Informazione

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2007-07-14%
2006:04:47&log=invites

Les collabos de la Wehrmacht réhabilités en Ukraine

Jean-Marie Chauvier


ROMAN CHOUKHEVITCH honoré en Ukraine pour son 100ème anniversaire
Ancien chef nationaliste, il fut commandant ukrainien de la Wehrmacht
(bataillon « Nachtigall »), capitaine dans le Schuztmannshaft
bataillon 201, puis commandant suprême de l’Armée d’Insurrection
Ukrainienne. (UPA)


Réhabilité solennellement par le président Viktor Iouchtchenko, l’un
des chefs historiques de l’OUN (Organisation des Nationalistes
Ukrainiens) et commandant suprême de l’Armée d’Insurrection
ukrainienne (UPA), ROMAN CHOUKHEVITCH, voit son 100ème anniversaire
célébré en Ukraine.
Des cérémonies ont lieu en plusieurs endroits d’Ukraine occidentale,
principalement à Lviv (Lvov, Lemberg) et à Kiev. C’est la figure d’un
héros national légendaire qui se construit. Il avait résisté « aux
deux totalitarismes » dit la nouvelle vérité officielle opposée à
l’ancienne- soviétique- qui faisait de l’OUN et de l’UPA des «
fascistes », une version aujourd’hui qualifiée de « calomnie
stalinienne ».
C’est un moment important dans la formation de la Mémoire nationale
en Ukraine, opposée à d’autres « mémoires »...


ROMAN CHOUKHEVITCH avant de commander l’UPA, fut chef de « Nachtigall
» (Wehrmacht, juin 1941) engagée dans l’invasion hitlérienne de
l’URSS le 22 juin 1941, et de la police nazie (SS) le Schutzmanshaft
bataillon 201 affecté à la chasse aux Partisans (soviétiques) en
Biélorussie en 1941-42.

Cet hommage à Choukhevitch s’inscrit dans une longue série.
Les anciens combattants de l’Armée Rouge, des organisations juives et
des sources polonaises et russes contestent la vague de
réhabilitations en cours de ce qu’ils considèrent comme des «
criminels de guerre ».
Les Polonais jugent l’UPA responsable de « massacres génocidaires »
de dizaines de milliers de Polonis en Volhynie en 1943. Ces
accusations sont rejetées par les sympathisants de l’OUN et de l’UPA
qui ont désormais les faveurs du pouvoir à Kiev.
Pour honorer la mémoire du GENERAL CHOUKHEVITCH, et de l’UPA se sont
rassemblés les militants des organisations nationalistes et néo-
nazies le 30 juin. Ils se sont heurtés aux contre-manifestants
communistes et socialistes. Les forces spéciales anti-émeutes les ont
séparés sans gros incident. Un tribunal a interdit les manifestations
et une exposition de photos nationalistes. Le Parti socialiste a
installé dans le centre-ville un piquet arborant la pancarte : «
Choukhevitch, assassin du peuple ukrainien ». (Le commandant de l’UPA
est accusé de meurtres de villageois ukrainiens) « Un
Hauptschturmführer SS consacré héros de l’Ukraine » s’indigne
l’hebdomadaire russophone libéral de Kiev « Stolitchnye Novosti ». Un
autre journal signale que la réhabilitation de l’UPA fera l’objet
d’un projet de loi de « Notre Ukraine », le parti du président
Iouchtchenko. Dans leur ensemble, les médias de Kiev sont plutôt
favorables. La campagne de réhabilitation est également appuyée par
« ! Pora », l’organisation de choc de la « révolution orange ». A
l’inverse, le parti des Régions, le PC (implantés à l’Est et au Sud)
le PS dans une moindre mesure, sont hostiles aux initiatives du
président Iouchtchenko. Celles-ci, et en général les réhabilitations
de chefs nationalistes ou de légions SS dans divers pays d’Europe
centrale et orientale (Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie
etc... ), allant de pair avec le démontage de monuments aux « soldats
libérateurs du nazisme » (soviétiques) sont observés en Occident
assez favorablement. Ces réhabilitations permettent en effet de
construire une nouvelle « mémoire nationale » axée sur la
dénonciation des « crimes du communisme ». Les gouvernements et
médias occidentaux évitent cependant de rappeler les aspects les
moins sympathiques des nationalismes- comme leur rôle dans la Shoah.
Leurs références traditionnelles aux SS, croix gammées et autres
saluts hitlériens ne sont pas souhaitées, et les gouvernements est-
européens s’! efforcent qu’ils n’apparaissent plus. Seules des
minorités extrémistes conservent les symboles fascistes et nazis, et
le terme « judéobolchévisme » est banni du vocabulaire.

Le 14 octobre seront célébrés les 65 ans de l’UPA, dont le président
Iouchtchenko voudrait faire voter la reconnaissance officielle comme
mouvement de résistance nationale, ce qui ne manquera pas de soulever
de nouvelles controverses.

Sur ce rapport (historique et actuel) des Ukrainiens à la
collaboration nazie, un dossier paraîtra dans « Le Monde Diplomatique
» d’août. (Jean-Marie Chauvier)


http://www.shukhevych.netfirms.com/roman/shukhevych00ukr.htm
(pour plus d’information sur Choukhevitch)


HOMMAGE A SIMON PETLIOURA :
à Poltava... et à Paris. Quelques remous.
Depuis plusieurs années déjà, Simon Petlioura, l’un des leaders de la
première république indépendante d’Ukraine (1918-20) et chef des
armées nationalistes aux prises avec les « Rouges » et... les juifs
pendant la guerre civile, a fait l’objet de nouvelles célébrations en
Ukraine et en France.
A Poltava (Ukraine) un monument à Simon Petlioura sera érigé, la
première pierre a été posée par le président Iouchtchenko qui, ces
derniers jours a par ailleurs participé à divers séminaires et
cérémonies sur le thème de la terreur bolchévique en Ukraine.
A Paris également, le leader nationaliste de la guerre civile Simon
Petlioura a été honoré. Il y a eu quelques réactions...

Le 25 mai, 1926, Paris, le « terroriste juif » Sholom Schwartzbard
assassine Simon Vassilievitch Petlioura, militant nationaliste
(1879-1926)
France-Ukraine.com ?
Simon Petlioura - Homme politique ukrainien (Poltava, 1879 - Paris,
1926). Ministre de la Guerre de la République indépendante d’Ukraine
en 1917, Petlioura devint président du directoire ukrainien et hetman
(chef de l’armée) deux ans plus tard.


Proclamée en novembre 1917, la République autonome ukrainienne,
dirigée depuis Kiev par Simon Petlioura, a face à elle, dès décembre
1917, une république soviétique d’Ukraine, soutenue par les
bolcheviques, basée à Kharkiv et dirigée par Rakoski. Occupée
jusqu’en décembre 1918 par les armées allemandes après la signature
du traité de Brest-Litovsk (mars 1918), l’Ukraine, de nouveau dirigée
par le gouvernement de Petlioura, voit se dérouler jusqu’en 1921 de
violents combats qui opposent les armées blanches de Wrangel et
Denikine aux bolcheviques.
En 1920, le gouvernement nationaliste s’allie avec la Pologne dans
une guerre contre la Russie, mais l’avancée des troupes bolcheviques
permet au gouvernement soviétique de prendre le contrôle de
l’Ukraine. Chassé par les bolchevistes en 1920, Simon Petlioura se
réfugia à Paris, où il périt assassiné, abattu à la terrasse d’un
café du Quartier Latin, par un terroriste juif, Schwartzbard pour
venger les pogroms organisés en Ukraine.
L’événement est vite devenu international. Les Américains juifs, par
exemple, ont envoyé de l’argent pour couvrir les frais du procès pour
Schwartzbard. A l’étonnement de certains et à la joie des autres,
Schwartzbard fut acquitté.
Simon Petlioura est enterré au cimetière de Montparnasse à Paris.
France-Ukraine.com
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Lu sur www.menapress)

« Un tueur de Juifs ukrainien honoré sous l'Arc de Triomphe ! »

Jeudi 25 mai 2006 à 17 heures 30, s’est tenue, à Paris, sur la tombe
du soldat inconnu, une commémoration en l’honneur de Simon Petlioura,
ancien chef du gouvernement ukrainien pendant la courte indépendance
de l’Ukraine, qui dura de 1918 à 1920. Petlioura fut responsable de
l’organisation de pogromes qui causèrent la mort de milliers de Juifs
en 1919 et 1920.

Cette commémoration s’est tenue en présence de l’ambassadeur
d’Ukraine en France, Yuriy Sergeyev. Elle marquait le 80ème
anniversaire de la mort du pogromiste ukrainien.

Des dizaines de massacres organisés de Juifs sont à mettre à l’actif
de Petlioura et de son "Armée nationale ukrainienne". Le premier
d’entre eux eut lieu à Orinin, où 5 Juifs furent massacrés, des
femmes juives violées et de nombreuses autres battues à coups de plat
de sabre.

A Brazlav, ce sont 82 Juifs qui furent égorgés et 12 autres blessés,
au cours d'une action d’extermination déclenchée par les alliés et
les supplétifs de Petlioura. En 1920, des unités de l’armée de Simon
Petlioura égorgèrent près de 700 Juifs et en blessèrent 800, au cours
d’un pogrome qui eut lieu à Hodorkov (district de Kiev) et qui dura
près de douze heures.

Le 25 mai 1926, à Paris, un Juif révolutionnaire du nom de Samuel
Schwartzbard, abattit, de six coups de revolver, l’Ukrainien
Petlioura, alors réfugié en France, pour venger sa famille décimée
par ses pogromes. La Ligue contre les Pogroms, à laquelle adhérèrent
notamment Albert Einstein et André Malraux, et qui deviendra plus
tard la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme
(LICRA), fut créée un an plus tard, suite à la médiatisation du
procès de Schwartzbard, qui fut finalement acquitté par la cour
d’assises de la Seine.

Un important dispositif policier avait été mis en place, ce jeudi,
afin d’évacuer, sans préavis, les touristes présents sur toute
l’esplanade de l’Arc de Triomphe au moment de la cérémonie. Une
dizaine de militaires français, en treillis, étaient en outre postés
dans le tunnel faisant la jonction entre les Champs-Élysées et l’Arc
de Triomphe. Une représentation de la LICRA, emmenée par son
président, Patrick Gaubert, par ailleurs député européen, a été
refoulée par la police jusqu’à l’intersection de l’Avenue des Champs-
Élysées et de la Rue de Presbourg.

Un correspondant officiel de la Metula News Agency a assisté à cette
surprenante commémoration. Les officiels français lui ont demandé de
quitter les lieux, mais le représentant de la Ména, ayant rétorqué
qu’il ne quitterait les lieux que s’il était contraint de le faire
par l’usage de la force, a finalement été le seul journaliste
n’appartenant pas à l’organisation de cette commémoration à être en
mesure de couvrir l’événement.

Des représentants de l’Etat français accompagnèrent la cérémonie,
notamment en interprétant des morceaux de musique de circonstance.

NDLR : l’historiographie nationaliste ukrainienne, réhabilitant
Petlioura, estime qu’il n’est pas responsable et aurait même tenté de
limiter les pogromes perpétrés, dit-on, par toutes les armées de la
guerre civile russe – blanche, rouge, anarchiste, nationalistes.

(english / srpskohrvatski / italiano)

Operai della Zastava in pasto anche alla General Motors

Da due giorni gli operai della “Zastava zapošljavanja i obrazovanja” (ZZO) sono in sciopero e protestano nelle piazze di Kragujevac assieme ad altre migliaia di metalmeccanici che solidarizzano con loro. Quelli della ZZO sono più di 4000 lavoratori che, si annuncia, saranno definitivamente buttati fuori dalla fabbrica il 1 Settembre, dopo aver dovuto vivere nella miseria della cassa integrazione in seguito alle politiche ultraliberiste, di demolizione e svendita dei patrimoni statali, iniziate con la presa del potere in Serbia da parte della destra alla fine del 2000. 
Guarda caso, solo da pochi mesi alla Zastava era stato ufficializzato l'accordo in base al quale anche la Opel (di proprietà della statunitense General Motors) potrà sfruttare la manodopera a basso costo dei lavoratori di Kragujevac a partire da fine 2007. La fine della cassa integrazione per gli operai della ZZO è dunque un chiaro segnale di ristrutturazione capitalistica spietata, "all'occidentale", atto a compiacere i nuovi padroni stranieri. Artefice di entrambe le operazioni è il Ministro dell'Economia Mlađan Dinkić, famigerato liquidatore del sistema bancario statale e pasdaran dell'ultraliberismo. 

(a cura di Italo Slavo. Le notizie che seguono sono in ordine cronologico inverso)



Kragujevac workers stage fresh protest
22 August 2007 | 13:46 | Source: Tanjug

KRAGUJEVAC -- Several thousand workers from all Kragujevac metal factories rallied Wednesday outside the Kragujevac municipal building. 
Protesters said they came together to support Zastava Employment and Education (ZZO) workers whose company will be shut down by the end of August.
2,000 ZZO employers protested Monday, requesting a one-year extension of the ZZO operations, until the fate of all its workers is resolved. 
Workers of the Zastava car, truck and arms plants, as well as those of 21 Oktobar and Filip Kljajić also took part in today’s protest, as the trade unions of all Kragujevac metal plants organized the rally. 
Economy and Regional Development Minister Mlađan Dinkić said Monday that it would be best for the ZZO's 4,412 workers to take the severance pay of EUR 250 for every year of service and apply for one of the government's self-employment programs.



Protest radnika "Zastave"
22. avgust 2007. | 10:07 -> 19:28 | Izvor: B92, Beta

Kragujevac -- Više od 5.000 kragujevačkih radnika protestovalo ispred Skupštine grada Kragujevca protiv odluke Vlade Srbije da ukine ZZO. 

