Informazione

A-t-on encore le droit de dénoncer la politique de Bush ?

Wolfowitz (Pentagone) réclame 265.000 euros
à l'éditeur de Michel Collon !

VANESSA STOJILKOVIC

265.000 ? ! Cette somme énorme est réclamée par la firme Hasbro à
l'éditeur EPO pour avoir publié le livre de Michel Collon Monopoly -
L'Otan à la conquête du monde. Hasbro a intenté à Paris un procès
pour une prétendue « contrefaçon » de son jeu Monopoly. Mais qui
tire les ficelles de cette firme ? Paul Wolfowitz. Oui, le n° 2 du
Pentagone, ministère de la Guerre de Bush. Divers indices montrent
que l'attaque est politique...

La multinationale US Hasbro a fait assigner l'éditeur EPO devant le
tribunal de Paris en date du 16 mai 2003. Réclamant « 150.000 euros
pour atteinte à ses marques, 100.000 euros pour 'parasitisme' et
15.000 euros pour frais». Pourquoi à Paris alors que cet éditeur est
belge au départ ? Parce que les tribunaux français sont connus pour
être plus sévères en matière de liberté d'expression et de droit à
la parodie. Ce 9 juillet 2004, la 3ème chambre du tribunal de grande
instance de Paris a donné raison à Hasbro - Monopoly et condamné
l'éditeur à payer 20.000 euros. L'éditeur a décidé d'aller en appel.
S'agit-il d'un simple litige commercial et juridique ? Pas du tout :

1° Le prétexte « juridique » est grossier :
Hasbro se prétend « victime de contrefaçon » parce que Michel Collon
a publié sa magistrale analyse de la stratégie globale US sous le
titre Monopoly - L'Otan à la conquête du monde.
Juridiquement, la manoeuvre est grossière. Car l'interdiction
d'utiliser des marques commerciales existantes vise à empêcher des
actes dits de 'concurrence déloyale'. Or, un livre d'analyse
politique ne concurrence évidemment pas la vente d'un jeu de
société. Le livre de Michel Collon a peut-être gêné les milieux
dirigeants US en exposant leur stratégie de guerre globale et en
démasquant leurs prétextes mensongers. Mais qui prétendra sans rire
qu'il aurait fait baisser les ventes du jeu Monopoly dans le monde ?
Donc, le but est ailleurs.

2° Parmi les administrateurs d'Hasbro, on trouve Paul Wolfowitz.
Vice-ministre de la Guerre de Bush, c'est lui le 'penseur' qui
prépare depuis 1991 la stratégie US de la « guerre globale ». C'est
lui qui, le premier, a poussé Bush à attaquer l'Irak.
Certes, à sa nomination dans l'administration Bush, il a suspendu
cette activité très lucrative (Hasbro est avec Mattel un des deux
géants mondiaux dominant l'industrie du jouet). Mais business et
politique sont aux USA des « vases communicants » avec de fréquents
aller-retour. Dick Cheney a lui aussi quitté ses fonctions à
Halliburton, mais bien sûr il continue à en tirer les ficelles.
Parmi les administrateurs d'Hasbro, on trouve aussi Marie-Hélène
Kravis. Un nom peu connu, mais l'épouse d'un des hommes les plus
riches du monde. Le couple est lié au complexe militaro-industriel
et à Israël (services secrets et lobby du Congrès juif mondial).
(Voir ci-après « Qui se cache derrière Hasbro ? » et « Wolfowitz,
le 'penseur' de la guerre globale »).

3° Le but est clairement de mettre un éditeur en faillite. La maison
EPO, active en France et en Belgique, s'est signalée ces dernières
années en publiant plusieurs livres marquants sur l'impérialisme US.
Citons seulement « 11 septembre » de Franssen, « Palestine » de
Lucas Catherine ainsi que les ouvrages de Calvo Ospina sur les liens
CIA - Bacardi - maffia cubaine. Ou Hassan & Pestieau sur
l'occupation de l'Irak. (voir www.epo.be)
L'éditeur EPO se bat avec acharnement pour maintenir son
indépendance face à la concentration des gros éditeurs aux mains de
l'industrie et de la finance. Lui réclamer des sommes aussi
exorbitantes vise manifestement à l'empêcher de continuer son
activité.

