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Subject: 10 guerres, 10 médiamensonges
Date: May 16, 2008 7:18:49 PM GMT+02:00


Contre le Venezuela et l'Equateur, Bush nous refait le coup des "armes de destruction massive". Petit inventaire de la désinformation.

10 guerres, 10 médiamensonges.


MICHEL COLLON
16 mai 2008

Chaque guerre est précédée d'un grand médiamensonge. Aujourd'hui, Bush menace le Venezuela et l'Equateur. Demain, l'Iran ? Et après, à qui le tour ? 
Avec, dans le rôle de la marionnette, le président Uribe, narcotrafiquant et massacreur d'Indiens (quatre millions de déplacés). Lequel Uribe prétend avoir trouvé dans l'indestructible ordinateur de Raul Reyes (FARC) des preuves du soutien de Chavez au « terrorisme » et de militarisation de la région. 
Des journaux comme Le Monde répercutent cette campagne de propagande pour la prochaine guerre de Bush. Rappelons simplement combien de fois les mêmes Etats-Unis et les mêmes médias nous ont déjà manipulés. Chaque grande guerre est « justifiée » par ce qui apparaîtra plus tard (trop tard) comme une désinformation. Inventaire rapide...

1. VIETNAM (1964-1975) :
MEDIAMENSONGE : 
Les 2 et 3 août, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
L'attaque n'a jamais eu lieu. C'est une invention de la Maison-Blanche.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher l'indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région.

CONSEQUENCES :
Millions de victimes, malformations génétiques (Agent Orange), énormes problèmes sociaux.

2. GRENADE (1983) :
MEDIAMENSONGE : 
La petite île des Caraïbes est accusée de construire une base militaire soviétique et de mettre en danger la vie de médecins US.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Entièrement faux. Le président US Reagan a fabriqué ces prétextes de toutes pièces.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher les réformes sociales et démocratiques du premier ministre Bishop (qui sera assassiné).

CONSEQUENCES :
Répression brutale et rétablissement de la mainmise de Washington.

3. PANAMA (1989) :
MEDIAMENSONGE : 
L'invasion vise à arrêter le président Noriega pour trafic de drogue.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Créature de la CIA, Noriega réclamait la souveraineté à la fin du bail du canal. Intolérable pour les USA.

VERITABLE OBJECTIF :
Maintenir le contrôle US sur cette voie de communication stratégique.

CONSEQUENCES :
Les bombardements US ont tué 2.000 à 4.000 civils, ignorés des médias.

4. IRAK (1991) :
MEDIAMENSONGE : 
Les Irakiens auraient volé les couveuses de la maternité de Koweït-City.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Invention totale par une agence publicitaire payée par l'émir du Koweït, Hill & Knowlton.

VERITABLE OBJECTIF :
Empêcher que le Moyen-Orient résiste à Israël et acquière son indépendance envers les USA.

CONSEQUENCES :
D'innombrables victimes par la guerre, puis un long embargo y compris sur les médicaments.

5. SOMALIE (1993) :
MEDIAMENSONGE : 
Monsieur Kouchner se « met en scène » comme héros d'une intervention humanitaire.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Quatre sociétés US avaient acheté un quart du sous-sol somalien riche en pétrole.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler une région militairement stratégique.

CONSEQUENCES :
Ne parvenant pas à la contrôler, les Etats-Unis maintiendront la région dans un chaos prolongé.

6. BOSNIE (1992 - 1995) :
MEDIAMENSONGE : 
La firme US Ruder Finn et Bernard Kouchner mettent en scène de prétendus camps serbes d'extermination.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Ruder Finn et Kouchner mentaient. C'étaient des camps de prisonniers en vue d'échanges. Le président musulman Izetbegovic l'a avoué.

VERITABLE OBJECTIF :
Briser la Yougoslavie trop à gauche, éliminer son système social, soumettre la zone aux multinationales, contrôler le Danube et les routes stratégiques des Balkans.

CONSEQUENCES :
Quatre années d'une guerre atroce pour toutes les nationalités (musulmans, serbes, croates). Provoquée par Berlin, prolongée par Washington.

7. YOUGOSLAVIE (1999) :
MEDIAMENSONGE : 
Les Serbes commettent un génocide sur les Albanais du Kosovo.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Invention pure et simple de l'Otan comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel.

VERITABLE OBJECTIF :
Imposer la domination de l'Otan sur les Balkans, et sa transformation en gendarme du monde. Installer une base militaire US au Kosovo.

CONSEQUENCES :
Deux mille victimes des bombardements OTAN. Nettoyage ethnique du Kosovo par l'UCK, protégée de l'Otan.

8. AFGHANISTAN (2001) :
MEDIAMENSONGE : 
Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d'extrader Ben Laden.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler militairement le centre stratégique de l'Asie, construire un pipeline permettant de contrôler l'approvisionnement énergétique de l'Asie du Sud.

CONSEQUENCES :
Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production et du trafic d'opium.

9. IRAK (2003) :
MEDIAMENSONGE : 
Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction, affirme Colin Powell à l'ONU, éprouvette en main.

CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : 
La Maison-Blanche a ordonné à ses services de falsifier des rapports (affaire Libby) ou d'en fabriquer.

VERITABLE OBJECTIF :
Contrôler tout le pétrole et pouvoir faire chanter ses rivaux : Europe, Japon, Chine...

CONSEQUENCES :
L'Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission et l'obscurantisme.

10 VENEZUELA - EQUATEUR - (2008 ?) :
MEDIAMENSONGE : 
Chavez soutiendrait le terrorisme, importerait des armes, serait un dictateur (le prétexte définitif ne semble pas encore choisi).

CE QU'ON SAIT DEJA: 
Plusieurs médiamensonges précédents se sont déjà dégonflés : Chavez tirant sur son peuple, Chavez antisémite, Chavez militariste... Mais la diabolisation continue.

VERITABLE OBJECTIF :
Les multinationales US veulent garder le contrôle du pétrole et des autres richesses de toute l'Amérique latine, ils craignent la libération sociale et démocratique du continent.

CONSEQUENCES :
Washington mène une guerre globale contre le continent : coups d'Etat, sabotages économiques, chantages, développement de bases militaires près des richesses naturelles..

CONCLUSION:
Chaque guerre est précédée et 'justifiée' par un grand médiamensonge. Et notre inventaire est loin d'être complet ! Empêcher les guerres, c'est d'abord démasquer ces médiamensonges le plus tôt possible et le plus largement possible. Merci de diffuser ce texte, de le traduire si possible (la version espagnole arrive bientôt), et de nous communiquer ces traductions. Dans la guerre de l'info, la véritable force, c'est vous !

MICHEL COLLON

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Sur les médiamensonges :
Aujourd'hui, beaucoup de ces prétextes de guerre et médiamensonges ont été démasqués. Certains par contre ont la vie dure. Par exemple, sur la Bosnie et la Yougoslavie, nous avons fourni les preuves de la désinformation dans les livres Poker menteur et Monopoly : 
Un résumé dans nos deux test-médias : 
Egalement dans notre débat public avec Jamie Shea, porte-parole de l'Otan (en DVD) : nessa.kovic@...

Sur les médiamensonges en général, voir notre rubrique :

Sur les médiamensonges à propos du Venezuela et de la Colombie, voici quelques articles :

"Chavez narco-trafiquant" ? Washington orchestre la diabolisation. Avant d'attaquer ?
par Salim Lamrani

Le travail silencieux de la CIA en Bolivie et au Venezuela
par Eva Golinger

Les mensonges du Monde à propos du Venezuela
par Thierry Deronne

Portrait du président Uribe
par Hernando Calvez Ospina

Bruit de bottes et rideau de fumée en Amérique latine
par Jean - Luc Melenchon

Misère du journalisme face au Venezuela
Interview de Maurice Lemoine

Chavez - Juan Carlos : les phrases censurées par Le Monde et autres médias européens
par Romain Migus



Un italiano stupra una ragazza rumena e questo è quello che viene
riportato sui siti dei più importanti quotidiani italiani:

Corriere della Sera:
Niente


Repubblica (abbastanza defilato):
Una giovane romena è stata aggredita e stuprata da un 39enne
italiano, A. A., che è stato arrestato dagli agenti della mobile. La
ragazza, dipendente di una cooperativa di servizi, aveva appena
iniziato a fare le pulizie in un call center in zona Vescovio quando
è stata aggredita alle spalle da un uomo che, minacciandola con un
taglierino, l’ha costretta a subire violenza sessuale. Subito dopo la
violenza, la donna ha chiesto soccorso in un bar poco distante dal
call center e ha chiamato la polizia. Le indagini, immediatamente
avviate dalla Squadra Mobile, hanno consentito di identificare
l’aggressore che è risultato essere il convivente della responsabile
della cooperativa dove lavora la giovane.


Il Messaggero (bene o male a metà pagina)
Una giovane romena, dipendente di una cooperativa di servizi, è stata
aggredita e violentata a Roma da un italiano di 39 anni. La donna
aveva appena iniziato a fare le pulizie in un call center in zona
Vescovio quando è stata aggredita alle spalle dall’uomo che,
minacciandola con un taglierino, l’ha costretta a subire una violenza
sessuale.

Subito dopo lo stupro la donna ha chiesto soccorso in un bar poco
distante dal call center e ha chiamato la Polizia. Le indagini,
immediatamente avviate dalla Squadra Mobile, hanno consentito di
identificare l’aggressore, A.A, convivente della responsabile del
call center.


Il Tempo:
Niente, in compenso però c’è un articolo che riassume i delitti
commessi dagli immigrati


Il Sole 24Ore
Niente


Il Giornale
Niente


Libero
Niente


La Stampa
Niente


Dato che avrete ben presente cosa invece succede normalmente sui
media nostrani quando i ruoli si invertono, evito di dilungarmi in
altri commenti.


Aggiornamento delle ore 20.00: la notizia è stata data anche dal TG
Regionale Lazio della RAI come apertura di un servizio sull'aumento
dei casi di violenze domestiche.


(Giuseppe Reitano - 15 maggio 2008 - http://guernica70.blog.kataweb.it )

PECUNIA NON OLET (PERÒ UCCIDE)


COMUNICATO STAMPA

BASE USA VICENZA
NO DAL MOLIN A BOLOGNA
CCC: L’ETICA NON HA VALORE

«Non rinunceremo mai ai dollari» per la realizzazione della base
militare statunitense: con queste parole un dirigente della CCC,
cooperativa bolognese che in cordata con la CMC di Ravenna ha vinto
l’appalto per la nuova base Usa al Dal Molin, ha accolto il maxi
assegno simbolico di 340 milioni di dollari firmato da Bush e
consegnatogli dai manifestanti.

