Informazione


Handke, Chevenements, Herdhuin: KOCOBO

1) P. Handke: Notre vénérable Europe a perdu son cœur
2) J.-P. Chevènement: La reconnaissance du Kosovo, c'est une triple faute
3) C. Herdhuin: Le Kosovo : une mise à mort planifiée


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Notre vénérable Europe
a perdu son cœur 

 

22/02/2008 | Mise à jour : 15:27 

Par Peter Handke , écrivain.

La Yougoslavie était pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays qui s'est libéré (presque) seul de l'occupation nazie. Qu'est-ce qu'ils penseraient aujourd'hui, les partisans, les résistants de l'époque, des Slovènes, des Croates, des Bosniaques, des Serbes, des Macédoniens et aussi des Albanais en entendant le refrain (devenu présidentiel) que la grande Yougoslavie, pour laquelle ils se sont battus ensemble était depuis toujours un «État artificiel» et que son démantèlement n'est pas du tout une déchirure et surtout pas une tragédie ?

En reconnaissant l'État albanais du Kosovo (KOCOBO en cyrillique), les autoproclamés médecins de l'hémisphère ouest ont pris globalement parti pour un malade contre un autre malade. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, ces médecins ont violé le serment d'Hippocrate et se sont avérés faux médecins. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, les États voyous occidentaux, qui avaient auparavant bombardé et détruit la Yougoslavie serbe, ont accueilli entre eux un État voyou par excellence. En reconnaissant l'État albanais kosovar, l'Occident a privé, d'un seul coup mortel, le peuple serbe du Kosovo de sa patrie et l'a rendu prisonnier et exilé dans son propre pays. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, notre vénérable Europe a définitivement perdu son cœur. Pleurons tous les êtres impartiaux et de bonne volonté silencieusement avec le peuple serbe perdu du Kosovo, KOCOBO.

À paraître : Vive les illusions (Christian Bourgois éditeur).


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http://www.lefigaro.fr/debats/2008/02/20/01005-20080220ARTFIG00655-la-reconnaissance-du-kosovo-c-est-une-triple-faute.php


La reconnaissance du Kosovo, c'est une triple faute

 

22/02/2008 | Mise à jour : 15:01 | Commentaires  12

Jean-Pierre Chevènement. Crédits photo : Le Figaro

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, se demande «si la France est assez futile pour se flatter d'avoir un nouvel ambassadeur dans sa capitale avant même que le Parlement ait été saisi».


M. Thaçi a déclaré l'indépendance du Kosovo et derechef nos médias s'illuminent devant la profusion des drapeaux agités à Pristina. On peine un peu à nous expliquer la signification du nouveau drapeau kosovar, vu la difficulté à justifier que les étoiles censées représenter les «minorités ethniques» sont précisément rejetées à l'extérieur du dessin du pays.

Reconnaître «l'État du Kosovo», c'est une triple faute.

Une faute contre l'histoire. Celle-ci, contrairement à ce qui s'est passé pour les pays Baltes, n'a jamais connu de Kosovo indépendant. Longtemps soumis au pouvoir turc (comme le fut aussi la Serbie), le Kosovo était, depuis plusieurs décennies, partie intégrante d'un État né par accord international : la Yougoslavie. Au sein de cet État fédéral il faisait partie de la Serbie qui, comme il a été mille fois rappelé, plaçait dans le Kosovo l'origine même de son identité. Que la démographie ait changé, assurément. Belgrade elle-même favorisa cette évolution en accueillant généreusement dans sa province du Kosovo les Albanais qui fuyaient la dictature d'Enver Hodja. Il y avait là matière à imaginer un régime d'autonomie. Cela fut fait. On sait que Milosevic supprima ce régime. Certains, qui auront la curiosité de lire les chroniques, découvriront que l'une des raisons de cette décision fut la plainte des Serbes qui étaient fort mal traités dans un Kosovo «autonome». Milosevic abolit l'autonomie. Il fit mal. Mais la réponse n'est certes pas d'aller à l'excès inverse, créer un État là où il n'y en eut jamais un. Ou alors allons jusqu'au bout. Bafouons l'histoire : reconnaissons la République turque de Chypre ; intéressons-nous au Cachemire ; découpons un peu en Espagne, au Mali, au Tchad, etc., et en France, pourquoi pas ?

Les Français ne veulent plus rien savoir de l'histoire. Mais ce qui est tout récent devrait quand même rester en mémoire et faire réfléchir. La Serbie, objet aujourd'hui de tant de critiques, n'a pas fait la moindre difficulté pour reconnaître l'indépendance du Monténégro, preuve qu'il ne s'agit pas de la part de Belgrade d'attitude obtuse maniaque.

Une faute contre le droit. Il y eut guerre, déclenchée en 1999 par l'Otan en ignorant les principes du droit international, pour mater les Serbes coupables d'avoir réprimé durement trop durement un mouvement d'indépendance qu'ils qualifiaient de terroriste.

Mais la guerre aérienne de l'Otan n'a rien réglé. Pour vaincre, l'Otan devait aller à terre, ce que les Alliés, pas fous et se rappelant la manière dont les divisions nazies furent accrochées, ne voulaient pas. On négocia donc un nouvel accord Serbes-Russes-Américains-Européens qui déboucha sur une résolution des Nations unies, celle dont on voudra bientôt nous faire oublier l'existence, mais qui est le seul droit applicable : la résolution 1244, du 10 juin 1999 : réaffirmation de l'attachement de tous les États membres à la «souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République fédérale de la Yougoslavie ». Appel en vue d'une «autonomie substantielle et d'une véritable auto-administration du Kosovo».

Autonomie. Pas d'indépendance, pas de nouvel État. Préservation de ce vieil acquis européen que sont les accords d'Helsinki. C'est à cette condition qu'il y eut paix, et que l'Europe (et les États-Unis) s'épargnèrent une guerre horrible.

Certes une résolution n'est pas intangible. Si le Conseil de sécurité juge que les Kosovars ont raison de proclamer leur indépendance, il adoptera une nouvelle résolution qui se substituera à la résolution 1244. Mais si le Conseil de sécurité ne modifie pas la résolution 1244 et il ne le fera pas , le droit reste aujourd'hui ce que dit ce texte.

Que la France, après les beaux discours de 2003 sur le respect du droit, suive l'exemple des États-Unis et de la Grande-Bretagne est une triste évolution. Nous n'aurons rejoint le camp ni des réalistes ni des cyniques, mais celui des veules, de ceux qui se refusent, par lâcheté, à négocier encore et toujours.

Une faute contre l'Europe unie. Nous sortons d'une de ces brèves périodes où l'on nous a refait le coup de l'Europe projet, de l'Europe politique.

Et si le Kosovo, situé lui aussi comme on le disait avec excitation de la Bosnie, à deux heures d'avion, n'était pas précisément un beau sujet de délibération pour l'Europe unie à laquelle nous sommes censés tant aspirer. Et que fait donc l'Europe unie ? Rien. Bien sûr, sinon constater ses divisions.

Mais faute contre l'Europe, au sens plus large, l'Europe de nos pères, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural, l'Europe qui veut bien accepter de considérer que la Russie n'est pas une steppe peuplée de Tatars aux yeux cruels, que les Slaves sont aussi européens, et allons jusqu'au bout de l'ouverture que les Slaves orthodoxes sont aussi européens. La singularité de la France fut d'être ce pays occidental, majoritairement de culture catholique mais heureusement de tradition laïque, qui tendait la main à l'Orient orthodoxe et noua en particulier de solides relations avec la Serbie et avec la Russie. Vis-à-vis de Belgrade, notre seule offre est celle de l'argent européen. Et vis-à-vis de Moscou, faut-il prendre les devants, déployer des éléments de système antimissile, agiter des drapeaux américains à la barbe des vieux popes ? Prenons garde, dans notre excitation, de ne pas perdre entièrement raison. Réputée bien théoriquement vieux pays recru d'épreuves, etc., la France est-elle assez futile pour se flatter d'avoir un nouvel ambassadeur dans sa capitale avant même que le Parlement ait été saisi, et de gâcher très sérieusement des chances de paix sur le continent ? Alors que l'on peut tout aussi bien faire comprendre comme c'est le cas pour les Chypriotes que la négociation est toujours possible et vaut mieux mille fois mieux que le «bling-bling» d'une «reconnaissance» à la remorque.


=== 3 ===

Le Kosovo : une mise à mort planifiée


par Claude Herdhuin

Mondialisation.ca, Le 18 fevrier 2008

Voilà qui est fait, le Kosovo est le 193e État indépendant au monde. Il s’est autoproclamé indépendant sous le prétexte que le temps était venu. Neuf ans de guerre justifient-ils une telle décision? Si on y regarde de plus près, un constat saute aux yeux : la boucle est bouclée. Il y a neuf ans, les bombardements de l’OTAN contre la Serbie ouvraient le bal. Hier, dimanche 17 février 2008, l’Union européenne a récolté les fruits de ses efforts en accueillant avec satisfaction l’autoproclamation du Kosovo « comme un État indépendant, souverain et démocratique ». Il a suffi du vote à main levée des 109 députés présents au Parlement du Kosovo.

Cent neuf députés sans la poignée de députés serbes qui ne s’étaient présentés. Les absents ont tort, direz-vous mais que faire devant tant d’arrogance et de légèreté? Bien sûr, le nouvel État indépendant du Kosovo promet de respecter les Serbes, mais à quelles conditions? Que les Serbes restent dans leurs enclaves du Sud et du Nord du Kosovo sans causer de trouble. C’est au nom de la loi du plus fort que l’Union européenne et les États-Unis ont encouragé (comprendre aidé et appuyé) le Kosovo à proclamer son indépendance, en violation du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies. D’ailleurs de quel droit international parlons-nous quand les Nation Unies n’ont plus leur mot à dire depuis longtemps. Souvenons-nous que les États-Unis se moquent depuis belle lurette de cette institution, dont le siège est sur leur territoire. Jamais les Nations Unies n’ont pu empêcher la guerre d’Irak, et elles ne pourront pas plus empêcher la guerre fratricide qui se prépare et qui a été savamment orchestrée par les États-Unis et l’Union européenne. Les Serbes, pris à la gorge, restent les méchants qui s’opposent au jeu des plus forts. Les Serbes sont responsables de Srebenisca, ils ont violé les femmes et tué les enfants musulmans. C’est du moins le lavage de cerveau que nous ont servi les médias depuis bientôt deux décennies. Bien sûr que les Serbes ne sont pas des saints, pas plus que vous et moi. Ce ne sont que des êtres humains, mais ils n’ont pas la chance d’occuper une place enviable sur l’échiquier politique. Décris comme des barbares, barbares ils sont devenus dans l’imagerie populaire. Il y a aura bientôt un an de cela, le 28 mars 2007, le Dr Patrick Barriot parlait de la mise à mort du Kosovo, lors d’une conférence à la Sorbonne. Il décrivait l’injection létale administrée au condamné à mort et la transposait au sort réservé au Kosovo. Force nous est aujourd’hui de lui donner raison. Les Serbes ont tué à Srebenica mais ils y sont morts aussi. Le TPYI, dans sa folie des grandeurs a parlé de génocide de Srebenica alors qu’il s’agissait d’un combat entre guerriers frustrés et enragés. Mais revenons au 17 février 2008. Depuis vingt-quatre heures, en consultant les journaux, j’ai vue des images de Kosovars albanais fêtant la naissance de ce 193e État. J’ai lu leur volonté de travailler pour l’Union européenne et de faire tous leurs efforts pour respecter les Serbes. Puis j’ai lu que de Serbes des enclaves du sud et du nord du Kosovo se rebellaient. J’ai également appris que le premier ministre serbe Voljislav Kostunica déclarait à Belgrade que « tant que le peuple serbe existera, le Kosovo restera serbe ». Mais j’ai aussi découvert que tout était en place depuis longtemps et que l’Union européenne, dans la nuit de vendredi à samedi à minuit (soit avant la proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo) a « approuvé l’envoi d’une mission de policier et de juriste au Kosovo, enfreignant la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations Unies selon laquelle seule l’ONU peut décider de l’envoi de forces dans cette province serbe ».

Ces deux derniers jours me laissent une impression de déjà connu : la création d’Israël le 30 novembre 1947 par les Nations Unies. Aujourd’hui, les Nations Unies sont mises de côté, mais la démarche reste la même. Le 14 mai 1948, le mandat britannique cessait sur la Palestine et laissait face à face Arabes et Juifs. Nous savons ce qui s’en est suivi. Gageons que l’Union européenne et les États-Unis, au nom d’une fausse démocratie et après avoir mis le feu à la région, feront mine de se retirer pour laisser Albanais et Serbes régler leur compte. Puis, après quelques bains de sang, ils reviendront arguant que leur intervention est indispensable pour maintenir la paix… Ils pourront alors s’installer dans la région, où les attendent le Camp de Bondsteel et le pétrole de la mer Caspienne. Reste à voir ce que fera la Russie, qui appuie les Serbes.


Claude Herdhuin: Auteure, scénariste.

© Copyright Claude Herdhuin, Global Research, 2008 

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OCCUPANTI E RESIDENTI


Sugli articoli da www.corriere.it del 17 febbraio scorso (http://www.corriere.it/esteri/08_febbraio_17/giorno_indipendenza_kosovo_dd7cb0b6-dd37-11dc-b8e1-0003ba99c667.shtml), vorrei rilevare la scelta dei termini di questo breve passo (il corsivo è mio):

 

“A Mitrovica vivono 40mila serbi che occupano la zona nord della città, mentre nella parte sud risiedono 80mila albanesi. Proprio nella zona meridionale si trovano diverse chiese e monasteri serbo-ortodossi che i nazionalisti di Belgrado usano come pretesto per giustificare il richiamo al Kosovo come il cuore della Serbia”.

 

Bastano due paroline usate a proposito per instillare il concetto nel lettore che i serbi sono gli occupatori di una zona dove risiedono gli albanesi, ed il fatto che nella z ona dove risiedono gli albanesi vi siano chiese e monasteri serbo-ortodossi, lungi dal dimostrare la storica presenza serba nel territorio, viene indicato come "pretesto" per gli "occupatori" a non voler cedere la zona agli albanesi "residenti".
E' ammirevole come questi giornalisti riescano a mettere in pratica così bene le tecniche di indottrinamento usando così poche parole.

 

Intanto l'escalation continua e tra poco saremo tutti convinti che bisognerà agire a tutti i costi contro i serbi cattivi che non vogliono lasciare il Kosovo ai legittimi residenti. E' a questo che mirano articoli come quello sopra.

 

Claudia Cernigoi




Dobro došli na sajt Nemačke Ambasade u Srbiji


L'ambasciata Tedesca a Belgrado non rilascia più i visti.
C'era da aspettarselo. Chissà le altre... 
(segnalato da IK)



aktuelne informacije odeljenja za vize

Važna napomena:

Nemačka Ambasada u Beogradu – od sada pa do daljnjeg – neće primati nove zahteve za vize.