Slika: Sa jučerašnjeg protesta zaposlenih u Zastava zapošljavanje i obrazovanje (FoNet) - 

Oni su istakli da protest ne predstavlja samo borbu za oko četiri i po hiljade radnika “Zastava zapošljavanja i obrazovanja”, preduzeća kome preti gašenje, već i borbu za opstanak metalskog kompleksa u Kragujevcu.
Sindikalni lideri istakli su da u ugovoru o osnivanju ZZO-a potpisan 2001. godine, precizira da se radni odnos zaposlenih na evidenciji tog društva ne može raskinuti jednostranom odlukom vlade ili poslovodstva. Naglašeno je da tvorac tog ugovora, Božidar Đelić krši ključne odredbe, davanjem saglasnosti za gašenjem preduzeća. Predsednik Sindikata ZZO-a Čedomir Pajević pozvao je premijera Vojislava Koštunicu da pronađe rešenje za radnike: 
"Neka gospodin Dinkić i gospodin Koštunica zapitaju sebe šta će sa radničkom klasom u Kragujevcu", kazao je on. 
Sindikalni lider ističu da radnici traže samo prava na rad i mogućnost da od tog rada žive. 
Gradonačelnik Kragujevca Veroljub Stevanović obavestio je okupljene da je interevenisao kod ministra ekonomije Mlađana Dinkića kako bi se pronašlo rešenje problema, ali kaže da ministar nije odstupio od odluke da treba ugasiti ZZO. 
Stevanović je kazao da će grad pružiti podršku radnicima u okviru svojih mogućosti. 
Za Beograd će sutra iz Kragujevca krenuti autobus sa sindikalnim liderima i predstavnicima radnika koji će pokušati da svoje zahteve uruče premijeru Koštunici. Radnici zahtevaju 300 umesto ponuđenih 250 evra otpremnine, kupovinu staža zaposlenima sa pet godina do penzije i nastavak rada ZZO-a još jednu godinu. 

Dinkić: ZZO nema perspektivu, mora da se ukine 

Ministar ekonomije i regionalnog razvoja Mlađan Dinkić izjavio je danas da društvo "Zastava zapošljavanje i obrazovanje" nema perspektivu i istakao da neće promeniti mišljenje o njegovom ukidanju. 
"Apsolutno neće postojati nijedna stvar koja bi mogla da promeni moje mišljenje", rekao je Dinkić, a navodi se u saopštenju koje je dostavljeno iz Ministarstva ekonomije. 
"Ovi ljudi šest godina ne rade, ne mogu da traže nikakvu naknadu. Oni moraju da se zaposle na nekom mestu koje ima perspektivu. ZZO nema perspektivu", naglasio je on. 
Dinkić je naveo da svako ima pravo da protestvuje, ali da nijedan protest neće promeniti njegovu odluku, jer je "protest sa ekonomskog aspekta neopravdan". 
Ministar ekonomije je istakao da država ne može da plaća za one koji ne rade, jer bi to mogli da traže svi drugi koji ne rade. 
Dinkić je najavio da će ovih dana biti isplaćena poslednja tranša naknade radnicima ZZO-a, a od srede, 29. avgusta, će početi isplata stimulativnih otpremnina. 
Takođe, oni koji se do ponedeljka, 27. avgusta, ne izjasne za stimulativne otpremnine, gube pravo na njih i nakon toga će dobiti samo otpremnine po Zakonu o radu koje su znatno niže, rekao je ministar ekonomije. 



Zastava workers in mass protest
21 August 2007 | 13:18 | Source: B92, Beta

KRAGUJEVAC -- Around 2,000 soon-to-be redundant Zastava workers protested in Kragujevac Monday demanding jobs. 

Photo: Zastava workers protest in Kragujevac (FoNet) - 

Namely, the government decided to shut down Zastava Employment and Education (ZZO) on August 14 with 4,412 workers on its payroll, six years after it was established, as recommended by Economy Minister Mlađan Dinkić. 
The decision was supported by an agreement made by representatives of the government and Zastava’s unions and management, signed on July 30, 2001, with the expiry date of August 31, 2007. 
In the meantime, the government decided to extend the operations of ZZO on two occasions. 
According to the government’s decision, each worker will receive papers on stimulative redundancy packages and termination of employment. 
This means that those with ten years of service will receive EUR 300 per year, with the rest receiving EUR 50 per year and ten average wages. 
Workers who are two years away from retirement can count on four average wages, while those who are eligible for retirement will receive three. According to the plan, workers would each receive EUR 4,500 and would be offered the possibility of taking out loans of EUR 15,000, but only if they are under the age of 40, a condition that very few at ZZO meet. 
Nonetheless, the workers in question, most of them over the age of 40, object to being made redundant and put back on the labor market. 
“We are asking the government to provide us with jobs. Employment cannot be terminated by a unilateral decision from the government or any employer,” union representatives said at the protest march. 
“Six years ago, when the government offered us a choice between insolvency and the government’s program for the Zastava Group, we all opted for the latter. We want to take part in production, we want to work, make cars, arms, trucks in our plants,” ZZO Union President Čedomir Pajević said. 
“The government has fallen short of its promises to provide us with jobs,” he added. 
The assembled workers said they wanted to see the RSD 2.8bn (EUR 35mn) set aside for stimulative packages invested into the creation of new jobs for redundant Zastava workers. 
Protesters have called another march outside the Kragujevac municipal building in two day’s time, while some of them have said they will go on hunger strike. 
Workers also stated they would head for Belgrade next week and pitch tents outside government’s buildings until their requests were met. 
However, Dinkić said the decision to shut down the ZZO was final. 
He told B92 Monday that Serbian tax payers “can no longer finance the company to which they already gave EUR 100mn in the past six years.” 
The minister added the workers should accept offered severance payments. 
“Even if a strategic partner for Zastava carmaker is found, there is no chance 9,000 workers could all keep their jobs,” Dinkić stressed.

Vesti www.radioyu.org - 19. jul 2007.  14:48

Sklapanje "opel astre" u "Zastavi" od sledeće godine

Sklapanje automobila "opel astra" u pogonima kragujevačke "Zastave" počeće u trećem kvartalu 2008. godine, izjavio je direktor marketinga i prodaje "Dženeral motorsa" za centralnu i istočnu Evropu Aldred Dankan. On je, na konferenciji za novinare u Vladi Srbije, naveo da je ugovorom predviđeno sklapanje još jednog modela u Srbiji, ali da će tek posle ispitivanja tržišta biti odlučeno koji će to model biti. Potpredsednik Vlade Srbije Božidar Đelić, naveo je da je petogodišnjim ugovorom planirano da do 2012. godine bude dostignuta godišnja proizvodnja od 10.000 vozila. Đelić je istakao da će prvi put u «Zastavi» biti sklapan jedan svetski model, što je obaveza i šansa za tu fabriku da radi po najvišim svetskim standardima. Ministar ekonomije i regionalnog razvoja Srbije Mlađan Dinkić, naveo je da je Vlada napravila sličan ugovor kao i sa «Fiatom», što podrazumeva da u prve dve godine bude omogućen uvoz gotovih vozila "opel astre klasika" bez carine. Vlada je dozvolila da bez carine bude uvezeno 8.300 vozila, od čega 3.300 do kraja ove i 5.000 u 2008. godini, precizirao je Dinkić i naglasio da će cena osnovne verzije tog automobila biti 10.800 evra sa PDV-om, umesto dosadašnjih 13.250 evra. Ministar trgovine i usluga Predrag Bubalo, naglasio je da restruktuiranje fabrike još nije završeno, jer «Zastava» mora biti atraktivna za strateškog partnera.

Notizie www.radioyu.org - 19 luglio 2007

Dall'anno prossimo la "Opel Astra" sarà montata alla "Zastava"

La fabbrica di auto «Zastava» di Kragujevac, ha siglato l’accordo con la compagnia americana "General motors", prevedendo che la fabbricazione di automobile "Opel astra" a Kragujevac, inizi alla fine del 2008. Il direttore del "General motors" per l’Europa centrale Aldred Dankan, ha dichiarato dopo la sottoscrizione dell’accordo, che è prevista la produzione di un altro modello «Zastava» in Serbia, dopo l’esamina del mercato. Il vice presidente del governo serbo Božidar Đelić, ha rilevato che l’accordo odierno è un segnale che la Serbia è pronta per le grandi compagnie mondiali. Il Ministro dell’economia Mlađan Dinkić ha rilevato che la collaborazione «Zastava» e «General Motors» procurerà le maggiori opportunità che la fabbrica di Kragujevac tra breve otterrà un buon partner strategico.


AUTO: INTESA ZASTAVA-GM PER ASSEMBLAGGIO OPEL IN SERBIA

BELGRADO - Intesa di massima raggiunta tra la General Motors e la Zastava serba per l'assemblaggio di vetture Opel nella maggiore repubblica della ex Jugoslavia. L'accordo, scrive la stampa di Belgrado, dovrebbe diventare operativo a fine 2007. Esso prevede una produzione iniziale di 3.000 modelli Astra e Vectra negli storici stabilimenti di Kragujevac (Serbia centrale), anche se alcune fonti privilegiano in prima battuta la pista delle utilitarie Corsa. 
L'entrata in vigore del programma di partenariato resta peraltro soggetta all'approvazione di un nuovo governo serbo nel pieno delle funzioni (la Zastava è tuttora sotto controllo pubblico): governo la cui nascita è al centro di complessi negoziati fra le principali forze moderate del Paese balcanico a oltre due mesi dal voto politico di gennaio e non è prevista prima delle fine di maggio. L'intesa, stando al giornale Danas, appare comunque perfezionata nei dettagli e ricalca quella recente siglata dalla stessa Zastava con Fiat - vecchio partner di ritorno dopo le produzioni congiunte d'epoca jugoslava - per l'assemblaggio a Kragujevac di repliche della Punto. 
Roccaforte della retorica operaista di Tito (sic, ndCNJ) e pilastro della industria pesante di Stato ai tempi della defunta Jugoslavia socialista, la Zastava è impegnata in un difficile tentativo di rilancio dopo l'embargo (da parte occidentale, ndCNJ) degli anni dell'ex regime (sic, ndCNJ) di Slobodan Milosevic e i pesanti bombardamenti subiti dai suoi impianti a opera della Nato nei mesi della guerra del Kosovo del 1999. Per ora le ipotesi di privatizzazione rimangono sulla carta e le speranze di ripresa sono affidate al settore auto e a quello dei fucili da caccia (per il quale è stato raggiunto di fresco un accordo di cooperazione con gli americani di Remington), mentre continuano a declinare altre produzioni tradizionali: dai veicoli militari e all'armamento pesante.
04/04/2007 20:18 

---

Segnalazione: 

PIANETA ZASTAVA di Davide Sighele (2005)

Reportage in cinque puntate sul sito filogovernativo "Osservatorio Balcani":

http://www.osservatoriobalcani.org/article/articleview/4770/1/51/



(english / italiano)

Mentre gli alleati della NATO stuprano una giovane serba a Gracanica, presso Pristina (vedi dispaccio ADN Kronos del 21/8, più sotto), il famigerato International Crisis Groups, lobby di cui proprio Ahtisaari è presidente emerito, proclama con protervia:


KOSOVO: INDIPENDENZA O BAGNO SANGUE, DICE THINK TANK FILO-USA

(ANSA) - BELGRADO, 21 AGO - I piu' importanti Paesi dell'Ue devono essere pronti ad affiancare gli Usa nell'eventuale riconoscimento unilaterale dell'indipendenza del Kosovo, se necessario aggirando l'Onu, pena lo spettro di ''un nuovo conflitto sanguinoso'' nei Balcani. Lo si legge in un rapporto dai toni apocalittici diffuso oggi con ampia pubblicita' a Pristina e stilato dall'International Crisis Group: un influente think-tank animato da veterani - Democratici e Repubblicani - della politica e della diplomazia Usa. Nel rapporto, pubblicato a Bruxelles e ripreso in sintesi a Belgrado dall'agenzia Tanjug, si evoca una situazione di ''caos alle porte'' se le ambizioni secessioniste della maggioranza albanese della provincia serba - sostenute a spada tratta da Washington e avversate strenuamente da Belgrado e da Mosca - non verranno soddisfatte in tempi brevi. ''I rischi di una inazione europea sono sostanziali'', scrivono gli autori del documento, invitando l'Ue a non fare affidamento sull'estremo tentativo negoziale intrapreso in questi giorni dalla troika euro-russo-americana designata dal Gruppo di Contatto (Usa, Russia, Germania, Francia, Italia e Gran Bretagna) dopo lo stop imposto da Mosca in Consiglio di Sicurezza al controverso piano di ''indipendenza sorvegliata'' del Kosovo partorito a suo tempo con il placet dell'Occidente dall'ex emissario dell'Onu Martti Ahtisaari. Secondo l'International Crisis Group, se il Cremlino manterra' la sua opposizione, i maggiori Paesi dell'Ue dovranno ''prendersi la responsabilita' '' di riconoscere unilateralmente con gli Usa l'indipendenza sorvegliata della provincia. Altrimenti il rischio paventato e' quello di uno smembramento di fatto del Kosovo, a dispetto dei rifiuti ufficiali delle ipotesi di spartizione ribaditi negli ultimi giorni - con opposte motivazioni - sia dalla leadership albanese sia da quella serba. Nel rapporto si sostiene che in mancanza di appoggi occidentali, Pristina proclamera' autonomamente la sua indipendenza gia' ''prima della fine del 2008''. E che in caso di ''una proclamazione priva di sostegno (europeo), il Kosovo si spacchera': con l'annessione alla Serbia di una fetta di territorio a Nord del fiume Ibar, la fuga degli ultimi serbi dal resto della provincia e lo spreco di 8 anni di lavoro istituzionale della comunita' internazionale''. LR
21/08/2007 17:14 


From:   r_rozoff
Subject: ICG Spook Tank: Tear Kosovo From Serbia, Turn It Over To NATO, EU
Date: August 21, 2007 9:57:32 PM GMT+02:00
To:   stopnato @ yahoogroups.com


1) International Crisis Group: NATO, US, EU Should
Scorn Russia, Brush Off UN, International Law, Create
Ethnically-Pure Narco-State In Europe
2) Portents Of 'Independent' Kosovo
3) Hungarian Prime Minister: Serbia's Interests Must
Be Taken Into Account On Kosovo

1)
http://www.adnkronos.com/AKI/English/Politics/?id=1.0.1222001119

[Complete:
http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=5018&l=1&m=1
International Crisis Group
Chairman emeritus: Martti Ahtisaari
Board members: Morton Abramowitz, George Soros,
Kenneth Adelman, Zbigniew Brzezinski, Wesley Clark,
Joschka Fischer, Leslie H. Gelb, Samantha Power, inter
alia.]

ADN Kronos International (Italy)
August 21, 2007

Kosovo: 'Bloody and destabilising conflict' if
independence denied

-"The preferred strategy of bringing Kosovo to
supervised independence through the United Nations
Security Council has failed, following Russia's
declared intention to veto, and a new round of
negotiations between Pristina and Belgrade will most
likely lead nowhere."
-"In April/May 2008, Kosovo would be conditionally
independent, under EU and NATO supervision," the
think-tank said.

Pristina and Brussels - Europe risks a new bloody and
destabilising conflict unless the EU spearheads
breakaway Muslim-majority Kosovo's drive to supervised
independence by April/May 2008, a Brussels-based
think-tank warned in a report published on Tuesday.