E' possibile leggere tutto il comunicato all'indirizzo http://
www.nodalmolin.it/comunicati/comunicati_161.html

***********************************************
Presidio Permanente No Dal Molin
Ponte Marchese - Vicenza
www.nodalmolin.it
comunicazione@...
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From:   sara  @...
Subject: NATO’s ACHILLES’ HEEL – A 2-part series on NATO
Date: May 9, 2008 9:21:18 PM GMT+02:00

NATO’s ACHILLES’ HEEL – A 2-part series on NATO

(An Achilles’ heel is a fatal weakness in spite of overall strength, actually or potentially leading to downfall.)

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Part 1
Rising opposition in Europe
U.S. plans for NATO run into a wall
By Sara Flounders
Published Apr 13, 2008

NATO held a three-day meeting in Bucharest, Romania, on April 2 to 4, attended by George W. Bush and other heads of state. It was a stormy affair. This alliance of imperialist military powers, long dominated by the U.S., was divided on several proposals being pushed by Washington.

One was the proposed further expansion of NATO eastward to include Ukraine and Georgia, which were once part of the Soviet Union and sit on the border of Russia. Another was the plan to place a U.S. ballistic missile system in the Czech Republic and Poland, the heart of Europe. Another was Washington’s recognition of independence for the Serbian province of Kosovo.

The most immediate problem for Bush, however, was resistance to his call for NATO to send thousands more troops to Afghanistan. The problem of finding more youth to be cannon fodder exposed the obvious weakness of this rapidly expanding military alliance.
The U.S. is so bogged down and overstretched in Iraq that it is twisting the arms of other NATO members to fill the gap as the Pentagon’s situation in Afghanistan deteriorates.

However, there is mass opposition in Europe to increased military spending and especially to bailing out the U.S. in Iraq or Afghanistan by sending troops.

In poll after poll in both Eastern and Western Europe, the overwhelming majority of the people have opposed deeper military involvement. Politicians know that agreeing to send troops to either Iraq or Afghanistan is political suicide.

U.S. imperialism has grand and ominous plans to surround Russia and China with U.S./NATO bases. The plans look great on paper and in war games. But putting troops on the ground is becoming more and more difficult.

Demonstrations against this NATO summit and other NATO meetings and exercises show the deep opposition fermenting among the masses.

In addition, Russia has warned that the eastward expansion of NATO and the stationing of U.S. missiles in the Czech Republic and Poland pose a grave threat to its security and could lead to European-wide instability and even war.

Both the strong Russian opposition and growing resistance at home have led to disagreements and contention among the European imperialists. At the Bucharest meeting, Germany, France, Spain, Italy, Belgium, the Netherlands and Luxemburg strongly and openly opposed Bush’s demands to include Ukraine and Georgia in NATO.

The ruling classes of these countries are imperialist plunderers in their own right. But they are fearful that these aggressive U.S. military advances may be arousing mass opposition from below. Their continued profits are based on capitalist stability.

The weak and dependent capitalist regimes of Eastern Europe and the Balkans, recently added to NATO, voted with the U.S.

U.S. ruling class for expanding NATO

Bush declared in Bucharest that “NATO is no longer a static alliance focused on defending Europe. ... It is now an expeditionary alliance that is sending its forces across the world. ...” (New York Times, April 5) The U.S. president was not just speaking for his increasingly narrow circle. He carried with him a resolution passed unanimously by the House supporting his demand that Georgia and Ukraine be accepted into NATO.

In Congress and among the presidential candidates and other leading political figures of both capitalist parties, there was no debate or opposition to these dangerous proposals on the future direction of NATO.

Barely reported in the U.S. corporate media was how Bush’s demands became a source of contention at the usually sedate and scripted NATO dinner. The political discussion at this state affair lasted two hours past its scheduled time. Finally Laura Bush and the spouses of other political leaders withdrew from the gathering as the sharp exchanges continued.

While the U.S. media was focusing on the Dalai Lama and China’s actions in Tibet, there was no coverage of the total lockdown of the entire population of Bucharest by 30,000 police and the outlawing of any political gatherings or protests there.

The unanimity of the U.S. ruling class on NATO’s expansion is reflected even in the U.S. progressive political movement. While there is overwhelming opposition to the U.S. occupation of Iraq, there is little discussion of the long-term cost and dangers of NATO expansion.

Washington’s hopes had been high before the NATO summit. On the eve of the gathering, Gen. Ray Henault, chairman of the NATO Military Committee, made the following bragging points: “Less than 20 years ago, NATO consisted of 16 members, counted none as partners, and had conducted no operations or exercises outside its member state borders. ... Today, NATO counts 26 members and 38 other countries in four Partnership arrangements. ...

“In a few short years, NATO has conducted eight operations on four continents. NATO has expanded five times since its creation, and further growth looks inevitable. ... It does not seem that the pace of activity will lessen any time soon.”

General Henault predicted that the “Bucharest Summit is going to be critical to the future orientation of the Alliance and its Partners, resulting in key political decisions on enlargement, enhancements to our military capabilities, and how we conduct our operations.”

But that is not the way the meeting turned out. The differences could barely be papered over at the state dinners or in the final press conference. NATO leaders decided to leave the contentious issue of Ukraine and Georgia to a meeting of their foreign ministers in December 2008. There was no agreement on recognition of Kosovo. Each politician tried to avoid firm or sizable commitments of more troops for Afghanistan.

NATO’s rapid growth

NATO as a U.S.-dominated military alliance was, until the collapse of the Soviet Union, a bloc of industrialized, prosperous imperialist countries that had grown wealthy on generations of colonial plunder. It was essentially an imperialist bloc determined to defend capitalist markets against the spread of socialist revolutions in Europe through military might, nuclear blackmail, economic sabotage, espionage and terror.

Now NATO has grown to four times its original number and spread far beyond its stated North Atlantic area. All the new members and “partners” of this military bloc are countries from Eastern Europe and the former Soviet Union that have become captured ministates, economic colonies of European and U.S. imperialism. Until 1990 they had far more integrated and planned economies flowing from public ownership of the means of production. Basic necessities from food to housing, health care and education were guaranteed and subsidized by the state.

Membership in this imperialist military alliance is not based on equality or democracy. It is based on a narrow, privileged elite who have benefited enormously from the forced privatization of once publicly owned industries. These elite are anxious to stabilize their new capitalism by tying their countries securely to the markets of the West. Membership in NATO and in the European Union is viewed by this narrow grouping as a security barrier against their own workers.

The process of absorbing these economies has been ruthless. In order to join NATO, the governments have up to 10 years to bring their formerly socialist economies into U.S. and Western capitalist “alignment.” NATO calls it the Membership Action Plan (MAP). It is a roadmap telling the regimes what increasingly stiff economic and military conditions they must impose in order to be considered for NATO membership.

Those accepted into the MAP must turn their entire country over to U.S. planners to ensure that changes are made to integrate them into Western capitalist markets. The countries must commit to extensive “cooperation” with the U.S. in political, security and economic fields.

They must develop all military facilities requested of them, contribute forces to participate in NATO military actions, and ensure that their military is under the NATO command structure. Political and economic sovereignty are lost. All long-term planning must be done in coordination with the U.S. But most onerous is that they must vastly increase their defense and police spending and fully integrate their intelligence system with NATO. They must sign for huge new loans and commit to purchases of U.S. military equipment that mesh with NATO.

Enormous promises were made to these countries about the long-term prosperity that awaited their total submission. But now they are the first to feel the brunt of the economic crisis sweeping the capitalist markets.

Demonstrations and mass opposition

Throughout Europe, seething opposition to NATO expansion, U.S. ballistic missile deployment and the sending of NATO forces to Afghanistan is seen in both demonstrations and polls.

In the Czech Republic and Poland, polls show up to 70 percent oppose the missile installations in their countries. Mass rallies, demonstrations and petition campaigns are demanding the issue be decided by national referendum. The weak U.S.-backed governments in Prague and Warsaw had hoped for NATO’s blessing for the missile-basing project.

Three quarters of Russians are against the entry of Ukraine and Georgia into NATO, a study conducted by sociologists of the Levada Center showed. A Harris survey reported on March 28 that Europeans, East and West, oppose the U.S. missile deployment in the Czech Republic and Poland, seeing it as the beginning of more U.S. missiles in Europe. Those polled saw as far-fetched the idea that Iran is a nuclear threat, which Washington gives as a reason for the deployment. Popular understanding across Europe is that Russia would be the target.

In Germany More than 70 percent of people polled came out against the deployment. In Spain the opposition was 61 percent and in France 58 percent. Actual support for the U.S. missiles was very low — 11 to 20 percent.

A 2008 German Marshall Fund poll found that only 30 percent of Europeans supported committing troops for combat operations in Afghanistan.

In Ukraine, a survey published in February showed 70 percent opposed their country joining NATO; only 11 percent actually supported NATO membership.

Another poll confirmed that 70 percent of Montenegrins would vote against joining NATO if given a chance to do so.
This popular sentiment is reflected in growing mass movements in the streets.

On the eve of the Bucharest summit, a bloc of socialists and communists in Ukraine called for mass demonstrations. Their leaflet read: “Today average Americans who give a significant part of their family budget for military operations in Iraq do not want to pay for this operation any more and do not want their men to die there. Do Ukrainians want this? NATO—NO!”

A demonstration in Ukraine’s capital of Kiev marched on the U.S. Embassy and blocked the city center for hours. Some stayed into the night and erected tents for a longer stay.
Mass demonstrations also took place in the Ukrainian cities of Kharkov, Dnipropetrovsk, Donetsk, Luhansk, Odessa, Zaporizhzhya and Sevastopol.

Three days later, when NATO failed to reach a decision on Ukraine and Georgia joining the MAP program, tens of thousands across Ukraine took to the streets celebrating victory.

In Bucharest, where demonstrators were expected from throughout Romania and across Europe to protest the NATO meeting, 30,000 police, military, snipers and secret police occupied the central city.

They made mass arrests at the legally rented anti-NATO convergence center. All protest permits were denied, making anti-NATO demonstrations illegal. Residents were encouraged to leave the city. Schools and workplaces were closed for the duration of the summit. Bucharest’s police chief publicly warned that protests would not be tolerated.

Activists attempting to enter Romania from other European Union countries were denied entry, with no cause given.
Hundreds rallied in northern Poland on March 29 against U.S. plans to build a missile-defense base in the region. The demonstrators carried banners reading, “We don’t want to be your missile shield” and “Not one step more in the arms race.”