4° C'est le contenu politique du livre Monopoly qui pose problème.
Dans ce livre, publié en 2000, Michel Collon a magistralement
démontré que la guerre contre la Yougoslavie n'était nullement
humanitaire, mais annonçait d'autres guerres notamment contre l'Irak
et l'Afghanistan, ce que la pratique a confirmé. Il a révélé que
Washington se battait pour contrôler les routes du pétrole (projets
de pipeline à travers les Balkans) qui lui permettraient de bloquer
éventuellement l'approvisionnement énergétique de l'Europe. Le
véritable crime de Collon, c'est d'avoir exposé sans fard la
stratégie de guerre globale des Etats-Unis.

5° Michel Collon avait déjà démasqué Wolfowitz dans son livre Poker
menteur. L'auteur belge avait épinglé un rapport Wolfowitz peu
remarqué. Dès 1992, Wolfowitz y demandait au Pentagone de tout faire
pour empêcher l'apparition d'une armée européenne. A une époque où
il semblait encore qu'USA et Europe marchaient de concert, Collon
avait montré que ce rapport était une déclaration de guerre à peine
camouflée aux 'amis ' européens. Analyse qui fut confirmée par la
suite des événements et la montée de leurs oppositions. (lien Poker
menteur p. 116)

6° Michel Collon : un homme à abattre ? Depuis douze ans, l'auteur
belge mène une action originale qui a beaucoup contribué à démasquer
l'impérialisme US. Depuis le célèbre Attention, médias ! (1992), ses
livres, abondamment réédités et traduits, combinent une analyse
stratégique à la fois globale et pointue avec une démarche originale
de « test - médias » qui lui a valu sa réputation de « traqueur de
médiamensonges ». Co-auteur du film de Vanessa Stojilkovic Les
Damnés du Kosovo, traduit en six langues, Collon a été invité à des
centaines de conférences et débats à travers l'Europe et le monde.
Analyste mais aussi militant anti-guerre, Collon a mené des missions
internationales importantes sur les conséquences des agressions US :
les « 15 Belges sous les bombes de l'Otan » (Yougoslavie, 1999) et
les 120 « Inspecteurs de la paix » (Irak, 2002). D'où l'acharnement
de Washington. (www.michelcollon-info/bio)

7° Mais c'est surtout la plainte pour « crimes de guerre », déposée
à Bruxelles contre le général Franks qui a déclenché la colère de
Washington. Michel Collon est un des animateurs du mouvement Stop
USA. Celui-ci a aidé les familles de 17 victimes irakiennes à
déposer plainte à Bruxelles en 2003 contre le général Franks,
commandant en chef de l'armée US pour crimes de guerre. Basée sur
des témoignages nombreux et un dossier solide, la plainte avait
toutes les chances de l'emporter. Mais les menaces de Washington
obligèrent Bruxelles à supprimer sa loi dite « de compétence
universelle ».
'Coïncidence' : c'est quelques jours après le dépôt de cette
plainte, mais... trois ans après la sortie du livre Monopoly que la
firme Hasbro est passée à l'attaque. Le rapport est clair.

Tous ces indices le démontrent : l'attaque d'Hasbro - Wolfowitz est
politique. On a affaire à des représentants majeurs de
l'impérialisme US, avec un exemple parfait de la fusion personnelle
des intérêts économiques et politiques. Les guerres détestables de
cet impérialisme US se prolongent par une guerre contre la liberté
d'expression, pour le monopole de Hollywood, Bill Gates et CNN.
(clair ?)

Il faut sauver l'éditeur EPO !