(english /italiano)

Dichiarazioni della Serbia all'ONU e all'OSCE

1) Vuk Jeremic, Ministro degli Esteri della Serbia, 
di fronte al Consiglio di Sicurezza ONU, 
14 febbraio 2008

2) Vuk Jeremić, Minister of Foreign Affairs of the Republic of Serbia:
Address to the Permanent Council of the Organization for Security and Co-operation in Europe
Vienna, 19 February 2008


=== 1 ===

Dall'esposizione del Ministro serbo, Vuk Jeremic, 
di fronte al Consiglio di Sicurezza ONU 
14 febbraio 2008


« Con Vs. il permesso, sarò chiaro. La Repubblica di Serbia non accetterà mai una qualsiasi intrusione nella sua integrità territoriale. Noi non accetteremo mai l'indipendenza del Kosovo. Non rinunceremo al Kosovo, non ci arrenderemo, se questo gesto codardo non venisse fermato. Né nel presente. Né per un anno. Né per un decennio. Mai. Il Kosovo e Metohija rimaranno parte della Serbia per sempre. »

« Ora noi vi diciamo, con piena sicurezza di se e con la forza morale del popolo unito: la Serbia non dimenticherà mai.

« La salvaguardia dell'integrità e della libertà della Serbia, integrata nell'Europa e nel mondo, sono le fondamenta del nostro interesse nazionale. Questo non cambierà.

« Noi abbiamo scelto. Spetta ora al Consiglio di Sicurezza ed ai paesi membri, di scegliere – di decidere se seguirci nella difesa dei principi per i quali tutti nutriamo profondo rispetto.

« Poiché si pone ora una domanda dinanzi a voi: distruggere o mantenere il carattere inviolabile di una solidarietà fondamentale tra gli Stati sovrani, che rappresenta il comune denominatore per la comunità internazionale.

« Momenti come questo determinano il percorso per ogni nazione. Noi siamo un popolo, signor Presidente, che combattè per secoli interi, per difendere la propria libertà, per stabilire la democrazia e costruire una società equa.

« Così fu, così è, e così sarà. E così sarà anche il Kosovo. Nostro, fino alla fine. Kosovo e Metohija rimarranno parte della Serbia per sempre.« 


=== 2 ===

Address del Capo Delegazione della Serbia alla OSCE
(fonte: JTMV)

in PDF format:

Address to
the Permanent Council of
the Organization for Security and Co-operation in Europe

by H.E. Mr. Vuk Jeremić
Minister of Foreign Affairs of the Republic of Serbia

Vienna, 19 February 2008

Mr. Chairman,
Distinguished Members of the Permanent Council,
Excellencies,
Ladies and Gentlemen,

I thank you for having convened this emergency session of the Permanent Council.
What has been dreaded has come to pass: the unilateral and illegal declaration of independence of the Provisional Institutions of Self-Government of our southern province of Kosovo and Metohija from the Republic of Serbia.
This grave threat to the security of Europe must be addressed, for the principles of the OSCE have been shaken to their very foundation. But there is still time to prevent the situation from spiraling needlessly out of control.
We call on this body to condemn the unilateral and illegal declaration of independence by the authorities in Pristina from the Republic of Serbia, by reaffirming the OSCE’s basic principles and values, as enshrined in the Helsinki Final Act, the Charter of Paris for a New Europe, and the Charter for European Security.
The participating States must do their duty. We must remain steadfast in upholding the very principles that have brought unimaginable prosperity to the lives of hundreds of millions of Europeans living in an unprecedented era of peace and security. How we react to this flagrant violation of the core norms of international conduct will determine the future course not only of this organization, but also for the enduring strength of the values we have pledged to uphold and defend—universal values that were first enshrined into law by the United Nations Charter, before being enriched by the Helsinki Final Act and the other core documents of our Organization.

Permit me therefore, Mr. Chairman, to begin with a summary of the points the Republic of Serbia made to the Security Council of the United Nations, the body charged with the primary responsibility to maintain international peace and security.
One: Security Council Resolution 1244—as well as our Constitution—unambiguously reaffirms the sovereignty and territorial integrity of the Republic of Serbia, including our southern province of Kosovo. Its language explicitly places a Chapter VII obligation—a binding obligation—on all member-states to respect the sovereignty and territorial integrity of the Republic of Serbia, consistent with the first principle of the United Nations Charter: the sovereign equality of states.
Two: We have called on the Secretary-General of the United Nations to instruct his Special Representative to our southern province to make swift and full use of his reserved powers, as enumerated in the Constitutional Framework for Provisional Self-Government in Kosovo, by proclaiming this illegitimate declaration of independence null and void. He must also be instructed to dissolve the Kosovo Assembly on the grounds that declaring independence is not in conformity with Resolution 1244.
Three: The Republic of Serbia has called on KFOR to remain status-neutral. Only by continuing to abide by the legal framework of its operation, namely paragraph 9 of Resolution 1244, can KFOR retain its capacity to prevent a repeat of the ethnic cleansing against the Serbian population, and the cultural cleansing against our nation’s holy sites, that took place in the latter half of 1999 and during the carefully orchestrated pogrom of March 2004.
And four, Mr. Chairman, we have welcomed, as a matter of principle, any demonstration of the European Union’s deepening commitment to the Western Balkans. And for that reason, we welcome the EU’s desire to increase its presence in our southern province. But it is the position of the Republic of Serbia that such a mission must seek a mandate from the Security Council, as a plain reading of paragraphs 5 and 19 of Resolution 1244 makes clear. Only such a mandate can bestow an EU mission with the international legitimacy so crucial to the fulfillment of its tasks—one of which is, ironically, the establishment of the rule of law.
The tasks of that mission, Mr. Chairman, will indeed be many. Kosovo today is the most dysfunctional entity in the OSCE space. Little tangible progress has been achieved, despite the billions of euros that have been invested in its development.
In other words, Kosovo has not come close to achieving the standards of good-governance that ought to have remained a pre-qualification for the commencement of the process to determine future status. For rather than focusing on the very hard work of improving the lives of all its residents, the authorities in Pristina have chosen instead to destabilize the region.
Instead of building bridges, they have opted to widen and deepen the chasm. The authorities in Pristina have, in short, made an irresponsible decision to pursue the nihilistic politics of alienation, instead of a progressive politics of concord.

Mr. Chairman,
The abject failure of the Kosovo Albanians to embrace the 21st-century principles of Europe—such as compromise, concession, and consensus-building—have produced a precedent that will create very troubling consequences to the stability of the international system and the community of democracies that is the OSCE.
The precedent to which I refer is five-fold. First, it legitimizes the doctrine of imposing solutions to ethnic conflicts. Second, it legitimizes the act of unilateral secession by a provincial or local entity. Third, it transforms the right to self-determination into a right to independence. Fourth, it legitimizes the forced partition of internationally-recognized, sovereign states. And fifth, it violates the commitment to the peaceful resolution of disputes in Europe.
All told, the declaration of independence by the Kosovo Albanians from the Republic of Serbia, if left unchecked, would constitute a fundamental attack on the sovereign equality of states, and it would resurrect the discredited Cold War doctrine of limited sovereignty. It would restore the dangerous view that the willful exercise of might triumphs over the steady application of the law by all.
There would be no room for justice in such a worldview. And there would be no room left for any other clause of the Helsinki Final Act to have standing, were we to draw an equivalence between the right of self-determination and the right to secession. For we, the participating States, would be saying, in effect, the first principle of the OSCE would in fact be the right to secession. Everything else—all the other clauses, all of Helsinki’s enumerated rights, are secondary.

Let me be clear, Mr. Chairman. The Republic of Serbia holds that the Helsinki Final Act, the Charter of Paris, and the Charter for European Security constitute a binding code of conduct on the participating States and their governments. Our adherence to the principles enumerated therein forms the basis of security and cooperation in Europe.
As such, we must act on the courage of our convictions, condemn the unilateral declaration of independence by the Kosovo Albanians, and make sure that Kosovo is not granted a seat at the OSCE table. Anything less would roll the dice on the continuing relevance of this Organization.

Mr. Chairman,
The Republic of Serbia believes in the principles of this Organization and those of the United Nations. We believe in them because we believe in the cohesive strength of the international community, because we believe that the ultimate legitimacy of outcomes can be conferred only through the United Nations, and because we believe in the legitimacy of the OSCE process for solving disputes peacefully, in agreement with one another.
And that is why the Republic of Serbia sees, in the far horizon, a flickering beacon of hope that signifies “justice can still prevail.” 
Born of the determination that we are in the right—and armed with the fortitude of a unified nation—a commitment to justice compels us to hope—but equally to demand—that a negotiated solution be found. That a way to address the legitimate cause of distress of the Kosovo Albanians can be put alongside the preservation of a Serbia whole and free, fully integrated into Europe, and actively engaged with the world.
This is the basic tenet of our national interest. It will not change. And we will pursue it for as long as Serbia itself remains.
We will pursue it by seeking to negotiate with the Kosovo Albanians. We are ready, at any time, in any place, in any manner, to engage in talks with the authorities in Pristina and agree on a mutually-acceptable solution to the future status of our southern province. And we are ready to do so without pre-condition, save one—the same one each and every participating state in the OSCE would attach to talks with a secessionist entity. That condition is sovereignty.
We can give them substantial self-government—the broadest possible autonomy one can imagine. We can guarantee that we will not tax them and that we will not police them. Their judicial and educational systems do not have to be re-integrated into ours. Our currency does not have to have a presence in Kosovo. Our military would not have to be there, either. And we would not interfere with their relationship with the World Bank; with them having separate membership in international sporting federations; or with them having some sort of representation abroad.
But we cannot give them sovereignty. No country can relinquish the ultimate basis of its legitimacy. For us, Kosovo stands at the crucible of our identity; it is the essential link between our past and our future; it is what ties the living tradition of Serbia to itself today.
And when the past is asked to no longer illuminate the future, the nation is in effect being asked to walk into the darkness of humanity.
I appeal to all the countries here present, and to the authorities in Pristina, to understand the spirit in which I make these remarks. We cannot afford any more missed opportunities to build trust, to seek agreement, to consolidate values, and to arrive at a solution that benefits us all.
We are ready to do our part—to channel the hope, to remove the fear, and to instill the confidence in ourselves necessary to succeed in the noble project to secure the future against those who challenge its very foundation.

Mr. Chairman,
Kosovo has unilaterally declared its independence from Serbia, in contravention of the United Nations Charter, Security Council Resolution 1244, and the Helsinki Final Act.
If this violation of the very nature of the international system is not wrong, then nothing is wrong. We all know this in our hearts. And knowing this fact—this universal truth—some have chosen to ignore it. Some will embrace the failure of reason and reject the binding commitment to seek the peaceful resolution of disputes with the agreement of all its stakeholders. Some will seek to impose an outcome that flies in the face of the values that bring us together in this chamber, that calls into question the very legitimacy of the work we do here.
The Republic of Serbia will not accept responsibility for this shameful failure. History will judge those who have chosen to trample on the bedrock of the international system, and on the principles upon which security and cooperation in Europe have been established. It is they who will have to give an account as to why the construction of the future will be attempted on a foundation of sand and rubble.
The Republic of Serbia did not consent, has not consented, will not consent. For Kosovo and Metohija shall remain a part of Serbia forever.

Mr. Chairman,
In the Book of Proverbs, we see written: “A word fitly spoken is like apples of gold in a picture of silver.”
For the Republic of Serbia, the first principles of the international community enumerated in the United Nations Charter have proven to be an apple of gold to the world. And, for Europe, the Helsinki Final Act is the picture of silver, subsequently framed around it.
Membership in these two organizations are the ultimate tests of sovereignty. Membership in these two standard-bearers—these two great pillars—of the international system, signifies belonging to the world community of sovereign nations. The Republic of Serbia is one such nation. And Kosovo will never be. It will never acquire this ultimate status of legitimacy. Membership will always elude it. Consent will never be given. Kosovo shall remain a part of Serbia forever.
Thank you for your attention.


https://www.cnj.it/POLITICA/cnj2008.htm

COMUNICATO STAMPA

CNJ ONLUS: ITALIA E BALCANI. UNA PERFETTA CONTINUITÀ CON LE POLITICHE DEL
FASCISMO


Nel febbraio 2003 scrivevamo:

<<Il voto del Parlamento Federale Jugoslavo del 4 febbraio [2003] rappresenta un
compimento simbolico del progetto revanscista sanguinario messo in atto ai danni del
paese balcanico e dei suoi cittadini a partire dal 1990.
Tale progetto, realizzato su procura delle consorterie occidentali da indegni rappresentanti
politici (quelli oggi al potere in tutte le Repubbliche ex-federate), si è articolato in un arco
di tempo simbolicamente collocabile tra il 5 novembre 1990 - quando il Congresso degli
USA approvò la legge 101/513, che sanciva la dissoluzione della Jugoslavia attraverso il
finanziamento diretto di tutte le nuove formazioni "democratiche" (nazionaliste e
secessioniste) - al 4 febbraio 2003 - con la nascita di questa formale "Unione di Serbia e
Montenegro" e la cancellazione dello stesso nome della "Jugoslavia" dalle cartine
geografiche dell'Europa.
[...] Il nuovo status è considerato transitorio ed è funzionale solo all'ulteriore
disgregazione del paese, dunque alla creazione di nuove frontiere a dividere gli abitanti di
quelle terre. Il voto del Parlamento Federale viene accolto con grande giubilo dall'ideatore
di questa ennesima "impresa", Xavier Solana, già ben noto alle popolazioni locali per avere
comandato la aggressione militare del 1999. Tutta questa soddisfazione, palese o
malcelata, da parte dei responsabili politici internazionali e locali tradisce l'ispirazione
profonda delle scelte criminali compiute in tutti questi anni, a partire dal riconoscimento
diplomatico delle Repubbliche secessioniste. Scelte che hanno causato indicibili tragedie
umane, ridisegnando i Balcani secondo protettorati coloniali come ai tempi
dell'occupazione nazifascista, trasformandone i territori in servitù militari occidentali e
bacini di sfruttamento delle risorse e della forza-lavoro, devastando le basi della
convivenza civile e della cultura comune di quelle genti.
Per noi del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia quello che continua a svolgersi in
Jugoslavia è un immenso e protratto crimine contro l'umanità, del quale ancora purtroppo
non si vede la fine, e del quale dovranno rispondere quelli che ne portano la
responsabilità. >> (1)

La facile "profezia" dell'ulteriore smembramento della "Unione di Serbia e Montenegro" si è
regolarmente verificata, non solo con la secessione del Kosovo, ma già nel maggio 2006
con la secessione del Montenegro - altro micro-Stato retto dalle mafie - attraverso una
farsa referendaria piena di irregolarità, eppure sostenuta e "legittimata" da NATO e UE.

Tante altre facili considerazioni sono possibili adesso, prendendo spunto dalla vicenda del
Kosovo. Ma in questo frangente, lasciando da parte valutazioni e note che pure
divulghiamo e divulgheremo in innumerevoli occasioni e modi (2), riteniamo prioritario
concentrarci sull'Italia. Benchè impegnati in campo internazionalista, sul fronte della
conoscenza e dell'amicizia tra i popoli, siamo infatti una organizzazione con base in Italia,
e dobbiamo pertanto necessariamente cominciare da quanto ci è più vicino.