To be continued. Next: Iraq, Afghanistan and NATO.
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PART II

NATO expansion, part 2 - Iraq, Afghanistan and NATO.
Washington tries to scrounge up troops
By Sara Flounders
Published Apr 20, 2008

On the eve of the NATO summit, Navy Adm. Mike Mullen, chair of the Joint Chiefs of Staff, said an additional 7,500 soldiers and 3,000 military trainers needed to be sent immediately to Afghanistan.

Some 59,000 troops from 39 countries are occupying Afghanistan at the present, including 19,000 U.S. soldiers. Of this number, 47,500 are under NATO command.

As their mission has faltered and Afghan resistance has grown, internal rifts in the NATO alliance are being aired publicly. Disagreements over burden sharing, coordination and strategic direction are plaguing the alliance. Canada threatened to pull out of Afghanistan if other countries did not send substantially more troops. Germany has refused to expand its existing force of 3,200.

The Bush administration had no realistic hope of getting the NATO allies to send large additional numbers. Yet the Pentagon is so over-stretched in Iraq that it cannot provide them itself. Bush’s message—“We expect our NATO allies to shoulder the burden necessary to succeed”—was hardly popular or winning.

Under pressure during the meetings, President Nicholas Sarkozy grandly said France would deploy an additional 1,000 troops. The French Parliament immediately cut this number down to 700. Poland agreed to send another 400 troops. Romania, Spain and Britain pledged to boost their numbers by a few hundred each. But the immediate goal of 10,000 additional troops was not even close.
 Shrinking coalition in Iraq

Former prime ministers Tony Blair of Britain, John Howard of Australia, Jose Maria Aznar of Spain and Silvio Berlusconi of Italy lost their elected positions due to the enormously unpopular commitment of troops to Iraq and their support of the war. It is now considered political suicide in Western Europe for politicians to increase their troop commitment in Afghanistan or Iraq.

The small, dependent new members of NATO being pressed on every side to send ever more soldiers as cannon fodder to Afghanistan, Iraq and other missions, get confused on the command structures. Romanian President Traian Basescu referred to his country’s troops in Iraq as NATO forces at a press conference on April 8. He was publicly corrected with the explanation that NATO does not have a mission in Iraq, where Romanian troops are part of the “International Coalition.” The mission is the same–securing an imperialist occupation. Only the name is different.

As other imperialist forces–such as Britain, Spain, Italy, Australia and Japan—withdraw from Iraq, the shrinking “International Coalition” is carried by ground forces from poorer countries like El Salvador and Tonga, as well as many once part of or allied to the Soviet Union, like Romania, Bulgaria, Czech Republic, Ukraine, Georgia, Azerbaijan, Armenia, Moldova, Lithuania, Estonia, Latvia, Bosnia, Macedonia, Albania, Kazakhstan and Mongolia.

The number of non-U.S. troops in Iraq is down from 23,000 in 2003 to less than 10,000 today, and shrinking.

The costs incurred by 20 of the poorer countries are paid by U.S. taxpayers. The cost of more than 160,000 U.S. troops and 100,000 private contractors in Iraq is also paid by the taxes and budget cuts plaguing poor and working people in the U.S.

Seeds of NATO’s defeat

NATO is first and foremost a military alliance. Therein lie the seeds of its defeat. Every battle in both Iraq and Afghanistan confirms that while the U.S./NATO forces may prevail over local resistance forces by the use of overwhelming military power and indiscriminate bombing, they succeed only in increasing the size of the resistance and recruiting more insurgents. Sending more troops only exacerbates the problem.

U.S. imperialism is facing an unsolvable contradiction. The political movement must be on the alert. These contradictions can make the billionaire rulers more desperate and more dangerous. As their world economic position slips, along with the almighty U.S. dollar, they are increasingly attracted to military solutions. But maintaining the weapons, bases and troops sucks up an ever-greater share of resources. Militarism is both a life-sustaining corporate subsidy and an endless drain on the economy as a whole.

With each passing day the cost of endless wars of occupation is becoming clearer and less acceptable to millions of poor and working people in the U.S. and across Europe. Increasing economic hardships, budget cuts and military casualties are undermining this grand military alliance. NATO is crumbling from below, even as it expands numerically and geographically.
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I PARTIGIANI NON HANNO SMESSO DI RESISTERE



Il prete si ribella: niente Bella ciao ai funerali del partigiano


Repubblica — 04 maggio 2008   pagina 20   sezione: CRONACA


PORDENONE - La banda era pronta per suonare "Bella Ciao". Pronta a dare l' ultimo saluto all' ex partigiano, così come lui aveva chiesto. Ma all' ultimo momento il parroco ha proibito l' esibizione in chiesa. è accaduto a Castelnuovo del Friuli, antica roccaforte dei partigiani friulani, dove non si è voluto accondiscendere all' ultima volontà dell' ottantenne Egidio Cozzi, morto incornato da uno dei caprioli che allevava nel recinto dietro casa. Il vecchio partigiano voleva che nel suo funerale venisse accompagnato dalla banda. E quella banda intonasse le "sue" canzoni, i canti partigiani. I familiari avevano organizzato tutto, convocando la banda di Spilimbergo. E c' era l' intero paese al funerale di Egidio, in prima fila l' Anpi, con i sopravvissuti della Resistenza. E proprio loro quando il parroco ha pronunciato il suo no, ancora una volta non si sono rassegnati. Consultati i familiari, hanno rinunciato per il loro amico da sempre al rito religioso, decidendo su due piedi, d' improvvisare un rito civile. Sono così partiti in corteo verso il cimitero intonando "Bella Ciao" e altri canti partigiani esaudendo in tal modo il desiderio di Egidio. Concluso il funerale, restano le polemiche, con un botta e risposta tra il parroco e il segretario dell' Anpi, in perfetto stile don Camillo-Peppone. Attacca il parroco don Renato D' Aronco, che minimizza l' accaduto: «Non c' è stato alcun disguido - assicura - Rispetto la scelta della famiglia di celebrare il funerale con il rito civile. Io non ho fatto altro che applicare il regolamento che vieta l' uso della musica in chiesa». Ma il segretario dell' Anpi, Gianni Afro, dissente dalla difesa d' ufficio: «La parrocchia non ha fatto una bella figura: con un po' di buon senso da parte delle istituzioni religiose si sarebbe potuto evitare una situazione imbarazzante e rispettare la volontà di un defunto, come avevano chiesto i familiari». (ni. pe.)





La Guerre froide n’est pas finie


Les contradictions d’Amnesty International

par Salim Lamrani*

Doit-on considérer comme « prisonniers d’opinion » des individus qui ont été condamnés parce qu’ils étaient stipendiés par une puissance étrangère pour déstabiliser leur pays ? À l’évidence non. Et pourtant, Amnesty International admet que les agents des États-Unis chargés de renverser un régime socialiste sont des « prisonniers d’opinion ». 
Salim Lamrani s’interroge sur cette étrange conception selon laquelle tout État aurait le droit de se protéger des ingérences étrangères, sauf lorsqu’elles proviennent des États-Unis et visent à imposer leur idéologie et leur modèle économique.

5 MAI 2008

Depuis
Paris (France)



Amnesty International (AI) est sans aucun doute la plus célèbre organisation de défense des droits de l’homme à travers le monde. Créée en 1961 par l’avocat britannique Peter Benenson, cette organisation non gouvernementale dispose de sections dans plus de cinquante pays et de plus de deux millions d’adhérents à travers la planète. Son travail remarquable en faveur de l’abolition de la peine de mort et de la torture, contre les crimes politiques et pour la libération des prisonniers d’opinion lui a permis de bénéficier du statut d’organisme à caractère consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies, de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation des États américains, entre autres [1].

Les « prisonniers d’opinion »

AI publie chaque année un rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde. Presque aucun pays n’échappe à son regard vigilant. Concernant Cuba, l’organisation internationale fait état de « 69 prisonniers d’opinion » dans son rapport 2007 et explique que ces derniers sont incarcérés pour « leurs positions ou activités politiques non violentes ». Le gouvernement cubain récuse cette charge et accuse AI de partialité. Les relations ont été rompues entre l’organisation et les autorités du pays depuis 1988, date de la dernière visite de AI à Cuba [2].

Dans une déclaration du 18 mars 2008, AI a cette fois-ci dénombré « 58 dissidents toujours emprisonnés à travers le pays ». L’organisation souligne que « le seul crime commis par ces 58 personnes est d’avoir exercé de manière pacifique leurs libertés fondamentales ». Kerry Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International, note qu’elle « les considère comme des prisonniers d’opinion. Ces personnes doivent être remises en liberté sans délai et sans condition [3] ».

Dans son communiqué, l’organisation internationale reconnaît que « la plupart ont été inculpés d’’actes contre l’indépendance de l’Etat’ ». Amnesty International reconnaît également que ces personnes ont été condamnées « pour avoir reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba [4] ».

Pour se convaincre d’une telle réalité, en vigueur depuis 1959, il suffit de consulter, en plus des archives états-uniennes partiellement déclassifiées, la section 1705 de la loi Torriccelli de 1992, la section 109 de la loi Helms-Burton de 1996 et les deux rapports de la Commission d’Assistance à une Cuba libre de mai 2004 et juillet 2006. Tous ces documents révèlent que le président des États-Unis finance l’opposition interne à Cuba dans le but de renverser le gouvernement de La Havane. Il s’agit là du principal pilier de la politique étrangère de Washington à l’égard Cuba [5].

Ainsi, la section 1705 de la loi Torricelli stipule que « les États-Unis fourniront une assistance, à des organisations non gouvernementales appropriées, pour soutenir des individus et des organisations qui promeuvent un changement démocratique non violent à Cuba [6] ».

La section 109 de la loi Helms-Burton est également très claire : « Le Président [des États-Unis] est autorisé à fournir une assistance et offrir tout type de soutien à des individus et des organisations non gouvernementales indépendantes pour soutenir des efforts en vue de construire la démocratie à Cuba [7] ».

Le premier rapport de la Commission d’assistance à une Cuba libre prévoit la mise en place d’un « solide programme de soutien favorisant la société civile cubaine ». Parmi les mesures préconisées, un financement à hauteur de 36 millions de dollars est destiné au « soutien de l’opposition démocratique et au renforcement de la société civile émergeante [8] ».

Le 3 mars 2005, M. Roger Noriega, secrétaire assistant pour les Affaires de l’hémisphère occidental de l’administration Bush, a signalé que 14,4 millions de dollars avaient été ajoutés au budget de 36 millions de dollars prévu dans le rapport de 2004. M. Noriega a même poussé la sincérité jusqu’à dévoiler l’identité de certaines personnes travaillant à l’élaboration de la politique étrangère états-unienne contre Cuba [9].