Ce n'est pas le soldat Ryan, ni le président Bush qu'il faut sauver,
mais les éditions EPO. Les éditeurs indépendants sont de moins en
moins nombreux de par le monde à avoir les moyens de publier
témoignages, révélations, analyses sérieuses sur le militarisme US,
sur les agissements des grandes puissances et sur les grandes
questions sociales.
Au moment où le monde entier se mobilise contre la guerre et
l'impérialisme US, l'attaque d'Hasbro et Wolfowitz fait partie des
tentatives du régime Bush pour faire taire la contestation. Mais, de
même que Michael Moore ne s'est pas incliné lorsqu'on a essayé
d'empêcher la distribution de son film Fahrenheit 9/11, Michel
Collon et l'éditeur EPO ont décidé de continuer le combat. Ils
refusent de se laisser museler, quels que soient les prétextes
utilisés.

Comment pouvez-vous les soutenir dans ce combat ?
1. En diffusant la présente information (qui existe aussi en
anglais, espagnol, italien, néerlandais : www.epo.be et bientôt
sur : www.michelcollon-info.be )

2. En envoyant un mail de protestation sur leur site :
www.hasbro.com ou www.hasbro.fr (Ou Hasbro, 1027 Newport Avenue
Pawtucket, Rhode island, 02862, USA)

3. En faisant connaître les titres des éditions EPO, en invitant
leurs auteurs à des débats, en aidant EPO à trouver des canaux de
diffusion. Contact : jos.hennes@...

4. En achetant, à titre de solidarité ( pour couvrir les frais du
procès), un ou plusieurs exemplaires du livre Monopoly Soit pour
vous-même, soit pour offrir, notamment en fin d'année. Ce livre
existe en français, anglais, espagnol, néerlandais. La vente reste
autorisée pour quelques semaines. Prix : 19 Euros + port.

ENVOYEZ VOTRE COMMANDE VIA :
nessa.kovic@... qui transmettra.
Indiquez votre adresse mail (ou postale) pour recevoir le formulaire
de paiement !

POUR COMMANDER EN ANGLAIS :
Milo Yelesiyevich serbianclassics@...

POUR COMMANDER EN ESPAGNOL :
Eva Forest : hiru@...

POUR COMMANDER EN NEERLANDAIS :
Jos Hennes : jos.hennes@...

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Qui se cache derrière Hasbro, 'respectable' firme de jeux ?

MICHEL COLLON

Ce n'est pas parce qu'il s'agit de jouets que nous entrons dans un
monde de « petits » et de « gentils ». Le marché mondial du jouet
est aujourd'hui aux mains de deux mastodontes qui ont réussi à
éliminer ou racheter presque toutes les autres firmes : Mattel
contrôle notamment Barbie, Fisher - Price, Scrabble... Quant à
Hasbro, cette petite firme familale (Hassenfeld Brothers) a décollé
dans les années 60 en lançant un jeu militariste G.I. Joe. Ensuite,
de nombreuses prises de contrôle lui ont permis de devenir
propriétaire des marques Monopoly, Trivial Pursuit, Playskool,
Pictionary, Cluedo, Atari, Teletubbies, des dérivés du Pokemon et de
Star Wars, de très nombreux jeux électroniques, des firmes de
bonbons et bien d'autres encore.
Classique : les profits de ces deux géants du jouet ont explosé en
fermant un maximum d'usines aux USA et en Europe et en délocalisant
vers des pays pauvres du tiers monde. Ainsi, en 2002, Mattel a fermé
son usine du Kentucky. Elle exploite à présent 39.000 personnes dans
ses usines d'Asie. Si Hasbro n'emploie que 10.000 personnes
directement, c'est qu'elle recourt surtout à la sous-traitance aux
avantages bien connus. (1)

Quand vous achetez un jeu, enrichissez-vous Paul Wolfowitz, le
maître à penser de Bush ?

