Informazione
La Yougoslavie était pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays qui s'est libéré (presque) seul de l'occupation nazie. Qu'est-ce qu'ils penseraient aujourd'hui, les partisans, les résistants de l'époque, des Slovènes, des Croates, des Bosniaques, des Serbes, des Macédoniens et aussi des Albanais en entendant le refrain (devenu présidentiel) que la grande Yougoslavie, pour laquelle ils se sont battus ensemble était depuis toujours un «État artificiel» et que son démantèlement n'est pas du tout une déchirure et surtout pas une tragédie ?
En reconnaissant l'État albanais du Kosovo (KOCOBO en cyrillique), les autoproclamés médecins de l'hémisphère ouest ont pris globalement parti pour un malade contre un autre malade. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, ces médecins ont violé le serment d'Hippocrate et se sont avérés faux médecins. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, les États voyous occidentaux, qui avaient auparavant bombardé et détruit la Yougoslavie serbe, ont accueilli entre eux un État voyou par excellence. En reconnaissant l'État albanais kosovar, l'Occident a privé, d'un seul coup mortel, le peuple serbe du Kosovo de sa patrie et l'a rendu prisonnier et exilé dans son propre pays. En reconnaissant l'État albanais du Kosovo, notre vénérable Europe a définitivement perdu son cœur. Pleurons tous les êtres impartiaux et de bonne volonté silencieusement avec le peuple serbe perdu du Kosovo, KOCOBO.
À paraître : Vive les illusions (Christian Bourgois éditeur).
=== 2 ===
La reconnaissance du Kosovo, c'est une triple faute
M. Thaçi a déclaré l'indépendance du Kosovo et derechef nos médias s'illuminent devant la profusion des drapeaux agités à Pristina. On peine un peu à nous expliquer la signification du nouveau drapeau kosovar, vu la difficulté à justifier que les étoiles censées représenter les «minorités ethniques» sont précisément rejetées à l'extérieur du dessin du pays.
Reconnaître «l'État du Kosovo», c'est une triple faute.
Une faute contre l'histoire. Celle-ci, contrairement à ce qui s'est passé pour les pays Baltes, n'a jamais connu de Kosovo indépendant. Longtemps soumis au pouvoir turc (comme le fut aussi la Serbie), le Kosovo était, depuis plusieurs décennies, partie intégrante d'un État né par accord international : la Yougoslavie. Au sein de cet État fédéral il faisait partie de la Serbie qui, comme il a été mille fois rappelé, plaçait dans le Kosovo l'origine même de son identité. Que la démographie ait changé, assurément. Belgrade elle-même favorisa cette évolution en accueillant généreusement dans sa province du Kosovo les Albanais qui fuyaient la dictature d'Enver Hodja. Il y avait là matière à imaginer un régime d'autonomie. Cela fut fait. On sait que Milosevic supprima ce régime. Certains, qui auront la curiosité de lire les chroniques, découvriront que l'une des raisons de cette décision fut la plainte des Serbes qui étaient fort mal traités dans un Kosovo «autonome». Milosevic abolit l'autonomie. Il fit mal. Mais la réponse n'est certes pas d'aller à l'excès inverse, créer un État là où il n'y en eut jamais un. Ou alors allons jusqu'au bout. Bafouons l'histoire : reconnaissons la République turque de Chypre ; intéressons-nous au Cachemire ; découpons un peu en Espagne, au Mali, au Tchad, etc., et en France, pourquoi pas ?
Les Français ne veulent plus rien savoir de l'histoire. Mais ce qui est tout récent devrait quand même rester en mémoire et faire réfléchir. La Serbie, objet aujourd'hui de tant de critiques, n'a pas fait la moindre difficulté pour reconnaître l'indépendance du Monténégro, preuve qu'il ne s'agit pas de la part de Belgrade d'attitude obtuse maniaque.
Une faute contre le droit. Il y eut guerre, déclenchée en 1999 par l'Otan en ignorant les principes du droit international, pour mater les Serbes coupables d'avoir réprimé durement trop durement un mouvement d'indépendance qu'ils qualifiaient de terroriste.
Mais la guerre aérienne de l'Otan n'a rien réglé. Pour vaincre, l'Otan devait aller à terre, ce que les Alliés, pas fous et se rappelant la manière dont les divisions nazies furent accrochées, ne voulaient pas. On négocia donc un nouvel accord Serbes-Russes-Américains-Européens qui déboucha sur une résolution des Nations unies, celle dont on voudra bientôt nous faire oublier l'existence, mais qui est le seul droit applicable : la résolution 1244, du 10 juin 1999 : réaffirmation de l'attachement de tous les États membres à la «souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République fédérale de la Yougoslavie ». Appel en vue d'une «autonomie substantielle et d'une véritable auto-administration du Kosovo».
Autonomie. Pas d'indépendance, pas de nouvel État. Préservation de ce vieil acquis européen que sont les accords d'Helsinki. C'est à cette condition qu'il y eut paix, et que l'Europe (et les États-Unis) s'épargnèrent une guerre horrible.
Certes une résolution n'est pas intangible. Si le Conseil de sécurité juge que les Kosovars ont raison de proclamer leur indépendance, il adoptera une nouvelle résolution qui se substituera à la résolution 1244. Mais si le Conseil de sécurité ne modifie pas la résolution 1244 et il ne le fera pas , le droit reste aujourd'hui ce que dit ce texte.
Que la France, après les beaux discours de 2003 sur le respect du droit, suive l'exemple des États-Unis et de la Grande-Bretagne est une triste évolution. Nous n'aurons rejoint le camp ni des réalistes ni des cyniques, mais celui des veules, de ceux qui se refusent, par lâcheté, à négocier encore et toujours.
Une faute contre l'Europe unie. Nous sortons d'une de ces brèves périodes où l'on nous a refait le coup de l'Europe projet, de l'Europe politique.
Et si le Kosovo, situé lui aussi comme on le disait avec excitation de la Bosnie, à deux heures d'avion, n'était pas précisément un beau sujet de délibération pour l'Europe unie à laquelle nous sommes censés tant aspirer. Et que fait donc l'Europe unie ? Rien. Bien sûr, sinon constater ses divisions.