Enfin, le second rapport de la Commission d’assistance à une Cuba libre prévoit un budget de 31 millions de dollars pour financer davantage l’opposition interne. De plus, un financement d’au moins 20 millions de dollars annuels est alloué à ce même effet pour les années suivantes « jusqu’à ce que la dictature cesse d’exister [10] ».

Ainsi, aucun doute n’est possible à ce sujet.

Contradictions

AI admet désormais que les personnes qu’elle considère comme des « prisonniers d’opinion » ont « reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba ». C’est ici que l’organisation internationale entre en pleine contradiction.

En effet, le droit international considère comme illégal le financement d’une opposition interne dans une autre nation souveraine. Une telle politique viole de manière flagrante les principes et les normes qui régissent les relations entre les États. Tous les pays du monde disposent d’un arsenal juridique leur permettant de défendre l’indépendance nationale contre ce type d’agression étrangère, en codifiant comme délits les conduites qui favorisent l’application de telles dispositions menant à la subversion. Il s’agit là d’un devoir primordial de tout État.

La législation cubaine

La législation cubaine punit de sanctions très sévères toute association avec une puissance étrangère dans le but de subvertir l’ordre établi et de détruire son système politique, économique et social. La loi n° 88 de protection de l’indépendance nationale et de l’économie de Cuba a été adoptée le 15 mars 1999, suite à la décision prise par les États-Unis d’accroître les sanctions économiques et le financement de l’opposition interne à Cuba.

Cette législation a pour but, comme le stipule l’Article 1, de « définir et sanctionner les actes destinés à soutenir, faciliter ou collaborer avec les objectifs de la loi ’Helms-Burton’, le blocus et la guerre économique contre [le] peuple [cubain], destinés à briser l’ordre interne, déstabiliser le pays et liquider l’État socialiste et l’indépendance de Cuba [11] ».

La loi prévoit des sanctions de sept à quinze ans de privation de liberté pour toute personne qui « fournirait, directement ou par le biais d’un tiers, au gouvernement des États-Unis d’Amérique, ses agences, dépendances, représentants ou fonctionnaires, des informations pour faciliter les objectifs de la loi ’Helms-Burton’. Cette sanction sera de huit à vingt ans de prison si le délit est commis conjointement par plusieurs personnes ou s’il est stipendié d’une manière ou d’une autre [12].

La législation n° 88 sanctionne d’une peine de trois à huit ans de prison le fait d’accumuler, reproduire ou diffuser du matériel à caractère subversif du « gouvernement des États-Unis, ses agences, dépendances, représentants, fonctionnaires ou de toute entité étrangère » dans le but de soutenir les objectifs des sanctions économiques et déstabiliser la nation. Les peines seront de quatre à dix ans d’emprisonnement si le délit est réalisé avec le concours d’autres personnes ou s’il est rémunéré [13].

Enfin, l’Article 11 stipule que « celui qui [...] directement ou par le biais d’un tiers, reçoit, distribue ou participe à la distribution de ressources financières, matérielles ou autre, en provenance du gouvernement des États-Unis d’Amérique, ses agences, dépendances, représentants, fonctionnaires ou d’entités privées, est passible d’une privation de liberté de trois à huit ans [14] ».

Ainsi, comme l’admet explicitement Amnesty International, les personnes qu’elle considère comme étant des « prisonniers d’opinion » ont en réalité commis un grave délit sévèrement sanctionné par la loi cubaine. Ce faisant, ils sont passés du statut d’opposants à celui d’agents stipendiés par une puissance étrangère et sont donc condamnables au regard de la justice cubaine. Les « prisonniers d’opinion » sont en réalité des mercenaires au service d’une puissance étrangère hostile et belliqueuse.

Spécificité pénale cubaine ?

Il convient également de souligner que les États-Unis ont été historiquement l’ennemi acharné de l’indépendance et de la souveraineté de Cuba. En 1898, Washington est intervenu dans la guerre anticoloniale cubaine pour empêcher les Cubains d’accéder pleinement à l’autodétermination et a occupé le pays jusqu’en 1902. Par la suite, Cuba est devenue une espèce de protectorat dominé politiquement et économiquement jusqu’en 1958. A partir de 1959, les États-Unis ont tout tenté pour détruire la Révolution cubaine : attentats terroristes, invasion armée, menace de désintégration nucléaire, sanctions économiques, guerre politique, médiatique et diplomatique et subversion interne.

Comme tout État responsable, le gouvernement révolutionnaire a adopté des mesures légales pour sa survie contre de tels agissements. Cependant, la législation pénale cubaine dispose-t-elle d’un caractère particulier ? Est-elle unique ? Voyons ce que prévoient les législations occidentales - qui, pourtant, ne font pas face aux mêmes menaces que Cuba - pour les individus qui se mettraient au service d’une puissance étrangère.

Le Code pénal états-unien

Aux États-Unis, de tels agissements sont fortement sanctionnés. Selon le paragraphe 951 du Code pénal, « quiconque, autre qu’un fonctionnaire diplomatique ou consulaire ou attaché, agit aux États-Unis en tant agent d’un gouvernement étranger sans notification préalable au Ministre de la Justice [...] est passible à ce titre d’une peine pouvant atteindre dix ans de prison ». Le point e/2/A du paragraphe précise que « toute personne engagée dans une transaction commerciale légale doit être considérée comme un agent d’un gouvernement étranger [...] s’il s’agit d’un agent de Cuba ». Ainsi, un Cubain qui achèterait un appareil médical aux États-Unis pour un hôpital de La Havane est légalement passible d’une peine pouvant atteindre dix ans de prison [15].

Le paragraphe 953, connu sous le nom de loi Logan, stipule que « tout citoyen des États-Unis, quel qu’il soit, qui, sans autorisation des États-Unis, entreprend ou maintient, directement ou indirectement, une correspondance ou une relation avec un gouvernement étranger ou tout fonctionnaire ou agent de celui-ci, dans l’intention d’influencer les mesures ou la conduite d’un gouvernement étranger ou de tout fonctionnaire ou agent de celui-ci, par rapport à un conflit ou une controverse avec les États-Unis » est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison [16].

Si une telle loi était appliquée à Cuba, l’immense majorité de ce que la presse occidentale considère comme étant la « dissidence cubaine » se trouverait sous les verrous. En effet, les opposants cubains se réunissent régulièrement avec le représentant des États-Unis à La Havane, Michael Parmly, dans les bureaux de la Section d’intérêts nord-américains (SINA) ou même dans la résidence personnelle de celui-ci.

Le paragraphe 954 prévoit une peine de dix ans de prison pour toute personne qui émettrait de « fausses déclarations » dans le but de porter atteinte aux intérêts des États-Unis dans ses relations avec une autre nation [17]. Là encore, si l’opposant Oswaldo Payá - qui accuse le gouvernement cubain d’être responsable de disparitions et d’avoir assassiné plus de « vingt enfants » - était soumis à une législation aussi sévère que celle des États-Unis, il serait actuellement en prison, sans susciter aucun émoi auprès des âmes bien-pensantes occidentales. Pourtant le plus célèbre des dissidents cubains n’a jamais été inquiété par la justice cubaine, car celle-ci n’a pas de preuves qu’il reçoit de l’argent d’une puissance étrangère. À titre de comparaison, Raúl Rivero, qui était un opposant relativement modéré et frileux par rapport à Payá, avait été condamné à vingt ans de prison (et libéré un an plus tard) car il avait accepté les généreux émoluments offerts par Washington [18].

Le paragraphe 2 381 stipule que « quiconque, devant allégeance aux États-Unis, mène une guerre contre le pays ou s’associe à ses ennemis, en leur fournissant une aide et un soutien aux États-Unis ou ailleurs, est coupable de trahison et est passible de la peine de mort, ou d’une peine de prison supérieure à cinq ans [19] ».

Ainsi, si des citoyens états-uniens avaient eu les mêmes agissements que les individus reconnus coupables d’association avec une puissance étrangère par la justice cubaine, ils risqueraient la peine capitale. Le paragraphe 2 385 prévoit une peine de vingt ans de prison pour toute personne prônant le renversement du gouvernement ou de l’ordre établi [20].

Comme cela est aisément constatable, le code pénal états-unien est, à maints égards, bien plus sévère que la législation cubaine.

La legislation pénale française

Le Code pénal français prévoit également des sanctions extrêmement sévères en cas d’association avérée avec une puissance étrangère. Selon l’article 411-4,

« Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France [21] ».

La loi française est, à cet égard, plus sévère que la législation cubaine.

La loi espagnole

Le Code pénal espagnol de 1995 prévoit des sanctions sévères pour ces mêmes délits. Selon l’Article 592, « les personnes maintenant des intelligences ou des relations de tout type avec des gouvernements étrangers, avec leurs agents ou avec des groupes, organismes ou associations internationales ou étrangères, dans le but de porter préjudice à l’autorité de l’État ou de compromettre la dignité ou les intérêts vitaux de l’Espagne, seront punis d’une peine de prison de quatre à huit ans [22] ».

L’Article 589 prévoit une peine de un à trois ans de prison pour « toute personne qui publierait ou exécuterait en Espagne n’importe quel ordre, disposition ou document d’un gouvernement étranger qui porte atteinte à l’indépendance ou à la sécurité de l’État, s’oppose au respect de ses lois ou provoque leur violation [23] ». Si les fameuses Dames en Blanc cubaines avaient eu le même comportement en Espagne, elles seraient privées de liberté.

Le Code pénal belge

Le Chapitre II de la législation belge qui traite « des crimes et des délits contre la sûreté extérieure de l’État » et plus précisément l’Article 114, stipule que « quiconque aura pratiqué des machinations ou entretenu des intelligences avec une puissance étrangère ou avec toute personne agissant dans l’intérêt d’une puissance étrangère, pour engager cette puissance à entreprendre la guerre contre la Belgique, ou pour lui en procurer les moyens, sera puni de la détention de vingt ans à trente ans. Si des hostilités s’en sont suivies il sera puni de détention à perpétuité [24] ».

La législation italienne

Selon l’Article 243 du Code pénal italien, « quiconque entretient des intelligences avec l’étranger dans le but qu’un État étranger déclare la guerre ou réalise des actes d’hostilité contre l’État italien, ou bien commette d’autres faits dans le même but, est puni à une réclusion non inférieure à dix ans. Si la guerre s’ensuit, la peine de mort est appliquée ; si les hostilités se vérifient, la réclusion criminelle à perpétuité est appliquée. [La peine de mort est supprimée et substituée par la réclusion à perpétuité] [25] ».

