italiani, 50 Greci e 100 Slavi (Jugoslavi, Russi, ecc.). A Kragujevac “dovevano” essere fucilati 2000 civili, ne furono in alcuni giorni fucilati nell’orgia di sangue circa 7000: tra gli altri gli studenti e i professori del locale ginnasio e molti piccoli Rom lustrascarpe, che si erano rifiutati di lustrare gli stivali ai soldati tedeschi. A Kraljevo vennero fucilati tra gli altri molti operai e ferrovieri. Un racconto della strage si trova nel libro di Giacomo Scotti: Kragujevac, la città fucilata. Milano, 1967. Una famosissima poesia di Desanka Maksimović, Krvava bajka (La fiaba insanguinata), ricorda gli studenti uccisi. Nel parco delle rimembranze di Kragujevac, esistono monumenti, a suo tempo donati dalle varie Repubbliche della Jugoslavia, a ricordo della strage. Il più famoso è il monumento a forma di V, che simboleggia la classe sterminata. 
(2) Il complesso minerario di Trepča, ricco di piombo, zinco, argento, oro, fu nazionalizzato dalla Jugoslavia di Tito, come del resto tutte le risorse minerarie del territorio, in precedenza in mano a compagnie private francesi, inglesi, belghe. Attualmente, nel Kosovo “albanesizzato”, si parla di privatizzazione.
(3) Kragujevac fu fondata nel XIV secolo. Divenne il centro delle ribellioni nazionali nei primi decenni del 1800 contro l'occupazione turca, e nel periodo 1818-1839 fu la capitale del Regno di Serbia. Proprio di quel periodo furono dunque qui fondate le prime istituzioni culturali, economiche ed educative del Paese: la prima Università serba fu fondata proprio in questa città nel 1838, come pure le prime Scuole Superiori il Teatro e la Scuola Militare. In seguito a Kragujevac si sviluppò un forte movimento operaio comunista, là dove era nata una fabbrica di armi. Fu paragonata per la sua storia a Torino. L'Università di Kragujevac riveste ancora oggi particolare importanza soprattutto per l’Ingegneria meccanica.
(4) Le notizie riguardanti la FAS sono state raccolte da Gilberto Vlaic (CNJ) durante i periodici viaggi per portare avanti progetti di solidarietà della ONLUS Non Bombe ma Solo Caramelle- Trieste.



(srpskohrvatski / italiano)

Sulla "rivolta dei fiori" in Slovenia

1) Ima li nade za demonstrante u Republici Sloveniji?
2) La rivolta dei fiori in Slovenia


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IMA LI NADE ZA DEMONSTRANTE U REPUBLICI SLOVENIJI?

Piše: doc. dr. Pavle Vukčević - Udruženje "Naša Jugoslavija" 
e-mail: pavlevukcevic @ gmail.com

S obzirom na tijek zbivanja u Republici Sloveniji, stvorena je volja građana da se isti bude protiv sistema. Neposlušnost prema vladi jedan je od najprirodnijih činova građana, i zar je onda čudno što oni koji su obespravljeni, nezaposleni, eksploatirani, kojima je oduzeto pravo na slobodu, pravo na dostojan život, dostojanstvo i sreću - demonstriraju.
To - biti protiv - postaje ključ za svako aktivno političko stajalište. Možda i samooslobođenje. Tijek zbivanja u Republici Sloveniji vodio je od nade do straha, od strepnje i zabrinutosti do razočarenja. Izuzetno izraženi socijalni strahovi multipliciraju osobnu, ekonomsku, egzistencijalnu, političku i svaku drugu nesigurnost. Trpi se otuđenje, eksploatacija, obmana i zapovjedanje kao neprijatelja. Pri tome se teško prepoznaju neprijatelji. Ne zna se sa sigurnošću gdje locirati "proizvodnju" tlačenja.
Građani u svojoj volji da demonstriraju, da budu protiv svoje želje samo za oslobođenjem, se moraju progurati kroz „Imperiju srama“ (neoliberalizam), jer samo nezadovoljstvo nije dovoljan uvjet za bilo kakvo političko angažiranje. Neophodno je potrebno da se nezadovoljstvo politički interpretira, prevede u značajne političke ciljeve (naglašavanje političkog karaktera nezadovljstva, lociranje uzroka nezadovoljstva, utvrđivanje ciljeva, ali i sredstava i načina za njihovo ostvarivanje). Korupcija i kompromitacija, nepostojanje morala, etike, odgovornosti stoje nasuprot stvaranju. Posvuda ih ima i "kamen su temeljac i ključ prevlasti".
Sve to leži u različitim i prepoznatljivim oblicima. U zakonodavnoj i izvršnoj vlasti, njihovim vazalnim upravama, lobijima neoliberalnog kapitalizma, mafijama društvenih skupina, političkoj religiji, parlamentarnoj diktaturi, stranačkim lobijima, financijskim konglomeratima i svakidašnjim ekonomskim transakcijama. Korupcija se lako zapazi, pojavljuje se kao oblik nasilja, kao uvreda, kao bolest i osakaćenje. Njena specifičnost, i posljedica, je raspad sistema.
Najtotalitarnija ideologija koja štiti korupciju tvrdi da je država Republika Slovenija demokratska i pravna i da je u stalnom privrednom rastu, jer bi se u suprotnom raspala i ne bi ništa ostalo od neovisnosti i suverenosti. Ideolozi ili zaboravljaju ili ne znaju da nema demokracije bez ekonomske i socijalne demokracije i vladavine prava. Demonstracije su očito otkaz poslušnosti lažnim vođama kako bi se usredotočili na bitne sadržaje ljudskog bivstvovanja - težak je to put humanističkog i demokratskog oslobađanja čovjeka. Pitanje je, gdje je granica od koje frustracija, strahovi, egzistencijalna nesigurnost i neizvjesnot prerastaju u artikulirano nezadovoljstvo (organiziranu akciju i građanski neposluh), a odatle u spontano izražavanje nezadovoljstva, gnjev i rušilački radikalizam.
Dakle, fluidno je i stalno promjenljivo razmeđe između mirne i odlučne protestne akcije i spontane nekontrolirane pobune, s često fatalnim posljedicama koje je nemoguće ukalkulirati, a pogotovo kontrolirati. Ulični su prosvjedi nepredvidljivi, spontani, neorganizirani i nekontrolirani. Bez jasnog vodstva sa ljudskim zasićenim bijesom i mržnjom. Demonstranti se moraju čuvati, ali nisu sigurni da će spriječiti infiltraciju rukovodstva koalicionih političkih partija ubačenih organa bezbjednosti.