Donc, quand vous achetez un jeu pour vous ou vos enfants, vous avez
pratiquement toutes les chances d'enrichir les actionnaires de
Mattel ou Hasbro. Et il faut savoir que le budget jouets moyen d'un
enfant de l'U.E. s'élève à 250 ?/an.
Parmi les administrateurs que vous enrichissez ainsi
involontairement, on trouve du beau monde. Ou du vilain, ça dépend
du point de vue. D'abord, un des plus grand va-t-en-guerre des Etats-
Unis : Paul Wolfowitz. Le numéro deux de Rumsfeld, ministre de la
Guerre de Bush, avec qui il forme un 'tandem parfait' selon le très
conservateur hebdo US Time : « Si Rumsfeld est le visage, la bouche
et le bras armé de la guerre en Irak, Wolfowitz, le parrain
intellectuel, en est le coeur et l'esprit. » (2) (voir article sur
Wolfowitz, ci-après)
« Le coeur et l'esprit de la guerre » a été administrateur d'Hasbro
jusqu'à la veille de sa nomination dans l'administration George
Bush. Y retournera-t-il après son mandat politique, comme beaucoup
de personnalités US, ferventes pratiquantes de ce sport lucratif
qu'est le yo-yo business - politique ? C'est probable, mais de toute
façon les liens et les intérêts communs demeurent, discrètement ou
pas. Ainsi, Dick Cheney, le vice-président US, n'a théoriquement
plus rien à voir avec la firme pétrolière Halliburton qu'il
dirigeait avant son entrée en fonctions. Mais le scandale des «
commandes gonflées » a montré qu'il avait utilisé sans vergogne
l'occupation de l'Irak pour remplir les poches d'Halliburton, et
très probablement les siennes aussi.

Liée au complexe militaro-industriel et à Israël

Mais en parcourant la liste des administrateurs d'Hasbro, on tombe
sur un autre nom extrêmement intéressant : Marie-Josée Kravis est ou
a été administratrice de Ford, Canadian Imperial Bank, Vivendi
Universal et Hollinger. Cette société est liée à la droite dure US
et aux services de renseignements israéliens puisque leur ancien
chef Shlomo Ben Gazit siège dans un comité de Hasbro (3). Elle
contrôle divers journaux britanniques et israéliens qui ont joué un
rôle de tout premier plan dans le dossier irakien.
Marie-José Kravis a aussi été administratrice de Seagram. Dont le
patriarche Edgar Bronfman Sr. est président du très influent lobby
du 'Congrès Juif Mondial'. Elle siège aussi à la direction d'un
think thank US conservateur, l'Institut Hudson. Bush Père l'avait
nommée au conseil du secrétariat à l'énergie. Sur le site du Council
on Foreign Relations, organe majeur où se discute et décide la
politique internationale US, elle est présentée comme « experte » en
économie internationale, politique publique et stratégie. (4)
Son mari, Henry Kravis, occupe le 351e rang de la liste Forbes des
hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée à 1,3
milliard $. Sa firme KKR a possédé ou possède en tout ou en partie
plusieurs firmes significatives: Safeway, Union Texas Petroleum,
Duracell, American Re Insurance, Nabisco...
Enfin, à ceux qui s'étonneraient si un tribunal français se montrait
peut-être complaisant envers une société US, signalons que KKR est
le principal actionnaire de la société française électrique Legrand.
Dont le président est Ernest-Antoine Seillière, patron du Medef,
c'est-à-dire patron des patrons français (5). Le monde du business
est petit.
Parmi les autres administrateurs actuels d'Hasbro, on trouve encore
Jack Greenberg, ex-boss de McDonalds, Paula Stern, ancienne
présidente de la Commision du Commerce International des Etats-Unis,
Sylvia Hassenfeld (American Jewish Joint Distribution Committe) et
Alan Batkin, vice-président de Kissinger Associates. Cette société
de consultance fait profiter les multinationales US des conseils
expérimentés du "Docteur Henry", qui fut le boss de Pinochet et de
quelques uns des dictateurs les plus sanglants de la planète.

Conclusion : Hasbro, ce n'est pas du tout un jeu. Ni pour des
dizaines de milliers de travailleurs du tiers monde, surexploités au
bénéfice d'actionnaires et administrateurs richissimes comme Kravis
et Wolfowitz. Ni pour son rôle aux côtés des agressions militaristes
US et israéliennes. Hasbro est un élément du complexe militaro-
industriel qui a mis en place le régime Bush et sa guerre globale.