L’Article 246 traite du financement du citoyen par une puissance étrangère : « Le citoyen, qui, même indirectement, reçoit ou se fait promettre de l’étranger, pour lui-même ou pour autrui, de l’argent ou n’importe quel article, ou en accepte seulement la promesse, afin de commettre des actes contraires aux intérêts nationaux, est sanctionné, si le fait ne constitue pas l’acte le plus grave, de la réclusion de trois à dix ans ». La peine est augmentée si « l’argent ou l’article sont remis ou promis par le biais d’une propagande avec le moyen de la presse [26] ».

Ainsi, la législation italienne est bien plus sévère que la loi cubaine. Si les célébrissimes dissidents tels que Payá, Marta Beatriz Roque ou Elizardo Sánchez se trouvaient en Italie, ils seraient en prison et non pas en liberté.

La loi suisse

Même la pacifique Suisse prévoit des sanctions pour délit d’association avec une puissance étrangère. L’Article 266 du Code pénal stipule que :

« 1. Celui qui aura commis un acte tendant à porter atteinte à l’indépendance de la Confédération ou à mettre en danger cette indépendance, ou à provoquer de la part d’une puissance étrangère, dans les affaires de la Confédération, une immixtion de nature à mettre en danger l’indépendance de la Confédération, sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
2. Celui qui aura noué des intelligences avec le gouvernement d’un État étranger ou avec un de ses agents dans le dessein de provoquer une guerre contre la Confédération sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au moins.
Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté à vie ».

L’Article 266 bis est également très clair :

« 1 Celui qui, à l’effet de provoquer ou de soutenir des entreprises ou menées de l’étranger contre la sécurité de la Suisse, sera entré en rapport avec un État étranger, ou avec des partis étrangers, ou avec d’autres organisations à l’étranger, ou avec leurs agents, ou aura lancé ou propagé des informations inexactes ou tendancieuses, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
2 Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté d’un an au moins [27] ».

La législation suédoise

En Suède, le Code Pénal prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement pour « celui qui perçoit de l’argent ou d’autres dons d’une puissance étrangère ou de quiconque agit dans l’intérêt de celle-ci, afin de publier ou diffuser des écrits, ou d’influencer de quelque façon que ce soit l’opinion publique en ce qui concerne l’organisation interne de l’État [28] ».

Cette démocratie scandinave sanctionne également « celui qui propage ou transmet à des puissances étrangères ou à leurs agents des informations inexactes ou tendancieuses, dans le but de créer des menaces pour la Sécurité de l’État ». Enfin, une peine allant de dix ans à la réclusion criminelle à perpétuité est appliquée à « celui qui constitue une menace contre la sécurité de l’État pour avoir utilisé des moyens illégaux avec l’appui d’une puissance étrangère [29] ».

Agents au service d’une puissance étrangère et non « prisonniers d’opinion »

Les exemples pourraient être multipliés à l’infini. Dans n’importe quel pays du monde, l’association avec une puissance étrangère est sévèrement sanctionnée par la loi et il n’est donc point possible d’accorder le qualificatif de « prisonniers d’opinion » aux individus stipendiés par un gouvernement étranger, comme cela est le cas pour les détenus cubains, ce que reconnaît d’ailleurs très honnêtement Amnesty International.

Amnesty International est une organisation réputée pour son sérieux, son professionnalisme et son impartialité. Mais le traitement qu’elle réserve à Cuba est sujet à caution. Afin de continuer à jouir du même prestige et de la même objectivité, AI serait avisée de reconsidérer, sans plus attendre, son jugement à l’égard de ceux qu’elle considère comme étant des « prisonniers d’opinion » à Cuba, car la double mesure n’est pas acceptable.



Enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Auteur de Cuba face à l’empire : Propagande, guerre économique et terrorisme d’État, dernier ouvrage publié en français : Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme.


[1] Amnesty International, « L’histoire d’Amnesty International », pas de date. (site consulté le 23 avril 2008).

[2] Amnesty International, « Cuba. Rapport 2007 », avril 2007. (site consulté le 23 avril 2008).

[3] Amnesty International, « Cuba. Cinq années de trop, le nouveau gouvernement doit libérer les dissidents emprisonnés », 18 mars 2008. site consulté le 23 avril 2008).

[4] Ibid.

[5] Salim Lamrani, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008), pp. 45-55.

[6] Cuban Democracy Act, Titre XVII, Section 1705, 1992.

[7] Helms-Burton Act, Titre I, Section 109, 1996.

[8] « Le plan Powell pour l’après-Castro », par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 16 juin 2004. Voir en annexe de l’article, le document téléchargeable : Commission for Assistance to a Free Cuba, par Colin L. Powell (Washington : United States Department of State, mai 2004).

[9] Roger F. Noriega, « Assistant Secretary Noriega’s Statement Before the House of Representatives Committee on International Relations », Department of State, 3 mars 2005. (site consulté le 9 avril 2005).

[10] « Le nouveau plan de Bush pour renverser les institutions cubaines », par Salim Lamrani, Réseau Voltaire, 2 août 2006. Voir en annexe de l’article, le document téléchargeable : Commission for Assistance to a Free Cuba, par Condolezza Rice & Carlos Gutierrez (Washington : United States Department of State, juillet 2006).

[11] Gaceta Oficial de la República de Cuba, Ley de protección de la independencia nacional y la economía de Cuba (LEY NO 88), 15 mars 1999.

[12] Ibid.

[13] Ibid.

[14] Ibid.

[15] U.S. Code, Title 18, Part I, Chapter 45, § 951.

[16] U.S. Code, Title 18, Part I, Chapter 45, § 953.

[17] U.S. Code, Title 18, Part I, Chapter 45, § 954.

[18] El Nuevo Herald, « Mensaje de Payá destaca que en la isla hay desaparecidos », 18 mars 2005, p. 23A.

[19] U.S. Code, Title 18, Part I, Chapter 115, § 2381.

[20] U.S. Code, Title 18, Part I, Chapter 115, § 2385.

[21] Code Pénal Français, Livre IV,Chapitre I, Section 2, Article 411-4.

[22] Code Pénal Espagnol de 1995, chapitre II, Article 592.

[23] Code Pénal Espagnol de 1995, chapitre II, Article 589.

[24] Code Pénal Belge, Chapitre II, Article 114.

[25] Code Pénal Italien, Livre II, Titre I, Chapitre I, Article 243.

[26] Code Pénal Italien, Livre II, Titre I, Chapitre I, Article 246.

[27] Code Pénal Suisse, Article 266.

[28] Code Pénal Suédois, Chapitre 19, Article 13.

[29] Code Pénal Suédois, Chapitre 19, Article 8.




Italia, i media fomentano pogrom contro i rom

Non è il caso di qualche "ebreo sanguinario uso sacrificare bimbi cristiani", come si diceva nel Medioevo, ne' la storia di qualche donna bruciata sul rogo a furor di popolo con l'accusa, urlata e indimostrabile, di "stregoneria". Non sono i serbi kosovari accusati ad arte di avere affogato tre bimbi albanesi - come recitava la falsa notizia fatta circolare in Kosovo nel 2004 allo scopo di dare l'avvio a violenze indiscriminate contro i cittadini non-albanofoni. 

Stavolta si tratta di rom. Sono gli ultimi della scala sociale, quelli che non hanno diritto di replica, quelli che rischiano più di qualsiasi altro gruppo, esclusi, isolati e perdenti in partenza, da secoli. Ci vuole una vigliaccheria tutta speciale, tutta nostrana, per additare nei rom come gruppo sociale indistinto il "nemico del popolo", per individuare e "rappresentare" nei rom il capro espiatorio di tutte le insicurezze e i disagi generati in noi da questa ripugnante società in cui viviamo.
La voce che viene amplificata all'inverosimile è che "i rom sono usi rapire i bambini"; è una voce che circola da decenni o forse da secoli, benchè - come fa notare l'Opera Nomadi, "in tutta la giurisprudenza non esiste un solo caso di rom che abbiano rubato bambini". Eppure, grazie alla campagna di odio razziale e razzista fomentata dai mass-media su istigazione di politici senza scrupoli, la voce è sempre più sonora ed insistente. Il nuovo "caso" è successo a Napoli l'altroieri, e già i pogrom si sono scatenati: schiaffi e pugni contro la rom che teneva in braccio un bambino non suo, e poi bombe molotov contro i campi rom, tanto sono rom, come vuoi che si difendano? Come vuoi che rispondano?

Già l'anno scorso una rom rumena era stata malmenata per avere accarezzato un bambino. Su quel caso si veda: 
"Presunzione di colpevolezza per la rumena presunta rapitrice di bimbo" di G. Carotenuto,
<< Bimbo sequestrato da rom, "caso di psicosi"
Il gip scarcera la donna romena accusata di aver tentato di sequestrare il piccolo di tre anni. L'unica testimone ha ritrattato. >>
<< Palermo: Romena Accusata Tentato Sequestro Bimbo, Mi Hanno Picchiato In Carcere >>
"La guerra, il razzismo, le false notizie e il diritto all’ignoranza" di G. Carotenuto,

(a cura di Italo Slavo)

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Liberazione 13-05-08 

Dopo l'ultimo episodio di Napoli 

Opera nomadi: i rom rubano i bambini? Non esistono prove 

Antonella Palermo Forse ha sedici anni, ma forse di più. Forse vive nel campo nomadi di Ponticelli, ma forse no. Non si sa molto della giovane nomade accusata di aver tentato di rapire una bambina di pochi mesi nel quartiere Ponticelli di Napoli. L'episodio risale a sabato sera. Sono da poco passate le venti, Flora nota la porta di casa aperta, va in cucina e nel seggiolone non c'è più la sua bambina. Racconta di averla vista in braccio ad una ragazza rom che stava per scappare. Riesce a strapparle la sua piccola dalle braccia, poi la rincorre giù dalle scale e intanto chiede aiuto. Interviene repentino proprio il papà di Flora, nonno Ciro, che blocca la nomade e ammette pure di averle tirato qualche ceffone. La ragazza rom si divincola, prova nuovamente a scappare ma viene nuovamente fermata dalla folla richiamata dalle urla e consegnata subito dopo alle forze dell'ordine. Verrà interrogata più tardi, ma parla solo nella sua lingua e spiegherà solo che con quella piccola di sei mesi voleva solo giocare. Dice anche di avere sedici anni ma c'è chi ritiene che potrebbe averne qualcuno in più. E' accusata di tentato sequestro e violazione di domicilio e si diffonde presto la notizia che da alcuni giorni si era allontanata dalla comunità dove era finita il 26 aprile con l'accusa di furto. Ora è nel centro di prima accoglienza di Nisida. Intanto fuori, in tutta Napoli e nell'intero bel Paese, non ci ha messo molto a montare la polemica sui rom. Già da sabato notte le forze dell'ordine pattugliano la zona per evitare "incursioni" ai campi nomadi di Ponticelli. «Se ne devono andare» è la parola d'ordine in un quartiere già difficile e in cui vivono circa seicento nomadi. La Lega invoca nuove misure di sicurezza mentre un rappresentante di Forza Italia nel consiglio comunale di Napoli dice che il sindaco «deve ordinare con decisione e fermezza lo sgombero di tutti i campi nomadi abusivi presenti in città». Di diverso avviso l'Opera Nomadi: «In tutta la giurisprudenza non esiste un solo caso di rom che abbiamo rubato bambini, è gente povera di diritti, di questo si dovrebbe parlare. La reazione popolare è il risultato di questa brutta campagna d'odio che riguarda tutto il Paese»