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Non si fermano, nella Slovenia sull’orlo della bancarotta, le proteste degli operai, dei disoccupati e degli studenti partite nel pieno delle elezioni presidenziali che hanno visto l’affermazione del socialdemocratico Pahor contro la corruzione della classe politica e i tagli alla spesa pubblica e sociale imposti dall’Unione Europea al governo di centro-destra guidato dal premier Janez Janša, leader del Partito Democratico Sloveno. Il piccolo Paese centro-orientale è in crisi verticale, con l’11,5% di disoccupazione, un’economia troppo dipendente dalle esportazioni e quindi a picco a causa della crisi, e con un governo che cerca di far cassa imponendo tagli orizzontali a cultura, sanità, istruzione, lavoro e pensioni.

I primi accenni di protesta ci sono stati il 26 novembre a Maribor – seconda città della Slovenia per grandezza e prima per disagio sociale e numero di disoccupati- dove varie migliaia di persone avevano chiesto le dimissioni del sindaco e della giunta comunale, accusati di corruzione e di malgoverno. La protesta, pacifica, degenerò con l’intervento a gamba tesa della polizia che sgomberò con violenza la piazza, tanto che vi furono alcuni feriti e persino arresti. Dopo le cariche contro i manifestanti di Maribor, i collettivi e gruppi sociali attivi in Slovenia hanno invitato a scendere in piazza anche nelle altre città del Paese “contro la corruzione e le politiche di austerità”.

E infatti già Il 30 novembre si sono svolte nel piccolo paese sorto dal collasso della Jugoslavia di Tito le prime grandi manifestazioni contro il Governo cui hanno partecipato secondo gli organizzatori almeno 10 mila persone nella sola capitale Lubiana e altre decine di migliaia in quasi tutte le principali città del Paese: la giornata si concluse con una nottata di violenti scontri davanti ai palazzi del potere partiti a seguito del tentativo da parte di un gruppo di manifestanti di irrompere nel Parlamento, tentativo cui il reparto di polizia antisommossa – il famigerato “Bestie Ninja”- ha risposto utilizzando manganelli, gas lacrimogeni e cannoni ad acqua ed effettuando più di 30 arresti.

Il 12 dicembre, intanto, i rappresentanti dei lavoratori statali hanno depositato 13.280 firme per avviare l’iter referendario relativo alla legge di bilancio appena approvata dal Parlamento. La domanda è esplicita: «Volete abrogare la legge relativa al bilancio dello Stato 2013-2014 approvata dal Parlamento nella seduta del 6 dicembre 2012?» Per avviare l’iter bastavano 3mila firme. Il presidente della Confederazione sindacale del settore pubblico, Branimir Štrukelj ha affermato che se avessero aspettato un solo giorno in più le firme sarebbero state molte, ma molte di più. Štrukelj ha precisato inoltre che lo sciopero generale del pubblico impiego proclamato per il prossimo 23 gennaio è confermato e si svolgerà soprattutto per protestare contro i paventati licenziamenti. «Ma non ci fermeremo qui – ha precisato il leader sindacale – gli scioperi, dopo il 23 gennaio, si svilupperanno a macchia di leopardo nelle varie regioni slovene»

Tutto sembra intanto tacere nelle piazze , ma la notte del 21 dicembre alcune donne lanciano addosso ai poliziotti in presidio al Parlamento centinaia di garafoni rossi: da allora sulle pagine dei principali quotidiani nazionali – e poi esteri- non si parla che di “rivolta dei fiori”. Il giorno dopo, il 22 dicembre, anniversario del plebiscito con cui si sancì l’indipendenza dalla Jugoslavia socialista, in migliaia sono di nuovo in piazza per manifestare…non come gli anni scorsi la gioia per la “festa d’indipendenza”, ma tutta la loro rabbia “contro il governo democratico, i deputati e le istituzioni” e non poca nostalgia verso “l’era socialista”.

Mauro Manzin, giornalista de “Il Piccolo” inviato in quei giorni a Lubiana, ha raccontato che c’era in piazza “la gente che guadagna 600 euro al mese e non ce la fa più: le famiglie, gli studenti, i lavoratori e i disoccupati che vedono di giorno in giorno peggiorare la propria vita”. Un popolo, spiega, autoconvocato con il tam tam di facebook. “C’erano i reduci della guerra d’indipendenza con le bandiere slovene listate a lutto. C’erano genitori e bambini, coppie di pensionati, femministe arrabbiate che urlavano la loro rabbia in faccia ai poliziotti. C’erano bandiere anarchiche e bandiere dell’ex Unione sovietica. Bustine di partigiano in testa, molti anziani rivendicavano il proprio onore mutilato, a loro dire, da uno Stato infingardo e ladro. C’era un uomo vestito da giraffa che portava in mano un cartello con su scritto:«Le vostre dita sono più lunghe del mio collo». E poi un maiale di cartapesta a raffigurare i deputati. Le vuvuzelas – continua il giornalista- facevano un chiasso infernale, assieme a fischietti e tamburi. Gli operai gridavano: «Restituiteci le nostre fabbriche, vogliamo lavorare». Improvvisamente, dal nulla, sbucò un enorme sanpietrino di plastica gonfiato e la gente se lo passava sulle proprie teste come fosse un pallone. «Noi siamo lo Stato» si gridava. E il rimpianto per la «dittatura del proletariato» si insinuava tra il malessere della gente al tramonto del capitalismo. Gli “arrabbiati” voltavano le spalle alla sede della Nova Ljubljanska Banka. Sull’ingresso dell’istituto di credito era stato attaccato un cartello: «Banchieri siete finiti», recitava. «Gotovi», «gotovi», siete finiti, siete finiti, scandiva la massa che ondeggiava contro le transenne”.
E a due giorni di distanza, il 24 dicembre, in 5000 sono tornati a invadere nonostante il giorno di festa le strade della Capitale.