La responsabilità che l'Italia, attraverso il suo governo, si sta prendendo, è devastante, sia
sul fronte internazionale che su quello interno.

Le dichiarazioni di D'Alema, che da molte settimane va preannunciando l'intenzione
italiana di riconoscere in ogni caso l'improbabile "Stato" del Kosovo, dimostrano cinismo e
disprezzo sia nei confronti del diritto internazionale e dell'ONU, sia nei confronti dei
rapporti con tanti Stati e popoli europei, sia nei confronti della democrazia, che nei
confronti della pace e della convivenza.

Il Kosovo viene riconosciuto come Stato da un governo dimissionario, spaccato al suo
interno, con giustificazioni del tipo: "Se non riconoscessimo sollecitamente il Kosovo [i
militari italiani della KFOR] non avrebbero la necessaria copertura politica e diplomatica
per operare sul terreno" (3). Ma chi obbliga questi soldati ad "operare sul terreno" ad ogni
costo? Evidentemente c'è qualcosa di inespresso. Bexhet Pacolli, magnate della finanza e
leader del partito "Alleanza per il nuovo Kosovo", ha dichiarato di aver «lavorato fino a
tarda notte per mettere a punto la dichiarazione di indipendenza con l'ambasciatore
italiano» (4).

Il ruolo politico dell'Italia, dunque, in questa vicenda è di primo piano, come lo fu nel 1999
- quando questo paese fu base di lancio dei bombardamenti su ponti, piazze, case,
industrie della Repubblica Federale di Jugoslavia. Allora furono centinaia i morti
ammazzati per i quali nessuno dei responsabili ha scontato la colpa: i procedimenti penali
sono stati tutti insabbiati secondo la peggiore tradizione mafiosa di questo paese. Un
paese di "brava gente" che senza colpo ferire rimette in scena le politiche verso i Balcani
già praticate dal nazifascismo nel 1941-1943.

Ora come allora, il Kosovo è zona di occupazione militare dell'Italia e di altre potenze
straniere. Ora come allora, tali potenze fomentano l'irredentismo pan-albanese e
consentono l'instaurazione di un regime di apartheid.

Ora come allora, si prospetta il miraggio della Grande Albania, con la messa a repentaglio
dei confini di almeno altri tre Stati balcanici.

Oggi, come durante il Fascismo, la politica estera italiana non disdegna allenze con i
settori più criminali presenti sulla scena internazionale: come negli anni '30 si
addestravano e finanziavano i terroristi ustascia perchè uccidessero il Re di Jugoslavia e
spaccassero quel paese, così adesso si vezzeggiano e si sostengono in tutti i modi i killer
dell'UCK, trafficanti di droga, armi ed esseri umani, aguzzini del loro stesso popolo al
quale hanno fatto compiere un balzo indietro di almeno un secolo dal punto di vista civile
e dei diritti, reintroducendo il "kanun" e stabilendo alleanze con le peggiori bande del
globo - dai produttori di oppio afghani ai camorristi e mafiosi italiani.

Sul fronte interno, ora come allora, l'occupazione militare e la guerra sono condotte con
toni paternalistici carichi di menzogne. In realtà, è negato ogni controllo democratico:
siamo in assenza di votazioni parlamentari, anzi di fronte a votazioni che impegnavano a
non riconoscere dichiarazioni unilaterali di indipendenza (5). Peraltro, dopo i
bombardamenti del 1999, siamo stati abituati a queste smaccate infrazioni del dettato
costituzionale. In effetti, siamo di fronte al disprezzo della volontà popolare, che è
contraria alla guerra e chiede solo il rientro dei soldati impegnati all'estero in missioni
neo-coloniali che costano tra l'altro cifre esorbitanti al provato bilancio dello Stato.

Ora come allora si dimostra assoluto disprezzo per le istituzioni internazionali: allora era
la Società delle Nazioni; adesso sono l'ONU (essendo stata violata la Risoluzione 1244 ed
essendo stato calpestato lo stesso Consiglio di Sicurezza), e persino la UE (dove si è
determinata una netta frattura; il balordo ministro degli Esteri francese Bernard Kouchner
declama con paradossale soddisfazione: "ognuno è libero di fare la scelta che vuole circa il
riconoscimento dello Stato del Kosovo").

Ora come allora si instaurano rapporti ostili con i paesi ed i popoli a noi più vicini: oltre
alla persistente umiliazione della Serbia e dei serbi, ricordiamo le vibranti reazioni da parte
croata e slovena per i toni irredentistici usati dalle autorità italiane in occasione del
revanscista "Giorno del Ricordo". (6)

Per tutti questi motivi, la politica italiana nei confronti dei Balcani appare da una
quindicina d'anni ricalcare le politiche imperialistiche ed ostili del Fascismo. Come
Coordinamento dei soggetti impegnati, su tutto il territorio nazionale, in iniziative per la
pace, l'amicizia e l'unità fraterna di tutti i nostri popoli, nutriamo profonda
preoccupazione per quello che ci può ancora riservare il futuro.


Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - onlus
Febbraio 2008


(1) https://www.cnj.it/POLITICA/serimo2003.htm

(2) Si veda tutta la documentazione raccolta sul sito e nell'archivio della newsletter del
CNJ:
https://www.cnj.it/
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/

(3) Si vedano l'articolo ed il video:
http://www.repubblica.it/2008/02/sezioni/esteri/kosovo-
indipendenza/riconoscimento/riconoscimento.html
http://tv.repubblica.it/home_page.php?
playmode=player&cont_id=17579&showtab=Copertina

(4) Si vedano il Corriere della Sera e La Stampa del 17/02/2008

(5) Camera dei deputati, seduta n. 252 di Giovedì 29 novembre 2007:
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5793

(6) https://www.cnj.it/documentazione/IRREDENTE/presidenti.htm


Comunicati Kosovo

1) dal GAMADI

2) da Rete nazionale Disarmiamoli!

3) da Un Ponte Per...

4) dal Gruppo di Lavoro dell’Incontro Internazionale dei Partiti Comunisti e Operai

5) dal PdCI



=== 1 ===

Tra le iniziative del G.A.MA.DI. segnaliamo anche:

sabato 23 febbraio 2008 ore 22

domenica 24 febbraio 2008 ore 07

a TeleAmbiente 

canale 68 a Roma e nel Lazio; la trasmissione andrà in onda, in differita in orari diversi, anche sulle seguenti emittenti:

TeleDonna (martedi ore 22), TelePerugia, TV1 Sulmona, RTE Ercolano, RTV Acquesio, TeleOrvieto 2.

Per informazioni sulle attività del GAMADI: http://www.gamadilavoce.it/)

il G.A.MA.DI. presenta:

COL KOSOVO NEL CUORE!

con Ivan Pavicevac (CNJ)

Miriam Pellegrini Ferri (G.A.MA.DI.)

---

From: "gamadi" <gamadilavoce   @...>
Date: February 21, 2008 1:47:49 PM GMT+01:00
To: "Ambasciata Serbia"
Subject: Solidarietà

All' attenzione dell' illustre ambasciatrice della Repubblica di  Serbia in Roma

Il G.A.MA.DI. unitamente al Coordinamento per la Jugoslavia sente  l' esigenza di inviare piena solidarietà al popolo e al governo  serbo per l' offesa che il riconoscimento della autonomia del  Kosovo arreca a tutti voi e il possibile danno che arreca alla serenità dei popoli europei.
Il riconoscimento espresso dal nostro paese è un insulto a tutti noi, soprattutto a noi partigiani che siamo stati compagni di lotta nella gloriosa Resistenza. Nei limiti delle nostre possibilità e competenze non perderemo occasione per dimostrarvi la nostra amicizia e il nostro appoggio, iniziando col l' invitare l'elettorato a negare il voto a coloro che hanno lavorato a favore dell' aggressione alla Jugoslavia e che oggi operano accettandone impunemente la secessione.
Suo tramite, illustre ambasciatrice inviamo a tutto il popolo serbo e al governo della Repubblica di Serbia i nostri affettuosi saluti

Presidente G.A.MA.DI.

Miriam Pellegrini Ferri
Partigiana di Giustizia e Libertà


=== 2 ===

Kosovo: un altro tassello della diplomazia di guerra italiana.

Comunicato della Rete nazionale Disarmiamoli!

 

La decisione del governo Prodi di schierarsi attivamente a favore dell’indipendenza del Kosovo chiarisce ulteriormente il ruolo svolto in questi anni dalla diplomazia e dall’esercito italiano nelle varie aree del conflitto.

 

L’attivismo dalemiano di questi giorni, in sede europea e italiana, atto a velocizzare i tempi di una vera e propria “secessione pilotata” dalle pericolosissime conseguenze politiche e militari, nasconde un orientamento dettato dal ruolo che la cosiddetta “azienda Italia” si è ritagliata in questi anni nell’area balcanica, soprattutto in Albania.

 

Nella spartizione di territori e mercati in quella che fu l’Europa “oltrecortina”, l’Italia ha progressivamente trasformato il paese delle aquile in un protettorato de facto. Dall’inizio degli anni ’90 sino ad oggi, il sistema istituzionale albanese, l’esercito, le polizie, la pubblica amministrazione sono stati ricostruiti grazie all’attivo sostegno italiano.
In un contesto di disgregazione istituzionale, sociale ed economica, la debolissima struttura produttiva e commerciale albanese è stata facile preda dell’imprenditoria e della speculazione finanziaria italiana. Basti ricordare il famoso scandalo delle “piramidi finanziarie”, che a cavallo tra il 1996 ed il 1997 ridusse sul lastrico il 50% dei risparmiatori albanesi.
La manodopera a bassissimo costo in loco, un sistema di potere corrotto e permissivo, fanno dei territori albanesi terra di conquista ed affari per le piccole e medie imprese italiane, le quali esternalizzano produzioni altrimenti poco remunerative nel nostro paese.
La “grande Albania” che si intravede dietro l’attuale secessione kosovara è quindi una proiezione del controllo italiano di un territorio ancora più vasto al di là dell’Adriatico.
Il fatto che ciò avvenga in dispregio del diritto internazionale, contro gli accordi che sancirono la fine dei bombardamenti NATO del 1999 poco importa ad una diplomazia determinata a ritagliarsi nicchie di potere nei territori sconvolti da guerre e occupazioni.
L’operazione “Leonte” in Libano, il ruolo centrale giocato dall’esercito italiano in alcune aree strategiche dell’Afghanistan, la firma degli accordi per lo “scudo antimissilistico” USA, l’accordo militare Italia – Israele, l’accettazione di una nuova base operativa dell’esercito statunitense a Vicenza, oggi il sostegno alla secessione kosovara, sono inequivocabili segnali del “destino manifesto” concepito per il nostro paese dalla diplomazia dalemiana.
Nel rispetto delle gerarchie e dei rapporti di forza in campo, che vedono il colosso statunitense dettare legge, le armate del “peacekeeping” italiano occupano fette di territorio oltremare, appannaggio delle industrie tricolori, di Finmeccanica ed ENI.

 

I venti di guerra spirano di nuovo forti sui cieli d’Europa e in Medio Oriente.
Il centro sinistra italiano indica una via per affrontare questa temperie, effettivamente nuova rispetto al ruolo giocato storicamente nel bacino mediterraneo. La vecchia diplomazia della mediazione e dell’equilibrismo tra interessi occidentali e paesi arabi è morta e sepolta.
L’Italia si è trasformata in una penisola corazzata, pronta a salpare verso i nuovi fronti di conflitto armato.

 

Il movimento contro la guerra, in questi giorni difficili a causa del clima pre elettorale, ha battuto un colpo, scendendo in piazza contro il rifinanziamento delle truppe italiane all’estero, votato da un Parlamento oramai delegittimato dalla caduta del Governo. Si decide così di mantenere truppe in guerra all'estero con un atto di “ordinaria amministrazione”.

 

Nei prossimi giorni continueremo ad essere in piazza, contro la guerra e le sue missioni, attraverso i banchetti per la Legge d’iniziativa Popolare contro trattati segreti, basi e servitù militari.

 

La Rete nazionale Disarmiamoli!
www.disarmiamoli.org  info@...  33810281320 3384014989
 

=== 3 ===

COMUNICATO STAMPA

Kosovo: 350.000 profughi vittime dell’indipendenza del Kosovo


Sono 350.000 gli uomini e le donne Rom, Ashkali, "Egiziani", Serbi, Turchi, Gorani, Bosniacchi, Croati, Torbesh vittime della pulizia etnica che è stata fatta in Kosovo, durante la guerra alla Jugoslavia e successivamente ad essa. Oggi questi uomini e donne sono le vere vittime della dichiarazione unilaterale di indipendenza che legittima di fatto la cacciata dalle loro case con la violenza e le intimidazioni, il sequestro di fatto delle loro proprietà, l’azzeramento delle loro vite. Sono uomini e donne rei di non essere di lingua albanese del cui destino nessuno si preoccupa.

Quella che era stata annunciata come guerra umanitaria per evitare la violenza etnica si è rovesciata nel suo esatto contrario. E’ una vergogna che l’Italia, che ha permesso questa pulizia etnica, non la citi nemmeno.

Un ponte per..., da sempre al fianco di queste persone con interventi di solidarietà, si attiverà perché i loro diritti vengano riconosciuti.

Non entriamo nel merito di quale dovrebbe essere la “giusta” soluzione della questione kosovara.

Vi sono centinaia di migliaia di uomini e donne che sentono quella terra come luogo delle proprie radici e si sentono oggi espropriati con la violenza e milioni di uomini e donne che ritengono che solo l’indipendenza possa garantirgli un futuro migliore. Solo una soluzione negoziata che tenga conto di tutte queste aspirazioni e degli interessi e dei diritti concreti di tutti e di tutte può essere considerata “giusta”.

Chiudere la questione su base etnica e ideologica, come è stato fatto, porterà ad ulteriori conflitti , ingiustizie e sofferenze per milioni di persone. E non solo nei Balcani.

Il ruolo dell’Europa avrebbe dovuto essere quello di favorire una soluzione negoziale e di accettare solo soluzioni negoziate. Ma ancora una volta l’Europa è mancata, mentre l’iperpotenza statunitense si aggiudica un nuovo territorio ed una nuova base militare, l'immenso Camp Bondsteel, nel Risiko dello scontro globale per il dominio del pianeta. Un Risiko a cui gli uomini e le donne, né serbi, né albanesi, possono giocare.

Ufficio Stampa

Un Ponte Per...

stampa@ unponteper.it

06/44702906


=== 4 ===


www.resistenze.org - pensiero resistente - movimento comunista internazionale - 18-02-08 - n. 215

da http://www.pcp.pt/index.php?option=com_content&task=view&id=31308&Itemid=245

In merito alla situazione nel Kosovo
Dichiarazione del Gruppo di Lavoro dell’Incontro Internazionale
dei Partiti Comunisti e Operai

Lisbona, 16 febbraio 2008

I Partiti Comunisti e Operai presenti a Lisbona il 16 febbraio 2008 in occasione della Riunione del Gruppo di Lavoro dell’Incontro Internazionale dei Partiti Comunisti e Operai hanno discusso sugli sviluppi della situazione attorno a ciò che riguarda l’imminente dichiarazione unilaterale di indipendenza del Kosovo, promossa dagli Stati Uniti d’America, dalla NATO e dall’Unione Europea, e dichiarano che:

Un tale passo – che viola frontalmente il diritto internazionale e le risoluzioni delle Nazioni Unite su tale questione – avrà gravi conseguenze per la regione dei Balcani e a livello internazionale.