“The EU has a ticking time-bomb in its own backyard”,
said Alexander Anderson, the International Crisis
Group’s Kosovo Project Director.

“The sooner the EU, or a significant majority of its
member states, declares itself ready to back an
independent Kosovo, the better the chances of
forestalling disaster," he added.

The comments accompanied 'Breaking the Kosovo
Stalemate: Europe’s Responsibility', the latest report
from the International Crisis Group. The report
analyses the key role of the EU in protracted
international efforts to resolve the future status of
Kosovo, which has been under United Nations control
since 1999.

Four more months of have been mandated by France,
Germany, Italy, Britain and staunch Serb ally Russia,
after Serbia's refusal to accept a UN plan backing
independence for Kosovo - an outcome demanded by its
90 percent ethnic Albanian majority.

The talks are due to resumed in Vienna later this
month.

"The preferred strategy of bringing Kosovo to
supervised independence through the United Nations
Security Council has failed, following Russia's
declared intention to veto, and a new round of
negotiations between Pristina and Belgrade will most
likely lead nowhere," said the report.

"This leaves the EU - with the most to lose from
renewed violent conflict in the Balkans - before
crucial decisions."

"Europe tragically failed the former Yugoslavia in the
1990s. Now it has a second chance to show it can be an
effective actor in the Balkans," said Sabine Freizer,
Crisis Group's Europe director.

"If it is incapable once again, it would almost
certainly lead to bloodshed and renewed regional chaos
that would blow back into Central and Western Europe
in the form of refugees and stronger organised crime
networks."

The think-tank recommended that if no agreed solution
emerges "as is overwhelmingly likely," EU, US and NATO
need begin implementing need to be ready to start
coordinated action with the Kosovo government to
implement top UN envoy Martti Ahtisaari's blocked
independence plan, including its recommended 120
transition period.

"That period should be used to accumulate recognition
of the conditionally independent state from many
governments; to adopt and set in place the
state-forming legislation and related institutions
foreseen by the Ahtisaari plan," it said.

"In April/May 2008, Kosovo would be conditionally
independent, under EU and NATO supervision," the
think-tank said.

"Not all EU member states need to recognise Kosovo
during the transition or even in April 2008," it
added.
------------------------------------------------------
2)
http://www.adnkronos.com/AKI/English/Politics/?id=1.0.1222549495

ADN Kronos International (Italy)
August 21, 2007

Kosovo: Serbian girl raped in Gracanica

-Ethnic Albanians outnumber the remaining Serbs by 17
to one, but over 200,000 Serbs have reportedly fled
the province since 1999.
More than 2,000 have been killed or listed as missing.

Pristina – A Serbian girl has been raped and her
companion beaten in the Kosovo village of Gracanica
amid rising ethnic tensions in Serbia’s breakaway
province, police said on Tuesday.

Police spokesman Agron Borovci said that a Serbian
couple, Irena Keselj and her companion Srecko
Djurovic, were stopped on a road by three men on
Monday night.

They are alleged to have first beaten Djurovic, then
locked him in the boot of the car and raped the girl.

The attackers later stole Djurovic’s vehicle and
dropped off the couple in the nearby village of
Ajvajlija.

Gracanica is a predominantly Serb enclave, surrounded
by ethnic Albanian villages on the outskirts of
Pristina, famous for its 12th century monastery.

Ethnic Albanians, who are seeking independence from
Serbia, have grown impatient since Russia blocked a
plan by the chief United Nations negotiator Martti
Ahtisaari in the Security Council, that would grant
Kosovo internationally supervised independence.

While talks are continuing, ethnic Albanians have
threatened further violence if their demands are not
met in the near future.

Kosovo has been under UN control since 1999. Ethnic
Albanians outnumber the remaining Serbs by 17 to one,
but over 200,000 Serbs have reportedly fled the
province since 1999.

More than 2,000 have been killed or listed as missing.

------------------------------------------------------
3)
http://www.iht.com/articles/ap/2007/08/21/europe/EU-GEN-Hungary-Germany.php

Associated Press
August 21, 2007

Serbia's interests must be considered in Kosovo
solution, Hungary's premier says

BUDAPEST, Hungary - The stability of Serbia must be
considered during discussions to decide the future of
Kosovo, Hungary's prime minister said Tuesday after
talks with German Chancellor Angela Merkel.

"It is necessary to handle together the issues of
Kosovo's independence and Serbian stability," Ferenc
Gyurcsany said. "We should not allow the international
community to forget that there needs to be peace and
tranquility in Serbia as well."

Kosovo, formally remains a southern province of
Serbia, though the territory has been a NATO and U.N.
protectorate since the end of the war between Serb
forces and ethnic Albanian separatists in 1999.

Earlier this month, envoys from the United States, the
European Union and Russia launched a 120-day effort to
end the impasse over Kosovo after Russia's threat to
block in the U.N. Security Council a Western-backed
plan to grant the province internationally supervised
independence. Talks are slated to end Dec. 10.
....
Serbia's Prime Minister Vojislav Kostunica is to visit
Hungary, Serbia's northern neighbor, at the end of
September.
....

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Stop NATO
http://groups.yahoo.com/group/stopnato

To subscribe, send an e-mail to:
stopnato-subscribe@yahoogroups.com
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SOLO UN MILIONE 129MILA? E PERCHE' NON DUE MILIARDI 756MILIONI 371MILA?


CROAZIA: VESCOVO, TITO COME HITLER, SUE VITTIME UN MILIONE
BELGRADO - Sta facendo notizia in questi giorni nei Balcani,
alimentando anche qualche polemica, il parallelo tracciato domenica
scorsa da un vescovo cattolico croato tra la ferocia del nazismo
hitleriano e quella dei gerarchi comunisti dell'Europa centro-
orientale, Tito incluso.
Pronunciando un'omelia nella cattedrale di Krka, monsignor Valter
Zupan - le cui parole sono state riprese oggi anche dalla tv serba B
92 - ha avuto parole di fuoco per i crimini del comunismo, senza
risparmiare le colpe attribuite da studi recenti al caudillo rosso
della defunta Jugoslavia (croato anche lui): e addossando a
quest'ultimo la responsabilita' specifica della morte di oltre un
milione di persone.
''La ferocia dei crimini comunisti eguaglia quella dei crimini
perpetrati da Hitler'', ha detto il presule parlando in un Paese come
la Croazia che negli ultimi anni sta cercando di fare i conti anche
con le memorie degli orrori (antiserbi e antisemiti) compiuti durante
la Seconda guerra mondiale dal regime filo-nazista di Zagabria degli
Ustascia, non senza sospetti d'acquiescenza da parte di esponenti
della Chiesa locale.
Un passato che secondo monsignor Zupan non va taciuto, ma non deve
neppure far dimenticare il sangue versato a causa delle violenze di
segno ideologico opposto. ''Le statistiche - ha affermato il vescovo
- ci dicono che il comunismo, nel mondo, ha tolto la vita a 100
milioni di esseri umani e che il nazismo ne ha uccisi 20,9 milioni
durante l'epoca di Hitler. E non si tratta di numeri, ma di
persone''. Quanto a ''Josip Broz Tito - ha aggiunto monsignor Zupan
-, non si puo' dire che sia rimasto molto indietro''. Al suo nome -
ha concluso citando le stime piu' elevate di alcune ricerche - e'
legata ''la morte d'un milione e 129.000 persone''.
17/08/2007 19:01

(Sulle dirette responsabilità del clero cattolico croato nello
sterminio di oppositori politici, cristiani ortodossi, ebrei, rom ed
altri indesiderati nella Croazia "indipendente" alleata di Hitler si
vedano ad esempio i materiali raccolti alla pagina: https://www.cnj.it/
documentazione/ustascia1941.htm )

(english / srpskohrvatski)

IZ SEKRETARIJATA SKOJ-a

http://www.skoj.co.sr/  (League of Yugoslav Communist Youth - youth section of NKPJ)

1) Ujedinjeni reakcionari jašu na grbači proletarijata (juni 2007. god.)
2) PREDSEDNIČE TADIĆU RADNIČKA KLASA SRBIJE NIJE SLEPA! (13. avgust 2007. god.)
3) Serbian transition accomplished: Plenitude of misery for all, wellbeing for few (July 23, 2007) 
4) IZ GLASNIKA SKOJ-a (broj 5):
VALENTINA KITANOVIĆ : MLADOST NAŠE PLANETE
# Iz historije SKOJ-a
SVETSKA FEDERACIJA DEMOKRATSKE OMLADINE
PREDRАG JEREMIĆ : KAKO ŽIVE NАJMLАĐI
IZ SEDNICA SVESLOVENSKOG KOMITETA U SÀLI NKPJ: REZOLUCIJA O KOSOVU I METOHIJI

see also:
    * Informacioni Bileten SKOJ-a, broj 3 (jun-jul 2007):    https://www.cnj.it/POLITICA/SKOJBilten3.doc
    * Information Bulletin of SKOJ (in english, July 2007): https://www.cnj.it/POLITICA/SKOJInfoBulletin.doc


=== 1 ===

juni 2007. god.

Ujedinjeni reakcionari jašu na grbači proletarijata

      Nakon mukotrpnog višemesečnog pregovaranja, sredinom maja, srpske buržoaske proimperijalističke stranke su se dogovorile i formirale novu Vladu Srbije. Glavnu reč u koalicionoj vladi vodi partija-ljubimac imperijalista Sjedinjenih Američkih Država i Evropske unije Demokratska stranka koja je faktički i vodeći odred te buržoaske koalicije. Formalno u vladi najbolju poziciju ima koalicija Demokratske stranke Srbije-Nove Srbije iz čijih redova dolazi premijer Vojislav Koštunica. Međutim, u pitanju je samo formalna “moć” pošto Demokratska stranka ima jednog člana vlade više od svih ostalih tako da će u slučaju eventualnog preglasavanja o nekim pitanjima “žuti” Borisa Tadića, proimperijalističkog buržoaskog predsednika Srbije, imati prevagu. To što je Demokratska stranka po radničku klasu Srbije najgora opcija ne znači da su ostale članice koalicije dobre. Sve odreda su loše,a to naročito važi za stranku Mlađana Dinkića G 17 Plus koja stoji u rame uz rame sa najekstremnijim elementima u Demokratskoj stranci koji bi da rasprodaju što pre i što jeftinije sve ono što je preostalo od imovine koju je decenijama stvarao jugoslovenski proletarijat a bivše buržoaske proimperijlističke vlade od oktobra 2.000 na ovamo nisu uspele da prodaju. Demokratska stranka Srbije koja slovi za “patriotsku” je prilikom izbora predsednika Narodne skupštine Republike Srbije, kada su prvo podržali radikala Tomislava Nikolića a posle dogovora o formiranju vlade sa DS,istog smenili i izabrali demokratu Olivera Dulića, još jednom jasno demonstrirala da se njihov “patriotizam” ogleda samo na rečima a u suštini predstavlja golu želju za vlašću i profitabilnim funkcijama na mnogim pozicijama koje kontroliše država. O Koštuničinom koalicionom partneru Velji Iliću, poznatom po tome što je bio jedan od glavnih predvodnika napada prilikom kontrarevolucionarnog puča 2.000 i koji u svojoj Novoj Srbiji okuplja raznorazne četničke i monarhističke formacije, ne treba preterano trošiti papir i reči dokazujući njegovu reakcionarnost. Dakle aktuelna Vlada Srbije nije prijatelj srpskog proletarijata,već naprotiv njegov veliki dušmanin.   
          Nova vlada namerava da nastavi rasprodaju državne i društvene imovine. Već je najavljeno da će do kraja godine biti prodata sva preostala društvena preduzeća, njih oko 1.000,koja još nisu privatizovana. To znači nova otpuštanja radnika pod firmom “ transformacije, restrukturiranja, racionalizacije” i sličnih buržoaskih obmana. Nova vlada polako ali sigurno planira prodaju velikih javnih preduzeća kakva su Jugoslovenski aerotransport, Naftna industrija Srbije, Elektroprivreda Srbije i druga. S obzirom da su u vladi sada i Tadićevi demokrati privatizacija će se nastaviti pojačanim tempom u odnosu na dosadašnji, koji je takođe bio ubrzan, a sprovodila ga je Koštuničina bivša vlada. vlada.
          Nova Vlada Srbije nesmanjenim intenzitetom radi  na ulasku naše zemlje u tamnicu naroda Evropsku uniju i u zločinačku imperijalističku vojnu formaciju NATO koja je 1999. godine izvršila agresiju na Saveznu Republiku Jugoslaviju . Ulazak Srbije u EU i NATO direktno je suprotstavljen interesima našeg narod i naše zemlje. Zemlje Evropske unije su uz SAD najglasnije u želji da od Srbije otcepe Kosovo i Metohiju. NATO pakt već drži pod okupacijom taj deo teritorije Srbije.
         Nova Vlada Srbije pokušava da zamaže oči narodu sa pričom kako neće dozvoliti otpcepljenje Kosova i Metohije mada to radi tiho i diskretno kako ne bi naljutila moćnike sa Zapada. Objektivno gledano niti proimperijalistička Vlada Srbije niti isto tako orijentisani predsednik Republike ne rade ništa konkretno niti celishodno na sprečavanju otcepljenja Kosova od Srbije. Da zaista imaju patriotski način razmišljanja, kao žele da predstave u narodu, oni bi zatražili povlačenje okupacionih trupa NATO pakta sa Kosova, ali oni umesto toga ubeđuju naš narod da Srbija treba da pristupi toj zločinačkoj formaciji i da njeni vojnici, umesto da brane svoju, kao okupatori odlaze u zemlje koje nisu po volji čelnika Novog svetskog poretka.
          Proimperijalistička i neoliberalistička politika nove Vlade Srbije, sasvim je jasno naneće mnogo zla našem narodu i državi. Stoga je u interesu radničke klase da ona što kraće bude na vlasti.
          Odgovor razvlašćenog proletarijata Srbije mora biti odlučan i brz. Sve progresivne i patriotske snage predvođene komunistima moraju da stvore zajednički front protiv imperijalizma i neoliberalizma. Zakoni dijalektike neumitno ukazuju na to da će Stari kontinet kad-tad zapljusnuti talasi uspešne Bolivarske socijalističke revolucije koja se širi Latinskom Amerikom. Taj trenutak, kome pogoduje buđenje Rusije čije se državno rukovodstvo prvenstveno pod pritiskom komunista, sve više na globalnom nivou suprotstavlja agresivnom zapadnom imperijalizmu na čelu sa SAD, spremno treba da dočeka i radnička klasa Srbije. Savez komunističke omladine Jugoslavije (SKOJ) shvatajući važnost aktuelnog trenutka agituje za akciono jedinstvo svih progresivnih i patriotskih snaga. SKOJ prepoznaje da je prvi korak u tom cilju zajednički nastup progresivnih i patriotskih snaga na predstojećim izborima. Istinski i osvedočeni patrioti na našim prostorima su komunisti.  Stoga, Nova komunistička partija Jugoslavije(NKPJ) i SKOJ pozivaju na stvaranje koalicije Blok komunista, koji treba da podrže sve pristalice socijalizma u Srbiji  u cilju ulaska progresivnih snaga u organe lokalne vlasti širom zemlje, što će biti prvi korak u borbi za oslobođenje rada od kapitalističkih eksploatorskih stega.  