S.

5 gennaio 2013




24 GENNAIO 2013, INIZIATIVE SEGNALATE

1) Venezia: JUGOSLAVIJA - ARCHITETTURA E CITTÀ (1945-91)
2) Bellusco (Monza): ERAVAMO IN TANTI e FASCIST LEGACY


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Jugoslavija - architettura e città (1945-91). I nuovi studi

Convegno internazionale sull'architettura e la città jugoslava
24 gennaio 2013
VENEZIA

PROGRAMMA
ore 9:30 - Inizio lavori: relazione introduttiva
Luka Skansi, IUAV
ore 10:00 - CIAM in the Service of Constructing Socialist Society
Tamara Bjažić-Karin, Croatian Academy of Sciences and Arts, Zagreb
ore 10:40 - Scandianavian influences on slovenian housing culture
Martina Malešič, Faculty of Arts, University of Ljubljana
ore 11:20 - Learning from Yugoslav Tourism
Maroje Mrduljaš, Faculty of Architecture, University of Zagreb - Magazine “Oris”, Zagreb
ore 12:00 - The Role of Abstraction in Croatian Postwar Architectural Modernism
Karin Šerman, Faculty of Architecture, University of Zagreb
ore 14:30 - Split 3. The third city district
Višnja Kukoč, Università di Spalato
ore 15:10 - “Made in Yugoslavia”. Prefabrication and Housing Projects
Jelena Grbić, Grupa Arhitekata, Belgrado
- Prefab Glossary. Milestones of Post-WW2 Yugoslav Building Industry
Jelica Jovanović, Grupa Arhitekata, Belgrado
ore 16:20 - Skopje after the earthquake in 1963
Ines Tolić, Università di Bologna
ore 17:00 - Inquiry into emergence of architectural postmodernism in late socialism
Ljiljana Blagojević, Faculty of Architecture, University of Belgrade
 


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ANPI Sez. Bellusco
Circolo ARCI  “P.P.Pasolini”- Bellusco

Presentano per il Giorno della Memoria:

giovedì 24 gennaio ore 21,00

Presso la “Corte dei Frati” – P.zza Fumagalli, Bellusco, (MB)


PRESENTAZIONE DEL LIBRO 
A CURA DI ROBERTO CURATOLO  
SCRITTORE E PRESIDENTE DELL’ASSOCIAZIONE “CULTURAL BOX”

“ERAVAMO IN TANTI ”

DI EROS SEQUI


DIARIO DELLA  LOTTA  PARTIGIANA  NELLA  EX  YUGOSLAVIA.

 
A SEGUIRE

PROIEZIONE DEL VIDEODOCUMENTARIO

“FASCIST LEGACY”

(L’eredità del Fascismo)
Regia di Ken Kirby, 1989 – BBC - London



(due articoli e una conferenza stampa sulla politicizzazione della religione cattolica in Croazia)



SOCIJALISTIČKA RADNIČKA PARTIJA HRVATSKE
Gradska Organizacija Umag

POZIV INSTITUCIJAMA

Uslijed sve češćeg i potpuno neopravdanog napada na kurikulum Zdravstvenog odgoja u školama od strane Biskupske konferencije Hrvatske, cijelog svećenstva Hrvatske katoličke crkve, kao i političke stranke HDZ-a, te ostalih srodnih stranaka, HSP, HČSP, HDSSB, a i zbog sve učestalijih otkrivanja primjera pedofilie, ali i drugih štetnih pojava u redovima Crkve usmjerenih orema maloljetnim osobama, izdajemo slijedeću kritiku tih postupaka.
Tražimo da institucije struke ocijene prihvatljivost obreda ispovjedanja maloljetnika od strane svećenika!!!!
Naime, kako je poznato po katoličkoj doktrini u našim se crkvama i drugim vjerskim objektima prakticira ustaljeni obred ispovjedi. Taj obred ne isključuje, čak što više, obavezuje i djecu da pristupe takvom činu, što smatramo neprihvatljivim. Čin ispovjedanja podrazumjeva iznošenje svojih najintimnijih osjećaja. To ispovjedanje se i temelji na represiji, odnosno na ucjeni tj. onaj koji nije potpuno iskren i otvoren pri ispovjedi prijeti mu se raznim kaznama, jedna od kojih je i neulazak u “božanstveni raj” kao i kazna vječito gorućeg pakla. Uzimajući u obzir nezrelu dob maloljetnika koji su podvrženi ispovjedanju, držimo neprihvatljivim takav nestručni vid općenja svečenika sa maloljetnicima, koji ima za cilj proizvest poslušnu individuu, podložnu daljnjoj manipulaciji.
Svjedoci smo otkrivanja sve većeg broja slučajeva pedofilije, pogotovo u redovima crkve. Upravo PEDOFILIJA, jedan od najtežih zločina prema djetetu, je u porastu a obred ispovjesti, prilikom kojeg svećeniku pedofilu i kriminalcu, dijete bude predano kao žrtveno janje, na daljnje raspolaganje može poslužit kao povoljan instrument za regrutiranje budućih žrtava. Ne sluteći, maloljetnik u strahu od kazne, otvara svoju dušu u nadi da će pronaći željeni spas, no nerijetko biva upravo suprotno. Od spasa upada u najtežu agoniju koja ga je mogla zadesit i koja će ga pratit u daljnjem periodu odrastanja i života, silovanje od strane tkz. božjeg izaslanika. Nije potrebno objašnjavat kakve sve traume takvo dijete proživljava, a da je tom dijetetu psihička komponenta života trajno oštećena, zorno govore primjeri kada sad već odrasli i zreli ljudi otkrivaju desetljećima u sebi potiskivana traumatološka iskustva iz najranije mladosti.
Ikako nam je želja senzibilirati ovu našu totalno uspavanu javnost, odustajemo od eksplicitnog iznošenja detalja proizišlih iz svjedočenja bivših žrtava, prvenstveno da nebismo time povredili veliki broj onih koji još uvjek kriju i trpe posljedice sličnih iskustava.
Ali zato u ime SRP-a G.O. Umag prozivamo sve mjerodavne institucije Republike Hrvatske, , političke stranke, Sabor, Odbor za ljudska prava, Pravobranitelja za djecu, Pučkog pravobranitelja kao i sve ostale institucije prije svega stručne da pokrenu odgovornu raspravu u Saboru RH te da se na osnovi takve rasprave izglasa Zakon kojim će se regulirati obred ispovjedanja maloljetnika od strane svećenika!!!!!