(1) Chiffres de l'International Council of Toy Industry. Voir aussi
Thérèse Jeunejean, Le grand jeu de la mondialisation, Le Ligueur
(Belgique), 12/11/2002. Gresea (Belgique), La face cachée du jouet,
juillet 2002.
(2) http://www.time.com/time/personoftheyear/2003/poywolf.html
(3) Voir l'index de Geoffrey Geuens, Tous pouvoirs confondus, EPO,
2003, que nous remercions pour son aide précieuse.
(4) Source : <http://www.kkr.com/>
(5) Sur l'importance du Council on Foreign relations, voir Geuens,
idem, p. 84-92. (Et Gounet, EM?)

Paul Wolfowitz, le penseur de la 'guerre globale' de Bush
Ce document, vous pourrez le trouver bientôt - ainsi que les
développements du procès Wolfowitz c/ EPO & Collon - sur le site
www.michelcollon.info qui n'est pas encore ouvert, mais va l'être
bientôt. Un mail vous avertira. Sur ce site, vous pourrez vous
inscrire ou désinscrire de la liste d'envoi ainsi que vos amis.

(english / italiano)


--- BIELORUSSIA ---

USA, EU declare Belarus officials personas non grata (by Alina Kalinina)
http://english.pravda.ru/printed.html?news_id=14336

Belarus president prepared to struggle against possible Western
aggression (by Olga Mazaeva)
http://english.pravda.ru/printed.html?news_id=14353

US Congress imposes sanctions against Belarus over democracy issues
http://english.pravda.ru/printed.html?news_id=14389

Belarus ' Foreign Ministry sees U.S. Congress statement as interference
in country's domestic affairs
http://en.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=160&msg_id=4940585&startrow=11&date=2004-10-
06&do_alert=0


--- MOLDAVIA / TRANSNISTRIA ---

Transdniester: Western-Backed Blockade Inflicts Damage On Citizens,
Region
http://en.rian.ru/rian/
index.cfm?prd_id=160&msg_id=4848655&startrow=1&date=2004-09-
14&do_alert=0

NATO Secretary General discusses Transdniestra in Moldova
http://www.noticias.info/Asp/aspPrintingVersion.asp?NOT=34300

Moldova wants US, EU to 'help solve Transdniestr headache'
http://www.eubusiness.com/afp/040930144748.5zn54wch


--- UCRAINA ---

I COMUNISTI SONO PREOCCUPATI DELLE PRESSIONI SENZA PRECEDENTI CHE GLI
USA ESERCITANO SULL’UCRAINA

http://www.glavred.info/

ripreso in http://www.partaktiv.info/main/415ab26ec0bdc/

29 settembre 2004

Il Partito Comunista di Ucraina ha protestato per la presentazione alla
camera dei rappresentanti USA di un progetto legislativo di sanzioni
contro la dirigenza ucraina in caso di elezioni non corrette ( si
tratta del progetto 5102 del 15 settembre, il cosiddetto “Atto sulla
democrazia ucraina e la correttezza delle elezioni del 2004”, nota del
traduttore) ed ha dichiarato che ciò rappresenta un’ingerenza negli
affari interni dell’Ucraina.

A ciò fa riferimento la dichiarazione, diffusa oggi dal servizio stampa
dell’ufficio elettorale del candidato alla presidenza Piotr Simonenko:
“Noi in quanto cittadini di uno stato sovrano e indipendente, membro a
pieno diritto dell’ONU e delle altre più influenti organizzazioni
internazionali, eleviamo la nostra vibrata protesta contro le ormai
abituali attività ostili che caratterizzano la politica americana nei
confronti dell’Ucraina e del suo popolo”.

Nel documento si afferma anche che i comunisti ucraini sosterrebbero
pienamente gli Stati Uniti, se essi fossero disposti a prodigarsi per
far ottenere “la restituzione, secondo quanto prevede la legge,  degli
strumenti finanziari di ogni tipo che sono in possesso di malversatori,
di funzionari poco puliti e di “uomini d’affari” ucraini, che sono
stati portati fuori in modo criminale dal nostro stato e trasferiti
nelle strutture finanziarie degli USA”.