Rappresenta un grave pericolo per i popoli, provocando alterazioni delle frontiere, minacciando di coinvolgere tutta la regione in una nuova spirale di conflitti, guerre e interventi internazionali, e creando un pericoloso precedente internazionale.

I nostri Partiti si oppongono alla secessione del Kosovo dalla Repubblica della Serbia. Esigono che i governi dei loro paesi si astengano dal riconoscere l’indipendenza del Kosovo come pure dall’inviare truppe nella regione.

Lisbona, 16 febbraio 2008

I Partiti:

Partito Comunista Sudafricano
Partito del Lavoro del Belgio
Partito Comunista del Brasile
Partito Comunista di Cuba
Partito Comunista di Spagna
Partito Comunista dei Popoli di Spagna
Partito Comunista di Grecia
Partito Comunista dell’India (Marxista)
Partito dei Comunisti Italiani
Partito Comunista Libanese
Partito del Popolo di Panama
Partito Comunista Portoghese
Partito Comunista di Boemia e Moravia
Partito Comunista della Federazione Russa
Partito Comunista di Siria
Partito Comunista di Ucraina

Traduzione dal portoghese per www.resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare


=== 5 ===

From:   internazionale @...
Subject: RICONOSCERE LA SECESSIONE DEL KOSOVO E' UNA SCELTA SBAGLIA TA E PERICOLOSA
Date: February 23, 2008 2:54:58 PM GMT+01:00

E' una scelta cieca e profondamente sbagliata quella di riconoscere la illegale secessione dei kosovaro albanesi dalla Serbia in spregio alla risoluzione ONU 1244 e al diritto internazionale da parte del governo italiano.
Una scelta questa che penalizza gli interessi dei popoli europei e italiani a vantaggio di quelli degli Stati Uniti nel cuore del nostro continente.
Questo riconoscimento rappresenta palesemente un precedente giuridico di estrema gravità foriero di pericolose tensioni e violenze dentro e fuori il continente europeo.
La legalità internazionale viene di nuovo violata a vantaggio degli interessi statunitensi. La legge dei "due pesi e due misure" a vantaggio degli Usa continua ad essere un metodo di giudizio della Unione Europea che va respinto con determinazione.

Andrea Genovali - Vice resp. Esteri PdCI


GRAZIE A D'ALEMA!


http://www.televideo.rai.it/televideo/pub/popup101.jsp?id=289
20/02/2008 20:12

Borghezio: Kosovo precedente per Padania

20.12 Il Kosovo può rappresentare "un precedente" per la Padania.
Parellelo proposto in aula al Parlamento europeo dal capo delegazione
della Lega, Borghezio. "Certo -dice- desta seria preoccupazione la
creazione del primo stato islamico in Europa". Ma "è e resta
innegabilmente -afferma- un precedente giuridico e politico molto
importante per chi aspira all'indipendenza" come "la nostra Padania".
Critiche dagli esponenti di Prc, Verdi e Sd: sono parole "inquietanti
e richiedono un immediato chiarimento" della Lega e degli alleati.

---


http://www.adnkronos.com/IGN/Politica/? … 1897097420

KOSOVO: BORGHEZIO, INDIPENDENZA PRECEDENTE IMPORTANTE PER PADANIA

Bruxelles, 20 feb. - (Adnkronos/Aki) - L'indipendenza del Kosovo e'
un precedente per le aspirazioni dei popoli, che e' molto importante
per la Padania. A dirlo e' stato l'eurodeputato leghista Mario
Borghezio, in un intervento in aula al Parlamento europeo riunito in
assemblea plenaria a Strasburgo, di cui lo stesso parlamentare ha
diffuso il testo.

---

http://www.audionews.it/notizia.asp?id=202905

Strasburgo. Borghezio: Kosovo importante per la Lega

19.20: Polemica per l'intervento dell'europarlamentare della Lega
Borghezio nel dibattito sul Kossovo di oggi a Strasburgo. "Si tratta
di un precedente importante -ha detto-per l'indipendenza della
Padania e di altri popoli europei". "Parole gravi, il carroccio
chiarisca" dicono gli eurodeputati del centrosinistra.

---

http://www.repubblica.it/2008/02/sezioni/esteri/kosovo-indipendenza/
dalema-riferisce/dalema-riferisce.html


L'europarlamentare esalta l'indipendenza dello stato balcanico in
chiave leghista
Proteste dalla sinistra: "Parole gravi, la Lega e il Pdl chiariscano
subito"

Kosovo, Borghezio getta benzina
"Un precedente per la Padania"

Il ministro D'Alema riferisce alle commissioni Esteri di Camera e Senato
"Sul riconoscimento della nuova nazione posizioni diverse nel
centrodestra"


ROMA - Hanno l'effetto del sale su una ferita appena aperta le parole
dell'europarlamentare della Lega Mario Borghezio sull'indipendenza
del Kosovo. "E' una concreta applicazione in Europa del principio di
autodeterminazione dei popoli, sancito dalla Carta dell'Onu", ha
commentato l'esponente del Carroccio, aggiungendo che desta però
"seria preoccupazione la creazione del primo Stato islamico in
Europa, salutato già da tutta la stampa jihadista e la sorte della
minoranza cristiana ortodossa serba". Tuttavia, ha sottolineato, "è e
resta innegabilmente un precedente giuridico e politico, inutile
negarlo, molto importante per chi, in Europa, dalla Corsica alle
Fiandre, dalla Sardegna a Euskadi e alla nostra Padania, ora ancora
Nazioni senza Stato, aspira all'indipendenza".

Saltando a pie' pari tutti i distinguo sui quali ha insistito in
questi giorni l'Unione Europea, avvertendo che il Kosovo non può in
nessun modo rappresentare un modello per altre regioni, Borghezio ha
evocato quell'effetto domino che sembra al momento essere una delle
maggiori preoccupazioni delle diplomazie internazionali. Tra i primi
a reagire alle sue parole, gli europarlamentari della Sinistra
Arcobaleno Roberto Musacchio, Pasqualina Napoletano e Monica
Frassoni. "Sono inquietanti e richiedono un immediato chiarimento da
parte della forza politica di cui fa parte e di quelle a lui
alleate", hanno denunciato in una nota i tre eurodeputati.

Riprendendo così il tema delle contrapposizioni interne al
centrodestra già sollevato dal ministro degli Esteri Massimo D'Alema.
Il riconoscimento dell'indipendenza del Kosovo "ha diviso il
centrodestra", non il Partito democratico, che è "unito", ha
sottolineato l'esponente del Pd parlando davanti alle Commissioni
Esteri di Camera e Senato per illustrare la posizione del governo
sulla questione. Il riconoscimento del Kosovo "ha diviso il
centrodestra - ha affermato il titolare della Farnesina - perché
quelli che vorrebbero governare insieme l'Italia, e cioè Lega e Forza
Italia, si sono divisi su una questione cruciale di politica estera".

Invece "il Pd è unito", ha osservato D'Alema, che, a chi gli ha fatto
notare la posizione diversa della Sinistra Arcobaleno, ha replicato:
"Infatti noi ci candidiamo da soli a governare l'Italia a differenza
di Berlusconi, che si candida con quelli che non condividono le
scelte fondamentali della politica estera del Paese".

La Lega ha chiesto un dibattito in aula prima del riconoscimento da
parte del governo italiano dell'indipendenza del Kosovo. Una
questione, "che ha conseguenze rilevanti per l'Italia" ha detto
Roberto Maroni. An e Forza Italia si sono invece opposte all'ipotesi
del dibattito.

Sul fronte diplomatico da segnalare anche la lettera spedita oggi dal
presidente della Repubblica Giorgio Napolitano al Presidente della
Repubblica di Serbia Boris Tadic in risposta alla sua missiva del 17
febbraio. Il capo dello Stato, informa il Quirinale, "esprime
sentimenti di profonda e antica amicizia verso la Serbia e conferma
l'impegno dell'Italia a sostenere la prospettiva europea di tutti i
Paesi dei Balcani occidentali. Conferma altresì l'intendimento
dell'Italia di ispirare la propria azione al rispetto dei principi di
democrazia, di pari uguaglianza di tutti i cittadini, e di tutela dei
diritti delle minoranze e di realtà storicamente multietniche".

(20 febbraio 2008)

(deutsch / francais / italiano)

Demos against western fascist occupation of the Balkans

1) Deutschland 23-24/2
2) à Genève - place des Nations - devant l’ONU - 24 février 2008 à 14h00
3) Belgrado: maxi raduno nella piazza davanti all'ex Parlamento federale jugoslavo


=== 1 ===

Liebe Freunde, 

Am Wochenende finden zahlreiche Kundgebungen gegen die Unabhängigkeit des Kosovo von Serbien statt.
Die Angaben sind ohne Gewähr! Deshalb empfiehlt es sich vor einer Teilnahme nochmals Ort und Beginn zu erfragen. 
Eine Weiterverbreitung an Interessierte ist wie üblich sehr erwünscht!

Mit solidarischen Grüßen

Peter Betscher
Vereinigung für Internationale
Solidarität (VIS) e.V.
www.free-slobo.de

Protestkundgebungen gegen die Unabhängigkeit des Kosovo:

Samstag, den 23.02.2008, 13-15 Uhr, Paulskirche, Frankfurt am Main
Veranstalter: Zentralrat der Serben in Deutschland e.V. 

Samstag, den 23.02.2008, 15:00 Uhr, Marienplatz, München
Veranstalter: Serbische Gemeinde München 

Samstag, den 23.02.2008 15:00 Uhr Düsseldorf, Burgplatz

Samstag, den 23.02.2008, 16 Uhr, Antikriegs-Mahnmal von Alfred Hrdlicka, Dammtordamm, Hamburg
Veranstalter: Zentralrat der Serben in Deutschland e.V. 

Samstag, den 23.02.2008, 16 Uhr, Berlin, Dammtor-Damm gegenüber der U-Bahn-Station Stephansplatz

Samstag, den 23.02.2008, 17:00 Uhr, Stuttgart, Schloßplatz

Sonntag, den  24.02.2008 11.30uhr, Nürnberg, Versammlung vor der Serb. Kirche in der Kranichstr. 4 

Sonntag, den 24.02.2008 14:00 Uhr, Dortmund, Friedensplatz


=== 2 ===

RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION 
CONTRE L’INDEPENDANCE 
AUTOPROCLAMEE DU KOSOVO 

dimanche 24 février 2008
à Genève - place des Nations  
devant l’ONU 
à 14h00

rassemblement dès 13h30


« Cette proclamation unilatérale d’indépendance est en violation du droit international. Le Kosovo demeure formellement une partie du territoire de la Serbie sous administration internationale. La Résolution 1244 du Conseil de sécurité est claire. Aucune des parties n’a le droit d’imposer unilatéralement sa solution à l’autre. /.../ La reconnaissance internationale ne blanchit pas ces vices originaires. La Serbie peut même considérer que les Etats qui reconnaîtront le Kosovo violent leurs obligations internationales de non-ingérence et du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des autres Etats. »

Marcelo G. Kohen - Le TEMPS - lundi 18 février 2008


* KOSOVO JE SRBIJA *
Organizujemo protestni skup Srba Evrope
Odrzace se 24 februara 2008 
u Zenevi na Placu O.N.U. 
sa pocetkom u 14h00

- okupljanje u 13h30 -

--------------------------------------------------------------------------------
Srbski Centar Zeneve, UF Sveti Sava, Comité pour la Paix en ex-Yougoslavie, 
Kulturni Savez Srba u Svajcarskoj, Evropski pokret Dijaspore Srbije i Crne Gore, 

Info aux n° suivants: 
078 760 33 71 - Zoran 
079 750 07 82 - Olivera 
079 406 14 49 - Vesna 
--------------------------------------------------------------------------------


=== 3 ===


Maxi raduno nella piazza davanti all'ex Parlamento federale jugoslavo
Il premier arringa la folla: "La Russia è con noi". Poi scoppia la rivolta


Belgrado, 150.000 contro il Kosovo
Estremisti assaltano le ambasciate



BELGRADO - Belgrado scende in piazza per manifestare contro l'indipendenza del Kosovo. Protestano in centocinquanta mila, poi scoppia la rivolta. Alcune centinaia di estremisti attaccano l'ambasciata americana quando i comizi sono già terminati. Con bastoni e spranghe di ferro, spaccando due guardiole, dando fuoco alle bandiere Usa, lanciandosassi contro le vetrate. La sede diplomatica era chiusa enon era difesa. La violenza dei nazionalisti ha avuto la meglio sulla polizia di Belgrado che non ha saputo evitare l'assalto. Scavalcato il muro di cinta ed entrati negli uffici, i rivoltosi hanno lanciato oggetti e suppellettili dalle finestre. Staccato lo stemma dell'ambasciata, i giovani hanno appiccato il fuoco davanti alla facciata dell'ambasciata mentre altri gruppi hanno preso di mira le sedi diplomatiche di molti dei paesi favorevoli all'indipendenza del Kosovo. 

Danni alle finestre e bandiere strappate o bruciate sono segnalate da parte delle sedi diplomatiche di Turchia, Belgio, Croazia, Bosnia e Canada, oltre che degli Usa. L'ambasciata d'Italia è stata sgomberata dal personale civile fin dal primo pomeriggio e protetta da uno sbarramento di forze dell'ordine. Attaccati anche due ristoranti della catena McDonald's, due banche (inclusa una filiale del gruppo italiano Unicredit), mentre la tv riferisce di negozi saccheggiati. Secondo un portavoce delle forze dell'ordine, nei disordini sono rimasti feriti 60 giovani tra cui 15 poliziotti. 


Al maxi raduno nella piazza antistante la sede storica dell'ex Parlamento federale jugoslavo, il governo serbo sostiene che i manifestanti fossero addirittura mezzo milione. Sul palco, Vojislav Kostunica ha arriganto la folla che sventolava bandiere e simboli patriottici, immagini di eroi nazionali, vessilli della Chiesa ortodossa e striscioni con la scritta "Il Kosovo è Serbia"."Kosovo è il primo nome della Serbia", ha detto il premier serbo. "Il Kosovo appartiene alla Serbia e al popolo serbo. Così è stato e così sarà sempre", ha aggiunto tra le grida e gli applausi dei presenti che scandivano "Russia, Russia". "La Serbia non è sola nella battaglia per la difesa della sua sovranità sul Kosovo", ha proseguito Kostunica. "La Russia e il presidente Putin sono con noi. La Serbia non dimenticherà mai la solidarietà di Mosca né quella di tutti i Paesi che ci hanno sostenuto". 

Il primo ministro serbo se l'è presa poi con le potenze occidentali che vogliono "umiliare la Serbia" con il riconoscimento del Kosovo, a dispetto del fatto che Belgrado "ha rispettato tutti i suoi impegni internazionali". "Vogliono la nostra umiliazione e vorrebbero che la firmassimo, ma non lo faremo mai", ha proseguito Kostunica, ribadendo che "nessun governante avrà mai dal popolo serbo il mandato di accettare alcun mercato umiliante" in cambio di una resa sulla perdita della sovranità sul Kosovo. 