SRP G.O. Umag
Predsjednik
Valter Jugovac



SRP Konferencija za štampu

Datum održavanja: 14. I 2013.
Mjesto održavanja: Umag
Tema: Ponašanje crkve

- Crkva se danas u Hrvatskoj ponaša na način kao što se ponašala u srednjem vijeku, kad je bila vodeća snaga društva.

- Povijest, ali i slikarska ostavština majstora Vincenta iz Kastva u liku freski kod Berma, ukazuju da je u srednjem vijeku crkva kao institucija bila ispred suverena.

- Crkva se u Hrvatskoj ponaša tako jer joj to omogućava politika, a politika joj to omogućava jer je i uz pomoć crkve došla na vlast nakon secesije 90-ih. I crkva danas samo naplaćuje svoju uslugu na bahat i arogantan način, a politika vraća dug i pri tome guta knedle i ponizno trpi šamare.

- Izlaz iz postojeće situacije mi u SRP-u vidimo tako da se crkvu odvoji od države i politike, jer ona to danas u Hrvatskoj nije, već je duboko involvirana u stvari koje se tiču države i politike. Crkvu treba svesti u vlastite okvire gdje bi se bavila svojim poslanjem, pronošenjem vjere i vjerskim pitanjima, umjesto stvarima za koje nije stručna ni kompetentna.
Naravno da bi se to postiglo, potrebno je najprije da država odustane od njenog rastrošnog financiranja, koje je iznad uobičajene prakse šireg kruga zemalja. Ta je sredstva potrebno upotrebiti za društveno korisne programe, a crkva bi trebalo da se financira od strane njenih korisnika.

Predsjednik
Vladimir Kapuralin



POLITIZACIJA KATOLIČKE RELIGIJE U HRVATSKOJ

Piše: doc.dr. Pavle Vukčević Udruženje "Naša Jugoslavija" e-mail: pavle.vukcevic@...