“Proprio un tale atto di buona volontà da parte del governo USA, a
nostro avviso, favorirebbe la realizzazione dei processi democratici in
Ucraina e rappresenterebbe l’evidente dimostrazione dell’effettivo
desiderio di garantire successo e prosperità al nostro paese”.

Traduzione dal russo di Mauro Gemma

---

ELEZIONI PRESIDENZIALI IN UCRAINA: LA PARTITA IN GIOCO NELLA
VALUTAZIONE DEI COMUNISTI

http://www.partaktiv.info/main/4160fba82c73b/

“Il presidente dell’Ucraina Leonid Kuchma (la discussa personalità
politica, alla fine dei suoi mandati presidenziali, nota del
traduttore) e la sua cerchia hanno puntato sin dall’inizio non sul
premier Viktor Janukovic (gradito all’amministrazione presidenziale
russa, nota del traduttore), ma sul suo oppositore Viktor Juschenko”
(il candidato filoccidentale, sostenuto dalla destra liberista e
nazionalista, nota del traduttore).

“Molti processi della campagna elettorale sono condizionati dagli Stati
Uniti, che stanno preparando un colpo di mano”. “Se in Ucraina
succedesse ciò che è avvenuto in Georgia, tale processo si
trasferirebbe immediatamente in Russia. Se la Federazione Russa dovesse
perseverare nella sua politica di non ingerenza, i carri armati della
NATO domani si troverebbero alle porte di Voronezh (importante città
russa non distante dai confini ucraini, nota del traduttore)”.

Sono alcune delle affermazioni contenute nella lunga intervista che il
leader comunista Piotr Simonenko ha concesso all’agenzia russa “Novij
Reghion”, di cui vengono tradotte le risposte  più significative.

 
D. Che giudizio dà delle voci, secondo cui la squadra di Kuchma in
realtà non starebbe appoggiando Janukovic, ma lavorerebbe per la
vittoria di Juschenko?

R. Oltre un anno fa feci una mia diagnosi, prevedendo che Kuchma e la
sua squadra avrebbero lavorato per far eleggere Juschenko. Ho detto
questo anche a molti politici russi. E oggi è davanti agli occhi la
realizzazione pratica di questo progetto. Fingono di appoggiare
Janukovic, ma puntano su Juschenko nell’interesse della “famiglia” e
del grande capitale.

Anche per i politici e gli uomini d’affari russi la realizzazione di un
tale schema avrebbe conseguenze enormi. Se, con tali metodi, dovesse
essere assicurato l’arrivo al potere del nuovo presidente, si
assisterebbe a un indebolimento dei processi di integrazione.
Naturalmente, avverrebbe una spartizione della proprietà. Si
rinnoverebbe il tentativo di risolvere la questione del controllo del
settore della trasformazione del petrolio e di alcune altre imprese
strategiche del paese.

(…)

D. In che modo il risultato elettorale (favorevole alla destra
nazionalista) potrebbe riflettersi sulle prospettive di integrazione di
Ucraina, Russia e Bielorussia?

R. Non ho alcun dubbio che tali processi sarebbero interrotti.
Verrebbero compiuti passi ostili, tali da spingere la Russia a una
risposta adeguata. E allora i rappresentanti delle forze nazionaliste
di destra dichiarerebbero: “Vedete che cosa fanno i nostri vicini?
Hanno chiuso le frontiere alle merci ucraine!”.