Mais faute contre l'Europe, au sens plus large, l'Europe de nos pères, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural, l'Europe qui veut bien accepter de considérer que la Russie n'est pas une steppe peuplée de Tatars aux yeux cruels, que les Slaves sont aussi européens, et allons jusqu'au bout de l'ouverture que les Slaves orthodoxes sont aussi européens. La singularité de la France fut d'être ce pays occidental, majoritairement de culture catholique mais heureusement de tradition laïque, qui tendait la main à l'Orient orthodoxe et noua en particulier de solides relations avec la Serbie et avec la Russie. Vis-à-vis de Belgrade, notre seule offre est celle de l'argent européen. Et vis-à-vis de Moscou, faut-il prendre les devants, déployer des éléments de système antimissile, agiter des drapeaux américains à la barbe des vieux popes ? Prenons garde, dans notre excitation, de ne pas perdre entièrement raison. Réputée bien théoriquement vieux pays recru d'épreuves, etc., la France est-elle assez futile pour se flatter d'avoir un nouvel ambassadeur dans sa capitale avant même que le Parlement ait été saisi, et de gâcher très sérieusement des chances de paix sur le continent ? Alors que l'on peut tout aussi bien faire comprendre comme c'est le cas pour les Chypriotes que la négociation est toujours possible et vaut mieux mille fois mieux que le «bling-bling» d'une «reconnaissance» à la remorque.
=== 3 ===
Voilà qui est fait, le Kosovo est le 193e État indépendant au monde. Il s’est autoproclamé indépendant sous le prétexte que le temps était venu. Neuf ans de guerre justifient-ils une telle décision? Si on y regarde de plus près, un constat saute aux yeux : la boucle est bouclée. Il y a neuf ans, les bombardements de l’OTAN contre la Serbie ouvraient le bal. Hier, dimanche 17 février 2008, l’Union européenne a récolté les fruits de ses efforts en accueillant avec satisfaction l’autoproclamation du Kosovo « comme un État indépendant, souverain et démocratique ». Il a suffi du vote à main levée des 109 députés présents au Parlement du Kosovo.
Cent neuf députés sans la poignée de députés serbes qui ne s’étaient présentés. Les absents ont tort, direz-vous mais que faire devant tant d’arrogance et de légèreté? Bien sûr, le nouvel État indépendant du Kosovo promet de respecter les Serbes, mais à quelles conditions? Que les Serbes restent dans leurs enclaves du Sud et du Nord du Kosovo sans causer de trouble. C’est au nom de la loi du plus fort que l’Union européenne et les États-Unis ont encouragé (comprendre aidé et appuyé) le Kosovo à proclamer son indépendance, en violation du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies. D’ailleurs de quel droit international parlons-nous quand les Nation Unies n’ont plus leur mot à dire depuis longtemps. Souvenons-nous que les États-Unis se moquent depuis belle lurette de cette institution, dont le siège est sur leur territoire. Jamais les Nations Unies n’ont pu empêcher la guerre d’Irak, et elles ne pourront pas plus empêcher la guerre fratricide qui se prépare et qui a été savamment orchestrée par les États-Unis et l’Union européenne. Les Serbes, pris à la gorge, restent les méchants qui s’opposent au jeu des plus forts. Les Serbes sont responsables de Srebenisca, ils ont violé les femmes et tué les enfants musulmans. C’est du moins le lavage de cerveau que nous ont servi les médias depuis bientôt deux décennies. Bien sûr que les Serbes ne sont pas des saints, pas plus que vous et moi. Ce ne sont que des êtres humains, mais ils n’ont pas la chance d’occuper une place enviable sur l’échiquier politique. Décris comme des barbares, barbares ils sont devenus dans l’imagerie populaire. Il y a aura bientôt un an de cela, le 28 mars 2007, le Dr Patrick Barriot parlait de la mise à mort du Kosovo, lors d’une conférence à la Sorbonne. Il décrivait l’injection létale administrée au condamné à mort et la transposait au sort réservé au Kosovo. Force nous est aujourd’hui de lui donner raison. Les Serbes ont tué à Srebenica mais ils y sont morts aussi. Le TPYI, dans sa folie des grandeurs a parlé de génocide de Srebenica alors qu’il s’agissait d’un combat entre guerriers frustrés et enragés. Mais revenons au 17 février 2008. Depuis vingt-quatre heures, en consultant les journaux, j’ai vue des images de Kosovars albanais fêtant la naissance de ce 193e État. J’ai lu leur volonté de travailler pour l’Union européenne et de faire tous leurs efforts pour respecter les Serbes. Puis j’ai lu que de Serbes des enclaves du sud et du nord du Kosovo se rebellaient. J’ai également appris que le premier ministre serbe Voljislav Kostunica déclarait à Belgrade que « tant que le peuple serbe existera, le Kosovo restera serbe ». Mais j’ai aussi découvert que tout était en place depuis longtemps et que l’Union européenne, dans la nuit de vendredi à samedi à minuit (soit avant la proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo) a « approuvé l’envoi d’une mission de policier et de juriste au Kosovo, enfreignant la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations Unies selon laquelle seule l’ONU peut décider de l’envoi de forces dans cette province serbe ».
Ces deux derniers jours me laissent une impression de déjà connu : la création d’Israël le 30 novembre 1947 par les Nations Unies. Aujourd’hui, les Nations Unies sont mises de côté, mais la démarche reste la même. Le 14 mai 1948, le mandat britannique cessait sur la Palestine et laissait face à face Arabes et Juifs. Nous savons ce qui s’en est suivi. Gageons que l’Union européenne et les États-Unis, au nom d’une fausse démocratie et après avoir mis le feu à la région, feront mine de se retirer pour laisser Albanais et Serbes régler leur compte. Puis, après quelques bains de sang, ils reviendront arguant que leur intervention est indispensable pour maintenir la paix… Ils pourront alors s’installer dans la région, où les attendent le Camp de Bondsteel et le pétrole de la mer Caspienne. Reste à voir ce que fera la Russie, qui appuie les Serbes.
Claude Herdhuin: Auteure, scénariste.
aktuelne informacije odeljenja za vize
Nemačka Ambasada u Beogradu – od sada pa do daljnjeg – neće primati nove zahteve za vize.