Accanto al primo ministro, i leader politici, gli intellettuali e gli artisti come il regista Emir Kusturica e di campioni dello sport come Dejan Bodiroga, leggenda del basket serbo e attuale dirigente della Lottomatica Roma. Previsto un messaggio telefonico di Novak Djokovic, astro nascente del tennis mondiale, la cui famiglia è originaria proprio del Kosovo. 

(21 febbraio 2008)



G. Vlaic: lettere ai giornalisti di "Repubblica"

---

Gentile signor Caprile, 

(...) Leggo spesso suoi articoli; sono rimasto veramente perplesso per  come ha gestito la sua corrispondenza da Pristina, pubblicata su Repubblica il  il 18-2-08.
So benissimo che Repubblica era una giornale assai schierato a favore dei bombardamenti sulla Serbia, e che il nostro Paese non puo’ certamente rimangiarsi cio’ che ha fatto attraverso D’Alema, e quindi il riconoscimento dell’indipendenza e’ un atto ‘’dovuto’’.
 
Comunque fa veramente impressione a distanza di nove anni dai bombardamenti ritrovare nel suo articolo tutto l’armamentario della ‘’giustezza’ dell’intervento umanitario, la mancanza assoluta di qualsiasi analisi su cosa e’ e su cosa sara’ il Kosovo, sui dati economici, sulla costituzione percentuale del suo PIL.
La fine del suo articolo sulla ‘’Belgrado dei duri’’ e’ francamente vergognoso!
 
Cio’ che poi colpisce fortemente e’ il fatto che QUASI TUTTI voi giornalisti NON citate mai la presenza degli Stati Uniti attraverso la base militare di Bondsteel, che e’ ignorata tra l’altro da gran parte dell’opinione pubblica del nostro Paese. Se ha un po’ di onesta’ intellettuale DEVE porsi la domanda
a che cosa servira’ questa base, e non puo’ negare l’informazione ai suoi lettori, non si tratta di un dettaglio di poco conto.
 
Ma tant’e’, il suo articolo sembra scritto attraverso le piu’ classiche tecniche della disinformazione.
Nessuno spazio a dubbi, per altro espressi da persone che conoscono bene quella realta’ e non definibili vetero-comunisti, ad esempio Claudio Magris ed il Generale Mini; da lei invece solo GRANITICHE certezze.
Credo che dovrebbe un po’ riflettere (e magari vergognarsi...) per essere cosi’ supino alle posizioni ufficiali degli Stati Uniti e loro alleati vari.
 
Ho letto tempo fa un interessante libro; in questo momento mi sfugge il nome dell’autore e la casa editrice: l’autore e’ l’attuale dirigente della Squadra Mobile di Asti (dunque non un pericoloso nostalgico del titoismo o di Milosevic) ed il titolo e’ ‘’La torre dei crani’’.
Se non lo ha gia’ letto glielo consiglio
 
Grazie per l’attenzione
 
Gilberto Vlaic
Trieste
 

---

Gentile signor Bonanni, 

(...) sono rimasto assai perplesso per come La Repubblica ha gestito 18-2-08 il problema della dichiarazione unilaterale di indipendenza del Kosovo (articoli di Caprile e il suo). (...) Anche il suo articolo, benche’ scritto in modo assai diverso, e con analisi meno rozze di quelle di Caprile, e’ sottilmente intriso da disinformazioni assolutamente da manuale.
 
Lei arriva al sublime con l’uso di due  condizionali la' dove dice ‘’il Kosovo precipiterebbe... e diventerebbe un porto franco...’’. Perche’ ora che cos’e’???
 
Ho letto tempo fa un interessante libro; in questo momento mi sfugge il nome dell’autore e la casa editrice: l’autore e’ l’attuale dirigente della Squadra Mobile di Asti (dunque non un pericoloso nostalgico del titoismo o di Milosevic) ed il titolo e’ ‘’La torre dei crani’’.
Se non lo ha gia’ letto glielo consiglio
 
Grazie per l’attenzione
 
Gilberto Vlaic
Trieste
 

 ---

Per contattare il Prof. Gilberto Vlaic:

Gilberto Vlaic
Chemical Sciences Dept.
University of Trieste
Via Licio Giorgieri 1
I-34127 Trieste
and
Sincrotrone Trieste SCpA
Scientific Coordinator of XAFS Beamline
SS 14 Km. 163.5
I-34012 Basovizza-Trieste


Il libro menzionato nelle due lettere è:

Antonio Evangelista
LA TORRE DEI CRANI
Kosovo 2000-2004

Prefazione di Pino Arlacchi 
(ex parlamentare, creatore della DIA - Direzione Investigativa Antimafia)
Introduzione di Antonio Manganelli 
(attuale Capo della Polizia)
I edizione: marzo 2007
© Copyright Editori Riuniti di The Media Factory srl
via Pietro della Valle, 13 - 00193 Roma
ISBN 10: 88-359-5901-2  /  ISBN 13: 978-88-359-5901-4
L'Indice, l'ultima di copertina, la Prefazione, ed un nostro commento - su JUGOINFO:




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From: "leftbooks.com" <leftbooks  @...>
Date: February 21, 2008 11:51:20 PM GMT+01:00
Subject: LEFTBOOKS.COM on Fidel and Yugoslavia!

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Events in Cuba and Yugoslavia have once again inspired corporate media to dig up the same old spin of half and false truths to portray a hopeless and infinitely complicated world dependent upon U.S. imperialism.

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Fidel Castro Reader
Edited by David Deutschmann and Deborah Shnookal
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Foreword by Felipe Pérez Roque

"Fidel Castro is a man of the masses... The Cuban revolution has been a source of inspiration to all freedom-loving people." —Nelson Mandela

"Fidel has his own special way of fusing himself with the people... At the great public mass meetings one can observe something like the dialog of two tuning forks whose vibrations interact, producing new sounds. Fidel and the mass begin to vibrate together in a dialog of growing intensity until they reach a climax in an abrupt conclusion crowned by our cry of struggle and victory." —Che Guevara, 1965

At last, a comprehensive anthology of one of the 20th century's most influential political figures, the Cuban revolutionary leader Fidel Castro.

Fidel Castro has been an articulate and incisive political thinker and leader, who has outlasted 10 hostile U.S. presidents. With the wave of change now sweeping Latin America, this book sheds light on the continent's future as well as its past.

As the first selection of Fidel Castro's speeches to be published since the 1960s, this is an essential resource.

Softcover, b/w photos, chronology, index, 517pp



Fidel Castro:
Biografía a dos voces
por Ignacio Ramonet

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Sociólogo, teórico de la cultura, periodista y una de las voces más representativas del movimiento altermundista, Ignacio Ramonet ha logrado desvelar —tres semanas de intensas conversaciones— las claves de la Revolución cubana a través de la biografía humana y política del último monstruo sagrado, de la política internacional: el polémico Fidel Castro. Testimonio excepcional y análisis histórico, este libro es una auténtica biografía a dos voces: la memoria oral del comandante.

El exhaustivo cuestionario de Ignacio Ramonet —maacute;s de cien horas de entrevistas y de inéditas revelaciones— es al tiempo un recorrido apasionanate por la controvertida figura de Fidel Castro y un formidable relato sobre el pasado, el presente y el porvenir de la Revolución.

569pp, índice, notas


New from Eva Golinger:


Bush vs Chávez:
Washington's War on Venezuela
By Eva Golinger
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In this revealing new study, Eva Golinger employs declassified documents, obtained through the Freedom of Information Act, and a variety of international sources to uncover an ongoing campaign to contain and cripple the democratically elected government of Latin America's leading oil power. Bush Versus Chávez details how millions of U.S. taxpayer dollars are being used to fund groups—such as the National Endowment for Democracy, the United States Agency for International Development, and the Office for Transition—with the express purpose of supporting counter-revolutionary groups in Venezuela. It explores, as well, a build-up of U.S. military troops, operations, and exercises in the Caribbean that threatens the Venezuelan people and government. Bush Versus Chávez exposes Washington's efforts to subvert a socialist revolution for the twenty-first century.

Paperback, 154pp, Notes, Index


Roots of Turmoil:


Hidden Agenda:
U.S./NATO Takeover of Yugoslavia
By Ramsey Clark and Various Authors
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 Washington and NATO strategists invoked humanitarian principles to justify their war. But they practiced the divide-and-conquer tactics used by empires since the days of Imperial Rome.

Behind the facade of concern for self-determination, they sliced away most of the republics of Yugoslavia, one by one, through economic pressure, political threats and, finally, outright warfare.

This book presents evidence gathered by dozens of nongovernmental hearings in 1999 and 2000 that NATO countries engaged in a decade-long conspiracy to foment war in Yugoslavia in order to split it up.

Now NATO has military bases all over the Balkans, Eastern Europe, the Middle East and Central Asia. They are the Roman legions for Western transnational corporations and Big Oil.

In the 40+ essays presented here, leading anti-war activists and analysts from many countries take up the Hague Tribunal, the occupation of Kosovo, media lies, war crimes and the blatant illegality of NATO aggression. Former U.S. Attorney General Ramsey Clark writes on "Blaming the Victim." Former Yugoslav President Slobodan Milosevic, demonized in the Western press, stands up to the NATO tribunal based in the Hague.

International Action Center, 2002, Paperback, 408pp, Maps, Photographs, Index.



Native Land
By Nadja Tesich
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A luminous journey home to the author's birthplace, Yugoslavia. Every detail is exquisitely wrought, as the author and her heroine travel back in time and place. This is an insider's odyssey to a now-divided country, in what was perhaps its last sun-warmed moments before the chaos, so beautifully predicted, explodes. The ending is the most brilliant in modern fiction.

Soft cover, 320pp


The Defense Speaks
for History and the Future

Opening defense statement at The Hague
by President of Yugoslavia Slobodan Milosevic.
With and introduction by Ramsey Clark.

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It promised to be 'the trial of the century.' But as soon as the defendant began to expose U.S. and NATO's war crimes in the breakup and bombing of Yugoslavia the media coverage of The Hague Tribunal went silent. Read this book and understand why.

'This book is a vital antidote to the demonizing calumny heaped on the defenders of Yugoslavia. Many misled people would benefit greatly if they gave some respectful attention to the side that tried to avoid war and save a multi-ethnic social democracy.'
—Michael Parenti

'The US/NATO court trying Slobodan Milosevic was always totally illegitimate. It could never be taken seriously as a court of justice. Milosevic's defense is powerful, convincing, persuasive and impossible to dismiss.'
—Harold Pinter, author, playwright and winner of 2005 Nobel Prize in Literature

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Colors From Palestine

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Revolution is an intrinsic part that can not be separate from bread, water, working palms, and the beating of the heart. —Ghassan Kanafani, Palestinian writer and revolutionary.

This year's Colors from Palestine calendar features the art of Naji Al-Ali. A Palestinian artist, assassinated in 1987. Naji Al-Ali is known for the sharp political criticism in his work and perhaps best known as the creator of the character Handala, who has since become an icon of Palestinian defiance.

Each month shows a unique Al-Ali drawing, accompanied by quotes from internationally-recognized revolutionaries and other political figures.

The calendar is a project of Resistance Art, a Palestinian initiative to celebrate the diversity and richness of Palestinian art and culture.

Size: 11 in. x 11 in.; 11 in. x 22 in. open

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Featuring a selection of 12 rare photos of Che Guevara from his family's archives, taken from the book Self-Portrait: A Photographic and Literary Memoir by Che Guevara. Key dates in Che Guevara's life are marked on the calendar.



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Kosovo’s ‘independence’

Washington gets a new colony in the Balkans

By Sara Flounders 
Published Feb 21, 2008 8:13 PM

In evaluating the recent “declaration of independence” by Kosovo, a province of Serbia, and its immediate recognition as a state by the U.S., Germany, Britain and France, it is important to know three things.

First, Kosovo is not gaining independence or even minimal self-government. It will be run by an appointed High Representative and bodies appointed by the U.S., European Union and NATO. An old-style colonial viceroy and imperialist administrators will have control over foreign and domestic policy. U.S. imperialism has merely consolidated its direct control of a totally dependent colony in the heart of the Balkans.

Second, Washington’s immediate recognition of Kosovo confirms once again that U.S. imperialism will break any and every treaty or international agreement it has ever signed, including agreements it drafted and imposed by force and violence on others.

The recognition of Kosovo is in direct violation of such law—specifically U.N. Security Council Resolution 1244, which the leaders of Yugoslavia were forced to sign to end the 78 days of NATO bombing of their country in 1999. Even this imposed agreement affirmed the “commitment of all Member States to the sovereignty and territorial integrity” of Serbia, a republic of Yugoslavia.

This week’s illegal recognition of Kosovo was condemned by Serbia, Russia, China and Spain.

Thirdly, U.S. imperialist domination does not benefit the occupied people. Kosovo after nine years of direct NATO military occupation has a staggering 60 percent unemployment rate. It has become a center of the international drug trade and of prostitution rings in Europe.

The once humming mines, mills, smelters, refining centers and railroads of this small resource-rich industrial area all sit silent. The resources of Kosovo under NATO occupation were forcibly privatized and sold to giant Western multinational corporations. Now almost the only employment is working for the U.S./NATO army of occupation or U.N. agencies.

The only major construction in Kosovo is of Camp Bondsteel, the largest U.S. base built in Europe in a generation. Halliburton, of course, got the contract for the camp guards and the strategic oil and transportation lines of the entire region.

Over 250,000 Serbian, Romani and other nationalities have been driven out of this Serbian province since it came under U.S./NATO control. Almost a quarter of the Albanian population has been forced to leave in order to find work.

Establishing a colonial administration

Consider the plan under which Kosovo’s “independence” is to happen. Not only does it violate U.N. resolutions but it is also a total colonial structure. It is similar to the absolute power held by L. Paul Bremer in the first two years of the U.S. occupation of Iraq.

How did this colonial plan come about? It was proposed by the same forces responsible for the breakup of Yugoslavia and the NATO bombing and occupation of Kosovo.

In June of 2005, U.N. Secretary General Kofi Annan appointed former Finnish President Marti Ahtisaari as his special envoy to lead the negotiations on Kosovo’s final status. Ahtisaari is hardly a neutral arbitrator when it comes to U.S. intervention in Kosovo. He is chairman emeritus of the International Crisis Group (ICG), an organization funded by multibillionaire George Soros that promotes NATO expansion and intervention along with open markets for U.S. and E.U. investment.

The board of the ICG includes two key U.S. officials responsible for the bombing of Kosovo: Gen. Wesley Clark and Zbigniew Brzezinski. In March 2007, Ahtisaari gave his Comprehensive Proposal for Kosovo Status Settlement to the new U.N. Secretary General, Ban Ki-moon.

The documents setting out the new government for Kosovo are available at unosek.org/unosek/en/statusproposal.html. A summary is available on the U.S. State Department’s Web site at state.gov/p/eur/rls/fs/100058.htm

An International Civilian Representative (ICR) will be appointed by U.S. and E.U. officials to oversee Kosovo. This appointed official can overrule any measures, annul any laws and remove anyone from office in Kosovo. The ICR will have full and final control over the departments of Customs, Taxation, Treasury and Banking.