=== 2 ===

13. avgust 2007. god.

PREDSEDNIČE TADIĆU RADNIČKA KLASA SRBIJE NIJE SLEPA!

Zahtev buržoaskog predsednika Srbije, Borisa Tadića da se „preduzmu sve potrebne mere za zaštitu socijalno najugroženijeg stanovništva“ koji je preko medija uputio Vladi Srbije u kojoj više od polovine mesta pripada njegovoj proimperijalističkoj buržoaskoj Demokratskoj stranci, među kojima su i ona koja se neposredno bave problemom siromaštva, Savez komunističke omladine Jugoslavije (SKOJ) smatra primerom najgoreg cinizma i demagogije kojim se vređa radnička klasa Srbije žrtva kapitalističke neoliberalne ekonomske politike koja se u našoj zemlji sprovodi od kontrarevolucije iz 2000. godine. 

Posle ovog „humanog“ apela Borisa Tadića gladni se ne osećaju manje gladnima,  ali su svakako još više besni što se njihova nesreća koristi u dnevno političke svrhe. Jasno je da Tadićeva inicijativa nema za cilj rešavanje katastrofalnog stanja u kome se nalazi srpska privreda koja se u bescenje rasprodaje stranom i domaćem privatnom kapitalu, već se svodi na pokušaj sprečavanja bilo kakvog otpora i bunta gladnih kojih je sve više.
 
To je u najmanju ruku očekivani marketinški trik pred predstojeće lokalne i predsedničke izbore na kojima se svakako može očekivati i učešće Borisa Tadića. Ovo je samo još jedan politički pamflet buržoaskog predsednika Tadića, koji se, koristeći položaj na kom se nalazi, ruga siromašnom građanstvu izigravajući njenog "zaštitnika".

Zalagati se za liberalni kapitalizam a tražiti da se vodi računa o siromašnima je u najmanju ruku licemerno.

Sve i da poverujemo da je Tadić imao iskrene i poštene namere, nameće se pitanje kako je to spojivo sa doktrinom i konceptom primene (globalizacija, ekonomska "reforma", privatizacija) neoliberalnih kapitalističkih težnji. Prosto, nije etički davati poruke ovakve sadržine, jer one jednostavno ne odgovaraju politici koju vodi buržoaska DS. Stranka u kojoj njen predsednik Tadić neguje i poštuje principe surovog neoliberalnog kapitalizma, nikako ne može da predstavlja političku opciju koja štiti siromašne i nezaposlene i brine o radnim ljudima. Tendencija da se DS u javnosti eksponira kao partija "levice" je samo mrtvo slovo na papiru jer je ta stranku predvode tajkuni koji se trude da što brže privatizuju preostalu državnu imovinu i da što veći deo tog "kolača" prigrabe za sebe.Ako 

Tadić zaista želi da pomogne proletarijatu zašto, kao predsednik DS,na partijskim forumima ne "izriba" Djelića, Cvetkovića i ostale predstavnike neoliberalnog koncepta u Vladi Srbije? Razlog je jasan Tadić je takodje pristalica neoliberalne kapitalističke ekonomije samo se, iz čisto demagoških razloga,predstavlja kao "nadstranački"
predsednik koji "brine" o sirotinji.

Tadić se pravi da ne zna kako žive stanovnici Srbije već godinama. Po zvaničnoj statistici u bedi danas živi oko 600 000 stanovnika dok je bez posla njih čak 900.000. Nacionalni dohodak građana Srbije je najniži u Evropi! Sve je to rezultat neoliberalnog koncepta koje sprovode buržoaske proimeprijalističke srpske vlade od oktobra 2000 na ovamo. Nije tajna da su za vreme vladavine ovih takozvanih demokratskih snaga ukinuta mnoga ranije stečena prava radnika kao na primer- regres, topli obrok, smanjena nadoknada za
minuli rad sa 1% na 0,4%, mnoga prava iz oblasti zdravstva i obrazovanja, drastično su smanjenjene penzije, povećana stopa nezaposlenosti, sve je veći odliv visokokvalifikovanih kadrova iz zemlje, sprovedena je drska pljačka državne, društvene i
zadružne imovine, sve je izraženija tesna sprega kriminala sa pojedinim predstavnicima vlasti, sve je veće bogaćenje ljudi koji čine vlast i nemogućnost građana da ostvare minimum svojih prava je slika "demokratije" koju nam je buržoazija donela 2000. godine.

Sve dok nema dugoročne planske socijalne politike koja se sprovodi za narod i u interesu naroda, a takva politika podrazumeva odbacivanje neoliberalnog koncepta, „briga“ predsednika Tadića je cista demagogija i marketinški trik za pridobijanje glasača. 

Predsedniče Tadiću radnička klasa Srbije nije slepa i ne da se prevariti. Otpor proletarijata prema uzurpatorskoj buržoaziji jača iz dana u dan.
 
Preduslov za bolji život naroda u Srbiji je silazak sa vlasti aktuelnog režima, oličenog u Vladi Srbije Vojislava Koštunice i predsedniku Borisu Tadiću.


=== 3 ===

Serbian transition accomplished !

Plenitude of misery for all, wellbeing for few

 

The amount of poverty in Serbia is proven by more than 300.000

Children suffering the inhumane condition of poverty.


The most poverty-stricken are children from Southeast and West of our country. These data are taken from the UNICEF study „The State of Children in Serbia 2006 – Poverty and social exlusion“ published in February 2007. Of course, Unicef is elaborating them in order to help the administration of Serbia abide to the EU documents signed in the aftermath of „democratic changes in 2000“

It is notorious that in October 2000 Serbia was deprived of its sovereignity and its independence as a result of a counterrevolution carried out by the imperialists. Nevertheless, Unicef researchers consider poverty in Serbia in a quite metaphysical way. For this reason only data given in the study can be of interest, if any.

„In Serbia more than 155.000 children are poor. An additional 155 thousand children are at risk of falling below the poverty line“.

„Malnutrition and stunting is more present in the poorest 20% of the population than in the general population; only 9% of the poor children attend pre-school institutions; 6% of children living under the poverty line do not go to primary school and more often drop out primary  schools; less than two thirds attend secondary schools. As much as 19% of poor girls marry before they are 18.“

Furthermore, in its pleading for the rights of poor children, Unicef provides Serbia with tools to conform to acceptable standards of poverty: „Data on targeting show that almost half of the poor children do not recieve the child allowance and 19% of the richest families (sic) receive this entitlement. It is evident that the system needs to be improved in order to include the poor and discontinue the transfer of funds to children from better-off families“

„The infant mortality rate of children in Serbia is 9,1% and 10,4% for  children under 5 years.“ The reasons are malnutrition and absence of free and adeguate medical care, but Unicef won't tell you that much. It seems from the Unicef report that the children in Serbia are poor when their parents pretend to earn their living working for a salary:

„The significance of employment for the poorest is confirmed by the fact  that getting or loosing a job was the crucial factor for the changed  status of a certain households in 2003, i. e. for pushing their consumption below or above the poverty line.“

„Over one half of the households with children (56,2%) claim that they are poor, assessing their financial situation as bad or very bad. Just like the total population, following the democratic (sic) changes in 2000, households with children had expectations that were unrealistically high. In reality, the increase in living standards was small, and still far from being able to cover all the needs that could  be coverd during the 1970s and 1980s. Insecurity is a fact of life“

Should we say: INSECURITY IS ACT OF IMPERIALISM!!!!
 
 
Central Committee of the SKOJ
July 23, 2007


=== 4 ===

IZ GLASNIKA SKOJ-a 

Poštovani,

30. juna izašao je peti broj "Glasnika SKOJ-a", koji je u ovom trenutku jedini autentični omladinski komunistički list u našoj zemlji, kao i na prostoru bivše SFRJ.

"Glasnik SKOJ-a" je organ Centralnog komiteta Saveza komunističke omladine Jugoslavije, i kao takav je registrovan kod nadležnih institucija. 

"Glasnik SKOJ-a" saraðuje sa velikim brojem komunističkih i pro-komunističkih organizacija, listovima i brojnim pojedincima iz celog sveta.

U toku su pripreme za objavljivanje šestog broja "Glasnika SKOJ-a".

Pozivamo Vas saraðujete, kupujete i propagirate "Glasnik SKOJ-a". 

Deo materijala prenet je na stranicama sajta SKOJ-a (www.skoj.co.sr) u okrviru strane Glasnik SKOJ-a.

 

Svako ko zeli moze kupiti "Glasnik SKOJ-a" u sedistu NKPJ i SKOJ-a, Nemanjina 34/III, ili naruciti mejlom skoj05@...

Drugarski pozdrav!
Glavni i odgovorni urednik "Glasnika SKOJ-a"
Predrag Jeremić

---

"Glasnik SKOJ-a" se ponovo pojavljuje posle duže pauze. Nismo promenili ni dlaku, ni ćud, ni svoje principe i ideale. Postali smo bolji - uvek noviji i progresivni. Nosioci borbe za socijalnu pravdu, integralne slobode i istinu.

Mogu postojati razna mišljenja i razne verzije – ali istina je samo jedna. А istina je da nema socijalne pravde i sveobuhvatne slobode bez autentičnog socijalizma, utemeljenog na učenju marksizma – lenjinizma. To je naš princip, naše "vjeruju" naš put u neizbežan trijumf ideologije koja je u službi objektivnih interesa ogromne većine čovečanstva – svih onih koji žive od svog rada.

Boreći se za istinu, njihove interese i poruke izražavaće verno "Glasnik SKOJ-a".

 

Osnivač i izdavač:

Savez komunističke omladine Jugoslavije

 

Glavni i odgovorni urednik:

Predrag Jeremić

 

Redakcija:

Predrag Jeremić, Marijan Kubik, Igor Petrović, Vladimir Davidović, Аna Šumenković, Miloš Ilić, Jelena Petrović, Valentina Kitanović, Igor Drapšin

 
 
Izdvajamo iz sadržaja petog broja "Glasnika SKOJ-a".
 

VALENTINA KITANOVIĆ : MLADOST NAŠE PLANETE

 
(strana 3-4 "Glasnika SKOJ-a")

Najmasovniju omladinsku organizaciju na svetu čine komunisti. SKOJ je njen aktivan deo.

Sve komunističke i progresivne organizacije u svetu imaju svoj podmladak. Još u oktobru 1918. godine u Rusiji je osnovan Ruski komunistički savez omladine, koji je preimenovan 1926. godine u Svesavezni lenjinski komunistički savez omladine - KOMSOMOL. Posle osnivanja u Moskvi marta 1919. godine Treće komunističke internacionale (KOMINTERNE), došlo se na ideju da se obrazuje i omladinska internacionala.

U aprilu 1919. godine počela je priprema, uz neposredno učešće V. I. Lenjina, za stvaranje međunarodne komunističke omladinske organizacije. Osnivački kongres Komunističke omladinske internacionale (KOI) održan je u ilegali 20. novembra 1919. godine u Berlinu.

Kongres je prihvatio političku platformu Treće internacionale i u KOI primio sve one omladinske organizacije u svetu koje su na liniji Kominterne, a to je bila linija marksističko – lenjinističke orjentacije. Potom su, gotovo u svim državama na planeti, osnovane omladinske organizacije koje su uključene u KOI.

 

SKOJ

 

Po preporuci KOI, u Zagrebu je 10. oktobra 1919. godine održana Konferencija ujedinjenja svih levih jugoslovenskih omladinskih organizacija, uz učešće 50 delegata. Izabran je privremeni Centralni odbor na čelu sa Radomirom Stojilovićem. Prvi kongres Saveza komunističke omladine Jugoslavije (SKOJ) održan je u Beogradu od 10. - 14. juna 1920. godine. Tada je doneta odluka o stupanju SKOJ-a u KOI.

SKOJ je, zajedno sa Komunističkom partijom, započeo intezivnu komunističku propagandu, uz organizovanje masovni manifestacija, demonstracija, štrajkova i drugih oblika klasne borbe.

Zaplašena velikim uspehom Komunističke partije na skupštinskim i opštinskim izborima, buržoazija je zavela brutalan teror i bezakonje i, takozvanom Obzanonm u noći između 20.-30. decembra 1920. godine zabranila Komunističku partiju i SKOJ. Uhapšen je veliki broj rukovodilaca i članova ovih organizacija, pa su one bile prisiljene da pređu u ilegalu.

SKOJ i Kompartija nastavile su ilegalnu borbu, ali su koristile i razne oblike legalne borbe preko mnogih levih partija. SKOJ je formirao Àkcioni odbor na čelu sa Dragoljubom Milovanovićem, doneo je privremeni statut i upustva za ilegalni rad. Izdavani su i brojni ilegalni listovi: „Mlada garda“, „Mladi boljševik“, „Proleterska omladina“ i drugi. Propagirani su uspesi SSSR-a.

Uvođenje Šestojanuarske diktature 1929. godine (kada je kralj Àleksandar zabranio rad svih političkih partija) najteže se odrazilo na komuniste i skojevce. SKOJ je u to vreme imao 3000 članova. Skojevci su progonjeni, hapšeni i ubijani. Između ostalih, ubijeno je i sedam sekretara SKOJ-a: Paja Marganović, Mijo Oreški, Janko Mišić, Josip Debeljak, Josip Kolumbo, Pero Popović i Zlatko Šnajder.

SKOJ je 1935. godine u širokim razmerama počeo da sprovodi odluke VII kongresa Kominterne i VI kongresa KOI o stvaranju masovnih antifašističkih omladinskih organizacija na platformi borbe protiv fašizma, a za demokratiju, napredak i mir.

Početkom 1938. godine za sekretara SKOJ-a izabran je Ivo Lola Ribar. Na njegovu inicijativu osnovani su omladinski listovi „Mladost“, „Put u život“ i drugi. Formirani su ilegalni skojevski aktivi u fabrikama, školama, na selu i na univerzitetu. Pokreće se i list „Student“.

Posle fašističke okupacije Jugoslavije u aprilu 1941. godine preko 10 hiljada skojevaca bačeno je u zatvore i logore.