Opći religijski principi građanske (civilne) religije, koji trebaju biti osnova građanskih vrijednosti i vjerovanja, na kojima se gradi pravedna zajednica jednakih ljudi, su: poštovanje Boga, vjera u pravednost njegovog suda, nagrada vrline i kažnjavanje poroka te isticanje vjerske tolerancije. Nasuprot toga stoji politička religija koja ima totalitarnu prirodu, jer se njeno djelovanje rasprostire na svim nivoima, ličnog, kulturnog, moralnog i političkog života političke zajednice. Proizvod totalitarnih političkih sistema se oslanja na karizmatskog vođu putem agresivne ideologije, poseže za provjerenim metodama mitologizacije političkih vrijednosti. Netolerantnost je primarna i osnovna karakteristika političke religije.
Analizom hrvatskih društvenih odnosa, dolazimo do saznanja da je katolička religija sudjelovala, i da sudjeluje, u političkoj stvarnosti kao faktor nacionalnog identiteta, uvučena u sve pore društva što joj je osiguralo i zajamčilo dominaciju u društvu. Kad god se pojavi spor u vezi sa moralnim normama (seks, razmnožavanje, pobačaj, homoseksualizam, odgoj i obrazovanje, vjeronauk), religijski čelnici katoličke crkve su istaknuto zastupljeni u raspravama, na radiju, televiziji i štampi. U pravilu uvijek sa prijetećim stavovima, spremni da pozivaju vjernike na otpore i prijete blokadom političkog sistema.
Vjerske vođe duboko su svjesne ranjivosti dječjeg mozga i važnosti toga da indoktrinacija počinje rano. Isusovačko hvalisanje „...daj mi dijete u njegovih prvih sedam godina i ja ću ti dati čovjeka...“, sa stanovišta humanizacije mlade ličnosti zlokobno je i otrcano. Osobama koje kontroliraju - katoličkoj crkvi u Hrvatskoj - osnova je djelovanja nadzor i utjecaj na ono što uče mladi i što doživljavaju - što vide, čuju, misle i vjeruju. Na taj način se želi odrediti budući smjer razvoja društva.
Katolička religija u Hrvatskoj zastupa učenje da je izravno ubijanje fetusa uvijek nemoralno. Prije treba žrtvovati život majke, ili život i majke i djeteta, nego pobaciti. Ali kada je silovana časna sestra, pobačaj se smatra opravdanim. Odbacuju, da je reguliranje rođenja stvar osobne odgovornosti i da to nije smrtni grijeh.
Mnogi od onih koji se najvatrenije bore protiv oduzimanja života, također više nego uobičajeno voljni su oduzimati živote odraslim ljudima. Katolička religija ne shvaća mučne probleme mladih i ne razumije njihove seksualne brige svojstvene dobu sazrijevanja, ne prihvaća i ne prepoznaje znakove puberteta, neuravnoteženosti, uznemirenosti, protestna držanja, način i potrebu održavanja objektivne discipline, kao što nije u stanju da evoluira zanimljivost, sadržajnost, formu, metodološki, didaktički, andragoški i psihološki odgoj i obrazovanje.
Katolička crkva u Hrvatskoj usmjerava, putem vjeronauka, mlado biće prema Bogu, tražeći od njega ljubav, kao da djeca sa druge strane ne prepoznaju vrijednost svojih roditelja koje krasi veselost, odlučnost, briga, dobrota i ozbiljan stav i odgovornost prema životu svoje djece.
Crkva nastoji da dobije pravnu osnovu za diskriminaciju homoseksualizma tvrdeći da je to borba za građanska prava "... ako me pokušate spriječiti da vrijeđam homoseksualce, kršite slobodu religijskih predrasuda, a time kršite i slobodu vjere...“. "Homoseksualni brakovi, su" kaže papa “prijetnja za mir u svijetu“.
Pri svemu tome crkva se poziva na Bibliju (iz nje crpi religijsku snagu), ali Biblija je možda privlačno i pjesničko djelo, dočim nije vrsta knjige koju smijemo dati djeci da na temelju nje oblikuju svoj moral. Konkretnije rečeno, imaju li djeca koja drže Bibliju nadahnućem za „dječju moralnu ispravnost“ uopće ikakvu predodžbu o tome što je zapisano u njoj?
Dosadašnja istraživanja ne podupiru uvriježeno mišljenje da je religioznost (religijski odgoj od vrtića do akademije znanosti u Hrvatskoj) u pozitivnom odnosu s moralnošću. Religijske apologete tvrde, da samo religija (kroz vjeronauk) može pružiti osnovu za odlučivanje o tome što je dobro za hrvatsku naciju.
Nakon što će malo predahnuti, crkva će krenuti u borbu protiv ateista, jer za Katoličku religiju, ateisti se ne smiju smatrati građanima niti domoljubima. „Naš cilj je", kaže crkva, "kršćanska nacija, imamo biblijsku dužnost, pozvani smo od Boga da osvojimo ovu zemlju. Ne želimo ravnopravnost, ne želimo pluralizam." Bog i domovina su nepobjedive ekipe, oni ruše sve rekorde u ugnjetavanju.
Odgovor ateista je: Zato što nema Boga jedino dobro koje čovjek poznaje je sreća, stoga je i najveće dobro činiti ono što nekoga čini istinski sretnim.
Kada će Katolička religija u Hrvatskoj početi izvlačenje iz intelektualnog, terminološkog i religijskog geta i početi se boriti protiv zabluda, lažnih učenja i opasnih nazora? Kada će prihvatiti svakog čovjeka onakvog kakav on uistinu jest, s njegovim slabostima i manama, nikoga ne osuđivati, inkvizatorski ispitivati i ne polaziti od sakralne pozicije mo
ći?




EVOLUZIONE POLITICA

...e noi che lo credevamo in fin di vita, condizioni irreversibili in seguito all'ennesimo sciopero della fame...
no, Pannella è più in forma che mai, ed ha finalmente confermato quanto da noi sospettato negli anni in cui sdoganava l'estrema destra dando la possibilità ai terroristi assassini confessi Mambro e Fioravanti di uscire di galera lavorando presso le strutture collaterali del Partito radicale e poi lasciando che Mambro divenisse dirigente del Partito stesso...
così tesserando altri terroristi neri, da Pierluigi Concutelli a Marco Affatigato, al triestino Livo Lai, assieme a fuoriusciti della lotta armata "di sinistra", come Vesce o D'Elia...
quando si vestiva con l'uniforme croata per solidarizzare con il governo genocida di Tudjman mentre scatenava l'offensiva contro le Krajine nel 1991...
quando a Trieste la rappresentante radicale Sponza sponsorizzava politicamente l'organizzazione Popoli del neofascista veronese Franco Nerozzi, all'epoca in attesa di patteggiare traffici d'armi e mercenari per un ventilato golpe alle isole Comore...

oggi Pannella si allea con la Destra di Storace, il partito intorno a cui si raccolgono personaggi del calibro di Adriano Tilgher ed i triestini Claudio Scarpa e Franco Neami.

Non v'è nulla di nuovo sotto il sole (Ecclesiaste 1,9)

Claudia 


(si veda anche, sulla ipotesi di Marco Pannella senatore a vita:
PER MERITI DI GUERRA




Giornata della Memoria: iniziative segnalate

1) Este (PD) 26/1: per la salvaguardia del Memoriale degli Italiani ad Auschwitz
2) Vittorio Veneto (TV) 26/1: incontro con Sandi Volk
3) San Giustino (PG) 26/1: sulle vittime dimenticate dello sterminio nazifascista
4) Roma 26/1: AKTION T4 - lo sterminio nazista delle persone con disabilità
5) Trieste/Trst 26/1: fiaccolata alla Risiera
6) Anghiari (AR), 27/1: dalla Stazione al campo di concentramento di Renicci, 
4 chilometri e 400 metri
7) Treviso, 27/1: sul campo di concentramento di Treviso (Monigo)
8) Trieste / Trst 30/1: inaugurazione della mostra sul processo della Risiera di San Sabba


=== 1 ===

Per la salvaguardia del Memoriale degli Italiani ad Auschwitz

Sabato 26 gennaio 2013
dalle 11.00 alle 18.00
ad Este (Padova)

Patrocinati dalla Regione Veneto, Comunità Ebraica di Padova e dal Comune di Este, l'associazione culturale giovanile "L'Angolo Giro" propone:

ORE 11.00 al teatro Farinelli, per le scuole superiori:
Convegno sulla salvaguardia della Memoria con la presenza del Presidente del Comitato per la Salvaguardia del Memoriale degli Italiani ad Auschwitz, architetto Gregorio Carboni Maestri.