COMUNICATO STAMPA
CNJ ONLUS: ITALIA E BALCANI. UNA PERFETTA CONTINUITÀ CON LE POLITICHE DEL
FASCISMO
Nel febbraio 2003 scrivevamo:
<<Il voto del Parlamento Federale Jugoslavo del 4 febbraio [2003] rappresenta un
compimento simbolico del progetto revanscista sanguinario messo in atto ai danni del
paese balcanico e dei suoi cittadini a partire dal 1990.
Tale progetto, realizzato su procura delle consorterie occidentali da indegni rappresentanti
politici (quelli oggi al potere in tutte le Repubbliche ex-federate), si è articolato in un arco
di tempo simbolicamente collocabile tra il 5 novembre 1990 - quando il Congresso degli
USA approvò la legge 101/513, che sanciva la dissoluzione della Jugoslavia attraverso il
finanziamento diretto di tutte le nuove formazioni "democratiche" (nazionaliste e
secessioniste) - al 4 febbraio 2003 - con la nascita di questa formale "Unione di Serbia e
Montenegro" e la cancellazione dello stesso nome della "Jugoslavia" dalle cartine
geografiche dell'Europa.
[...] Il nuovo status è considerato transitorio ed è funzionale solo all'ulteriore
disgregazione del paese, dunque alla creazione di nuove frontiere a dividere gli abitanti di
quelle terre. Il voto del Parlamento Federale viene accolto con grande giubilo dall'ideatore
di questa ennesima "impresa", Xavier Solana, già ben noto alle popolazioni locali per avere
comandato la aggressione militare del 1999. Tutta questa soddisfazione, palese o
malcelata, da parte dei responsabili politici internazionali e locali tradisce l'ispirazione
profonda delle scelte criminali compiute in tutti questi anni, a partire dal riconoscimento
diplomatico delle Repubbliche secessioniste. Scelte che hanno causato indicibili tragedie
umane, ridisegnando i Balcani secondo protettorati coloniali come ai tempi
dell'occupazione nazifascista, trasformandone i territori in servitù militari occidentali e
bacini di sfruttamento delle risorse e della forza-lavoro, devastando le basi della
convivenza civile e della cultura comune di quelle genti.
Per noi del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia quello che continua a svolgersi in
Jugoslavia è un immenso e protratto crimine contro l'umanità, del quale ancora purtroppo
non si vede la fine, e del quale dovranno rispondere quelli che ne portano la
responsabilità. >> (1)
La facile "profezia" dell'ulteriore smembramento della "Unione di Serbia e Montenegro" si è
regolarmente verificata, non solo con la secessione del Kosovo, ma già nel maggio 2006
con la secessione del Montenegro - altro micro-Stato retto dalle mafie - attraverso una
farsa referendaria piena di irregolarità, eppure sostenuta e "legittimata" da NATO e UE.
Tante altre facili considerazioni sono possibili adesso, prendendo spunto dalla vicenda del
Kosovo. Ma in questo frangente, lasciando da parte valutazioni e note che pure
divulghiamo e divulgheremo in innumerevoli occasioni e modi (2), riteniamo prioritario
concentrarci sull'Italia. Benchè impegnati in campo internazionalista, sul fronte della
conoscenza e dell'amicizia tra i popoli, siamo infatti una organizzazione con base in Italia,
e dobbiamo pertanto necessariamente cominciare da quanto ci è più vicino.
La responsabilità che l'Italia, attraverso il suo governo, si sta prendendo, è devastante, sia
sul fronte internazionale che su quello interno.
Le dichiarazioni di D'Alema, che da molte settimane va preannunciando l'intenzione
italiana di riconoscere in ogni caso l'improbabile "Stato" del Kosovo, dimostrano cinismo e
disprezzo sia nei confronti del diritto internazionale e dell'ONU, sia nei confronti dei
rapporti con tanti Stati e popoli europei, sia nei confronti della democrazia, che nei
confronti della pace e della convivenza.
Il Kosovo viene riconosciuto come Stato da un governo dimissionario, spaccato al suo
interno, con giustificazioni del tipo: "Se non riconoscessimo sollecitamente il Kosovo [i
militari italiani della KFOR] non avrebbero la necessaria copertura politica e diplomatica
per operare sul terreno" (3). Ma chi obbliga questi soldati ad "operare sul terreno" ad ogni
costo? Evidentemente c'è qualcosa di inespresso. Bexhet Pacolli, magnate della finanza e
leader del partito "Alleanza per il nuovo Kosovo", ha dichiarato di aver «lavorato fino a
tarda notte per mettere a punto la dichiarazione di indipendenza con l'ambasciatore
italiano» (4).
Il ruolo politico dell'Italia, dunque, in questa vicenda è di primo piano, come lo fu nel 1999
- quando questo paese fu base di lancio dei bombardamenti su ponti, piazze, case,
industrie della Repubblica Federale di Jugoslavia. Allora furono centinaia i morti
ammazzati per i quali nessuno dei responsabili ha scontato la colpa: i procedimenti penali
sono stati tutti insabbiati secondo la peggiore tradizione mafiosa di questo paese. Un
paese di "brava gente" che senza colpo ferire rimette in scena le politiche verso i Balcani
già praticate dal nazifascismo nel 1941-1943.
Ora come allora, il Kosovo è zona di occupazione militare dell'Italia e di altre potenze
straniere. Ora come allora, tali potenze fomentano l'irredentismo pan-albanese e
consentono l'instaurazione di un regime di apartheid.
Ora come allora, si prospetta il miraggio della Grande Albania, con la messa a repentaglio
dei confini di almeno altri tre Stati balcanici.
Oggi, come durante il Fascismo, la politica estera italiana non disdegna allenze con i
settori più criminali presenti sulla scena internazionale: come negli anni '30 si
addestravano e finanziavano i terroristi ustascia perchè uccidessero il Re di Jugoslavia e
spaccassero quel paese, così adesso si vezzeggiano e si sostengono in tutti i modi i killer
dell'UCK, trafficanti di droga, armi ed esseri umani, aguzzini del loro stesso popolo al
quale hanno fatto compiere un balzo indietro di almeno un secolo dal punto di vista civile
e dei diritti, reintroducendo il "kanun" e stabilendo alleanze con le peggiori bande del
globo - dai produttori di oppio afghani ai camorristi e mafiosi italiani.