Omladina, a posebno SKOJ, bila je najbrojniji deo Narodnooslobodilačke borbe. Već 1941. godine u partizane je otišlo oko 15000 skojevaca. U NOV I POJ 75% učesnika činila je omladina, a njen avangardni deo predstavljao je SKOJ. Oko 70% svih poginulih u II svetskom ratu bili su omladinci, od kojih je više od 100 hiljada bilo skojevaca. Junački je poginuo 1943. godine i sekretar SKOJ-a Ivo Lola Ribar.

Posle oslobođenja SKOJ je bio u prvim redovima u obnovi naše otaŸbine. Nažalost, početak odstupanja KP Jugoslavije od linije marksizma – lenjinizma i sukoba sa Svetskim komunističkim pokretom učinili su da SKOJ bude ukinut u decembru 1948. godine.

 

SVETSKA FEDERACIJA DEMOKRATSKE OMLADINE

 

SKOJ je obnovljen na Skupštini u oktobru 1992. godine u Beogradu, kao podmladak Nove komunističke partije Jugoslavije. Po Statutu SKOJ-a i po Statutu NKPJ, svi članovi NKPJ uzrasta do 30 godina automatski su i članovi SKOJ-a.

Na osnovu partijskih pristupnica vidi se da danas skojevci predstavljaju oko 30% članstva NKPJ, mada je značajan deo njih nedovoljno aktivan. Skojevske organizacije postoje svuda gde deliju partijske organizacije, odnosno one deluju u svim republikama bivše SFRJ.

SKOJ je jedina omladinska organizacija sa prostora bivše SFRJ koja je članica Svetske federacije demokratske omladine (odnosno komunističke omladine). Delegacija SKOJ-a učestvuje na svim festivalima koje organizuje SFDO, kao i na evropskim omladinskim festivalima u Àtini, koje svakog septembra organizuje KNE – Grčka komunistička omladina.

Svetski festivali su po broju učesnika veći od Olimpijskih igara i imaju politički, kulturni, sportski, informativni i zabavni program. Održavaju se svake četvrte godine. Delegacije SKOJ-a su do sada učestvovale na svim festivalima u Àtini, zatim Havani, Àlžiru i Venecueli. Naredni festival je u Minsku.

Svetska federacija demokratske omladine osnovana je oktobra 1945. godine u Londonu, uz učešće 600 delegata iz 63 države sveta. Sedište SFDO je u Budimpešti, a njene evropske sekcije u Lisabonu. U avgustu ove godine kongres SFDO biće održan u Venecueli i na njemu će učestvovati Prvi sekretar SKOJ-a Predrag Jeremić i sekretar za Međunarodne veze Marijan Kubik.

Veliki doprinos u radu SFDO dao je sovjetski KOMSOMOL, koji se posle privremenog nestanka SSSR-a transformisao u podmlatke komunističkih partija, nastalim u bivšim sovjetskim republikama. Danas izuzetan doprinos radu SFDO daju komunističke omladine Grčke, Portugala, Indije, Češke, Brazila, Vijetnama, Kube, Venecuele, Sirije, Àlžira, Kine i drugih zemalja.

SFDO će početkom novembra 2007. godine obeležiti u Minsku, Moskvi i Lenjingradu devedesetogodišnjicu Velike oktobarske socijalističke revolucije i na tim manifestacijama učestvovaće i delegacija SKOJ-a. Samo u poslednjih godinu dana SKOJ je, zajedno sa NKPJ, organizovao više od 40 manifestacija – svečanih akademija, priredbi, večeri solidarnosti sa drugim državama i bratskim partijama, mitinge, demonstracije, itd.

SKOJ je bio domaćin mnogim delegacijama komunističke omladine iz Rusije, Grčke, Belgije, Italije, Češke, Àustrije, Vijetnama, Bugarske, Poljske, Nemačke, itd.

SKOJ prima mnogobrojne omladinske publikacije iz celog sveta. Članovi SKOJ-a su studenti, đaci, radnici, poljoprivrednici, stručnjaci raznih profila, starosti do 30 godina. 

Iz dana u dan SKOJ je sve masovniji. On jača idejno i organizaciono i služi kao uzor mlađoj generaciji naše otadžbine.


PREDRАG JEREMIĆ : KAKO ŽIVE NАJMLАĐI

 
( strana 5 "Glasnika SKOJ-a)

Da je naša zemlja postala bogata siromaštvom govori i to da preko 300.000 dece živi u uslovima nedostojnog života. Najviše dece koja živi u siromaštvu je iz jugoistočne i zapadne Srbije. Ovo su podaci studije “Stanje dece u Srbiji 2006. godine – siromaštvo i socijalna isključenost“. Ova godina biće mnogo gora!

Аn Lis Svenson, direktor Kancalarije Unicefa za Srbiju, Crnu Goru i Hrvatsku, rekla je da preko 155.000 dece u Srbiji živi u porodicama koje dnevno troše 2,4 dolara, a preko 155.000 dece živi ispod te linije siromaštva.

Deca koja žive u takvim uslovima, zbog neuhranjenosti, bolesti i gladi zaostaju u razvoju.

Svega 9% dece koja žive u najsiromašnijim porodicama pohađa predškolske ustanove, oni češće odustaju od osnovnog obrazovanja, a skoro dve trećine njih uopšte ne ide u srednju školu. Svaka peta devojčica koja odraste u siromaštvu udaje se pre navršene 18. godine, a neuhranjenost i zaostajanje u rastu zabeležena je kod petine najsiromašnije dece.Istraživanje još pokazuje da ova deca nisu adekvatno uključena u zdravstveni i obrazovni sistem i da su izložena socijalnoj izolaciji, a roditelji te dece prepušteni su sami sebi jer nemju adekvatnu pomoć države.Ova studija pokazuje još da deca koja žive u ustanovama pokazuju znake usporenog razvoja, neurološke poremećaje i probleme u emocijalnom vezivanju, a odsustvo porodične brige povećava šanse za asocijalno ponašanje i delikvenciju.


SEDNICA SVESLOVENSKOG KOMITETA U SÀLI NKPJ

 
( strana 8 "Glasnika SKOJ-a")

U Beogradu je od 16. do 17. juna 2007. godine održana Konferencija Međunarodnog slovenskog komiteta koji sačinjavaju predstavnici nacionalnih slovenskih komiteta: Rusije, Ukrajine, Belorusije, Poljske, Češke, Slovačke, Bugarske, Srbije i drugih bivših jugoslovenskih republika.

Među prisutnim delegatima bili su brojni akademici, profesori, univerziteta, književnici, političari i parlamentarni poslanici. Skup je organizovao Srpski slovenski komitet u saradnji sa NKPJ. Gosti su položili vence na Spomenik neznanog junaka na Àvali i na Spomenik Sovjetskim ratnim veteranima, poginuli u avionskoj nesreći 19. oktobra 1964 god. Na konferenciji su, pored ostalog, usvojene rezolucije protiv instaliranja radarskih i raketnih sistema SÀD-a u Češkoj i Poljskoj i o Kosovu i Metohiji, kao neotuđivom delu Srbije.

Donosimo u celini rezolucju o Kosovu i Metohiji.


REZOLUCIJA O KOSOVU I METOHIJI

Kosovo i Metohija su neotuđivi deo Srbije i nedopustiv je svaki pokušaj da se na njima, nasilnim putem, stvori druga albanska država na Balkanu.

Taj pokušaj je u drastičnoj suprotnosti sa Poveljom Ujedinjenih nacija, sa Završnim aktom Helsinškog dogovora (1975.g.) o nepromenljivosti državnih granica u Evropi nasilnim putem, sa Rezolucijom Saveta bezbednosti 1244 i međunarodnim pravom.

Srbi na Kosmetu žive više od 1300 godina. Tamo je vekovima bio centar njihove srednjovekovne države. Na Kosmetu postoji 1300 srpskih istorijskih, kulturnih i religioznih spomenika, od kojih su mnogi pod zaštitom UNESKO-a. S' druge strane, na Kosmetu ne postoji ni jedan albanski kulturni, istorijski i religiozni spomenik stariji od 100 godina. Nekoliko relativno starijih muslimanskih religioznih objekata gradili su Turci i to mahom od materijala srušenih srpskih crkava.

Turci su osvojili Srbiju sredinom 15. veka. Prema njihovim veoma preciznim popisima stanovništva (zbog naplate poreza),na Kosmetu, sve do 16. veka, nema albanskih naselja. Ona se pojavljuju tek posle masovnog osmanlijskog proterivanja Srba, naročito na samom kraju 16. i u prvoj polovini 17. veka. I pored toga, Srbi su na Kosmetu činili većinu sve do Berlinskog kongresa 1878.g., kada je usledio nov talas proterivanja Srba i istovremeno naseljavanje Àlbanaca iz Àlbanije.

Samo u poslednjih 100 godina sa Kosmeta je proterano oko 600 hiljada Srba, što potvrđuju mnogobrojni dokumenti.

Posle zločinačke agresije NÀTO država na Jugoslaviju 1999. godine i okupacije, koja je potom usledila, sa Kosmeta je proterano oko 250 hiljada Srba, a na hiljade njih su pobili i oteli albanski teroristi. Taj teror se pod okriljem NÀTO soldateske nastavlja i do današnjeg dana uz, istovremeno, masovno doseljavanje stanovnika Àlbanije, koji su nasilnim putem uzurpirali i uzurpiraju imovinu proteranih Srba.

Kosovo i Metohija su vekovima bili, jesu i moraju ostati neotuđivi deo Srbije u kojoj ravnopravno, slobodno i prijateljski treba da žive Srbi, Àlbanci, Romi, Muslimani i Turci. 

Niko nema pravo da, pod bilo kakavim izgovorom otme Srbiji 15 procenata njene iskonske teritorije.

Kosmet je neotuđivi deo srpskog identiteta, istorije, duhovnosti i kulture. Sudbina Kosova i Metohije neodvojiva je od sudbine srpske, slovenske i evropske civilizacije.

I stoga se Kosmet ne sme nasilno iščupati iz srca Srbije.




(Sui progetti recenti per arruolare cittadini albanesi nell'esercito della Repubblica italiana si veda:
Martino: sì agli albanesi nell’Esercito italiano / Arriva la brigata albanese / Italy may enlist Albanian recruits in the army (2003)




Ai contingenti militari italiani in Libano e Afghanistan partecipano anche soldati albanesi

TIRANA - Se fosse accaduto nel XX Secolo si sarebbe potuto parlare di ascari al seguito delle truppe coloniali. Le categorie potrebbero avere bisogno di qualche aggiornamento ma la sostanza resta esattamente la stessa. Secondo l'Ansa infatti "L'Italia partecipa allo sviluppo delle forze armate albanesi anche in vista di missioni congiunte che stanno per iniziare in Afghanistan e in Libano: l'accordo fra i due Paesi e i due eserciti è stato ribadito nel corso di una cerimonia svolta a Tirana il 15 marzo per la presentazione dell'attività della Delegazione italiana esperti nel campo della cooperazione militare".
"Attraverso l'attività della Delegazione italiana esperti si stanno delineando i contorni di una collaborazione con le forze armate albanesi che, da pura assistenza negli anni di maggiore necessità, si sta trasformando in un dignitoso rapporto di partenariato, con doveri e responsabilità da entrambe le parti", ha dichiarato l'ambasciatore italiano in Albania Iannucci. "E' in questo quadro - ha aggiunto - che il nostro aiuto intende prendere le distanze da superate forme di donazione a fondo perduto per assumere l'aspetto di un rafforzamento delle capacità operative dell'esercito albanese, anche in vista di operazioni congiunte da svolgere in regioni del mondo dove è richiesto il nostro intervento". "Presto, così, unità albanesi affiancheranno quelle italiane già impegnate nelle missioni in Afghanistan e in Libano. Solo lo scorso anno la Die (che opera in Albania dal 1997) ha realizzato 15 progetti per un valore di oltre cinque milioni di euro, mentre altri 2,4 milioni di euro sono stati donati sotto forma di materiali logistici destinati a diversi settori della difesa" riferisce il sito specializzato Paginadidifesa.it. "Altri importanti progetti sono previsti anche per il 2007. "Verrà costruito un centro comune di addestramento delle truppe dei nostri due Paesi", ha annunciato il ministro albanese Mediu, aggiungendo che "il nuovo centro servirà anche allo scambio di esperienza in modo che le truppe albanesi possano al più presto adeguarsi agli standard della Nato". L'Albania è oggi presente con le proprie truppe in missioni di pace in Iraq, Afganistan e Bosnia e partecipa, sotto il comando italiano, alla South Eastern Europe Brigade. La maggioranza dei militari scelti per queste operazioni sono stati addestrati in Italia o in Albania, ma da esperti italiani.

(21 marzo 2007)

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Fonte: ANSA Balcani

AFGHANISTAN: TRUPPE ALBANESI, TAPPA ADDESTRAMENTO A BARLETTA

TIRANA - Si fermera' a Barletta per un ulteriore addestramento prima di partire per Afganistan la compagnia albanese che nell'ambito della missione Isaf (International security assistence force) svolgera' la propria attivita' sotto il commando italiano ad Herat, localita' a 1800 chilometri ad ovest di Kabul. 
Le truppe albanesi, 110 uomini, fra ufficiali e soldati delle forze d'elite dell'esercito, hanno lasciato l'aeroporto di Rinas, dov'era presente anche l'ambasciatore d'Italia in Albania Attilio Massimo Ianucci. Salite a bordo di due aerei dell'aeronautica militare italiana, dovrebbero atterrare all'aeroporto militare di Amendola, presso Foggia. 
La compagnia fara' base per qualche breve periodo a Brindisi presso l'82esimo reggimento fanteria dove si sottoporra' ad altri addestramenti prima di partire per l'Afganistan. La partenza, prevista inizialmente per la fine dello scorso giugno, era stata poi rinviata per motivi organizzativi. 
L'Albania e' presente in missioni militari anche in Bosnia, ed in Iraq. Questa e' la prima volta che le sue truppe opereranno sotto il commando (SIC) italiano. Il governo di Tirana ha chiesto (SIC) all'Italia la sua partecipazione anche per il Libano. 

23/07/2007 20:50 




IL CAMMINO TORTUOSO DELLA VERITA'


Ogni verità passa attraverso tre fasi. Dapprima, essa viene ridicolizzata. Poi subisce una forte opposizione. Infine, viene considerata come se fosse sempre stata evidente. (Arthur Schopenhauer)


« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. » Arthur Schopenhauer.