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(Messaggio diffuso dall'autore fra tutti i colleghi dell'Universita' di Pisa)

Cari colleghi,
perdonatemi se per una volta utilizzo questa lista per scopi non previsti dalla sua istituzione. e' la prima e ultima volta. Di fronte all'ondata di turpi pogrom contro i campi nomadi e di fronte alla bestiale propaganda razzista alimentata da tutto l'arco parlamentare, non posso tacere.
Voglio che si sappia che sono ZINGARO anche io, e non nel senso figurato in cui si solidarizza con l'oppresso di turno: il mio trisnonno, di cui non ricordo il nome ma che veniva detto "il Magiaro" arrivo' col suo carrozzone e col suo violino chissa' da dove nella bassa Padana di inizio Novecento. Quando vedo il gran film moldavo-sovietico "I lautari" (E. Lotjanu, 1972) penso ai miei avi e provo commozione mista a fierezza. Prego tutti coloro che provano sentimenti di fastidio, disgusto, aggressivita' nei confronti del popolo Rom, d'ora in poi, di mettere nella lista anche me. Mettetemi al primo posto: io mi so difendere meglio dei poveracci nelle baracche.
Con osservanza,

Guido Carpi

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Dalla rassegna stampa immigrazione - a cura dell'ARCI:

 

 

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               Un commissario per l'emergenza rom

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               Penati: «L'obiettivo? Eliminare tutti i campi»

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               Napoli, spranghe e molotov contro i nomadi

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               «La Chiesa dà prove di accoglienza ma bisogna garantire la legalità»

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               «Ogni atto di violenza va respinto Sono reazioni ingiustificabili»

 

v      Corriere della sera 14-05-08
               L'altro «fronte» italiano: Nord e paura dei romeni

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Sicurezza, venerdì il testo definitivo

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Schengen-L'iniziativa di Roma gela Bruxelles

 

v      Il manifesto 14-05-08
               La dura vita dei campi tra Ponticelli e Scampia

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Molotov e rom

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Napoli, raid nella notte incendiati i campi rom

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Rom, poteri speciali al prefetto

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Più poteri»: i sindaci confidano nelle norme di Maroni

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Bocciati i sindaci leghisti

 

v      Il manifesto 14-05-08
              Scrittori migranti da tutto il mondo confluiti a Saint-Malo

 

v      il Sole 24 Ore 14-05-08
              Un commissario per i rom  Più Cpt, costo 200 milioni

 

v      il Sole 24 Ore 14-05-08
              Sicurezza, spesa fuori dal patto

 

v      il Sole 24 Ore 14-05-08
              Il Tar boccia il reddito minimo stile cittadella

 

v      il Sole 24 Ore 14-05-08
               Lega-Fi, la corsa alla paternità

 

v      La Repubblica 14-05-08
              Napoli, assalto ai campi nomadi "siete ladri di bambini"  La sindrome del nemico

 

v      La Repubblica 14-05-08
               Maroni-Moratti, vertice per Milano "il prefetto commissario sui rom"

 

v      La Repubblica 14-05-08
              E Penati sposa la linea dura "vanno azzerati gli insediamenti"

 

v      La Repubblica 14-05-08
              Mendicanti e lavavavetri Firenze, Tutti divieti per il "decoro urbano"

 

v      La Repubblica-Firenze 14-05-08
              Prato, fermato lo straniero

 

v      La Repubblica-Firenze 14-05-08
              Ubriachi, abusivi, lavavetri: vietati

 

v      La Stampa 14-05-08
              Pioggia di aiuti dal Comune per chi affitta casa ai nomadi

 

v      Liberazione 14-05-08
       Il governo ha preparato il piano sicurezza in cinque punti

 

v      Liberazione 14-05-08
              «No al reato di clandestinità. E poi?Verrà l'ora della caccia al povero?»

 

v      L’Unità 14-05-08
               Molotov e spranghe, vendetta contro il campo nomadi

 

v      L’Unità 14-05-08
              E Pisanu sbottò contro i «successori»:«Sicurezza? Non sanno di che parlano»

 

v      L’Unità 14-05-08
              Clandestini, per Maroni la grana Forza Italia

 

v      L’unità 14-05-08 
               «Progetto assurdo, moltiplica solo il crimine»

 

v      L’Unità-Firenze 14-05-08
              «Non vogliamo i Cpt: sono lager»

 

v      L’Unità-Roma 14-05-08
               Vivevano nelle intercapedini del sottopasso




(tekstovi na s-h-om mozete procitati ovde: https://www.cnj.it/POLITICA/nkpj_skoj.htm )


Savez komunisticke omladine Jugoslavije SKOJ - The League of Yugoslav Communist Youth SKOJ
Nemanjina 34/III , 11000 Beograd - Nemanjina 34/III, 11000 Belgrade, Serbia
web: www.skoj.org.yu * e-mail skoj05 @ yahoo.com * skoj @ neobee.net


Secretariat of SKOJ: The first of May

To the working class, intelligence, farmers, pensioners, women, students we congratulate the first of May, the day of international solidarity of workers of the world.

The May 1, 2008 saw the working class of Serbia under very difficult circumstances. Almost the entire domestic economy, which for decades was built by a major effort was sold  to the international capital. The natural resources are also sold. The greater part of the population is working for domestic and foreign capitalists.
Approximately 40 000 companies have gone bankrupt. About 50% of the working population do not work. Closed were over 60% of industrial capacity. The new oligarchs exploit the workers and call the workers "lazy". Governments change, but each of them has a neo-liberal concept that pushs the working class of Serbia in poverty. Multinational corporations do not build new production plants, but use those that already exist and try to exploit the employees as much as possible and to pay the smallest salaries.
The neoliberal demagogic politicians announce that a poorly paid posts is even better than none. The same politicians have hundreds of thousands of euros in their accounts. They protect the interests of the robbers of the foreign and domestic capital. The companies that are still in State hands  are being systematically destroyed. They don't work for the modernization the production plants, but for their takeover by foreign exploiters for as little money. From the systematic robbery in social benefit individual property, while the people starving.
Today, the debt of the state is 20 billion U.S. dollars, representing 75% of national income. The local banks were destroyed.

The Bologna Declaration has destroyed our school system.

Systematically, the social farms, the collective economies and small  properties are sold. There are huge farms, on which the landowners force  the small farmers to workers for them.

All resources of the media sector are in the hands of foreign capital. We are imposed to the colonial "culture".

The enemies of  the working class try to destroy the unity of the proletariat in Serbia. Our strength lies in our numerical superiority and the willingness to take us to resist the injustice. If the working class is united, its  enemies will not succeed.


Workers of the world unite!
Long live the 1st May, the feast of workers of the world!

May 1, 2008


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No to the participation to the prison of peoples - EU

Parts of the Serbian government signed in Luxembourg the shameful agreement on stabilization and the participation of our country to the EU.
With this act the signatories to the agreement accept voluntarily the imperialist occupation of Kosovo. The leading countries of the EU which have accepted the unilateral declaration of independence of Kosovo have participated in the  aggression by the NATO on the Federal Republic of Yugoslavia in 1999.
The peoples of the world will never forget  the aggression of the EU and the U.S. against Iraq, Afghanistan and other countries.

SKOJ rejects the signing of the agreement and believes that Serbia has no place in the EU, this imperialist creation and peoples prison. Serbia would be in the EU  not an equal member, but the source of cheap labour force and highly educated cadres. The prospect that the Communists offer is a european federation on the basis of a socialist Europe where the people live peacefully. Only in this way Europe will go the way of the right to self-determination and true democracy.

Secretariat of SKOJ
April 29, 2008


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National betrayal

The NKPJ considers the signing of the Stabilization Agreement with the EU by Boris Tadic and Bozidar Delic as a national betrayal.
This step led by the Democratic Party (DS), is similar to the signing of the accession of the Kingdom of Yugoslavia to the three-power pact by the government-Cvetkovic Macek. It goes without saying that these treacherous acts will  experience the same fate.

Secretariat of NKPJ
April 29, 2008


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Sekretariat of the SKOJ: The Hague Tribunal as instrument of the imperialist jurisprudence

The SKOJ condemns the decision of the Hague Tribunal on the release of a leading KLA terrorists and war criminal Ramu Haradinaj. This act shows that the Hague Tribunal is only for the interests of the imperialists. The decision shows that the Western rulers give  the KLA an amnesty.
In addition, the KLA was formed, trained and armed by the West and served on their side in its hegemonic aspirations and the occupation of Kosovo. The SKOJ is for the punishment for all crimes committed in the wars on the territory of the former SFRY.

April 5, 2008



ROMA, SABATO 24 MAGGIO
"SCENARI DELLA GUERRA GLOBALE : IL RUOLO DELL'ITALIA"

Alla CASA INTERNAZIONALE DELLE DONNE-
SALA CONVEGNI
VIA DELLA LUNGARA, 19

IL PATTO PERMANENTE CONTRO LA GUERRA
PROMUOVE UN FORUM DI DIBATTITO SUL TEMA
"SCENARI DELLA GUERRA GLOBALE : IL RUOLO DELL'ITALIA"

Programma provvisorio

ore 10- 11,30
interventi introduttivi di 

MANLIO DINUCCI "Escalation della guerra globale nel contesto attuale: L'ITALIA nelle alleanze di guerra"
ENRICO PIOVESANA "AFGHANISTAN-ruolo di guerra dell'Italia"
TOMMASO DI FRANCESCO "Venti di guerra nei BALCANI"
STEFANIA LIMITI " Lo scenario di guerra in LIBANO e PALESTINA"

11,30-17 Assemblea plenaria, interventi delle soggettività aderenti al Patto contro la guerra, dibattito aperto.