ORE 17.00 in Pescheria Vecchia per la cittadinanza:
Intervento dell'architetto Gregorio Carboni Maestri a "Wahrheit macht frei. AUSCHWITZ: la verità rende liberi", mostra fotografica di Elisa Mortin e Giancarlo Soncin, giovani fotografi padovani.

Il monumento italiano di Auschwitz racconta la storia della deportazione e dello sterminio degli ebrei italiani. Situato nel blocco 21 del campo, l’opera è progettata dal gruppo di architetti razionalisti BBPR (Belgiojoso, Banfi, Peresutti, Rogers) e viene portata a compimento nel 1980. La grafica della spirale del memoriale voluto dall’ANED è lasciata a Pupino Samonà seguendo la traccia di uno scritto di Primo Levi. Ora versa in uno stato di abbandono ed è chiuso al pubblico dal 2011. Attualmente esiste un progetto a cura della Scuola di Restauro di Brera ma, a causa dei tagli di spesa, il Governo italiano non ha messo a disposizione i fondi necessari. Il Comitato si propone di sensibilizzare l’interesse da parte delle Autorità italiane competenti per un ripristino dei luoghi.

(evento FB: http://www.facebook.com/events/505881152767939 )


=== 2 ===

ANPI Sez. di Vittorio Veneto - Div. N. Nannetti - promuove:

Giornata della Memoria 2013 a Vittorio Veneto – Incontro con Sandi Volk

Vittorio Veneto (TV)
Sabato 26 gennaio 2013
ore 15.00

I campi di Chiesanuova, Arbe, Monigo, Gonars e Visco, i numerosi campi del centro italia, lo stato fascista italiano si è avvalso di diversi strumenti e luoghi per imprigionare, segregare e deportare popolazioni straniere, oppositori politici, ebrei, omosessuali e rom. Dai campi di concentramento per i civili sloveni e croati, a quelli dove furono deportati migliaia di eritrei, etiopi e libici, dalle località di internamento per ebrei stranieri, fino ai luoghi di confino per oppositori politici.

Per la Giornata della Memoria 2013 la Sezione di Vittorio Veneto organizza un incontro con il noto storico triestino Sandi Volk.

Volk si occupa di storia contemporanea della Venezia Giulia, in particolare di Trieste e della storia degli sloveni della regione. Ha svolto ricerca sulla nascita del movimento operaio sloveno a Trieste, sul movimento nazionale sloveno nel periodo precedente alla prima guerra mondiale, sulla seconda guerra mondiale nella memoria degli sloveni di Trieste e sulla storia del lager nazista della Risiera di S. Sabba. Ha lavorato e collaborato con numerosi istituti e musei italiani e sloveni, tra cui l’Istituto Regionale per la Storia del Movimento di Liberazione nel Friuli-Venezia Giulia di Trieste. È inoltre membro della Commissione consultiva del Comune di Trieste per il Civico Museo della Risiera di S. Sabba – Monumento nazionale. Oltre a numerosi saggi e articoli, in italiano e sloveno, sul problema degli esuli istriani e dalmati ha già pubblicato anche due libri, sul tema dell'esodo delle popolazioni dalmate ed istriane nel dopoguerra. 
Grazie al suo percorso di ricerca storica é in grado oggi di illustrare la realtà del sistema repressivo fascista, spesso allo stesso livello, in termini di brutalità, del ben più indagato sistema concentrazionario nazista.

Vi aspettiamo quindi SABATO 26 GENNAIO 2013 alle ore 15 presso la Biblioteca Civica di Vittorio Veneto.

NON RIMANERE INDIFFERENTE, DIVENTA PARTIGIANO!

Sezione Mandamentale di Vittorio Veneto.
“Divisione Garibaldi Nino Nannetti”
Piazza del Popolo 13, 31029
Vittorio Veneto (TV).
E-mail: vittorioveneto@...
Orari sede: sabato ore 16-18

Pagine facebook: www.facebook.com/anpivittorioveneto


=== 3 ===

Invito

San Giustino (Perugia), 26 gennaio 2013
ore 16:30 - presso il Museo Storico-scientifico del Tabacco

La memoria batte nel cuore del futuro
Storie di Resistenza e di deportazione

presentazione del libro:

VITTIME DIMENTICATE

Incontro con l'autore Giorgio Giannini

Interverranno:
Fabio Buschi - sindaco di San Giustino
Francesco Innamorati - presidente ANPI provinciale di Perugia
Maria Pizzoni - presidente ANED regionale Umbria
Mari Franceschini - presidente ANPI San Giustino - Citerna
Andrea Guerrini - Moderatore

promuovono: Comune di San Giustino, ANPI sez. San Giustino - Citerna

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Giorgio Giannini
VITTIME DIMENTICATE 
Lo sterminio dei disabili, dei Rom, degli omosessuali e dei Testimoni di Geova

Ed. Stampa Alternativa, 2012
COLLANA: Eretica speciale
pp. 120 - 11,90 euro
ISBN: 978-88-6222-274-7


=== 4 ===

GIORNO DELLA MEMORIA 2013. 