Noi invece riteniamo che i processi di integrazione vadano
approfonditi. Certo, comprendiamo quanto siano affini i sistemi
politici in Ucraina e in Russia e quanto facciano conto sul grande
capitale. Ma capiamo anche che non siamo in grado di accedere a mercati
diversi da quello russo e bielorusso. Anche in Asia non ci danno libero
accesso. Là i mercati sono da tempo conquistati. E gran parte della
nostra produzione non riesce a reggere nei confronti della concorrenza.
Per questa ragione, se i processi di integrazione dovessero subire un
arresto, l’Ucraina non sarebbe più in grado di difendere i propri
interessi. Penso che allora gli americani troverebbero il modo di,
scusate le parole pesanti, tapparci la bocca. E’ vero che esiste un
problema che gli americani non sono in grado di risolvere subito: il
problema del gas e del petrolio. Ma i nazionalisti hanno già
ripetutamente dichiarato che bisognerà dettare condizioni alla Russia,
partendo dalla considerazione che il sistema di trasporto del gas russo
attraversa il territorio ucraino. Finora queste condizioni non le hanno
ancora avanzate in modo esplicito e sfacciato. Ma ciò sicuramente
avverrà, non appena giungeranno al potere.

(…)

D. Ma perché gli americani alla fine vincono sempre? Qual è la sua
opinione?

R. Io affermo sempre che vincono solo coloro che non incontrano
resistenza. Gli americani non riescono a vincere quelli che resistono.
Ci sono molti esempi. Forse che i vietnamiti non ce l’hanno fatta?
Hanno vinto. E gli americani non possono nemmeno fare nulla con Cuba.
Per questo oggi il nostro compito è quello di dimostrare il più grande
senso di responsabilità di fronte a quanto sta accadendo…


Traduzione dal russo di Mauro Gemma

https://www.cnj.it/INIZIATIVE/maidirezmaj.htm
Segnalazione iniziativa

Fonte: http://www.maidirezmaj.it


Mercoledì 13 ottobre 2004

ore 20.30

Chicobar Via Ollearo 5 - MILANO

Presentazione del documentario "Guadi sul ponte"
girato all'orfanotrofio Zmaj di Belgrado.

Interverranno:

Filippo Tognazzo
regista del documentario

Un rappresentante della rivista "Come"
che ha recentemente dedicato un numero monografico alla Serbia

Andrea della Regina e Antonio Furlan
del gruppo Maidirezmaj-La tenda che da tempo portano avanti progetti
di solidarietà in Serbia
e in particolare presso l'orfanotrofio Zmaj di Belgrado

Ivana Kerecki e Milica Vukelic
del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia
parleranno della situazione attuale in Serbia

LiMes su Cuba disinforma. Perche'?

Gli organi di stampa italiani, all'unisono, urlano che a Cuba non c'e'
liberta' di stampa. Essi stessi pero' nascondono aspetti e fatti
importanti, censurano notizie e falsificano l'immagine di quel paese.
Conosciamo bene, purtroppo, questa maniera di fare disinformazione, per
averla pagata sulla nostra pelle come jugoslavi e come amici della
Jugoslavia: il parallelo con Cuba e la solidarieta' per quel paese ci
sorgono dunque spontanei.

Dov'e' allora che manca la liberta' di stampa: a Cuba o in Italia? Dopo
l'esempio vergognoso de L'Unita' (vedi:
http://it.groups.yahoo.com/group/aa-info/message/9073 ) la nostra
carrellata prosegue con la rivista LiMes. Dal Comitato 28 giugno
“Difendiamo Cuba” riceviamo e volentieri giriamo:


Undici domande su Cuba alla redazione
e agli autori di Limes
 
L’ultimo numero di “Limes” dedicato alla realtà e alla storia di Cuba è
riuscito ad essere una condanna senza appello per l’esperienza politica
di Cuba. Questa caduta di stile e di qualità di una rivista che abbiamo
sempre letto con interesse, ha suscitato una serie di interrogativi che
vogliamo girare alla redazione di Limes, agli autori dell’ultimo numero
ed ai lettori della rivista.

 1)    Se la situazione a Cuba prima della rivoluzione del 1959 era
così “florida” come sostengono gli autori di Limes, come mai nel 1959
c’è stata una rivoluzione?

2)    Come spiegano gli autori che se la situazione cubana appare così
catastrofica, il suo governo non sia stato travolto dalla dissoluzione
del socialismo reale tra il 1989 e il 1991 o negli anni immediatamente
successivi?