Sul fronte interno, ora come allora, l'occupazione militare e la guerra sono condotte con
toni paternalistici carichi di menzogne. In realtà, è negato ogni controllo democratico:
siamo in assenza di votazioni parlamentari, anzi di fronte a votazioni che impegnavano a
non riconoscere dichiarazioni unilaterali di indipendenza (5). Peraltro, dopo i
bombardamenti del 1999, siamo stati abituati a queste smaccate infrazioni del dettato
costituzionale. In effetti, siamo di fronte al disprezzo della volontà popolare, che è
contraria alla guerra e chiede solo il rientro dei soldati impegnati all'estero in missioni
neo-coloniali che costano tra l'altro cifre esorbitanti al provato bilancio dello Stato.
Ora come allora si dimostra assoluto disprezzo per le istituzioni internazionali: allora era
la Società delle Nazioni; adesso sono l'ONU (essendo stata violata la Risoluzione 1244 ed
essendo stato calpestato lo stesso Consiglio di Sicurezza), e persino la UE (dove si è
determinata una netta frattura; il balordo ministro degli Esteri francese Bernard Kouchner
declama con paradossale soddisfazione: "ognuno è libero di fare la scelta che vuole circa il
riconoscimento dello Stato del Kosovo").
Ora come allora si instaurano rapporti ostili con i paesi ed i popoli a noi più vicini: oltre
alla persistente umiliazione della Serbia e dei serbi, ricordiamo le vibranti reazioni da parte
croata e slovena per i toni irredentistici usati dalle autorità italiane in occasione del
revanscista "Giorno del Ricordo". (6)
Per tutti questi motivi, la politica italiana nei confronti dei Balcani appare da una
quindicina d'anni ricalcare le politiche imperialistiche ed ostili del Fascismo. Come
Coordinamento dei soggetti impegnati, su tutto il territorio nazionale, in iniziative per la
pace, l'amicizia e l'unità fraterna di tutti i nostri popoli, nutriamo profonda
preoccupazione per quello che ci può ancora riservare il futuro.
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia - onlus
Febbraio 2008
(1) https://www.cnj.it/POLITICA/serimo2003.htm
(2) Si veda tutta la documentazione raccolta sul sito e nell'archivio della newsletter del
CNJ:
https://www.cnj.it/
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/
(3) Si vedano l'articolo ed il video:
http://www.repubblica.it/2008/02/sezioni/esteri/kosovo-
indipendenza/riconoscimento/riconoscimento.html
http://tv.repubblica.it/home_page.php?
playmode=player&cont_id=17579&showtab=Copertina
(4) Si vedano il Corriere della Sera e La Stampa del 17/02/2008
(5) Camera dei deputati, seduta n. 252 di Giovedì 29 novembre 2007:
http://it.groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/message/5793
(6) https://www.cnj.it/documentazione/IRREDENTE/presidenti.htm
Tra le iniziative del G.A.MA.DI. segnaliamo anche:
sabato 23 febbraio 2008 ore 22
domenica 24 febbraio 2008 ore 07
a TeleAmbiente
canale 68 a Roma e nel Lazio; la trasmissione andrà in onda, in differita in orari diversi, anche sulle seguenti emittenti:
TeleDonna (martedi ore 22), TelePerugia, TV1 Sulmona, RTE Ercolano, RTV Acquesio, TeleOrvieto 2.
Per informazioni sulle attività del GAMADI: http://www.gamadilavoce.it/)
il G.A.MA.DI. presenta:
COL KOSOVO NEL CUORE!
con Ivan Pavicevac (CNJ)
Miriam Pellegrini Ferri (G.A.MA.DI.)
---
From: "gamadi" <gamadilavoce @...> All' attenzione dell' illustre ambasciatrice della Repubblica di Serbia in Roma Presidente G.A.MA.DI. Miriam Pellegrini Ferri
Date: February 21, 2008 1:47:49 PM GMT+01:00
To: "Ambasciata Serbia"
Subject: Solidarietà
Il G.A.MA.DI. unitamente al Coordinamento per la Jugoslavia sente l' esigenza di inviare piena solidarietà al popolo e al governo serbo per l' offesa che il riconoscimento della autonomia del Kosovo arreca a tutti voi e il possibile danno che arreca alla serenità dei popoli europei.
Il riconoscimento espresso dal nostro paese è un insulto a tutti noi, soprattutto a noi partigiani che siamo stati compagni di lotta nella gloriosa Resistenza. Nei limiti delle nostre possibilità e competenze non perderemo occasione per dimostrarvi la nostra amicizia e il nostro appoggio, iniziando col l' invitare l'elettorato a negare il voto a coloro che hanno lavorato a favore dell' aggressione alla Jugoslavia e che oggi operano accettandone impunemente la secessione.
Suo tramite, illustre ambasciatrice inviamo a tutto il popolo serbo e al governo della Repubblica di Serbia i nostri affettuosi saluti
Partigiana di Giustizia e Libertà
Comunicato della Rete nazionale Disarmiamoli!
da http://www.pcp.pt/index.php?option=com_content&task=view&id=31308&Itemid=245
In merito alla situazione nel Kosovo
Dichiarazione del Gruppo di Lavoro dell’Incontro Internazionale
dei Partiti Comunisti e Operai
Lisbona, 16 febbraio 2008
I Partiti Comunisti e Operai presenti a Lisbona il 16 febbraio 2008 in occasione della Riunione del Gruppo di Lavoro dell’Incontro Internazionale dei Partiti Comunisti e Operai hanno discusso sugli sviluppi della situazione attorno a ciò che riguarda l’imminente dichiarazione unilaterale di indipendenza del Kosovo, promossa dagli Stati Uniti d’America, dalla NATO e dall’Unione Europea, e dichiarano che:
Un tale passo – che viola frontalmente il diritto internazionale e le risoluzioni delle Nazioni Unite su tale questione – avrà gravi conseguenze per la regione dei Balcani e a livello internazionale.