AKTION T4: Lo sterminio nazista delle persone con disabilità

Roma, Sabato 26 gennaio 2013
Dalle 10.00 alle 13.00

presso: Museo Storico della Liberazione
via Tasso 145

proiezione del film
VITE INDEGNE- Aktion T4: l’eliminazione dei corpi disabili

intervengono: SILVIA CUTRERA, Presidente Agenzia per la Vita indipendente; DINO BARLAM Vice Presidente della Federazione italiana superamento dell’handicap - Lazio 
Saluti di Elena Improta, vicepresidente ANPI-Roma 
e di Eugenio Iafrate, vicepresidente ANED-Roma
Coordina Antonio Parisella, presidente del Museo
promossa da ANPI-Roma, ANED-Roma e Museo storico della Liberazione

PREMIO PER LA PACE E I DIRITTI UMANI
Nell’intervallo il presidente Antonio Parisella, per conto del Museo, riceverà dalla cantautrice Agnese Ginocchio, presidente dell’organismo promotore, il Premio internazionale per la pace e i diritti umani 2013 promosso dall' Associazione tra Movimento ambasciatori per la pace e Movimento internazionale III Millennio per la pace e la salvaguardia del Creato della Provincia di Caserta.

Il giorno 27 gennaio il Museo sarà aperto: 9,30-12.30 e 15,30-19.30

SALVIAMO DAL MACERO Il nazismo e i Lager di Vittorio Emanuele Giuntella
Nell’occasione dell’incontro del 26 e nella giornata del 27 gennaio, gli intervenuti potranno contribuire a salvare dal macero Il nazismo e i Lager di Vittorio Emanuele Giuntella (edizioni Studium, Roma), l’importante opera del grande storico nato cento annia fa e che settanta anni fa conobbe direttamente il Lager come internato militare. Uno dei classici della letteratura concentrazionaria, come "I sommersi e i salvati" di Primo Levi. 



=== 5 ===

Trieste / Trst

Tržaški partizanski pevski zbor PINKO TOMAŽIČ 
Vabi, 
v SOBOTO, 26. januarja 2013, 
na “BAKLADO ZA SPOMIN, MIR IN SOŽITJE”

zbirališče ob 17.00, stadion Grezar,
odhod sprevoda ob 17.30.
Zaključek v Rižarni,s kratkim nastopom TPPZ.
Vse udeležence vabimo da prinesejo s seboj cvet, v poklon žrtvam Rižarne.

Il Coro Partigiano Triestino PINKO TOMAŽIČ 
Invita 
i cittadini ad intervenire alla
“FIACCOLATA PER LA MEMORIA, LA PACE E LA CONVIVENZA”
che si svolgerà SABATO 26 gennaio 2013

con ritrovo alle ore 17.00.
Piazzale antistante lo stadio Grezar
Partenza del corteo alle 17.30.
Conclusione in Risiera con una breve esibizione del C.P.T. 
Tutti i partecipanti sono invitati a portare un fiore da deporre in ricordo delle vittime della Risiera. 


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----- Original Message -----
Sent: Saturday, January 19, 2013 3:33 PM
Subject: 70 anni dopo: marcia dei deportati verso Renicci (Campo d'internamento fascista e badogliano n. 97)
  
 
Marcia dei prigionieri deportati dalla ex-Jugoslavia
e dalle isole di confino del Mediterraneo
 (inverno 1942-'43)
 
70 anni dopo:
 
LA STAZIONE DI ANGHIARI - RENICCI
4 chilometri e 400 metri
 
Domenica 27 Gennaio 2013, ore 11

 

 

Programma:

 

1.     Adunata/Partenza dalla Vecchia STAZIONE del treno di Anghiari, dove scendevano gli internati prima di essere trasferiti, a piedi, verso il Campo d'Internamento Fascista e Badogliano n.97 di Renicci

 

2.     Camminata con due soste intermedie, con testimonianzedispacci del Ministero della Guerramusiche e canti

 

3.     Arrivo al Giardino della Memoria (Località Renicci, La Motina). Messa in riga dei partecipanti per degustare il "rancio dell'internato" (*) (realizzato secondo la circolare del Ministero della Guerra del 23 febbraio 1942). Performance finale (ore 14.00 circa)

 

4.     Saluto delle Autorità

 

La partecipazione è gratuita. Si consiglia tuttavia di prenotare la camminata e successivo rancio, al numero 339 2464939 (Rossano Ghignoni) o per mail agli indirizziinformagiovani@... oppure teatrodianghiari@...

 

Presso il Giardino della Memoria, verranno raccolti fondi da destinare al Museo della Resistenza (fondato da Odilio Goretti), per sostenere la ricerca sulle azioni di resistenza non-violenta in Valtiberina, in collaborazione con l'Associazione Cultura della Pace, che da anni si occupa della promozione e della divulgazione della Cultura della Non-Violenza.

 

Testi e performance: Andrea Merendelli
Percorso: Rossano Ghignoni
Musiche: Mario Guiducci e la Compagnia dei Ricomposti
Pasto degli internati: Sergio Cappetti
Assistenza: Stefan Schweitzer

 

 

(*) Il "rancio dell'internato", è il pranzo ordinario distribuito secondo la Circolare del Ministero della Guerra del 23 febbraio 1943 (n.2064/2595) per civili internati a scopo repressivo, prevedeva giornalmente:
 
-         150 gr di pane (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         66 gr di pasta o riso (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         10 gr di carne con osso (2 volte la settimana)
-         20 gr di legumi secchi o verdure (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         7 gr di surrogato di caffè (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         15 gr di zucchero (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         13 gr di lardo oppure olio (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         15 gr di conserva di pomodoro (diviso in due somministrazioni giornaliere)
-         40 gr di formaggio (per 5 volte la settimana)
 
Secondo il Rapporto Americano JOINT (1943), il vero pasto a Renicci era un po' diverso da quello ufficiale:
 
-         40 gr di pane
-         20 gr di riso
-         Mezzo litro di brodo di cavoli o altri vegetali
-         30 gr di carne (solo la domenica)