The E.U. will establish a European Security and Defense Policy Mission (ESDP) and NATO will establish an International Military Presence. Both these appointed bodies will have control over foreign policy, security, police, judiciary, all courts and prisons. They are guaranteed immediate and complete access to any activity, proceeding or document in Kosovo.

These bodies and the ICR will have final say over what crimes can be prosecuted and against whom; they can reverse or annul any decision made. The largest prison in Kosovo is at the U.S. base, Camp Bondsteel, where prisoners are held without charges, judicial overview or representation.

The recognition of Kosovo’s “independence” is just the latest step in a U.S. war of reconquest that has been relentlessly pursued for decades.

Divide and rule

The Balkans has been a vibrant patchwork of many oppressed nationalities, cultures and religions. The Socialist Federation of Yugoslavia, formed after World War II, contained six republics, none of which had a majority. Yugoslavia was born with a heritage of antagonisms that had been endlessly exploited by the Ottoman Turks, the Austro-Hungarian Empire, and interference by British and French imperialism, followed by Nazi German and Italian Fascist occupation in World War II.

The Jewish and Serbian peoples suffered the greatest losses in that war. A powerful communist-led resistance movement made up of all the nationalities, which had suffered in different ways, was forged against Nazi occupation and all outside intervention. After the liberation, all the nationalities cooperated and compromised in building the new socialist federation.

In 45 years the Socialist Federation of Yugoslavia developed from an impoverished, underdeveloped, feuding region into a stable country with an industrial base, full literacy and health care for the whole population.

With the collapse of the Soviet Union in the early 1990s, the Pentagon immediately laid plans for the aggressive expansion of NATO into the East. Divide and rule became U.S. policy throughout the entire region. Everywhere right-wing, pro-capitalist forces were financed and encouraged. As the Soviet Union was broken up into separate, weakened, unstable and feuding republics, the Socialist Federation of Yugoslavia tried to resist this reactionary wave.

In 1991, while world attention was focused on the devastating U.S. bombing of Iraq, Washington encouraged, financed and armed right-wing separatist movements in the Croatian, Slovenian and Bosnian republics of the Yugoslav Federation. In violation of international agreements Germany and the U.S. gave quick recognition to these secessionist movements and approved the creation of several capitalist ministates.

At the same time U.S. finance capital imposed severe economic sanctions on Yugoslavia to bankrupt its economy. Washington then promoted NATO as the only force able to bring stability to the region.

The arming and financing of the right-wing UCK movement in the Serbian province of Kosovo began in this same period. Kosovo was not a distinct republic within the Yugoslav Federation but a province in the Serbian Republic. Historically, it had been a center of Serbian national identity, but with a growing Albanian population.

Washington initiated a wild propaganda campaign claiming that Serbia was carrying out a campaign of massive genocide against the Albanian majority in Kosovo. The Western media was full of stories of mass graves and brutal rapes. U.S. officials claimed that from 100,000 up to 500,000 Albanians had been massacred.

U.S./NATO officials under the Clinton administration issued an outrageous ultimatum that Serbia immediately accept military occupation and surrender all sovereignty or face NATO bombardment of its cities, towns and infrastructure. When, at a negotiation session in Rambouillet, France, the Serbian Parliament voted to refuse NATO’s demands, the bombing began.

In 78 days the Pentagon dropped 35,000 cluster bombs, used thousands of rounds of radioactive depleted-uranium rounds, along with bunker busters and cruise missiles. The bombing destroyed more than 480 schools, 33 hospitals, numerous health clinics, 60 bridges, along with industrial, chemical and heating plants, and the electrical grid. Kosovo, the region that Washington was supposedly determined to liberate, received the greatest destruction.

Finally on June 3, 1999, Yugoslavia was forced to agree to a ceasefire and the occupation of Kosovo.

Expecting to find bodies everywhere, forensic teams from 17 NATO countries organized by the Hague Tribunal on War Crimes searched occupied Kosovo all summer of 1999 but found a total of only 2,108 bodies, of all nationalities. Some had been killed by NATO bombing and some in the war between the UCK and the Serbian police and military. They found not one mass grave and could produce no evidence of massacres or of “genocide.”

This stunning rebuttal of the imperialist propaganda comes from a report released by the chief prosecutor for the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia, Carla Del Ponte. It was covered, but without fanfare, in the New York Times of Nov. 11, 1999.

The wild propaganda of genocide and tales of mass graves were as false as the later claims that Iraq had and was preparing to use “weapons of mass destruction.”

Through war, assassinations, coups and economic strangulation, Washington has succeeded for now in imposing neoliberal economic policies on all of the six former Yugoslav republics and breaking them into unstable and impoverished ministates.

The very instability and wrenching poverty that imperialism has brought to the region will in the long run be the seeds of its undoing. The history of the achievements made when Yugoslavia enjoyed real independence and sovereignty through unity and socialist development will assert itself in the future.


Articles copyright 1995-2007 Workers World. Verbatim copying and distribution of this entire article is permitted in any medium without royalty provided this notice is preserved. 

Workers World, 55 W. 17 St., NY, NY 10011
Email: ww@...



Wieder ein NATO-Kriegsziel erreicht

1) P. Betscher (VIS eV): Wieder ein NATO-Kriegsziel erreicht
2) V. Krsljanin: Kosovo und Metohija, die Stabilität des Balkans und die Zukunft Serbiens
(Ausschnitt aus dem Buch "Slobodna Srbija - priručnik za oslobođenje")
3) Zu den Wahlen in Serbien. Ein Gespräch mit B. Rakic (junge Welt, 7.2.08)
4) Abspaltung wird Traum eines »Groß-Albanien« anheizen. Ein Gespräch mit J. Bissett (junge Welt 18.2.08)
5) »Sezession historisch nicht zu begründen«. Gespräch mit A. Dorin (junge Welt, 16.2.08)
6) W. Pirker: Totentanz. Kosovo erklärt sich unabhängig (junge Welt 18.2.08)

Liese JUNGE WELT: http://www.jungewelt.de

Veranstaltung:
"Sarajevo 1914 und Kosovo 2008" 
mit Jürgen Elsässer zur Lage im Kosovo 
am 21.02.2008, um 20 Uhr, 
Restaurant "Zum Hutzelwald", Gaisbergstr.93, Heidelberg
Tel.06221/23558.


=== 1 ===

From:   peter_betscher @ freenet.de
Subject: Wieder ein NATO-Kriegsziel erreicht
Date: February 17, 2008 10:22:51 PM GMT+01:00

Liebe Freunde,

Ungeachtet der Jahrhunderte zurückliegenden Wurzeln der Probleme in Kosovo und Metohija darf man niemals vergessen, dass alle Konflikte zwischen den Völkern des Balkans in der Geschichte nur als Folge der Verflechtung von Großmächten geschehen sind. Auch heute sind es nicht "die Albaner", die uns Kosovo und Metohija wegnehmen wollen. Kosmet ist unter der Besatzung durch die NATO und die albanische Drogenmafia, die auch gegen die albanische Bevölkerung der Provinz die selben Mittel des Terrors (Morde, Entführungen, Folter,Vergewaltigungen) angewendet hat wie gegen Serben, um ihre Macht zu festigen, und ihre Führer, blutrünstigste Verbrecher, wurden seitens Albrights und Holbrooks zu "Politikern" und "Freiheitskämpfern" erhoben. Aber ihre Opfer sind Bürger Serbiens! Daher ist es die Pflicht Serbiens, nicht nur seine territoriale Integrität, sondern auch seine Bürger, ungeachtet ihrer Nationalität, vor Terror zu schützen! Die blutige Terror-Maschinerie der NATO im Kosovo hat fürchterliche Ziele: Profit aus Drogenhandel und anderen Formen internationaler Kriminalität zu ziehen, Einbau des "Camp Bondsteel" bei Urosevac, der größten US-amerikanischen Militärbasis in Europa, in den Cordon Sanitaire gegen Russland, die Instrumentalisierung der manipulierten und militarisierten Albaner als dauerhaften Störfaktors für die europäische Einheit, Kontrolle und Verhinderung einer Erweiterung der NATO-Pipeline, um das kaspische Öl zu stehlen, Ausbeutung der natürlichen Ressourcen des Kosmet und beständiger Druck auf Serbien und das serbische Volk.

Somit haben wir bereits einen "NATO-Marionetten-Quasistaat" im Kosmet.

Die Befreiung Serbiens (und Kosmets) ist nicht allein mit Hilfe von Wahlen möglich, die der Westen kontrolliert. Die volle Mobilisierung und Zusammenführung aller patriotischen und kreativen Potentiale des Landes und des Volkes sind unentbehrlich.

Ausschnitt aus dem soeben auf serbokroatisch erschienenen Buch von Vladimir Krsljanin, "Slobodna Srbija - priručnik za oslobođenje" ("Freies Serbien - Handbuch zur Befreiung"). Den gesamten Text: "Kosovo und Metohija, die Stabilität des Balkans und die Zukunft Serbiens" und weitere Artikel findet Ihr im Attachement.

Und noch der Hinweis auf die Veranstaltung 
"Sarajevo 1914 und Kosovo 2008" 
mit Jürgen Elsässer zur Lage im Kosovo 
am 21.02.2008, um 20 Uhr, 
Restaurant "Zum Hutzelwald", Gaisbergstr.93, Heidelberg
Tel.06221/23558.

Mit solidarischen Grüßen

Peter Betscher
Vereinigung für Internationale
Solidarität (VIS) e.V.


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Vladimir Krsljanin

Kosovo und Metohija, die Stabilität des Balkans und die Zukunft Serbiens
 
Ein Teil der Regierung Serbiens hat vor einigen Monaten zugegeben, dass uns die NATO „zum Zweck des Raubs von Kosovo und Metohija“ bombardiert hat. Auch wenn diese Einsicht spät kommt und erst ausgesprochen wurde, nachdem Russland die Garantie gab, sich der widerrechtlichen Unabhängigkeitserklärung dieser serbischen Provinz entgegenzustellen, müssen wir diese Aussage positiv auffassen. Tatsächlich war es die serbische Führung, die Russland die Garantien hat geben müssen, die Unabhängigkeit des Kosmet nicht anzuerkennen.
 
Kosovo und Metohija sind der Angelpunkt des angloamerikanischen Kriegs gegen Jugoslawien und das serbische Volk.[1] Bei der Emigration von Extremisten, die im Schoß westlicher Geheimdienste gestärkt wurde, um zur Zerstörung Jugoslawiens benutzt zu werden, spielten die Kosovoalbaner eine entscheidende Rolle . Die Zusammenarbeit der albanischen Emigranten mit der italienischen Mafia im Drogenhandel in Amerika und die Verschlossenheit und der patriarchalische Charakter der albanischen Gemeinschaft, wie auch die Tatsache, dass kaum jemand auf der Welt die albanische Sprache versteht, wurde von der CIA dazu genutzt, eine neue Mafia zu schaffen. Man konnte die Erfahrungen aus Lateinamerika direkt anwenden. So haben die Angloamerikaner Dr. Frankenstein übertroffen - sie schufen noch schrecklichere Ungeheuer. Die heute bekanntesten sind Al-Kaida und die albanische Mafia.
Letztere ist der westlichen Öffentlichkeit gemessen an ihrer Macht, ihrem Geld und ihrem Einfluß als auch angesichts ihrer Führungsrolle in der Kontrolle des Drogenmarktes in Westeuropa und den USA, nur ungenügend bekannt. Außerdem wird der Krieg gegen Jugoslawien von großen Teilen der westlichen Öffentlichkeit noch immer als gerechtfertigt angesehen. Das sind die Gründe, warum die Angloamerikaner, und ebenso ein Teil ihrer europäischen Verbündeten, die an diesem Krieg teilnahmen, ohne Rücksicht auf die Konsequenzen Gefangene des Plans, Kosmet eine "Unabhängigkeit" zu gewähren, bleiben (ein möglicher Krieg, der mehrere Staaten im südlichen Balkan erfassen könnte, was auch die lokalen NATO-Befehlshaber zugeben!). Das Imperium ist schon im Untergang begriffen und hofft, dass der Fall abgefedert wird, wenn es verhindert, dass seine Leichen im Keller Kosovos entdeckt werden. Aber das kann nicht verhindert, nur aufgeschoben werden.
 
Das angloamerikanische "unipolare" Abenteuer nähert sich seinem unrühmlichen Ende. Verlorene Kriege, verlorene Glaubwürdigkeit, der Krach des spekulativen Systems des Imperiums und der Weltfinanzen... Von welcher "exportierten" Demokratie oder Demokratie kann hier überhaupt die Rede sein? Von "globaler moralischer Führung"? Von "Entwicklungsperspektiven", die anderen angeboten
werden? Da gibt es keine Entwicklung. Tadic hat uns dieser Tage Bulgarien als Beispiel eines Landes angeführt, das trotz EU-Mitgliedschaft seine Tradition bewahrt hat – angesichts der Tatsache, daß noch immer bulgarische Saisonarbeiter auf serbischen Feldern arbeiten, ein schlechter Scherz. Die USA und Großbritannien können der Katastrophe nur entkommen, wenn sie ihr Verhalten auf internationaler Ebene von Grund auf ändern und die Hand ergreifen, die ihnen die neuen Zentren der weltweiten Entwicklung im Osten zum Zweck einer gleichberechtigten Zusammenarbeit entgegenstrecken. Warum reichen sie ihnen die Hand? Weil sie unbestreitbar die Mächtigsten sind, sich nicht der verzweifelten imperialistischen Logik entsprechend verhalten und weil sie wissen, dass alle anderen auf der Welt einen totalen Kollaps der USA und Großbritanniens schmerzlich fühlen würden. Sollte man ihre Hand nicht nehmen, werden Russland und China überleben. Sie haben eine reale Ökonomie und gewaltige Goldreserven (China $1,434 Mrd. und Russland $470 Mrd.). Die EU muss sich entscheiden, das wird weder leicht noch schnell sein. Sie wird einen hohen Preis zahlen müssen für ihre Teilnahme an den angloamerikanischen imperialistischen Abenteuern! Realistisch betrachtet: Steht Serbien denn überhaupt vor der Entscheidung: Okkupation durch die vor dem Kollaps stehende angloamerikanische Achse und Anbindung an ihre problematischen Institutionen einerseits oder Freiheit und freundschaftliche Verbundenheit mit Russland und anderen Megaökonomien des freien Ostens andererseits? Serbien steht nicht vor dieser Entscheidung, denn Serbien hat noch keine eigene Stimme. Was man hier beobachten kann, ist ein virtueller politischer Wettbewerb „aus dem DOS-Bündis hervorgegangener“ westlicher Marionetten! Um eine Veränderung herbeizuführen ist es notwendig, dass sich jeder einzelne von uns entscheident, nicht untergehen zu wollen.
 