Rappresenta un grave pericolo per i popoli, provocando alterazioni delle frontiere, minacciando di coinvolgere tutta la regione in una nuova spirale di conflitti, guerre e interventi internazionali, e creando un pericoloso precedente internazionale.
I nostri Partiti si oppongono alla secessione del Kosovo dalla Repubblica della Serbia. Esigono che i governi dei loro paesi si astengano dal riconoscere l’indipendenza del Kosovo come pure dall’inviare truppe nella regione.
Lisbona, 16 febbraio 2008
I Partiti:
Partito Comunista Sudafricano
Partito del Lavoro del Belgio
Partito Comunista del Brasile
Partito Comunista di Cuba
Partito Comunista di Spagna
Partito Comunista dei Popoli di Spagna
Partito Comunista di Grecia
Partito Comunista dell’India (Marxista)
Partito dei Comunisti Italiani
Partito Comunista Libanese
Partito del Popolo di Panama
Partito Comunista Portoghese
Partito Comunista di Boemia e Moravia
Partito Comunista della Federazione Russa
Partito Comunista di Siria
Partito Comunista di Ucraina
Traduzione dal portoghese per www.resistenze.org a cura del Centro di Cultura e Documentazione Popolare
=== 5 ===
http://www.televideo.rai.it/televideo/pub/popup101.jsp?id=289
20/02/2008 20:12
Borghezio: Kosovo precedente per Padania
20.12 Il Kosovo può rappresentare "un precedente" per la Padania.
Parellelo proposto in aula al Parlamento europeo dal capo delegazione
della Lega, Borghezio. "Certo -dice- desta seria preoccupazione la
creazione del primo stato islamico in Europa". Ma "è e resta
innegabilmente -afferma- un precedente giuridico e politico molto
importante per chi aspira all'indipendenza" come "la nostra Padania".
Critiche dagli esponenti di Prc, Verdi e Sd: sono parole "inquietanti
e richiedono un immediato chiarimento" della Lega e degli alleati.
---
http://www.adnkronos.com/IGN/Politica/? … 1897097420
KOSOVO: BORGHEZIO, INDIPENDENZA PRECEDENTE IMPORTANTE PER PADANIA
Bruxelles, 20 feb. - (Adnkronos/Aki) - L'indipendenza del Kosovo e'
un precedente per le aspirazioni dei popoli, che e' molto importante
per la Padania. A dirlo e' stato l'eurodeputato leghista Mario
Borghezio, in un intervento in aula al Parlamento europeo riunito in
assemblea plenaria a Strasburgo, di cui lo stesso parlamentare ha
diffuso il testo.
---
http://www.audionews.it/notizia.asp?id=202905
Strasburgo. Borghezio: Kosovo importante per la Lega
19.20: Polemica per l'intervento dell'europarlamentare della Lega
Borghezio nel dibattito sul Kossovo di oggi a Strasburgo. "Si tratta
di un precedente importante -ha detto-per l'indipendenza della
Padania e di altri popoli europei". "Parole gravi, il carroccio
chiarisca" dicono gli eurodeputati del centrosinistra.
---
http://www.repubblica.it/2008/02/sezioni/esteri/kosovo-indipendenza/
dalema-riferisce/dalema-riferisce.html
L'europarlamentare esalta l'indipendenza dello stato balcanico in
chiave leghista
Proteste dalla sinistra: "Parole gravi, la Lega e il Pdl chiariscano
subito"
Kosovo, Borghezio getta benzina
"Un precedente per la Padania"
Il ministro D'Alema riferisce alle commissioni Esteri di Camera e Senato
"Sul riconoscimento della nuova nazione posizioni diverse nel
centrodestra"
ROMA - Hanno l'effetto del sale su una ferita appena aperta le parole
dell'europarlamentare della Lega Mario Borghezio sull'indipendenza
del Kosovo. "E' una concreta applicazione in Europa del principio di
autodeterminazione dei popoli, sancito dalla Carta dell'Onu", ha
commentato l'esponente del Carroccio, aggiungendo che desta però
"seria preoccupazione la creazione del primo Stato islamico in
Europa, salutato già da tutta la stampa jihadista e la sorte della
minoranza cristiana ortodossa serba". Tuttavia, ha sottolineato, "è e
resta innegabilmente un precedente giuridico e politico, inutile
negarlo, molto importante per chi, in Europa, dalla Corsica alle
Fiandre, dalla Sardegna a Euskadi e alla nostra Padania, ora ancora
Nazioni senza Stato, aspira all'indipendenza".
Saltando a pie' pari tutti i distinguo sui quali ha insistito in
questi giorni l'Unione Europea, avvertendo che il Kosovo non può in
nessun modo rappresentare un modello per altre regioni, Borghezio ha
evocato quell'effetto domino che sembra al momento essere una delle
maggiori preoccupazioni delle diplomazie internazionali. Tra i primi
a reagire alle sue parole, gli europarlamentari della Sinistra
Arcobaleno Roberto Musacchio, Pasqualina Napoletano e Monica
Frassoni. "Sono inquietanti e richiedono un immediato chiarimento da
parte della forza politica di cui fa parte e di quelle a lui
alleate", hanno denunciato in una nota i tre eurodeputati.
Riprendendo così il tema delle contrapposizioni interne al
centrodestra già sollevato dal ministro degli Esteri Massimo D'Alema.
Il riconoscimento dell'indipendenza del Kosovo "ha diviso il
centrodestra", non il Partito democratico, che è "unito", ha
sottolineato l'esponente del Pd parlando davanti alle Commissioni
Esteri di Camera e Senato per illustrare la posizione del governo
sulla questione. Il riconoscimento del Kosovo "ha diviso il
centrodestra - ha affermato il titolare della Farnesina - perché
quelli che vorrebbero governare insieme l'Italia, e cioè Lega e Forza
Italia, si sono divisi su una questione cruciale di politica estera".
Invece "il Pd è unito", ha osservato D'Alema, che, a chi gli ha fatto
notare la posizione diversa della Sinistra Arcobaleno, ha replicato:
"Infatti noi ci candidiamo da soli a governare l'Italia a differenza
di Berlusconi, che si candida con quelli che non condividono le
scelte fondamentali della politica estera del Paese".