17-18 definizione di una agenda di iniziative contro la guerra.

PER L'OCCASIONE DEL FORUM SARA' ALLESTITA LA MOSTRA "DISARMO" DEL COORDINAMENTO ARTISTI "ARTE PER" .

Il Patto permanente contro la guerra

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I NO WAR ANNUNCIANO MANIFESTAZIONE CONTRO LA VISITA DI BUSH A ROMA
 
(RCA). Roma, 12/5/08. Mercoledi 11 giugno il presidente degli Stati Uniti George Bush sarà a Roma per incontrare il nuovo premier Berlusconi - suo fedelissimo alleato - e il Pontefice. Le organizzazioni del movimento No War - coalizzatesi nel Patto permanente contro la guerra - hanno già annunciato che saranno in piazza per riaffermare che per loro Bush è "un ospite non gradito". Il Patto contro la guerra, tra l'altro, è sorto proprio a seguito della manifestazione del 9 giugno dello scorso anno contro la precedente visita di Bush a Roma, una manifestazione che vide da una parte decine di migliaia di persone in piazza convocati dai movimenti No War e dall'altra il flop della manifestazione alternativa convocata di partiti della futura sinistra arcobaleno usciti demoliti dalle ultime elezioni.
I No War danno indicazioni per un corteo ed hanno già richiesto alla Questura di Roma Piazza della Repubblica (Il percorso dettagliato sarà concordato nei prossimi giorni) e invitano tutti coloro che non potranno partecipare alla manifestazione dell'11 giugno a Roma essendo giorno lavorativo, di organizzare contenporaneamente manifestazioni sotto le sedi dei consolati e delle basi militari USA nelle varie città italiane.
Per sabato 24 maggio il Patto contro la guerra ha convocato un incontro nazionale a Roma in cui si analizzeranno gli "scenari della guerra globale e ruolo dell'Italia". In quella sede si discuterà anche dei preparativi della manifestazione contro la visita di Bush a Roma. Il 2 giugno è prevista invece una manifestazione a Napoli per lo smantellamento delle basi militari USA/NATO nel nostro paese. (MS)




Giovedì 15 maggio, alle ore 18:30, alla libreria/bar KNULP, via
Madonna del Mare 7/a - Trieste

PRESENTAZIONE DEL LIBRO
Venezia Giulia - La regione inventata
(KappaVu, Udine, 2008)

a cura di Roberta Michieli e Giuliano Zelco / Saggi di: Giorgio
Banchig, Sandro Carrozzo, Adrian Cescje, Licio De Clara, Alessandra
Kersevan, Carli Pup, Piero Purini, Sandi Volk, Donato Toffoli,
Giuliano Zelco.

Questo libro si costruisce attorno al potere di evocazione o di oblio
che può avere un nome. Chi ha inventato il nome? Quando? Perché?
Quali progetti politici supportava? Come si chiamava prima questo
territorio? Quale la storia dei popoli che lo abitano? E i loro
rapporti? E le loro lingue? Quali le dominazioni e gli spostamenti di
confini? Intorno ad un nome geografico si tessono gli approfondimenti
e le riflessioni di un gruppo di studiosi fra Trieste e Friuli.

Il confine orientale d'Italia, che oggi corrisponde al territorio
della Regione Friuli-Venezia Giulia, è ancora, nella mentalità e
nell'immaginario degli italiani qualcosa di difficile da capire nella
sua complessità. Dopo l'istituzione della Giornata del Ricordo
l'opinione pubblica è stata spinta emotivamente ad interessarsi delle
vicende della Venezia Giulia, di Trieste, di Fiume, di Istria e
Dalmazia, di terre che "furono italiane" e oggi non lo sono più. Ma
la gran parte degli italiani non solo non sa quali siano le cause
storiche di questa situazione, non sa neppure rappresentarsela
geograficamente. Questa non-conoscenza non dipende dal livello
d'istruzione, costituisce un problema non solo culturale, ma
politico: è uno degli elementi fondativi di una "coscienza nazionale"
basata su miti (per esempio quello della "romanità" e della
"venezianità") invece che sulla documentazione e la riflessione.
Questo libro vuole offrire una serie di materiali per la conoscenza
del confine orientale a tutti quelli che hanno voglia di superare
stereotipi e pregiudizi.

IL VOLUME VERRA' PRESENTATO DALLA STORICA MARINA ROSSI

INTERVERRANNO: ROBERTA MICHIELI, GIULIANO ZELCO, ALESSANDRA KERSEVAN,
PIERO PURINI, SANDI VOLK


( Riceviamo e volentieri diffondiamo, ringraziando il giudice Baiada per le informazioni. 
Ricordiamo che il testo integrale del Quesito è leggibile alla pagina:

Roma 13/5, esame del Quesito sui magistrati italiani in Kosovo

Il quesito sulla partecipazione dei magistrati ordinari e militari alla missione in Kosovo, presentato il 21 marzo scorso, sarà esaminato dal Consiglio della magistratura militare domani, martedì 13 maggio, alle ore 16,30, in seduta pubblica, nella sede di palazzo Cesi, via degli Acquasparta, Roma.
L’argomento è stato esaminato da una commissione del Consiglio; i lavori della commissione non sono pubblici, ma secondo qualche voce si tenderebbe all’orientamento di escludere che la materia riguardi le attribuzioni del Consiglio. Se prevarrà questo orientamento, il Consiglio non prenderà posizione né in favore né contro la partecipazione dei magistrati militari alla missione, forse considerando la materia di tipo sostanzialmente politico.
Invece, non si conosce ancora l’orientamento del Consiglio superiore della magistratura, riguardo ai magistrati ordinari. C’è da chiedersi come potrà il Consiglio della magistratura militare definire i termini del suo autogoverno, senza tenere conto di quelli dell’autogoverno dei magistrati ordinari.

Luca Baiada


CONSIGLIO DELLA MAGISTRATURA MILITARE

SEDUTA DEL 13 MAGGIO 2008

ORE 16.30

ORDINE DEL GIORNO:

 

COMUNICAZIONE DEL DEPOSITO DEL VERBALE RELATIVO ALLA SEDUTA DEL 7 MAGGIO 2008.

 

APPROVAZIONE DEL VERBALE RELATIVO ALLA SEDUTA DEL 15 APRILE 2008 N. 11/2008.

 

omissis

 

Dossier 177/2008/AG

DOTT. BAIADA - QUESITO SULLA MISSIONE PESD IN KOSOVO

Protocollo: 0001156

Foglio S.P. datato 21/03/2008 con il quale il dott. Luca Massimo Baiada pone al Consiglio un quesito sulla missione Pesd in Kosovo chiedendo di approfondire il tema valutando, quindi, se sia compatibile con la legalità internazionale la partecipazione di magistrati italiani alla suddetta missione. RELATORE VERRONE Filippo (AG29042008)

 

omissis

 


riceviamo e volentieri giriamo la seguente segnalazione:
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Alleghiamo il comunicato dello spettacolo "Tri sestre - Ili okolo naokolo Čehova", del gruppo Ister Teatar di Belgrado, drammaturgia di Damir Vijuk e musiche di Nenad Jelic, compositore, arrangiatore e musicista eclettico, che ha collaborato con Pina Bausch e Goran Bregovic.

Ister Teatar, storica compagnia di Belgrado, fondatore e membro di ANET (Association of Indipendent Theatres) e di STATION (Service for Contemporary Dance), è un teatro che esplora, sorprende e provoca parlando il linguaggio universale del movimento e della danza, in cui è il corpo a raccontare e creare immagini ed emozioni che trasformano la dimensione quotidiana in dimensione poetica, e universale.

 

Con "Tri sestre - Ili okolo naokolo Čehova", Ister Teatar si confronta con "Le tre sorelle" di Cechov, portando in scena la storia di una famiglia divorata dal fardello di una vita "in attesa", rimandata ad un futuro che mai si realizza...
Concepito come una composizione musicale nella quale una dopo l'altra, situazioni reali e visioni interiori si scambiano fondendosi l'una nell'altra, Tri Sestre è un lavoro d'autore che attraverso il linguaggio fisico indaga il rapporto tra le donne della famiglia - le tre sorelle e Natasa -  e Andrej, mettendo in luce l'intimo umano, particolare e insieme universale.

Per altre informazioni e contatti:

 

Ufficio stampa
Micaela Brignone
Josephine Magliozzi

 

Teatro della Contraddizione
via della Braida, 6 - 20122 Milano
tel. 02 5462155 

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Teatro della Contraddizione
Stagione Sperimentale Europea
2007 - 2008

15, 16, 17 e 18 Maggio

Ister Teatar - Belgrado
presenta
“Tri sestre – 
Ili okolo naokolo Čehova”

“Three sisters – Round around Cechov”



di Ister Teatar
drammaturgia di Damir Vijuk
con Anđelija Todorović, Isidora Stanišić, 
Danica Arapović, Čarni Ðerić, Jelena Jović
musiche Nenad Jelić
scene Ljubimir Todorović

- debutto nazionale -

genere: pessimistic  play – dancing comedy

“Nostro padre è morto esattamente un anno fa, in questo stesso giorno, il cinque maggio,
il tuo onomastico, Irina. 
Faceva freddo allora, nevicava. 
Io credevo che non ce l'avrei fatta a reggere, tu giacevi svenuta, come morta. 
Ma un anno è passato, e ce ne ricordiamo senza pena, tu ti vesti già di bianco, il tuo viso risplende.

...Oggi fa caldo, si possono tenere le finestre spalancate, ma le betulle non hanno ancora messo le foglie. 
Undici anni fa partimmo da Mosca con nostro padre che doveva raggiungere la sua brigata...” 
Le tre sorelle - Cechov

Ister Teatar, storica compagnia di Belgrado, è un teatro che esplora, sorprende e provoca parlando il linguaggio universale del movimento e della danza, in cui è il corpo a raccontare e creare immagini ed emozioni che trasformano la dimensione quotidiana in dimensione poetica, e universale.

La ricerca di Ister degli ultimi anni parte da storie personali, autentiche osservazioni della realtà quotidiana – e in specifico quella quotidianità “extra ordinaria“ che continua a caratterizzare la città di Belgrado – per creare, attraverso un processo di sviluppo ed elaborazione drammaturgica, spettacoli che raccontano il mondo storico, culturale e sociale serbo, e intanto si spingono oltre, indagando verità e contraddizioni che appartengono alle relazioni fra l'uomo contemporaneo e il mondo in cui vive.