Serbien hat mittels einer Deklaration des Parlaments die "militärische Neutralität" gegenüber der NATO erklärt. Die Vertreter der Demokratischen Partei Serbiens (DSS) von Premierminister Kostunica und der Radikalen Partei (SRS) betrachten das als dauerhafte Festlegung, die Vertreter der Demokratischen Partei (DS) von Präsient Tadic und der kleinen G17+ als Position, die "bis zu einem Referendum" gültig bleibt, wobei sie (mit Recht) darauf hinweisen, dass die Frage nach einem Beitritt Serbiens zur NATO "noch nicht auf der Tagesordnung ist". (Für ihren Geschmack ist es vollkommen ausreichend, dass Serbien unter NATO-Besatzung steht). Gleichzeitig brüsten sie sich einer "hervorragenden Zusammenarbeit" mit der NATO, deren Befehlshaber "versprochen" haben, dass sie Serben im Kosmet schützen werden, falls die Unabhängigkeitserklärung von Gewalt begleitet sein sollte. Dabei verbergen sie vor der Öffentlichkeit, dass die NATO-Kräfte schon jetzt im Kosmet nicht so aufgestellt sind, dass sie die Serben schützen, sondern dass sie ihre Positionen entlang der "administrativen Grenze" verstärkt haben, wahrscheinlich um einen eventuellen Eintritt serbischer Truppen auf das eigene serbische Territorium zu verhindern.
 
In Bezug auf die NATO wird die serbische Öffentlichkeit in zweierlei Hinsicht getäuscht. Die erste Täuschung bezieht sich auf die "Partnerschaft für den Frieden". Die Öffentlichkeit hat diese Täuschung bereits geschluckt. Es wird nämlich behauptet, dass die Mitgliedschaft in dieser "Organisation" unschädlich und sogar nützlich sei, und im Übrigen sei auch Russland Mitglied der Partnerschaft. Hierbei wird absichtlich verschwiegen, dass die "Partnerschaft für den Frieden" keine internationale Organisation ist, sondern ein System bilateraler Verträge. Jedes Land, das in die "Partnerschaft" eintreten möchte, unterschreibt einen gesonderten Vertrag mit der NATO, in dem es bestimmte Verpflichtungen eingeht (Anpassung der militärischen Standards an die der NATO - auf eigene Kosten, und Verzicht auf eine selbständige militärische Sicherheitspolitik zugunsten von Beobachtung und Kontrolle durch die NATO), während die NATO selbst keinerlei Verpflichtungen in Bezug auf ihren "Partner" eingeht! Auch sind diese bilateralen Verträge nicht ausgewogen und es sollte jedem klar sein, dass die Verpflichtungen, die Russland in Bezug auf die NATO eingegangen ist, nicht die selben sein können wie die Verpflichtungen, die ein kleines Land eingegangen ist, das zudem unter NATO-Besatzung steht. Die zweite Täuschung, die allerdings durch eine positive Entwicklung keine mehr sein könnte, bezieht sich auf die "militärische Neutralität". Die Regierung anerkennt sogar manchmal widerwillig die offensichtliche Tatsache, die sie erst kürzlich entdeckt hat, dass Kosmet unter NATO-Besatzung steht (bereits seit neun Jahren!). Indessen ist für das Handeln Serbiens und für den Erhalt seiner territorialen Gesamtheit die Tatsache viel wichtiger, das ganz Serbien unter NATO-Besatzung steht! Von was für einer "Neutralität" kann die Rede sein, wenn angloamerikanische, der NATO angehörende Kontrolleure und "Berater" in Verteidigungsministerium, Generalstab, Militärischem Sicherheitsdienst und Staatssicherheitsdienst, der Polizei, allen Ministerien und in vielen Wirtschafts-, Finanz- und anderen Institutionen sitzen? Wenn westliche
Diplomaten und Geheimdienste die Führungskräfte in Serbien bestimmen? Wenn in Serbien eine ferngesteuerte politische Partei (LDP, Liberaldemokratische Partei) und eine Vielzahl geheimdienstlicher Nichtregierungsorganisationen, die keine serbischen, sondern direkt die angloamerikanischen Interessen repräsentieren, eine tägliche Präsenz in den Medien erhalten? (“Kosovo soll unabhängig werden, und Den Haag stellt den Höhepunkt des Rechts dar.“) Von einer „Neutralität“ selbst im weitesten Sinne können wir erst sprechen, wenn alle NATO-Angehörigen, die in staatlichen und anderen Institutionen sitzen, Serbien verlassen haben, und wenn die Propaganda der NATO in der politischen Öffentlichkeit Serbiens unmöglich gemacht wird.
 
Ungeachtet der Jahrhunderte zurückliegenden Wurzeln der Probleme in Kosovo und Metohija darf man niemals vergessen, dass alle Konflikte zwischen den Völkern des Balkans in der Geschichte nur als Folge der Verflechtung von Großmächten geschehen sind. Auch heute sind es nicht “die Albaner", die uns Kosovo und Metohija wegnehmen wollen. Kosmet ist unter der Besatzung durch die NATO und die albanische Drogenmafia, die auch gegen die albanische Bevölkerung der Provinz die selben Mittel des Terrors (Morde, Entführungen, Folter, Vergewaltigungen) angewendet hat wie gegen Serben, um ihre Macht zu festigen, und ihre Führer, blutrünstigste Verbrecher, wurden seitens Albrights und Holbrooks zu "Politikern" und "Freiheitskämpfern" erhoben. Aber ihre Opfer sind Bürger Serbiens! Daher ist es die Pflicht Serbiens, nicht nur seine territoriale Integrität, sondern auch seine Bürger, ungeachtet ihrer Nationalität, vor Terror zu schützen! Die blutige Terror-Maschinerie der NATO im Kosovo hat fürchterliche Ziele: Profit aus Drogenhandel und anderen Formen internationaler Kriminalität zu ziehen, Einbau des "Camp Bondsteel" bei Urosevac, der größten US-amerikanischen Militärbasis in Europa, in den Cordon Sanitaire gegen Russland, die Instrumentalisierung der manipulierten und militarisierten Albaner als dauerhaften Störfaktors für die europäische Einheit, Kontrolle und Verhinderung einer Erweiterung der NATO-Pipeline, um das kaspische Öl zu stehlen, Ausbeutung der natürlichen Ressourcen des Kosmet und beständiger Druck auf Serbien und das serbische Volk.
 
Somit haben wir bereits einen "NATO-Marionetten-Quasistaat" im Kosmet. Was tun?
 

1.    Die NATO-Kontrolleure aus Belgrad verjagen.

2.    Verbot der vom Ausland finanzierten Parteien.

3.    Beendigung der Finanzierung heimischer Organisationen durch fremde

Regierungen und Begrenzung der Beiträge von Einzelpersonen.

4.    Im Fall der Anerkennung der "Unabhängigkeit" durch die Angloamerikaner

5.    Ersuchen russischer Militärhilfe und Befreiung wenigstens eines Teils des Territoriums der Provinz.

6.    Herstellung enger Beziehungen mit serbischen Bürgern albanischer Nationalität zu ihrem Schutz vor Terror.

 
Aber dafür muss man die Regierung in Belgrad auswechseln!? Doch was hindert uns daran, sie zu tauschen?
 
All dies muss jetzt getan werden. Es hätte sowohl früher als auch einfacher getan werden können, hätte das Marionettenregime in Belgrad nicht sieben Jahre lang die für Serben fürchterliche Illusion über euroatlantische Integration und die westliche Demokratie gesät. Wenn wir beizeiten in ein politisches, ökonomisches und militärisches Bündnis mit der führenden souveränen Demokratie der zeitgenössischen Welt hätten eintreten können - mit Russland. So, fast ohne Staat, Armee, Finanzen und Wirtschaft, haben wir eine schwierige Aufgabe. Die Chancen für einen Erfolg sind real, weil der angloamerikanische Faktor in einem Meer eigener Probleme zu versinken droht und somit keine Möglichkeit zur Intervention hat, während die Stärke Russlands und anderer freier Länder in den internationalen Beziehungen bereits dominant geworden ist.
 
Zur Überwindung  der Folgen der zerstörerischen angloamerikanischen Politik auf dem Balkan und im Kosmet muss Serbien als souveräne Demokratie mittel- und langfristig seine Politik entschieden und parallel in bestimmte strategische Richtungen führen:

1.    Verstärkung aller Formen der Zusammenarbeit mit Russland, Einbindung in die Eurasische Wirtschaftsgemeinschaft und Organisation  des Vertrags über kollektive Sicherheit

2.    Herstellung der Voraussetzungen für die Reintegration aller konstituierenden Teile des serbischen Volks in einen Staat;

3.    Enge Bindung der orthodoxen slawischen Völker des Balkans - Bildung eines "Balkanischen Benelux", welches Serbien, Bulgarien und Makedonien umfasste;

4.    Aktive Teilnahme an allen Formen multilateraler Zusammenarbeit auf dem Balkan.

 
Die Wahlkampagnen in Serbien, die von westlichen Diensten und westlichen Financiers kontrolliert werden, verwandeln sich in einen medialen Aufschrei von Lügen und Betrug. Die Befreiung Serbiens (und Kosmets) ist nicht allein mit Hilfe von Wahlen möglich, die der Westen kontrolliert. Die volle Mobilisierung und Zusammenführung aller patriotischen und kreativen Potentiale des Landes und des Volkes sind unentbehrlich.
 

Auszug aus dem soeben auf serbokroatisch erschienen Buch von Vladimir Krsljanin, „Slobodna Srbija – priručnik za oslobođenje" („Freies Serbien - Handbuch zur Befreiung“), Februar 2008.
 
Übersetzung aus dem Serbokroatischen: Valentina Simonova und Darko Sergievsky
 
Der Autor ist Vorsitzender der Organisation „Serbsiche Volksbewegung“
 


[1] Natürlich darf man dabei nicht die Rolle Deutschlands und des Vatikans unterschätzen - sie war dieselbe, wie im Zweiten Weltkrieg; die führende angloamerikanische Rolle war im Zweiten Weltkrieg versteckt und ist jetzt unverhüllt.


=== 3 ===

Zu den Wahlen in Serbien                         
»Mehrheit der Bevölkerung auf dem Land wählte Nikolic«

Serbien: Widersprüche zwischen Propaganda und gesellschaftlichen Realitäten werden immer offensichtlicher. 

Ein Gespräch mit Branko Rakic
 
* Branko Rakic ist Professor der Rechtswissenschaften an der Universität Belgrad
 
Serbiens Präsident Boris Tadic wurde am Sonntag nur mit knappem Vorsprung vor dem antiwestlichen Oppositionskandidaten Tomislav Nikolic im Amt bestätigt. Das Ergebnis zeigt ein gespaltenes Land. Wie ist es dazu gekommen?
 
In der Universität habe ich engen Kontakt zu jungen Menschen. Sie befinden sich mehrheitlich in der Opposition zur Regierungspolitik, viele stimmten für Nikolic. Da hat sich etwas verändert. In der ersten Hälfte der 1990er Jahre erreichte Slobodan Milosevic 80 Prozent der Stimmen, er wurde von jung und alt unterstützt. Als die Opposition dann in der Zeit der Sanktionen und der antiserbischen Hetze stärker wurde, fand sie auch jugendliche Anhänger. Nicht nur, daß diese naturgemäß rebellisch sind, sie haben in einer Zeit ihr politisches Bewußtsein entwickelt, die von Isolation und Krieg geprägt war. Viele waren zu jung, um die Ursache für die Lage, die propagandistisch verdreht wurde, zu erkennen.
 
Warum stehen nun viele der jungen Menschen auf der anderen Seite?
 
Auch hier handelt es sich nicht allein um rebellische Auflehnung gegen die Herrschenden. Die Menschen sehen mit eigenen Augen die Misere, in die Serbien in den letzten sieben Jahren geraten ist. Aus diesem Grund zielte Tadics Wahlkampagne sehr auf Jugendliche: Serbien drohe unter Nikolic eine neue Isolation, die Reisefreiheit würde beschnitten, das Studieren im Ausland unmöglich. Das hat sicher auch gewirkt. Dennoch stehen viele Junge und Alte hinter Nikolic. Aber viele von denen, die in den 90er Jahren gegen Milosevic waren, stehen hinter Tadic.
Aber die politischen Linien verlaufen natürlich nicht nur entlang der Altersgrenzen. Die sogenannten Demokraten haben die Mehrheit der ehemaligen städtischen Mittelklasse hinter sich, die sich inzwischen in Arm und Reich spaltet. Die breite Landbevölkerung wählte wie die Mehrheit der Arbeiter Nikolic.
 
Erstmals seit dem Sturz der Regierung Milosevic im Oktober 2000 stand nun der Sieg der sogenannten Demokraten auf der Kippe. Ist das knappe Ergebnis ein Resultat der sozialen Verhältnisse?
 
Die Menschen können mehr und mehr zwischen Propaganda und Realität unterscheiden. Die gegenwärtig Regierenden sind dem Westen völlig ergeben. Wenn sie westliche Politiker treffen, biedern sie sich förmlich an. Sogar bei denen, die Verantwortung für die Bombardierung Serbiens tragen. Sie liefern die ehemalige Staatsführung an das Showgericht in Den Haag aus, unseren ehemaligen Präsidenten Milosevic sogar am höchsten serbischen Feiertag. Das ist erniedrigend.
Kürzlich wurde bekannt, daß Tadic’ Regierung bedeutende Wirtschaftsbeziehungen zu der US-gesteuerten irakischen Regierung unterhält. Es ist beschämend, daß wir erstmals in unserer Geschichte an der Ausbeutung eines besetzten Landes teilnehmen.
 
Wie wird es mit dem Status des Kosovo nach Ihrer Einschätzung weitergehen?
 
Die Unabhängigkeitserklärung des Kosovo entspricht den Plänen, die der Westen schon seit der Haager Jugoslawienkonferenz 1991 verfolgt. Viele sehen in Tadic’ Protest nur leere Worte. Vor kurzem sickerte durch, daß seine Regierung mit dem österreichischen Kanzler Alfred Gusenbauer in Geheimverhandlungen erörterte, wie die Prozedur mit dem geringsten Schaden für die hiesige Regierung ablaufen kann. Tadic würde also im Falle eines solch massiven Angriffs auf unsere Souveränität nicht mit Rücktritt reagieren, nein, er will nur seinen Kopf retten. Auch die Wahlen wurden auf Druck Tadic’ noch vor einer Lösung der Kosovo-Frage abgehalten. Seine angebliche Verteidigung des Kosovo leidet an einem inneren Widerspruch: Öffentlich tritt er für die territoriale Integrität Serbiens ein. Gleichzeitig führt sein Stab nicht nur diese geheimen Verhandlungen, sondern die Regierung wiederholt ständig die Lügen von »schlimmsten Menschenrechtsverletzungen« und »ethnischen Säuberungen« im Kosovo.
Damit unterstützen sie die Argumente, mit deren Hilfe sich der Westen über das Völkerrecht hinwegsetzen wird: Der Kosovo-Fall sei wegen der vorangegangenen serbischen Verbrechen »einzigartig«. Natürlich müssen die sogenannten Demokraten ihre Darstellung vom verbrecherischen Milosevic-Regime aufrechterhalten. Sie sind schließlich durch jahrelanges Nachbeten dieser westlichen Propaganda an die Macht gekommen. Ihre ganze Existenz gründet auf dieser Lüge.
 