La Lega ha chiesto un dibattito in aula prima del riconoscimento da
parte del governo italiano dell'indipendenza del Kosovo. Una
questione, "che ha conseguenze rilevanti per l'Italia" ha detto
Roberto Maroni. An e Forza Italia si sono invece opposte all'ipotesi
del dibattito.
Sul fronte diplomatico da segnalare anche la lettera spedita oggi dal
presidente della Repubblica Giorgio Napolitano al Presidente della
Repubblica di Serbia Boris Tadic in risposta alla sua missiva del 17
febbraio. Il capo dello Stato, informa il Quirinale, "esprime
sentimenti di profonda e antica amicizia verso la Serbia e conferma
l'impegno dell'Italia a sostenere la prospettiva europea di tutti i
Paesi dei Balcani occidentali. Conferma altresì l'intendimento
dell'Italia di ispirare la propria azione al rispetto dei principi di
democrazia, di pari uguaglianza di tutti i cittadini, e di tutela dei
diritti delle minoranze e di realtà storicamente multietniche".
(20 febbraio 2008)
Maxi raduno nella piazza davanti all'ex Parlamento federale jugoslavo
Il premier arringa la folla: "La Russia è con noi". Poi scoppia la rivolta
Belgrado, 150.000 contro il Kosovo
Estremisti assaltano le ambasciate
From: "leftbooks.com" <leftbooks @...>Date: February 21, 2008 11:51:20 PM GMT+01:00Subject: LEFTBOOKS.COM on Fidel and Yugoslavia!Reality Check Anyone?
Events in Cuba and Yugoslavia have once again inspired corporate media to dig up the same old spin of half and false truths to portray a hopeless and infinitely complicated world dependent upon U.S. imperialism.
But, you can bet that whatever events corporate media decides to cover, leftbooks.com can shed some insight, without burying the truth and distorting the past.
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But first, here's a selection in honor of Fidel and the Cuban people for their life work in making the world a better, more hopeful place:
Foreword by Felipe Pérez Roque
"Fidel Castro is a man of the masses... The Cuban revolution has been a source of inspiration to all freedom-loving people." —Nelson Mandela
"Fidel has his own special way of fusing himself with the people... At the great public mass meetings one can observe something like the dialog of two tuning forks whose vibrations interact, producing new sounds. Fidel and the mass begin to vibrate together in a dialog of growing intensity until they reach a climax in an abrupt conclusion crowned by our cry of struggle and victory." —Che Guevara, 1965
At last, a comprehensive anthology of one of the 20th century's most influential political figures, the Cuban revolutionary leader Fidel Castro.
Fidel Castro has been an articulate and incisive political thinker and leader, who has outlasted 10 hostile U.S. presidents. With the wave of change now sweeping Latin America, this book sheds light on the continent's future as well as its past.
As the first selection of Fidel Castro's speeches to be published since the 1960s, this is an essential resource.
Softcover, b/w photos, chronology, index, 517pp
Fidel Castro:Sociólogo, teórico de la cultura, periodista y una de las voces más representativas del movimiento altermundista, Ignacio Ramonet ha logrado desvelar —tres semanas de intensas conversaciones— las claves de la Revolución cubana a través de la biografía humana y política del último monstruo sagrado, de la política internacional: el polémico Fidel Castro. Testimonio excepcional y análisis histórico, este libro es una auténtica biografía a dos voces: la memoria oral del comandante.
Biografía a dos voces
por Ignacio Ramonet
El exhaustivo cuestionario de Ignacio Ramonet —maacute;s de cien horas de entrevistas y de inéditas revelaciones— es al tiempo un recorrido apasionanate por la controvertida figura de Fidel Castro y un formidable relato sobre el pasado, el presente y el porvenir de la Revolución.
569pp, índice, notas
New from Eva Golinger:
In this revealing new study, Eva Golinger employs declassified documents, obtained through the Freedom of Information Act, and a variety of international sources to uncover an ongoing campaign to contain and cripple the democratically elected government of Latin America's leading oil power. Bush Versus Chávez details how millions of U.S. taxpayer dollars are being used to fund groups—such as the National Endowment for Democracy, the United States Agency for International Development, and the Office for Transition—with the express purpose of supporting counter-revolutionary groups in Venezuela. It explores, as well, a build-up of U.S. military troops, operations, and exercises in the Caribbean that threatens the Venezuelan people and government. Bush Versus Chávez exposes Washington's efforts to subvert a socialist revolution for the twenty-first century.
Paperback, 154pp, Notes, Index
Roots of Turmoil:
Hidden Agenda:
U.S./NATO Takeover of Yugoslavia
By Ramsey Clark and Various Authors
Washington and NATO strategists invoked humanitarian principles to justify their war. But they practiced the divide-and-conquer tactics used by empires since the days of Imperial Rome.
Behind the facade of concern for self-determination, they sliced away most of the republics of Yugoslavia, one by one, through economic pressure, political threats and, finally, outright warfare.
This book presents evidence gathered by dozens of nongovernmental hearings in 1999 and 2000 that NATO countries engaged in a decade-long conspiracy to foment war in Yugoslavia in order to split it up.
Now NATO has military bases all over the Balkans, Eastern Europe, the Middle East and Central Asia. They are the Roman legions for Western transnational corporations and Big Oil.
In the 40+ essays presented here, leading anti-war activists and analysts from many countries take up the Hague Tribunal, the occupation of Kosovo, media lies, war crimes and the blatant illegality of NATO aggression. Former U.S. Attorney General Ramsey Clark writes on "Blaming the Victim." Former Yugoslav President Slobodan Milosevic, demonized in the Western press, stands up to the NATO tribunal based in the Hague.
International Action Center, 2002, Paperback, 408pp, Maps, Photographs, Index.
Native Land
By Nadja Tesich
A luminous journey home to the author's birthplace, Yugoslavia. Every detail is exquisitely wrought, as the author and her heroine travel back in time and place. This is an insider's odyssey to a now-divided country, in what was perhaps its last sun-warmed moments before the chaos, so beautifully predicted, explodes. The ending is the most brilliant in modern fiction.