Tri sestre – Ili okolo naokolo Čehova, ultima produzione della compagnia, è l'evoluzione di questo percorso artistico ed è allo stesso tempo un ritorno alle origini, al lavoro di esplorazione testuale da cui il teatro di Ister aveva mosso i primi passi.
Il punto di partenza questa volta è Cechov, non più una storia personale, ma il punto d'arrivo si allinea al centro che sottosta alle creazioni precedenti: l'intimo umano, particolare e insieme universale. 
Speranza, disperazione, incapacità, non-senso, noia, non-realizzazione, sofferenza immaginata o reale: Tri sestre porta in scena la storia di una famiglia divorata dal fardello di una vita “in attesa”, rimandata ad un futuro che mai si realizza, una storia i cui personaggi sembrano alienati nel loro ambiente, deviati dalla pressione che questo ambiente esercita.

Concepito come una composizione musicale nella quale una dopo l'altra, situazioni reali e visioni interiori, caratterizzate da differenti colori emozionali, si scambiano fondendosi l'una nell'altra, così come i movimenti e le tonalità si scambiano e si trasformano nella musica, lo spettacolo prende in esame il rapporto tra le donne della famiglia – le tre sorelle e Nataša - e Andrej, il fratello, candidato ad un futuro da brillante intellettuale ma in realtà immagine stessa di una vita fallita e incompiuta, riducendo gli altri personaggi di Cechov ad esistenza immaginaria, evocata.

Il linguaggio usato non è verbale ma fisico; ciò che si vede però non è danza fine a se stessa, le azioni sceniche sono parte integrante del tessuto narrativo: il corpo racconta e crea immagini suggestive che rendono lo spettacolo accessibile a tutti e restituiscono al pubblico emozioni altrettanto fisiche piuttosto che intellettuali.

Lo spettacolo è un Lavoro d’autore di tutti i protagonisti in scena, frutto di una ricerca che si è sviluppata nel tempo, attraverso un lavoro di analisi e stratificazione che ha preso ispirazione anche da stimoli non direttamente collegati (quali ad esempio – “La filosofia della noia” di Svendsen). 

La musica dello spettacolo segue un percorso di stratificazione analogo: il compositore Nenad Jelič ha costruito la musica gradualmente, in azione e reazione con il lavoro di creazione scenica, percorrendo l’idea del suono che approda al silenzio.

“La noia annoia perché sembra non finire mai,
è un infinito in cui ci imbattiamo in questa vita e che ci rivela la nostra finitezza” - Svendsen

Esiste nell'idea di Ister, la volontà di sviluppare il progetto Tri Sestre realizzando uno spettacolo che focalizzi l'attenzione sui personaggi maschili, omessi in questa produzione, e che reintegri il testo qui assente. 

Tri Sestre è stato realizzato con il contributo di:
Secretariat for Culture  - City Belgrade, Ministry for Culture Republic of Serbia, Dragana Kunjadić Capasa iz italijanske modne kuće Costume National.

NENAD JELIĆ – compositore, arrangiatore, musicista dalla personalità eclettica; tra le sue produzioni citiamo le musiche per lo spettacolo “Vollmond” di Pina Bausch (2006) le collaborazioni con Goran Bregovič.


Nato a Belgrado nel 1954, interrompe gli studi di sociologia per frequentare la “Hochschule für Musik und Darstellende Kunst” (“Accademia per la musica e arte scenica”) di Vienna, dove è accettato come l’unico della classe senza una precedente educazione musicale. 
Dal 1976 partecipa alla creazione di una scena sperimentale jazz intorno al Centro culturale studentesco di  Belgrado, come anche della prima band di etno-jazz sul territorio della ex Jugoslavia.
Co-fondatore di Ister Teatar, e dei gruppi “Balkan Impressions” e “Jazzy”, redattore musicale del progetto “Belgrado visionaria”, direttore musicale e arrangiatore del musical “Hair”, ha partecipato a più di 70 festival di musica e teatro internazionali europei.
Dal 1976 a oggi ha vissuto e lavorato in Austria, Portogallo e Grecia.

Per il teatro ha musicato:
“Tri Sestre – Round Around Chekhov” – Ister Teatar, 2007
“Vollmond” – Pina Bausch Tanztheater Wuppertal, Germania, 2006
“Macbeth cerca Macbeth” – Atelje 212, 1992
“Hair” – Sava Centar, 1993
“Isola” – Ister Teatar, 1994
“Colazione sull’erba”, 1995
“Matrimonio serbo”, 2004
“Pazzi d’amore” – JDP “Teatro drammatico jugoslavo” di Belgrado, 1993
“Zenit” – Dah Teatar, 1994
“Leggenda della fine del mondo”, 1995
“Orpheus & Euridiki” – Omma Theater, Grecia, 2001

Per la TV e il cinema:
"MATHILDE” – N. Mimica, Jeremy Irons
“7 Thanasimes Petheres” – TV serie greca
“Para Pente” – TV serie greca
“Peri Anemon ke Idaton” – TV serie greca

Discografia:
“OPERA” – PGP-RTS, 1986
“SEARCHING” – Jazzbina, 1994
“DRAGO ISLAND” – Mercury/Universal, 1998
“BARBARA” – Mercury/Universal, 1999
“ITAN BORA” – Legend recordings S.A Greece, 2002

Collaborazioni musicali:
“Goran Bregovič Wedding & Funeral Band”, “Lala Kovačev Balkan Impressions”, “Jazzy”, “Musica Antiqua”, “Jazz Band RTV Ljubljana”, “Piloti”, ”Interaction”, “Ansambl za Drugu Novu Muziku” “Jazz Band RTV Beograd”, Tony Scot, Vojin Draškoci, Vlatko Stefanovski, Milan Mladenovič, Stjepko Gut, Mihailo Blam, Janny Lee, Ginter Hampel, Robert Moran, Zravko Čolič, Oliver Mandič, Dimitrra Galani, Alkistis Protopsalti… [Ansambl za Drugu Novu Muziku - Ensemble per l’altra nuova musica]


Ister Teatar

Ister è l'antico nome del Danubio, fiume che collega due mondi e due civiltà diverse.
Ister Teatar è stato fondato nel 1994, con l'intento di indagare le relazioni, somiglianze e influenze reciproche tra le tecniche utilizzate nel mondo della danza e quelle utilizzate nel cosiddetto teatro di “prosa”. Ister, affrontando lo sviluppo delle relazioni, cerca una forma di comunicazione con il pubblico sul principio del dare e avere.
La compagnia è nata dall'iniziativa di artisti, che, dopo anni di esperienze individuali, hanno sentito la necessità di esprimere se stessi attraverso un modo fino ad allora atipico nel mondo del teatro convenzionale, un processo di ricerca che, attuato attraverso laboratori quotidiani, fornisse agli attori e ai danzatori la possibilità di creare un'espressione autentica attraverso un teatro che fosse prima di tutto fisico.
Il lavoro su storie personali, autentiche osservazioni del mondo in cui viviamo, è di cruciale importanza nel lavoro di Ister: è un materiale grezzo, vivo, fatto anche di emozioni concrete, che, elaborato drammaturgicamente, entra a far parte del processo di sviluppo e di costruzione degli spettacoli; il tentativo di attirare l'attenzione sulla verità circa l'ambiente in cui viviamo. Porre domande, provocare più che dare risposte.

Ister è una delle compagnie fondatrici e membro di ANET (Association of Independent Theatres) e uno dei fondatori di STATION (Service for Contemporary Dance).

Ister ha anche prodotto e girato 4 film: “The Four Years of Ister”, “Message from us to you”, “Travels”, “Streets of Belgrade” – quest'ultimo, diretto da Ljubimir Todorović, è stato girato nel Volksbuhne Theatre di Berlino nel 1999, durante i “giorni” di Belgrado.

Produzioni

2007  THREE SISTERS OR ROUND AROUND CHEHOV – Magacin, Center for theatre research DAH Theatre
2007  BUM, BENG – DOG AND MAN – Bitef theatre, Festival in Pancevo 2007
2005  BEACH – summer performance – fountain near the Hyatt Hotel - BELEF 2005
2005  VIRGIN ISLANDS – performance to mark 11 years of work - Dom Omladine
2004  WEDDING (SERBIAN) – summer performance - Mire Trailovič Square – BELEF 2004
2003  HEAT – summer performance – Yugoslav Drama Theatre facade BELEF 2003
2003  INTRO –Youth Branch of the Ister Theatre (OPIT) – Rex Cultural Center B92
2002 LIST OF SUSPECTS OR WHO ATE THE PUDDING – Bitef Theatre, International Festival of Experimental Theatre – Cairo 2003, Showcase – off 39 BITEF, 360 – Bielefeld - Germany
2002  CHOOSE LIFE - Youth Branch of the Ister Theatre (OPIT) – Rex Cultural Center B92, Bitef Theatre
2001  PUSTINJA (DESERT) – Bitef Theatre, Teatro della Contaddizione –Milan
1999 DAMAGE – preview performance at the Festival Altfest – Bistrica – Romania, opening night CZKD – Belgrade, Teatro della Contraddizione – Milan, Festival of Youth Theatres – Sofia – Bulgaria, INFANT – Novi Sad 
1999  STREETS OF BELGRADE - Ljubimir Todorović  video film – screened in Berlin, Bohum, Toronto
1999  MESSAGE FROM US – a video film - screened in Timisoara, London, Bohum, Belgrade, Toronto
1998  OUR LADY OF FLOWERS – Bitef Theatre
1998  OPEN DOORS – Rex Cinema – to mark 4 years of work of the Ister Theatre
1998  EXHIBITION – Bitef Theatre – performance – 4 years of the Ister Theatre
1997  TICKETS WITH NO DESTINATION – Bitef Theatre, FIAT – Podgorica
1997  MINIATURE 5 – opening of the exhibition – Žagor bookstore, Bitef Theatre
1997  HANDSCHUHE– BELEF opening 
1996  JOURNEY – street performance, Altfest – Iasi – Romania, Alterimage – off 33 BITEF, Aero plane without an Engine – Belgrade, INFANT – Novi Sad
1995  BREAKFAST ON THE GRASS – show preview, INFANT – Novi Sad
1994  ISLAND – THE DANCE OF ATOMS – Sava Center, Edinburgh Fringe Festival, 40th Sterijino pozorje, Festival of Small Theatre Forms Zemun, Mermer i zvuci - Arandjelovac, Art save life – Dah Theatre 


15, 16, 17, 18 Maggio - ore 20,45 (anche la domenica)
Ingresso al singolo spettacolo € 12,00 - Ridotto € 9,00
Prenotazione € 1,00

per informazioni e prenotazioni: Teatro della Contraddizione - 02 5462155
via della Braida, 6 - 20122 Milano.

info@...

www.teatrodellacontraddizione.it