(Su questo importante libro, qui in fondo un commento di AM per il CNJ)

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Antonio Evangelista
LA TORRE DEI CRANI
Kosovo 2000-2004

Prefazione di Pino Arlacchi (ex parlamentare, creatore della DIA -
Direzione Investigativa Antimafia)
Introduzione di Antonio Manganelli (attuale Capo della Polizia)

I edizione: marzo 2007
© Copyright Editori Riuniti
di The Media Factory srl
via Pietro della Valle, 13 - 00193 Roma
www.editoririuniti.it
ISBN 10: 88-359-5901-2
ISBN 13: 978-88-359-5901-4

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Dall'ultima di copertina:

La guerra del Kosovo è stata vissuta dall'opinione pubblica italiana,
per una breve stagione, come un controverso e tragico evento di
politica internazionale. Poi è scomparsa dalle cronache. Ma dietro e
dentro quel conflitto c'è una realtà che non è scomparsa, anzi è
esplosa nella sua dimensione di conflitto etnico e di retroterra
della criminalità albanese in Italia e in Europa. L'autore di questo
libro è stato comandante della missione Unmik in Kosovo, ha diretto
le indagini sui crimini di guerra e guidato la polizia criminale.
Descrive, nelle sue pagine, i riti e le radici degli scontri etnico-
religiosi fra serbi e albanesi. Racconta l'organizzazione e le regole
non scritte dei clan.
La torre dei crani, che si trova in Serbia, vicino al confine con il
Kosovo, è il monumento vivente di un orrendo massacro di seicento
anni fa. Ma anche oggi incriminare qualcuno per un omicidio, in
quella terra disperata, è "come fare una multa per eccesso di
velocità ai piloti sulla pista di Indianapolis".

Antonio Evangelista è funzionario della Polizia di Stato e
attualmente dirige la squadra mobile di Asti. Ha partecipato, tra gli
anni 2000 e 2004, alla missione Onu Unmik in Kosovo, dapprima come
vicecomandante e poi come comandante. Si è occupato di investigazioni
sulla criminalità organizzata, intelligence, crimini di guerra,
terrorismo e mafia kosovara.

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Indice

7 Prefazione. Le lezioni del Kosovo
di Pino Arlacchi

La torre dei crani

15 Introduzione di Antonio Manganelli
21 Prologo

PARTE PRIMA

23 Kosovo Polie: la valle dei corvi
Il regno di Serbia, p. 26 - La Risoluzione Onu 1244, p. 29 - Il Kanun
nella tradizione, p. 31 - La famiglia, p. 35 - Il Fis, p. 36 - La
donna in Kosovo, p. 40 - La parola data: il sequestro di Shaban
Manaj, p. 42 - La vendetta: hakmarrje/gjakmarrje, p. 44.

PARTE SECONDA

49 Crimine organizzato albanese
Criminali albanesi-kosovari crescono, p. 50 - Fattori criminogeni, p.
51 - L’arruolamento, p. 54 - Struttura organizzativa della mafia
albanese, p. 56 - Operazioni e attività: Stati Uniti, p. 58 -
Operazioni e attività: Italia, p. 63 - Banditi kosovari: mafiosi
vecchio stampo, p. 68 - Attività criminali in Kosovo, p. 69 - Il
traffico degli esseri umani, p. 89 - Il falso passaporto: il Dominion
di Melchizedek, p. 93 - La vittima del traffico di esseri umani, p.
95 - Collegamenti del crimine kosovaro-albanese, p. 97 - Estradizione
e transferring, p. 100.

PARTE TERZA
103 Terrorismo e terroristi
16 settembre 1982: Sabra e Shatila, p. 105 - Terrorismo mediorientale
e martiri, p. 107 - L’attentato suicida, p. 109 - Kosovo 17 marzo
2004: la notte dei cristalli, p. 111 - Disordini a Gjakovica: un
italiano è ferito, p. 114 - Pristina e i roghi di Ulpiana e
Caglavica, p. 115 - L’imboscata, p. 116 - Ushtria Clirimtare e
Kosovës (Uck), p. 117 - Armate Kombetare Shqipetare (Aksh), p. 120.

PARTE QUARTA

123 L’islam balcanico
Bill Clinton boulevard, p. 123 - L’islam balcanico, p. 126 - Le
attività degli estremisti islamici nei Balcani, p. 128 - La
prospettiva operativa di governi e organizzazioni islamiche, p. 130 -
Perchè usare una Ngo come copertura, p. 130 - Identificare le Ngo
illegittime, p. 131 - Balcani-Kosovo: un ponte per l’islam, p. 132 -
Ex premier: "il governo si basa su strutture mafiose...", p. 134.

137 Note

APPENDICE

145 Indice degli acronimi
147 Riferimenti bibliografici
151 Indice dei nomi
155 Ringraziamenti

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Prefazione

Le lezioni del Kosovo

Il Kosovo è dal 1999 un protettorato delle Nazioni Unite, nonché una
provincia della Serbia sede di qualche miniera, di splendidi
monasteri medievali e di molti miti. La provincia è abitata in
prevalenza da albanesi di religione islamica, discriminati per molti
anni dal governo serbo e in cerca dell’indipendenza completa da
Belgrado. Il Kosovo contiene luoghi e monumenti che fanno parte
dell’identità nazionale dei serbi ma è anche un luogo dalle mille
contraddizioni, che fanno venire in mente il detto di Winston
Churchill che i Balcani producono più storia di quanta ne riescano a
consumare.
Come altrimenti considerare l’incredibile accumulo di grande storia
in un territorio che ha la stessa popolazione della Calabria (2
milioni di abitanti) ed è di un terzo più piccolo, ma che richiede un
seminario di scienza storico-sociale comparata solo per impadronirsi
dei termini elementari dei suoi problemi?
Nella "pianura dei corvi" si sono combattute nei secoli guerre di
ogni genere: di religione e di nazionalità, di conquista e di
liberazione, criminali e tecnologiche, etniche e politiche, tra Nord
e Sud, tra Est e Ovest, nonché svariate combinazioni tra di esse. E
di volta in volta gli aggressori sono diventati aggrediti, le vittime
si sono tramutate in carnefici, e viceversa, in un tragico gioco di
dominio e di risentimenti.
L’ultimo conflitto è del 1999. La NATO ha usato la forza per
obbligare il regime semi-autoritario di Milosevic a cessare la
sanguinosa persecuzione degli albanesi del Kosovo. Ma la guerra ha
prodotto più danni di quelli preesistenti, e ha generato le
condizioni di un nuovo turno di persecuzione, meno violenta di quella
precedente, e a parti invertite: è la maggioranza albanese che adesso
discrimina la minoranza serba.
Il risultato finale delle disgrazie kosovare, tuttavia, non è il caos
né l’avvento di un regno dell’insostenibilità e dell’assurdo. Non è
vero che non esistano ragionevoli vie d’uscita dal groviglio delle
crisi che tormentano il Kosovo. Basterebbe recepire, per individuare
un itinerario di soluzione, anche solo un paio delle lezioni che la
sua Odissea ha impartito a tutti noi. Questo itinerario è faticoso
quanto si vuole, ma interamente commisurato alle possibilità locali e
alle risorse dell’Unione Europea.
La prima e la più importante delle lezioni è che le guerre non
servono a niente. Anche quelle umanitarie e apparentemente
disinteressate come lo scontro tra i paesi Nato e il regime iugoslavo
nel 1999. La guerra del Kosovo è stata, infatti, un facile successo
militare e un completo fallimento politico. Tutte le guerre riservano
sorprese, e finiscono in modo diverso da quanto previsto e voluto
all’inizio, ma qui è stata la guerra in se stessa a costituire un
errore di valutazione politica madornale, del quale si stanno ancora
scontando le conseguenze.
I leader politici occidentali che l’hanno iniziata hanno dichiarato
di combatterla per il bene delle popolazioni locali. Ma queste sono
uscite dal conflitto in condizioni certamente peggiori di prima.
All’inizio della campagna di bombardamenti, i governi Nato hanno
detto di averli decisi per salvare delle vite umane da un progetto di
pulizia etnica in atto. Prima del 24 marzo 1999, le vittime della
guerra civile tra il Fronte di Liberazione del Kosovo (Kla) e le
forze ufficiali e paramilitari serbe erano state circa 3mila, e non
c’era evidenza di un piano di sterminio di massa da parte del governo
di Belgrado. Durante le 11 settimane di bombardamenti sono state
uccise nella provincia oltre 10mila persone. Le vittime sono state in
gran parte civili albanesi assassinati dalle formazioni irregolari e
dall’esercito serbo, ma anche serbi colpiti e messi in fuga per
vendetta. Il tentativo di pulizia etnica, quindi, se c’è stato, è
stato un effetto perverso della guerra e non una sua causa.
Un altro obiettivo della Nato era quello di prevenire lo sradicamento
forzato degli albanesi kosovari. All’inizio delle operazioni belliche
si stimavano in 230mila i kosovari che avevano abbandonato le loro
case. Alla fine della guerra, gli sradicati erano un milione e
quattrocentomila. Di questi, 840mila erano scappati verso i campi
profughi della Macedonia e dell’Albania. Non sappiamo oggi, e forse
non sapremo mai, quanti di questi rifugiati sono scappati per evitare
la furia assassina di Milosevic e quanti per timore delle bombe Nato.
In ogni caso, il capo della missione Onu nel Kosovo, Kouchner, ha
stimato che tra i kosovari in fuga c’erano anche 130mila serbi.
Quello che sappiamo con ragionevole certezza è che esisteva una
alternativa concreta alla guerra: il personale dell’Osce
(l’Organizzazione per la Sicurezza e la Cooperazione in Europa)
dislocato nel Kosovo a protezione degli albanesi dopo il cessate il
fuoco tra i serbi e il Kla dell’ottobre 1998, e che poteva essere
impiegato per guadagnare il tempo necessario per una soluzione
pacifica del conflitto, e cioè per cambiare la leadership di Belgrado.
Questo cambiamento non era affatto impossibile. Milosevic non era
inespugnabile. Non era affatto popolare tra i serbi. Non controllava
in modo totalitario il paese, e le dimostrazioni del 1996-’97 lo
avevano quasi fatto cadere. Gli osservatori Osce non sarebbero forse
riusciti a impedire tutte le violenze, ma avrebbero sicuramente
ridotto gli attacchi ai civili e avrebbero evitato il successivo
disastro.
Dirigevo in quegli anni l’Ufficio Onu di Vienna, ed eravamo in
continuo contatto con il quartier generale dell’Osce, collocato nella
stessa città. Ricordo bene che l’opinione più diffusa in ogni rango
dell’Osce e dell’Onu era che il rafforzamento del contingente
internazionale già presente sul campo era l’alternativa più
praticabile alla guerra. Anche altri osservatori, come l’ex-
ambasciatore canadese in Iugoslavia, James Bisset, hanno dichiarato
che la Nato aveva combattuto in Kosovo una guerra "ingiusta e non
necessaria" e che il distaccamento del personale Osce poteva essere
la soluzione in grado di risparmiare le sofferenze umane e i costi
immensi della guerra.
Ma la Nato decise diversamente. Dopo avere convocato le parti nel
castello di Rambouillet, in Francia, nel febbraio-marzo 1999, la
signora Albright, Segretario di Stato americano, presentò loro un
piano di autonomia politica del Kosovo che prevedeva di tenere un
referendum dopo tre anni per decidere lo status finale della
provincia. Dopo il rifiuto dei serbi, iniziarono i bombardamenti.
La guerra terminò con un paradosso. Furono imposte a Milosevic
condizioni per alcuni versi più favorevoli di quelle proposte a
Rambouillet, tra cui la cessione dell’autorità sul Kosovo alle
Nazioni Unite, dove è presente con potere di veto la Russia, che è il
maggiore alleato internazionale della Serbia. Il centro del paradosso
fu che la guerra era stata combattuta dagli albanesi kosovari per
conquistare l’indipendenza del Kosovo dalla Serbia, e dai serbi per
mantenere il Kosovo parte della Iugoslavia. La conclusione fu che la
Nato era intervenuta in una guerra civile a sostegno della parte che
poi aveva vinto, per abbracciare in seguito la causa della parte
perdente sulla questione che aveva dato origine alla guerra. Il
Kosovo, infatti, secondo la risoluzione 1244 del Consiglio di
Sicurezza, è rimasto parte della Serbia. Il fallimento politico fu
perciò senza attenuanti: non erano state salvate vite umane, le
infrastrutture economiche essenziali della Serbia erano stata semi-
distrutte, e il Kosovo era rimasto giuridicamente dov’era prima. La
Nato, infatti, si era attivamente opposta alla sua separazione dalla
Serbia. La guerra non terminò neppure con una vera e propria
dichiarazione di resa, ma con una complessa serie di negoziati
durante i quali Russia e Serbia si adoperarono per strappare non
poche concessioni.
Ma la guerra del Kosovo ha avuto anche un altro aspetto. È stata
presentata come una guerra "giusta" che doveva dare inizio a una
nuova era, quella dell’intervento umanitario attivo e se possibile
preventivo, basato su due pilastri concettuali: l’uso della forza in
nome di valori universali invece che per conto dei ristretti
interessi nazionali che avevano fatto scontrare in passato gli Stati
sovrani, e (sempre in nome degli stessi valori universali)
l’intervento militare negli affari interni degli Stati invece della
solita opposizione alle violazioni dell’integrità territoriale, come
nella guerra del Golfo del 1991.
Il primo di questi concetti è stato applicato in modo incoerente.
Avendo deciso di non mettere a rischio l’incolumità del proprio
personale militare, la campagna del Kosovo fu sostanzialmente una
guerra aerea, fatta di bombardamenti ad alta quota. Nessuno si è
accorto, perciò, che lo scopo della guerra era quello di proteggere
gli albanesi del Kosovo.
Il secondo pilastro della dottrina dell’intervento umanitario era
apertamente illegale dal punto di vista delle fondamenta del diritto
internazionale e degli standard riconosciuti di condotta nelle
relazioni tra Stati. Un paese o un gruppo di paesi non possono
interferire negli affari interni di un altro paese. E tantomeno con
la forza. Se ciò avviene, sono le basi stesse dell’ordine
internazionale che vengono compromesse.
Ma se questa regola è inviolabile, non ci sono più limiti alle
trasgressioni dei diritti umani compiute dai tiranni o da gruppi
delinquenziali entro i confini dei loro Stati. È per questo che la
coscienza universale non si è ribellata quando la comunità
internazionale ha deciso di intervenire per fermare genocidi e
massacri in corso in luoghi come la Somalia, Haiti, il Congo o il
Rwanda. In questi luoghi, però, non si era bombardato da alta quota,
e neppure da bassa. Si erano svolti interventi che rientravano negli
schemi delle operazioni di mantenimento della pace più che in quelli
delle guerre.
L’intervento ispirato dalla protezione dei diritti umani non può
essere attuato con modalità che contraddicono il suo mandato. Deve
essere legittimato da una autorità globale – il Consiglio di
Sicurezza o l’Assemblea delle Nazioni Unite – e non deve lasciare
dubbi sulle sue matrici umanitarie. Il rispetto delle Convenzioni
Internazionali sulla condotta delle guerre, l’uso delle armi e il
risparmio dei civili deve essere più che scrupoloso.
Entrambe queste condizioni sono state violate dalla Nato in occasione
della guerra del Kosovo. La Nato ha agito senza autorizzazione del
Consiglio di Sicurezza. Ciò implica che essa si è arrogata il diritto
di scegliere se obbedire o no alle leggi internazionali, creando un
precedente in base al quale qualunque associazione regionale può
attribuirsi le prerogative delle Nazioni Unite in materia di
salvaguardia dei diritti umani, e intervenire militarmente contro la
violazione dei diritti di una etnia presente in qualunque parte del
pianeta. La Russia, per esempio, potrebbe intervenire in Ucraina,
attraverso il Cis (Commonwealth of Indipendent States), se ad un
certo punto ritenesse che i russi ivi residenti fossero maltrattati.
E la Cina potrebbe fare lo stesso in diversi paesi asiatici dove sono
presenti comunità di immigrati cinesi tramite una delle
organizzazioni di cui fa parte o su cui ha influenza.
La Nato in Kosovo, inoltre, ha violato l’articolo 14 del Protocollo
del 1977 della Convenzione di Ginevra del 1949 che proibisce gli
attacchi contro "obiettivi indispensabili alla sopravvivenza della
popolazione". Una guerra "giusta" si fa risparmiando prima di tutto i
non combattenti. È vero che la Nato ha impiegato una certa cura
nell’evitare gli attacchi diretti alla popolazione serba, nel senso
che non sono state bombardate abitazioni private e luoghi frequentati
dalla gente. Ma ha compiuto vaste distruzioni di infrastrutture
essenziali, inclusi gli impianti dell’acqua e dell’elettricità, che
hanno provocato grandi danni e disagi alla popolazione civile. Le
distruzioni della guerra sono state stimate ammontare a circa 30
miliardi di dollari del 1999, pari a una volta e mezza il Pil della
Serbia e del Montenegro dello stesso anno. La Nato ha perciò punito
invece di aiutare la seconda vittima innocente, dopo gli albanesi del
Kosovo, della brutalità di Milosevic, e cioè la popolazione civile
serba.
La seconda grande lezione della guerra del Kosovo è che non ci sono
più scontri ineluttabili di culture, etnie e civiltà, se non nelle
interpretazioni dei loro fautori. Le motivazioni e i comportamenti
reali dei protagonisti di questi scontri sono molto distanti da
quelli attribuiti loro dalla politica, dalla diplomazia e dal
circuito dell’informazione internazionali. Il Kosovo non è una
provincia di odi etnici secolari e di fanatismo religioso. E il resto
dei Balcani non è diverso.
La lettura della testimonianza di Antonio Evangelista è altamente
istruttiva al riguardo. Si tratta di uno dei pochissimi documenti sul
Kosovo che parte da fatti vissuti in prima persona, e da informazioni
raccolte da una posizione esterna, neutrale, come può essere quella
di un funzionario di polizia che opera nel contesto di una missione
di pace. La sua valutazione del problema principale del Kosovo
attuale è netta. Non esiste in questo territorio alcuna reale
conflittualità di tipo religioso, e neppure di tipo etnico. La
cosiddetta minaccia terroristica è enormemente inflazionata, perchè
la religione islamica non è parte decisiva dell’identità e dei valori
degli albanesi del Kosovo. La versione dell’islam qui diffusa è molto
blanda, incapace perciò di generare fanatismo ed estremismo politico.
Secondo Evangelista, questa identità si fonda molto di più
sull’eredità di una società pastorale basata sul clan e sul diritto
primordiale del Kanun, il codice civile e penale del popolo delle
montagne, vivo e attuale, anche nei suoi tragici risvolti, nel Kosovo
di questi tempi.
Le chiese e i monasteri ortodossi bruciati durante i disordini del
2004 in Kosovo non erano i simboli di una irriducibile alterità
religiosa, ma quelli del potere e della cultura serbi. E i disordini
stessi sono stati tutt’altro che una spontanea eruzione di
malcontento popolare contro l’amministrazione Onu, il governo serbo e
i ritardi del processo di autodeterminazione. La preordinazione e la
regia delle manifestazioni da parte di un centro di potere nascosto
erano evidenti.
Secondo Evangelista, buona parte dell’attuale crisi del Kosovo si
spiega con un fatto che la comunità internazionale e l’opinione
pubblica, sia europea che americana, preferiscono ignorare: la
perdurante e profonda influenza del Kla e delle sue attività in quasi
ogni aspetto della vita del Kosovo. Troviamo anche qui l’eredità di
una guerra sbagliata.
Il Kla è stato fin dalle origini un coacervo di bande dalle origini
più disparate e di discutibile valore militare, emerse in modo quasi
improvviso sulla scena della crisi iugoslava. Sostenuti e armati
dalle forze Nato come forza di ribellione alle atrocità dell’esercito
e dei paramilitari serbi contro gli albanesi, i militanti del Kla si
sono a loro volta macchiati di crimini efferati, molti dei quali
contro cittadini albanesi sommariamente etichettati come traditori o
collaborazionisti. Vari appartenenti al Kla, inoltre, si sono trovati
e sono attualmente nel mirino delle agenzie antidroga europee come
protagonisti di primo piano della rotta balcanica dell’eroina.
Il Kla è oggi parte di un gruppo di potere politico-economico-
criminale composto da 3 mega-clan divisi in 13 sottoclan minori che
controllano le principali istituzioni, nonché l’economia e la società
kosovara. Alcuni tra i capi più noti di questi clan sono accusati
dalla Corte Penale dell’Aia sui crimini commessi nella ex-Iugoslavia,
provengono dalle fila della criminalità, e in essa sono rimasti
durante e dopo la guerra contro il regime di Belgrado.
La fusione e la quasi identificazione del Kla e dei suoi capi con la
mafia kosovaro-albanese, che è la più aggressiva formazione criminale
organizzata dell’Europa odierna, fa del problema del Kosovo una delle
più serie minacce alla sicurezza del continente. E dell’Italia in
modo particolare. L’allarme documentato che Antonio Evangelista
lancia tramite la sua testimonianza non deve passare sotto silenzio.
I diplomatici e gli uomini politici del cosiddetto "Gruppo di
Contatto" – Italia, Francia, Germania, Regno Unito e Russia – che
discettano assieme all’Onu intorno al futuro assetto dei rapporti tra
il Kosovo e la comunità internazionale, non sembrano tenere conto
delle dure evidenze narrate in questo volume. La questione della
criminalità organizzata, della corruzione politica e del malgoverno
dilaganti nel Kosovo, e i loro sinistri riflessi in molti paesi
europei, non è presente nell’agenda dei negoziati. È come se
l’argomento non esistesse. È superfluo sottolineare come i cittadini
europei, e quelli italiani in prima fila, pagheranno amaramente
questa omissione nei prossimi anni, quando un possibile Kosovo
indipendente regalerà l’immunità diplomatica a molti delinquenti
arrivati ai vertici della politica locale.
Chi legge questo volume e confronta i fatti in esso esposti con gli
standard di legalità vigenti nei paesi occidentali può facilmente
intravedere i contorni di un corso di azione alternativo per la
soluzione della crisi kosovara. Se non si spezza il cerchio di potere
politico-mafioso che domina quella provincia, dalla sua indipendenza
non potrà venire nulla di diverso che l’instaurazione di uno Stato
criminale vicino al centro dell’Europa.