Soft cover, 320pp
The Defense SpeaksIt promised to be 'the trial of the century.' But as soon as the defendant began to expose U.S. and NATO's war crimes in the breakup and bombing of Yugoslavia the media coverage of The Hague Tribunal went silent. Read this book and understand why.
for History and the Future
Opening defense statement at The Hague
by President of Yugoslavia Slobodan Milosevic.
With and introduction by Ramsey Clark.
'This book is a vital antidote to the demonizing calumny heaped on the defenders of Yugoslavia. Many misled people would benefit greatly if they gave some respectful attention to the side that tried to avoid war and save a multi-ethnic social democracy.'
—Michael Parenti
'The US/NATO court trying Slobodan Milosevic was always totally illegitimate. It could never be taken seriously as a court of justice. Milosevic's defense is powerful, convincing, persuasive and impossible to dismiss.'
—Harold Pinter, author, playwright and winner of 2005 Nobel Prize in Literature
IAC, softcover, appendix, index, 120pp
2008 Wall Calendars (ALL 40% OFF!!):
Colors From Palestine
Revolution is an intrinsic part that can not be separate from bread, water, working palms, and the beating of the heart. —Ghassan Kanafani, Palestinian writer and revolutionary.
This year's Colors from Palestine calendar features the art of Naji Al-Ali. A Palestinian artist, assassinated in 1987. Naji Al-Ali is known for the sharp political criticism in his work and perhaps best known as the creator of the character Handala, who has since become an icon of Palestinian defiance.
Each month shows a unique Al-Ali drawing, accompanied by quotes from internationally-recognized revolutionaries and other political figures.
The calendar is a project of Resistance Art, a Palestinian initiative to celebrate the diversity and richness of Palestinian art and culture.
Size: 11 in. x 11 in.; 11 in. x 22 in. open
Che Guevara
Featuring a selection of 12 rare photos of Che Guevara from his family's archives, taken from the book Self-Portrait: A Photographic and Literary Memoir by Che Guevara. Key dates in Che Guevara's life are marked on the calendar.
2008 Mini Calendar: Bob Marley
From Jamaican beginnings Bob Marley applied himself tirelessly to speading his musical message of peace, love and interracial harmony. For nearly two decades he gave the world brilliant and evocative music that remains timeless and universal today. More than just reggae legends, Bob Marley and the Wailers worked their way into the very fabric of our lives.
Twelve black and white and color photos of Marley. Size is 7 x 7 in.; opens to 7 x 14 in.
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2008 Small Agenda: Che
Size: 4 in. x 5 in. Hard plastic cover with snap closure, spiral bound. Twelve photo images and quotes of Che Guevara.
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Washington gets a new colony in the Balkans
In evaluating the recent “declaration of independence” by Kosovo, a province of Serbia, and its immediate recognition as a state by the U.S., Germany, Britain and France, it is important to know three things.
First, Kosovo is not gaining independence or even minimal self-government. It will be run by an appointed High Representative and bodies appointed by the U.S., European Union and NATO. An old-style colonial viceroy and imperialist administrators will have control over foreign and domestic policy. U.S. imperialism has merely consolidated its direct control of a totally dependent colony in the heart of the Balkans.
Second, Washington’s immediate recognition of Kosovo confirms once again that U.S. imperialism will break any and every treaty or international agreement it has ever signed, including agreements it drafted and imposed by force and violence on others.
The recognition of Kosovo is in direct violation of such law—specifically U.N. Security Council Resolution 1244, which the leaders of Yugoslavia were forced to sign to end the 78 days of NATO bombing of their country in 1999. Even this imposed agreement affirmed the “commitment of all Member States to the sovereignty and territorial integrity” of Serbia, a republic of Yugoslavia.
This week’s illegal recognition of Kosovo was condemned by Serbia, Russia, China and Spain.
Thirdly, U.S. imperialist domination does not benefit the occupied people. Kosovo after nine years of direct NATO military occupation has a staggering 60 percent unemployment rate. It has become a center of the international drug trade and of prostitution rings in Europe.
The once humming mines, mills, smelters, refining centers and railroads of this small resource-rich industrial area all sit silent. The resources of Kosovo under NATO occupation were forcibly privatized and sold to giant Western multinational corporations. Now almost the only employment is working for the U.S./NATO army of occupation or U.N. agencies.
The only major construction in Kosovo is of Camp Bondsteel, the largest U.S. base built in Europe in a generation. Halliburton, of course, got the contract for the camp guards and the strategic oil and transportation lines of the entire region.
Over 250,000 Serbian, Romani and other nationalities have been driven out of this Serbian province since it came under U.S./NATO control. Almost a quarter of the Albanian population has been forced to leave in order to find work.
Establishing a colonial administration
Consider the plan under which Kosovo’s “independence” is to happen. Not only does it violate U.N. resolutions but it is also a total colonial structure. It is similar to the absolute power held by L. Paul Bremer in the first two years of the U.S. occupation of Iraq.
How did this colonial plan come about? It was proposed by the same forces responsible for the breakup of Yugoslavia and the NATO bombing and occupation of Kosovo.
In June of 2005, U.N. Secretary General Kofi Annan appointed former Finnish President Marti Ahtisaari as his special envoy to lead the negotiations on Kosovo’s final status. Ahtisaari is hardly a neutral arbitrator when it comes to U.S. intervention in Kosovo. He is chairman emeritus of the International Crisis Group (ICG), an organization funded by multibillionaire George Soros that promotes NATO expansion and intervention along with open markets for U.S. and E.U. investment.
The board of the ICG includes two key U.S. officials responsible for the bombing of Kosovo: Gen. Wesley Clark and Zbigniew Brzezinski. In March 2007, Ahtisaari gave his Comprehensive Proposal for Kosovo Status Settlement to the new U.N. Secretary General, Ban Ki-moon.
The documents setting out the new government for Kosovo are available at unosek.org/unosek/en/statusproposal.html. A summary is available on the U.S. State Department’s Web site at state.gov/p/eur/rls/fs/100058.htm
An International Civilian Representative (ICR) will be appointed by U.S. and E.U. officials to oversee Kosovo. This appointed official can overrule any measures, annul any laws and remove anyone from office in Kosovo. The ICR will have full and final control over the departments of Customs, Taxation, Treasury and Banking.