Interview: Cathrin Schütz
junge Welt, 7.2.08
 

=== 4 ===

»Unabhängigkeit des Kosovo bricht das Völkerrecht«
 
Abspaltung wird Traum eines »Groß-Albanien« anheizen und den Balkan weiter destabilisieren. 

Ein Gespräch mit James Bissett
 
* James Bissett war von 1990 bis zum Abzug der westlichen Diplomaten 1992 kanadischer Botschafter in Jugoslawien
 
Sie sind erklärter Gegner der Abspaltung des Kosovo von Serbien. Was hat Sie dazu bewogen, sich in dieser Frage zu engagieren?
 
Die Unabhängigkeit des Kosovo bricht das Völkerrecht. Die Charta der Vereinten Nationen und die Schlußakte von Helsinki werden verletzt. Die territoriale Unversehrtheit, Souveränität und Unverletzbarkeit der Grenzen sind elementare Gesetzmäßigkeiten, die nicht nach Lust und Laune der NATO-Länder beiseite gewischt werden können. Diese Prinzipien zu ignorieren, bedeutet, die wesentlichen Grundsätze über die Beziehung zwischen Staaten seit Ende des Zweiten Weltkriegs zu verletzen. Die USA zeigen ein perverses Interesse, für die albanische Seite im Balkan einzutreten. Das ist bekannt. Wie Deutschland, Frankreich und Großbritannien hier gehorsam folgen, enttäuscht mich aber sehr.
 
Es geht also um den Bruch des internationalen Rechts?
 
Nicht nur. Die Führung des Kosovo und die UCK sind in meinen Augen Kriegsverbrecher. Sie haben unter der NATO-Besatzung fast die gesamte nicht-albanische Bevölkerung vertrieben, über 150 christliche Kirchen und Klöster zerstört. Die Unabhängigkeit des Kosovo wird den Traum eines »Groß-Albanien« anheizen und den Balkan weiter destabiliseren.
 
Wie begegnen Sie den Stimmen, die eine Unabhängigkeit des Kosovo mit der jahrelangen Unterdrückung der Albaner durch den serbischen Staat legitimieren wollen?
 
Die Albaner im Kosovo hatten im ehemaligen Jugoslawien eine privilegierte Stellung. Sie hatten ihre Sprache, eigene Universitäten und Schulen. Dank der Subventionen der anderen jugoslawischen Republiken erfuhr die Region eine enorme Entwicklung. Das Kosovo genoß weitgehende Autonomie, konnte aber die Gesetzgebung in Serbien blockieren. Doch lange bevor Milosevic 1989 daher den Autonomiestatus des Kosovo aufhob, verfolgten die Kosovo-Albaner die Abspaltung von Jugoslawien. Das harte Durchgreifen der serbsichen Sicherheitskräfte war die Reaktion auf den bewaffneten Aufstand der UCK. Diese verübte Anschläge auf serbische Beamte und Polizisten. Auch Albaner, die den Kampf der UCK nicht unterstützen, mußten oft mit dem Leben bezahlen. Die UNO schätzt, daß in den drei Jahren vor dem NATO-Krieg von 1999 insgesamt 4 600 Menschen getötet wurden. Serben und Albaner. Im Jahr 2000 gab es in den USA 15 586 Morde, allein 600 in Washington DC. In meinen Augen ist die serbische Unterdrückung der Albaner im Kosovo vor der bewaffneten Auseinandersetzung ein Märchen.
 
Sie waren als Botschafter in Belgrad, als die jugoslawische Krise Anfang der 1990er Jahre begann. Plötzlich sprach man im Westen von Menschenrechtsverletzungen im Kosovo.
 
Die Slowenen haben den Stein ins Rollen gebracht, als sie das »Kosovo-Problem« als Propagandamittel nutzten, um ihre eigene Sezession von Jugoslawien zu rechtfertigen. Das war Teil des Mythos eines drohenden »Groß-Serbien«. Leider kennen wenige die Rede, die Milosevic 1989 auf dem Amselfeld hielt. Lesen Sie eine ungekürzte Version –Sie werden sehen, daß der serbische Präsident ein überzeugtes Plädoyer für den Erhalt eines multi-ethnischen Serbiens hielt. Und bis heute ist Serbien ein multiethnischer Staat. Gleiches kann man von Slowenien und Kroatien nicht behaupten.
 
Wenn es keine ethnischen Säuberungen an den Albanern gab, warum hat die NATO dann im Frühjahr 1999 interveniert?
 
Der NATO-Krieg gegen Serbien hat nichts mit serbischen Verbrechen zu tun. Er diente schlichtweg zur Legitimation des Fortbestehens und der Umwandlung der NATO. Damit hat die NATO ihren eigenen Gründungsvertrag gebrochen, der ihr die Androhung oder den Einsatz militärischer Mittel zur Lösung internationaler Streitfälle verbietet und sie an die UNO-Charta bindet. Doch Bill Clinton verkündete während des Krieges gegen Serbien zum 50. Geburtstag der NATO genau das als neue Strategie. Unterdessen weiß man, daß amerikanische und britische Geheimdienste die UCK bewaffnet und ausgebildet und schließlich im Kosovo zum Einsatz gebracht haben. Der Weg, die NATO im Sinne der USA in ein aggressives Militärbündnis zu verwandeln, das auf eigene Faust überall und jederzeit angreifen kann, war also eine ausgeklügelte Sache. Daß dem Kosovo nun die Unabhängigkeit gegeben wird, ist Teil dieser Entwicklung.

Interview: Cathrin Schütz, Belgrad
Junge Welt 18.02.2008
 

=== 5 ===

»Sezession historisch nicht zu begründen«
 
Serben blicken auf jahrhundertelange Geschichte im Kosovo. 

Ein Gespräch mit Alexander Dorin
 
Der unter Pseudonym schreibende Publizist Alexander Dorin (Jg. 1967)  ist als Sohn bosnischer Eltern, die Anhänger Tito-Jugoslawiens waren, aufgewachsen. Zuletzt erschien von ihm im Ahriman-Verlag der Aufsatz "Wem gehört das Kosovo? Osmanen und Nazis als Vorläufer der Pax Americana" Er ist Autor des Buches "In unseren Himmeln kreuzt der fremde Gott. Verheimlichte Fakten des Krieges in Ex-Jugoslawien (Kroatien, Bosnien, Kosovo)"
 
Die derzeit bevorstehende Unabhängigkeit des Kosovo wird von Serben parteienübergreifend abgelehnt. Worauf begündet sich dieser besondere Bezug zur südserbischen Provinz?
 
Die Serben können im Kosovo auf rund 1300 Jahre ihrer Geschichte zurückgreifen. Eine englische Karte etwa zeigt auf, daß Kosovo bereits im Jahre 814 Bestandteil Serbiens war. Auch sieht man, daß es Albanien als Bezeichnung damals auf dem Balkan nicht gab. Dafür findet man das alte Albanien, das sich damals direkt am Kaspischen Meer befand, das sogenannte Kaukasus-Albanien.
 
Wann siedelten die ersten Albaner auf dem Gebiet des Kosovo?
 
Es ist allgemein bekannt, daß der Staat Albanien im Jahre 1272 von Karl von Anjou gegründet wurde. Zu diesem Zeitpunkt lebten die Serben also bereits ein halbes Jahrtausend in der Region. Das Kosovo war das Herzstück Altserbiens. Im Kosovo selbst siedelten die ersten Albaner mit Beginn der osmanischen Besatzung Serbiens an. Das geht eindeutig aus einem osmanischen Dokument von 1455 hervor, welches 1972 an der Universität von Sarajevo ins Serbokroatische übersetzt wurde. Danach existierten im Jahr 1455 nur 46 albanische Haushalte im Kosovo, der Rest war ausschließlich von Serben besiedelt.
Ein weiteres interessantes Zeitdokument ist das Buch »Das Fürstentum Serbien und Türkisch-Serbien«, das vom österreichischen Offizier Peter Kukulj geschrieben und 1871 in Wien herausgegeben wurde. Dort veröffentlichte Kukulj eine Statistik der osmanischen Besatzer, laut der im Erscheinungsjahr des Buches 318000 Serben und 161000 Albaner im Kosovo lebten. Bis zum Ende der osmanischen Besatzung im Jahr 1912 mußten die Serben noch mehrere Wellen türkisch-albanischen Terrors über sich ergehen lassen, was zu zahlreichen serbischen Fluchtwellen führte. Es ist also noch keine hundert Jahre her, daß die Albaner im Kosovo die Bevölkerungsmehrheit erreichten, während die Serben davor während mehr als tausend Jahren die eigentlichen und ursprünglichen Bewohner dieser Region gewesen sind.
 
Es ist also keine Floskel zu sagen, daß sich im Kosovo die Wiege der serbischen Kultur befindet?
 
Im Kosovo finden sich zahlreiche historische Bauten der Serben, deren Errichtung bis ins Mittelalter zurückreicht. Alte albanische Monumente aus der Zeit vor der osmanischen Besatzung sucht man dagegen im Kosovo vergebens. Die Städte und Dörfer im Kosovo tragen zu 98 Prozent serbische Namen, die restlichen zwei Prozent gehen auf die osmanische Besatzung zurück, wie z.B. Gazi Mestan, der Ort, an dem das serbische Heer 1389 gegen die Osmanen die Schlacht vom Amselfeld führte. Über diese historischen Tatachen berichtete auch Hugo Roth in seinem Buch »Kosovo Origins«. Sogar der Name Kosovo ist serbisch. Kos ist das serbische Wort für Amsel, und Kosovo Polje heißt auf deutsch Amselfeld. Die Albaner können also ihre Separationsbestrebungen im Kosovo historisch nicht begründen, es sei denn, man schreibt die Geschichte neu, was ja momentan in gewissen Kreisen auch der Fall ist.
 
In Serbien wird das Kosovo als »Kosovo und Metohien« bezeichnet. Auf dem Gebiet Metohiens befinden sich überdurchschnittlich viele Kirchen und Klöster. Ist es nicht das, was das Kosovo zum serbischen »Jerusalem« macht?
 
Aber es sind nicht nur diese historischen Bauten, die Kosovo und Metohien für die Serben zum Heiligtum machen. Es ist auch die Tatsache, daß sich die Serben den Osmanen entgegengestellt haben, um den Vormarsch auf Europa zu unterbinden. Obwohl das mißlang, muß dieser Einsatz, der etliche Menschen das Leben gekostet hat, als großes und mutiges Opfer betrachtet werden. Die Serben verbinden mit dem Kosovo eine lange Leidensgeschichte. Sie wurden dort 500 Jahre lang durch die Osmanen – unter späterer Mithilfe der Albaner – unterdrückt, verfolgt und vertrieben. Während des Zweiten Weltkriegs wurden Serben erneut vertrieben und ermordet. Auch in der Zeit zwischen 1974 und 1989 wurden die Serben im Kosovo massiv terrorisiert, worüber die internationalen Medien zu dieser Zeit übrigens noch intensiv berichteten.
Wieso sollte also ausgerechnet in Südserbien ein zweiter Albanerstaat entstehen? Damit würde man die lange Geschichte der Verbrechen im Kosovo lediglich legitimieren.
 
Die Befürworter eines unabhängigen Kosovo argumentieren aber gerade mit der Verfolgung der Albaner seit 1989. Wie beurteilen Sie die Ereignisse seit der damaligen Beschneidung der kosovo-albanischen Autonomie?
 
Wäre das ein Argument, müßten die Serben in Kroatien längst die Unabhängigkeit genießen, da sie zwischen 1941 und 1945 Opfer eines durch die mit den deutschen Nazis verbündete kroatische Ustascha-Bewegung begangenen Völkermordes gewesen sind. Aus dem gleichen Grund müßte man auch den bosnischen Serben eine Abspaltung von Bosnien gewähren, da auch sie Opfer des großkroatischen Ustascha-Staates während des Zweiten Weltkrieg waren. Und außerdem muß man betonen, daß die von Ihnen angesprochene Geschichte des anti-albanischen Terrors nach 1989 im Kosovo die Version der Albaner ist. Aussagen von Nichtalbanern im Kosovo, auch der Roma und der jüdischen Gemeinschaft, spiegeln ein ganz anderes Bild über die Ereignisse von damals wieder – aber ist ein anderes Thema.
 
Interview: Cathrin Schütz
Junge Welt, 16.02.2008


=== 6 ===

Totentanz

Kosovo erklärt sich unabhängig
 
Mit der Ausrufung der Unabhängigkeit der serbischen Provinz Kosovo ist der Idee der nationalen Unabhängigkeit der denkbar größte Schaden zugefügt worden. Denn damit wurde das multiethnische Serbien – in seiner aus der jugoslawischen Staatsidee begründeten Identität – der Souveränität über sein Territorium beraubt. Das Unabhängigkeitsspektakel von Pristina gestaltete sich als Totentanz für das Völkerrecht. Beerdigt wurde auch die UN-Resolution 1244, die dem Kosovo eine substantielle Autonomie, nicht aber die staatliche Unabhängigkeit von Serbien zubilligte. Hätte der imperialistische Westen diese je ernst genommen, hätte er sich den Bombenkrieg gegen Jugoslawien sparen können. Denn Belgrad hatte schon vor Kriegsbeginn einen Autonomieplan für die Provinz vorgelegt, der ihr Selbstverwaltungsbefugnisse in einem Ausmaß einräumte, wie das kein anderer europäischer Staat bisher getan hatte.
 
Im Kosovo hat sich das chauvinistische Ressentiment einer grundsätzlichen Unverträglichkeit zwischen zwei Völkern durchgesetzt. Doch der Sieg des albanischen Nationalismus ist nicht aus eigener Kraft erfolgt. Es ist ein ausgeliehener Sieg. Die Leihsumme ergab sich aus der Abhängigkeit, in die sich das »unabhängige Kosovo« in seinem Verhältnis zur Achse Washington–Brüssel begeben hat. Die Unabhängigkeitserklärung von Pristina ist keine Manifestation des Stolzes, sondern der Unterwürfigkeit. Denn es gehört schon einiges an mangelnder Selbstachtung dazu, die Unterwerfung unter ein Protektoratsregime als Erfüllung nationaler Sehnsüchte wahrzunehmen.
 
Auf dem widerrechtlich von Serbien losgetrennten Gebiet lastet eine Hypothek, die jegliche Perspektive auf nationale Selbstbestimmung erdrückt. Im blutgetränkten Amselfeld befindet sich mit Camp Bondsteel der größte Truppenstützpunkt Washingtons in Europa. Als US-amerikanischer Militärbezirk gerät das Kosovo unter eine zivile Administration, in der die wichtigsten Agenden von EU-Verwaltern wahrgenommen werden. EULEX nennt sich die nach Pristina entsandte Polizei- und Justizmission, was im Klartext bedeutet, daß das kosovarische Innen- und Justizministerium von Brüssel besetzt werden. Die wirklichen Betreiber der Kosovo-Sezession waren – unter Nutzung eines anachronistischen Nationalismus – die westlichen Hegemonialmächte. Denn nur einem besiegten Serbien wollen sie die »Europareife« zusprechen.
 
Werner Pirker
Junge Welt 18.02.2008