Pino Arlacchi
Roma, 19 gennaio 2007


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Abbiamo ricevuto e volentieri giriamo la segnalazione di questo libro
recentemente uscito, di grandissimo interesse viste tra l'altro le
funzioni istituzionali svolte dall'autore e da chi ha scritto
Prefazione ed Introduzione.
Abbiamo riportato quest'ultima integralmente: chi segue JUGOINFO può
comprendere quali, tra le opinioni espresse, dal nostro punto di
vista meritino un commento critico. Nel nostro lavoro di
documentazione continuamente argomentiamo sull'ingenuità (o peggio)
delle posizioni per la "difesa dei diritti umani" che omettono di
considerare il contesto geo-strategico e la altrettanto strategica
disinformazione ("guerra psicologica"). Stona dover leggere ancora di
"brutalità" e "sanguinosa persecuzione" cui sarebbero stati
sottoposti gli albanesi-kosovari - e con che presunzione parlarne poi
noi, che abbiamo visto Genova (luglio 2001)? - o della ipotetica
necessità di "cambiare la leadership di Belgrado" come "soluzione
pacifica del conflitto" - imponendo dall'estero un "governo amico"...
Queste posizioni pregiudiziali espresse nell'Introduzione, che
continuiamo a ritenere sbagliate, non inficiano comunque il valore di
un libro che, grazie alla serietà della documentazione e delle
testimonianze presentate, illustra bene un tema tanto scomodo da
essere raramente oggetto di discussione da parte di chi, pure,
dovrebbe occuparsene.
Sullo stesso tema segnaliamo anche "Uck: l'armata dell'ombra" di S.
Provvisionato (Gamberetti 2000).

A cura di AM per il CNJ

http://en.fondsk.ru/article.php?id=910

Strategic Cultural Foundation (Russia)
August 17, 2007

Russia’s Response to Kosovo Independence
Pyotr Iskenderov


The first Balkan visit of the “Three”, a group of
international middlemen, ended quite like it could
have been predicted.

Aleksandr Botzan-Kharchenko, a special envoy of the
Russian foreign minister for the Balkans, Frank
Wisner, a special envoy of the White House for the
problems of the Kosovo settlement, and Wolfgang
Ischinger, a German diplomat representing the EU, were
accorded the highest-level reception in Belgrade and
Prisitina.

They had talks with the leaders of Serbia and Kosovo,
presidents Boris Tadic and Fatmirko Seidiu, prime
ministers Voislav Kostunica and Agim Ceku. Much was
said about the difficulty and responsibility of the
diplomatic mission. But again no concrete results were
reported.

The gap between the positions of Belgrade and the
Albanian separatists in Kosovo did not become
narrower.

The other way about, the unwillingness of the
Albanians to agree to any concessions or compromise
became even clearer. As Mssrs. Seidu and Ceku quite
arrogantly stated, neither the issue of independence
of the province nor its – even hypothetical -
breakdown into the Serbian and Albanian parts that
Herr Ischinger made a slip of as a version, could be
on the agenda on negotiations with authorities in
Belgrade.

And Veton Surroi, the leader of the “Ora” faction of
the Kosovo Assembly and, incidentally, a member of the
Kosovo delegation at the planned negotiations, went as
far as say that the 120 days the world community has
given Pristina to continue negotiations could be put
to better use to attend to more important things, like
preparing the province for getting its independence,
working out its Constitution and adopting other laws,
approving Kosovo’s state symbols, its flag and anthem.

Given that their supporters in the West have for more
than eight years been hammering into the heads of the
Albanian separatists the idea that Kosovo should no
longer be a part of Serbia, it would have been hard to
imagine that the results of the visits would be
different.

In the end, the intention to unilaterally proclaim the
province independent has changed nothing in the
situation. Are there not enough other self-proclaimed
entities? What really counts is the response of the
international community to the hint Herr Ischinger
dropped and the nature of the conclusion to be made of
it in the world’s capitals, including Moscow.

The course of the development of the situation is such
that by the year-end Kosovo can be acknowledged
independent by not just a single country (as was the
case with Turkey acknowledging the Turkish Republic of
North Cyprus) or a little more than twenty nations
(the case of Taiwan), but by rather several dozens of
the world’s biggest states, including the United
States, Great Britain, France, the Netherlands and
Belgium.

This would radically change the very essence of the
problem of the non-acknowledged states, opening new
vistas for different versions and scenarios.

And the current supporters of the idea of Kosovo’s
independence could find themselves in a situation
whereby simultaneously with the clearly pro-Western
state, Eurasia can witness the emergence of other
full-fledged subjects that would never feel
sympathetic about either the United States, NATO or
the European Union.

It is not accidental that the western diplomats who
refer to Kosovo as “the unique case” that has nothing
to do with either the Transdniester Republic,
Abkhazia, South Ossetia or Nagorno Karabakh, are
trying to avoid detailed subject-matter discussions of
the “uniqueness” of the Kosovo situation.

The author of this article has had enough reasons to
conclude this, talking both officially and in private
with officials at the EU and NATO headquarters, as
well as with people at the UN Mission for Kosovo’s
temporary administration.

As a rule, Western officials tend to reduce the
problem to declarations of the complexity of the
historical roots of the Kosovo problem and the
impossibility for Serbs and Albanians to live side by
side in a state they share.

The conventionality of such formulations is seen with
the naked eye.

The deep historical roots are typical of all the
ethnic problems of the Balkan states including Bosnia,
Macedonia, Montenegro and Albania.

Should they be solved by way of separation of certain
territories, the Balkans would turn into an image of
Germany of the days of the feudal suzerainty.

After all is said and done, relations between Greeks
and Albanians on the eve of World War I were much
worse than those of Serbs and Kosovars, however much
the official Tirana that suggests that Serbia discard
Kosovo does not look prepared to give its territory to
adjacent Greece.

And in terms of fierceness, the ethnic civil war in
Bosnia and Herzegovina was never like any conflict in
the former Yugoslavia. Nevertheless the West did not
acknowledge the right of independence of any of the
self-proclaimed formations in that land, be it the
Croatian Republic of Herzeg-Bosna, or West Bosnia
(Tzazin Kraina) or the Republic of Serbia.

But whenever a western vis-a-vis hears anything about
the doubts of the “unique character” of the Kosovo
conflict we express in this article as well as
information about the anti-Abkhazian and anti-Ossetian
ethnic mopping-up operations the regular Georgian army
was involved in in the 1990s, they immediately get
bored and do their best to quit the conversation.

Only a few recall the role of the UN civil
administration in Kosovo.

According to some officials at the NATO headquarters
in Brussels (who insisted on hiding behind the screen
of anonymity as people unauthorized to comment on the
future status of the province), “the uniqueness” of
the Kosovo case boils down to the fact that unlike the
situation with the post-Soviet space, the UN mission
is there.

But then similar missions were in their time enacted
in Namibia and East Timor, and both territories later
turned from UN mandate territories into sovereign
states.

The transformation of the status of Namibia and East
Timor as UN wards was very real.

But not all the truth was told.