The E.U. will establish a European Security and Defense Policy Mission (ESDP) and NATO will establish an International Military Presence. Both these appointed bodies will have control over foreign policy, security, police, judiciary, all courts and prisons. They are guaranteed immediate and complete access to any activity, proceeding or document in Kosovo.
These bodies and the ICR will have final say over what crimes can be prosecuted and against whom; they can reverse or annul any decision made. The largest prison in Kosovo is at the U.S. base, Camp Bondsteel, where prisoners are held without charges, judicial overview or representation.
The recognition of Kosovo’s “independence” is just the latest step in a U.S. war of reconquest that has been relentlessly pursued for decades.
Divide and rule
The Balkans has been a vibrant patchwork of many oppressed nationalities, cultures and religions. The Socialist Federation of Yugoslavia, formed after World War II, contained six republics, none of which had a majority. Yugoslavia was born with a heritage of antagonisms that had been endlessly exploited by the Ottoman Turks, the Austro-Hungarian Empire, and interference by British and French imperialism, followed by Nazi German and Italian Fascist occupation in World War II.
The Jewish and Serbian peoples suffered the greatest losses in that war. A powerful communist-led resistance movement made up of all the nationalities, which had suffered in different ways, was forged against Nazi occupation and all outside intervention. After the liberation, all the nationalities cooperated and compromised in building the new socialist federation.
In 45 years the Socialist Federation of Yugoslavia developed from an impoverished, underdeveloped, feuding region into a stable country with an industrial base, full literacy and health care for the whole population.
With the collapse of the Soviet Union in the early 1990s, the Pentagon immediately laid plans for the aggressive expansion of NATO into the East. Divide and rule became U.S. policy throughout the entire region. Everywhere right-wing, pro-capitalist forces were financed and encouraged. As the Soviet Union was broken up into separate, weakened, unstable and feuding republics, the Socialist Federation of Yugoslavia tried to resist this reactionary wave.
In 1991, while world attention was focused on the devastating U.S. bombing of Iraq, Washington encouraged, financed and armed right-wing separatist movements in the Croatian, Slovenian and Bosnian republics of the Yugoslav Federation. In violation of international agreements Germany and the U.S. gave quick recognition to these secessionist movements and approved the creation of several capitalist ministates.
At the same time U.S. finance capital imposed severe economic sanctions on Yugoslavia to bankrupt its economy. Washington then promoted NATO as the only force able to bring stability to the region.
The arming and financing of the right-wing UCK movement in the Serbian province of Kosovo began in this same period. Kosovo was not a distinct republic within the Yugoslav Federation but a province in the Serbian Republic. Historically, it had been a center of Serbian national identity, but with a growing Albanian population.
Washington initiated a wild propaganda campaign claiming that Serbia was carrying out a campaign of massive genocide against the Albanian majority in Kosovo. The Western media was full of stories of mass graves and brutal rapes. U.S. officials claimed that from 100,000 up to 500,000 Albanians had been massacred.
U.S./NATO officials under the Clinton administration issued an outrageous ultimatum that Serbia immediately accept military occupation and surrender all sovereignty or face NATO bombardment of its cities, towns and infrastructure. When, at a negotiation session in Rambouillet, France, the Serbian Parliament voted to refuse NATO’s demands, the bombing began.
In 78 days the Pentagon dropped 35,000 cluster bombs, used thousands of rounds of radioactive depleted-uranium rounds, along with bunker busters and cruise missiles. The bombing destroyed more than 480 schools, 33 hospitals, numerous health clinics, 60 bridges, along with industrial, chemical and heating plants, and the electrical grid. Kosovo, the region that Washington was supposedly determined to liberate, received the greatest destruction.
Finally on June 3, 1999, Yugoslavia was forced to agree to a ceasefire and the occupation of Kosovo.
Expecting to find bodies everywhere, forensic teams from 17 NATO countries organized by the Hague Tribunal on War Crimes searched occupied Kosovo all summer of 1999 but found a total of only 2,108 bodies, of all nationalities. Some had been killed by NATO bombing and some in the war between the UCK and the Serbian police and military. They found not one mass grave and could produce no evidence of massacres or of “genocide.”
This stunning rebuttal of the imperialist propaganda comes from a report released by the chief prosecutor for the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia, Carla Del Ponte. It was covered, but without fanfare, in the New York Times of Nov. 11, 1999.
The wild propaganda of genocide and tales of mass graves were as false as the later claims that Iraq had and was preparing to use “weapons of mass destruction.”
Through war, assassinations, coups and economic strangulation, Washington has succeeded for now in imposing neoliberal economic policies on all of the six former Yugoslav republics and breaking them into unstable and impoverished ministates.
The very instability and wrenching poverty that imperialism has brought to the region will in the long run be the seeds of its undoing. The history of the achievements made when Yugoslavia enjoyed real independence and sovereignty through unity and socialist development will assert itself in the future.
1. Die NATO-Kontrolleure aus Belgrad verjagen.
2. Verbot der vom Ausland finanzierten Parteien.
3. Beendigung der Finanzierung heimischer Organisationen durch fremde
Regierungen und Begrenzung der Beiträge von Einzelpersonen.
4. Im Fall der Anerkennung der "Unabhängigkeit" durch die Angloamerikaner
5. Ersuchen russischer Militärhilfe und Befreiung wenigstens eines Teils des Territoriums der Provinz.
6. Herstellung enger Beziehungen mit serbischen Bürgern albanischer Nationalität zu ihrem Schutz vor Terror.
1. Verstärkung aller Formen der Zusammenarbeit mit Russland, Einbindung in die Eurasische Wirtschaftsgemeinschaft und Organisation des Vertrags über kollektive Sicherheit
2. Herstellung der Voraussetzungen für die Reintegration aller konstituierenden Teile des serbischen Volks in einen Staat;
3. Enge Bindung der orthodoxen slawischen Völker des Balkans - Bildung eines "Balkanischen Benelux", welches Serbien, Bulgarien und Makedonien umfasste;
4. Aktive Teilnahme an allen Formen multilateraler Zusammenarbeit auf dem Balkan.