3)    Alcuni autori di Limes sostengono che Cuba oggi “è la più grande
prigione di giornalisti del mondo”: E’ una frase a effetto di una certa
perentorietà, ma su quali dati oggettivi si basa? Assai più vicino di
Cuba, in Spagna per l’esattezza, oggi ci sono molti più giornalisti in
carcere, sono stati chiusi dalle autorità due quotidiani e due
settimanali e intere redazioni sono finite in galera (alcuni ancora vi
permangono). La redazione di Limes pensa di poter o di dover
rettificare l’affermazione non esatta contenuta in questo ultimo numero
della rivista?

4)    Se Cuba rinunciasse oggi al suo modello sociale e accettasse le
regole del FMI e della WTO, quali possibilità di sviluppo sociale più
avanzate potrebbe avere un paese le cui uniche risorse sono: le rimesse
degli emigrati, gli introiti del turismo e i prodotti agricoli i cui
prezzi sul mercato mondiale declinano sistematicamente da anni? Da un
confronto onesto con la Repubblica Dominicana ed Haiti (gli altri due
paesi importanti delle Grandi Antille “aperti” al mercato), potreste
affermare che in questi paesi c’è uno sviluppo ed una coesione sociale
superiore e migliore di quella di Cuba?

5)    La partecipazione popolare alle decisioni dello Stato è il
fondamento della democrazia. Se gli autori ritengono che il modello
elettorale e decisionale cubano sia “non democratico”, potrebbero
affermare che il modello democratico liberale sia migliore sul piano
della partecipazione popolare alle decisioni? Come e con quali
argomenti potreste spiegare ad un cittadino cubano o di un altro paese
latinoamericano che nei paesi liberali vota solo una minoranza di
cittadini?

6)    Un istituto demoscopico dell’America Latina (Latinobarometro)
rivela che più della metà dei latinoamericani non nutre più fiducia sul
fatto che democrazia liberale e progresso sociale siano la stessa cosa
(vedi Sole 24 ore del 13 settembre). Con quali argomenti replichereste
a tale contraddizione che rovescia nel suo contrario le vostre
affermazioni sulla “non democraticità” del modello politico cubano?

7)    Se le ambasciate in Italia dei paesi dell’Unione Europea
invitassero alle loro feste nazionali i leader dei movimenti che si
oppongono al governo Berlusconi, quali sarebbero secondo voi le
reazioni del governo italiano?

8)    Se un aereo militare francese sorvolasse tutti i giorni al limite
delle acque territoriali italiane trasmettendo programmi che invitano a
rovesciare il governo, come reagirebbero le autorità italiane?

9)    Gli autori di Limes conoscono sicuramente le differenze tra
segregazione razziale, razzismo e pregiudizio razziale. Come mai in un
articolo su Cuba lasciate che assumano lo stesso significato?

10) Fidel Castro è un leader politico che gode di grande autorevolezza
nel suo paese, in America Latina, nel terzo mondo ed anche in alcuni
paesi europei. Secondo gli autori di Limes deve farsene una colpa o i
tanti che lo stimano devono ritenersi degli stupidi?

11) Come mai quando si parla della realtà di Cuba, i giornali
“democratici” intervistano solo gli “oppositori” e non sentono
l’esigenza di sentire anche le voci ufficiali del governo cubano o le
voci ufficiose non ostili al governo, come si fa per altri paesi? In
altri numeri e su altre realtà (Balcani, Medio Oriente) Limes lo ha
fatto fornendo documentazione e stimoli interessanti. Non sarebbe più
utile fornire ai lettori tutte le fonti e consentire al lettore di
farsi una sua opinione su Cuba?

 Alla luce di queste domande, la redazione di Limes sarebbe disposta a
pubblicare un nuovo numero della rivista che ripristini un confronto ed
una documentazione plurale e più corretta sulla realtà di Cuba? Ce ne
sarebbe bisogno, per il prestigio della rivista e per l’onestà del
dibattito sulla realtà internazionale di questo nuovo secolo.

 In attesa di un vostro riscontro, cordiali saluti

 
Il Comitato 28 giugno “Difendiamo Cuba”

Informazioni e contatti: cuba28giugno@ libero.it;
tel. 06-5110757