The international representation there was introduced
in the conditions of the factual occupation by the
neighbouring countries, correspondingly South Africa
and Indonesia.

The Kosovo case is totally different.

The UN mission was installed in a sovereign state, the
Federal Republic of Yugoslavia (FRY).

Yugoslavia exists no longer, but it its place at the
United Nations automatically became Serbia’s.

In other words, the goal of the international presence
was not putting an end to occupation but rendering
assistance to the normalisation of the situation in
the province, which according to Resolution 1244 dated
June 10, 1999 of the UN Security Council was
recognized as a part of the FRY.

Therefore, the UN mandate does not give anyone the
right to change Kosovo’s international legal status.

As soon as the West acknowledges Kosovo’s independence
proclaimed by the Albanian separatists, the problem
would automatically move onto a principally new plane.

The destiny of all the self-proclaimed states in the
contemporary world will be an issue on the
international agenda.

Should the United States and the EU decide to
unilaterally acknowledge Pristina, they would deprive
themselves of the right to have a say in the
settlement of the conflicts in the Transdniester
Republic, Abkhazia and South Ossetia as unbiased
middlemen.

That would give Russia the aces unbeatable by either
Javier Solana, or Condoleezza Rice, or Gordon Brown
who are so fond of delivering lectures on objectivity
and legality to Russia.

It is clear that the Albanian leaders in Kosovo think
nothing of such complicated geopolitical scenarios.

They are in a rush to legalise the black criminal
“hole” in the middle of the Balkans, laundering their
profits from drug trafficking, prostitution and trade
in “live commodities”, gaining as well a direct access
to IMF and World Bank funds.

But it appears that the West has so far failed to
calculate the strategic aftermath of its present-day
alliance with persons like Seidiu and Ceku.

The United States, NATO and EU are gradually stepping
into a trap, the keys to which will be Russia’s.

It was not Moscow that launched the mechanism of
reviewing the principles of the present-day world
order. But it can and should speak its mind in the new
situation. Not only Serbs are awaiting it. Other
nations that are tired of the impunity and hypocrisy
of the Western Pharisees are also in that number.

If for the sake of its Albanian wards the West is
ready to endanger all the world order, why should
Moscow not summon courage to protect the nations that
do not think they can do without Russia?

While Veton Surroi and his like-minded Albanian
associates instead of negotiating are openly sneering
at the international middlemen, composing the anthem
and sewing the flag of an independent Kosovo, it is
time for the Russian diplomacy to come up with its
response, the acknowledgement of independence of key
Russia’s allies in the post-Soviet space.



Source: R. Rozoff via Stop NATO - http://groups.yahoo.com/group/stopnato

SANSONETTI, LA NOCIONI COPIA!


lunedì 13 agosto 2007 - Riprovo con scarse speranze a scrivere al
direttore di Liberazione, Piero Sansonetti. L'allarme sulla qualità
del giornalismo italiano, quello "di sinistra" soprattutto, sale
sempre di più.


Gentile direttore Piero Sansonetti,
le scrivo per domandarle se risponde al vero quanto affermato nel
blog di Annalisa Melandri riguardo l'articolo pubblicato dal suo
giornale a tema Venezuela il 10 agosto, a firma Angela Nocioni.

In particolare vorrei sapere se le risulta che l'articolo in
questione sia stato copiato di sana pianta da un articolo pubblicato
più di due settimane fa, il 27 luglio, dal quotidiano El País di
Madrid, a firma Clodovaldo Hernández e che, come afferma in maniera
convincente la Melandri, è evidente che la Nocioni non abbia neanche
letto la trascrizione del discorso del generale Baduel al quale
l'articolo si riferisce.

Le pongo infine due quesiti:

1) Se il suo giornale ha bisogno di pubblicare articoli di seconda
mano, non sarebbe più corretto indicare la fonte invece di farsi
accusare di plagio?

2) Il quotidiano El País da molti anni appoggia sistematicamente in
America latina i candidati e i governi di destra, da Manuel Rosales
in Venezuela, a Felipe Calderón in Messico, contro i candidati e i
governi di sinistra. Non trova curioso che il suo giornale lo
consideri un riferimento così importante da arrivare a copiarne linea
ed articoli?

cordialmente
Gennaro Carotenuto

http://www.gennarocarotenuto.it


(Sulla deriva del quotidiano Liberazione, da mesi scatenato in una
campagna diffamatoria contro il Venezuela e contro Cuba, si veda
anche la documentazione raccolta alle pagine:

http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5503

http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5504

http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5511

http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5534 )

AL-QAIDA-VIDEOS MADE BY PENTAGON


www.jungewelt.de

Junge Welt, 04.08.2007 / Ausland / Seite 2

Al-Qaida-Videos made by Pentagon

US-Computerexperte weist Manipulationen an Aufnahmen nach

Von Rainer Rupp

Der amerikanische Computerexperte Neal Krawetz hat auf der »BlackHat-
Konferenz« für Computersicherheit, die bis Freitag in Las Vegas
stattfand, Beweise dafür vorgelegt, daß sogenannte Al-Qaida-Videos in
der Regel digital manipuliert wurden. Urheber sei die Firma
IntelCenter, die dem Pentagon nahesteht und für die Herausgabe der
Videobänder verantwortlich zeichnet. Mit der von Krawetz
vorgestellten neuen Technologie läßt sich zurückverfolgen, wann und
mit welcher Kamera ein digitales Bild aufgenommen wurde sowie wann
und wie es mit welchem Bildbearbeitungsprogramm geändert wurde.
Seinen Coup präsentierte Krawetz bei der Analyse eines Videos von
2006, auf dem Bin-Laden-Stellvertreter Aiman Al Zawahiri gezeigt
wird. Neben anderen Manipulationen konnte Krawetz nachweisen, daß
sowohl das As-Sa hab-Logo der angeblichen Medienabteilung von Al
Qaida als auch das Logo von IntelCenter zu genau der gleichen Zeit
dem Video beigefügt wurden.

IntelCenter ist eine Privatfirma für nachrichtendienstliche
»Dienstleistungen«, spezialisiert auf die Überwachung von Videos und
Bandaufnahmen mit »terroristischem« Hintergrund im Internet. Das
Unternehmen arbeitet dabei in engem Schulterschluß mit dem Pentagon,
sein Personal besteht vorwiegend aus ehemaligen Mitarbeitern des US-
Militärgeheimdienstes, weshalb es auch als »zivile« Frontorganisation
des Pentagon betrachtet werden kann. In der Vergangenheit trat
IntelCenter immer wieder als Mittler zwischen der angeblichen
»Medienabteilung von Al Qaida« und der westlichen Presse auf. Auch
für die Veröffentlichung des jüngsten »Bin-Laden-Videos« war
IntelCenter verantwortlich. Die Aufnahmen des Bandes stammten
allerdings aus dem Jahr 2001 und waren mit neuem Text versehen
worden. Bereits zweimal habe IntelCenter in den letzten fünf Jahren
dieses Video zurechtgeschnitten und als neue Botschaft von Bin Laden
präsentiert, belegte die US-Antikriegsgruppe »Prison Planet«, die die
Aktivitäten der Firma verfolgt, bereits im Oktober 2006.

Die Tatsache aber, daß das As-Sahab-Logo von Al Qaida zur gleichen
Zeit wie das Firmenlogo von IntelCenter dem Al-Zawahiri-Video
beigefügt wurde, beweist, daß IntelCenter die Videos zumindest
manipuliert, wenn nicht sogar produziert hat. Damit wird der alte
Verdacht bekräftigt, daß das Pentagon selbst hinter den Al-Qaida-
Drohungen steckt. Diese tauchten immer zu einem Zeitpunkt auf, an dem
sie für die Bush-Administration von höchstem Nutzen waren.


Riceviamo e volentieri giriamo
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L'Italia, i Rom, la guerra e la stroncatura europea.


La questione rom, dopo essere stata argomento spesso strumentale di polemica politica, esplode in questi giorni di agosto grazie all'eco della stroncatura europea nei riguardi dell'Italia. L'Italia è infatti accusata dall'Europa di non applicare la "direttiva contro la discriminazione basata sulla razza e le origini etniche". E' prima di tutto necessario chiarire alcuni aspetti, intimamente legati a quella che assume le proporzioni di una vera emergenza umanitaria.

I cittadini rom di nazionalità rumena sono a tutti gli effetti cittadini europei, ogni discriminazione nei loro riguardi è doppiamente illecita, oltre che ingiusta. Per quanto riguarda la popolazione di origine jugoslava ed in particolare kosovara essa è vittima delle guerre che si sono succedute in quella martoriata regione.I rom della Jugoslavia e del Kosovo sono sfuggiti alle vendette e alle epurazioni etniche che negli ultimi anni hanno assunto le proporzioni di un moderno progrom.

Oltre al rispetto delle direttive europee, si impone una considerazione seria, oggettiva e non ipocrita sugli esiti della guerra che insaguinò la Jugoslavia nel 1999 e del periodo di destabilizzazione che la precedette anche con la partecipazione di formazioni di tipo terroristico sotto la copertura occidentale. Sul destino di tutte quelle minoranze etniche, come i rom originari del Kosovo, che fino a pochi anni fa e prima dell'avvio delle dinamiche belliche vivevano nei quartieri e nelle città della regione, poco ci si interroga; l'esasperazione e la canea esplodono solo col clamore dell'emergenza portata dal degrado e dall'emarginazione dei cosiddetti campi nomadi delle nostre periferie. 

Per alcuni la soluzione sarebbe semplicemente quella  di spingerli ancora più fuori, di concentrarli ai margini della città, chi si è spinto addirittura a proporre di sottrarre i figli a chi letteralmente è rimasto senza null'altro. I luoghi comuni del peggiore razzismo sono diventati la bandiera di molte amministrazioni nominalmente di centro sinistra, è il caso di Roma (stigmatizzato in Europa e nel parlamento tedesco come esempio da non seguire) e  Pavia, dove ai cittadini rom viene rifiutata l'assistenza sanitaria, sociale e la frequenza scolastica. Di questo popolo si dipinge un ritratto che non è il suo. Chiedetelo, informatevi, i rom della Jugoslavia avevano le loro case prima che gli venissero sottratte con la forza, e nei paesi dell'Est viveno una condizione di integrazione che noi neppure immaginiamo. Bisogna dirlo chiaro: i campi come li conosciamo in Italia non si trovano in altri paesi europei, dove i rom vivono in comuni abitazioni attraverso un sistema di sostegno e nel rispetto delle regole di convivenza. In Italia, ed è un fatto triste per un paese da un passato come il nostro, gli sfollati di quella guerra, che così bene abbiamo dimenticato ma di cui l'Italia è stata partecipe, vivono condizioni di emarginazione e discriminazione messe all'indice non a caso a livello europeo. Questo in un Paese che assieme alla Germania nazista si rese responsabile della concentrazione, deportazione e sterminio di ebrei e rom, questi ultimi non si sono mai interamente ripresi da quella tragedia e dalle interminabili discriminazioni che durano ancor oggi. La persecuzione dei rom prese avvio proprio in Italia nei primi anni della dittatura fascista, seguì poi lo sterminio dei lager nazisti. Le prime leggi razziali in Italia riguardarono proprio i rom e i sinti, solo in seguito vennero allargate ai cittadini di origine ebraica. Nel Kosovo di oggi, protettorato militare e insieme luogo di loschi e incontrastati traffici, queste minoranze, come i rom appunto, non hanno possibilità di sopravvivenza e sono state costrette ad una fuga in massa, un esodo che ha riversato centinaia di migliaia di persone nel resto d'Europa ed in particolare in Italia. Dal Kosovo occupato è stata espulsa anche la piccola componente ebraica, riparata in Serbia ed in Israele. 

Quale risarcimento sarebbe dovuto a queste popolazioni, considerato che il nostro Paese fa parte di coloro che presero parte alla guerra del 1999? In questi anni l'Italia, pur controllando militarmente parte del territorio kosovaro con un notevole dispendio di energie e risorse, non è stata in grado e peggio non è intervenuta per tutelare la presenza di queste popolazioni in quei territori. E' mancata totalmente una politica di integrazione e di pace della quale si avverte la necessità, oltre alla violazione di accordi, convenzioni e risoluzioni; non ultima la mancanza totale di previsione per le conseguenze sociali, anche interne al nostro Paese, di quanto avveniva. E questo riguarda in modo bipartizan tanto le forze di destra che la grande maggioranza del centro sinistra. In contrasto con la Costituzione italiana e senza nessun nesso con il nostro interesse nazionale venne autorizzata in modo quasi unanime una brutale aggressione di stampo imperialista alla sovranità di un Paese vicino, di cui ora vediamo le drammatiche conseguenze riversarsi dentro ai nostri confini. Ciò arrecò danno pure a una parte importante dell'economia del Nord Est italiano, storicamente legata all'economia jugoslava.  Dopo aver bombardato case, ospedali e infrastrutture civili, dopo aver consegnato il territorio alla furia della malavita organizzata kosovara, quali programmi sociali, che tutela dei tesori storici e artistici, quale difesa delle minoranze, della vita e della cultura di ognuno? La loro tutela era anche parte degli accordi di Kumanovo tra le forze attaccanti e le forze federali jugoslave, ratificato da una risoluzione ONU largamente disattesa. Un fallimento riconosciuto anche da appartenenti ai vertici delle Forze Armate italiane, ma semplicemene ignorato dalla nostrana classe politica.  Le forze di occupazione in Kosovo, perché di questo ormai si tratta, hanno preferito assecondare i poteri incoffessabili che stanno dietro all'irredentismo skipettaro e soprattutto agli appetiti militari degli USA, che in Kosovo hanno nel frattempo costruito la più grande base militare presente in Europa e proiettata decisamente verso Est: dalla Serbia si vede bene la Russia di Putin.  Oggi la pressione del governo degli Stati Uniti pare imporre, con il sostanziale favore italiano, un'indipendenza formale al Kosovo albanesizzato che toglierebbe definitivamente ogni possibilità di ritorno ad una convivenza democratica paritaria tra tutte le popolazioni della regione, una forzatura secessionista nel territorio europeo molto pericolosa  oltre che in contrasto col diritto internazionale.

La questione rom in questa vicenda non è una questione secondaria perché in essa vi sono le ricadute interne della vicenda balkanica e della condotta del nostro Paese rispetto a quella tragedia. Quale iniziativa saprà prendere il governo italiano di fronte a questa vicenda e alla bocciatura europea?  La vicenda rom si ricollega dunque alla politica estera e militare del nostro Paese, se il Kosovo albanese sarà "indipendente" non ci sarà possibilità di ritorno per queste popolazioni: il problema è sul tavolo, e deve essere affrontato.


Adriano Ascoli