SCARICA LA LOCANDINA:  https://www.cnj.it/INIZIATIVE/volantini/Renicci2013.jpg


=== 7 ===

Treviso, domenica 27 gennaio 2013 - Giorno della Memoria

Il campo di concentramento di Treviso [Monigo] (1942-43)

ore 10.30 – Chiesa di Santa Croce
ex ospedale San Leonardo – Università

Il campo di concentramento di Treviso (1942-43)
Scoprimento di un bassorilievo in memoria delle vittime

ore 15.00 – Chiesa Museo di Santa Caterina
Musei Civici – Treviso

Concerto della Banda Musicale di Treviso “Domenico Visentin”
Organizzato dall’Amministrazione Comunale di Treviso

Organizzazione: 
Liceo Artistico Statale di Treviso
Liceo Scientifico Statale “Leonardo da Vinci”

intervengono
Nevenka Grdinić - Console generale della Repubblica di Croazia a Trieste
Leonardo Muraro - Presidente della Provincia di Treviso
Stefano Pimpolari - Assessore alla Cultura del Comune di Treviso
Col. Antonio Attanasio - Comandante della Caserma Cadorin
Metka Gombač e Jože Dežman - Archivio di Stato Slovenia
Ernesto Brunetta - Presidente ISTRESCO
Francesca Meneghetti - Autrice del volume "Di là del muro"

Partecipano sopravvissuti alla deportazione, testimoni e una rappresentanza del Liceo di Novo mesto


=== 8 ===

Trieste / Trst

mercoledì 30 gennaio alle ore 17:30
nel Civico museo della Risiera di San Sabba - Monumento nazionale
a Trieste, in Via Palatucci 5
avrà luogo l'inaugurazione della mostra

TESTIMONI GIUDICI SPETTATORI
Il processo della Risiera di San Sabba
Trieste 1976

La mostra resterà aperta fino al 2 giugno 2013
orario feriale e festivo: 9--19
ingresso libero

Promuovono:
Comune di Trieste
ANED
IRSML
Narodna in Studijiska Knjiznica

info: +39 040 826202




(sui risultati del censimento 2011 in Croazia)


JUGOSLAVENI O POPISU STANOVNIŠTVA U HRVATSKOJ

Nakon 20 mjeseci Državni Zavod za statistiku Republike Hrvatske je u prosincu 2012. godine objavio rezultate popisa stanovništva provedenog u toku mjeseca travnja 2011. godine.
Udruženje "Naša Jugoslavija" (u čijem sastavu djeluje i Savez Jugoslavena) je sa posebnim nestrpljenjem čekalo da ti rezultati budu konačno objavljeni. Ono što nas je posebno interesiralo je pitajne koliko ima Jugoslavena u Republici Hrvatskoj?
Prema tabeli "Stanovništvo prema narodnosti - detaljna klasifikacija - popis 2011" Jugoslavenima se izjasnio 331 stanovnik Republike Hrvatske. To je gotovo dvostruko više nego prije deset godina kada nas je bilo 176. Nažalost, u cijelom tom prikazu nedostaju podaci o broju Jugoslavena po općinama i županijama (mi taj podatak nismo mogli pronaći). To je podatak koji bi bio vrlo interesantan.
Nije to slučaj samo sa Jugoslavenima. Nedostaju i druge narodnosti, kao i stanovnici regionalne pripadnosti: Dalmatinci, Istrani, Primorci, Slavonci... Interesantno je da su statističari i ovaj put objavili samo rezultate onih narodnosti, odnosno nacionalnih manjina koje su navedene u Ustavu RH. Pri tome su svi drugi narodi i nacionalnosti svrstane u grupu - i ostali. Prema istoj tabeli zapaženo je relativno veliki broj neraspoređenih (731), onih koji se ne izjašnjavaju (26763) i nepoznatih (8877) - što god da to znači.
S obzirom da pouzdano znamo da je prilikom popisa u nekim općinama bilo problema prilikom izjašnjavanja kao Jugoslaven (nije nam poznato da li su takve probleme imali i Istrani, Slavonci, Dalmatinci...) lako je pretpostaviti da među onim djelom stanovništva koji se nisu izjasnili ima i jedan određeni broj Jugoslavena. Ali sa time ne želimo špekulirati. Popis stanovništa je objavljen. Pitanje je što može Udruženje "Naša Jugoslavija" učiniti sa rezultatima istog.
Opće je poznato da je Udruženje "Naša Jugoslavija" prvo i trenutno jedino zvanično registrirano udružejne koje se službeno zalaže za priznavanje Jugoslavenske nacije. Na tu temu su do sada održani okrugli stolovi, o čemu smo već izvještavali u medijima. Jugoslavenska nacija postoji - to je činjenica. Ustavom Republike Hrvatske omogućeno je priznavanje Jugoslavenske nacije. To proizlazi iz odgovora Odbora za Poslovnik i politički sustav hrvatskog Sabora zaprimljenog pod sljedećom oznakom:

Klasa: 050-01/12-24/11 
Urbroj: 6521-1-12-03 
12. studeni 2012. godine, potpisano od Predsjednika Odbora g. Peđe Grbina.

Isti je objavljen na službenoj stranicu Udruženja www.nasa-jugoslavija.org, u Biltenu Udruženja kao i na internet stranicama. Koristimo ovu priliku da pozovemo sve Jugoslavene da nam se jave kako bismo udruženim snagama istrajali na putu ka priznavanju Jugoslavenske nacije. Put do tog cilja je dugačak. Moguće ga je preći samo zajedničkim snagama. Pridružite nam se.
Javiti se možete na: zajedno @ nasa-jugoslavija.org ili pismom na adresu:

Udruženje "Naša Jugoslavija" 
Pazinska 35 
52100 Pula

Zlatko Stojković dipl.ing. 
Predsjednik Udruženja u Hrvatskoj